N° 1003 Novembre 2008 - St Joseph d'Allex

n° 1003 Nov. - Déc. 2008 

À l’école 

de saint Paul 

Esprit Saint et Mission

Revue Saint-Joseph d’Allex 

(Revue de spiritualité de l’œuvre St Joseph 

et de la Congrégation du Saint-Esprit) 

Courrier à adresser à : 

REVUE SAINT-JOSEPH 

26400 – ALLEX 

Tél. : 04 75 62 79 44/Fax : 04 75 62 82 15 

E-mail : josallex@aol.com/www.stjoseph-allex.org 

CCP : « Œuvre de Saint-Joseph d’Allex » 

LYON 1249-25 L 

Abonnement ordinaire : 

France : 12 €/Étranger : 15 € 

Abonnement de soutien : 20 € 

Bienfaiteur : à partir de 30 € 

Directeur de la publication : Jean Savoie 

Comité de rédaction : Bernard Boulanger, 

Bernard Courant, Huguette Combes, 

Marie-Th érèse et Simon Combe, Alain Durand, 

Jean Le Gall, Jean Savoie 

Mise en page : Michel Robert 

Tirage : 12 500 exemplaires. 

Imprimerie : 

Imp. Sarregueminoise - 57200 - Sarreguemines 

Commission paritaire : 1109G79274 

ISSN : 0294-0353 

Sanctuaire 

Nous assurons la célébration de messes 

à vos intentions : 

Une messe : 15 €/Neuvaine : 150 € 

Trentain : 500 € 

(Merci de mettre un timbre pour la réponse) 

Nous entretenons des veilleuses 

en l’honneur de saint Joseph : 

Neuvaine : 5,50 €/Un mois : 15,30 € 

Nous proposons : 

Statuettes (17 cm) : 

– Vierge à l’Enfant, 

– Joseph-et-Jésus, 

en tons albâtre ou bois, 

au prix de 20 € 

Médailles de St Joseph : 

– ordinaire : 3,05 € 

– argent-émail : 6,10 € 

Icône de St Joseph : 2,30 € 

Icône de la Sainte Famille : 4 € 

L’Œuvre Saint-Joseph 

Vous pouvez participer à l’entretien 

d’un missionnaire : 

– journée : 13 € 

– semaine : 80 € 

– quinzaine : 155 € 

– mois : 305 € 

– trimestre : 920 € 

Nous acceptons toute forme de don, en 

vous signalant que nous sommes exempts 

des droits de succession. 

Le libellé à cet eff et est le suivant : 

« La Congrégation du Saint-Esprit, en faveur 

de son Œuvre de St Joseph d’Allex ». 

Sur votre demande, nous vous adresserons 

un reçu de déduction fi scale, mais pour vos 

dons seulement, à l’exclusion, donc, des 

abonnements et des honoraires de messes. 

Sommaire 

Revue Saint Joseph d’Allex | novembre - décembre 2008 

● Éditorial 

Paul, Serviteur de Jésus 3 

AVEC SAINT JOSEPH 

● Saint Joseph, patron de l’Église 

Vivre l’Avent avec saint Joseph 4 - 5 

● Échos du sanctuaire 

Fête de la rentrée paroissiale en Crestois et Diois 6 - 7 

● Chronique de l’œuvre 

La fraternité spiritaine Saint-Joseph 8 - 9 

● Dans la communauté 

La communauté se renouvelle 10 

DANS LA MISSION SPIRITAINE 

● Entrons dans le dossier 

Le Bienheureux Jacques Laval et l’île Maurice 11 

● DOSSIER 

Île Maurice, le souffl e du Père Laval I - X 

AU SOUFFLE DE L’ESPRIT 

● Accueillir la Parole 

Il m’a aimé et s’est livré pour moi 22 - 23 

● Entrer dans le mystère 

Avec le Christ, Saul de tarse devient un homme nouveau 24 - 25 

● Participer à la Mission 

Participer à l’année saint Paul 26 - 27 

● Entre nous 

Courrier des lecteurs 28 - 29 

● Un conseil spirituel 

Nous vous répondons… 30 

● Intentions missionnaires 

Intentions de novembre et de décembre 31 

Photos de couverture : 

Face : L’Apôtre Paul nous est présenté 

dans toute la force et la richesse de 

sa personnalité. Il tient ce qu’il est de 

la volonté du Père et ce qu’il fait de la 

mission du Christ. Il met sa personnalité 

et ses compétences au service de cette 

mission. L’ardeur du pharisien militant 

s’est adoucie de la révélation du dessein 

bienveillant de Dieu pour tous. La 

main ferme est celle de l’ouvrier apostolique 

qui gagne sa vie de son travail. 

Le vêtement vert du grand missionnaire 

du Christ sera recouvert par le manteau 

rouge du martyre. 

Peinture de Rutilio di Lorenzo Manetti. 

Dos : Cimetière de Wolxheim (67) et 

Christ de Chevilly-Larue (94). Dans notre 

foi, la mort est un passage vers une 

vie d’éternité en communion avec tous 

ceux qui nous ont précédés et en grâce 

avec Dieu.

Infographie : M. Robert 

L’année pastorale 2008-2009 a été proclamée 

par Benoît XVI « année saint 

Paul » en mémoire des deux mille ans 

de la naissance de Paul. Elle est pour nous 

l’occasion de présenter ce grand auteur et acteur 

biblique. Nous lisons ses lettres et nous 

suivons ses voyages mouvementés (carte ci-dessous) 

dans la liturgie de la Parole en deuxième 

lecture le dimanche. Certains passages 

peuvent nous paraître bien étranges. Mais 

si nous le fréquentons un peu, nous découvrons 

un homme plein de générosité, d’enthousiasme, 

de connaissance de Dieu et de don total au service du 

Christ qui s’est révélé à lui. Saint Paul est à la fois un 

homme d’action, un sage, un maître spirituel, toujours 

très suivi depuis vingt siècles. Cette année, toute 

l’Église vient se nourrir à son message inépuisable. 

Nous souhaitons que nos lecteurs profi tent de ce trésor 

spirituel que sont la personne et l’œuvre de saint Paul. 

Nous y reviendrons plusieurs fois pour en présenter les 

aspects principaux, selon notre méthode de formation 

spirituelle à la vie chrétienne : ce que dit la parole de 

Dieu, ce que l’Église en explique, ce que les commu- 

ROME 

Potioles 

MALTE 

A F R I Q U E P R O C O N S U L A I R E 

P. Jean Savoie 

M A C É D O I N E 

Édito 

nautés en vivent. Dans le présent numéro, 

nous voyons saint Paul en disciple qui découvre 

le Christ. Nous continuerons : saint Paul 

missionnaire, saint Paul maître spirituel, saint 

Paul animateur de communauté, etc. Nous devrions 

ainsi découvrir un peu mieux la forte 

personnalité de Paul, sa synthèse spirituelle 

et sa pratique pastorale. Un bien riche programme 

qui devrait nous faire grandir en vie 

chrétienne ! 

Un livre peut nous ouvrir le chemin à la rencontre de 

saint Paul, c’est le livre de Michel Quesnel, Prier 15 

jours avec saint Paul (Éd. Nouvelle Cité, 2008). Sa longue 

fréquentation de l’apôtre permet à l’auteur d’offrir 

des sentiers lumineux dans l’épaisse forêt paulinienne. 

Sa compétence d’enseignant et son écriture 

pour le grand public recommandent l’auteur, professeur 

d’exégèse biblique au centre Sèvres des Jésuites 

à Paris, pour guider notre parcours. Ce livre est un 

bel instrument de méditation. Il nous conduira à 

découvrir et à aimer, non seulement saint Paul mais 

surtout le Christ lui-même. C’est bien ce que nous 

cherchons. 

Paul, Serviteur de Jésus 

Reggio 

Syracuse 

 

Thessaloniques 

Corinthe 

Bons-Ports 

Cauda 

Philippes 

SAMOS 

ATHÈNES 

Rhodes 

C R È T E 

Lassaïa 

C Y R É N A Ï Q U E 

Byzance 

L Y C I E 

B I T H Y N I E 

A S I E G A L A T I E 

Smyrne 

M E R M É D I T E R R A N É E 

Paphos 

C H Y P R E Sidon 

É G Y P T E 

C I L I C I E 

C A P P A D O C E 

ÉPHÈSE TARSE 

Myre 

Salamine 

Césarée de C. 

ANTIOCHE 

novembre - décembre 2008 | Revue Saint-Joseph d’Allex 

DAMAS 

Césarée 

JÉRUSALEM 

 

 

 

 

3

Saint Joseph, patron de l’Église 

Vivre 

l’Avent 

avec 

saint Joseph 

Le Songe de Joseph. 

Peinture à l’huile sur toile de Georges Dumesnil de La 

Tour (1593-1652). Musée des Beaux-Arts, Nantes. 

Avec Joseph notre Avent est une attente 

Commençons au cours de l’Avent par regarder 

Joseph dans son attente de la venue du Messie. 

Comme il est dit de Siméon dans l’Évangile : Joseph était 

un homme juste qui attendait la consolation d’Israël. Voilà 

ce qui constituait son existence profonde devant Dieu : 

savoir que Dieu aime son Peuple, qu’il l’accompagne, qu’il 

poursuit sa promesse et qu’il enverra sûrement la consolation 

qu’il a promise. Joseph est un homme de la promesse 

de Dieu. 

Avec Joseph notre Avent est une recherche de Dieu 

L’attente de Joseph est active. Nous le voyons soucieux 

de comprendre ce qui arrive. Il cherche à décrypter les signes 

qu’il aperçoit. Il ne doute pas que ces signes viennent 

de Dieu : il veut savoir quelle conclusion il doit en tirer : 

qu’est-ce que Dieu veut lui dire par là ? Que faire pour 

correspondre à la demande de Dieu ? 

