et si on reconnaissait nos valeurs? - Le Soft international

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PluS FOrT TirAGe
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FOrTe veNTe
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FOrTe AudieNCe
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leS TeMPS
l
www.lesoftonline.n<strong>et</strong> SiNCe 1989 www.lesoft.be
N°1231 | 1ère éd. luNdi 10 juiN 2013 | 24 PAGeS €6 $7 CdF 4500 | FONdé à kiNShASA PAr TrYPhON kiN-kieY MuluMBA
attendu
<strong>et</strong> <strong>si</strong> on reconnaissait nos valeurs?
Les experts, ça ne court pas la rue
C’est donc
lui, l’abbé
Apollinaire
Malu Malu
Muholongu qui
conduira le pays
aux prochaines
élections. Le Congo
doit apprendre à
reconnaître des
capacités à ses enfants.
Ce n’est pas que
c<strong>et</strong> abbé vaut plus
que tous ceux qui
lui ont succédé, c<strong>et</strong>
abbé a clairement
des valeurs <strong>et</strong> une
expertise en la matière.
Ce n’est pas que ses
élections ont été les
moins mauvaises,
ces élections lui ont
permis d’apprendre
<strong>et</strong> d’affiner ses
connaissances. à
vouloir à chaque fois
changer les hommes,
on finit par ne plus
avoir une expertise
avérée à sa portée. il
faut saluer ce r<strong>et</strong>our.
personne n’avait dit
que dès son premier
essai, le Congo aurait
des élections parfaites.
force est cependant
de reconnaître que les
scrutins de 2011 ont
été une catastrophe
pour le pays, l’équipe
sortante de la
Céni ayant réus<strong>si</strong>
l’incroyable exploit de
se m<strong>et</strong>tre tout le monde
à dos même ceux qui,
par opinion, auraient
pu lui être favorables.
il était
L’abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu est de r<strong>et</strong>our sur le tapis rouge, par la grande porte. Le soft nuMérique de pAuLin.
AVis de recrutement d’un directeur Général du Centre régional de recherche <strong>et</strong> de documentation sur
les Femmes, le Genre <strong>et</strong> la Construction de la Paix dans la région des Grands lacs - regional Center
for research and documentation on Women, Gender and Peace Builing in The Great lakes region. pAGe 5.
le SOFT iNTerNATiONAl eST uNe PuBliCATiON de drOiT éTrANGer | AuTOriSATiON de diFFuSiON eN r-dCONGO M-CM/lMO/0321/MiN/08 dATé 13 jANvier 2008
Le combat
générationnel
Koya-Busa
Ci-haut Koyagialo.
Ci bas, J-L Bussa. dr.
Jean-Lucien Busa a
créé la surprise en
sollicitant un débat
contradictoire proj<strong>et</strong>
contre proj<strong>et</strong>, ce qui
n’est prévu nulle part
par la loi électorale. Le
vent était-il en train de
tourner définitivement?
Ce combat paraît
générationnel entre un
passé qu’on veut enfoui
<strong>et</strong> une nouvelle herbe.
un deuxième échec pour
Busa <strong>si</strong>gnifierait une
mise à l’écart politique.

i n t e r n a t i o n a l
www.lesoftonline.n<strong>et</strong>
Madiba
SiNCe 1989
«grave
mais stable»
Andrew Mlangeni, un ami de longue date de Mandela écrit: «La famille doit le
laisser à la grâce de dieu. ils doivent le libérer <strong>et</strong> rem<strong>et</strong>tre leur foi entre les mains de dieu». reuters.
le SOFT iNTerNATiONAl eST uN jOurNAl de drOiT éTrANGer | AuTOriSATiON de diFFuSiON eN r-dCONGO M-CM/lMO/0321/MiN/08 dATé 13 jANvier 2008.
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Gasha kin-kiey.
Christophe dandi lukeba.
direCTeur GéNérAl
Gasha kin-kiey.
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«il est temps de le laisser partir», écrit le sunday times
Les sud-
Africains
ont prié
dimanche
pour la
santé de
nelson Mandela, leur
ancien pré<strong>si</strong>dent âgé
de 94 ans hospitalisé
pour de nouveaux problèmes
pulmonaires en
début de week-end.
Le symbole de la lutte
contre l’apartheid,
devenu en 1994 le
premier pré<strong>si</strong>dent noir
d’Afrique du sud,
a été hospitalisé en
urgence dans la nuit
de vendredi à samedi à
pr<strong>et</strong>oria.
Le dernier bilan de
santé officiel remonte
à samedi matin: la
pré<strong>si</strong>dence sud-africaine
évoquait alors un
«état grave mais stable».
Le porte-parole
de la pré<strong>si</strong>dence, Mac
Maharaj, s’est voulu
ensuite rassurant,
rapportant que les mé-
decins lui avaient dit
que le co-lauréat du
«Aucun homme
de roc n’est immortel»
Madiba
«
est un
combattant
<strong>et</strong>, à
c<strong>et</strong> âge,
aus<strong>si</strong> longtemps qu’il
se battra, il ira bien», a
expliqué le porte-parole
de la pré<strong>si</strong>dence sudafricaine.
Mais les Sud-Africains
n’écoutent que d’une
oreille ces propos rassurants.
ils savent que le
grand-père de la nation
ressort toujours plus
affaibli de ses séjours
hospitaliers succes<strong>si</strong>fs.
Ces derniers mois, il vivait
avec une as<strong>si</strong>stance
médicale à domicile.
les dernières images de
Nelson Mandela datent
du 29 avril 2013. On y
découvre un homme de
94 ans à l’allure fragile
<strong>et</strong> aux yeux dans le
vague.
Signe de la gravité de la
<strong>si</strong>tuation, Graça Machel,
l’épouse de Nelson
Mandela, a annulé
un voyage à londres
pour rester au chev<strong>et</strong>
de son mari. Makaziwe
Mandela, fille du
premier mariage de
Nelson avec evelyn, est
régulièrement aperçue à
l’hôpital. Mais aucune
information ne filtre du
côté de la famille. Mandla
Mandela, p<strong>et</strong>it-fils
de Nelson Mandela <strong>et</strong>
porte-parole du clan des
Madiba, refuse désormais
de s’exprimer. dès
l’annonce de son hospitalisation,
les messages
de soutien de partis, de
personnalités <strong>et</strong> d’anonymes
ont commencé
à affluer, par milliers,
sur les réseaux sociaux.
«Mes pensées sont
avec Nelson Mandela,
hospitalisé à Pr<strong>et</strong>oria»,
a twe<strong>et</strong>é le premier
ministre britannique,
david Cameron.
Nelson Mandela a déjà
livré sur le plan médical
de nombreux combats.
l’ancien prisonnier
avait été traité en 1988
pour une tuberculose
contractée en prison.
en 2011, c’est d’un cancer
de la prostate qu’il
est finalement guéri. à
75 ans, les médecins
l’ont opéré de la cataracte.
Mais ces dernières
années, il était surtout
victime d’infections
pulmonaires à répétition.
en mars, il avait
même dû subir un drainage,
après un épanchement
pleural.
Solide comme un roc,
le Prix Nobel de la paix
1993 avait jusque-là
toujours surmonté ses
problèmes de santé.
Mais comme le soulignent
aujourd’hui ses
proches, «aucun combattant
n’est immortel».
prix nobel de la paix
1993 respirait par lui-
même, sans as<strong>si</strong>stance
respiratoire.
Les problèmes pulmonaires
de nelson
Mandela, récurrents,
datent de ses longues
années de détention à
la prison de robben
island, durant lesquelles
il a contracté la
tuberculose.
C’est sa quatrième
hospitalisation depuis
décembre dernier.
pour des millions de
sud-Africains, le sort
de «Madiba», son
surnom, qiu est celui
de sa tribu, est motif à
inquiétude. à l’église
regina Mundi de
sow<strong>et</strong>o, la tentaculaire
«township» de Johannesburg,
ils étaient
plu<strong>si</strong>eurs centaines à
s’être réunis dimanche
matin pour la messe,
se recueillant <strong>et</strong> priant
pour lui.
«nous lui souhaitons
de se rem<strong>et</strong>tre rapidement,
il faut qu’il
aille bien», dit Mlugi<strong>si</strong>
sekhosana. «nous
savons ce qu’il a fait
pour nous, en Afrique
déby craint la Libye
Je crois que la <strong>si</strong>tuation actuelle au sahel ne doit pas être une surprise pour quoi que ce soit. dès le départ
«
de la guerre en Libye, nous savions que les conséquences seraient dramatiques pour les pays voi<strong>si</strong>ns,
mais aus<strong>si</strong> pour la Libye elle-même. nos craintes étaient tirées de notre connaissance des hommes, de la
culture, de l'organisation sociale de ce pays. C'est pour ça que j'avais demandé, en son temps, une formule
qui puisse perm<strong>et</strong>tre de faire partir Kadhafi tout en perm<strong>et</strong>tant aux Libyens de se réconcilier <strong>et</strong> de m<strong>et</strong>tre en
place des institutions. Cela a été pris pour le plaidoyer d’un ami de Kadhafi. Mais je savais les conséquences
de c<strong>et</strong>te guerre. personne ne s’est préparé. sans doute de bonne foi, même la france pensait ’après Kadhafi,
la Libye allait avoir un régime démocratique <strong>et</strong> organisé. ’était vraiment méconnaître la société libyenne.
Le Mali a été le premier pays touché par les problèmes libyens, mais, il ne faut pas se leurrer, nous, les pays
du sahel, nous allons tous être touchés. Le Mali <strong>et</strong> le niger hier, demain cela va être le tchad. <strong>et</strong> aucun de
nos pays ne peut s’en sortir seul face à c<strong>et</strong>te armada. Hier, ils n'avaient pas de terrain. Maintenant ils en ont
un: c’est la Libye tout entière. Hier, ils n’avaient pas d’armes, maintenant ils les ont toutes. ils n’ont même
pas besoin de fabriquer des trucs artisanaux. Hier, ils se cachaient. Aujourd'hui, ils s’affichent <strong>et</strong> ils disent
qu’ils imposeront la charia en Afrique. La Libye est évidemment dans la tourmente mais nous sommes tous
exposés; nous avons tous nos faiblesses. Les djihadistes, je le confirme, sont en mesure de refaire ce qu’ils ont
fait au Mali. peut-être pas de la même manière, ils vont certainement changer de stratégie. ils ont des camps
d’entraînement dans le djedel Akhdar <strong>et</strong> des brigades qui se constituent à Benghazi, tripoli, à sebha au vu
<strong>et</strong> au su de tout le monde. La Libye est au bord de l’explo<strong>si</strong>on. Je n’ai pas du tout de solution mais on ne peut
pas regarder c<strong>et</strong>te <strong>si</strong>tuation, la laisser évoluer <strong>et</strong> nous exploser à la figure. La communauté internationale doit
aider les autorités légitimes de la Libye. C’est un pays qui n’a pas d’armée, pas d’institution, pas de société
civile pour garantir la paix. un pays qui est mis en coupe réglée par des brigades. tous les radicaux islamistes
sont aujourd’hui en Libye». interview du pré<strong>si</strong>dent tchadien itno déby au figaro. VinCent Boisot/Le fiGAro.
du sud. La nation tout
entière - noirs comme
blancs - nous formons
des vœux pour son
rétablissement».
Le sunday times a
adopté lui un ton bien
plus sombre.
