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(DTU 25.221) (mai 1993) : Plafonds constitués par un enduit armé ...

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CD-<strong>DTU</strong> V2 - Edition 150 - Décembre 2007<br />

Document : NF P71-202 (<strong>DTU</strong> <strong>25.221</strong>) (<strong>mai</strong> <strong>1993</strong>) : <strong>Plafonds</strong> <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre - Partie 1 : Cahier des charges (Indice de<br />

classement : P71-202)<br />

Statut<br />

Correspondance<br />

Analyse<br />

Descripteurs<br />

Som<strong>mai</strong>re<br />

Travaux de bâtiment<br />

NF P 71-202<br />

Mai <strong>1993</strong><br />

<strong>Plafonds</strong> <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre<br />

<strong>25.221</strong><br />

Cahier des charges<br />

E : Building works - Gypsumplastered suspended metal lath ceilings - Technical specifications<br />

D : Bauarbeiten - Decken aus verstärktem Gipsstuck - Technische Vorschriften<br />

Norme française homologuée <strong>par</strong> décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril <strong>1993</strong> pour prendre<br />

effet le 5 <strong>mai</strong> <strong>1993</strong>.<br />

Norme reprenant le <strong>DTU</strong> <strong>25.221</strong> d'avril 1960 sans modifications.<br />

A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne<br />

ou internationale sur le sujet.<br />

La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans <strong>un</strong> marché de travaux de plafonds<br />

<strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre exécuté sur des éléments fixés <strong>par</strong> clouage ou agrafage à <strong>un</strong><br />

support.<br />

• Liste des auteurs<br />

• Chapitre premier prescriptions générales<br />

• 1.1 Do<strong>mai</strong>ne d'application<br />

• 1.2 Caractéristiques générales<br />

bâtiment, contrat, plafond, <strong>enduit</strong> de plâtre, larris, treillis métallique, solive<br />

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CD-<strong>DTU</strong> V2 - Edition 150 - Décembre 2007<br />

Document : NF P71-202 (<strong>DTU</strong> <strong>25.221</strong>) (<strong>mai</strong> <strong>1993</strong>) : <strong>Plafonds</strong> <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre - Partie 1 : Cahier des charges (Indice de<br />

classement : P71-202)<br />

• Chapitre II prescriptions concernant les matériaux<br />

•<br />

• 2.1 Lattes et contre-lattes en bois.<br />

•<br />

• 2.1.0 Généralités<br />

• 2.1.1 Lattes et contre-lattes<br />

• 2.2 Lattis manufacturés en bois<br />

•<br />

• 2.2.0 Généralités<br />

• 2.2.1 Lattis mécanique (ou lattis <strong>armé</strong>)<br />

• 2.2.2 Lattis en roseaux et paillassons<br />

• 2.3 Grillage ou treillis métalliques<br />

•<br />

• 2.3.0 Généralités<br />

• 2.3.1 Grillage posé avec tension<br />

• 2.3.2 Grillage posé sans tension<br />

• 2.4 Fixations<br />

•<br />

• 2.4.0 Généralités<br />

• 2.4.1 Clous à lattes<br />

• 2.4.2 Agrafes, crampillons, cavaliers<br />

• Chapitre III prescriptions concernant les supports<br />

•<br />

• 3.1 Généralités<br />

• 3.2 Caractéristiques des supports<br />

•<br />

• 3.2.1 Poutraison ou solivage en bois<br />

• 3.2.2 Poutraison ou solivage métalliques<br />

• 3.2.3 Supports en béton <strong>armé</strong><br />

• Chapitre IV prescriptions concernant la mise en oeuvre des matériaux et le mode d'exécution des travaux<br />

•<br />

• 4.1 Mise en oeuvre des armatures<br />

•<br />

• 4.1.0 Généralités<br />

• 4.1.1 Lattes en bois<br />

• 4.1.2 Lattis mécanique<br />

• 4.1.3 Lattis en roseaux<br />

• 4.1.4 Paillassons<br />

• 4.1.5 Grillage en treillis métallique posés avec tension<br />

• 4.1.6 Grillage ou treillis métallique posés sans tension<br />

• 4.2 Pitons de suspension<br />

• 4.3 Enduits<br />

membres de la commission d'étude des plafonds <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre<br />

M.<br />

• GROSBORNE, représentant l'Ordre des Architectes.<br />

• BOULEY, représentant le Ministère de l'Education Nationale.<br />

MM.<br />

• BERTRAND, EDOUARD et de CHARETTE, représentant l'Union Professionnelle des Entrepreneurs et Artisans Plâtriers de<br />

