THEME 3 – CADRE BATI ET LOGEMENT 13 Structure du bâti - Gouvy

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
13 Structure du bâti
13.1 PREAMBULE
13.1.1 Objectifs
Les objectifs de ce chapitre sont :
THEME 3 – CADRE BATI ET LOGEMENT
Etudier l’évolution du développement de la structure urbaine de la commune de Gouvy;
Présenter les principales caractéristiques du bâti;
Présenter les éléments du patrimoine bâti.
13.1.2 Cartographie
Carte n°9 « Structure du bâti 2 – Typologie du bâti et patrimoine » échelle 1:10.000
Les biens repris au « Patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie – volume 17
LUXEMBOURG, Arrondissement BASTOGNE »
Les monuments et sites classés;
La typologie d’implantation des bâtiments.
La caractérisation des terrains résidentiels est basée sur un double gradient : morphologie et densité.
Du point de vue morphologique, la caractérisation repose sur une gradation dégressive depuis les
« ilots urbains », dont les plus centraux sont « continus », et ceux des couronnes urbaines qui
deviennent « discontinus »; vers des morphologies où l’habitat ne forme plus d’ilots. Les « tissus
bâtis » permettant de caractériser un habitat plus ouvert voire rural groupé, vont jusqu’aux
« parcelles bâties isolées » qui caractérisent l’habitat dispersé, partiellement ou totalement. Ces ilots
urbains comme les tissus urbains peuvent donc aller de structures continues (bâtiments mitoyens) à
des structures discontinues de maisons non jointives (4 façades).
Quant à la densité, elle a été hiérarchisée en classes comme suit :
« Très haute », ≥ 80% de superficie construite;
« Haute », entre 50-80% de superficie construite;
« Moyenne », entre 20-50 % de superficie construite;
« Faible »,

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Les classes suivantes ont donc été établies :
Ilots urbains continus de haute densité;
Ilots urbains continus de densité moyenne;
Ilots urbains discontinus de haute densité;
Ilots urbains discontinus de densité moyenne;
Ilots urbains discontinus de faible densité;
Ensemble d'appartements en buildings disjoints;
Tissu bâti continu;
Tissu bâti discontinu;
Bâtiment singulier;
Typologie- commerce /services/bureaux;
Bâtiments agricoles.
13.1.3 Références et sources des données
Relevé de terrain en octobre 2008- février 2009
La base de données du cadastre – Documentation patrimoniale –Matrice cadastrale 01.01.2008
La carte d’occupation du sol de la Wallonie COSW – version 1.06 (situation 2006)
DG04 – situation des monuments et des sites classés
Les biens repris au « Patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie – volume 17
LUXEMBOURG, Arrondissement BASTOGNE »
Par Pierre Mardaga, Belgium. Administration du patrimoine culturel, Wallonia (Belgium)
Publié par Editions Mardaga, 1984
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13.2 INTRODUCTION
Pour mieux comprendre le développement et les caractéristiques du bâti à Gouvy, nous avons
analysé chaque village ou groupe de villages de l’entité.
Nous avons structuré l’analyse en trois parties distinctes :
1. La typologie du bâti (évoquée de manière générale)
La typologie du bâti fait partie de la typologie de l’Ardenne herbagère, influencée par le Nord. Nous
reprenons, ici, les principales caractéristiques de l’architecture locale traditionnelle, visibles dans tous
les villages de l’entité :
Plusieurs villages s’organisent en plans rayonnants, à la croisée de plusieurs rues, les autres
(les plus petits) sont d’avantage linéaires;
La fonction agricole des bâtisses induit des implantations d’allure assez libre, où l’orientation
préférentielle du logis se situe vers le Sud;
Dans l’ensemble, les séquences mitoyennes sont rares et courtes.
De manière générale, on peut distinguer quatre principaux types de bâti caractérisant l’entité :
Le bâti traditionnel.
o Les noyaux d’habitat anciens ont conservé les caractéristiques d’un habitat
traditionnel cohérent;
o Les bâtiments agricoles;
L’habitat contemporain. Les ilots sont de type « tissu bâti discontinu ». Localement, se sont
développés, des lotissements d’habitat «pavillonnaire », dont la plupart sont situés « en rangs
d’oignon »;
L’habitat à vocation touristique;
Les bâtiments singuliers, composés de quelques bâtiments qui présentent une typologie
propre :
o Les bâtiments industriels;
o Les équipements.
2. Le patrimoine
3. L’analyse par village ou par groupe de village
Une fiche par village a été établie. Elle présente :
Quelques exemples des constructions présentes dans le village;
La description des caractéristiques générales du bâti;
Une vue aérienne d’ensemble du village et les caractéristiques de l’implantation du village;
Une carte de la typologie d’implantation des bâtiments et de la densité;
Une carte de l’« âge des bâtiments ». Cette carte a été réalisée à partir de données
cadastrales indiquant la période de construction de chaque bâtiment, ainsi que des éléments
de l’histoire sociale qui ont joué un rôle important sur le développement urbanistique;
Le patrimoine présent. Il s’agit de nombreux édifices situés dans les différents villages et qui
sont repris sur la liste du patrimoine monumental de la Belgique et/ou qui sont classés.
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13.3 LA TYPOLOGIE DU BATI
Note : La description de la typologie du bâti traditionnel est faite suivant le RGBSR - Ardenne qui
s’applique bien aux villages de l’entité. Actuellement, aucun village n’est repris dans un périmètre
RGBSR.
Un noyau traditionnel s'est constitué au départ de maisons en ordre lâche, disposées de manière
désordonnée. Elles étaient séparées les unes des autres par des jardins et des prairies. Ce noyau
s'est progressivement densifié au XIXème siècle et constitue de nos jours le centre du village. Le
noyau villageois originel occupe généralement le bas d'un versant ou son sommet, en contrebas du
plateau.
Les extensions du village de la seconde moitié du XIXème siècle et des périodes suivantes se sont
réalisées le long des routes à l'extérieur du noyau initial, soit vers le haut du versant, soit dans l'axe de
la vallée, mais toujours en évitant le fond de vallée. II en résulte un peuplement plus lâche dirigé par le
réseau routier. La périphérie villageoise est composée de fermes dispersées sur les défrichements du
XIXème siècle, ainsi que d'un habitat plus récent (début XXème à nos jours) et moins dense
qu'entourent de petites pâtures.
La fonction traditionnelle de l'habitat est agricole. Cette fonction a cependant beaucoup évolué et la
fonction dominante actuelle est résidentielle. De nombreux fonds de vallées sont occupés par des
bâtiments à fonction touristique prédominante (campings et gites).
Le principal type d'habitation est la ferme pluricellulaire. En moyenne, elle concentre trois à quatre
cellules fonctionnelles - logis, étable et grange, puis bergerie - sous une toiture unique qui couvre un
volume dont le plan est presque carré. Il s'agit de la "maison-bloc" ou, plus précisément, de la "maison
en surface", qui est bien représentée dans les villages de l’entité de Gouvy.
La ferme en surface montre toujours un pignon très ajouré du côté du logis, l'autre restant aveugle.
Par ce dernier, elle peut s'accoler à une autre ferme; la mitoyenneté s'arrête là.
Les murs des maisons primitives étaient construits en torchis et le toit constitué de chaume. Ces
matériaux peu résistants ont été progressivement remplacés par la pierre locale (grès, schiste ou
arkose) pour les murs et par l'ardoise pour le toit. La brique et la tuile font de plus en plus leur
apparition à la périphérie des villages. La maison est régulièrement entourée d'un enclos ou d'un
potager. Deux types d'implantation se partagent le plus grand nombre des maisons. Elles peuvent être
parallèles à la voirie, avec un retrait plus ou moins important, ou perpendiculaires à l'axe de la voirie et
sans retrait par rapport à celle-ci.
Les villages adoptent trois types de sites différents :
Fonds de vallée élargis : dans un méandre, à proximité d'un gué, dans un site de confluence
mais toujours au-dessus du lit majeur;
Site de tête de vallée : village situé dans le cirque de la tête de vallée;
Site de plateau : toujours en contrebas des sommets, dans une légère dépression du plateau.
L'enveloppe paysagère et le cadre bâti déterminent quasi partout des silhouettes villageoises faisant
corps avec le relief qui les accueille. Dans le détail s'immiscent diverses nuances qui ne permettent
pas toujours de cerner précisément les véritables sous-régions : en pleine Ardenne cohabitent
naturellement différents types de bâtiments et d'implantations.
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13.3.1 Implantation des volumes
Les villages et gros hameaux ardennais s'organisent généralement en plans rayonnants, à la croisée
de plusieurs rues; les petits groupements de quelques maisons sont davantage linéaires. La place
centrale, ponctuée par l'église ou la chapelle, est chose rare; le chemin public en tient lieu,
diversement accompagné par des points d'eau.
La nature majoritairement agricole (ancienement) des bâtisses détermine des implantations d'allure
assez libre, où l'orientation préférentielle du logis vers le Sud peut être sacrifiée aux nécessités d'une
circulation aisée entre la rue et les dépendances principales de la maison : étable(s) et grange.
Pour ce faire, les constructions sont relativement distantes les unes des autres, s'entourant souvent
d'un jardin et d'un pré ou d'un verger sur pâture.
Il en résulte des implantations diversifiées liées aux contraintes de fonctionnement, de relief, de
parcellaire ou d'accès depuis la voirie.
Le long des chemins, bien que relativement éloignées de leurs voisines, les habitations sont
implantées en référence à la voirie et au parcellaire : implantées sur l'alignement, elles sont proches
de la rue et assez souvent perpendiculaires à celle-ci; implantées sur une limite parcellaire latérale,
elles accusent un recul plus important.
L’implantation des volumes principaux en Ardenne suit traditionnellement les règles suivantes :
Soit ils sont disposés sur l’alignement et perpendiculairement à celui-ci ;
Soit ils sont accolés sur une limite parcellaire latérale, avec un recul non clôturé sur
l’alignement.
Figure 357: Représentation d’implantations sur l’alignement ou accolés sur une limite parcellaire
latérale
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997)
En pratique, l’alignement constitue la limite entre le domaine privé et le domaine public.
Construire sur l'alignement ne signifie pas toujours établir toute la longueur de la façade avant ou du
pignon sur la limite public/privé. D'autres cas de figure sont possibles et se rencontrent fréquemment
dans les villages, par exemple :
Un angle de bâtisse sur l'alignement dans le cas de l'implantation de la maison dans une
courbe de la voirie;
L'implantation d'un volume secondaire sur l'alignement permettant d'établir la façade
principale en recul;
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Figure 358 : Représentations et photographies d’implantations le long d’une voirie en courbe, ou en
recul de l’alignement
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997) et des
exemples dans la commune de Gouvy (Photos Agora)
L'élargissement des voiries et l'accroissement de la circulation automobile dans les villages rend
parfois ce mode d'implantation traditionnel peu sécurisant et peu pratique (pas de possibilité de
parking, maison proche d'un virage...).
Dans certains cas, on devra donc «déplacer» l'alignement : une partie du terrain privé devient alors
domaine public. Par exemple :
Le long d’une voirie à grande circulation.
Figure 359 : Représentations et photographie d’implantations le long d’une voirie à grande circulation
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997)
Dans un virage ou un carrefour.
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Figure 360 : Représentations d’implantations dans un virage ou un carrefour
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural –L’Ardenne – MRW 1997, Photos : Agora
octobre 2008)
Les avantages de ces implantations sont :
Une plus grande qualité de l’espace
rue. La maison est considérée comme
faisant partie d’une chaîne, dont les
maillons sont disposés en fonction des
accidents de terrain, du tracé de la
voirie, de l’orientation…
Une meilleure occupation du terrain
disponible. En effet, ces prescriptions
permettent d’utiliser la surface de la
parcelle de manière rationnelle,
Un choix plus large d'implantations. Par
rapport aux prescriptions urbanistiques
d'un lotissement classique qui ne
tolèrent généralement qu'une seule
possibilité d'implantation, le règlement
offre plusieurs lieux d'implantation le
long des différentes limites parcellaires.
Un aménagement plus fonctionnel des espaces extérieurs. Construire sur une limite latérale
peut permettre de résoudre des problèmes de voisinage, d'intimité ou de nuisance.
Figure 361 : Représentation d’un espace-rue de qualité garantissant la continuité du bâti et
photographie d’exemple dans la commune de Gouvy
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural –L’Ardenne – MRW 1997, Photos : Agora
octobre 2008)
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Figure 362 : Représentations d’implantations garantissant la meilleure occupation d’un terrain
disponible, et la possibilité d’un choix plus large d'implantations telles que rencontrées en Ardenne
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997).
Figure 363 : Représentations de constructions latérales permettant de résoudre les problèmes de
voisinage
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997).
Dans le cas d’une implantation sur un terrain ascendant par rapport à la rue :
Soit la maison s’implante parallèlement à la voirie.
Figure 364 : Représentation d’implantation sur un terrain ascendant par rapport à la voirie-1
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997).
Soit le garage en annexe s’implante au niveau de la rue et la maison en recul avec accès par
rapport au niveau du terrain.
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Figure 365 : Représentation d’implantation sur un terrain ascendant par rapport à la voirie-2
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997).
Soit parallèlement à la voirie avec un recul (avec petite voirie d’accès en parallèle à la voirie
principale).
Figure 366 : Représentation d’implantation sur un terrain ascendant par rapport à la voirie-3
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997)
Soit la maison s’implante perpendiculairement à la voirie.
Figure 367 : Représentation d’implantation sur un terrain ascendant par rapport à la voirie-4
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997).
Dans le cas d’une implantation sur un terrain descendant par rapport à la rue :
Soit, l’accès au garage et à la maison se trouve au niveau de la voirie ; la maison est
construite suivant la pente.
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Figure 368 : Représentation d’implantation sur un terrain descendant par rapport à la voirie-1
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997).
Soit, si la pente est faible, les accès au garage se font doucement en suivant celle-ci.
Figure 369 : Exemple d’implantation sur un terrain descendant par rapport à la voirie-2
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural – L’Ardenne – MRW 1997).
Les intérêts pour le privé de telles implantations suivant le sens de la pente :
Construire sans bouleversement inutile du terrain naturel coûte moins cher qu’une
implantation en remblais/déblais importants.
Aménager sa maison de telle manière que les pièces de vie se trouvent au niveau du jardin
permet d’éviter les terrasses suspendues et de bénéficier d’un contact plus agréable et direct
avec le jardin.
13.3.2 La volumétrie
Le volume ardennais principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale en surface sur un plan
presque carré; "tranche" d'habitation et cellules de dépendances s'y jouxtent en profondeur sous une
ample toiture à deux versants. Ces dispositions du plan déterminent de longues façades d'un à deux
niveaux et, côté logis, un pignon assez ajouré qui dévoile les étages éventuels sous les combles.
Selon l'ampleur des bâtisses, les versants du toit ont une pente de 35 à 25° voire 20°.
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Figure 370 : Représentation de volumétrie et photographie l’illustrant
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural –L’Ardenne– MRW 1997, photos : Agora)
Les volumes principaux comprenent une toiture à deux versants droits de même inclinaison et de
même longueur de pente; les volumes secondaires éventuels comprendront une toiture en pente d'un
ou de deux versants. Les toitures sont en harmonie avec le type de toiture propre aux constructions
traditionnelles locales. Elles ne comprendront ni débordement marquant, ni élément saillant détruisant
la volumétrie principale.
Les souches de cheminée sont réduites en nombre et situées à proximité du faîtage.
Les volumes secondaires éventuels jouxtent le volume principal ou s'y articulent. Le niveau des
gouttières des volumes secondaires est inférieur à celui des gouttières du volume principal.
Figure 371 : Photographies exemples de volumétrie à Gouvy
(Source : Agora)
La hauteur sous gouttière du volume principal est
équivalente au minimum à deux niveaux, dont un
partiellement engagé dans le volume de la toiture, et au
maximum à trois niveaux, dont un partiellement engagé
dans le volume de la toiture.
La toiture des volumes principaux comprend des croupes
faîtières (ou croupettes), dans les territoires communaux
ou parties de territoires communaux où celles-ci
constituent une caractéristique. En pratique, si le
nouveau bâtiment est muni de croupes faîtières, celles-ci
doivent être réalisées sans débordement avec une pente
idéale égale à l'angle complémentaire de la pente de la
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toiture. La corniche éventuelle de ces croupettes sera aussi discrète que possible.
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site Rural –L’Ardenne– MRW 1997)
13.3.3 Les matériaux et façades
L'organisation des façades de la maison ardennaise répond à
deux règles essentielles : accessibilité des différents locaux
et apport de lumière dans le logis.
Certaines fermes paraissent ainsi avoir deux façades
principales : l'une au mur gouttereau avant, d'où l'on pénètre
dans les dépendances, l'autre en pignon, lorsque s'y ouvre la
porte de l'habitation.
Par ailleurs, la protection contre les rigueurs du climat justifie
la nature très fermée des autres pans de mur.
Figure 372 : Photographie de façades à Gouvy
(Source : Agora)
La lecture des fonctions et des rythmes architecturaux s'effectue ainsi de manière croisée :
D'une part, le pignon ajouré dévoile le nombre des pièces d'habitation, la présence d'un étage
de nuit et/ou d'un grenier bien éclairé; le plus souvent, les fenêtres se distribuent
régulièrement à l'horizontale et s'alignent en files verticales qui jouent sur des dimensions
décroissantes;
D'autre part, la façade longitudinale est caractérisée par la spécificité des différentes
ouvertures qui désignent le rôle de chaque travée.
En Ardenne, les maisons les plus anciennes
présentent parfois des ouvertures proches du carré
mais toujours d’allure verticale.
Figure 373 : Représentations de typologies de
bâtisses
(Source : Règlement Général sur les Bâtisses en Site
Rural –L’Ardenne– MRW 1997)
Le phénomène d'utilisation des matériaux disponibles localement ou importés d'une région proche a
permis de donner à chaque village une harmonie et une homogénéité perceptibles à deux niveaux :
les matériaux des murs et les matériaux des toitures.
Les fermes ardennaises sont surtout construites en moellons de schiste ou de grès schisteux.
Localement s'y mêlent des grès divers, plus ou moins colorés.
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13.3.4 L’habitat contemporain
13.3.4.1 L’habitat à vocation touristique
A partir de l’après-guerre, la région a joui d’une attractivité touristique forte induite par un attrait
paysager et une bonne accessibilité. Et ce, parallèlement à un contexte économique qui a favorisé la
mise en place d’un tourisme de masse.
Ceci s’est traduit par l’implantation d’équipements touristiques et d’hébergements dans les fonds de
vallée (par exemple : le camping du lac de Chérapont et le camping du moulin de Bistain).
En plus, de nombreux « chalets » se sont implantés sur le territoire communal. Leur architecture est
en contraste avec l’architecture locale traditionnelle.
Figure 374 : Photographies d‘ implantations à vocation touristique sur le territoire de Gouvy
13.3.4.2 L’habitat pavillonnaire
La typologie caractéristique de l’habitat contemporain correspond principalement à un « tissu bâti
discontinu ».
Les habitations les plus récentes (après 1980) répondent à des critères généralisés, en Région
wallonne, s’inspirant de l’architecture rurale traditionnelle : toiture à deux versants parallèles à la
voirie, volume simple, reprise des eaux par une gouttière, etc. Ce type d’habitat se retrouve
majoritairement sous la forme de lotissements, ainsi qu’en bordure de villages, étalé le long des
routes.
Figure 375 : Photographies d’habitations contemporaines à Gouvy
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 347 / 685

