LA VRAIE VIE EN DIEU MAGAziNE - Tlig.fr

LA VRAIE VIE EN DIEU MAGAZINE - N° 9
roues de Hama. Un
vacarme assourdissant
nous envahit
alors soudainement.
Par les grincements
des axes tournant
dans leurs berceaux
de bois, les
norias colossales
élèvent l’eau de
la rivière jusqu’à
Une des noria de Hama.
l’aqueduc qui naît
à leur sommet. Ce
mouvement perpétuel
alimenté uniquement par la rivière permettait
autrefois d’irriguer les champs alentours.
Notre seconde halte
fut pour la visite
de la basilique
Saint-Siméon, Qal’at
Sem’an, consacrée en
475. Saint-Siméon
le Stylite dit Siméon
l’Ancien, né en 386,
a été attiré très jeune
par l’ascèse. Il trouva
son perfectionnement
dans des jeûnes
extrêmes qui
attirèrent les foules
à lui. Désireux de se
retirer du monde, il
trouva d’abord
La Colonne de Saint-Siméon : les
Archimandrites Elias Battikha,
Ibrahim Sarrouj et M gr Jeremiah
Ferens.
refuge sur un piton rocheux d’une vingtaine de mètres
carrés. Ceci ne découragea pas la foule qui venait de
loin pour le consulter. Il pris la décision de demeurer
au sommet d’une colonne, dont la hauteur, semblet-il,
aurait évolué au cours du temps. On parle d’une
hauteur de 4 mètres à l’origine, pour finir à 15. La
tradition nous dit qu’on ne pouvait y tenir que debout
ou assis. Le saint prêchait de son promontoire deux fois
par jour.
Après 39 ans passé sur sa colonne, saint Siméon mourut
le 2 décembre 459. Un martyrium fut érigé autour de
la colonne qui devint un lieu majeur de pèlerinage.
Le reste de la colonne trône toujours au milieu des
ruines très bien conservées de la basilique. Avec une
surface de quelques 5000 m², elle était l’égale en taille
de Hagia Sophia à Constantinople, bien que bâtie en
rase campagne. D’un centre octogonal, partent quatre
basiliques de trois nefs formant un croix grecque, le
chevet étant légèrement désaxé, rappelant la position
de la tête du Christ crucifié.
Nous avons ensuite rejoint Alep où les règles de
construction imposent l’emploi de la pierre : nous y
avons découvert de splendides façades sculptées tout
au long de notre route pour rejoindre l’hôtel. Après
avoir retrouvé Vassula et nos hôtes, nous sommes allés
déjeuner dans le quartier chrétien, dans une ancienne
maison bâtie autour d’une magnifique cour qui est
devenue un restaurant.
Le Père George Abou Zakhm, M gr Jeremiah Ferens et
l’Archimandrite Elias Battikha.
Nous avions rendez-vous dans la soirée à l’église
latine El Aaziziyah tenue par les Franciscains. Le Père
Georges Abou Zakhm nous y a accueillis au nom de
M gr Joseph Nazaro de l’Église catholique romaine,
évêque du lieu, qui était souffrant et n’avait pu recevoir
Vassula en personne.
Après le témoignage de M gr Ferens, Vassula a parlé
devant 400 personnes. L’auditoire était captivé par les
paroles et de nombreux membres du clergé assistaient
également à la conférence. Cependant, nous étions
loin d’imaginer la ruée qui s’en suivit pour acheter les
livres, ce fut une grande épreuve pour les personnes
chargées de la librairie. Elles ne pouvaient pas suivre la
demande de la foule, bousculades, contusions, et tous
les livres disparus en quelques minutes !
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés
brièvement, afin que Vassula rende visite au métropolite
Grec Orthodoxe Paul Yazigi. Il ne connaissait pas
les Messages, mais désire inviter Vassula lors de son
prochain voyage en Syrie.
Le soir, nous étions conviés à dîner avec les familles
des organisateurs syriens. Durant le repas, nous avons
eu un appel de la mère supérieure des carmélites
visitées dans la matinée par Vassula. Les religieuses
connaissaient les Messages, mais demeuraient avec
des questions sans réponse, si bien qu’elles ne lisaient
pas La Vraie Vie en Dieu. Vassula, durant sa visite, avait
répondu patiemment à leurs interrogations, tout en
témoignant. Mère Hélène qui connaît et apprécie les
Mars 2011 - 19