France.<br />

• RENARD et LANSTOR, représentant la Chambre Syndicale de la Maçonnerie.<br />

M.<br />

• GREZEL, représentant l'Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics.<br />

• MAHE, représentant le Syndicat des Fabricants de Lattis Armé de France.<br />

MM. NICOD et VIDIL, représentant le Centre Technique du Bois.<br />

M. BERBESSON, représentant la Fédération des Fabricants des Tuiles et Briques.<br />

MM. MERCY, BAUMANN et GONNU, représentant la SOCOTEC.<br />

M. CHAPON, représentant le Bureau VERITAS.<br />

les représentants des grands services techniques publics<br />

le centre scientifique et technique du bâtiment<br />

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Document : NF P71-202 (<strong>DTU</strong> <strong>25.221</strong>) (<strong>mai</strong> <strong>1993</strong>) : <strong>Plafonds</strong> <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre - Partie 1 : Cahier des charges (Indice de<br />

classement : P71-202)<br />

Chapitre premier prescriptions générales<br />

1.1 Do<strong>mai</strong>ne d'application<br />

Le présent Cahier des Charges s'applique à des ouvrages de plafonds des locaux à usage d'habitation, de bureaux,<br />

d'enseignement, d'hôpitaux, etc.<br />

Ce document ne traite pas des ouvrages exécutés en ré<strong>par</strong>ation.<br />

1.2 Caractéristiques générales<br />

Les plafonds sont <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> plâtre exécuté sur des éléments fixés <strong>par</strong> clouage ou agrafage à <strong>un</strong> support.<br />

Les éléments fixés à <strong>un</strong> support suspendu font l'objet d'<strong>un</strong> autre document.<br />

Ces éléments peuvent être :<br />

En bois :<br />

• lattis en bois ;<br />

• lattis roseau ;<br />

• lattis mécanique.<br />

Métalliques :<br />

• grillage ou treillis métallique posé avec tension ;<br />

• grillage ou treillis métallique posé sans tension.<br />

Chapitre II prescriptions concernant les matériaux<br />

2.1 Lattes et contre-lattes en bois.<br />

2.1.0 Généralités<br />

Les bois employés dans la confection des lattes doivent être commercialement secs et de droit fil, sans piqûres actives d'insecte.<br />

Par commercialement secs, on entend des bois ayant <strong>un</strong>e humidité de 17 à 23 %. Cette prescription s'applique également aux<br />

lattis manufacturés.<br />

Pour les bois comportant de l'aubier, celui-ci n'est admis que sur la moitié au plus de l'épaisseur des lattes.<br />

Traitement insecticide : le sapin, l'épicéa et les bois feuillus comportant des <strong>par</strong>ties aubieuses, doivent être traités <strong>par</strong> trempage ou<br />

badigeonnage, au moyen d'<strong>un</strong> produit normalisé ou admis au label C.T.B.F., qualité durable.<br />

Le traitement des bois résineux est exécuté avec des produits anticapricorne, et celui des bois feuillus est exécuté avec des<br />

produits anti-lyctus.<br />

Le trempage est réalisé après débit des lattes ; il est suivi d'<strong>un</strong> séchage à l'air pour permettre l'évacuation du solvant entrant dans<br />

la composition de la solution.<br />

L'imprégnation du bois <strong>par</strong> de l'eau avec du plâtre en suspension n'est pas à conseiller.<br />

2.1.1 Lattes et contre-lattes<br />

Les lattes sont en sapin, chêne, pin, épicéa.<br />

L'emploi du peuplier est interdit.<br />

Elles ont au maximum 5 cm de largeur, <strong>un</strong>e épaisseur comprise entre 0,5 cm et 1 cm. Elles sont sé<strong>par</strong>ées <strong>par</strong> <strong>un</strong> intervalle qui ne<br />

doit pas excéder 13 mm.<br />

Les contre-lattes sont en sapin.<br />

2.2 Lattis manufacturés en bois<br />

2.2.0 Généralités<br />

Les bois employés dans la confection des lattis doivent avoir la même qualité que ceux utilisés pour les lattes (art. 2.1.0) et le<br />

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classement : P71-202)<br />

même traitement insecticide doit leur être appliqué.<br />

Les fils de liaison des lattes doivent être protégés contre la corrosion.<br />

En cas de protection <strong>par</strong> dépôt électrolytique de zinc ou de cadmium, l'épaisseur minimum de zinc ou de cadmium déposé est de<br />

10 microns.<br />

La protection <strong>par</strong> dépôt électrolytique de zinc ou de cadmium doit répondre aux spécifications de la norme NF A 91-102 .<br />

En cas de protection <strong>par</strong> galvanisation à chaud, le poids minimum de zinc déposé est de 0,7 g/dm².<br />