L’Évangile selon saint Matthieu nous donne une généalogie 

de Jésus où il est écrit « Joseph, époux de Marie, de 

4 


D. R. 

L’année liturgique est la célébration du mystère du Christ. Nous vous proposons de vivre 

cette nouvelle année liturgique sous le regard de saint Joseph et même en sa compagnie. 

Saint Joseph est bien placé pour nous permettre de suivre les diverses étapes qui 

ont marqué la vie de Jésus : Joseph dans l’attente du Messie, Joseph dans l’accueil de 

Marie et de Jésus, Joseph éducateur de Jésus, Joseph préparant Jésus au mystère de 

sa mission, voilà un itinéraire riche de bonnes surprises. 

laquelle est né Jésus, le Christ ». Joseph, homme de droiture, 

fi dèle à Dieu, obéissant à sa pa role, ose accueillir 

ce double don de la grâce, la Vierge Marie et en elle 

l’enfant venu de l’Esprit, l’Emmanuel annoncé par les 

prophètes. 

Dans sa recherche de la volonté de Dieu, Joseph hésite à 

épouser la Vierge Marie pour ne pas s’approprier l’enfant 

qui vit en elle et qui vient de Dieu. Comment serait-il son 

fi ls, celui qui est conçu de l’Esprit Saint ? Le Fils de Dieu 

ne peut pas venir des hommes. C’est Dieu qui crée et fait 

germer toute semence aussi bien que la vérité et la justice : 

elles descendent du haut du ciel. Nous avons toujours à 

reconnaître le don de Dieu. 

« Joseph ne veut pas mettre la main sur ce qui appartient 

à Dieu et à Dieu seul, sur ce temple sacré qu’est la Vierge 

Marie, sur cette demeure de la gloire de Dieu encore cachée 

dans le secret. C’est pourquoi l’ange lui répond : “Joseph, fi ls 

de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton 

épouse. Certes, l’enfant qui est engendré en elle vient de 

l’Esprit Saint. Mais elle mettra au monde ‘pour toi’ (di-

sent certains manuscrits) un fi ls auquel tu donneras le nom 

de Jésus.” Ta mission à toi est d’accueillir ce don et de le 

faire tien. Par la bouche de Joseph, c’est nous aussi qui donnons 

son nom à Jésus, “le Seigneur sauve, Emmanuel, 

Dieu-avec-nous” (Is 7, 14) selon l’expression même de 

Jésus avant de quitter ses disciples (Mt 28, 20) : “Moi, 

je suis avec vous, tous les jours, jusqu’à la fi n des 

temps” » (Cardinal Lustiger, homélie). 

Avec Joseph notre Avent est un accueil 

du Dieu qui vient 

Saint Joseph est attentif aux signes de Dieu, 

il n’est pas inquiet. Il sait qu’il peut compter 

sur Dieu pour lui faire connaître ce 

qu’il faut faire au bon moment. Il faut 

donc que Joseph accueille Marie, qu’il accueille 

ce don de Dieu. De l’enfant conçu 

de l’Esprit, saint Joseph doit faire son fi ls, 

le fi ls de David, le fi ls promis par les prophètes 

d’Israël et donné à toute l’humanité. 

Nous chantons à Noël, reprenant les paroles 

d’Isaïe : « Un enfant nous est né, un fi ls nous 

a été donné. Éternelle est sa puissance. » Il est 

aussi pour nous, il faut que nous l’accueillions 

nous aussi. 

Voilà le sens de l’annonciation à Joseph. 

« N’hésite pas à prendre chez toi Marie ton 

épouse […] Elle enfantera un fi ls et tu lui donneras 

le nom de Jésus » qui signifi e « Dieu 

sauve ». En accueillant Marie, il accueillait 

le don de Dieu en elle. En accueillant la 

Vierge, il accueillait la demeure de 

Dieu parmi les hom mes, le Christ luimême. 

Joseph dans sa recherche des 

desseins de Dieu comprend cette an- 

Prière à saint Joseph 

Salut à toi, Joseph 

L’homme juste entre tous, 

L’homme qui a su donner crédit à ses rêves. 

Salut à toi, le charpentier, […] 

Toi, qui n’as pas hésité à épouser Marie. 

Toi, le marcheur qui a dû fuir en Égypte. 

Toi, le maillon essentiel de la lignée de David 

Et de l’espérance en marche. 

Merci d’avoir porté attention à tes rêves. 

Donne-nous de rêver nous aussi, 

Et de porter attention à la voix qui, 

Dans le silence, 

Nous invite à aller plus loin 

Sur les routes du Seigneur, 

Ici, maintenant et toujours. Amen 

André Beauchamp 

D. R. 

Saint Joseph, en recherche de la volonté 

de Dieu. Maison mère des Filles 

de Jésus de Kermaria, à Locminé (56). 


nonce qui lui est faite : en Jésus, Dieu intervient pour 

l’avenir de son Peuple. En accueillant Jésus au sens de 

le mettre en mesure de remplir sa mission, Joseph 

sait qu’il accueille le dessein de Dieu, même s’il 

n’en voit pas tous les éléments, comme Marie ellemême 

à son annonciation. 

D. R. 

Avec Joseph notre Avent est une espérance 

Accueillons aussi le don que Dieu nous fait 

en son Fils. Recevons-le comme Joseph, 

c’est-à-dire comme une espérance de la 

future intervention de Dieu, car il faut 

commencer par la vie cachée où peu de 

choses se manifestent de la personnalité 

de Jésus. Mais l’espérance de Joseph et de 

Marie reste totale. « Qu’il nous soit fait selon 

ta parole », peuvent-il dire à l’ange annonciateur. 

Marie et Joseph ont reçu l’annonce de 

l’ange séparément car chacun a sa vocation 

propre et doit l’accepter lui-même personnellement. 

Mais ils ont à la vivre ensemble. À 

Jésus retrouvé au Temple, Marie dit : « Ton 

père et moi, nous te cherchions. » C’est leur 

commune vocation. 

À partir de l’annonciation, l’attente de la venue 

de Jésus est une grande espérance que 

Marie et Joseph ne pourront partager qu’entre 

eux. Dieu lui-même se charge de la faire 

connaître quand il voudra aux bergers et aux 

sages. Mais nous, nous portons maintenant 

cette espérance au grand jour : nous avons le 

devoir de la vivre et de la partager. « Dieu 

a visité son peuple. » 



5

Échos du sanctuaire 

Fête 

de la rentrée 

paroissiale en 

Crestois et Diois 

Avec la rentrée de septembre, 

de nombreux groupes reprennent 

leurs activités par diverses rencontres. 

Le sanctuaire Saint-Joseph se prête 

volontiers à ce service. 

Nous faisons écho ici à la belle fête 

de rentrée des paroisses locales 

le dimanche 28 septembre. 

C’est devenu un rituel, le dernier 

dimanche de septembre coïncide 

avec la fête de rentrée paroissiale 

du Diois et du Crestois. L’alternance 

du lieu de rendez-vous permet de 

découvrir les autres communautés 

mais aussi de mieux se connaître ! 

La journée autour du sanctuaire 

Saint-Joseph à Allex a été riche sur 

le thème de cette rentrée : « Que 

fais-tu de la parole ? » 

Suggestion spirituelle 

6 


RSJ 

Du soleil. Des paroissiens. Des 

jeunes et des moins jeunes ont répondu 

présent pour cette fête de 

rentrée interparoissiale 2008, à 

Allex. 

Après une bonne marche pour certains 

et quelques coups de pédales 

pour les autres, il est temps de passer 

aux choses sérieuses : partage du 

repas ; la présentation des activités 

pastorales ; et la belle célébration 

eucharistique dont nous donnons 

ici un extrait de l’homélie. 

La parabole du vigneron 

et de ses deux fi ls qui 

ne veulent pas aller travailler 

à la vigne… Le premier dit non, 

et fi nalement il y va. Le deuxième dit 

oui, et fi nalement il n’y va pas. 

Avec cette parabole, Jésus interpelle, 

et de façon particulièrement cuisante, 

Confi er l’éducation des enfants à saint Joseph à qui Dieu a confi é Jésus 

Une lectrice confi e à saint Joseph l’éducation de son petit-fi ls : n’est-ce pas une coutume tout évangélique, 

qui se pratique depuis des années ? 

Je propose que d’autres suivent cet exemple pour que saint Joseph d’Allex devienne le gardien et l’éducateur 

de nombreux enfants puisqu’il l’a été de Jésus. Faisons-le sans cérémonie extérieure, sans offrande d’argent, 

par une démarche toute de foi et de confi ance en sa protection pour l’avenir de cet enfant, avec la volonté de 

l’accompagner dans la découverte de l’évangile et la proposition de la foi chrétienne. 

Il serait normal que cette demande soit faite par les parents bien sûr, mais cela peut être aussi le rôle des 

parrain et marraine qui ont justement pour mission de seconder les parents dans l’éducation chrétienne. 

Il suffi t de nous écrire pour demander l’inscription en donnant le prénom et le nom si vous le souhaitez. Nous 

l’inscrirons au registre de l’Archiconfrérie et aux intentions des lecteurs de la revue. 