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13.4 PATRIMOINE
Les biens repris au patrimoine monumental de la Belgique sont :
Figure 376 : Carte des biens repris au patrimoine monumental de la Belgique, à Gouvy
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 348 / 685

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Figure 377 : Tableau des biens repris au patrimoine monumental de la Belgique, à Gouvy
Baclain
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St-Urbain
Ferme n°11
Ferme n°19
Croix de Wazale
Chapelle Notre-Dame de Lourdes
Beho
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St-Pierre
Maison Schaus n°47
Bâtiment agricole n°57
Habitation n°58
Ensemble n°63
Ferme n°[66]
Ferme n°67
Volume d'habitations
Viaduc
n°72-73
Maison Neuve n°96-97
Bovigny
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St-Martin
Ferme n°4
Maisonnette n°7
Ferme n°14-15
Ferme n°18
Ferme n°37
Presbytère n°55
Ferme n°56
Ferme n°57
Habitation n°72
Ferme n°76
Christ polychrome n°76 (en face)
Ferme n°79
Ferme
Chapelle Notre-Dame des Malades
n°80
Les Concessions (ensemble d'un château résidentiel ou "maison de
garde", d'une ferme, d'une chapelle, d'un embarcadère couvert et d’un
domaine boisé)
Brisy
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale Ste-Lucie
Ferme n°2
Ferme n°10
Ferme n°19
Ferme n°20
Château des Moudreux
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Cherain
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St-Vincent
Habitation n°6
Fournil n°8 (devant)
Ferme n°20
Ensemble n°26-27
Ancienne auberge n°30
Ferme n°34
Ferme n°35
Ferme n°36
Ferme n°42 (à dr.)
Gentilhommière n°43
Ferme
Ancien moulin banal
n°45
Cierreux
Patrimoine Adresse
Chapelle St-Roch
Tannerie Beaupain n°13
Moulin de Cierreux n°14
Pont du moulin n°14 (près)
Ferme n°21
Ancienne possession des Châlon n°23
Courtil
Patrimoine Adresse
Chapelle St-Hubert
Ferme n°50
Ferme n°51
Maisonnette n°[70]
Ferme
Défense antichar
n°102
Deiffelt
Patrimoine Adresse
Chapelle St-Lambert
Croix de bois peint avec Christ n°2 (en face)
Ferme n°18
Ferme n°19
Gouvy
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St-Aubin
Logis Rue du Bechait, 1
Ferme Rue du Centre, 14
Rue du Centre, 14 (en
Edicule reconstruit avec croix de schiste ardoisier
face)
Ferme Rue du Centre, 15
Ferme Rue du Cheneux, 11
Ferme Scheurette Rue de l'Eglise, 3
Ferme Rue de l'Eglise, 6
Presbytère Rue d'Houffalize, 11
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Gouvy (suite)
Patrimoine Adresse
Ensemble ferme et logis Rue Les Ruelles, 2-3
Croix de schiste ardoisier Rue d'Ourthe, 9 (en face)
Edicule reposoir servant de niche et stèle d'arkose Voie de Salm, 1
Abri reposoir; croix de schiste; croix de réemploi en schiste ardoisier Rue du Wago
Hallonrue
Patrimoine Adresse
Christ peint sous auvent n°2
Ancienne ferme n°2A
Langlire
Patrimoine Adresse
Chapelle Ste Brigitte
Ferme n°36
Ferme n°37
Limerlé
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St Etienne
Ferme Rue du Bru, 1
Ferme Rue du Bru, 6
Ferme Rue du Bru, 9
Ferme Rue du Bru, 10
Ferme Rue du Fays, 15
Ensemble (ferme et dépendances) Rue du Roy, 6
Ferme Rue du Roy, 7
Ensemble de bâtiments de ferme Rue du Roy, 8
Ferme Rue du Roy, 13
Ferme Rue du Roy, 25
Ferme Rue Verte, 1
Ferme Rue Verte, 9
Lomré
Patrimoine Adresse
Ferme n°2
Montleban
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St Roch
Fermette n°18b
Ferme n°22
Ferme n°56
Moulin n°67
Ferme n°71
Ourthe
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale Ste Agathe
Imposant volume n°54
Presbytère n°57
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SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
Ourthe (suite)
Patrimoine Adresse
Ferme n°63
Ferme n°96
Renglez
Patrimoine Adresse
Chapelle St Roch
Ferme et dépendance n°39
Ferme n°43
Ferme n°44
Ensemble agricole n°[48]
Habitation n°49
Ferme Simonis n°60
Rettigny
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St Lambert
Ferme n°4-5
Ferme n°12
Ferme n°14
Ferme n°15
Ferme n°19
Presbytère n°22
Ferme n°23
Ferme n°27
Ferme de la Tour n°30
Ferme et dépendances n°35
Rogery
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St Eloi
Ferme n°32
Ferme n°44
Volume d'encoignure surbaissé, Christ en bois n°44 (en face)
Christ en bois n°58 (devant)
Steinbach
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale St Paul
Ferme Rue du Centre, 13
Ancien château ferme Rue du Centre, 22 et 26
Ferme Rue du Centre, 27
Château des Beurthé Rue du Centre, 38
Ecole Rue de Rouvroy, 4
Ensemble Rue de Rouvroy, 8
Rue de Rouvroy, 8 (en
Annexe agricole
face)
Ferme Rue de Rouvroy, 9
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Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
Sterpigny
Patrimoine Adresse
Eglise paroissiale Notre-Dame de l'Immaculée Conception
Château-ferme n°18-19
Fermette n°21
Maison de notable n°57
Chapelle St-Donat
Vaux
Patrimoine Adresse
Ferme n°1-1a
Ferme n°6
Ferme n°7
Bâtiment agricole n°8
Ferme n°9
Wathermal
Patrimoine Adresse
Chapelle St Hubert et Antoine
Croix courtaude en pierre n°4
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 353 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
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13.5 L’ANALYSE PAR VILLAGE OU PAR GROUPE DES VILLAGES
Une fiche par village a été établie. Elle présente :
Quelques exemples des constructions présentes dans le village;
La description des caractéristiques générales du bâti;
Une vue aérienne d’ensemble du village et les caractéristiques de l’implantation du village;
Une carte de la typologie d’implantation des bâtiments et de la densité;
Une carte de l’« âge des bâtiments ». Cette carte a été réalisée à partir de données
cadastrales indiquant la période de construction de chaque bâtiment, ainsi que des éléments
de l’histoire sociale qui ont joué un rôle important sur le développement urbanistique;
Le patrimoine présent. Il s’agit de nombreux édifices situés dans les différents villages et qui
sont repris sur la liste du patrimoine monumental de la Belgique et/ou qui sont classés.
Les légendes des deux cartes sont présentées ci-après.
Figure 378 et 379 : Légende des cartes de l’âge du bâti et de la typologie d’implantation
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 354 / 685

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13.5.1 Rogery
Caractéristiques du village :
Village groupé autour de l’église St-Eloi, la ferme Gaspard (1787).
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 355 / 685
L’habitat est relativement dense. Tissu bâti discontinu majoritaire.
Quelques fermes plus anciennes restent témoins du caractère agricole du
village.
L’église paroissiale Saint-Eloi, édifiée en 1834, remplaçait une chapelle érigée en 1713. À la sortie du village, en direction de Beho, une jolie chapelle commémorative a
été élevée sous la frondaison de hêtres vénérables, à la mémoire des victimes des deux guerres.
Parmi les édifices remarquables, on notera tout particulièrement l’imposante ferme Gaspard, datant de 1787, ainsi que les bâtiments situés aux numéros 32 et 44.
Age du bâti :
Volumes : Principalement représenté par la maison-bloc qui
s'étale en surface sur un plan presque carré; "tranche"
d'habitation et cellules de dépendances s'y jouxtent en
profondeur
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux.
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des
bâtisses, les versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès
schisteux
Les bâtiments datent majoritairement d’avant le XX siècle mais le village
est actuellement perce par des constructions plus récentes.