«il est temps de le
laisser partir», écrit le
journal à sa une, citant
un ami de longue date
de Mandela, Andrew
Mlangeni, ancien compagnon
de cellule. «La
famille doit le laisser
à la grâce de dieu. ils
doivent le libérer <strong>et</strong>
rem<strong>et</strong>tre leur foi entre
les mains de dieu»,
poursuit-il dans les
colonnes du journal.
directeur.
Christophe dandi lukeba.
As<strong>si</strong>stant Yves Soda.
Comité éditorial.
T. Matotu, d. dadei.
Nzila Mungenga Senda,
rédacteur en chef.
Pold levy.
dos<strong>si</strong>ers <strong>et</strong> documents.
Tshimanga dolay.
Secrétaires de rédaction.
Patience kinvula,
Nzila Mungenga Senda.
l’actu.
Chef de service:
Nzila Mungenge.
Mardochée Ngombe.
Mon porte-monnaie.
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Ma vie.
Chef de service Christophe
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Commercial.
Alain Bubu
Tél. 0993057455.
As<strong>si</strong>stante: Claudine Ngingi.
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BelGiuM

la une du soft |
<strong>et</strong> <strong>si</strong> on reconnaissait nos valeurs?
L’expertise, ça ne court pas la rue
Le fils tshisekedi
n’est donc pas
sur la liste de la
Céni bien que proposé
par ses anciens
camarades qui <strong>si</strong>ègent
en Chambre basse. Le
groupe parlementaire
udps &Alliés pré<strong>si</strong>dé
par le député samy
Badibanga avait tenté
de le m<strong>et</strong>tre dans le
starting box, sans
succès. entre un poste
de de «fonctionnaire»
quoique fortement
rémunéré <strong>et</strong> la posture
de jeu d’opposant
- antichambre du
pouvoir - tant qu’il
sera l’héritier naturel
de son père <strong>si</strong>non à la
pré<strong>si</strong>dence de l’udps
du moins à la candidature
à la magistrature
suprême - le
choix pour félix est
paru clair. destiné à
l’oppo<strong>si</strong>tion, le poste
de rapporteur de la
Commis<strong>si</strong>on électorale
nationale indépendante
est donc allé à
Jean-pierre Kalamba
(Kasaï) alors qu’on y
attendait rémy Massamba
(Bas Congo)
qui fait les frais du
jeu de gestion des
ambitions. il aura
fallu un savant dosage
pour arriver à sortir
du chapeau les treize
noms attendus depuis
45 jours au lendemain
de la promulgation
par le pré<strong>si</strong>dent de la
république de la loi
sur la Céni. il aura
La faute
à la vitesse
du soft
J
’ai été désagréablement
surpris
de lire à la une
de ce lundi 4 juin du
soft la phrase suivante:
«Le député le
plus raisonnable de
tous est qualifié de
fatonche».
une telle faute ne
ressemble pas à
notre journal. il faut
présenter des excuses
aux lecteurs.
salutations <strong>si</strong>ncères
Jean-pierre nti<strong>et</strong>i
3 juin
2013 10:49
à : «info@lesoft.be»
n ote:
C’est exact.
Ce n’est pas
parce que Le Monde
diplomatique arrive
à publier ce genre
de coquilles qui sont
parfois des perles
malgré tous les
logiciels intelligents
disponibles qu’il faut
que Le soft international
le tolère.
La frappe ici a été
trop rapide: il fallait
lire fantoche bien
orthographié ailleurs
dans le même texte.
à g., le nouveau pré<strong>si</strong>dent de la Céni, l’abbé Apollinaire Muholongu Malumalu. à dr., félix tshisekedi, non partant. droits réserVés.
encore fallu jouer les
prolongations. Alors
qu’il réclamait le poste
de rapporteur adjoint,
le groupe parlementaire
AfdC &Alliés se
contentera de celui de
membre de la plénière.
Le pALu oné<strong>si</strong>me
Busa-Koya: combat générationnel?
Signe de
panique à la
veille d’un
deuxième
tour de vérité?jeanlucien
Busa Tongba
(oppo<strong>si</strong>tion) a créé la
surprise en sollicitant
un débat contradictoire
proj<strong>et</strong> contre proj<strong>et</strong>.
A-t-il senti que le vent
était en train de tourner
définitivement?
dans une correspondance
adressée samedi
8 juin au secrétaire
exécutif provincial de la
Commis<strong>si</strong>on électorale
nationale indépendante,
le candidat MlC qui
concourt en indépendant
(à la suite d’un
colistier non membre du
MlC) a sollicité un débat
contradictoire contre
son adversaire louis
Alphonse koyagialo
Te Gerengbo (majorité
pré<strong>si</strong>dentielle).
les deux hommes s’affrontent
lundi 10 juin
au second tour pour le
poste de gouverneur de
l’équateur.
Au premier tour organisé
la veille 7 juin, aucun
des candidats n’avait
obtenu la majorité. les
députés électeurs étant
au nombre de 104, la
majorité des voix est
53 voix. koyagialo a
obtenu 35 voix contre
22 pour Busa. Trois
autres candidats ont
fait des voix: Bolenge
13, ingele ifoto 6, josé
Makila 1 voix.
jean-lucien Busa qui
souhaite que ce débat se
déroule à l’Assemblée
provinciale, a indiqué
que c<strong>et</strong> exercice perm<strong>et</strong>trait
aux députés
provinciaux d’opérer
un choix sur base des
proj<strong>et</strong>s respectifs des
candidats.
Mais dans l<strong>et</strong>tre, ce dé-
Kukatula (pendé de
Gungu, Bandundu) a
réus<strong>si</strong> à sauver son <strong>si</strong>ège.
Le nouveau bureau
de la Céni aura abbé
Apollinaire Muholongu
Malumalu, pré<strong>si</strong>dent
(société civile,
composante groupes
puté qui passe pour le
mieux élu de la province
lors des législatives
de 2011, ne proposait ni
le jour, ni l’heure de ce
débat.
fin de
non-reCeVoir.
le second tour entre les
deux candidats était attendu
lundi 10 juin dans
la matinée, il paraissait
difficile de réunir les
députés provinciaux la
veille dimanche, jour
de repos. Qu’est-ce qui
a donc poussé Busa
à solliciter c<strong>et</strong>te rixe
verbale?
louis Alphonse koyagialo
a en tout réservé
un fin de non-recevoir
à c<strong>et</strong>te demande, expliquant
que les procédures
de l’organisation de
l’élection du gouverneur
<strong>et</strong> vice-gouverneur
ne prévoient pas ce
genre de mécanisme.
le secrétaire exécutif
provincial de la CéNi,
jean-Paul ekpondu, a
expliqué que le deuxième
tour ne prévoyait
pas une campagne électorale.
il est dépourvu
d’un quelconque débat
entre candidat.
les proj<strong>et</strong>s qu’ils ont
présentés lors de la
campagne électorale
suffisent pour éclairer
le choix des députés
provinciaux, a ajouté
religieux, nord Kivu),
André Mpungwe,
vice-pré<strong>si</strong>dent (majorité
pprd, Katanga).
Jean-pierre Kalamba,
rapporteur (oppostion
udps, Kasaï)
secondé par oné<strong>si</strong>me
Kukatula (majorité
de g. à dr., Louis Koyagialo <strong>et</strong> J-L Bussa. dr.
ekpondu. les deux
hommes ont admis que
le premier tour s’est
déroulé dans la transparence
totale. Busa a
indiqué que les députés
provinciaux ont fait
preuve d’un exercice
démocratique, persuadé
que les députés provinciaux
vont, lundi 10
juin, capter les aspirations
de la majorité du
peuple de l’équateur
pour opérer un bon
choix.
«C<strong>et</strong>te élection va opposer
un homme qui a de
l’énergie pour pouvoir
bouger l’équateur <strong>et</strong> un
autre qui va apparaître
comme administratif
donc qui fait faire le
travail. Mon<strong>si</strong>eur Busa
va faire le travail tandis
que son adversaire va
faire faire le travail»,
a-t-il déclaré.
Pour Busa, les députés
provinciaux ont mis en
évidence deux candidats,
représentant les
deux familles politiques
qui s’affrontent dans le
pays depuis 2006.
Secrétaire général adjoint
du MlC, Busa dit
incarner la réforme, le
changement, la rupture
<strong>et</strong> vient faire l’antithèse
de la Majorité pré<strong>si</strong>dentielle.
«l’équateur a besoin de
quelqu’un qui sait briser
<strong>et</strong> déplacer les mon-
pALu, Bandundu). La
questure va à Chantal
ngoy (majorité Msr)
secondée par Micheline
Biye (oppo<strong>si</strong>tion
MLC, province orientale).
Les autres membres:
Bangala Ba<strong>si</strong>la
(Majorité ArC, pro-
tagnes. les députés
provinciaux vont capter
les aspirations de la
majorité de population
de l’équateur pour les
transformer en déci<strong>si</strong>on
politique pour le renouveau
de l’équateur»,
explique-t-il. koyagialo
s’est dit convaincu que
les députés provinciaux
de 2013 ne sont plus
ceux de 2006.
les élus de l’équateur
ont acquis une maturité
parlementaire <strong>et</strong> feront
preuve, lundi d’un bon
choix. «ils savent qui
peut les accompagner
dans le développement
de la province de
l’équateur. C’est à eux
seuls qu’il appartient le
secr<strong>et</strong> de dire qui peut le
faire», a-t-il poursuivi.
Cinq des vingt-cinq
candidats qui avaient
postulé se sont r<strong>et</strong>irés
peu avant le début du
scrutin mais la CéNi
n’a pas tenu compte de
ce dé<strong>si</strong>stement, estimant
qu’il est intervenu «tardivement».
le nouveau
gouverneur succédera
à jean-Claude Baende,
révoqué en mars dernier
par le Chef de l’état
après plu<strong>si</strong>eurs mois de
crises entre l’exécutif <strong>et</strong>
l’Assemblée provinciale
de l’équateur. le Chef
de l’état avait motivé
sa déci<strong>si</strong>on par le souci
de m<strong>et</strong>tre fin à la «crise
grave <strong>et</strong> per<strong>si</strong>stante» qui
menaçait les institutions
de la province.
Ce combat pour le poste
de l’équateur est politiquement
<strong>si</strong>gnificatif <strong>et</strong>
donnera lieu à diverses
interprétations. il oppose
deux hommes,
l’un - jen-lucien Busa
Tongba - vient du Sudubangi,
fief des Bemba
<strong>et</strong> des Ngbaka, issu
d’une sous-tribu Ngbaka.
l’autre - louis-
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 2.
vince orientale), Gustave
omba (oppo<strong>si</strong>tion
unC, Maniema),
Jean-Baptiste ndundu
(société civile) <strong>et</strong>
élodie ntamuzinda
(société civile, composante
associations
féminines), Augustin
léonce koyagialo Te
Gerengbo - vient du
nord-ubangi, fief des
Mobutu <strong>et</strong> des Ngbandi,
membre d’une tribu
proche des Ngbandi.
les deux hommes
ont servi Mobutu. le
premier dans l’antichambre,
comme collaborateur
de l’ancien
directeur de cabin<strong>et</strong> de
Mobutu, Félix vunduawe
te Pemako. le
second comme jeune
gouverneur du katanga
alors Shaba où il a
vécu le «massacre» du
campus univer<strong>si</strong>taire
à la base de la fin du
régime Mobutu. jugé
<strong>et</strong> condamné, il en aura
porté le chapeau en
faisant la prison.