Enfants confi és à la protection de saint Joseph : Hugo ; Jean Philippe ; Bernard ; Leyla ; Thibault ; François ; 

Marie-Thérèse ; Marie.

les savants et les lettrés d’Israël. Jésus 

nous interpelle personnellement aussi, 

baptisés, catéchumènes, chercheurs de 

Dieu réunis ici. Il nous interroge, nous 

qui lui avons déjà dit oui, et si souvent 

même, à commencer par notre mise 

en route vers ce rassemblement paroissial 

d’aujourd’hui au sanctuaire Saint- 

Joseph d’Allex. 

Du côté de ceux qui disent non, 

d’abord, nous pouvons penser à saint 

Paul. Juif fervent et fi dèle, il a combattu 

violemment la voie nouvelle 

inaugurée par Jésus au sein de sa propre 

religion. Il a dit non au Maître de 

la vigne et du vin nouveau, un non 

ferme et clair, mais un non juste et 

loyal en fonction de sa foi et de son 

âme de feu. Et puis vient la rencontre 

avec celui-là même qu’il persécute, 

et la formulation en acte et en vérité 

d’un oui qui secouera et ensemencera 

l’Église, celle-là même qu’il persécutait 

avec conviction. 

Les apôtres ont de quoi être déstabilisés 

et peut-être même agacés : « Ce 

dernier venu, ancien ennemi acharné 

du Christ en plus, qui prend une place 

si importante dans la communauté ! » 

Nous avons cette chance d’être réunis 

dans ce sanctuaire de saint Joseph. 

Sanctuaire de la Sainte Famille, fi - 

nalement, puisque Joseph y a réuni 

son foyer ! Marie, Joseph et Jésus pardessus 

tout, nous montrent une voie 

diff érente et supérieure encore à celle 

de ces deux fi ls du vigneron. Avec 

eux, c’est le oui joyeux de Marie, le 

oui paisible de Joseph, le oui amoureux 

de Jésus à la volonté de son Père, 

jusqu’au bout. 

La fécondité dans nos engagements 

paroissiaux, comme dans notre témoignage 

domestique, repose de façon 

décisive sur la transparence, sur 

la vérité et sur la luminosité de notre 

oui quotidien de baptisés. Comme 

Jésus, comme Marie, comme Joseph, 

comme tous ces saints aussi qui peuplent 

cette maison familiale de Dieu 

qui nous accueille. 

« Souviens-toi de ton baptême ! » a un 

jour lancé à notre pays et à notre 

Église le pape Jean-Paul II. Reprenons 

maintenant cette question pour 

nous-mêmes et rendons-nous capables 

d’y répondre de façon belle et 

RSJ/Frigola 

effi cace, tous ensemble. « Souviens-toi 

de ton baptême ! », « Qu’as-tu fait de la 

Parole de ton Dieu ? Que fais-tu de ta 

parole de baptisé ? » 

On le sait, dire oui à Dieu, comme 

dire oui à nos frères, et même à la vie 

parfois, c’est dur, cela nous coûte ou 

nous paraît bien lourd et insurmontable. 

Dire oui à Dieu ! Un oui qui soit 

un oui, comme une porte qui s’ouvre 

pleinement sur quelque chose de nouveau, 

de grand, d’aéré. Faut-il être 

d’abord grand et fort, faut-il être déjà 

un saint, une sainte, un héros pour en 

être capable ? 

Si on écoute bien ce que nous rappelle 

saint Paul au sujet de Jésus, on 

risque de comprendre et de changer 

notre peur en confi ance, confi ance en 

Dieu et en soi-même. « Le Seigneur 

qui était de condition divine, n’a pas 

voulu être traité à l’égal de Dieu ; mais 

au contraire, il se dépouilla lui-même 

en prenant la condition de serviteur » 

(Éph 2,6). 

Il faut être un enfant, il faut être un 

humble, il faut être un pauvre pour 

rentrer dans le Royaume, et encore 

plus pour y être serviteur ! Il faut 

être comme Jésus, comme Marie, 

comme Joseph, comme Ézéchiel et 

tous les prophètes, comme saint Paul 

et tous les beaux amis de Dieu dont 

les statues ornent ce sanctuaire, pour 

entrer et travailler dans la vigne du 

Seigneur. 

Il faut accepter de dire oui à Dieu en 

le regardant comme notre Père qui ne 

nous juge pas pour nous écraser de 


sa majesté, mais qui veut nous faire 

grandir à partir de là où nous en sommes 

: ici précisément, à cette heure 

qui est celle de notre rencontre avec 

Lui dans l’Eucharistie, occasion d’un 

oui nouveau ou renouvelé. 

Qu’avons-nous fait, chacun, de la Parole 

et de l’appel de Dieu ? Qu’avonsnous 

fait aussi de nos paroles données 

et de notre baptême ? N’ayons pas 

peur de dire oui, n’ayons pas peur de 

revenir sur nos nombreux non pour 

goûter, même tardivement, à l’amour 

et à toute la joie que Dieu nous a promis 

dans le service de sa vigne. Pour 

ceux d’entre nous qui s’engagent de façon 

nouvelle et offi cielle aujourd’hui, 

dans les équipes de relais et dans les 

équipes de funérailles, comme pour 

ceux d’entre nous qui continuent 

leurs missions, et pour chacun dans 

le secret de sa rencontre intime et décisive 

avec Dieu, que le oui de Jésus, 

le oui de Marie, et le oui du serviteur 

Joseph soient un appel à ne pas hésiter, 

maintenant et à chaque instant de 

notre vie ! 

Que Dieu nous bénisse en nous donnant 

la force de lui répondre oui ! Alors 

notre monde verra par nous, à cause 

de son amour et de notre amour, que 

Dieu est vivant et bon. Nos frères et 

nos sœurs verront qu’ils ont besoin, 

en fait, de l’Amour de Dieu. 

Homélie 

du diacre Pierre-Laurent Bagneres, 

pour la fête de la rentrée paroissiale 

Crestois-Diois à Allex. 


7

Chronique de l’œuvre 

La 

Fraternité 

spiritaine 

St-Joseph 

L’œuvre Saint-Joseph a eu pour 

intention première les vocations 

de jeunes dans le cadre de l’École 

des petits clercs de Saint-Joseph, 

avec une option particulière pour 

les missions outre-mer. Un recensement 

eff ectué dans les années 1990 a 

montré que plus de 600 élèves issus 

de cette école étaient devenus prêtres 

pour divers diocèses en France et aux 

Antilles ; les plus nombreux ont été 

missionnaires et certains ont choisi la 

vie monastique. 

Après la fermeture de l’école en 1999, 

il est apparu nécessaire de proposer 

ces objectifs de vocations et de 

missions aux adultes qui peu à peu 

avaient pris conscience du devoir 

chrétien d’annoncer l’Évangile au 

monde d’aujourd’hui. Bien entendu, 

ils pouvaient s’acquitter de cette tâche, 

sans devenir des « professionnels » de 

la prédication, en premier lieu par le 

témoignage de la vie de tous les jours, 

inspirée par l’Évangile. 

Une 1 re expérience 

Une 1 re expérience de réfl exion commune 

dans ce sens fut vécue dans 

la Maison Saint-Joseph à partir de 

1993. Ce fut le début d’une fraternité 

« Esprit et mission » à l’initia- 

8 


Frigola 

L’œuvre Saint-Joseph d’Allex s’est fi xé bien des objectifs au cours de son histoire que le 

P. Albert Perrier a relatée dans les numéros récents de la revue. Parmi ces objectifs un des 

plus récents est la Fraternité spiritaine Saint-Joseph. 

Nous avons demandé au P. Jean Dehais de nous en faire la chronique. 

tive du P. François Nicolas. Gérard 

Lassère, professeur à l’université de 

Montpellier, en fut l’animateur, et 

ses membres résidaient pour la plupart 

en Ardèche. Ce groupe avait 

décidé de prendre saint Joseph 

pour patron et se montra d’une grande 

fi délité aux sessions d’une jour- 

« Esprit et Mission » : 

la Fraternité spiritaine, 

est un groupe de laïcs 

qui, à l’école 

des maîtres spirituels 

Claude Poullart des Places, 

François Libermann 

et Eugénie Caps, 

veulent approfondir 

ensemble 

leur vie de baptisés 

et ainsi participer 

activement 

à la mission universelle 

de l’Église, 

en communion 

avec les spiritains 

et les spiritaines. (St. n° 1) 

née entière, malgré l’éloignement de 

150 km pour certains. Aussi le groupe 

d’Allex ne pouvait se réunir qu’une 

fois par trimestre mais nous y avons 

connu une entente exceptionnelle et 

des moments très chaleureux dans la 

réfl exion et la prière. 

Des liens très forts se sont noués avec 

des pays de mission, en particulier avec 

Madagascar et le Congo-Brazzaville 

par des correspondances et des collectes 

en nature ou en argent. Un autre 

pays d’Afrique qui connaissait une 

guerre interminable, l’Angola, était 

aussi dans le cœur de chacun à cause 

d’un jeune missionnaire, Étienne 

Wozniak « Yanesh », qui avait été ordonné 

prêtre dans le sanctuaire Saint- 

Joseph d’Allex et qui avait donné sa 

vie dans de tragiques circonstances. 

Dix ans plus tard, son père et sa mère 

dans la Fraternité nous en évoquaient 

le sacrifi ce, douloureusement consenti 

par eux, pour la mission. 

Quelques réunions se faisaient parfois 

en dehors d’Allex, à l’abbaye d’Aiguebelle 

par exemple ou à Laurac-en- 

Vivarais près de Largentière, parfois 

avec des invités, telle une musulmane, 

collègue de Gérard Lassère, ou encore 

Sœur Françoise, ermite dans la forêt 

de la montagne ardéchoise.