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13.5.2 Cierreux
Caractéristiques du village :
L’habitat est relativement dense et groupé autour du noyau.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
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Quelques fermes plus anciennes restent témoins du caractère agricole du
village. Ilots plus denses en centre et un tissu discontinu en périphérie.
Cierreux possède un moulin qui pendant plusieurs années a fourni aussi l'énergie électrique dans la région.
Le beau château Delvaux de Fenffe. Une petite chapelle de Saint-Roch qui doit avoir été bâtie en 1704 (?). On remarque aussi une autre, dédiée à saint Donat, érigée
en 1702.
Age du bâti :
Volumes : Principalement représenté par la maisonbloc
qui s'étale en surface sur un plan presque carré;
"tranche" d'habitation et cellules de dépendances s'y
jouxtent en profondeur
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
et, côté logis, un pignon assez ajouré qui dévoile les
étages éventuels sous les combles.
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur
des bâtisses, les versants du toit ont une pente de 35
à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de
grès schisteux
Le noyau villageois est ancien (XVIII-XIXème).
On constate que des nouvelles constructions sont implantées au long des
voiries, en dehors du centre.

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13.5.3 Bovigny
Caractéristiques du village :
Village encaissé dominant la vallée du Glain et englobant l’ancien hameau de
Longchamps - de l’autre côté du viaduc -, le village de Bovigny a pour principal pôle
d’intérêt l’ensemble architectural formé par l’église, le presbytère et les maisons
avoisinantes.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 357 / 685
Habitat linéaire et dispersé.
Présence d’un noyau central du village.
L’église actuelle a été construite en 1891, à l’emplacement de l’ancienne chapelle Notre-Dame déjà renseignée en 1604 et reconstruite en 1684 Face à l’église, la
maison Sevrin constitue un indéniable témoignage architectural des maisons du début du 19e siècle et atteste de la vie simple et dure des habitants de la région. De
nombreuses autres maisons datant des 18e et 19e siècles (linteaux de schiste datés) sont à remarquer : Maisons Bastin, Duchène, Beaupain, Barbette, Jacob.
La chapelle Notre-Dame des Malades au Mont Saint-Martin. (Monument classé) C’est un édifice très simple à plan rectangulaire, précédé d’un petit porche occidental
et fermé, vers l’est, par trois pans coupés.
Volumes : Principalement représenté par la maison-bloc qui s'étale en
surface sur un plan presque carré;
Façades : La hauteur sous gouttière du volume principal est équivalente au
minimum à deux niveaux, dont un partiellement engagé dans le volume de la
toiture, et au maximum à quatre niveaux, dont un partiellement engagé dans
le volume de la toiture (souvent dans le cas des terrains descendant par
rapport à la rue.
Toitures : Toiture à deux versants. pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
parfois peint en blanc.
Age du bâti :
Le noyau villageois est ancien (XVIII-XIXème).
On constate que des nouvelles constructions sont implantées au long des
voiries, en dehors du centre.
La ligne de chemin de fer qui passe à Bovigny a été
construite en 1867 et a marque une époque de nouvelles constructions vers
le début du XXème siècle.

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13.5.4 Courtil
Caractéristiques du village :
Au sortir de Bovigny, en direction de Gouvy et Cherain, le petit village de Courtil
s’étale, tout en longueur.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 358 / 685
Le village se distingue par l’imposante ferme enclose nº 50. Le tissu villageois
est essentiellement discontinu.
La chapelle Saint-Hubert, un édifice néogothique en mœllons, érigé aux environs de 1900, succède à une autre chapelle mentionnée par les archives au 17e siècle.
Cette chapelle se caractérise par une flèche de section octogonale ainsi que par une tour, flanquée à sa gauche d’une tourelle d’escalier. Une imposante ferme enclose
nº 50, située non loin de la chapelle Saint-Hubert et construite en mœllons gréseux. La cour intérieure, spacieuse, est accessible par un large porche-colombier sous
mansarde d’ardoises. Au nº 51, face à l’église, la ferme Lomry, datée de 1628 et rénovée en 1928 présente un volume écrasé sous bâtière de cherbins. Les petites
fenêtres encadrées de schiste ardoisier sont protégées par d’épais barreaux d’acier. À remarquer : la porte d’entrée à la clé de voute délicatement ouvragée.
Age du bâti :
Volumes : Principalement représenté par la maison-bloc qui
s'étale en surface sur un plan presque carré; "tranche" d'habitation
et cellules de dépendances s'y jouxtent en profondeur
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux et, côté
logis, un pignon assez ajouré qui dévoile les étages éventuels
sous les combles.
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses,
les versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès
schisteux
Des nombreuses maisons sont relativement anciennes (XVIII-XIXème).
On constate que des nouvelles constructions sont implantées au long des
voiries, vers les villages avoisinants (Bovigny et Gouvy).

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13.5.5 Beho
Caractéristiques du village :
L’habitat est relativement dense et groupé autour de l’église Saint-Pierre, édifice
remarquable par sa flèche élancée.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
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Habitat groupé dans le centre à la croisée des rues et plus discontinu vers
les extrémités du village. Bâtiments agricoles proches du centre aggloméré.
L’église Saint-Pierre (monument classé) L’imposante tour carrée a été bâtie après la première croisade, vers l’an 1100. Menaçant ruine en 1712, il fut décidé de
reconstruire la nef au même emplacement en réutilisant les matériaux d’origine. La polychromie est due à Louis Marie Londot, de Namur, après l’incendie de 1954 et à
l’architecte Maurice Robert, de Gouvy, auteur du projet de rénovation.
Au nº 47, La Maison Schaus, perpendiculaire à la voirie, porte le millésimé gravé 1777/IHS au dessus des trois clous de la passion.
Les maisons ci-après méritent également le détour : nº 57, 58, 63, 66, 67, 72 et 73.
L’école, qui date de 1870, a été restaurée en 1986.
Volumes : Principalement représenté par la maison-bloc qui s'étale en
surface sur un plan presque carré; "tranche" d'habitation et cellules de
dépendances s'y jouxtent en profondeur
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux et, côté logis, un
pignon assez ajouré qui dévoile les étages éventuels sous les combles.
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
Le village de Beho conserve des fermes anciennes (XVIII-XIXème), mais à
la lecture générale de la carte nous constatons qu’un nombre important de
maisons sont relativement récents (après 1950).
Des nouvelles extensions du village le long des routes sont à remarquer
après 1990.

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13.5.6 Ourthe et Wathermal
Caractéristiques du village :
Ourthe : Village situé au carrefour des routes, l’une de Gouvy à Deiffelt, l’autre en
direction de Wathermal.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 360 / 685
L’habitat est relativement dense en cœur de village et s’étale le long des
routes en bâti discontinu. Bâtiments agricoles insérés dans le tissu bâti.
Ourthe : Le 14 janvier 1944, Lors de l’offensive “Von Rundstedt” l’église paroissiale Sainte Agathe fut détruite par les bombardements. Cette église érigée en 1870
succédait en fait à deux sanctuaires antérieurs; le premier, simple chapelle, érigé en 1631; le second construit en 1707. De 1964 à 1969, on édifia une église - salle en
béton aux volumes géométriques stricts. Cette église fut construite sur les plans de l’architecte R. Bastin de Namur.
Wathermal : Chapelle Saints Hubert et Antoine la tour de la chapelle est parfois considérée comme datant de l’époque romane. Ses murs atteignent à certains
endroits plus de 1 m 50 d’épaisseur et sont percés de deux meurtrières. Curieusement, le clocher est incliné en direction des vents dominants, de manière à offrir une
meilleure résistance à ces derniers. Cette particularité porte à croire que l’auteur des plans de l’église de Wathermal serait le même que celui de l’église de Beho qui
présente la même caractéristique. Le corps de la chapelle dans son état actuel remonte au 18e siècle. Elle a été consacrée en 1769.
Age du bâti :
Volumes : même si les bâtiments sont relativement récents elles
gardent la typologie locale. Les volumes secondaires éventuels
jouxteront le volume principal ou s'y articuleront. Le niveau des
gouttières des volumes secondaires sera inférieur à celui des
gouttières du volume principal.
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°. Nous remarquons
quelques exceptions principalement dans le cadre des constructions
récentes.
Matériaux : Les façades sont généralement couvertes d’un enduit
blanc ou colore.
Malheureusement le patrimoine a été détruit par le bombardement en 1945.
Actuellement des nombreuses maisons plus récentes sont à identifier dans
le village.

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13.5.7 Baclain
Caractéristiques du village :
Situé en pleine campagne, autrefois à l’écart de toute route importante le village est
développé autour de l’église.
Le cœur du petit village renferme encore de nombreux témoignages de son passé
essentiellement agricole.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 361 / 685
Habitat groupé. Tissu bâti discontinu et bâtiments agricoles intégrés.
L’église paroissiale Saint-Urbain, de style néogothique, succédant à une première chapelle inaugurée le 8 novembre 1797, puis à une église construite en 1857, fut
édifiée en mœllons de grès en 1924 - 26 et réparée en 1954 après l’offensive Von Rundstedt.
À la sortie du village, en direction de Sterpigny, la maison Hazée se distingue par le linteau de la porte de son fournil, daté de 1809. Le pavement en blocs de grès de
la cour intérieure présente de jolis motifs réguliers. Diverses pierres tombales récupérées de l’ancien cimetière pavent la cour; un fragment sculpté représentant saint
Hubert, provenant du monument funéraire du “Grand Lambert” (Grand chasseur de la région mort vers 1900), est enchâssé dans le mur de clôture. Non loin de là,
dans la même direction, une jolie chapelle mariale, recouverte de stuc de marbre rouge avec porche avancé, datée de 1935.
Volumes : Même si les bâtiments sont relativement récents ils gardent la
typologie locale. Les volumes secondaires éventuels jouxtent le volume
principal ou s'y articulent. Le niveau des gouttières des volumes
secondaires est inférieur à celui des gouttières du volume principal.
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°. Quelques exceptions,
principalement dans le cadre des constructions récentes.
Matériaux : Les façades sont généralement couvertes d’un enduit blanc ou
coloré.
Age du bâti :
Plusieurs fermes sont des constructions anciennes, parfois remises en état
par des propriétaires soigneux et respectueux du passé. Mélange entre
bâti ancien et bâti récent.