La protection <strong>par</strong> galvanisation à chaud des fils doit répondre aux spécifications de la norme NF A 91-131 .<br />

2.2.1 Lattis mécanique (ou lattis <strong>armé</strong>)<br />

Les lattes sont en sapin, pin, chêne ou châtaignier. Elles ont 8 à 15 mm de large sur 5 à 8 mm d'épaisseur. Ces lattes sont ré<strong>un</strong>ies<br />

entre elles <strong>par</strong> des cours d'armatures tissés mécaniquement avec deux fils de 11/10 mm (fil n° 6) de di amètre minimum, protégés<br />

contre la corrosion (art. 2.2.0) .<br />

On rencontre aussi des cours d'armature tissés mécaniquement avec <strong>un</strong> gros fil de 15/10 (fil n° 10) et 1 fil de fixation de 6/10 (fil n°<br />

1), ou encore : 1 gros fil de 12/10 (fil n° 7) et 1 fil de fixation de 9/10 (fil n° 4).<br />

Les cours sont à intervalles de moins de 0,20 m. Les lattes sont sé<strong>par</strong>ées <strong>par</strong> <strong>un</strong> intervalle de 8 mm environ.<br />

2.2.2 Lattis en roseaux et paillassons<br />

Les roseaux composant des lattis ou paillassons doivent être secs, inertes et imputrescibles. Débarrassés de leur pelure, ils ne<br />

doivent contenir ni feuilles ou fleurs sèches, ni débris.<br />

Lorsque les roseaux contiennent encore quelques feuilles ou débris, ils sont rapidement passés à la flamme après pose.<br />

Ces roseaux peuvent être refendus ou ronds. Ils sont disposés dans le même sens, soit en simple nappe, soit en paillassons de 2 à<br />

5 cm d'épaisseur, serrés mécaniquement. Leur assemblage se fait <strong>par</strong> des cours de fils de fer à intervalles de moins de 20 cm. Ces<br />

fils doivent être protégés contre la corrosion (art. 2.2.0) .<br />

Les lattis ou roseaux refendus sont appelés <strong>par</strong>fois « lattis canisse » et les lattis en roseaux ronds ou entiers « lattis abri ».<br />

2.3 Grillage ou treillis métalliques<br />

2.3.0 Généralités<br />

Les feuillards servant à la fabrication des lattis en métal déployé (articles 2.3.1.2 et 2.3.2.1) et les fils utilisés pour la confection<br />

des toiles métalliques et grillages soudés (articles 2.3.1.3 et 2.3.1.4) doivent être protégés contre la corrosion.<br />

En cas de protection <strong>par</strong> galvanisation à chaud, le poids minimum de zinc déposé est de 380 à 400 g/m² double face pour les<br />

feuillards et 0,9 g/dm² pour les fils .<br />

En cas de protection <strong>par</strong> dépôt électrolytique de zinc ou de cadmium, l'épaisseur minimum de métal déposé sur les fils est de 10<br />

microns .<br />

2.3.1 Grillage posé avec tension<br />

2.3.1.1 Treillis céramique<br />

Le treillis céramique se compose d'<strong>un</strong> canevas métallique tissé à <strong>mai</strong>lles carrées de 2 cm de côté en fil de fer de 1 mm de<br />

diamètre. Ce fil est bloqué à chaque croisement <strong>par</strong> <strong>un</strong>e pastille de céramique.<br />

Les fils composant le canevas métallique ne sont pas galvanisés car ils subissent la cuisson de la pâte céramique qui les recouvre.<br />

La section des vides et la rugosité de surface des pastilles doivent permettre <strong>un</strong> bon accrochage de l'<strong>enduit</strong>.<br />

La largeur des rouleaux de treillis céramique est généralement de 1,00 m.<br />

2.3.1.2 Lattis en métal déployé<br />

Le lattis en métal déployé a des <strong>mai</strong>lles de 1 × 2 cm environ et le métal doit être protégé contre la corrosion (article 2.3.0) .<br />

L'épaisseur du feuillard est de 40/100 mm.<br />

La largeur des bandes est de 75 cm.<br />

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classement : P71-202)<br />

2.3.1.3 Toile métallique<br />

La toile métallique a des <strong>mai</strong>lles de 8,5 mm environ de côté, en fils de 8/10 mm protégés contre la corrosion (article 2.3.0) .<br />

La largeur des rouleaux de toile métallique est généralement de 1,00 m.<br />

2.3.1.4 Grillage soudé<br />

Le grillage soudé a des <strong>mai</strong>lles carrées de 8 à 12,5 mm de côté en fils de 5 à 9/10 mm, protégés contre la corrosion (article 2.3.0)<br />