Un nouvel essor 

Un nouvel essor avec le secours de 

saint Joseph vit le jour sur Allex 

même. Le Père Jean Pédrono, alors 

supérieur de la communauté spiritaine, 

réunit d’autres adhérents sur 

la proposition d’Huguette Combes 

qui connaissait nombre de familles 

par le biais de la catéchèse des enfants 

et de sa vie professionnelle en Val de 

Drôme. Les réunions de fraternité 

deviennent alors mensuelles. Il faut 

souligner qu’entre-temps, les fraternités 

« Esprit et Mission » avaient 

été reconnues en France en tant que 

« groupe de vie évangélique ». 

La fraternité 

Le terme de « fraternité » signifi e par 

lui-même qu’on s’y retrouve comme 

frères et sœurs dans une foi commune, 

simplement et sans prétention. Il 

veut dire aussi que l’on veut partager 

une réfl exion sur tout ce que l’on vit 

dans une société qui n’est 

pas tellement orientée vers 

le spirituel, et qui regarde 

la religion comme désuète, 

voire nuisible à l’épanouissement 

de la personnalité. 

Une réunion de fraternité 

comporte toujours un recours 

à des textes bibliques 

principalement dans les 

Évangiles. Des passages 

importants en sont donnés 

dans la « lettre mensuelle » 

du bureau national et leur 

mise en commun est tou- 

H. Combes 

Esprit Saint, 

qui reposas sur la Vierge Marie 

pour qu’elle devint la Mère de Jésus, 

nous te prions : 

Ouvre nos cœurs à ta parole, 

donne-nous d’accueillir Jésus, 

le Verbe de Dieu. 

Esprit Saint, 

qui reposas sur Zacharie, sur Joseph, 

sur Élisabeth et sur Siméon, 

et leur donnas de reconnaître le Messie, 


Illumine les yeux de notre cœur 

pour que nous sachions reconnaître Jésus, 

le Seigneur. 

jours source de lumière intérieure 

dont l’origine ne peut être explicable 

que pour l’Esprit divin. Chacun 

reçoit plus qu’il ne peut donner. Les 

citations et les commentaires contenus 

dans ces « lettres » ont l’intérêt 

d’étoff er les discussions, en particulier 

lorsque la pensée des fondateurs 

Claude Poullart des Places, François 

Libermann et Eugénie Caps apporte 

de précieuses indications de vie chrétienne. 

La fi gure 

et le vécu du P. Libermann 

Le plus souvent, nous nous sommes 

attachés à la fi gure et au vécu du P. Libermann, 

peut-être en raison de ses 

racines juives, mais surtout pour sa 

force d’âme, sa façon extraordinaire 

d’être toujours en attente des « moments 

de Dieu » dans ses projets et 

son action. Les correspondances qu’il 

entretenait avec les missionnaires de 

Prière à l’Esprit Saint 


terrain sont marquées de leçons de 

courage, certes, mais plus encore de 

patience devant les diffi cultés, de tolérance 

face aux oppositions, et aussi 

du souci de l’essentiel dans l’œuvre 

d’évangélisation quelles que soient les 

circonstances locales, toutes choses 

toujours valables pour les laïcs d’une 

fraternité. Hors de cette lecture, il va 

de soi qu’une attention spéciale est accordée 

soit aux événements survenant 

en pays de mission, soit à des commémorations 

importantes en France, 

telles que le 150 e anniversaire des apparitions 

de Lourdes. 

La Fraternité à ses débuts 

La Fraternité dès les débuts avait 

choisi saint Joseph comme modèle et 

protecteur parce qu’elle désirait manifester 

ainsi une réelle communion 

avec son œuvre pour la promotion des 

vocations et en même temps avec une 

communauté de missionnaires dont 

elle entend prendre une part 

de son action apostolique. 

Nous avons eu des exposés 

sur plusieurs pays d’Afrique 

centrale et occidentale, sur 

Haïti et les Caraïbes, sur 

la Guyane, à l’occasion du 

passage de missionnaires. 

Notre Fraternité actualise 

ainsi sa double participation 

à la vie spiritaine : la recherche 

spirituelle et l’orientation 

missionnaire. 

Esprit Saint, 

qui reposas sur le Christ Jésus 

lorsqu’il fut baptisé dans les eaux du Jourdain, 


Baptise-nous dans le feu de ton amour 

pour que le Père dise de chacun de nous : 

« Celui-ci est mon fi ls bien-aimé 

en qui j’ai mis mes complaisances. » 

Esprit Saint, 

qui conduisis le Christ Jésus 

au désert de la tentation, 


Donne-nous la force 

de vaincre en nous la puissance du mal. 

Père Lucien Deiss 

Jean Dehais, cssp 


9

J. Le Gall 

RSJ 

Dans la communauté 

Comme toute communauté qui vit, la Maison 

Saint-Joseph a enregistré pas mal de mouvements 

ces derniers mois. Les allées et venues pendant les 

vacances se passent comme dans les familles. Les confrères 

sont toujours heureux de retrouver leurs proches. 

C’est un temps qui permet de faire la connaissance des 

neveux et petits-neveux, de revoir les amis d’enfance, de se 

remémorer des souvenirs plus ou moins lointains et même 

de célébrer quelque baptême ou mariage familial. 

Des confrères ou des amis sont venus partager notre vie 

pendant quelque temps. Nos lecteurs connaissent, par 

exemple, le P. Philippe Sidot, 

venu d’Éthiopie, se reposer 

dans sa famille. Des amis de 

la Réunion sont venus rendre 

visite au P. Alain Durand. Le 

P. Charles-Henri Grégoire, 

originaire de la région, est 

venu de Guadeloupe pour des 

soins. 

Remerciements 

au P. Eugène Azuinye 

La paroisse Saint-Paul du Rhône a voulu remercier le 

P. Eugène Azuinye pour son travail et sa disponibilité 

pendant ces dix dernières années (cf dernier n°, p. 10). 

Une messe et un repas fraternel ont rassemblé à Allex beau- 

10 

La communauté se renouvelle 

Le parc d’Allex, sous ses couleurs d’automne. 


RSJ 

coup d’amis et de fi dèles malgré les intempéries qui ont 

frappé la région juste à ce moment-là. Les petits discours, 

les poèmes, les chants ont exprimé toute la reconnaissance 

et l’aff ectueuse sympathie des paroissiens pour ce confrère 

dont la constante bonne humeur a été soulignée. Il a rejoint 

la communauté spiritaine de Bordeaux où il aura la charge 

d’aumônier régional de la Fondation d’Auteuil. 

Au service des paroisses 

Dans son travail, le P. Eugène 

sera remplacé par le P. John 

Bosco Nagai, prêtre originaire 

de Tanzanie. Il n’est pas spiritain 

mais appartient à la communauté 

des chanoines de saint 

Augustin qui réside de l’autre 

côté du Rhône, à Champagne. 

Mais le P. John vient habiter 

dans la Maison Saint-Joseph et fera partie de notre communauté. 

Il était jusqu’à présent dans une paroisse de la 

banlieue de Paris. 

Retour dans sa région d’origine 

Un nouveau confrère nous a 

rejoints, le P. Jean Bérenger. 

Il n’est pas né dans la région, 

mais toute sa famille s’y trouve. 

Son frère jumeau, Pierre, 

ordonné prêtre le même jour 

que lui, appartient au clergé 

du diocèse de Valence. Le 

P. Jean a travaillé quelques 

années dans l’œuvre d’Auteuil. Il a passé la plus grande 

partie de sa vie en Guadeloupe et dans l’île de Saint-Barthélemy. 

Ces dernières années il avait assuré diff érents 

services dans notre Maison Mère, à Paris, surtout, pendant 

huit ans, celui de la librairie. C’est un rude travail 

que de commander et d’expédier pour des confrères ou 

des séminaires des livres qui leur seront utiles. 

P. Bernard Courant, supérieur 

La Revue Saint-Joseph a modifi é 

sa maquette avec le premier 

numéro du nouveau directeur. Je 

pense que vous l’avez apprécié. 

À tous je souhaite de bien remplir 

l’année qui vient. Que 

le Seigneur et saint Joseph 

vous gardent ! 

J Nagai

Benoît Smerecki 

Le Bienheureux 

Jacques Laval 

et 

l’île Maurice 

Le dossier que nous 

vous off rons, dans 

les pages suivantes, 

est un véritable pèlerinage. 

Nous allons mettre nos pas 

dans les traces d’un missionnaire 

spiritain qui par 

sa vie de sainteté a changé 

les cœurs, les institutions et 

la vie de son peuple d’adoption 

: le Bienheureux Jacques 

Laval à l’île Maurice ! 

Rappelons les étapes de sa 

vie même si c’est surtout 

dans la dernière qu’il a réalisé 

le meilleur de sa voca- 

tion de missionnaire spiritain. 

Né en Normandie, en 

1804, il devient médecin de 

campagne avec tout ce que 

ce métier exigeait alors de 

dévouement et de sacrifi ce. 

En 1835, il se sent appelé 

à être prêtre. Il entre au 

séminaire sulpicien d’Issy- 

Les-Moulineaux où il fera 

la connaissance de bien des 

courants spirituels, parmi 

lesquels les missionnaires 

pour les pays pauvres. 

Nommé curé de campagne, 

il cherchera encore à mieux 

M. Robert 

Benoît Smerecki 

servir les plus pauvres. Il 

accepte la proposition de séminaristes 

des îles de l’océan 

Indien où l’esclavage a fait 

beaucoup de ravages sur les 

conditions de vie des plus 

pauvres. Il s’affi lie au projet 

en préparation de l’Œuvre 

des Noirs et part avec l’évêque 

du lieu, en 1841, sans 

avoir fait son noviciat. 