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13.5.8 Sterpigny
Caractéristiques du village :
Le village qui s’étire le long de la route Houffalize - Gouvy est marqué surtout par la masse
imposante de son remarquable château - ferme.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
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Habitat linéaire relativement groupé.
La typologie principale est un tissu bâti discontinu et quelques fermes.
L'église de Sterpigny, placée sous le vocable de l'Immaculée Conception, avait été bâtie en 1840 et est devenue paroissiale en 1842. La petite chapelle de N.-D. de
Lourdes sise en ce lieu est d'origine récente.
Le château - ferme “Caprasse” est bâti sur l’emplacement d’un château dont les constructions premières remonteraient à la plus haute antiquité, Sur la face arrière du
logis « pseudo 18e siècle », on peut lire le millésime incomplet “… 67”, ainsi que les millésimes 1717 et 1723. Deux remarquables girouettes surmontent la toiture.
Elles sont ajourées au monogramme M.V.D. suivi de la date 1606, l’une en forme d’écrevisse, sur la tourelle Nord -Ouest, et l’autre en forme de sirène. Une chapelle
était autrefois intégrée à l’ensemble.
À la sortie du village, au carrefour avec la route qui mène à Rettigny, se trouve une petite chapelle du 19e siècle appelée chapelle Saint-Donat. Elle est en mœllons
schisteux.
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui
s'étale en surface sur un plan presque carré.
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux.
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux.
Age du bâti :
Plusieurs fermes sont des constructions anciennes, parfois remises en état
par des propriétaires soigneux et respectueux du passé

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13.5.9 Cherain et Vaux
Caractéristiques du village :
Village-rue, Cherrain se développe le long de la nationale Gouvy-Houffalize.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 363 / 685
Habitat linéaire relativement groupé avec quelques bâtiments agricoles
intégrés en tissu. On remarquera plus particulièrement les habitations
regroupées autour de la place de l’église, récemment rénovée, et ponctuée par
un chêne vénérable et un étonnant monument aux victimes des deux guerres.
L’église romane Saint-Vincent. L’édifice actuel de style roman mosan et de plan basilical fut édifié dans le courant du 11e siècle. D’importants travaux d’agrandissement
furent réalisés en 1694. L’église de Cherain est une des églises romanes les plus complètes de la province. Le bâtiment fut fortement endommagé lors de l’offensive
des Ardennes en 1944. Bien que classée depuis 1947, elle n’a toujours pas fait l’objet d’une étude architecturale complète. En 1954, une importante restauration fut
réalisée, “re-romanisant” plusieurs éléments de l’église.
Le « château » de Cherain. Succédant à une construction plus ancienne, cette demeure imposante, édifiée en 1749, est, de par sa construction en briques rouges, tout à
fait exceptionnelle pour l’arrondissement. La cour intérieure, en “U”, ouverte sur la rue, présente un pavé ornemental.
Le moulin de Cherain (record daté de 1564) présente sa masse basse et trapue, flanquée d’une bâtisse carrée constituant le corps de logis, pus récent
A remarquer aussi les maisons Désert, Blaise, Choffray (linteau de porte mentionnant 1786), Gaspar, Lamboray, Gérard, Deumer-Raskin, Cornélis.
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
Le village de Cherain constitue encore aujourd’hui un bel ensemble
architectural classé. Plusieurs maisons ont été et sont encore rénovées par
leurs propriétaires dans leur style d’origine. La façon de faire la plus
traditionnelle est de les maintenir ou de les remettre en blanc.

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13.5.10 Montleban, Hallonru et Lomre
Caractéristiques du village :
Le village se développe autour de 2 noyaux Montleban et Hallonru.
Lomre : Petit village rue, Lomré fut ravagé par la peste au milieu du 17e siècle. Tous
les habitants périrent et les habitations furent rasées pour éviter le retour du fléau. Le
village actuel fut reconstruit non loin de l’ancien hameau vers 1800.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 364 / 685
Habitat groupé en étoile, bipolaire. Tissu bâti discontinu entre les deux
noyaux. Bâtiments agricoles en périphérie.
Quelques anciennes carrières attestent de l’existence d’une petite activité industrielle et de l’excellence de la pierre de construction qui y fut extraite durant plusieurs
siècles.
Au cœur du vieux village, le long de “l’Eau de Montleban”, au confluent avec le “Ry des Fagnes”, descendant des hauteurs de Lomré, se dresse l’imposant moulin
“Massart”, moulin banal de la seigneurie de Houffalize, déjà cité en 1545 et faisant partie des biens du Seigneur Adrien François de Rivière, de Houffalize. La façade
principale en mœllons blanchis présente deux arcs géminés sous lesquels passe l’eau alimentant les deux roues motrices. L’ensemble du mécanisme est encore
intact. Il est un des rares exemples, dans la région, de moulin ayant encore ses deux roues
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
Le village conserve des fermes qui sont anciennes (XVIII-XIXème), mais à
la lecture générale de la carte nous constatons qu’un nombre important des
maisons est relativement récent (après 1950).
Lomré présente quelques jolies fermes harmonieusement restaurées.

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13.5.11 Rettigny et Renglez
Caractéristiques du village :
Le village auquel nous associerons le hameau de Renglez est traversé par trois
cours d’eau. Le ruisseau de la fagne, qui vient de Sterpigny, reçoit l’eau de Cherain,
à la sortie du village, pour former le ruisseau de Sterpigny et se jeter dans l’Ourthe
au Moulin de Bistain.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 365 / 685
Habitat groupé en étoile, avec de nombreuses fermes.
Structuration par les ruisseaux (trois moulins - le Moulin du Trou, le Moulin
Magotiaux et le Moulin de Bistain) Tous les autres villages de la vallée se
sont en général établis à quelques kilomètres de la rivière.
L’église paroissiale Saint-Lambert fut bâtie en 1625; elle fut remplacée en 1901 par l’édifice actuel, en style néogothique, construit sur les plans de l’architecte
Cupper, de Bastogne. Vers 1636 une chapelle dédiée à Saint-Roch fut également construite au bas du village (Renglez) par les habitants, suite à la grande
épidémie de peste qui ravageait la région. Agrandie en 1701 et restaurée en 1889, elle comporte un autel à retable de la fin du 17e siècle et quelques statues du
début du 18e.
À la sortie du village, à l’écart, le long de la route qui mène à Brisy, un moulin à grains a été construit en 1939 à une dizaine de mètres d’une ancienne scierie -
aujourd’hui disparue - actionnée par l’eau du ruisseau. Il conserve encore aujourd’hui l’ensemble de sa machinerie ainsi que sa grande roue en acier. La majeure
partie du bief qui le relie à “l’eau de Cherain” est encore visible non loin du bâtiment. Ce moulin était encore en activité en 1979 - 80 et comprenait trois meules.
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
Le village de Rettigny se distingue par la qualité de ses anciennes fermes et
demeures typiques. De nombreuses maisons anciennes aux jardins clos de
murets de schiste donnent au village un caractère particulier et mériteraient
d’être protégées

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13.5.12 Brisy
Caractéristiques du village :
Perché sur un plateau dominant la rive droite de l’Ourthe, le petit village de Brisy est
assez retiré de la circulation le long de la route reliant Cherain à Cetturu (Tavigny).
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 366 / 685
Habitat groupé a tissu bâti discontinu.
Le cœur du petit village de Brisy renferme encore de nombreux
témoignages de son passé essentiellement agricole, des fermes et
fermettes.
Consacrée en 1730, la chapelle Saint-Servais, aujourd’hui Sainte-Lucie, serait datée de 1712. La chapelle, qui avait été agrandie en 1810, fut remplacée en 1905
par l’église actuelle, construite sur un nouvel emplacement.
Au lieudit “Le Chèssion”, un éperon barré (site naturel fortifié, typique de la Tène III), enserré entre l’Ourthe orientale et l’un de ses affluents qu’il domine d’une
soixantaine de mètres, a été mis à jour lors de deux campagnes de fouilles en 1975 et 76. Ces fouilles ont permis la découverte d’un important matériel
archéologique parmi lequel des fibules, aiguisoirs et autres objets en céramique. La datation de ces objets atteste de l’occupation du site dès le premier siècle avant
notre ère.
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
Les fermes sont majoritairement du XIXème siècle.
Quelques nouvelles constructions.

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13.5.13 Deifelt
Caractéristiques du village :
Village frontière étendu en bordure de la route Vielsalm - Luxembourg, Deiffelt abrita
des années durant le poste de douane belgo-luxembourgeois. Jadis rattaché à la
commune de Beho, Deiffelt est l’un des trois villages (Beho, Deiffelt, Ourthe) de
l’entité utilisant couramment la langue allemande.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 367 / 685
Habitat linéaire relativement groupé. Tissu discontinu interrompu par de
bâtiments agricoles.
La chapelle Saint-Lambert est située à la sortie du village, à l’écart des constructions, sur une légère éminence. Précédé d’arbres séculaires, l’édifice, tout de blanc
vêtu, bénéficie d’un cadre exceptionnel. L’imposante porte d’entrée est remarquable tant par son encadrement que par sa structure ouvragée.
Il est fait mention de la “dime de Deiffelt” dès 1235. L’édifice actuel a été construit après 1892.
La maison Jonius dont le corps de logis a été démoli vers 1794 et dont un linteau de porte est encore en place et porte la date de 1754.
La maison Meyer, portant la date de 1758.
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les versants
du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
Quelques constructions datent du XVIIIème siècle, mais la plupart des
habitations du village sont de la deuxième partie du XXème siècle.

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13.5.14 Langlire
Caractéristiques du village :
Village-rue et point culminant de la commune (592,5 m sur le plateau en direction de
Lomré), Langlire fut un centre d’industrie du fer, ainsi que le rappelle le nom donné
au petit cours d’eau : “Ruisseau de la forge d’Embrogne”.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
La chapelle Sainte-Brigitte. Elle fut édifiée en 1708, mais sa reconnaissance officielle ne se fit que le 3 janvier 1727.
Les anciennes fermes situées aux nº 2 a, 36 et 37 sont a remarquer.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 368 / 685
Habitat linéaire relativement discontinu.
Le village de Langlire est individualisé par le volume de la chapelle Ste-
Brigitte.
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
Quelques belles constructions issues de l’après-guerre.
Toutefois, si on en croit certains historiens, le village de Langlire a
dû être plus riche et important. Langlire fut un centre d'industrie du fer. La
plupart des taques de cheminées que l'on trouve aujourd'hui dans les
maisons de Langlire proviennent de ces fonderies et datent du 17e siècle.

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
13.5.15 Steinbach
Caractéristiques du village :
Village développé autour de son noyau, il présente un caractère agricole et possède
des fermes-chateaux.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 369 / 685
Habitat groupé en fond de vallée en tissu discontinu.
Quelques nouveaux lotissements dénaturent le caractère du village. Ils sont
implantés généralement dans les extrémités du village, en longeant les
routes.
Steinbach est sans nul doute l’un des villages de l’entité le plus riche en patrimoines de prestige, l’un des fleurons de l’arrondissement étant sans conteste le
château des “de Beurthé”. Outre ce dernier, le village peut aussi s’enorgueillir de nombreuses fermes et habitations remarquables.
Des multiples fouilles effectuées dans la région, on peut conclure que le village était déjà occupé au troisième siècle avant notre ère. Une tombe romaine mise à jour
en 1890 dans le domaine de Lihérain en porte témoignage. Une importante villa romaine de type classique, située à proximité de la chaussée romaine Reims -
Cologne a également fait l’objet de fouilles.
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
Ce village typiquement agricole témoigne encore en son centre de son riche
passé historique par la présence de remarquables fermes châteaux et
fermes encloses remontant aux 17e et 18e siècles et qui ont fait l’objet de
restaurations attentives. Le bâti récent s’étale aux extrémités du village.

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
13.5.16 Limerle
Caractéristiques du village :
Petit village-rue encaissé, s’égrenant le long d’une voie principale recoupant
perpendiculairement le ruisseau. Composé d’une centaine de maisons, Limerlé
repose dans une vallée spacieuse formée par les versants opposés et doucement
inclinés de deux hauts plateaux.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
L’actuelle église est en style néo-roman. Elle fut édifiée d’après les plans de l’architecte Rémont de Liège entre 1898 et 1900.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 370 / 685
Face à l’église, le vieux quartier regroupe de nombreuses fermes et maisons
ardennaises massives aux vastes toits d’ardoises et parfois entourées
d’imposants murs d’enceinte.
Habitat linéaire, dispersé autour d’un noyau central relativement dense
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré
Façades : Des longues façades d'un à deux niveaux
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°.
Matériaux : Principalement moellons de schiste ou de grès schisteux
Age du bâti :
De multiples vestiges attestent aujourd’hui encore de l’occupation très
ancienne de Limerlé.
Des tombes mérovingiennes, datant sans doute du 7e siècle, ont été mises
à jour au nord-est du village. En outre, des débris de villas dans lesquelles
on a découvert des urnes funéraires. L’ancienne voie romaine traversait le
territoire du sud-ouest au nord-est.
Malheureusement, le caractère du village a été défiguré par des démolitions
et des réfections malheureuses.

