Document Technique d'Application 5/11-2230 Pannotec LR - Soprema

Flèche instantanée au 1/400 ème ,
Coefficient de sécurité de rupture des panneaux égal à 5.
NOTA 1 : Les charges permanentes comprennent :
Le poids des panneaux
Le poids des contre-liteaux ou voliges
Le poids de la couverture (kg/m²) :
- Ardoises : 30 à 40 kg/m²
- Tuiles grand moule : 40 à 50 kg/m²
- Tuiles plates : 60 à 80 kg/m²
- Tuiles canal : 50 à 100 kg/m²
NOTA 2 : L’utilisateur doit cumuler les charges climatiques, le poids
propre des panneaux et le poids propre de la couverture. La charge
climatique de neige qui doit être prise en compte est la charge normale,
au sens des règles NV 65 modifiées. La notion de charge de
neige accidentelle est implicitement vérifiée.
4.122 Charges ascendantes admissibles
Le tableau 4, en fin de dossier, précise les entraxes de supports admissibles,
en fonction des charges ascendantes, compte non tenu du
poids des éléments et de la couverture et en considérant une résistance
caractéristique à l’arrachement des fixations de 300 daN, d’un
nombre de 2 fixations par élément et par appui et d’un coefficient de
sécurité de 2,35 par rapport au vent normal.
4.123 Débords de toitures, découpes
Dans le cas de débords en épaisseur totale, le porte à faux est limité à
40 cm (cf. fig. 8.4).
Lorsque le débord de toiture dépasse 40 cm, celui ci sera charpenté de
façon indépendante (cf. fig. 8.5).
4.2 Calepinage
Les longueurs et largeurs utiles des éléments sont différentes en fonction
des sous faces (de 2,40 m à 6,10 m).
Les panneaux doivent reposer sur trois appuis au minimum,
les extrémités des panneaux aboutés doivent être supportées et il
faut réserver un jeu de 5 mm entre abouts, compte tenu des variations
dimensionnelles prévisibles.
les panneaux peuvent reposer sur deux appuis, mais il faudra respecter
les dispositions du premier alinéa du paragraphe 4.
Il faudra également tenir compte des débords de toiture.
Dans le cadre de son assistance technique, la Société EFISOL peut
réaliser des calepinages à la demande.
4.3 Fixation des éléments (cf. fig. 6)
La fixation est réalisée sur chaque panne au moyen de crampillons en
L, à raison de 1 fixation par contrelatte de rive et par appui.
Les fixations doivent dépasser d’au moins de 6 cm dans l’ossature
porteuse en bois et de 13 mm dans l’ossature métallique.
Dans le cas de la fixation sur ossature métallique, la vis autotaraudeuse
sera positionnée sur le chevron et un pré-perçage de celui-ci
sera réalisé. (cf. fig. 6.3)
Lorsque les panneaux reposent sur des pannes distantes entre axe de
plus de 2 m, les contrelattes de rive des panneaux doivent être solidarisées
par lardage, au milieu de la portée (cf. fig. 11).
Un pré-perçage avec un forêt de 6 mm est impératif pour éviter
d’éclater les sous-faces en lambris ou en volige.
4.4 Mise hors d'eau et rejointoiement des
éléments
Les joints de raccordement longitudinaux et transversaux, ainsi que les
points singuliers de couverture seront traités à l’aide d’un cordon de
mousse polyuréthanne projeté à la bombe, l’excès de mousse sera
arasé et ils seront ensuite étanchés à l’aide d’un ruban adhésif aluminium.
La pose de la couverture sera réalisée à l’avancement, sinon un bâchage
efficace devra être mis en œuvre.
4.5 Circulation sur la couverture
Les consignes habituelles de sécurité en matière de circulation du
personnel sur la couverture doivent être respectées. La circulation peut
se faire soit par échelle, soit par planche à tasseau. On prendra appui
sur les contrelattes.
Il est à noter que la surface de l'isolant peut être rendue glissante par
l'humidité.