.<br />

La largeur des rouleaux est généralement de 1,20 m.<br />

2.3.2 Grillage posé sans tension<br />

2.3.2.1 Éléments nervurés en métal déployé<br />

Le lattis mécanique doit avoir des <strong>mai</strong>lles à peu près de mêmes dimensions que dans le lattis avec tension. La tôle servant à<br />

confectionner le lattis doit avoir <strong>un</strong>e épaisseur minimum de 30/100 mm. Les nervures ne doivent pas être espacées de plus 0,10 m<br />

et leur hauteur doit permettre d'assurer à l'ensemble <strong>un</strong>e rigidité suffisante. Le métal doit être galvanisé (article 2.3.0) .<br />

Dans le cas d'épaisseurs de tôles plus fortes, l'espacement des nervures pourrait être augmenté.<br />

2.4 Fixations<br />

2.4.0 Généralités<br />

Les agrafes, crampillons, cavaliers servant à la fixation des lattis doivent être protégés contre la corrosion.<br />

En cas de protection <strong>par</strong> dépôt électrolytique de zinc ou de cadmium, l'épaisseur minimum de métal déposé est de 15 microns .<br />

En cas de protection <strong>par</strong> galvanisation à chaud, le poids minimum de zinc déposé est 1,05 g/dm² .<br />

2.4.1 Clous à lattes<br />

Ils doivent être en acier, à tête plate bien formée, très forts au collet et avoir 27 mm de longueur au moins et <strong>un</strong> diamètre minimum<br />

de 15/10 mm (fil n° 10).<br />

2.4.2 Agrafes, crampillons, cavaliers<br />

Les agrafes, crampillons, cavaliers, doivent avoir <strong>un</strong>e résistance suffisante pour <strong>mai</strong>ntenir sans déformation le grillage ou le treillis<br />

et, le cas échéant, la tension donnée <strong>par</strong> les tendeurs. Les agrafes, crampillons, cavaliers doivent être protégés contre la corrosion<br />

(voir article 2.4.0) .<br />

Longueurs et diamètres courants :<br />

• crampillons : ø 2,7 mm (n° 16) ;<br />

• longueur : 27 mm ;<br />

• cavaliers : ø 3,4 mm (n° 18) ;<br />

• longueur : 35 mm.<br />

Chapitre III prescriptions concernant les supports<br />

3.1 Généralités<br />

Les plafonds peuvent être fixés à des fermes, pannes, solives ou nervures de planchers, faisant <strong>par</strong>tie du gros oeuvre de la<br />

construction. Ils peuvent également être fixés à <strong>un</strong>e poutraison spécialement prévue pour cet usage. Dans ce dernier cas, cette<br />

poutraison doit être calculée compte tenu des charges permanentes et des surcharges qu'elle aura à supporter soit :<br />

• le poids propre ;<br />

• le poids du plafond fixé ;<br />

• <strong>un</strong>e surcharge concentrée de 100 kg appliquée en <strong>un</strong> point quelconque.<br />

Pour tenir compte de la présence de pitons de suspension éventuels.<br />

Sous l'effet des charges énoncées ci-dessus, la flèche maximale admissible est égale au 1/500 de la portée sans tenir compte de<br />

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Document : NF P71-202 (<strong>DTU</strong> <strong>25.221</strong>) (<strong>mai</strong> <strong>1993</strong>) : <strong>Plafonds</strong> <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre - Partie 1 : Cahier des charges (Indice de<br />

classement : P71-202)<br />

l'effet de la surcharge concentrée de 100 kg.<br />

Pour le calcul des flèches des poutraisons en bois, le module d'élasticité sera pris égal à 100.000 hectopièzes (102 000 kgf/cm²)<br />

suivant la norme NF B 52-001 .<br />

3.2 Caractéristiques des supports<br />

3.2.1 Poutraison ou solivage en bois<br />

Les bois utilisés et les conditions de mise en oeuvre doivent être conformes aux prescriptions du cahier des charges applicables<br />

aux « travaux de charpentes et escaliers en bois ».<br />

Lorsque le support est constitué <strong>par</strong> <strong>un</strong> simple solivage, il est prévu <strong>un</strong> entretoisement tous les 1,75 m au maximum. La disposition<br />

des entretoises en quinconce est interdite.<br />

L'espacement des solives est celui prévu à l' article 4.1 .<br />

3.2.2 Poutraison ou solivage métalliques<br />

Les fers ou profilés utilisés pour la poutraison doivent répondre aux caractéristiques des normes NF A 35-101 ; 35-102 ; 45-130 ;<br />