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
13.5.17 Gouvy
Caractéristiques du village :
Village champignon” dont la croissance fut essentiellement liée au développement
des chemins de fer au début du 20e siècle, la partie Nord-Est du village s’est très vite
axée vers les activités commerciales.
Patrimoine :
Typologie d’implantation :
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 371 / 685
Habitat dense et très dense. Structuration bipolaire et à caractère linéaire le
long de certaines voies d’accès.
Le quartier de la Gare présente des nombreuses activités commerciales et
administratives et quelques maisons au long des routes en habitat de type
discontinu.
Les vieux quartiers de Gouvy se distinguent de “la Gare” par le caractère
typiquement ardennais de leurs vieilles bâtisses, groupées autour du centre.
L’église Saint-Aubin avec masse imposante, a été édifiée, à l’initiative de la famille Scheurette, à l’emplacement de deux anciens édifices.
Le château - ferme Scheurette : Robuste ferme de grès schisteux enduit et de schiste ardoisier, cette demeure fut acquise en 1718 par Henri Scheurette, de Gouvy,
mayeur de Gouvy et de la cour d’Amas. L’ensemble est fermé par un mur bas, ceinturant une cour intérieure recouverte de pavés de grès accessible par un porche
en anse de panier.
La ferme Burnotte (1711 - 1834), située à l’angle de la chaussée de Houffalize et de la rue du Centre présente un vaste bâtiment fermé par une enceinte en pierres
du pays recouvertes d’enduit et passées à la chaux. On remarquera le dallage en schiste bleu du porche d’entrée et l’imposante porte charretière de la cour
intérieure.
Volumes : Le volume principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale
en surface sur un plan presque carré.
Toitures : Toiture à deux versants. Selon l'ampleur des bâtisses, les
versants du toit ont une pente de 35 à 45°. Plusieurs jeux des volumes.
Matériaux : Materiaux tres varies ;
Des nombreuses villas a caractere particulier
Quelques nouveaux immeubles à appartements
Age du bâti :
Plusieurs anciennes fermes sont situées dans le quartier de Gouvy Gare.
Les plus représentatives sont sans nul doute “la ferme Entringer” et “la
ferme Burnotte”.

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
13.6 CONCLUSION
La typologie du bâti, des villages de l’entité de Gouvy, fait partie de la typologie de l’Ardenne
herbagère, influencée par le Nord. Nous reprenons, ici, les principales caractéristiques de
l’architecture locale traditionnelle, visibles dans tous les villages de l’entité :
Plusieurs villages s’organisent en plans rayonnants, à la croisée de plusieurs rues, les autres
(les plus petits) sont d’avantage linéaires;
La fonction agricole des bâtisses induit des implantations d’allure assez libre, où l’orientation
préférentielle du logis se situe vers le Sud;
Dans l’ensemble, les séquences mitoyennes sont rares et courtes.
Le volume ardennais principal est représenté par la maison-bloc qui s'étale en surface sur un plan
presque carré; "tranche" d'habitation et cellules de dépendances s'y jouxtent en profondeur sous une
ample toiture à deux versants. Ces dispositions du plan déterminent de longues façades d'un à deux
niveaux et, côté logis, un pignon assez ajouré qui dévoile les étages éventuels sous les combles.
Selon l'ampleur des bâtisses, les versants des toits ont une pente de 45 à 25°.
On retrouve quelques exceptions, généralement localisées à Gouvy. Le village de Gouvy-Gare, le
plus gros de l’entité, est caracterisé par des villas et des affectations commerciales.
Les villages sont généralement typiquement agricoles, et ils témoignent encore d’un passé historique
par la présence de remarquables fermes-châteaux et fermes encloses, remontant aux XVIIème et
XVIIIème siècles, et qui ont parfois fait l’objet de restaurations attentives.
De nombreux bâtiments sont repris au patrimoine monumental de la Belgique.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 372 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14 Analyse du parc de logements
14.1 PREAMBULE
La problématique du logement est assurément une des questions essentielles de la réflexion sur la
gestion de l'espace au niveau communal, telle qu'elle est appréhendée par le schéma de structure. La
répartition de l'habitat conditionne très nettement la localisation des autres fonctions spatiales (travail,
commerces, services, loisirs...) et de là tout le système de déplacements.
14.1.1 Objectifs
Les objectifs sont multiples, il s’agit ici de :
Etudier l’état actuel des logements à Gouvy;
Etudier l’évolution du marché immobilier;
Etudier les objectifs en matière de logements sociaux.
14.1.2 Cartographie
Néant.
14.1.3 Références et sources des données
Direction générale Statistique et Information économique du SPF Economie (ex-INS)
http://www.statbel.fgov.be/home_fr.asp
ECODATA
http://ecodata.mineco.fgov.be/Fr/begin_fr.htm
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 373 / 685

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SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.2 LE NOMBRE DE LOGEMENTS
La commune de Gouvy comptait 2.266 logements et 3.011 bâtiments au 1 er janvier 2006. L’évolution
du nombre de logement suit celle des constructions de bâtiments.
Nombre
3.000
2.750
2.500
2.250
2.000
1.750
1.500
Bâtiments
Logements
2001 2002 2003 2004 2005 2006
Années
En 2007, la commune comptait
seulement 15 immeubles à
appartements contre 2.105 maisons
de type fermé, semi-fermé et ouvert.
Figure 380 : Tableau de l’évolution
du nombre de logements et de
bâtiments
14.3 LES PERMIS DE BATIR ENTRE 1998-2008 (PAR NOMBRE DE BATIMENTS)
Toute personne souhaitant construire ou procéder à des travaux de restauration d'une construction
déjà existante ou y apporter des modifications, doit obtenir un permis de bâtir.
La province de Luxembourg a octroyé plus de 2.000 permis sur toute l’année 2008, soit bien peu par
rapport aux autres provinces de la région. Elle dépasse cependant de peu la Province du Brabant
Wallon qui elle n’en a octroyé que 1928.
Au sein même de la province, la commune ayant délivré le plus grand nombre de permis de bâtir (par
nombre de bâtiment) au cours des dix dernières années pour le secteur résidentiel (nouvelles
constructions et rénovations) est Arlon avec 1.700 permis. Les communes telles que Marche-en-
Famenne et Bastogne passent la barre des 1.000 permis sur 10 ans.
RESIDENTIEL NON RESIDENTIEL
NOUVELLES CONSTRUCTIONS
Nombre de
bâtiments avec
RENOVATION NOUVELLES CONSTRUCTIONS RENOVATION
Nombre de Nombre de Nombre
un seul Superficie Nombre de Nombre de
Nombre de
bâtiments logements d'appartements logement habitable (m²) bâtiments bâtiments Volume(m³) bâtiments
1998 21 21 0 21 2.478 11 10 23.166 6
1999 26 26 0 26 2.768 15 6 7.868 3
2000 25 25 0 25 4.127 6 9 13.886 4
2001 13 13 0 13 1.523 15 7 25.495 5
2002 10 11 2 9 1.243 7 3 11.414 4
2003 11 11 0 11 1.270 4 2 2.019 1
2004 23 23 0 23 2.627 17 3 4.451 4
2005 21 28 9 19 3.247 11 7 11.660 5
2006 22 22 0 22 2.472 18 5 5.002 5
2007 43 44 2 42 4.844 12 6 8.090 5
2008 18 22 5 17 2.809 12 3 9.874 5
1998-2008 233 246 18 228 29.408 128 61 122.925 47
Figure 381 : Tableau de l’évolution du nombre de permis de bâtir entre 1998-2008
(Source : SPF Economie)
Le nombre de permis varient fortement d’une commune à l’autre au sein de la province. Martellange
(137) est celle qui a octroyé le plus faible nombre de permis sur 10 ans de temps.
Notons que sur les 44 communes de la province de Luxembourg, Gouvy se place en 18 ème position
quant à son nombre de permis octroyés entre 1998 et 2008.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 374 / 685

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SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
Légende
DAVERDISSE
146
BOUILLON
433
WELLIN
182
Permis entre 1998 et 2008
137 - 230
231 - 439
440 - 645
646 - 1.051
1.052 - 1.700
Gouvy
Communes
PALISEUL
398
Limite provinciale
TELLIN
297
LIBIN
509
BERTRIX
429
FLORENVILLE
287
MARCHE-EN-FAMENNE
1051
NASSOGNE
418
SAINT-HUBERT
197
HERBEUMONT
153
CHINY
322
HOTTON
397
LIBRAMONT-CHEVIGNY
829
NEUFCHATEAU
544
DURBUY
983
TINTIGNY
312
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 375 / 685
RENDEUX
373
TENNEVILLE
223
MEIX-DEVANT-VIRTON
172
ROUVROY
158
EREZEE
469
LA ROCHE-EN-ARDENNE
466
SAINTE-ODE
230
VAUX-SUR-SURE
548
VIRTON
598
LEGLISE
436
HABAY
755
BERTOGNE
346
ETALLE
517
MANHAY
439
FAUVILLERS
194
SAINT-LEGER
322
MUSSON
347
HOUFFALIZE
645
BASTOGNE
1004
MARTELANGE
137
ATTERT
569
ARLON
1700
AUBANGE
831
MESSANCY
639
GOUVY
361
VIELSALM
557
0 5 10 ¯ 20
Km
cartographie Agora, Octobre 2009, Source des deonnées: INS
Figure 382 : Carte du nombre de permis de bâtir délivrés entre 1998 et 2008

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SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.4 L’AGE DES BATIMENTS
Comme l’indique la carte ci-dessous, les immeubles de logements se concentrent principalement
dans les centres des villages. Dès que l’on s’en éloigne, les constructions se font plus rares.
Le parc de logement de Gouvy est relativement ancien. Sur les 45% de bâtiments construits avant
1945, la moitié datent d’avant 1900.
Notons également au vu de la carte suivante que ce sont surtout dans les centres que les nouvelles
constructions (après 1996) sont les plus nombreuses.
Age du logement
63
< 1919
1919_1945
LANGLIRE-CENTRE
LOMRE-CENTRE
MONTLEBAN-CENTRE
1945_1960
1960_1970
1971_1980
1981_1990
1991_1995
BACLAIN-CENTRE
STERPIGNY-CENTRE
VAUX-CENTRE
> 1996
CHERAIN-CENTRE
Inconnu > 20 ans
Inconnu < 20 ans
Pas de réponse
Limite des secteurs statiques
Centres
CIERREUX-CENTRE
HONVELEZ-CENTRE
COURTIL-CENTRE
BOVIGNY-CENTRE
HALCONREUX-CENTRE
LIMERLE-CENTRE
STEINBACH-CENTRE
ROGERY-CENTRE
GOUVY-CENTRE
OURTHE-CENTRE
WATHERMAL-CENTRE
Figure 383 : Carte de l’âge moyen des logements
DEIFFELT-CENTRE
BEHO-CENTRE
0 0,5 1 2 3± 4
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données INS
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 376 / 685

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Après 1900, le nombre de construction baisse fortement. Sur 45 ans, seulement 600 logements ont
été construits, ce qui représente 13 constructions par an sur un territoire de plus de 165km².
Une pointe dans la construction a été aperçue à la fin de la deuxième guerre mondiale. Depuis lors, le
nombre de logement croit légèrement.
800
700
600
500
400
300
200
100
0
763
267
avant 1900 de 1900 à
1918
Nombre de bâtiments érigés
333
de 1919 à
1945
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 377 / 685
488
de 1946 à
1961
196
de 1962 à
1970
341
de 1971 à
1981
Figure 384 : Graphique du nombre de bâtiments érigés par période
642
après 1981

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14.5 LE RAPPORT PROPRIETAIRE/LOCATAIRE
La Région wallonne compte plus de propriétaires que de locataires : 68,1 % des Wallons sont
propriétaires de leur logement. Néanmoins, faire l'acquisition de son logement n'est guère aisé. Dans
certaines provinces, la pression immobilière est très forte. Elle s'observe surtout en Brabant wallon et
en province de Luxembourg.
12%
2%
3%
1%
2%
3% 2%
75%
Propriétaire
Locataire/particulier
Locataire/société de logement
social
Locataire/Autre société publique
Locataire/Société provée
Dispose d'une logement à titre
gratuit
Pas de réponse à la question
Locataire d'un logement meublé
Figure 385 : Graphique de l’occupation de logements
En nombre absolu, c’est dans l’ancienne commune de Limerlé qu’est recensé le plus grand nombre
de propriétaires. Cependant, en proportion, c’est à Cherain qu’ils sont les plus nombreux.
De manière générale, ils dépassent les 70% dans chacune des anciennes communes. La catégorie
suivante, « locataire dont le propriétaire est un particulier » concerne également une grande partie de
la population. La proportion varie cette fois entre 7 et 15% selon les anciennes communes. Les autres
catégories sont concernées.
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Propriétaire
Locataire/particulier
Locataire/société de logement social
Locataire/Autre société publique
Locataire/Société privée
Pas de réponse à la question
Dispose d'une logement à titre gratuit
Locataire d'un logement meublé
BOVIGNY BEHO* LIMERLE CHERAIN MONTLEBAN
Figure 386 : Graphique reprenant la part des propriétaires et locataires dans les anciennes communes
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 378 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
MONTLEBAN-CENTRE
0 0,350,7
1,4 2,1 2,8
Km
LANGLIRE-CENTRE
CHERAIN-CENTRE
VAUX-CENTRE
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données INS
BACLAIN-CENTRE
COURTIL-CENTRE
STERPIGNY-CENTRE
CIERREUX-CENTRE
RETTIGNY - RENGLEZ-CENTRE
BOVIGNY-CENTRE
LIMERLE-CENTRE
STEINBACH-CENTRE
ROGERY-CENTRE
GOUVY-CENTRE
WATHERMAL-CENTRE
Nombre de logement
BEHO-CENTRE
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 379 / 685
38
Propriétaires
Locataires
Autres
Limite des secteurs statiques
Centres
±
Anciennes communes
Hors d'étude
Figure 387 : Carte de la part des logements par propriétaire, locataire et autres.