C<strong>et</strong> affrontement est
générationnel entre un
passé que d’aucuns
veulent enfoui <strong>et</strong> une
nouvelle pousse.
l’un est plus jeune, plus
technicien au caractère
trempé - Busa.
l’autre plus âgé, plus
gestionnaire, plus expérimenté
- koyagialo,
qui a exercé longtemps
dans la territoriale sous
Mobutu avant de gérer
la Majorité pré<strong>si</strong>dentielle
comme Secrétaire
exécutif adjoint. il n’a à
ce jour jamais obtenu de
mandat électif.
un deuxième échec
pour Busa - qui avait
déjà postulé contre
le gouverneur sortant
Baende - <strong>si</strong>gnifierait
un désaveu <strong>et</strong> une mise
à l’écart politique.
Quoiqu’en politique,
on n’a jamais quitté la
scène tant qu’on respire
l’air. une victoire
écrasante de koyagialo
<strong>si</strong>gnifierait que tout est
encore pos<strong>si</strong>ble pour la
majorité dans le fief des
Mobutu-Bemba...
ALunGA MBuWA n
nganguele, Kaputu
ngombo <strong>et</strong> Mme
K<strong>et</strong>alokondjo. deux
provinces (Bandundu
<strong>et</strong> province orientale)
disposent des deux
membres, les autres
(Bas-Congo, équateur,
Kasaï occidental, Kasaï
oriental, Katanga,
Maniema, ville de
Kinshasa, nord-Kivu
<strong>et</strong> sud-Kivu) disposent
d’un membre.
La dé<strong>si</strong>gnation de
l’abbé Malu Malu Muholongu
est <strong>si</strong>gne de
reconnaissance d’une
capacité <strong>et</strong> d’une
expertise avérées qui
font courir à l’étranger.
Ce n’est pas que
ses élections de 2006
(ex-Commis<strong>si</strong>on électorale
indépendante
de 2003 à 2011) auront
été les moins mauvaises.
Ces élections ont
permis à l’abbé Apollinaire
Malu Malu d’apprendre
<strong>et</strong> d’affiner
ses connaissances. Les
experts, ça ne court
pas la rue...
La hiérarchie catholique
de Kinshasa ne
serait pas heureuse de
c<strong>et</strong>te nomination mais
tout laisse penser que
l’abbé - qui n’a jamais
nié qu’il était avant
tout un prêtre - a bien
maîtrisé le droit canon
<strong>et</strong> saura l’interpréter à
son avantage.
ALunGA MBuWA n
La famille Manteke
nassa Augustin, Jean
Willy Manteke de
CAritAs Congo,
depaulin Manteke,
Marie paule Manteke,
Madame Annick
Luyanda, la famille
ngombo ain<strong>si</strong> que la
famille Mupulu ont
la profonde douleur
d’annoncer aux amis
<strong>et</strong> connaissances la
mort de leur fils, mari
<strong>et</strong> beau-frère Augustin
Manteke Gauss,
survenue à Kinshasa
mercredi 5 juin 2013
à 21h30’ des suites de
maladie.
Les programmes des
obsèques se présente
comme suit:
- Vendredi 14 juin
2013 à 10h, levée du
corps à la morgue
de l’hôpital saint
Joseph de Lim<strong>et</strong>e,
expo<strong>si</strong>tion au terrain
Kauka face au Centre
Lindonge Cardinal
Malula pour la veillée
mortuaire.
- samedi 15 juin
2013 à 12h30’, départ
pour la Cim<strong>et</strong>ière de
Kinkole.
Le deuil se tient <strong>si</strong>se
avenue Mbuji mayi
n°2 quartier immo
Congo (ex 20 Mai)
non loin de la station
d’essence engen de
sendwe.

dormez-vous dans les bras l’un de l’autre?
dites-nous
comment
vous
dormez,
on vous
dira
comment vous vous
aimez. explications
de Joseph Mes<strong>si</strong>nger,
psychothérapeute qui
étudie les gestes <strong>et</strong> leur
<strong>si</strong>gnification.
partager votre lit, votre
espace vital <strong>et</strong> vos habitudes
nocturnes n’est
pas forcément évident.
dans les bras l’un de
l’autre, à chacun son
côté du lit, que disent
les po<strong>si</strong>tions du sommeil
de votre couple?
w 1. Vous dorMeZ
dAns Les BrAs
L’un de L’Autre.
C<strong>et</strong>te po<strong>si</strong>tion paraît
évidente au début
d’une relation amoureuse,
dans la phase
hyper fu<strong>si</strong>onnelle du
couple.
Les femmes mentent,
voici comment
L’amour, est-ce faire semblant? droits réserVés.
top 10
des mensonges
les plus
fréquents
chez les
femmes: sexe, argent
<strong>et</strong> travail.
Si l’on en croit une
étude réalisée par Bobbie
Malpass du <strong>si</strong>te MyCelebrityFashion.co.uk,
les femmes seraient de
p<strong>et</strong>ites cachotières. Mais
quels sont les mensonges
de prédilection des
femmes? Sexe, argent
<strong>et</strong> travail, mais aus<strong>si</strong>
couleur de cheveux sont
au rendez-vous!
Comme le dit <strong>si</strong> bien
le dr house: « Tout le
monde ment». Même les
femmes. <strong>et</strong> tout y passe,
<strong>et</strong> le plus souvent pour
faire plai<strong>si</strong>r à ces mes<strong>si</strong>eurs
puisque la majorité
des femmes avoue
mentir pour paraître plus
intéressantes aux yeux
de leur compagnon.
w 1. le nombre de partenaires,
52% des femmes
avouent réduire le nombre
de leurs conquêtes
passées afin de satisfaire
l’ego de leur compagnon
actuel. un beau sens du
sacrifice <strong>et</strong> de la modestie
puisque les hommes
ont tendance à faire tout
le contraire!
w 2. les raisons de la
rupture avec son ex, 38%
des femmes préfèrent
ne pas épiloguer sur le
pourquoi du comment de
la rupture avec l’ancien
élu de leur cœur. il est
vrai que ce genre de su-
j<strong>et</strong>s est souvent délicat.
w 3. Combien coûtent les
vêtements ach<strong>et</strong>és, 33%
des femmes diminuent
le coût des vêtements
qu’elles s’offrent afin
de ne pas révéler combien
elles dépensent en
fringues.
w 4. le travail, 28% des
femmes préfèrent enjoliver
un peu la réalité de
leur travail.
w 5. la <strong>si</strong>tuation financière,
25% des femmes
mentent au suj<strong>et</strong> de leurs
finances <strong>et</strong> plus précisément
de leurs salaires.
là encore bien souvent
pour ne pas vexer mon<strong>si</strong>eur
dans le cas où elles
gagnent plus d’argent.
w 6. l’âge, 18% des
femmes n’assument pas
tellement leur âge.
w 7. le fait de tromper,
16% des femmes
n’avouent pas à leur
compagnon qu’elles ont
déjà trompé quelqu’un.
On comprend facilement
pourquoi.
w 8. le poids, 12% des
femmes mentent au suj<strong>et</strong>
de leur poids, un grand
clas<strong>si</strong>que.
w 9. la taille des seins,
9% des femmes ne donnent
pas des infos tout
à fait exactes au suj<strong>et</strong>
de leur tour de poitrine,
dommage <strong>si</strong> on veut
recevoir de la lingerie en
cadeau!
w 10. la couleur naturelle
des cheveux, 5%
des femmes font croire
que leur couleur de cheveux
est d’origine, 100%
naturelle.
Alors, dormez-vous dans les bras l’un de l’autre,
dos à dos, en cuillère, ou... chacun à l’opposé
de l’autre? droits réserVés.
en réalité, les couples
dits « sensoriels »
continuent de s’endormir
dans c<strong>et</strong>te posture
tout au long de leur vie
amoureuse.
ils ont besoin de se
toucher, <strong>et</strong> plus il y a de
zones de contact entre
eux, corps, jambes
mélangées, mains liées,
plus le courant passe.
Le contact dans le
sommeil est essentiel,
rappelle Joseph Mes<strong>si</strong>nger,
car la caresse
développe une production
d’endorphine <strong>et</strong> de
dopamine, <strong>et</strong> la caresse
rassure.
Mais, l’essentiel est que
dans un couple, il y ait
une cohérence sensorielle.
une personne
tactile sera frustrée <strong>si</strong>
elle vit avec une personne
visuelle.
<strong>et</strong> ce n’est pas parce
que vous êtres un
couple visuel (qui a
peu besoin de contacts
phy<strong>si</strong>ques) que vous ne
vous aimez pas. <strong>si</strong> c’est
l’homme qui dort dans
les bras de sa femme, il
est resté un p<strong>et</strong>it garçon
qui a besoin d’être protégé,
explique Joseph
Mes<strong>si</strong>nger.
w2. Vous dorMeZ
en CuiLLÈre.
quand la femme s’endort
derrière l’homme,
elle est souvent, explique
Joseph Mes<strong>si</strong>nger,
un peu immature. on
peut interpréter c<strong>et</strong>te
posture comme la marque
d’un besoin d’être
couvée.
quand c’est l’homme
qui s’endort dans le dos
de sa femme, on peut
juste constater que c<strong>et</strong>
homme est sentimental,
amoureux <strong>et</strong> romantique.
Les responsables
de
la multinationalepharmaceutique
allemande Boehringer
ingelheim ont abandonné
le développement
d’une molécule
(la flibansérine) présentée
depuis plu<strong>si</strong>eurs
années comme une
sorte de Viagra féminin.
Contrairement aux
espérances nourries
par la firme, différents
essais cliniques menés
auprès de plu<strong>si</strong>eurs
milliers de femmes
n’ont pas permis d’établir
que c<strong>et</strong>te molécule
pouvait augmenter de
manière statistiquement
<strong>si</strong>gnificative la
libido féminine. C<strong>et</strong>te
déci<strong>si</strong>on fait suite
conclu<strong>si</strong>ons négatives,
publiées en juin
dernier, d’un comité
consultatif indépendant
d’experts de la food
and drug Administration
(fdA) américaine.
on peut lire sur le <strong>si</strong>te
de Boehringer ingelheim:
«La réponse des
autorités ain<strong>si</strong> que la
complexité <strong>et</strong> l’ampleur
des questions supplémentaires
auxquelles il
faudrait répondre pour
éventuellement obtenir
une autorisation
de mise sur le marché
ont amené la compagnie
à décider de se
concentrer sur d’autres
produits en développement».
«La déci<strong>si</strong>on n’a pas
été facile à prendre (...)
nous restons convaincus
des eff<strong>et</strong>s po<strong>si</strong>tifs en
terme de risques/bénéfices
pour les femmes
souffrant de «trouble
hypoactif du dé<strong>si</strong>r
sexuel» avec la flibansérine»,
soutient Andreas
Barner, pré<strong>si</strong>dent du
conseil d’administration.
La flibansérine (pilule
de couleur rose qui
devait être commercialisée
sous le nom
d’«ectris» ou de «Girosa»)
n’a été approuvée
dans aucun pays
au monde <strong>et</strong> ne le sera
donc jamais. Boehringer
ingelheim espérait
avec elle pouvoir
proposer un premier
traitement efficace <strong>et</strong>
sans danger destiné
aux femmes pré-ménopausées
disant souffrir
d’un manque de dé<strong>si</strong>rs
sexuels -<strong>et</strong> entrer ain<strong>si</strong>
sur un marché annuel
estimé à deux milliards
de dollars.
Ce que les femmes ignorent
Loin des
clichés,
on vous
dit tout
ce que
vous
avez toujours voulu
savoir sur la sexualité
des hommes. en sept
leçons.