45-151 ; 57-312 (alliage d'aluminium).<br />

L'exécution des travaux doit être conforme au cahier des charges de petite charpente métallique et les calculs conduits suivant les<br />

règles CM-56 .<br />

Toutes les pièces doivent être protégées contre la corrosion.<br />

L'écartement des solives est celui prévu à l' article 4.1 .<br />

3.2.3 Supports en béton <strong>armé</strong><br />

3.2.3.1 Planchers nervurés<br />

3.2.3.1.1 Cas de fourrures en bois<br />

Si les nervures au moment du coulage du béton sont m<strong>un</strong>ies de tasseaux en bois, la fixation et la conservation de ces tasseaux<br />

doivent être efficaces.<br />

Les tasseaux en bois résineux peuvent être noyés ou simplement accolés à la nervure. La bonne tenue des tasseaux exige <strong>un</strong>e<br />

exécution soignée.<br />

En <strong>par</strong>ticulier, le bois des tasseaux doit subir avant pose <strong>un</strong> traitement fongicide. L'ancrage dans le béton doit être assuré <strong>par</strong> <strong>un</strong><br />

lardage de clous de longueur suffisante, et le tasseau ne doit présenter auc<strong>un</strong> point de contact avec les armatures (principales et<br />

étriers).<br />

Les tasseaux doivent avoir <strong>un</strong>e section minimum de 3 cm d'épaisseur et 4 cm de hauteur.<br />

Les écartements des nervures sont les mêmes que ceux prévus à l' article 4.1 .<br />

3.2.3.1.2 Cas où les fourrures ne sont pas prévues<br />

Si les nervures ne sont pas m<strong>un</strong>ies de tasseaux, le mode de fixation ultérieur du plafond doit être prévu au devis descriptif. Les<br />

indications correspondantes doivent avoir été données à l'entrepreneur chargé de l'exécution du plancher, dans le devis descriptif.<br />

Lorsque la fixation est exécutée au moyen de fils laissés en attente dans le béton, ceux-ci doivent avoir <strong>un</strong> diamètre minimum de<br />

3,9 mm (n° 19). Ces fils doivent être protégés cont re la corrosion.<br />

Le mode de fixation peut être réalisé <strong>par</strong> des trous espacés de 30 ou 40 cm permettant de passer les crochets de suspentes, <strong>par</strong><br />

des pointes travaillant au cisaillement seulement, etc.<br />

Les fils peuvent être en cuivre ou en alliage résistant à la corrosion. Les fils de cuivre doivent répondre aux spécifications de la<br />

norme NF A 66-181 .<br />

Si la protection est assurée <strong>par</strong> électrodéposition de zinc ou de cadmium, l'épaisseur de zinc déposé doit être au minimum de 20<br />

microns.<br />

Si la protection est assurée <strong>par</strong> galvanisation à chaud, le poids de zinc déposé est au minimum de 1,4 g/m².<br />

La protection <strong>par</strong> électrodéposition de zinc ou de cadmium doit répondre aux prescriptions de la norme NF A 91-102 et la<br />

protection <strong>par</strong> galvanisation à chaud des fils d'acier à celles de la norme NF A 91-131 .<br />

Pour éviter l'attaque de la couche de zinc de protection <strong>par</strong> la chaux, le fil protégé peut recevoir <strong>un</strong>e couche de vernis.<br />

Chapitre IV prescriptions concernant la mise en oeuvre des matériaux et le mode<br />

d'exécution des travaux<br />

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classement : P71-202)<br />

4.1 Mise en oeuvre des armatures<br />

4.1.0 Généralités<br />

Les fils employés comme attaches ou raidisseurs, ceux utilisés pour lacer côte à côte ou bout à bout deux rouleaux d'armatures,<br />

doivent être protégés contre la corrosion.<br />

En cas de protection <strong>par</strong> dépôt électrolytique de zinc ou de cadmium, l'épaisseur minimum de métal déposé doit être de 10 microns<br />

.<br />

En cas de protection <strong>par</strong> galvanisation à chaud, le poids minimum de zinc déposé doit être de 0,7 g/dm² .<br />

4.1.1 Lattes en bois<br />

Les lattes doivent être placées perpendiculairement aux solives ou aux nervures.<br />

L'entraxe des nervures ou des solives ne doit pas dépasser 50 cm.<br />

Chaque latte doit être fixée à l'aide d'<strong>un</strong> clou (article 2.4.1) au passage de chaque solive ou fourrures de nervure et pénétrer<br />

d'au moins 2 cm dans le support.<br />

Les lattes ne sont en principe employées que clouées dans du bois, soit <strong>un</strong>e solive en bois, soit <strong>un</strong>e fourrure prévue dans les<br />

nervures en B.A.<br />

4.1.2 Lattis mécanique<br />

Le lattis doit être posé de sorte que les lattes soient perpendiculaires aux solives ou nervures.<br />