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.6 LA SUPERFICIE DES LOGEMENTS
En 2001, la superficie moyenne du logement par occupant était de 33,41m² à Gouvy. On constate,
grâce au graphique ci-dessous, que :
42,65 % des logements ont une superficie inférieure à 85m² ;
57,22% des logements ont une superficie supérieure à 85 m² ;
Le nombre de logements compris entre 85 et 124m² est plus important au sein de la
commune de Gouvy qu’au niveau de la Province et de la Région wallonne ;
Le nombre de logements ayant une superficie inférieure à 55m² est plus important au niveau
de la région et de la province.
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
7,75%
5,60%
4,43%
17,15%
13,80%
13,51%
25,78%
24,59%
24,73%
20,45%
15,12%
12,01%
15,99%
8,45% 11,02%
10,06%
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 380 / 685
22,40%
125 inconnu
23,75%
Région Wallonne Province de Luxembourg Gouvy
Figure 388 : Graphique de la superficie des logements en 2001
8,42%
7,48%
7,53%
Remarquons également que dans les anciennes communes de Limerlé et de Montleban, la part des
logements de plus de 125m² est plus importante qu’ailleurs.
TOTAL
MOINS
DE 35 M²
SUPERFICIE DU LOGEMENT EN M²
35 - 54 55 -84 85 - 104 105 - 124
125 M²
ET PLUS
PAS DE
REPONSE
A LA
QUESTION
BOVIGNY 395 16 60 100 90 68 33 28
4,05% 15,19% 25,32% 22,78% 17,22% 8,35% 7,09%
BEHO* 281 15 41 69 61 41 26 28
5,34% 14,59% 24,56% 21,71% 14,59% 9,25% 9,96%
LIMERLE 649 30 74 158 164 98 74 51
4,62% 11,40% 24,35% 25,27% 15,10% 11,40% 7,86%
CHERAIN 236 7 37 52 58 46 22 14
2,97% 15,68% 22,03% 24,58% 19,49% 9,32% 5,93%
MONTLEBAN 176 9 23 51 40 23 20 10
5,11% 13,07% 28,98% 22,73% 13,07% 11,36% 5,68%
Figure 389 : Tableau de la superficie des logements par anciennes communes en 2001

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
Légende
TOTAL
63
LANGLIRE-CENTRE
LOMRE-CENTRE
< 35M²
35_54M²
55_84M²
85_104M²
105_124M²
> 125M²
Aucune réponse
Centres
LIMERLE-CENTRE
ROGERY-CENTRE
Figure 390 : Carte de la superficie des logements
BEHO-CENTRE
0 1,25 2,5 ± 5
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources: INS
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 381 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.7 TYPE DE LOGEMENTS
En ce qui concerne le type de logement, la commune de Gouvy compte, sur l’ensemble de la
commune :
68,5% de maisons séparées;
14% de maisons jumelées;
6,9% de maisons mitoyennes;
5,6% d’appartements.
Le pourcentage de maisons non spécifiées, autres ou sans réponse sont négligeables.
Nombre de logement
38
Maison séparée
Maison jumelée
Maison mitoyenne
Non spécifié
Appartements
Autres
Pas de réponse
Limite des secteurs statiques
Hors d'étude
0 0,5 1 2 3± 4
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données INS
Figure 391 : Carte des types de logements par secteurs statistiques
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 382 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
Remarquons que dans toutes les anciennes communes, ce sont les maisons de type séparée qui ont
la cote. La part de ces logements varie d’un endroit à l’autre entre 65,18% et 73,86%. Les maisons
jumelées se retrouvent en deuxième position. Les taux varient entre 12 et 16%, ce qui n’est pas
négligeable.
C’est à Limerlé, en 2001, que les appartements et studio sont les plus nombreux.
ANCIENNE COMMUNE
TOTAL
SEPAREE JUMELEE
TYPE DE LOGEMENT
MAISON UNIFAMILIALE
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 383 / 685
MITOY-
ENNE
NON
SPECIFIEE
APPARTE
MENT,
STUDIO,…
PAS DE
REPONSE
A LA
QUESTION
GOUVY 1.737 1.191 243 120 10 99 7 67
100,00% 68,6% 14,0% 6,9% 0,6% 5,7% 0,4% 3,9%
BEHO* 281 199 36 16 2 15 1 12
100,00% 70,8% 12,8% 5,7% 0,7% 5,3% 0,4% 4,3%
LIMERLE 649 423 89 50 3 59 4 21
100,0% 65,2% 13,7% 7,7% 0,5% 9,1% 0,6% 3,2%
CHERAIN 236 160 39 16 4 11 1 5
100,0% 67,8% 16,5% 6,8% 1,7% 4,7% 0,4% 2,1%
MONTLEBAN 176 130 23 11 0 2 1 9
100,0% 73,9% 13,1% 6,3% 0,0% 1,1% 0,6% 5,1%
BOVIGNY 395 279 56 27 1 12 0 20
100,0% 70,6% 14,2% 6,8% 0,3% 3,0% 0,0% 5,1%
AUTRES
Figure 392 : Tableau de la part occupée par chaque type de logements par ancienne commune

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.8 NOMBRE DE LOGEMENTS PAR BATIMENT
Les bâtiments munis d’un seul logement représentent 85,1%. Quant aux bâtisses à 2 logements, ils
ne représentent plus que 7,6% de l’ensemble. Les immeubles d’appartements se font rares sur la
commune (en 2001). Depuis, plusieurs immeubles à appartements ont été construites.
Age du logement
63
1 logement
2 logements
3 à 4 logements
> 5 logements
Aucune réponse
Limite des secteurs statiques
Hors d'étude
0 0,5 1 2 3± 4
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données INS (2001)
Figure 393 : Carte du nombre de logements par bâtiment en 2001
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 384 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.9 SOURCE D’ENERGIE DES LOGEMENTS
Le tableau ci-dessous nous fait part des différentes sources d’énergies qui alimentent l’ensemble des
logements de la commune. Remarquons que 1354 logements sur un total de 1737, soit 78% sont
chauffés à l’aide du gasoil/mazout. Un logement sur dix utilise le bois pour se chauffer.
COMMUNE
ANCIENNE COMMUNE
(OU PARTIE DE)
SECTEUR STATISTIQUE
TOTAL GASOIL,
MAZOUT
CHARBON BOIS
POMPE A
CHALEUR
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 385 / 685
ELECTRI-
CITE
GAZ DE
DISTRIBUTION
(GAZ NATUREL)
GAZ
BUTANE
OU
PROPANE
AUTRE SOURCE
D'ENERGIE
GOUVY 1.737 1.354 32 169 0 38 9 91 0 44
BOVIGNY 395 309 8 51 0 5 1 7 0 14
BEHO* 281 222 6 20 0 6 4 15 0 8
LIMERLE 649 517 10 49 0 16 4 39 0 14
CHERAIN 236 180 3 22 0 7 0 18 0 6
MONTLEBAN 176 126 5 27 0 4 0 12 0 2
Figure 394 : Tableau des différentes sources d’énergie alimentant les logements de la commune
PAS DE
REPONSE
A LA
QUESTION

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.10 LE CONFORT DES LOGEMENTS
Définition des catégories de confort :
Confort inconnu : Confort inconnu;
Sans petit confort : Logement n’ayant pas le petit confort;
Petit confort : Eau courante + WC (à l’intérieur du logement) + salle de bain;
Moyen confort : Petit confort + chauffage central;
Grand confort : Moyen confort + cuisine (> 4 m²) + téléphone + auto.
TOTAL
NOMBRE DE
LOGEMENTS
GRAND CONFORT MOYEN CONFORT PETIT CONFORT
% SUR
DONNEES
CONNUES
NOMBRE DE
LOGEMENTS
% SUR
DONNEES
CONNUES
NOMBRE DE
LOGEMENTS
% SUR
DONNEES
CONNUES
SANS PETIT CONFORT DEGRE DE
NOMBRE DE
LOGEMENTS
% SUR
DONNEES
CONNUES
GOUVY 1.737 1.009 60,35% 191 11,42% 345 20,63% 127 7,60% 65
BOVIGNY 395 228 59,84% 55 14,44% 77 20,21% 21 5,51% 14
BEHO* 281 160 59,23% 37 13,70% 53 19,63% 20 7,41% 11
LIMERLE 649 386 62,06% 71 11,41% 119 19,13% 46 7,40% 27
CHERAIN 236 135 58,95% 17 7,42% 53 23,14% 24 10,48% 7
MONTLEBAN 176 100 58,82% 11 6,47% 43 25,29% 16 9,41% 6
Figure 395 : Tableau du confort des logements
CONFORT
NON CONNU
Les logements de grand confort sont les plus représentés au sein de la commune. Les taux varient
entre 58 et 62%.
Remarquons que les logements de petit confort (eau courante, WC à l’intérieur du logement et une
salle de bain) sont plus nombreux que les logements de confort moyen (eau courante, WC à
l’intérieur du logement, une salle de bain et le chauffage central). Pour l’ensemble de la commune, ils
représentent respectivement 20,63% et 11,42%.
14.11 LOGEMENTS SOCIAUX
Différents acteurs sont au travail sur le territoire de Gouvy: l'agence immobilière sociale, les
habitations sociales de la région de et à Bastogne, le CPAS, l'ASBL Gestion Logement Gouvy,
l'ACRF, Périple en la Demeure, etc.
Le rôle communal est de coordonner le travail de ces différents acteurs et de leur donner des moyens
afin de diversifier les types de logements. Actuellement, la commune est en manque de logements
accessibles aux plus démunis.
Plusieurs projets sont à envisager à court et moyen terme :
Dans un premier temps, il s'agira d'acquérir et de restaurer l'ensemble des logements appartenant à
l'OCASC, actuellement mis en vente. La commune, en partenariat avec le fond du logement wallon et
le CPAS, souhaite réaliser sur ce site du logement social tout en veillant à la mixité. L'objectif est
double, maintenir un ensemble de 28 logements dans le parc public mais surtout, assurer sur ce site,
une part de logements accessibles aux plus démunis et aux familles nombreuses, besoin repéré par
l'ASBL Gestion Logement Gouvy.
Une information par rapport à l'AIS sera régulièrement donnée aux citoyens afin de leur faire prendre
conscience des avantages de la mise en gestion (facilité et avantages financiers). Il s'agira également
d'exploiter l'inventaire des maisons inhabitées et d'informer les propriétaires par rapport aux
possibilités qui s'offrent à eux afin de mieux gérer leur patrimoine.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 386 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.12 PLAN COMMUNAL D’ACTIONS EN MATIERE DU LOGEMENT
Actuellement, le parc des logements publics se présente comme suit :
Type de logements
Nombre de
logements
Total publics 45
De transit
D’insertion
Sociaux gérés ou loués par la(les) SLSP
sise(s) sur le territoire communal
Moyens gérés ou loués par la(les) SLSP
sise(s) sur le territoire communal
Sociaux ou moyens qui ont été vendus par
une SLSP ou un pouvoir communal depuis 10
ans (1996)
Loués appartenant à la commune, au CPAS
ou à la Régie autonome
Mis en gestion par les propriétaires privés et
publics, par l’intermédiaire d’une AIS, d’une
SLSP ou d’une ASBL
Gérés par le FLW
Gérés par l’Office central d’action sociale et
culturelle du Ministère de la Défense
(OCASC)
Soumis à permis de location
Inoccupés
Insalubres
Autres informations
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 387 / 685
3
22+6+5
Figure 396 : Tableau des types des logements publics
Extrait du plan communal en matière du logement
La demande des nouveaux projets en 2007-2008 :
Ordre de
priorité
N°
fiche
Intitulé du projet
5
4
En location à partir du 1er
octobre 2007.
Nombre de
logements
Opérateur
2 2 Projet OCASC 8 Commune et associés
Figure 397 : Tableau des projets communaux repris dans le plan communal en matiere du logement
2007-2008
Il s'agit du rachat et de la restauration de bâtiments appartenant à l'OCASC. Le collège communal
souhaite créer un partenariat entre différents opérateurs afin de créer des logements sociaux, moyens
et aussi de peut-être permettre aux actuels locataires qui le souhaitent, l'achat de leur maison. Le site
se trouve à Courtil, n° 126 à 151.