Il reste 24 ans à l’île Maurice 

sans jamais revenir en France 

et en menant une vie des 

plus héroïques. Nous pouvons 

le considérer, avant la 

lettre, comme le curé d’Ars 

des îles, aussi bien dans sa 

vie de privations que dans 

sa vie de prière et dans son 

apostolat, avec son attention 

particulière à la formation 

des laïcs et au ministère de 

la réconciliation. 

Entrons dans le dossier 

Le dossier qui suit vous dira 

le profond souvenir qu’il a 

laissé et toute l’œuvre qu’il 

y a réalisée. À partir de son 

tombeau, devenu centre de 

grand pèlerinage, rayonne 

un souffl e qui a soulevé 

la vie de ce pays. Tous les 

obstacles à une vie plus 

humaine et plus spirituelle 

ont pu être surmontés. La 

simplicité de sa vie et de sa 

prière a mobilisé les cœurs 

vers des objectifs qui paraissent 

ailleurs encore 

impossibles. Il est invoqué 

comme Père Laval, mais il 

est le Bienheureux Jacques 

Laval, le premier béatifi é 

par Jean-Paul II en 1979 

et le premier bienheureux 

spiritain. 



Photos : ci-dessus, un vitrail, dans l’église de Pinterville, village du P. Laval. 

Le peuple mauricien pleure le P. Laval. Ci-dessous, au caveau du P. Laval, 

Sainte-Croix, île Maurice. Le P. Laval rassemble toujours jeunes et anciens, 

riches et pauvres, chrétiens et croyants d’autres religions. En dessous, 

pèlerinage annuel au P. Laval, à Pinterville. 

11

D. R. 

Accueillir la Parole 

Paul nous a fait lui-même en 

plusieurs lettres le récit de sa 

rencontre du Christ Jésus. C’est 

le double récit de l’expérience qu’il a 

faite de sa conversion : son chemin de 

Damas et son chemin mystique. En 

fait il nous présente trois types bien 

diff érents de rencontres du Christ : 

la rencontre presque physique en son 

itinéraire historique, la rencontre 

mystique dans la prière et la communion 

en Église. 

Irruption du Christ 

en son histoire 

Pour avoir une idée précise de la première 

rencontre, il nous faut relire 

22 

La Conversion de Paul. Peinture médiévale de Lorenzo Veneziano (vers 1369), Gemäldegalerie, Berlin. 

Il m’a aimé et s’est livré pour moi 

Pour présenter la personne de saint Paul, je commence par sa rencontre avec le Christ. 

C’est là qu’a pris naissance la source qui irrigue toute sa vie. Il la résume parfois en diverses 

formules bien frappées comme celle-ci : je m’efforce de saisir le Christ, comme j’ai été saisi 

par lui. Mais il s’agit toujours d’une rencontre très personnelle qui engage toute sa vie. 


d’abord ce récit fondateur de sa foi 

chrétienne. C’est celle qui est rapportée 

au chapitre neuf des Actes des 

apôtres (Ac 9, 1-22). 

Le récit est très explicite et mérite notre 

méditation sur quelques points : 

c’est Jésus qui prend l’initiative de 

le rencontrer ; cette rencontre modifi 

e toute la vie de Paul et en fait un 

membre de la communauté qu’il persécutait 

; cette rencontre l’appelle à 

une vie active au service de Jésus dans 

la conscience de son amour. 

« Saul était toujours animé d’une rage 

meurtrière contre les disciples du Seigneur. 

Il alla trouver le grand prêtre et 

lui demanda des lettres pour les syna- 

gogues de Damas, afi n de faire prisonniers 

et de ramener à Jérusalem tous les 

adeptes de la Voie de Jésus, hommes et 

femmes, qu’il découvrirait. Comme il 

était en route et approchait de Damas, 

une lumière venant du ciel l’enveloppa 

soudain de sa clarté. Il tomba par terre, 

et il entendit une voix qui lui disait : 

Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? Il 

répondit : Qui es-tu, Seigneur ? – Je suis 

Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi 

et entre dans la ville : on te dira ce que 

tu dois faire. 

« Ses compagnons de route s’étaient 

arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient 

la voix, mais ils ne voyaient 

personne. Saul se releva et, bien qu’il

eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. 

Ils le prirent par la main pour le faire 

entrer à Damas. Pendant trois jours, 

il fut privé de la vue et il resta sans 

manger ni boire. Or, il y avait à Damas 

un disciple nommé Ananie. Dans 

une vision, le Seigneur l’appela : Ananie 

! Il répondit : Me voici, Seigneur. 

Le Seigneur reprit : Lève-toi, va dans 

la rue Droite, chez Jude : tu demanderas 

un homme appelé Saul, de Tarse. 

Il est en prière, et il a eu cette vision : 

un homme, du nom d’Ananie, entrait 

et lui imposait les mains pour lui rendre 

la vue […] Ananie partit donc et 

entra dans la maison. Il imposa les 

mains à Saul, en disant : Saul, mon 

frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, 

c’est Jésus, celui qui s’est montré 

à toi sur le chemin que tu suivais pour 

venir ici. Ainsi, tu vas retrouver la 

vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. 

Aussitôt tombèrent de ses yeux comme 

des écailles, et il retrouva la vue. Il 

se leva et il reçut le baptême. Puis il 

prit de la nourriture et les forces lui 

revinrent. Il passa quelques jours avec 

les disciples de Damas et, sans plus 

attendre, il proclamait Jésus dans les 

synagogues, affi rmant qu’il est le Fils 

de Dieu. » 

Irruption du mystère du Christ 

en sa prière 

C’est dans la lettre aux Éphésiens que 

Paul nous en dit plus sur sa rencontre 

personnelle avec le Christ. Cette 

seconde forme est de l’ordre de la 

révélation directe dans la prière. Il le 

dit avec simplicité mais il s’agit d’une 

profonde expérience spirituelle qui 

explique tout le dynamisme spirituel 

de Paul. Il y voit une intelligence du 

mystère du Christ qui lui donne toute 

autorité de parole et d’enseignement 

(Éph 3, 2-11). 

« Vous avez appris en quoi consiste la 

grâce que Dieu m’a donnée pour vous : 

par révélation, il m’a fait connaître le 

mystère du Christ, dont je vous ai déjà 

parlé dans ma lettre. En la lisant, vous 

pouvez vous rendre compte que j’ai 

l’intelligence du mystère du Christ. 

Ce mystère, il ne l’avait pas fait connaître 

aux hommes des générations 

passées, comme il l’a révélé maintenant 

par l’Esprit à ses saints Apôtres 

D. R. 

Quelques dates 

de la vie de St Paul 

Naissance : année 8 

Sur la route de Damas 34 

Rencontre des apôtres 35 

1 er voyage missionnaire 45-47 

Assemblée avec les apôtres 48-49 

2 e voyage missionnaire 49-52 

3 e voyage missionnaire 53-56 

Voyage de la captivité 57-62 

Premières épîtres 48 

Grandes épîtres 55 

Épîtres de la captivité 60 

Prison et martyre à Rome 66-68 

et à ses prophètes. Ce mystère, c’est que 

les païens sont associés au même héritage, 

au même corps, au partage de la 

même promesse, dans le Christ Jésus, 

par l’annonce de l’Évangile. De cet 

Évangile je suis devenu ministre par le 

don de la grâce que Dieu m’a accordée 

dans la force de sa puissance. Moi 

qui suis le dernier de tous les fi dèles, 

j’ai reçu la grâce d’annoncer aux nations 

païennes la richesse insondable 

du Christ, et de mettre en lumière le 

contenu du mystère tenu caché depuis 

toujours en Dieu, le créateur de toutes 

choses ; ainsi, désormais, les forces invisibles 

elles-mêmes connaîtront, grâce 


à l’Église, les multiples aspects de la 

Sagesse de Dieu. C’est le projet éternel 

que Dieu a réalisé dans le Christ Jésus 

notre Seigneur. » 

Communion au Christ 

par la communauté 

Pour Paul, il est une autre façon de 

connaître le Christ, c’est la tradition 

reçue en communauté à partir des 

premiers apôtres de Jésus : « Je vous 

ai pourtant transmis, moi, ce que j’ai 

reçu de la tradition qui vient du Seigneur 

: la nuit même où il était livré, le 

Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant 

rendu grâce, il le rompit, et dit : “Ceci 

est mon corps, qui est pour vous. Faites 

cela en mémoire de moi.” Après le 

repas, il fi t de même avec la coupe, en 

disant : “Cette coupe est la nouvelle 

Alliance en mon sang. Chaque fois 

que vous en boirez, faites cela en mémoire 

de moi.” » (1 Cor 11, 23-25) 

Nous pouvons admirer cette façon 

dont Paul s’est fait le disciple de Jésus. 

Il a reçu une catéchèse tardive, 

alors même qu’il était persécuteur des 

chrétiens ; mais il a su accueillir la façon 

dont Dieu s’est révélé à lui, par 

la vision de Damas, par la révélation 

dans la prière et par la tradition dans 

l’Église. Puissions-nous aujourd’hui 

recevoir tous une formation aussi 

authentique et complète ! 



La Conversion sur le chemin de Damas. Le Caravage, chapelle Cerasi, Santa Maria del Popolo, Rome. 

23

Entrer dans le mystère 

24 

D. R. 

Les spécialistes s’accordent aujourd’hui à penser 

que la famille de Paul, originaire de Galilée, est 

venue à Tarse à l’occasion d’une déportation qui 

a entraîné l’installation de nombreuses familles juives 

autour du bassin de la Méditerranée. Paul faisait donc 

partie d’une de ces familles emmenées en esclavage 

comme des prisonniers de guerre. Bien sûr il se présente 

comme hébreu, fi ls d’Hébreu, ayant grandi à Tarse, une 

grande ville située dans la Turquie actuelle, que les historiens 

disent la troisième après Alexandrie et Antioche. 