4.1.2.1 Première méthode de pose<br />

L'entraxe des solives ou nervures ne doit pas dépasser 1,00 m. La pose des rouleaux de lattis se fait à joints croisés.<br />

4.1.2.1.1 Mise en place des lattis<br />

a L'entraxe des nervures ou solives ne dépasse pas 0,50 m :<br />

b Le lattis est fixé dans le sens des nervures ou solives, à l'aide d'<strong>un</strong> fil (article 4.1.0) , de 18/10 mm de diamètre minimum<br />

(fil n° 12) fixé lui-même tous les 10 cm, soit <strong>par</strong> <strong>un</strong> crampon ou <strong>un</strong> clou rentrant de 2,5 cm au moins dans la solive (cas de<br />

solives ou tasseaux bois) soit <strong>par</strong> <strong>un</strong>e attache (article 4.1.0) , dans le cas des solives fer ou nervures béton sans tasseaux.<br />

c L'entraxe des nervures ou solives est compris entre 0,50 m et 0,60 m :<br />

d La fixation s'exécute comme indiqué en a), <strong>mai</strong>s, en plus, il est prévu la mise en place de raidisseurs (article 4.1.0) de<br />

18/10 mm de diamètre minimum (fil n° 12) fixés sous le lattis à l'aide de pointes placées en quinconce tous les 0,60 m.<br />

e L'entraxe des nervures ou solives est compris entre 0,60 et 1,00 m :<br />

f Il est utilisé des lattis surépais fixés de la même manière que celle précisée au <strong>par</strong>agraphe précédent.<br />

g Généralement, la surépaisseur est de 1 mm <strong>par</strong> 10 cm supplémentaires au-dessus de 0,60 m d'entraxe et jusqu'à 1,00 m au<br />

maximum.<br />

h<br />

i<br />

4.1.2.1.2 Joints longitudinaux<br />

Aux joints longitudinaux, les rouleaux sont <strong>mai</strong>ntenus <strong>par</strong> des ligatures (article 4.1.0) espacées de 0,25 m environ.<br />

4.1.2.1.3 Joints transversaux<br />

Deux rouleaux formant joint dans le vide sont assemblés, au moyen d'<strong>un</strong>e fourrure en volige de 15 cm de largeur environ, d'<strong>un</strong>e<br />

longueur égale à la largeur d'<strong>un</strong> rouleau plus 10 cm environ de <strong>par</strong>t et d'autre afin de permettre <strong>un</strong>e fixation efficace.<br />

4.1.2.2 Deuxième méthode de pose<br />

L'entraxe des nervures ou solives ne doit pas dépasser 0,65 m.<br />

4.1.2.2.1 Mise en place des lattis<br />

a L'entraxe des solives ou nervures ne dépasse pas 0,50 m :<br />

b Il est procédé suivant les mêmes prescriptions et commentaires que ceux exposés dans la première méthode de pose, pour<br />

le même entraxe (article 4.1.2.1.1, <strong>par</strong>agraphe a) .<br />

c L'emploi de l'<strong>un</strong>e ou l'autre de ces méthodes de pose dépend dans <strong>un</strong>e certaine mesure et suivant les régions des conditions<br />

d'utilisation et des habitudes des compagnons qui assurent l'exécution.<br />

d<br />

e<br />

f L'entraxe des solives ou nervures est compris entre 0,50 et 0,65 :<br />

g La fixation s'exécute comme il est indiqué en a) , <strong>mai</strong>s, en plus, il est prévu la mise en place de raidisseurs (article 4.1.0)<br />

de 8/10 mm de diamètre minimum (fil n° 12) fixés sous le lattis à l'aide de pointes placées en quinconce tous les 0,50 m.<br />

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CD-<strong>DTU</strong> V2 - Edition 150 - Décembre 2007<br />

Document : NF P71-202 (<strong>DTU</strong> <strong>25.221</strong>) (<strong>mai</strong> <strong>1993</strong>) : <strong>Plafonds</strong> <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre - Partie 1 : Cahier des charges (Indice de<br />

classement : P71-202)<br />

4.1.2.2.2 Joints longitudinaux<br />

Aux joints longitudinaux, les rouleaux sont <strong>mai</strong>ntenus <strong>par</strong> des ligatures (article 4.1.0) espacées de 0,25 m environ.<br />