4.6 Détails particuliers de toiture
4.61 Faîtages (cf. fig. 7)
Les panneaux doivent reposer en appui continu sur la longueur du
faîtage. On prendra soin de préserver une ventilation en sous-face de
la couverture si les éléments de celle-ci l’imposent. Le faîtage sera
traité en pose scellée ou avec closoir.
La solution de faîtage avec recouvrement des panneaux n’est pas
proposée.
4.62 Egouts (cf. fig. 8)
La planche de rive arasée au niveau de la mousse doit être fixée sur
les contrelattes, la ventilation étant ainsi assurée.
La gouttière doit être maintenue par des crochets universels, ou par
des crochets à pattes latérales, cloués sur la planche de rive ou sur les
contrelattes.
Le calfeutrement entre sablière et panneau est assuré par une bande
de mousse imprégnée.
4.63 Rives latérales (cf. fig. 9)
Le calfeutrement est assuré par une bande de mousse imprégnée
placée entre la maçonnerie et le panneau.
Pour les rives de pignons, la planche de rive est fixée sur un tasseau.
Pour les rives latérales encastrées, il faut ménager un jeu de quelques
millimètres que l’on garnit avec un isolant souple ou un isolant fibreux.
L’étanchéité est ensuite réalisée par l’intermédiaire d’un mastic bitumineux.
4.64 Réalisation des pénétrations continues
(cf. fig. 10)
(Châssis d'éclairage ou de ventilation - pénétration des conduits de
fumée et souches de cheminée - conduits de ventilation).
Un chevêtre doit être constitué. Celui-ci repose sur les pannes et est
fixé à ces dernières. Des éléments de support seront posés sur celui-ci
et l'étanchéité aux raccords doit être réalisée de façon identique à une
couverture traditionnelle.
La distance de sécurité imposée par le DTU 24.1 pour le passage des
conduits de fumée doit être remplie d'un matériau incombustible afin
de protéger la charpente. On peut utiliser un plâtre ou un mortier de
Vermex.
4.65 Noues et arêtiers (cf. fig. 12 et fig. 13)
Les panneaux doivent reposer et être fixés sur appui continu sur la
longueur des noues et arêtiers. Une latte sera positionnée sur l’arêtier
afin de permettre la fixation des supports de couverture. Pour ces
points singuliers de toiture, on veillera à conserver, la ventilation en
sous-face des éléments de couverture.
4.66 Joint de dilatation
En présence d’un joint de dilatation de gros œuvre, les deux parties
d’ouvrage sont traitées de manière distincte (interdiction de pontage
par les panneaux et par la couverture).
4.7 Dispositions relatives à la sécurité incendie
dans les ERP et les bâtiments soumis au
seul Code du Travail relevant de l’article R
4216-24, c'est-à-dire dont le plancher bas
du dernier niveau est à plus de 8m du sol
extérieur (Voir Fig. 14)
Dans le cas de toiture légère et à lame d’air ventilée, la réglementation
incendie réclame un recoupement par l’interposition d’une barrière
étanche au flux thermique, aux effluents gazeux et matières fondues,
au droit des écrans de cantonnement et au droit des parois verticales
intérieures résistantes au feu s'arrêtant en sous-face de toiture lorsque
leur degré de résistance au feu est supérieur à 1/2h. Cette barrière de
recoupement est réalisée sur chantier par une pièce de bois massif de
largeur de 7 cm minimum.
Cette disposition est seulement applicable dans le cas de la mise en
œuvre de PANNOTEC LR ERP (plaque de plâtre de 18 mm d’épaisseur)
sur des Etablissements Recevant du Public. Il s’agit en fait de déligner
la mousse sur toute la hauteur du panneau pour y introduire une pièce
de bois répondant aux spécifications de la règlementation en vigueur.
Cette pièce de bois sera fixée aux pannes supports.
5. Finitions en sous-face
PANNOTEC AGGLO LR
La sous-face des éléments s’assemble sur leurs rives latérales grâce à
un chanfrein en V (mâle et femelle)
Les joints sont destinés à rester apparents.
Les finitions possibles sont :
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