Ayant acquis par son père le rang de citoyen romain, 

Saul a fait de bonnes études. Il parle le grec des gens 

éduqués et il est élevé dans la tradition pharisienne. Il 


Apparition du Christ ressuscité à Paul, dans le temple. 

Œuvre commanditée par l’abbaye du Mont-de-l’Ange, Oregon, USA. 

Avec le Christ, Saul de Tarse 

devient un homme nouveau 

Le P. Bernard Courant nous rappelle tout ce que la rencontre du Christ a opéré en saint Paul. 

Paul pourra nous parler de l’homme nouveau car il a vécu lui-même, dans le Christ, cette 

renaissance à la nouveauté chrétienne 

a suivi les cours d’un des grands maîtres de l’époque, 

Gamaliel, qui enseignait à Jérusalem. 

De la loi juive à la liberté chrétienne 

Paul a compris la grande faiblesse de l’enseignement proposé 

sur la Loi juive, la Loi de Moïse. Cette Loi révèle 

toute une série de faiblesses de l’homme, elle précise les 

péchés et les impuretés à éviter, mais elle ne donne pas 

les moyens de le faire, de le vivre. La Loi est à observer 

avec ses innombrables ajouts accumulés au cours des siècles, 

mais elle ne dit rien de la force qui peut permettre 

de vivre cela quotidiennement. Elle laisse dans la peur de 

manquements possibles, elle fait vivre dans la crainte de ne

pas être capable d’observer l’intégralité des règles. Elle fait 

donc vivre dans une crainte continuelle. C’est ce que Paul 

appelle vivre selon la chair. C’est être, en quelque sorte, 

laissé à soi-même avec une liste d’exigences qui paraissent 

fi nalement écrasantes. Elles sont comme un fardeau que 

bien peu de fi dèles sont capables de porter. 

Saint Paul, lui, a fait la miraculeuse découverte du Christ. 

Lui est venu nous libérer de cette forme de Loi, non pas 

en la supprimant mais en nous montrant son accomplissement 

qui est de vivre dans un amour véritable : amour 

des autres et son équivalent l’amour de Dieu. Et le Christ 

nous a aussi révélé que nous n’étions pas seuls devant les 

exigences de cette volonté divine. Il est venu nous apporter 

la force même de Dieu, son Esprit qui nous guide et nous 

permet d’aller à l’essentiel. Cet Esprit qui nous pousse au 

bien, c’est un Esprit de force qui nous permet de tenir dans 

les combats que la vie nous propose. C’est un Esprit de 

Sagesse qui nous amène à prendre les bonnes décisions 

conformes à notre choix de vie. C’est un Esprit qui nous 

fait connaître Dieu comme de l’intérieur en nous permettant 

de lire les Écritures, en pénétrant leur sens profond 

qui nous révèle Dieu. C’est un Esprit qui nous 

enseigne à prier et nous met dans un rapport de 

confi ance respectueuse avec lui, ce que la Bible appelle 

la crainte de Dieu et qui n’a rien à voir avec 

la peur. C’est plutôt cet amour admiratif et 

respectueux d’un enfant pour son père. C’est 

un père proche de nous, exemplaire et qui, 

en toute circonstance, nous apporte son 

aide précieuse, sans se mettre à notre 

place, en nous laissant responsables 

de nos choix, en nous laissant agir 

avec nos propres capacités 

et les moyens dont nous 

disposons. 

Le Christ éclaire et 

vivifi e toute l’existence 

C’est ce Dieu-là qui est le 

Dieu de Jésus-Christ, celui 

qu’il est venu nous révéler. 

C’est, me semble-t-il, tout 

le sens de la belle prière de 

Jésus rapportée par l’évangile 

de Matthieu. « Je te bénis, 

Père, d’avoir révélé cela 

aux tout petits » (Mt 11, 

25). Jésus commence par 

remercier Dieu de s’être 

révélé d’abord à ceux qui 

ont un cœur tout simple, 

un cœur qui n’est pas encombré 

par des notions intellectuelles 

qui empêchent 

parfois d’avoir une vraie 

relation personnelle avec 

Lui. Et Jésus rappelle que 

D. R. 


Dieu se révèle, se dévoile, à ceux qui ont un vrai désir de le 

connaître ancré en eux. Sommes-nous des hommes et des 

femmes animés du désir de connaître Dieu, d’être dans 

une vraie relation personnelle avec lui ? Sommes-nous de 

ceux qui cherchent seulement à être fi dèles à une loi, qui 

peuvent se vanter de l’observer, comme le jeune homme de 

l’évangile, depuis leur enfance ? Ou bien avons-nous l’expérience 

d’un contact, d’une relation avec Dieu qui transforme 

toute notre vie, qui anime notre travail, qui infl ue 

aussi sur les relations que nous avons avec les autres ? 

Avec le Christ, la vie nouvelle dans l’Esprit 

Saint Paul a expérimenté combien la vie nouvelle donnée 

par la grâce de l’Esprit exige un combat spirituel permanent 

: « l’homme ancien et l’homme intérieur s’aff rontent en 

moi, je ne fais pas le bien que je voudrais […] mais je sais que 

la grâce l’emportera car il est fi dèle Celui qui nous a appelés ». 

Paul sait que vivre cette relation intime avec Dieu n’est 

pas facile. Mais il sait aussi que Jésus nous propose de 

marcher à nos côtés, de prendre sur lui le poids de ce fardeau 

que représente la guerre à mener en nous-mêmes. 

« Venez à moi et vous trouverez le repos. » Ce repos, 

cette tranquillité viennent de la maîtrise des passions, 

des convoitises, de toutes ces tentations 

qui mènent la guerre en nous pour nous attirer, 

nous entraîner loin du chemin de Dieu. Vaincre 

nos tendances profondes c’est un travail 

long et douloureux. « Prenez sur vous mon 

joug et je vous soulagerai » de toutes ces 

fautes à répétition que nous connaissons 

bien, toutes ces tendances que 

nous n’arrivons pas à vaincre, tous 

ces traits de notre caractère 

que nous n’arrivons pas à 

changer et qui nous éloignent 

parfois des autres à 

commencer par ceux de 

notre maison. 

Paul a mis toute sa confi 

ance dans son Seigneur 

et il a expérimenté la libération. 

Que son attitude 

nous inspire. Arriver 

à vaincre le mal en nous 

c’est nous libérer, redresser 

la tête, être plus léger sur la 

route de la vie. Vivre ainsi 

sous l’emprise de l’Esprit 

de Dieu, c’est aller sur un 

chemin de vie nouvelle et 

de sainteté. 

P. Bernard Courant 

Le Martyre de Paul. Giotto di Bondone 

(vers 1320). 1 des 3 éléments 

du triptyque de Stefaneschi. 


25

D. R. 

Participer à la Mission 

26 

D. R. 

Participer à l’année saint Paul 

C’est le pape Benoît XVI qui a donné les grandes lignes de la célébration d’une année 

saint Paul à l’occasion des 2 000 ans de sa naissance. Il s’agit d’intensifi er les effortsœcuméniques 

et d’approfondir la connaissance et la pensée de l’apôtre Paul. 

On gagnera beaucoup à marcher ensemble dans la suite de saint Paul. Il nous apprendra 

à être chacun un membre actif du Christ et à voir dans l’Église, le Corps du Christ. 

L’année paulinienne a débuté le dimanche 29 juin 2008 et s’achèvera le 29 juin 2009. 

Nous reprenons quelques propositions des diocèses : il ne s’agit pas de tout faire, mais 

de participer à ce que nous trouvons dans nos communautés locales pour faire un pas 

de plus vers Dieu et vers les autres. 

Saint Paul prêche à Athènes. Raphaël (1515). 

Saint Paul écrit ses Épîtres (1620). Huile de Valentin de Boulogne (ca 1594-1632) ou de Nicolas Tournier 

(1590-1638). Collection de la Fondation Blaffer, Houston, USA. 


Pour prendre une part active à la 

célébration de cette année saint 

Paul nous proposons quatre pistes. 

Elles touchent notre vie de prière, 

notre vie communautaire, et nos engagements 

humains et chrétiens. 

Pour notre formation : 

faire connaissance avec saint Paul 

Que vous le connaissiez peu ou beaucoup, 

profi tez de cette année pour 

faire plus ample connaissance avec 

saint Paul. Nous donnons ici quelques 

éléments à chaque numéro, mais 

vous trouverez l’essentiel dans les introductions 

aux Lettres de Paul dans 

les diverses éditions du Nouveau Testament 

et beaucoup de choses mises 

à jour sur le site Internet de l’année 

saint Paul : www.anneesaintpaul.fr

Pour notre prière : 

lire les Lettres de Paul 

et les Actes des apôtres 

Ces enseignements de Paul, nous 

pouvons les revivre, cette année, en lisant 

et méditant ses Lettres et les Actes 

des apôtres, comme nous y invite 

Benoît XVI, en lien avec le Synode des 

évêques sur « La Parole de Dieu dans 

la vie et dans la mission de l’Église » 

qui se déroulera du 5 au 26 octobre 

au Vatican. Ces lettres sont dans la 

bible au Nouveau Testament. Chaque 

dimanche, nous serons attentifs au 

passage des textes de saint Paul que 

nous propose la liturgie, nous nous en 

servirons pour la prière personnelle, 

d’autant plus que les commentaires 

seront nombreux dans les homélies et 

dans les préparations du dimanche. 