Pas envie, pas la tête,
pas la forme, l’homme
peut aus<strong>si</strong> faire semblant
d’avoir atteint
l’orgasme. d’autant
qu’avec un préservatif,
la partenaire ne peut pas
savoir s’il y a eu ou non
éjaculation.
va-<strong>et</strong>-vient.
w 1. les hommes aus<strong>si</strong>
aiment les préliminaires.
<strong>et</strong> pour deux raisons
principales. un, l’homme
aus<strong>si</strong> a plus d’une
zone érogène <strong>et</strong> les préliminaires,
cela perm<strong>et</strong>
d’en stimuler plu<strong>si</strong>eurs
à la fois…
deux, les préliminaires
plaisent aux femmes
<strong>et</strong> l’homme cherche à
donner du plai<strong>si</strong>r à sa
partenaire!
w 2. les hommes
trouvent le sexe de la
femme «beau». Ces
elles ne connaissent pas souvent les hommes. dr.
mes<strong>si</strong>eurs vouent
au sexe féminin une
véritable adoration. ils
le trouvent «beau», un
point, c’est tout!
w 3. leur première fois
égale émotion. eh oui,
les hommes aus<strong>si</strong> gardent
un souvenir ému
de leur toute première
fois. <strong>et</strong> contrairement
à ce que l’on pourrait
penser, ce n’est pas tant
la performance sexuelle
que l’émotion du moment
qu’ils gardent en
mémoire.
w 4. les hommes peuvent
<strong>si</strong>muler. Si, <strong>si</strong> c’est
pos<strong>si</strong>ble <strong>et</strong> ça existe.
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 23.
w3. Vous dorMeZ
dos à dos.
C<strong>et</strong>te po<strong>si</strong>tion n’exprime
pas le désaccord,
développe Joseph
Mes<strong>si</strong>nger. Les couples
peuvent s’endormir dos
à dos en gardant un
contact phy<strong>si</strong>que l’un
avec l’autre. elle est
plutôt l’expres<strong>si</strong>on d’un
besoin d’affirmer son
territoire pendant le
sommeil.
elle perm<strong>et</strong> de r<strong>et</strong>rouver
la nuit une forme
de jardin secr<strong>et</strong>.
«il est assez difficile
de rêver de sa voi<strong>si</strong>ne,
quand on dort avec sa
femme dans les bras»!
w4. Vous dorMeZ
CHACun
à L’opposé du Lit.
<strong>si</strong> le couple s’endort
dans c<strong>et</strong>te po<strong>si</strong>tion
(attention, c<strong>et</strong>te interprétation
ne vaut
pas pour les couples
Le syndrome de dé<strong>si</strong>r sexuel hypo-actif
n’est qu’une invention pharmaceutique
w 5. leur po<strong>si</strong>tion préférée?
Sans surprise, la
po<strong>si</strong>tion préférée des
hommes n’est autre
que la levr<strong>et</strong>te. Ce qui
est moins connu, c’est
la véritable raison de
c<strong>et</strong>te préférence: loin du
cliché de la po<strong>si</strong>tion de
la femme «soumise»,
loin de l’idée éculée que
l’homme préfère faire
face aux fesses de sa
partenaire plutôt qu’à
son visage, la réalité
est toute autre: ce serait
<strong>si</strong>mplement la po<strong>si</strong>tion
la plus favorable au
mouvement régulier de
qui se réveillent dans
c<strong>et</strong>te posture), explique
Joseph Mes<strong>si</strong>nger, il
est assez évident, qu’il
existe des conflits non
résolus entre les deux
personnes.
que même dans leur
sommeil, le couple
refuse toute forme de
communication <strong>et</strong> évite
de faire une trêve nocturne.
Bien entendu, il arrive
que dans le couple,
chacun puisse avoir
des soucis qu’il n’a pas
forcément envie de partager
ou qu’il a du mal
à communiquer.
La personne anxieuse
va alors se détacher
de son couple la nuit,
comme pour réfléchir
ou essayer de digérer
ses problèmes. <strong>et</strong>, cela
veut donc pas dire
qu’elle n’aime plus
l’autre, développe Joseph
Mes<strong>si</strong>nger.
w 6. les hommes peuvent
apprendre à prolonger
leur plai<strong>si</strong>r. Avec
un peu de pratique, les
hommes peuvent arriver
à différer leur orgasme.
Pour cela, il leur faut
apprendre à focaliser
leur concentration sur
autre chose que le moment
présent.
w 7. l’homme n’est
pas multi-orgasmique.
l’homme connaît une
période de rémis<strong>si</strong>on
après la jouissance.
Même <strong>si</strong> l’érection
per<strong>si</strong>ste, il lui est
«techniquement»
impos<strong>si</strong>ble d’avoir un
nouvel orgasme avant
un certain temps (de 10
à 30 minutes selon les
hommes). Mais pos<strong>si</strong>ble
d’en profiter pour un
câlin…

Le curé de
Butembo
paraissait
en voie
d’être
plébiscité
Sorti de l’ex-Céi
(Commis<strong>si</strong>on
électorale
indépendante) par la
p<strong>et</strong>ite porte <strong>et</strong> sous
les huées, brocardé
par ses compatriotes
comme jamais, l’abbé
Apollinaire Malu Malu
Muholongu est de r<strong>et</strong>our
sur le tapis rouge. il
avait rendu la blouse
après avoir servi entre
2003 <strong>et</strong> février 2011
en prom<strong>et</strong>tant à ses
pourfendeurs comme
Arnold Schwarzenegger
le dit dans Terminator:
«i’ll Be Back». la
comparaison devrait
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 3.
on a tout écrit |
i n t e r
le
n
PluS FOrT TirAGe
a
| lA PluS
t
FOrTe veNTe
i
| lA PluS
o
FOrTe AudieNCe
n
| de TOuS
a
leS TeMPS
l
www.lesoftonline.n<strong>et</strong> SiNCe 1989 www.lesoft.be
L’abbé
N°1227 | 1ère éd. luNdi 20 MAi 2013 | 24 PAGeS €6 $7 CdF 4500 | FONdé à kiNShASA PAr TrYPhON kiN-kieY MuluMBA
est de
r<strong>et</strong>our
s’arrêter là pour c<strong>et</strong>
ecclé<strong>si</strong>astique dont
le r<strong>et</strong>our pourrait être
salué par des vivats
populaires. Né le 22
juill<strong>et</strong> 1961 à Muhangi
(lubero, Nord-kivu),
bardé de diplômes
(Maîtrise en Sciences
des droits de l’homme,
déA, diplôme d’études
approfondies en
Sciences politiques,
en Philosophie <strong>et</strong> en
Théologie à lyon,
doctorat en Sciences
politiques à l’univer<strong>si</strong>té
de Grenoble ii,
univer<strong>si</strong>té Pierre
Mendès-France), c’est
tout naturellement qu’à
son r<strong>et</strong>our au pays, c<strong>et</strong>
abbé d’<strong>et</strong>hnie Nande
est nommé, par son
évêque, vice-recteur de
l’univer<strong>si</strong>té du Graben
à Butembo avant d’être
promu recteur alors qu’il
se lance dans l’activisme
politique anti-Mobutu
dans les mouvements
de la Société civile <strong>et</strong>
dans l’agro-pastoral
comme pré<strong>si</strong>dent du
Consortium Agriculture
urbaine de Butembo.
Critiqué de manière
incendiaire en novembre
2006 sur rfi (radio
France internationale)
<strong>et</strong> comme rarement
par le défunt Cardinal
Frédéric <strong>et</strong>sou à la
veille de la proclamation
de résultats provisoires
de la Pré<strong>si</strong>dentielle,
critiques qui donnèrent
lieu à des remous dans
le pays - l’homme de
dieu n’ayant étayé
ses critiques d’aucune
preuve concrète au
point où nombre
d’observateurs mirent
cela sur le compte
de la politisation de
l’église catholique
- c<strong>et</strong>te attitude du
Chef de l’église
catholique n’empêcha
point l’ancien curé
de la paroisse de
Monestier-de-Clermont
(1993- <strong>et</strong> 1996),
diocèse de Grenoble,
France, de devenir
très vite l’homme le
plus recherché sur
le Continent, lA
référence en matière
d’organisation des
élections. <strong>et</strong>, pour
mieux servir - <strong>et</strong>
envoyer un message
sur son prochain r<strong>et</strong>our
sur scène dans son pays
-, «Mon<strong>si</strong>eur l’Abbé»
fonde dans la Capitale
un institut d’études
électorales qui conseille
des processus électoraux
dans le monde.
le 20 mars 2008,
l’univer<strong>si</strong>té de liège
en Belgique l’honore
en lui décernant
le titre de honoris
Causa... «pour avoir
réus<strong>si</strong> à organiser des
élections démocratiques
<strong>et</strong> transparentes
dans la république
démocratique du
Congo, qui était alors
un pays très instable
politiquement parlant».
lA consécration!
voilà le pays en voie
de lui reconnaître ses
compétences. Bon r<strong>et</strong>our
«Mr l’Abbé»!

sports |
L’intouchable serena
L’Américaine a offert des services frôlant les 200 km/h contre le vent, de quoi inquiéter moult joueurs. <strong>si</strong> sharapova a fait mine de tenir, cela n’a pas duré longtemps. dréserVés.
onze ans
après son
premier
titre à
roland-
Garros, serena
Williams a soulevé
de nouveau la Coupe
suzanne-Lenglen,
remportant son
16e titre en Grand
Chelem. <strong>si</strong> Maria
sharapova ne lui a
pas rendu la partie
facile, la maîtrise
<strong>et</strong> la puissance de
l’Américaine ont
fait la différence. La
tenante du titre s’est
ain<strong>si</strong> inclinée en deux
s<strong>et</strong>s, 6-4, 6-4.
Avant même le début de
la quinzaine, peut-être
même avant le début
de la saison, Serena
Williams se présentait
en grande favorite de
ces internationaux
de France. Maria
Sharapova, savait mieux
que quiconque qu’il
lui serait difficile de
conserver sa couronne,
surtout face à une
joueuse contre laquelle
elle n’a gagné qu’à
sharapova a chèrement vendu sa peau
L
’analyse
statistique
de la finale
dames montre que
serena Williams a été
supérieure dans tous les
compartiments du jeu,
mais pas de manière
outrageuse. La faute à
une Maria sharapova
combative. Le match a
été âpre. Certes, serena
Williams s’est imposée
face à Maria sharapova
en deux s<strong>et</strong>s, mais en
presque deux heures de
jeu (6-4, 6-4). Ce qui,
pour un match féminin,
est à souligner. <strong>si</strong> une
statistique est à r<strong>et</strong>enir
dans c<strong>et</strong>te rencontre,
ce sont les 15 balles
de break obtenues
par l’Américaine
sur l’ensemble de la
partie, dont quatre
converties. Ces chiffres
démontent l’agres<strong>si</strong>vité
dont a fait preuve la
protégée de patrick
Mouratoglou sur tous
deux reprises en 15
affrontements…
«je veux tenir ce
trophée entre les mains,
<strong>et</strong> je ferai tout ce qu’il
faudra pour y arriver»,
avait déclaré Serena
Williams la veille de
c<strong>et</strong>te finale, autant dire
que son adversaire
devait s’attendre à un
sacré défi.
<strong>et</strong> le premier échange
donnait le ton.
Si Sharapova donnait le
change, un quatrième
coup droit dévastateur
de l’Américaine la
faisait finalement céder.
serenA
Crie pLus fort.