4.1.2.2.3 Joints transversaux<br />

Lorsque les rouleaux forment joint dans le vide et que le porte-à-faux d'au moins <strong>un</strong> d'entre eux dépasse 0,20 m, il est procédé à <strong>un</strong><br />

laçage en fil de 1 mm (n° 5),<br />

4.1.3 Lattis en roseaux<br />

L'entraxe des nervures ou solives ne doit pas dépasser 0,50 m pour les lattis en roseaux refendus et 0,70 m pour les lattis en<br />

roseaux ronds.<br />

4.1.3.1 Mise en place des lattis en roseaux<br />

Le mode de fixation des lattis en roseaux obéit aux mêmes prescriptions que celles énoncées à l' article 4.1.2.1.1, <strong>par</strong>agraphe a)<br />

lorsque l'entraxe des nervures ne dépasse pas 0,50, et aux mêmes prescriptions que celles énoncées à l' article 4.1.2.1.1,<br />

<strong>par</strong>agraphe b) lorsque l'entraxe des nervures est compris entre 0,50 m et 0,70 m.<br />

4.1.3.2 Joints longitudinaux<br />

Deux panneaux ou deux rouleaux de lattis en roseaux sont <strong>mai</strong>ntenus aux joints <strong>par</strong> pénétration des roseaux d'extrémité (qui sont<br />

à cet effet généralement taillés en biseau) et <strong>par</strong> <strong>un</strong> laçage avec <strong>un</strong> fil de 1 mm (fil n° 5).<br />

4.1.3.3 Joints transversaux<br />

Deux panneaux ou deux rouleaux sont <strong>mai</strong>ntenus <strong>par</strong> des ligatures (article 4.1.0) espacées de 0,15 m.<br />

4.1.4 Paillassons<br />

L'entraxe des nervures ou solives ne doit pas dépasser 0,80 m pour les paillassons de 2 à 3 cm d'épaisseur et 1,15 m pour ceux de<br />

5 cm d'épaisseur.<br />

4.1.4.1 Mise en place des paillassons<br />

4.1.4.1.1 Cas des solives bois<br />

Dans le cas de nervures ou solives en bois, les paillassons de 2 à 3 cm d'épaisseur sont fixés à celles-ci <strong>par</strong> des pointes de 70 ×<br />

18/10 tous les 0,50 m, et les paillassons de 5 cm d'épaisseur <strong>par</strong> des pointes de 100 × 18/10 tous les 0,50 m. Ces pointes doivent<br />

être retournées alternativement à leur extrémité sur les fils d'armature.<br />

Lorsque l'entraxe des nervures ou solives dépasse 0,70 m, il est prévu, en plus, la mise en place de raidisseurs en fil (article 4.1.0)<br />

de 18/10 mm de diamètre minimum (fil n° 12) fixés sous les paillassons <strong>par</strong> des pointes placées en quinconce tous les 0,50 m.<br />

4.1.4.1.2 Cas des solives béton<br />

Dans le cas de nervures ou solives béton, les paillassons sont fixés <strong>par</strong> pénétration à des chevelus laissés en attente tous les 0,25<br />

m avec <strong>un</strong>e longueur libre de 20 cm environ.<br />

Ces chevelus ont <strong>un</strong> diamètre minimum de 3,9 mm (n° 19) et sont protégés contre la corrosion (article 3.2.3.1.2) . Ils sont<br />

rabattus au marteau après mise en place des paillassons.<br />

Lorsque l'entraxe des nervures dépasse 0,70, il est prévu, en plus la mise en place de raidisseurs comme indiqué à l' article<br />

4.1.4.1.1 .<br />

4.1.4.1.3 Cas des solives en fer<br />

Dans le cas de solives en fer, les paillassons sont fixés <strong>par</strong> des attaches en fil de 3,4 mm de diamètre minimum, placées tous les<br />

0,25 mm et protégées contre la corrosion (cette protection est réalisée suivant les mêmes prescriptions que celles imposées pour<br />

les fils laissés en attente (article 3.2.3.1.2) .<br />

Lorsque l'entraxe des nervures dépasse 0,70 m, il est prévu, en plus, la mise en place de raidisseurs comme indiqué à l' article<br />

4.1.4.1.1 .<br />

4.1.4.2 Joints longitudinaux<br />

Deux panneaux sont <strong>mai</strong>ntenus <strong>par</strong> <strong>un</strong> laçage avec <strong>un</strong> fil de 1 mm de diamètre minimum (fil n° 5) (article 4.1.0) .<br />

4.1.4.3 Joints transversaux<br />

Deux panneaux sont <strong>mai</strong>ntenus <strong>par</strong> pénétration des roseaux d'extrémité et <strong>par</strong> <strong>un</strong> laçage avec <strong>un</strong> fil de 1 mm de diamètre minimum<br />