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
Selon le plan communal d’actions en matière du logement 2009-2010, les types de logements qui
sont prioritaires sur le territoire communal sont :
Quels sont les types de logements locatifs à prix abordable que la
commune considère comme prioritaires ?
Ordre de priorité (1, 2, 3, etc.)
Pour isolés ou des ménages sans enfants 4
Pour des ménages avec un ou deux enfants 1
Pour familles nombreuses 3
Pour personnes âgées 2
Pour personnes à mobilité réduite 5
Autres (à préciser)
Figure 398 : Tableau des logements prioritaires selon le PCL 2009-2010
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 388 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.13 ANALYSE DES VENTES DES LOGEMENTS EN 2006 ET 2007
L’analyse suivante est basée sur les données fournies par la Direction générale Statistique et
Information économique du SPF Economie (ex-INS) pour l’année 2006 et 2007.
Les chiffres et observations présentés ici sont destinés à donner les grandes tendances du marché
mais ils ne peuvent servir à évaluer ponctuellement un immeuble déterminé.
Les prix analysés sont des prix moyens. Selon les informations collectées dans le cadre des ateliers
thématiques les prix « sur le terrain » sont plus élevés. Nous avons gardé, lors de l’analyse, les prix
moyens avec pour but d’élaborer des analyses comparatives avec les communes voisines, la province
et la Région.
La Direction générale Statistique et Information économique du SPF Economie (ex-INS) utilise 32
catégories pour qualifier les biens vendus. Les cinq catégories qui concernent les ventes d’immobilier
résidentiel sont :
Maisons d’habitation;
Maison de rapport;
Maison et hôtels de maitre;
Villas, bungalows, maisons de campagne;
Appartements, flats, studios.
L’analyse ci-après prend en compte les catégories « maison d’habitation », « villas, bungalows,
maisons de campagne », « appartement, flats, studios » et « les terrains à bâtir ».
Dans les différentes catégories analysées, on prendra pour définition :
Maisons d’habitation n.d.a
Comprenant les maisons ouvrières, d’employé, de rentier, les maisons bourgeoises mais aussi les
maisons rurales, d’agriculteurs… pour autant que leur superficie ne dépasse pas 5a.
Villas, Bungalows, maisons de campagne
Y compris les « chalets » qui ne sont pas des habitations du week-end, les « fermettes » que l’on
désigne comme telles qu’en raison de leur origine rurale, mais qui sont en fait des villas.
Terrains à bâtir
Ils sont indiqués par différentes dénominations : emplacements à bâtir, parcelles de terrain, terrains à
villa, lot numéroté dans un lotissement, terrain avec un bâtiment à démolir.
Appartements, flats et studios
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 389 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.13.1 Analyse des ventes des maisons
En 2007, le prix moyen demandé pour l’achat d’une maison d’habitation à Gouvy était de 129.939€.
Ce prix est supérieur à celui de la moyenne régionale (127.305€) mais inférieur à la moyenne
provinciale (143.118€). Notons, dans les 3 cas, une forte croissance du prix de l’immobilier au cours
de sept dernières années. Le prix a pratiquement doublé.
Maisons d’habitation 2000 2007
Région wallonne 68.559 127.305
Province de Luxembourg 74.041 143.118
Gouvy 66.913 129.939
Figure 399 : Tableau de l’évolution des prix de vente des maisons
En termes de nombre de transaction, la commune d’Arlon se place en 1 ère position avec 157
transactions en 2007. La commune d’Aubange la suit de près avec 135 transactions. La commune de
Gouvy en compte, pour la même année 45.
Prix de vente (€)
92.187 - 109.243
WELLIN
119.669€
DAVERDISSE
177.668€
109.244 - 125.004
125.005 - 142.364
142.365 - 165.940
165.941 - 219.133
Gouvy
PALISEUL
119.388€
BOUILLON
101.601€
TELLIN
104.900€
MARCHE-EN-FAMENNE
147.215€
LIBIN
158.771€
BERTRIX
109.243€
FLORENVILLE
92.187€
NASSOGNE
133.983€
SAINT-HUBERT
108.804€
HERBEUMONT
117.200€
HOTTON
106.031€
CHINY
116.370€
DURBUY
146.235€
SAINTE-ODE
155.667€
LIBRAMONT-CHEVIGNY
132.746€
NEUFCHATEAU
113.473€
TINTIGNY
132.633€
EREZEE
151.731€
RENDEUX
142.364€
LA ROCHE-EN-ARDENNE
106.122€
TENNEVILLE
140.266€
MEIX-DEVANT-VIRTON
124.935€
ROUVROY
147.883€
LEGLISE
129.725€
HABAY
151.065€
VIRTON
122.810€
MANHAY
146.763€
BERTOGNE
165.940€
VAUX-SUR-SURE
125.004€
ETALLE
172.731€
HOUFFALIZE
153.542€
BASTOGNE
138.104€
FAUVILLERS
127.417€
MARTELANGE
100.000€
SAINT-LEGER
153.308€
ATTERT
219.133€
ARLON
194.729€
MESSANCY
177.662€
AUBANGE
MUSSON
161.985€
153.855€
VIELSALM
147.879€
GOUVY
129.939€
0 4 8 16 24 32
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources; INS
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 390 / 685
WELLIN
16
DAVERDISSE
13
PALISEUL
24
BOUILLON
37
TELLIN
10
MARCHE-EN-FAMENNE
87
LIBIN
22
BERTRIX
43
NASSOGNE
30
SAINT-HUBERT
43
HERBEUMONT
15
HOTTON
22
DURBUY
73
SAINTE-ODE
6
LIBRAMONT-CHEVIGNY
33
NEUFCHATEAU
39
EREZEE
21
TENNEVILLE
14
LEGLISE
22
MANHAY
19
BERTOGNE
14
VAUX-SUR-SURE
14
HOUFFALIZE
35
BASTOGNE
65
ATTERT
FLORENVILLE
42
CHINY
32
HABAY
44
15
ARLON
¯
Nombre de transaction
6 - 16
17 - 30
31 - 45
46 - 87
88 - 157
TINTIGNY
157
24 ETALLE
26
SAINT-LEGER
MESSANCY
MEIX-DEVANT-VIRTON
18
40
23
AUBANGE
VIRTON MUSSON
135
86
38
ROUVROY
8
0 4 8 16 ¯ 24 32
Gouvy
RENDEUX
11
LA ROCHE-EN-ARDENNE
24
FAUVILLERS
12
MARTELANGE
19
GOUVY
45
VIELSALM
60
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources; INS
Figure 400 : Cartes du nombre de transactions et du prix moyen des maisons, en 2007

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.13.2 Analyse des ventes des appartements, flats et studios
En 2007, le prix moyen demandé pour un appartement à Gouvy était de 83.333€. Ce dernier est donc
bien inférieur au prix moyen de la Région wallonne et le de la province de Liège. Notons cependant la
forte croissance de ce type de bien immobilier depuis 2000. En effet, sur une période relative à 7 ans,
le prix a pratiquement doublé en Région wallonne en dans l’ensemble de la province.
Appartements, flats, studios 2000 2007
Région wallonne 68.640 130.224
Province de Luxembourg 64.510 133.635
Gouvy / 83.333
Figure 401 : Tableau de l’évolution du prix des appartements
Le nombre de transaction compté à Gouvy en 2007 est de 3, soit très faible par rapport au nombre de
transaction calculée à Arlon qui atteint les 196 transactions, du au pourcentage très faible
d’appartements dans la commune.
Prix moyen (€)
0
1 - 97.275
WELLIN
0€
DAVERDISSE
0€
PALISEUL
0€
BOUILLON
154.102€
97.276 - 132.152
132.153 - 154.102
154.103 - 169.720
Gouvy
TELLIN
0€
MARCHE-EN-FAMENNE
147.800€
LIBIN
0€
BERTRIX
82.975€
FLORENVILLE
123.000€
NASSOGNE
59.667€
SAINT-HUBERT
0€
HERBEUMONT
0€
HOTTON
139.067€
CHINY
0€
DURBUY
80.942€
SAINTE-ODE
0€
LIBRAMONT-CHEVIGNY
139.968€
NEUFCHATEAU
0€
RENDEUX
0€
TINTIGNY
0€
EREZEE
0€
LA ROCHE-EN-ARDENNE
0€
TENNEVILLE
132.152€
MEIX-DEVANT-VIRTON
0€
ROUVROY
87.250€
LEGLISE
0€
MANHAY
0€
BERTOGNE
0€
VAUX-SUR-SURE
0€
HOUFFALIZE
97.275€
BASTOGNE
169.720€
FAUVILLERS
0€
MARTELANGE
148.274€
GOUVY
83.333€
VIELSALM
54.222€
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 391 / 685
WELLIN
0
DAVERDISSE
0
PALISEUL
1
BOUILLON
7
ATTERT
HABAY
130.625€
ATTERT
143.750€
FLORENVILLE
3
CHINY
0
HABAY
4
4
ARLON
ARLON
136.038€
ETALLE
0€
SAINT-LEGER
MESSANCY
0€
143.926€
AUBANGE
VIRTON MUSSON
144.057€
48.033€ 118.412€
0 4 8 16 ¯ 24 32
Km
Gouvy
Nombre de transaction
0
1 - 15
16 - 29
30 - 100
TINTIGNY
196
1
ETALLE
1
SAINT-LEGER
MESSANCY
MEIX-DEVANT-VIRTON
0
29
0
AUBANGE
VIRTON MUSSON
97
3
6
ROUVROY
4
0 4 8 16 ¯
24 32
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources; INS
101 - 196
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources; INS
TELLIN
0
MARCHE-EN-FAMENNE
21
LIBIN
0
BERTRIX
8
NASSOGNE
9
SAINT-HUBERT
0
HERBEUMONT
0
HOTTON
10
DURBUY
14
SAINTE-ODE
1
LIBRAMONT-CHEVIGNY
22
NEUFCHATEAU
0
RENDEUX
0
EREZEE
0
LA ROCHE-EN-ARDENNE
1
Figure 402 : Cartes du nombre de transactions et du prix moyen des appartements, en 2007
TENNEVILLE
5
LEGLISE
0
MANHAY
0
BERTOGNE
0
VAUX-SUR-SURE
0
HOUFFALIZE
3
BASTOGNE
25
FAUVILLERS
0
MARTELANGE
10
GOUVY
3
VIELSALM
9

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.13.3 Analyse des ventes de villas, bungalow et maisons de campagne
Au cours de l’année 2007, le prix moyen demandé pour une villa à Gouvy (167.642€) était inférieur à
la moyenne régionale (249.014€) et provinciale (215.797€). La croissance de prix pour ce type de
logement est peu importante.
Villas, bungalows, …. 2000 2007
Région wallonne 224.126 249.014
Province de Luxembourg 200.354 215.797
Gouvy / 167.642
Figure 403 : Tableau de l’évolution du prix de vente des villas
En ce qui concerne le nombre de transactions, la commune de Gouvy se place parmi la catégorie des
5-10 transactions. En 2007, il y en a eu 7 au sein de la commune. Durbuy et Arlon comptent
respectivement 50 et 40 transactions.
Prix de vente (€)
Inconnu
< 183.333
PALISEUL
203.650€
BOUILLON
181.792€
LIBIN
217.538€
BERTRIX
189.838€
FLORENVILLE
163.750€
NASSOGNE
169.133€
HOTTON
177.308€
CHINY
260.000€
DURBUY
194.224€
LIBRAMONT-CHEVIGNY
188.187€
NEUFCHATEAU
221.141€
TINTIGNY
227.950€
EREZEE
172.102€
RENDEUX
175.232€
TENNEVILLE
194.643€
WELLIN
TELLIN
0€
223.357€
SAINT-HUBERT
170.574€
SAINTE-ODE
183.333€
DAVERDISSE
0€
183.334 - 217.538
217.539 - 263.500
263.501 - 356.117
Gouvy
MARCHE-EN-FAMENNE
171.267€
HERBEUMONT
153.750€
LA ROCHE-EN-ARDENNE
240.917€
MEIX-DEVANT-VIRTON
0€
ROUVROY
0€
LEGLISE
250.000€
MANHAY
159.130€
VAUX-SUR-SURE
245.944€
HABAY
263.500€
ETALLE
284.222€
VIRTON
208.769€
BERTOGNE
195.750€
HOUFFALIZE
220.043€
BASTOGNE
226.929€
FAUVILLERS
0€
MARTELANGE
196.667€
SAINT-LEGER
0€
ATTERT
313.409€
ARLON
304.325€
MESSANCY
356.117€
AUBANGE
MUSSON
246.389€
302.857€
VIELSALM
170.542€
GOUVY
167.643€
0 4 8 16 24 32
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources; INS
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 392 / 685
WELLIN
7
DAVERDISSE
2
PALISEUL
8
BOUILLON
12
TELLIN
2
MARCHE-EN-FAMENNE
38
LIBIN
13
BERTRIX
17
FLORENVILLE
8
NASSOGNE
15
SAINT-HUBERT
10
HERBEUMONT
4
HOTTON
13
CHINY
12
DURBUY
50
SAINTE-ODE
3
LIBRAMONT-CHEVIGNY
18
NEUFCHATEAU
7
RENDEUX
18
TINTIGNY
10
EREZEE
16
LA ROCHE-EN-ARDENNE
15
TENNEVILLE
7
LEGLISE
3
HABAY
10
MANHAY
18
BERTOGNE
4
VAUX-SUR-SURE
9
ETALLE
9
HOUFFALIZE
20
BASTOGNE
25
FAUVILLERS
2
MARTELANGE
3
¯ ¯
Nombre de transaction
1 - 4
5 - 10
11 - 15
16 - 25
26 - 50
Gouvy
ATTERT
11
ARLON
40
GOUVY
7
VIELSALM
12
MEIX-DEVANT-VIRTON
1
SAINT-LEGER
MESSANCY
2
11
VIRTON
13
AUBANGE
MUSSON
18
7
ROUVROY
2
0 4 8 16 24 32
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources; INS
Figure 404 : Cartes du nombre de transactions et du prix moyen des villas, en 2007