Plusieurs diocèses proposent une lecture 

en communauté : par exemple, 

chaque samedi à 10h, sur radio RCF, 

les épîtres de Paul sont commentées 

par le cardinal Barbarin ; chaque 

lundi sur le site Internet du diocèse 

de Lyon, www.diocesedelyon.fr, les 

diff érentes congrégations du diocèse 

commenteront la lecture dominicale 

de l’apôtre ; le diocèse de Tours lance 

le 11 novembre l’année de la mission 

avec un appel à la lecture des Actes 

des apôtres. 

Pour vivre un temps fort : 

faire un pèlerinage 

sur les pas de saint Paul 

N’hésitez pas à vous rapprocher de votre 

diocèse : certains diocèses organisent 

des pèlerinages sur les pas de saint 

Paul. Un à Rome où se trouve le tom- 

beau de Paul, mort martyr à 

Rome, serait une bonne initiative. 

Quelques pèlerinages 

diocésains ont déjà eu lieu 

et d’autres seront proposés : 

c’est une expérience unique 

de pouvoir sillonner la 

Méditerranée en relisant les 

récits et les exhortations de 

Paul et des autres apôtres, 

sans compter les photos qui 

rendent ces moments inoubliables 

et permettent de les 

partager. 

Pour grandir dans la vie 

en Église : 

passer cette année 

avec saint Paul… 

C’est un état d’esprit dans 

lequel il est bon de se 

mettre à l’avance, dans la 

conviction que cette année 

peut beaucoup nous 

apporter. À chaque occasion 

nouvelle où on nous 

parle de saint Paul, ne cédons pas à 

un agacement spontané en souffl ant : 

« Encore ! » Mais abordons en positif 

cette opportunité de mieux connaître 

et d’approfondir la pensée de celui 

qui a si bien compris le mystère 

du Christ et de l’Église. Et cet eff ort 

nous sera rendu au centuple par tout 

ce que l’Esprit nous révélera à nous 

aussi comme il l’a révélé à saint Paul. 

Si l’année saint Paul n’a pas encore 

suscité beaucoup d’échos en regard 

d’autres événements d’Église, nous 

verrons qu’au cours de l’année vont 

surgir de multiples projets et propo- 


sitions permettant de nous approprier 

l’immense héritage, spirituel, théologique 

et pastoral de l’Apôtre des nations. 

Et saint Paul le mérite d’autant 

plus que, sans lui, le christianisme 

ne serait pas tout à fait ce qu’il est 

aujourd’hui, du moins dans sa structure 

doctrinale et sa dimension missionnaire. 

Si Jésus est bien l’origine 

et demeure la source unique du déploiement 

de l’Évangile, les apôtres et 

– parmi eux à plus d’un titre – saint 

Paul ont posé les fondations. 

Découvrons les nombreux visages de saint Paul 

Paul, le converti… 

Si diff érent du groupe des Douze, tout en revendiquant 

son titre d’apôtre. Lui, venu des marges, ayant fait l’expérience 

immédiate du Ressuscité, sans avoir eu les repères 

évangéliques de la vie de Jésus. Son Évangile à lui fut la 

proclamation du Christ vivant. 

Paul, le missionnaire… 

Franchissant barrières ou frontières religieuses et culturelles, 

fondant des communautés et les encourageant, 

comme lui et selon son exemple, à transmettre la Bonne 

Nouvelle. 

D. R. 

La visite des ruines de la basilique St-Jean, à Selçuk, en 

Turquie, est au programme de nombreux pèlerinages, sur les 

pas de saint Paul. 

La Revue Saint-Joseph 

Paul, le pragmatique… 

L’éducateur patient de ceux à qui il annonçait Jésus- 

Christ. Bien des lettres qui lui sont attribuées articulent 

réfl exion, appels à la conversion et conseils pratiques 

de vie. 

Paul, le novateur… 

Ayant compris qu’il fallait donner à la jeune Église des 

structures solides pour aff ronter tous les autres courants 

de pensée. Comment ignorer que ses Lettres furent, 

avant les quatre Évangiles, les premiers documents à la 

disposition des croyants ? 


27

Entre nous 

28 

Courrier des lecteurs… 

Voici ma modeste offrande en remerciement 

pour les nombreux bienfaits que le bon et 

puissant saint Joseph m’a accordés ces derniers 

temps. J’ai une confi ance sans limite en la puissance 

de son intercession, il me secourt dans tous les 

domaines, je l’invoque sous les noms les plus doux, 

je trouve en lui un vrai père, je le salue le matin à 

mon lever et le soir à mon coucher. (S. M. A.) 

Merci à saint Joseph pour toutes les grâces 

que j’ai reçues malgré toutes ces diffi cultés durant 

ces dix années de galère. Maintenant c’est 

pour ma santé que je demande : je suis fragile et 

malade. Que le Seigneur m’écoute et que saint 

Joseph intercède pour moi ainsi que Marie, notre 

maman du ciel. J’ai confi ance, mais par moments 

les doutes me troublent. Union de prière. (L. B.) 

Merci, mes frères de saint Joseph pour 

votre revue qui nous est un rayon de soleil. Je 

confi e à saint Joseph ma nombreuse famille : il 

nous a toujours aidés. Merci mon Dieu. (M. G.) 

Je vous demande une messe et une neuvaine 

de prière en l’honneur de saint Joseph : 

pour ma famille dont un ménage et son fi ls, pour 

l’époque que nous vivons, pour les malades et la 

misère dans le monde, pour 

toute votre communauté : 

bon courage. (B. G.) 

Je m’abonne à la Revue 

Saint-Joseph qui fusionne 

avec la revue Esprit 

Saint. J’ai apprécié le 

plus dans la revue Esprit 

Saint les prières et les informations. 

Le n° 226 m’a 

éclairée : « invités à grandir 

dans l’Esprit ». Je suis 

contente et ravie que vous 

associiez la Revue Saint- 

Joseph avec Esprit Saint : 

je prie saint Joseph régulièrement 

(C. L.) 

Je vous remercie infi - 

niment pour tout ce que j’ai 

pu retenir et connaître de 

la vie de la sainte Vierge et 

de saint Joseph, ainsi que 

des prières à leur adres- 


M. Robert 

À saint Joseph, nous confions 

les prières, les joies et les souffrances de tous nos lecteurs. 

ser. Oui, saint Joseph nous écoute toujours, je 

l’aime beaucoup : les prières que je lui adresse 

sont toujours exaucées, merci. (M. B.) 

Cela fait plusieurs années que je suis abonnée 

à votre Revue Saint-Joseph. Les articles 

me plaisent beaucoup ; mais j’ai lu avec une joie 

immense tous les dossiers concernant Jésus 

en Galilé (les béatitudes, la maison de Pierre, 

Tabga, Nazareth, Marie, Joseph, etc. Ce fut un 

régal). (A.-M. M.) 

Votre revue est toujours très variée, 

principalement sur les thèmes traitant des 

missions spiritaines dans le monde. On a besoin 

de savoir. (J.-F. C.) 

En tant qu’abonnée depuis x années, je me 

fais un devoir de renouveler mon abonnement à 

la Revue Saint-Joseph à qui je dois beaucoup. 

Chaque soir et matin, je lui fais de grosses bises 

puisque j’ai une belle statue en bois, accompagnées 

bien sûr de mes ferventes prières. Grand 

merci à tous et à toutes pour vos prières. (S. P.) 

Mes enfants m’ont abandonnée : je n’ai 

aucune haine ou rancune pour eux. Ils seront 

toujours mes enfants. Pou- 

vez-vous déposer ce que 

je vous confi e aux pieds 

de la sainte Vierge et de 

son époux saint Joseph, 

pour qu’un jour avant de 

mourir je puisse les serrer 

dans mes bras de maman 

qui n’aura jamais cessé de 

les aimer. J’aimerais que 

mon cri de détresse passe 

dans votre revue. Je ne 

dois pas être la seule dans 

ce cas. (S. C.) 

Dans la Revue Saint- 

Joseph, j’apprécie le condensé 

des articles qui nous 

ouvrent l’esprit de l’évangile 

et du monde des missions. 

Attaché par la prière 

à saint Joseph je lui demande 

chaque jour de l’aide 

pour nos grands et petits 

enfants. (M.-Th. P.)

Témoignage d’une abonnée handicapée 

sur le sacrement des malades, 

source de vie 

Avec l’aide d’un prêtre et d’un 

groupe de chrétiens, j’ai réfl 

échi et cheminé à la lumière 

de l’Évangile. Ensemble, nous avons 

préparé et célébré ce sacrement dans 

la foi, l’espérance et le recueillement ; 

puis, dans le silence, sa tangible présence 

a touché bien des cœurs et des 

âmes. 

Pour ma part durant l’imposition des 

mains, j’ai vécu quelque chose d’immense, 

de divin. Ensuite, le prêtre 

m’a fait l’onction sur le front 

et les mains et, bien audelà 

de l’émotion, je 

préfère dire qu’il y 

a eu ce temps privilégié 

où le ciel 

rejoint la terre, 

où il est venu 

en moi et m’a 

accueillie en lui : 

ce fut beau, ce 

fut grand, ce fut 

Dieu. 

Des grâces nombreuses 

ont rejailli sur 

tout le groupe et sur moi-même, 

Aujourd’hui, je suis très heureuse de 

témoigner de l’immensité de ce sacrement 

où, par Jésus, Dieu déploie 

sa toute-puissance d’amour, donnant 

le réconfort de sa grâce et la force de 

l’Esprit. 