(fil n° 5) (article 4.1.0) .<br />

4.1.5 Grillage en treillis métallique posés avec tension<br />

4.1.5.1 Treillis céramiques<br />

L'entraxe des solives ou nervures ne doit pas être supérieur à 0,70 m.<br />

Le treillis est déroulé perpendiculairement aux solives ou nervures sur lesquelles il est fixé à l'aide de clous, agrafes...<br />

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Document : NF P71-202 (<strong>DTU</strong> <strong>25.221</strong>) (<strong>mai</strong> <strong>1993</strong>) : <strong>Plafonds</strong> <strong>constitués</strong> <strong>par</strong> <strong>un</strong> <strong>enduit</strong> <strong>armé</strong> en plâtre - Partie 1 : Cahier des charges (Indice de<br />

classement : P71-202)<br />

Lorsque la fixation se fait à l'aide de cavaliers, il est recommandé d'interposer entre le treillage et la file de clous, <strong>un</strong> fil de fer de 2<br />

mm que l'on déroule de préférence sous la solive. Cette précaution est destinée à éviter qu'à l'enfoncement des cavaliers ou<br />

crampillons, le fil du treillis ne soit cisaillé.<br />

Le treillis doit être bien tendu.<br />

La tension du treillis avant clouage ou agrafage est assurée <strong>par</strong> <strong>un</strong> dispositif approprié (tendeur à vis, palan...).<br />

Le <strong>mai</strong>ntien du treillage sur le pourtour du local doit être assuré <strong>par</strong> des fixations ancrées solidement dans les murs tous les 33 cm<br />

(chevelus de 5 mm de diamètre laissés au coulage ou agrafes de 24 mm de diamètre minimum).<br />

Le <strong>mai</strong>ntien du treillage sous le support est assuré <strong>par</strong> les fixations dont l'écartement dans le sens des solives ou nervures ne doit<br />

pas excéder 20 cm. Dans le cas où les solives ou nervures sont espacées de plus de 0,70 m il doit être prévu des fils de <strong>mai</strong>ntien<br />

transversaux.<br />

Les rouleaux contigus doivent se recouvrir légèrement (2 cm environ) et être fixés ensemble à l'aide d'<strong>un</strong>e ligature tous les 20 cm<br />

environ.<br />

4.1.5.2 Lattis en métal déployé<br />

Pour <strong>un</strong>e épaisseur de tôle de 40/100 mm, l'entraxe des solives est de 0,70 m. Le lattis doit être déroulé et tendu<br />

perpendiculairement aux solives ou aux nervures. Il doit être prévu sur chaque solive ou nervure des agrafes à raison de 4 <strong>par</strong><br />

bande de 75 cm de large. Les ligatures rapprochant les bandes et permettant de ré<strong>par</strong>tir la tension dans l'autre sens (c'est-à-dire<br />

<strong>par</strong>allèlement aux solives ou nervures) sont en fil de fer recuit.<br />

Les ligatures et agrafes doivent être, soit badigeonnées au lait de chaux ou de ciment, soit recevoir <strong>un</strong>e protection contre la<br />

corrosion.<br />

Les ligatures fixant les bandes latéralement ne doivent pas être espacées de plus de 50 cm.<br />

4.1.5.3 Toile métallique<br />

Les prescriptions sont les mêmes que pour le lattis en métal déployé (article 4.1.5.2) .<br />

Ce matériau est surtout utilisé comme armature d'<strong>enduit</strong> sur <strong>un</strong> support continu.<br />

4.1.5.4 Grillage soudé<br />

Les prescriptions sont les mêmes que pour le lattis en métal déployé (article 4.1.5.2) .<br />

4.1.6 Grillage ou treillis métallique posés sans tension<br />

4.1.6.1 Éléments nervurés en métal déployé<br />

Les nervures raidissant le grillage ou le treillis doivent être perpendiculaires aux solivages.<br />

L'entraxe des nervures ou solives ne doit pas excéder 0,70 m.<br />

Les ligatures de chaque solive sont espacées d'environ 20 cm. Les feuilles de treillis de grillage sont emboîtées dans le sens<br />

longitudinal <strong>par</strong> introduction d'<strong>un</strong>e nervure latérale de raidissement d'<strong>un</strong>e feuille dans la nervure latérale de l'autre feuille.<br />

Dans le sens transversal, les feuilles sont simplement superposées sur 5 à 6 cm si le recouvrement est sous <strong>un</strong>e solive et sur 10 à<br />

12 cm dans les autres cas.<br />

4.2 Pitons de suspension<br />

La fixation des pitons de suspension directement sur le plafond est interdite.<br />

4.3 Enduits<br />

Les prescriptions concernant l'exécution des <strong>enduit</strong>s sont traitées dans <strong>un</strong> autre document.<br />

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