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.13.4 Analyse des ventes des terrains à bâtir
En ce qui concerne les prix des terrains, la commune de Gouvy est répertoriée dans la catégorie de
prix sous 21€/m². La moyenne d’un terrain à Gouvy étant de 15€/m². Ce prix est cependant inférieur à
la moyenne de la province de Luxembourg (26 €/m²) et de la Région wallonne (81€/m²).
Les prix au sein de la province montent jusque 74€/m² à Saint-Léger.
Terrains à bâtir 2000 2007
Région wallonne 38 81
Province de Luxembourg 11,4 26
Gouvy 7,3 15,1
Figure 405 : Tableau de l’évolution du prix de vente des terrains à bâtir
Remarque : Lors des ateliers thématiques, il a été relevé que les prix variant entre 30-40 euro/m² sont
plus proches de la réalité de terrain.
On constate que le nombre de ventes de terrains à bâtir dans la commune de Gouvy est classé dans
la catégorie 23-33. 25 % des communes de la province sont dans ce cas là.
C’est à nouveau la commune d’Arlon qui compte le plus de transaction.
Prix de vente (€/m²)
0
1 - 21
22 - 34
35 - 49
50 - 74
Gouvy
WELLIN
26€/m²
DAVERDISSE
15€/m²
PALISEUL
17€/m²
BOUILLON
15€/m²
TELLIN
18€/m²
MARCHE-EN-FAMENNE
29€/m²
LIBIN
18€/m²
BERTRIX
18€/m²
FLORENVILLE
18€/m²
NASSOGNE
23€/m²
SAINT-HUBERT
16€/m²
HERBEUMONT
16€/m²
HOTTON
21€/m²
CHINY
17€/m²
DURBUY
23€/m²
SAINTE-ODE
18€/m²
LIBRAMONT-CHEVIGNY
28€/m²
NEUFCHATEAU
20€/m²
RENDEUX
21€/m²
TINTIGNY
33€/m²
EREZEE
19€/m²
LA ROCHE-EN-ARDENNE
19€/m²
TENNEVILLE
21€/m²
MEIX-DEVANT-VIRTON
20€/m²
LEGLISE
29€/m²
HABAY
46€/m²
ETALLE
49€/m²
VIRTON
29€/m²
ROUVROY
0€/m²
MANHAY
23€/m²
BERTOGNE
21€/m²
VAUX-SUR-SURE
19€/m²
HOUFFALIZE
17€/m²
BASTOGNE
25€/m²
FAUVILLERS
38€/m²
MARTELANGE
44€/m²
SAINT-LEGER
74€/m²
MUSSON
40€/m²
ATTERT
48€/m²
ARLON
55€/m²
MESSANCY
62€/m²
AUBANGE
34€/m²
GOUVY
15€/m²
VIELSALM
18€/m²
0 4 8 16 24 32
Km
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 393 / 685
WELLIN
13
DAVERDISSE
21
PALISEUL
22
BOUILLON
27
TELLIN
20
MARCHE-EN-FAMENNE
41
LIBIN
27
BERTRIX
36
FLORENVILLE
26
NASSOGNE
14
SAINT-HUBERT
26
HERBEUMONT
8
HOTTON
24
CHINY
24
DURBUY
80
SAINTE-ODE
17
LIBRAMONT-CHEVIGNY
63
NEUFCHATEAU
40
RENDEUX
18
TINTIGNY
26
EREZEE
21
LA ROCHE-EN-ARDENNE
30
TENNEVILLE
17
LEGLISE
38
HABAY
33
MANHAY
55
BERTOGNE
36
VAUX-SUR-SURE
57
ETALLE
22
HOUFFALIZE
47
BASTOGNE
63
FAUVILLERS
14
MARTELANGE
17
¯ ¯
Nombre de transaction
1 - 14
15 - 22
23 - 33
34 - 49
50 - 86
Gouvy
ATTERT
38
ARLON
86
GOUVY
30
VIELSALM
40
MEIX-DEVANT-VIRTON
17
SAINT-LEGER
MESSANCY
10
28
VIRTON
49
AUBANGE
MUSSON
39
10
ROUVROY
1
0 4 8 16 24 32
Km
Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources; INS Cartographie Agora, Octobre 2009, Données sources; INS
Figure 406 : Cartes du nombre de transactions et du prix moyen des terrains, en 2007

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
14.14 CONCLUSION
L’âge du parc de logements est relativement ancien, à savoir 45% des logements ont été construits
avant 1945 dont la moitié avant 1900, contre seulement 14,5% après 1981.
Le parc de logements, dans la commune, est caractérisé par une majorité de logements de grande
taille (> de 85m²) et peu d’unités de petite taille. Ceci entraîne une inadéquation entre la taille des
ménages et la composition du parc de logements.
La superficie moyenne des logements par occupant, à Gouvy, est de 33,41 m². Près de 48% des
logements ont une superficie qui varie entre 55 et 105 m². Le parc de logements est formé de plus de
68 % de maisons séparées. Il y a aussi environ 6% d’appartements.
Le prix moyen d’un terrain à Gouvy est de 15€/m² 59 Ce prix est inférieur à la moyenne de la province
du Luxembourg (26€/m²) et de la Région wallonne (81€/m²).
Différents acteurs sont au travail sur le territoire de Gouvy: l'agence immobilière sociale, le CPAS,
l'ASBL Gestion Logement Gouvy, l'ACRF, Périple en la Demeure, etc.
Le rôle communal est de coordonner le travail de ces différents acteurs et de leur donner des moyens
afin de diversifier les types de logements. Actuellement, la commune est en manque de logements
accessibles aux plus démunis.
Selon le plan communal d’actions en matière du logement 2009-2010, les types de logements qui
sont prioritaires sur le territoire communal sont destinés aux familles avec 1-2 enfant(s) ainsi qu’aux
personnes âgées.
59 Prix moyen selon les statistiques régionales
Remarque : Lors des ateliers thématiques, il a été relevé que les prix variant entre 30-40 euro/m² sont
plus proches de la réalité de terrain.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 394 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
15 Cadre bâti – analyse subjective
Comment appréciez-vous votre environnement bâti
(intégration des constructions au paysage, des
clôtures…) ?
Etes vous d’accord avec cette affirmation : « certaines
personnes (selon l’âge, les revenus…) ont moins de
facilités à trouver un logement dans la commune »?
d’accord
plutôt d’accord
pas d’accord
Explicitez :
Selon vous, l’offre des logements sociaux est suffisante
dans la commune ?
oui non
Questions
Quelles sont les catégories de logements qui manquent
d’après vous (en général) ?
Selon le type des logements
Maisons Appartements
Selon la taille des logements
Petits logements (moins de 75m²) Grands logements
(>75m²)
Le patrimoine bâti traditionnel de Gouvy est perçu de façon positive par les habitants notamment
du fait de son intégration dans le paysage naturel et l’utilisation de matériaux régionaux. Ainsi la
plupart de l’entité est encore marquée par « un bâti traditionnel ardennais » et « des villages en vieille
pierre ».
Figure 407 : Photographie de Limerlé
Cependant, les éléments qui « ne s’intègrent pas dans le cadre des villages » poussent certains à
considérer le patrimoine bâti comme manquant d’uniformité et étant « peu harmonieux » à certains
endroits.
Figure 408 : Photographie d’une construction
moderne à Limerlé
Figure 409 : Photographie d’une exploitation
agricole, à l’Est de Brisy
Ainsi, les bâtiments agricoles mal intégrés, et les vieux hangars sont pointés du doigt comme
éléments négatifs du paysage bâti. De même, les ruines et les maisons abandonnées ou mal
entretenues sont perçues de manière négative. Enfin, les nouvelles constructions, lorsqu’elles ne
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 395 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
s’intègrent pas dans les villages sont perçues de façon relativement négative. Certains lotissements
particulièrement extensifs sont en effet pointés du doigt. En outre les constructions continues le long
des routes font craindre certains que les villages ne se rejoignent par des zones d’habitat et perdent
leur identité et préconisent ainsi de « ne pas étendre les zones bâties ».
Certains habitants déplorent à la fois l’« absence d’une politique d’harmonisation des bâtiments »
mais aussi un « manque d’initiatives architecturales ».
Certaines personnes ont moins
de facilités à trouver de logement
dans la commune que d’autres ?
Nombre % cit.
D'accord 74 43,8%
Plutôt d'accord 49 29%
Pas d'accord 46 27,2%
Figure 410 : Tableau représentant l'avis sur les difficultés du logement
Les habitants reconnaissent certaines difficultés liées au logement, mais pour beaucoup, « il y a assez
de maisons à vendre », et l’augmentation des prix n’est pas propre à Gouvy mais s’observe à l’échelle
du pays.
Il est cependant globalement admis que les offres locatives sont plus limitées et sont particulièrement
élevées. Certains expliquent cela par la proximité du Grand-duché du Luxembourg : « Trouver un
logement coûte cher à cause de la frontière ».
Enfin, d’autres reconnaissent que l’offre doit « se diversifier au maximum pour correspondre à tous les
types de revenus ». Une des principales difficultés évoquées, et qui semble à ce titre une
préoccupation importante des habitants, est le manque de logements adaptés aux besoins des
personnes âgées.
Quel type de logements manque-t-il ? Nombre % cit.
Maisons 65 26,9%
Appartements 89 36,8%
Quelle taille de logements manque-t-il ? Nombre % cit.
Petits logements (moins de 75m²) 89 36,8%
Grands logements (plus de 75m²) 41 16,9%
Figure 411 : Tableau représentant les catégories de logements manquants
Les avis sur les logements sociaux sont assez partagés puisque 59% des personnes interrogées
pensent qu’il y en a suffisamment dans la commune. A l’inverse, 41% pensent qu’il faut développer
les logements sociaux, notamment parce que les difficultés de logements sont en partie dues au
manque de logements sociaux sur la commune.
D’après les habitants, l’offre de logements manque actuellement principalement d’appartements et de
petits logements pour personnes seules ou pour des couples sans enfants, face à une offre
actuellement principalement structurée par des maisons unifamiliales.
Enfin, ces deux réponses ont connu un taux de réponse d’environ 50% ce qui peut permettre
d’imaginer que la moitié des habitants estiment qu’il n’y a pas de manque particulier en termes de
logements et sont satisfaits par l’offre actuelle.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 396 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
Y-a-t-il suffisamment
de logements sociaux ?
Nombre % cit.
Oui 94 59,1%
Non 65 40,9%
Total 159 100%
Figure 412 : Tableau représentant le sentiment des répondants quant à l’offre en logements sociaux
Figure 413 : Photographie de constructions (logements publics), vue depuis Honvelez
Lors des ateliers thématiques, il a été proposé de prévoir des zones où développer des éco-quartiers.
Les problèmes d’isolation, dans les vieux bâtiments en pierre de la région, ont aussi été relevés.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 397 / 685

Commune de Gouvy Phase 1
SCHEMA DE STRUCTURE COMMUNAL
16 Tableau Atouts – Faiblesses – Opportunités – Menaces
DOMAINES
STRUCTURE DU
BATI
PATRIMOINE
MONUMENTAL
LOGEMENTS
MARCHE
IMMOBILIER
ATOUTS
Nombreux villages ayant gardé leur
caractère rural.
La typologie du bâti des villages de
l’entité de Gouvy fait partie de la
typologie de l’Ardenne herbagère,
influencée par le Nord.
Le patrimoine est composé de
nombreux édifices, situés dans
différents villages, qui sont repris sur
la liste du patrimoine monumental de
la Belgique ou qui sont classés.
De nombreuses rénovations et des
bâtiments remis en valeur.
Le parc de logements, dans la
commune, est caractérisé par une
majorité de logements de grande
taille (> de 85m²).
Dynamique importante sur le marché
des ventes de biens immobiliers, et
une forte augmentation du prix dans
les dernières 7 années.
FAIBLESSES
Implantation de nouveaux
lotissements « détruisant » le
caractère du village.
Parc de logements relativement
ancien.
Une déficience en petits logements
destinés aux cellules familiales de
2-4 personnes ainsi qu’aux
personnes âgées, hommes et
femmes isolées.
Schéma de Structure Communal de Gouvy.doc Page 398 / 685
OPPORTUNITES
Possibilité de classement de
plusieurs biens.
Incitation des privés à la rénovation
des bâtiments (primes, aides, etc.).
Quelques projets de construction de
nouveaux logements.
Gouvy est attirant pour la population
qui travaille sur le territoire de la
province de Liège ou au Grand
Duché de Luxembourg.
MENACES
Urbanisation en ruban.
La mauvaise mise en valeur du
patrimoine et son manque
d’entretien, peut amener à sa
destruction.
Le taux des logements sans petit
confort varie entre 5,5 et 10,5%
selon les différents villages.