C’est comme si Jésus me disait : 

Jacqueline Recorbet 

« Ne crains pas, je viens t’aider à 

vivre ce que tu as à vivre. » Et pour 

moi. cela change tout : ça ne veut 

pas dire que tout est rose, mais avec 

le secours de la grâce et le réconfort 

de l’Esprit, on vit les mêmes choses 

mais totalement différemment. 

Même si l’on n’est pas debout physiquement, 

il nous met debout en 

notre cœur, en notre foi, debout 

dans la joie. 

Comme tout sacrement, le sacrement 

des malades est source 

d’envoi. Envoi en mission, 

appel à vivre là 

où nous sommes, 

dans la condition 

qui est la nôtre, 

notre mission 

de baptisés et 

de témoins du 

Christ. Il est 

donc clair pour 

moi que le sacrement 

des malades 

n’est pas sacrement 

des mourants mais sacrement 

de Vie. Ce n’est pas le sacrement 

de la maladie et de la tristesse 

mais le sacrement de la guérison et 

de la joie. 

C’est un sacrement célébré en Église 

par tous les malades quel que soit 

leur âge. Les personnes âgées dont 

la fragilité s’accentue peuvent bien 


Nous prions 

pour tous les défunts 

et nous recommandons : 

Chers amis lecteurs 

P. Daniel MUFF, 

67100 - Strasbourg 

P. Paul LAZARUS, 

67120 - Wolxheim 

Marie-Josette LAURET, 

René VALLAT, 

Marie Yvette BENARD, 

Henri DAVID, 

Jean-Paul BRUN, 

Abbé Jean DUMORTIER, 

Vendeville 

P. Jean-Marie ANDRÉ, 

Granges-sur-Volognes 

Mme Michel Lévêque GLUCK, 

59370 - Mons-en-Barœul 

Frédéric PETIT, 

43360 - Vergongheon 

Yves MAGNARD, 

92400 - Courbevoie 

Mlle Claude MAGNARD, 

Victor, décédé le 12 août. 

sûr recevoir l’onction (Catéchisme 

de l’Église Catholique, n° 1515). 

C’est aussi la possibilité et le choix 

de pouvoir s’associer librement à la 

passion et à la croix du Christ. C’est 

une source de vie qui ne demande 

qu’à jaillir… écoutez, il nous parle : 

« Que veux-tu que je fasse pour 

toi ? » Qu’allons-nous, qu’allez-vous 

lui répondre ? 

Jacqueline Recorbet, 

handi-st-jacques. site. voila.fr/ 

pages/projet.htm 

Suivi d’abonnement pour 2009 

: Nous invitons nos fi dèles abonnés à assu- 

rer le renouvellement de leur abonnement, toujours à 12 €. Et nous comptons 

sur les lecteurs d’ d’Esprit Saint, orphelins de leur chère revue, pour 

qu’ils s’abonnent à la 

Revue Saint-Joseph, où ils ont pu voir qu’ils étaient 

attendus et que leurs souhaits seront écoutés au mieux. 

Utiliser le bulletin d’abonnement au verso en découpant le bas de la 

page. 

Vous pouvez également commander le calendrier 2009 « L’Église au 

Nord-Congo, une égale dignité pour tous » au prix de 5 € l’unité (tarif 

dégressif, à partir de 20 unités). 


29

Un conseil spirituel 

À propos de la communion des saints 

« Que c’est beau la communion des saints ! Puisque sans nous connaître, 

nous pouvons nous rencontrer près du Seigneur et prier les uns pour les 

autres. » Ce commentaire d’une abonnée à la Revue Saint-Joseph nous 

donne l’occasion aujourd’hui de répondre aux questions des lecteurs 

pour mieux vivre encore cette communion entre lecteurs et avec ceux qui 

nous ont quittés. 

Qu’est-ce que la communion 

des saints ? 

C’est pour les chrétiens un 

article de foi inscrit à la fi n du Credo. 

Nous croyons que nous sommes tous 

unis au Seigneur et en même temps 

unis entre nous. Cette communion est 

« une rencontre près du Seigneur, lorsque 

nous prions les uns pour les autres ». Saint 

Paul nous donne le fondement de cette 

foi. Dans la Première épître aux Corinthiens 

(12, 20-27), il explique à ses 

chrétiens ce qu’est l’Église, par la comparaison 

au corps. « Vous êtes le Corps 

du Christ, et vous êtes ses membres, chacun 

pour sa part. » Il souligne la solidarité 

des membres d’un même corps. 

« En eff et, le corps est un, et pourtant 

il a plusieurs membres, mais tous les 

membres du corps, malgré leur nombre, 

ne forment qu’un seul corps, il en est de 

même du Christ. Car nous avons tous 

été baptisés dans un seul Esprit pour 

être un seul corps. […] Le corps ne se 

compose pas d’un seul membre mais de 

plusieurs. Si le pied disait : comme je ne 

suis pas une main, je ne fais pas partie 

du corps : cesserait-il pour autant d’appartenir 

au corps ? […] l’œil ne peut pas 

dire à l’oreille : Je n’ai pas besoin de toi. 

Si un membre souff re, tous les membres 

partagent sa souff rance ; si un membre 

30 

M./M me /M lle : 

Adresse : 

Code postal : Ville : 


D. R. 

est à l’honneur, tous les membres partagent 

sa joie. » 

Tous ceux qui vivent de la grâce de 

Dieu, vivants ou morts, sont ainsi en 

relation de vie les uns avec les autres. 

Comment mieux vivre 

cette communion ? 

Notre revue peut favoriser un aspect de 

cet échange et de cette solidarité dans la 

prière, même si nous ne nous connaissons 

pas tous. Ces jours-ci, nous fêtons 

la Toussaint, fête de tous les saints, qui 

rappelle notre communion et notre solidarité 

dans le Christ. Dans cette gran- 

Réabonnement 2009 

RSJ 

de famille qu’est l’Église, il y a aussi les 

défunts que nous pouvons aider par nos 

prières et qui nous aident aussi. 

Qui fait partie de cette communion 

des saints ? 

S’agit-il seulement des saints canonisés 

qui sont répertoriés dans le calendrier ? 

Bien sûr que non, car même les pécheurs 

sont appelés à la sainteté et dans 

l’Évangile, la plus belle prière proposée 

par Jésus est celle du publicain, un pécheur 

(Lc 18, 9-14). 

Qu’en est-il de tous ceux qui ne sont 

pas chrétiens ? 

Sont-ils en communion avec nous ? 

Oui, car c’est l’Esprit qui fait l’unité 

et cet « Esprit du Seigneur remplit tout 

l’univers » (Sag 1, 7). 

« Nul n’est une île », expliquait 

Th omas Merton dans le livre qui 

porte ce titre. Ingrid Betancourt 

dans sa captivité au fond de la jungle 

colombienne était convaincue 

d’être reliée à une multitude de croyants 

qui priaient pour elle, dans cette 

merveilleuse communion des saints, 

cette foi et cette confi ance ont été son 

salut. 

P. Bernard Boulanger 

Tarifs : 

Chèque à l’ordre de : 

France : 12 € (abonnement de soutien : 20 €) 

CSSP Œuvre Saint-Joseph d’Allex 

Dom- Tom et Étranger : 15 € 

Merci de découper ce talon et de le renvoyer, avec votre règlement, à Revue Saint-Joseph 26400 - CREST.

J.-P. Lombart 

Intentions missionnaires 

Novembre 

Les communautés chrétiennes 


d’Asie 

Pour que les communautés chrétiennes d’Asie sachent 

trouver, en contemplant le visage du Christ, les voies 

les plus conformes pour l’annoncer aux populations 

de ce vaste continent, riche de cultures et d’anciennes formes 

de spiritualité, en toute fi délité à l’Évangile. 

Peuple de l’Alliance 

Ton Dieu te fait signe, 

Marche à la suite de Jésus 

Sur les chemins du monde 

L’Asie, un monde immense, le tiers de l’humanité est en 

attente de ton Évangile. Jésus, ton Église est souvent très 

minoritaire. Des chrétiens sont emprisonnés, assassinés, des 

églises brûlées et la mission interdite. 

Seigneur, chemin vers la Vie, aide-les. 

Que l’annonce de ton Évangile soit amour et attention aux personnes et aux cultures. Seigneur, donne à tes 

chrétiens de faire les choix courageux, les paroles à dire ou à taire. Que ton message soit une force pour la 

paix. Amen ! 

Décembre 

DES GESTES CONCRETS DE FRATERNITÉ 

Pour qu’à travers des gestes concrets de solidarité, les chrétiens montrent, surtout dans les pays de mission, que 

l’Enfant-né dans l’étable de Bethléem est l’espérance lumineuse du monde. 

Dans le soleil ou le brouillard 

Il faut tracer jour après jour 

Un chemin pour la Bonne Nouvelle 

La nouvelle de ton amour. 

Nous admirons tous Mère Teresa : elle a 

donné sa vie aux plus pauvres, et le monde 

entier lui a montré son respect. Elle a vécu 

l’Évangile avec tout son être. 

À travers le monde, la faim règne toujours 

; la mondialisation oublie encore les 

plus démunis. Le christianisme n’est lié à 

aucun pays, à aucune langue ni aucune 

culture. Christianiser n’est pas conquérir 

mais ouvrir, dans le respect de chacun, la 

route vers l’Espérance. 

Prions pour que tous les chrétiens soient 

témoins de la loi unique de charité : 

Aimez-vous les uns les autres. 

G. Myotte Duquet 

31

Novembre, espérance d’éternité 

Nous croy ons en la r urr e ion

N° 1003 Novembre 2008 - St Joseph d'Allex

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