Sentant qu’il lui serait
difficile de tenir les
échanges, la Sibérienne
se concentrait
essentiellement sur ses
services. Après avoir
sauvé quatre balles
de break, la russe
finissait par enlever
le premier jeu. Sans
doute perturbée par ce
revirement de <strong>si</strong>tuation,
l’indestructible
Serena perdait le jeu
suivant. les cris de
les jeux de r<strong>et</strong>our. La
n°1 mondiale n’a pas
hé<strong>si</strong>té à littéralement
«se j<strong>et</strong>er» sur les
services de la russe,
même dès les premières
balles. Conséquence:
sharapova a remporté
moins d’un point
sur deux après son
Sharapova résonnaient
toujours plus sur le
Central, jusqu’à ce que
l’Américaine se décide
à son tour à donner de
la voix.
revenue à 2-2, la N°1
mondiale prenait le
large <strong>et</strong> menait 4-2 en
profitant notamment
d’un plus gros déch<strong>et</strong>
sur le service adverse.
le jeu se durcissait, <strong>et</strong>
la cad<strong>et</strong>te des sœurs
Williams se montrait
de plus en plus à son
aise, malgré une belle
ré<strong>si</strong>stance de la russe.
Presque logiquement,
Williams remportait
la première manche
6-4 après 51 minutes
passées sur le court.
Leur troi<strong>si</strong>ÈMe
finALe en 2013.
C<strong>et</strong>te année, les deux
joueuses s’étaient
r<strong>et</strong>rouvées à trois
reprises, <strong>et</strong> déjà deux
fois en finale. les trois
succès de l’Américaine
ne pouvaient que lui
donner des ailes sur la
terre ocre pari<strong>si</strong>enne,
<strong>et</strong> elle repartait sur
les mêmes bases dans
premier service (48%).
Constamment mise sous
pres<strong>si</strong>on, la n°2 mondiale
a dû forcer son jeu.
en atteste les 17 fautes
directes pour seulement
10 points gagnants,
alors que serena est
sur un ratio po<strong>si</strong>tif (29
points gagnants/21
ce deuxième s<strong>et</strong>.
Comme en début de
rencontre, Sharapova
était malmenée sur
son engagement, <strong>et</strong>
comme en début de
match, l’ancienne N°1
mondiale parvenait à
renverser la vapeur, en
sauvant accessoirement
quatre balles de match.
Alors que le vent
perturbait toujours les
deux joueuses, Serena
semblait avoir pris
le contrôle de c<strong>et</strong>te
partie. Plus sereine
sur son service, mais
aus<strong>si</strong> toujours aus<strong>si</strong>
redoutable sur les
r<strong>et</strong>ours de service,
l’Américaine parvenait
à breaker pour mener
3-1. dans une telle
<strong>si</strong>tuation, bon nombre
de joueuses aurait
craqué, mais Sharapova
n’était pas vraiment
du genre à se laisser
envahir par l’émotion.
16ÈMe titre en
GrAnd CHeLeM.
Avec des services
frôlant les 200
km/h contre le vent,
l’Américaine avait
<strong>si</strong> la faute à une Maria sharapova combative, la patronne ce fut serena. dr..
fautes directes). <strong>et</strong>
l’addition aurait
pu être plus sévère
sans une sharapova
d’une combativité
exceptionnelle. Mais
le résultat final est le
même: la patronne
du circuit, c’est bien
serena.
de quoi inquiéter
même certains joueurs
évoluant sur le circuit
ATP, mais Sharapova
se cramponnait malgré
tout. Si la russe avait
du mérite à ré<strong>si</strong>ster,
tentant même de monter
au fil<strong>et</strong> (ce qu’elle
fait très rarement),
un septième ace de la
N°1 mondiale (5-3)
lui faisait toutefois
comprendre que son
trophée lui échappait.
l’Américaine
triomphait devant les
15.000 spectateurs du
court.
Philippe-Chatrier,
heureux d’avoir as<strong>si</strong>sté
à une finale de c<strong>et</strong>te
qualité. vainqueur en
deux manches 6-4,
6-4, Serena Williams
pouvait exprimer sa joie
d’avoir reconquis ce
serena
Williams a
reconquis
la Coupe
suzanne-
Lenglen,
samedi 8 juin à paris,
aux dépens de Maria
sharapova, pourtant
tenante du titre. une
performance qui lui
perm<strong>et</strong> d’enlever
son seizième titre
du Grand Chelem,
son troi<strong>si</strong>ème sur les
quatre derniers majeurs,
<strong>et</strong> de devenir, à
31 ans (<strong>et</strong> 247 jours),
la joueuse la plus âgée
de l’ère open à s’imposer
porte d’Auteuil.
L’Américaine, n°1
mondiale en puissance,
devient même la
quatrième joueuse depuis
1968 à remporter
chaque titre majeur au
moins deux fois, après
steffi Graf, Martina
navratilova <strong>et</strong> Chris
evert.
<strong>et</strong> un peu la référence
du moment.
Malgré le challenge,
Maria sharapova
a montré, dès les
premiers échanges,
qu’elle ne se laisserait
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 22.
titre qui lui échappait
depuis plus de dix
ans. Sharapova restait
toutefois très digne
dans la défaite, faisant
preuve à la fois d’une
grande lucidité <strong>et</strong> d’un
grand fair-play.
«j’ai fait un très bon
tournoi, Mais je suis
tombée face à une
joueuse exceptionnelle.
elle a très bien joué
toute l’année <strong>et</strong> dans ce
tournoi. je la félicite. Ce
court m’a rappelé des
souvenirs inoubliables
l’an passé. je reviendrai
l’année prochaine pour
tenter de gagner l’année
prochaine», a-t-elle
promis.
Serena Williams ne
se trouve désormais
plus qu’à deux titres
de deux mythiques
joueuses, Chris evert
pas marcher sur les
pieds facilement. à
0/40 d’emblée sur sa
première mise en jeu,
sharapova a lâché les
chevaux en effaçant
quatre balles de break,
puis en prenant le
service de son adversaire
pour mener 2-0
contre toute attente.
en jouant long <strong>et</strong> comm<strong>et</strong>tant
moins de fautes
sur son adversaire,
la russe semblait
avoir trouvé la bonne
formule. tendue mais
tout aus<strong>si</strong> déterminée,
serena n’a pas attendu
d’être dos au mur
pour riposter.
L’éGALe de GrAf,
nAVrAtiLoVA <strong>et</strong>
eVert.
Malgré une belle
ré<strong>si</strong>stance de la russe,
qui a converti les
deux seules balles de
break qu’elle s’est
procurées dans c<strong>et</strong>te
finale, l’Américaine a
remporté la manche
en 50 minutes de jeu.
<strong>et</strong> a posé sa première
main sur le trophée.
plus solide au service
<strong>et</strong> plus puissante de
<strong>et</strong> Martina Navratilova
(18 sacres en Grand
Chelem chacune),
à <strong>si</strong>x longueurs de
Steffi Graf, <strong>et</strong> huit de
l’intouchable record
de Margar<strong>et</strong> Court. à
31 ans, Serena vient de
<strong>si</strong>gner l’une des plus
belles victoires de sa
carrière. Toute heureuse
de sa performance, elle
a tenu à s’exprimer dans
un français relativement
correct.
«je dois féliciter
Maria car elle a bien
joué. elle est une
grande championne
<strong>et</strong> j’aimerais bien
la r<strong>et</strong>rouver l’année
prochaine. je remercie
tout le monde», a-telle
déclaré avec un
très large sourire,
celui d’une grande
championne.
La détermination a payé
fond de court, la n°1
mondiale ne s’est pas
laissée bousculer très
longtemps. La seconde
manche a donc débuté
de la même manière:
avec une grosse pres<strong>si</strong>on
sur le service de
sharapova.
La russe a c<strong>et</strong>te fois-ci
sauvé cinq balles de
break avant de s’en
sortir, mais a été incapable
de surprendre à
nouveau l’Américaine.
Avec un seul break en
poche dès le troi<strong>si</strong>ème
jeu, serena Williams
a gardé jalousement
ce léger avantage sans
le lâcher, à l’image
des cinq jeux blancs
qu’elle a enchaînés sur
son service en seconde
manche avant de
conclure c<strong>et</strong>te finale en
moins de deux heures.
Avec détermination <strong>et</strong>
sérieux, elle a sereinement
posé sa deuxième
main sur c<strong>et</strong>te Coupe
qui la boudait depuis
onze en ne perdant
finalement qu’un seul
s<strong>et</strong> en quinze jours.
<strong>et</strong> dire que l’an passé,
elle sortait dès premier
tour...

Ces dames se disputentelles
un homme? Se
connaissaient-elles
avant le développement
du conflit qui les
oppose désormais? Qui
connaît la vérité? Ce
n’est certainement pas
le Soft international
qui n’a pas enquêté <strong>et</strong>
n’enquêtera pas.
le journal a juste fait
son métier: la relation
des faits. dans un
domaine humainement
sen<strong>si</strong>ble - il s’agit d’un
conflit opposant deux
personnes de même
sexe, qui pourrait avoir
de bien ténébreux
prolongements -, le
Soft international
comme à son habitude,
n’a pas voulu en
rajouter, ne se
préoccupant qu’à rendre
compte des faits sacrés
<strong>et</strong> donc de ce qui avait
été dit en public. en
a-t-il dit plus ou moins?
Cela est un autre
débat...
Le soft n’est pAs
pArtie
Au proCÈs.
Certes, nous aurions
voulu aller plus loin.
Nul n’oublie que
le journal aurait été
dans son devoir: celui
d’informer, de faire
3 heCTAreS
de TerrAiNS
à veNdre
à pas de géant le développement
arrive, c’est le moment
d’investir dans la pierre qui dure.
à uNe MiNuTe
de lA
NATiONAle N°1,
dANS le
QuArTier huPPé
de BiNzA uPN,
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le jOurNAl de QuAliTé PAr exCelleNCe
SiNCe 1989
édiTiON exCluSive.
comprendre. Mais,
en l’espèce, fallait-il
vraiment aller plus loin?
le journal avait-il été
présent au procès à
Mat<strong>et</strong>e? Bien sûr que
oui. est-il partie au
procès devant les juges
de Matate? Bien sûr que
non.
Pourtant, on a bien
compris que ce point
de vue est loin d’être
partagé par le conseil
de l’une des parties au
procès, à savoir celui
de Mme élysée Biata
kashala (l’affaire
élysée Biata kashala
<strong>et</strong> Marie-louise ekpoli
nous vaut un droit
de réponse, le Soft
international n°1230,
daté lundi 3 juin 2013).
rien qu’à lire ce texte,
on comprend qu’il
s’agit bien d’un conseil
(ou d’une personne
autre que Mme Biata
kahala qui écrit).
le Soft international
n’a pas voulu scotcher,
notre journal adresse
rarement des notes
de rédaction (ndrl)
préférant laisser au
lecteur le soin de
juger par lui-même.
la qualité a un prix,
la polémiqye stérile
n’a pas place dans un
journal sérieux.
Pourtant, que n’en
savons-nous pas?
des appels anonymes
facilement identifiables
ne cessent de pleuvoir
dans les mobiles de nos
agents! l’affaire élysée
Biata kashala <strong>et</strong> Marielouise
ekpoli tourne au
burlesque...
dame élysée Biata estelle
fonctionnaire <strong>et</strong>
célibataire de son état?
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 4.
les couloirs de la pas<strong>si</strong>on <strong>et</strong> du crime |
L’affaire élysée Biata Kashala-Marie
Louise ekpoli tourne au burlesque
il s’agit
d’une bien
ténébreuse
affaire celle
qui oppose
devant
un juge à
Kinshasa
élysée Biata Kashala
<strong>et</strong> Marie-Louise
ekpoli. sous c<strong>et</strong>te
rubrique - qui n’a
jamais aus<strong>si</strong> bien
porté son nom (les
couloirs de la pas<strong>si</strong>on
<strong>et</strong> de la haine), le
soft international a
publié un article, puis
un autre repris par
dans l’une ou l’autre
parution mélange
(nrs 1228 <strong>et</strong> n°1229),
le dernier de la série
portant le titre ciaprès:
«elle se dispute
son homme avec l’exdéputée
Marie-Louise
ekpoli, elle la traîne
devant le juge».
A-t-elle été approchée
par un fonctionnaire
<strong>et</strong> collègue de service
en difficulté financière
<strong>et</strong> avait-elle obtenu un
prêt, qui, à l’échéance,
n’était pas en mesure
de rembourser de sorte
que la créancière a dû
recourir au service de
la Police judiciaire des
Parqu<strong>et</strong>s pour obtenir
le paiement? Par
quels mécanismes les
éléments de ce dos<strong>si</strong>er
se sont-ils r<strong>et</strong>rouvés
dans le «dos<strong>si</strong>er ouvert,
instruit <strong>et</strong> fixé devant
le juge par le Parqu<strong>et</strong>
de Grande instance de
kinshasa/Mat<strong>et</strong>e»?
Qui a dit que ce dos<strong>si</strong>er
était secr<strong>et</strong> défense?
Que «le procès opposant
dame élysée Biata
aux prévenues Marielouise
ekpoli <strong>et</strong> Csrts»
ait lieu «par devant le
Tribunal de paix de
kinshasa/Mat<strong>et</strong>e <strong>et</strong> non
au Tribunal de Grande
instance de kinshasa/
Mat<strong>et</strong>e», en quoi cela
change-t-il quant au
fond du dos<strong>si</strong>er?
C<strong>et</strong>te affaire m<strong>et</strong>elle
aux prises deux
personnes qui se
disputeraient-elles un
homme ou s’agit-il
d’une affaire d’une
autre nature? le Soft
international n’a pas
pris po<strong>si</strong>tion, hier. il ne
prendra pas po<strong>si</strong>tion
demain. Cela n’est pas
son métier dans un
dos<strong>si</strong>er où il n’y a aucun
enjeu national sauf
personnel <strong>et</strong> humain que
nous comprendrions.
Que notre journal
prenne po<strong>si</strong>tion, il
n’ira pas jusqu’à
influer le jugement des
magistrats - de paix ou
de Grande instance, peu
importe. Alors, le Soft
international clôture ce
débat nauséabond.
CoMMunique de presse
deux nouvelles innovations dans
les télécoms avec airtel money:
payer les factures de la régideso
<strong>et</strong> transférer de l’argent vers les
autres réseaux.
y Les abonnés qui payeront leurs
factures de la régideso avant le
15 juill<strong>et</strong> 2013 par airtel money
auront la chance de gagner des
téléphones portables.
y Airtel prendra en charge pendant
10 mois les clients tirés au
sort sur ceux qui auront payé
leurs factures avant le 15 juill<strong>et</strong>
2013. (facture max: 50$/mois).
y Aus<strong>si</strong>, airtel annonce que les
transferts vers les autres réseaux
dans le pays sont désormais pos<strong>si</strong>bles.
Airtel, le plus grand opérateur
de télécommunications en république
démocratique du Congo,
vient d’annoncer aujourd’hui la
<strong>si</strong>gnature d’un partenariat avec
la réGideso pour le paiement
des factures de consommation
d’eau par airtel Money, mais
également la pos<strong>si</strong>bilité d’effectuer
des transferts d’argent vers
les autres réseaux dans le pays.
tout abonné de la réGideso
détenteur d’un numéro airtel
peut dès aujourd’hui commencer
à payer ses factures à travers
airtel Money, la fille ainée du
Mobile Banking en rdC. <strong>et</strong> les
abonnés qui auront payé leurs
factures avant le 15 juill<strong>et</strong> 2013
auront la chance de gagner des
téléphones portables. L’opération
a démarré dans la ville province
de Kinshasa <strong>et</strong> s’étendra
sur toute l’étendue du territoire
national où la réGideso offre
ses services.
Aus<strong>si</strong>, afin de faciliter davantage
la vie à tous ses abonnés, airtel
a également mis en service l’option
de transfert d’argent vers
les autres réseaux dans le pays. tous
les abonnés airtel peuvent désormais
effectuer des transferts d’argent vers
les abonnés des autres réseaux dans le
pays.
précurseur de grandes innovations,
airtel a toujours su apporter des produits
<strong>et</strong> services toujours à la pointe
de la technologie, <strong>et</strong> qui facilitent
la vie à tous ses abonnés où qu’ils
soient en république démocratique
du Congo. Lancé au mois de mars de
l’année 2012, airtel Money ou M-falanga
de son nom générique, premier
service de Mobile Banking en rdC,
est un service sécurisé qui perm<strong>et</strong> aux
abonnés d’effectuer des transactions
financières sur leurs téléphones portables.
Ce service perm<strong>et</strong> aux clients
d’envoyer de l’argent à leurs proches,
de payer les factures essentielles telles
que l’eau, la scolarité, les réservations…
<strong>et</strong> même d’effectuer des
courses au supermarché, sans devoir
transporter du cash: le téléphone est
ain<strong>si</strong> devenu un véritable portemonnaie
électronique.
Airtel Money est acces<strong>si</strong>ble dans toutes
les zones couvertes par le réseau
airtel <strong>et</strong> l’implication sur le paysage
économique informel de la rdC est
très <strong>si</strong>gnificatif, au regard de la taille
de la population non bancarisée. à
ce jour, airtel a mis à dispo<strong>si</strong>tion plus
de 3.500 points de vente repartis à
travers le pays <strong>et</strong> plus d’un million
d’abonnés airtel utilisent déjà ce service
dans le pays.

M<strong>et</strong>tre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude <strong>et</strong> de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière
Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de c<strong>et</strong>te Fikin. lesoFT numérique.
sur les bords de la luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans ma<strong>si</strong>manimba, des villages entiers se vident <strong>et</strong> entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).une
histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoFTnumérique.
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 21.

le Centre régional de recherche <strong>et</strong>
de documentation sur les Femmes - le
Genre <strong>et</strong> la Construction de la Paix dans
la région des Grands lacs - porte à la
connaissance du public qu’il procède au
recrutement d’un directeur Général pour
son Secrétariat exécutif dont le <strong>si</strong>ège
social se trouve à kinshasa en république
démocratique du Congo.
le Centre régional est une structure
indépendante <strong>et</strong> autonome créée par les
11 (onze) pays de la région des Grands
lacs à savoir l’Angola, le Burundi, la
république Centrafricaine, la république
du Congo, la république démocratique
du Congo, le kenya, l’Ouganda, le
rwanda, le Soudan, la république unie
de Tanzanie <strong>et</strong> la zambie. C<strong>et</strong>te structure
est sous les auspices de l’uNeSCO.
i. oBJeCtif du Centre.
Contribuer au renforcement de capacités
humaines <strong>et</strong> institutionnelles pour la
réalisation des études orientées vers la
formulation des politiques basées sur
des faits tangibles, qui perm<strong>et</strong>tront la
sauvegarde, le respect <strong>et</strong> la promotion
des droits des femmes <strong>et</strong> égalité de genre,
tels qu’énoncés dans les législations <strong>et</strong> les
instruments nationaux <strong>et</strong> internationaux.
à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, le Centre a pour activités:
y conduire les recherches sur le statut
juridique, économique, culturel, social
<strong>et</strong> politique des femmes;
y observer, analyser <strong>et</strong> proposer les pistes
de solutions sur les pratiques modernes
<strong>et</strong> traditionnelles qui freinent l’égalité
de genre <strong>et</strong> l’autonomisation de la femme;
y renforcer les capacités de recherche en
études féminines <strong>et</strong> de genre;
y créer un réseautage des recherches
scientifiques de la région pour une
meilleure coopération;
y créer les bibliothèques <strong>et</strong> les m<strong>et</strong>tre en
réseaux notamment virtuels.
ii. desCription du poste.
Sous l’autorité du Pré<strong>si</strong>dent du Conseil
d’Administration, le directeur Général du
Centre a les fonctions <strong>et</strong> responsabilités
ci-après:
1. veiller au bon fonctionnement du
Centre;
2. Assurer la coordination des activités
du Centre, conformément aux programmes
<strong>et</strong> directives arrêtés par le Conseil
d’Administration;
3. Préparer <strong>et</strong> présenter les prévi<strong>si</strong>ons
budgétaires <strong>et</strong> le plan d’actions pour
approbation;
4. Assurer la liaison entre le Centre <strong>et</strong> les
autres institutions nationales, régionales <strong>et</strong>
internationales;
5. Mobiliser les ressources <strong>et</strong> développer les
partenariats;
6. Coordonner <strong>et</strong> faciliter le réseautage <strong>et</strong> les
études des différents services du Centre;
7. Préparer les indicateurs <strong>et</strong> un système de
suivi évaluation pour évaluer régulièrement
l’impact des activités du Centre sur la
construction de la paix;
8. Fournir l’appui technique aux centres
nationaux dans la production <strong>et</strong> fou
l’utilisation des connaissances en rapport
avec la thématique générale;
9. exécuter toutes autres tâches lui confiées
par le Conseil d’Administration.
iii. CritÈres spéCifiques.
Avoir une expérience d’au moins 5 ans
en recherche <strong>et</strong> gestion relative aux
questions du genre sur le plan national <strong>et</strong>/ou
international.
iV. CritÈres d’ordre GénérAL.
1. Avoir un doctorat en sciences sociales:
développement, genre ou domaines
apparentés;
2. Avoir une capacité de mobilisation des
ressources, de plaidoyer au niveau
national <strong>et</strong> international <strong>et</strong> de création des
partenariats;
3. être un excellent communicateur (oral <strong>et</strong>
écrit);
4. Maîtriser le domaine des relations
Publiques;
5. Parler <strong>et</strong> écrire deux langues officielles
de la région des Grands lacs dont l’une
parfaitement. la connaissance d’une
troi<strong>si</strong>ème langue est un atout;
6. être familier aux réseaux de la société
civile <strong>et</strong> des mouvements associatifs
spécialisés dans le genre <strong>et</strong> la construction
de la paix au niveau national, régional <strong>et</strong>
international;
7. être de bonne moralité;
8. être ressortissant des pays membres du
Centre régional ré<strong>si</strong>dant en république
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 5.
démocratique du Congo ou vivant à
l’étranger.
nB: Les candidatures des femmes sont
vivement encouragées.
V. Conditions du
reCruteMent.
les termes de recrutement sont locaux
pour ce poste <strong>et</strong> applicables à tous les
candidats.
Vi. durée du ContrAt.
la durée du contrat est de trois (3) ans.
Vii. réMunérAtion <strong>et</strong>
AVAntAGes.
le poste est rémunéré à au moins 80k
uSd l’an <strong>et</strong> d’autres avantages sociaux.
Viii. proCédure de dépÔt
des CAndidAtures.
les candidatures doivent parvenir sous pli
fermé avec mention:
«reCruteMent du direCteur
GénérAL» au plus tard le 05 juill<strong>et</strong>
2013 à 17:00 heures à l’adresse ci-après:
à Madame la pré<strong>si</strong>dente
du ConseiL d’AdMinistrAtion
Centre réGionAL
de reCHerCHe <strong>et</strong> de
doCuMentAtion sur Les
feMMes, Le Genre <strong>et</strong> LA
ConstruCtion de LA pAiX dAns
LA réGion des GrAnds LACs.
C/o fondAtion MZee LAurent
de<strong>si</strong>re KABiLA,
183, Boulevard du 30 juin,
rond-point Bat<strong>et</strong>ela,
teL: +24381 2080028
+243 97 5000221
Kinshasa-Gambe.
répuBLique
déMoCrAtique du ConGo.
iX. doCuMents eXiGés.
1. la l<strong>et</strong>tre motivée de demande d’emploi;
2. Curriculum vitae;
3. diplômes;
4. Trois (3) références;
5. liste de publications <strong>et</strong> deux (2) copies
de chacune des publications des cinq (5)
dernières années;
6. Autres informations nécessaires.
Fait à kinshasa, le 29 mai 2013.

sans broncher, elle affronte la télé à découvert
(suite de la page 19).
sonnes que j’ai eues à
rencontrer dans ma vie,
m’ont beaucoup apporté
dans mon éducation.
C’est par amour que je
le fais.
on dit de vous que
vous, une dame de
cœur, une dame qui
agit par amour de
la population? d’où
tirez-vous c<strong>et</strong>te force
qui vous perm<strong>et</strong> de
faire tout ce que vous
faites?
C’est facile, je puise
c<strong>et</strong>te force de l’amour.
L’amour?
Oui. Quand on est
animé par c<strong>et</strong>te puissante
force qu’est l’amour,
aucun obstacle n’est
plus pos<strong>si</strong>ble.
Ce n’est quand même
pas facile, quand on
est femme de Chef
d’état, il y a tous les
risques que cela comporte
en termes de
sécurité. il y a la santé
phy<strong>si</strong>que à préserver.
pourquoi braver tout
cela? pour quel objectif
final?
je crois que pour tous
les humains, la sécurité
c’est d’abord dieu qui
nous la procure. <strong>et</strong> puis,
on meurt toujours de
quelque chose.
La fatalité...
Non! Cela peut-être
pour les païens. Moi, en
tant que Chrétienne, ce
n’est pas une fatalité.
Vos actions sociales
sont-elles en cohérence
avec le programme
d’action du Gouvernement
que votre mari
dirige?
Merci. Mais je n’aimerais
pas parler du Gouvernement.
Parce qu’il
ne m’appartient pas de
commenter l’action du
Gouvernement.
ici, nous sommes dans
une école qui intègre
ce village moderne de
120 maisons. A côté, il
y a un hôpital... quel
objectif poursuit ce
proj<strong>et</strong>?
en faisant cela, je veux
juste me prouver à moimême
<strong>et</strong> stimuler un
tout p<strong>et</strong>it peu tous les
responsables sur le fait
que quand on veut on
peut.
donnez l’exemple?
je ne le dirais pas,
parce que je ne suis pas
donneuse de leçons.
Seulement, quand on
veut on peut, pourquoi?
je rencontre beaucoup
trop de difficultés,
principalement avec le
Gouvernement, quand
il s’agit de solliciter une
as<strong>si</strong>stance, pas seulement
financière. Au
plan administratif, je
rencontre beaucoup de
refus. je ne me réserve
pas en le disant parce
que c’est vrai quand
j’essaie de me m<strong>et</strong>tre à
la place de toute autre
personne qui n’est pas
première dame de la
face au journaliste, Jean-Marie Kassamba, d-g de télé 50, la première
dame accepte toutes les questions même les plus embarrassantes. Telé 50.
république...
leurs propres maris. l’éducation de toute
personne, quand même,
nous avons besoin de la
spiritualité. Parce que
sans le Seigneur, on ne
peut rien faire. On ne
peut même pas vivre.
Voulez-vous dire que
vous, première dame
du pays, quand vous
demandez un service,
on vous le refuse?
Oui. <strong>et</strong> pour cela, je
remercie beaucoup mon
mari parce que cela
prouve que la démocratie
fonctionne dans
notre pays.
Votre mari, pré<strong>si</strong>dent
de la république!
Vous m<strong>et</strong>tez-vous au
niveau de tous les
Congolais à qui on
refuse un service?
Oui.
<strong>et</strong> votre mari accepte
qu’on vous refuse ce
que vous sollicitez?
Moi, je l’accepte, <strong>et</strong> lui
encore plus que moi.
C’est-à-dire que vous
ne pouvez pas imposer:
je suis première
dame, tout m’est
permis...
Pas du tout. <strong>et</strong> j’ai des
preuves.
Vous faites construire
des logements sociaux,
des écoles. prévoyezvous
des mécanismes
de suivi?
Oui, bien sûr. C’est
pour cela que nous
avons fait construire 5
maisons type de réserve
pour un bureau de la
Snél, un bureau de la
régideso, un bureau du
gérant du <strong>si</strong>te, <strong>et</strong>c.
Le pays est en en
guerre à l’est. Avezvous
un message pour
ces femmes de l’est <strong>et</strong>
pour toutes les femmes
de la rdC?
Merci beaucoup.
d’abord, je dirai qu’on
fait peut-être plus
attention aux femmes
de l’est de la république
démocratique du
Congo face à ces viols
qui s’y comm<strong>et</strong>tent
malheureusement par
les forces négatives <strong>et</strong>
les rebelles. Mais je
porte mon attention,
moi personnellement,
sur toutes les femmes
violées, y compris les
filles violées par leurs
pères, les dames, même
mariées, violées par
des femmes violées
par leurs maris! Ça
existe?
Oui, ça existe. je pense
que toutes ces femmes
doivent avoir le courage
de reporter ou de porter
plainte auprès de la
justice pour obtenir gain
de cause.
Mais vous avez aus<strong>si</strong>
parlé des violences
faites aux femmes par
les femmes…
Oui, malheureusement,
il y a beaucoup
de violences faites aux
femmes par les femmes.
Ce n’est pas seulement
la violence sexuelle qui
peut nuire à la santé
de la femme ou d’une
personne. il y a aus<strong>si</strong>
des femmes qui violent
les hommes...
Marie olive Lembe
Kabila veut se faire
aimer des Congolais.
Voilà pourquoi, elle
médiatise toutes ses
actions. que dites-vous
de c<strong>et</strong>te opinion?
Non, non. je crois que
vous-même, êtes témoin.
Avez-vous vu
toutes nos actions à travers
les médias? Non!
Ce que nous montrons
ne représente qu’un
infime échantillon de ce
que nous faisons.
Comment expliquer
c<strong>et</strong>te discrétion du
couple pré<strong>si</strong>dentiel,
de la première dame?
Ce <strong>si</strong>te, c’est à peine <strong>si</strong>
les Kinois savent qu’il
existe!
je ne crois pas que l’on
peut faire quelque chose
en tout calculant. Quand
c’est calculé, ça se voit.
on vous voit souvent
prier, aller dans les
églises, rassembler
les hommes de dieu...
on a l’impres<strong>si</strong>on que
vous êtes parfois un
pasteur. depuis quand
priez-vous?
Non, non. je ne suis pas
du tout un pasteur. Mais
j’aime beaucoup la
parole de dieu. <strong>et</strong> surtout,
j’aime beaucoup
la pratiquer. j’ai commencé
à prier dès le bas
âge <strong>et</strong> je pense que dans
Vous êtes Catholique,
protestante, ou eglises
de réveil?
je suis catholique, fervente
servante de dieu.
Catholique comme
croyante, mais je
tolère toutes les autres
confes<strong>si</strong>ons religieuses.
Parce que c’est la même
parole. Pour moi, ce qui
compte c’est la pratique
de c<strong>et</strong>te parole.
à qui sont destinés ces
ouvrages - c<strong>et</strong>te école,
ces logements sociaux,
l’hôpital?
Merci beaucoup. j’espère
que j’aurai la chance
d’être accompagnée par
vous pour vous perm<strong>et</strong>tre
de voir qui seront
les heureux élus. Pour
l’instant, je ne connais
pas les bénéficiaires de
ces modestes ouvrages.
une catégorie défavorisée?
Certainement. Mais
nous allons choi<strong>si</strong>r par
vol<strong>et</strong>s. vous en jugerez
le moment venu, par
vous-même.
seront-ils des locataires
ou des propriétaires,
avec titres de
propriété?
je ne sais pas. Si mes
souvenirs sont bons, je
crois avoir promis de
les leur donner. Ceux
qui auront la chance
d’avoir ces logements,
les recevront gratuitement
pour toute leur
vie.
Avec critères de sélection?
Oui, quand même.
il y a beaucoup de
gens qui vivent dans la
précarité. est-ce que,
au-delà de ça, pour
qu’ils ne reviennent
pas demain, allezvous
leur apprendre à
pêcher?
en leur donnant déjà un
logement, c’est leur apprendre
à pêcher. Par ce
qu’ils sauront évoluer
d’une autre manière,
dès lors que le souci
relatif au logement sera
écarté.
Avez-vous prévu des
activités des champs
pour ces gens qui vont
habiter ici?
il y aura des activités
par rapport à l’emplacement
du <strong>si</strong>te. vous
voyez bien que c’est
un peu en r<strong>et</strong>rait par
rapport à la ville de
kinshasa. il y a toutes
les pos<strong>si</strong>bilités d’entreprendre
toutes les
activités. des mesures
d’accompagnement sont
prévues, comme je le
fais toujours d’ailleurs.
lorsque nous inaugurons
des écoles, par
exemple, il y a toujours
des mesures d’accompagnement
préparées
d’avance, pour que ces
biens ne soient pas mal
utilisés ou vendus.
Ces maisons ont un
coût. où trouvez-vous
c<strong>et</strong> argent, finalement?
Ce n’est pas un secr<strong>et</strong>.
Nous avons reçu ce don
en 2009. <strong>et</strong> nous sommes
en 2013...
reçu du Gouvernement?
Non, pas du tout. un
privé, s’il vous plaît.
Mais les travaux
n’étaient effectués qu’à
30 %. Nous avons dû
nous débattre pour
poursuivre <strong>et</strong> atteindre
le niveau auquel
nous nous trouvons
aujourd’hui.
il y a des mécènes,
Congolais ou étrangers,
qui aimeraient
faire des dons à la
première dame.
Comment peuvent-ils
procéder? parce que
c’est difficile d’accéder
à la première dame.
Non, par contre, je
pense que c’est très
facile de le faire. il n’est
pas nécessaire de passer
par la Première dame
pour faire un don. Nous
sommes tous Congolais.
Si quelqu’un a besoin
d’aider son compatriote,
ou <strong>si</strong> un étranger, qui
a élu domicile ici chez
nous, <strong>et</strong> qui gagne sa
vie ici chez nous, qui
fait des bénéfices au
Congo, s’il veut faire un
don en faveur de ceux
qui ont moins de chance
dans la vie qu’eux, il
peut toujours le faire
directement.
Mais certains vont se
dire que la première
dame n’a besoin de
rien. elle construit
ses maisons <strong>et</strong> <strong>si</strong> elle
en avait besoin, elle
aurait manifesté l’intérêt,
pour nous perm<strong>et</strong>tre
de nous rapprocher
de la fondation olive
Lembe.
je vous dis que <strong>si</strong> c’était
facile, j’aurais réalisé
c<strong>et</strong>te œuvre en <strong>si</strong>x mois.
Si seulement j’avais les
moyens!
étiez-vous en panne
d’argent?
Oui, j’étais en panne
d’argent. Sinon, j’aurais
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 20.
vie privée vie publique |
fini depuis.
pour une première
dame, on dit que c’est
facile!
Oui, on dit! C’est facile
de juger de loin. Mais je
vais peut-être vous surprendre
en vous disant
nous sommes Africains,
il y a un dicton qui dit
que la maison dans
laquelle tu ne dors pas,
tu ne peux pas savoir de
quel côté elle suinte.
faites-vous ces actions
en vue de l’amélioration
de l’image du
pré<strong>si</strong>dent de la république,
ou préparezvous
un terrain politique,
devenir demain
sénatrice?
Non, non, pas du tout…
Peut-être, pourquoi pas?
Mais je ne pense pas
que le Pré<strong>si</strong>dent a besoin
d’actions que pose
son épouse pour son
image, parce qu’il fait
bien son travail. Tout
celui qui a des yeux qui
voient, voit bien que le
Pré<strong>si</strong>dent fait bien son
travail.
Vous parlez de difficultés
de financement
de vos proj<strong>et</strong>s. Vous
arrive-t-il de vous
fatiguer, de dire:
pourquoi est-ce que
je fais tout ça pour les
Congolais, qu’est-ce
qu’ils me donnent en
r<strong>et</strong>our?
Non, non! Ça ne me
fatigue pas. Par contre,
je dirai que souvent
quand je rencontre des
difficultés, des obstacles,
des épreuves, ça
m’encourage beaucoup
plus parce que nous
autres les Chrétiens, les
pasteurs <strong>et</strong> tous ceux
qui pratiquent la parole
de dieu, nous savons
bien que quand vous
servez le Seigneur, il y
a beaucoup d’épreuves
sur votre chemin.
Madame olive, avezvous
le temps de vous
occuper de vos enfants?
Vous en avez
Laurent-dé<strong>si</strong>ré, syfa...
Oui, oui. j’ai le temps
pour mes enfants. Parce
que je m’organise.
Comme aujourd’hui,
c’est déjà le jeudi, mon
fils prend son congé
demain, ma fille aura
demie journée, je profite
de ce week-end pour
aller surveiller un peu,
vérifier, m<strong>et</strong>tre un peu
la main à la pâte à la
ferme...
en les aidant à faire
leurs devoirs?
Oui, toute la semaine
je suis là. Mais je dois
aus<strong>si</strong> dire que je suis
aidée par d’autres personnes.
C’est une chance
là. Mais nous nous
arrangeons aus<strong>si</strong>, dans
notre foyer, pour que <strong>si</strong>
moi je suis absente, que
le Père soit présent <strong>et</strong>
quand il est absent, que
moi je sois présente.
savez-vous qu’à
travers vos œuvres
philanthropiques, vous
ouvrez une carrière
politique devant vous?
C’est vous qui le dites.
Pas de commentaires?
pas de commentaires.
Avez-vous un modèle
qui vous inspire dans
ce que vous faites
parmi les premières
dames qui ne sont
plus de ce monde ou
sont en vie?
C’est notre regr<strong>et</strong>tée
Maman Antoin<strong>et</strong>te
Mobutu, qui a réalisé
beaucoup d’œuvres à
travers le pays, <strong>et</strong> heureusement
pour elle à
l’époque, d’après ce que
j’ai entendu dire, vrai
ou faux, elle a fait beaucoup
pour son peuple.
elle avait des moyens à
dispo<strong>si</strong>tion pour le faire.
j’essaye de lui emboiter
le pas...
Contrairement à vous!
Contrairement à moi,
oui. Parce que moi je
n’ai pas c<strong>et</strong>te facilité
qu’elle avait à l’époque,
d’accéder aux finances
pour faire ce que je fais
en ce moment.
un message que vous
avez toujours voulu
transm<strong>et</strong>tre à vos
compatriotes, <strong>et</strong> que
par manque de temps
vous n’avez jamais
transmis?
Merci beaucoup. à
tous mes compatriotes
Congolais, où qu’ils
soient, où qu’ils se
trouvent, je les salue
au nom du Christ.
je voudrais leur dire
<strong>si</strong>mplement une phrase:
cultivez l’amour, non la
haine. Parce que ça ne
sert à rien de détester,
d’insulter ou de vouloir
du mal à son prochain...
Comme sur intern<strong>et</strong>?
je ne sais pas ce qui se
passe sur intern<strong>et</strong>.
parfois la diaspora se
déchaîne un peu...
Oh! excusez-moi.
Quand je rentre sur
intern<strong>et</strong> c’est pour
voir des messages <strong>et</strong>
répondre. je n’ai pas
beaucoup de temps. je
ne sais pas quel genre
de messages il y a sur
intern<strong>et</strong>.
il y a un club des femmes
premières dames.
on dit des first Ladies.
Y avez-vous des
amies, femmes premières
dames?
Bon, d’abord, par
courtoi<strong>si</strong>e, je pense que
toutes les Premières
dames sont mes amies
par définition. il y a
des clubs, oui, mais je
ne suis pas très... je ne
fréquente pas trop ces
clubs-là.
Vous n’êtes pas du
genre à vous donner
rendez-vous à paris
pour faire des courses
entre premières dames,
aller en vacances
aux Baléares...
Pas du tout, tout <strong>si</strong>mplement
parce que je n’ai
pas beaucoup de temps.
j’estime que j’ai beaucoup
à faire dans mon
pays, pas ailleurs.
avec t. MAtotu n

1ère édiTiON du FOruM éCONOMiQue iNTerNATiONAl de kiNShASA
Au davos de Kinshasa, le pM Matata veut
faire accélérer la croissance à deux chiffres
ils ont mis
les p<strong>et</strong>its
plats dans
les grands.
Alors que
l’Afrique -
halte l’afropes<strong>si</strong>misme
- est désormais
présentée par toutes
les études les plus
sérieuses comme le
Continent de demain
<strong>et</strong> que sur le Continent
se multiplient
moult initiatives
économiques
susceptibles de m<strong>et</strong>tre
chacun des pays en
première ligne pour
l’émergence <strong>et</strong> que
le monde entier - à
commencer par les
pays a<strong>si</strong>atiques se
tournent vers le
Continent -, il n’était
pas acceptable que
la rdC, pays doté de
toutes les potentialités,
demeure en r<strong>et</strong>rait.
Voilà sans doute
comment est né ce
forum international
de Kinshasa - une
sorte de davos
- portant sur la
croissance économique
<strong>et</strong> la gouvernance avec
sous-thème: «exploiter
les ressources
naturelles pour
un développement
accéléré» (GHK,
6-7 juin 2013).
diverses sommités
intellectuelles ont
fait le déplacement
de Kinshasa, souvent
des professeurs
d’univer<strong>si</strong>té. ils
avaient pour charge
de répondre à une
question posée par
le premier ministre
Augustin Matata
ponyo Mapon dès
l’entame du forum
<strong>et</strong> qui a présenté des
chiffres reluisants
réalisés par le pays
(«Jamais, a-t-il
expliqué, la <strong>si</strong>tuation
économique du
pays n’a été aus<strong>si</strong>
reluisante»). La
question: «Après les
efforts fournis par le
Gouvernement pour
stabiliser le cadre
macroéconomique, sur
quel bouton faudraitil
appuyer pour que
la croissance à deux
chiffres soit au rendezvous
en 2014 <strong>et</strong> non en
2015 comme le prédit
le fonds Monétaire
international».
Le premier Ministre
a bien expliqué
qu’il «ne partage
pas l’hypothèse de
la malédiction des
ressources naturelles
dont la rdC serait
victime. Comment
expliquer cela <strong>si</strong>, en
10 ans, la production
du cuivre est passée de
moins de 20.000 tonnes
à plus de 600.000
L’objectif de la 1ère édition du forum international de Kinshasa: comment atteindre une croissance à deux chiffres plus vite? priMAture.
tonnes? Celle du
cobalt de 4.000 tonnes
à 120.000 tonnes?» il
s’est dit «convaincu
que c’est une question
de gouvernance <strong>et</strong> de
leadership», poussant
le forum à pousser
les analyses sur c<strong>et</strong>
aspect. en intégralité
ci-après le discours
d’ouverture du
premier Ministre:
Lorsque le 26 janvier
2001, le pré<strong>si</strong>dent de
la république, Chef de
l’état, Joseph Kabila
Kabange, accédait à la
Magistrature suprême,
le pays se r<strong>et</strong>rouvait
dans la <strong>si</strong>tuation
suivante:
y <strong>si</strong>tuation sécuritaire
caractérisée par
la prolifération
des groupes armés
nationaux <strong>et</strong>
étrangers;
y <strong>si</strong>tuation politique
difficile marquée
par d’interminables
rounds de
négociations, dans
un pays divisé par
les ten<strong>si</strong>ons sociales
<strong>et</strong> politiques sans
précédent;
y <strong>si</strong>tuation sociale
caractérisée par
une paupérisation
alarmante <strong>et</strong> un
effondrement du tissu
socio-économique;
y <strong>si</strong>tuation économique
catastrophique qui
pouvait se lire à
travers les indicateurs
ci-après :
y taux de croissance
du produit intérieur
Brut négatif, soit
moins de 2,1 % <strong>et</strong>
un piB par tête
d’habitant de 82,6
dollars américains;
y taux d’inflation à
trois chiffres, soit
135,1% l’an;
y réserves de change
asséchées représentant
moins d’une semaine
d’importations avec
une monnaie nationale
instable dont le taux
de dépréciation
avoi<strong>si</strong>nait 68% en
moyenne annuelle;
y un stock de la d<strong>et</strong>te
de 13,6 milliards de
dollars américains;
y un budg<strong>et</strong> annuel
de 322,5 millions de
dollars américains <strong>et</strong>
un déficit budgétaire
chronique;
y des investissements
directs étrangers
de l’ordre de 80,3
millions de dollars
américains;
y production minière
de moins de 20.000
tonnes par an au plus
bas niveau, <strong>et</strong>c.
treize ans après,
beaucoup de choses
ont changé. des
réformes importantes
ont été menées, la
<strong>si</strong>tuation politique
s’est sen<strong>si</strong>blement
améliorée avec
l’organisation de
deux élections
pré<strong>si</strong>dentielles <strong>et</strong>
législatives couplée
d’une structuration de
l’espace démocratique.
La <strong>si</strong>tuation
économique <strong>et</strong> sociale
s’est n<strong>et</strong>tement
améliorée.
en eff<strong>et</strong>, en 2012:
y Les poches de ten<strong>si</strong>on
sont ré<strong>si</strong>duelles <strong>et</strong>
seul l’est du pays
reste en proie à des
menaces sécuritaires
permanentes;
y La <strong>si</strong>tuation
économique n’a
jamais été aus<strong>si</strong>
reluisante:
y Le taux de croissance
du produit intérieur
Brut est redevenu
po<strong>si</strong>tif depuis 2002
<strong>et</strong> le piB par tête
d’habitant a été
multiplié par trois en
dix ans; même <strong>si</strong> le
niveau de pauvr<strong>et</strong>é
reste élevé;
y Le taux d’inflation
s’est <strong>si</strong>tué à 2,7% l’an,
le meilleur depuis
l’indépendance, après
1966 <strong>et</strong> 1970;
y Les réserves de
change représentent
1,730 milliards de
dollars américains,
soit neuf semaines
d’importations
contre à peine 3 jours
autrefois, avec une
monnaie nationale
stabilisée. d’aucuns
se demandaient <strong>si</strong> la
rdC était en régime
de change fixe du fait
que la valeur de la
monnaie n’a point
bougé depuis 3 ans;
y Le stock de la d<strong>et</strong>te
n’est plus que de
4,68 milliards de
dollars américains
après l’atteinte du
point d’achèvement
de l’initiative ppte
en juin 2010. La
rdC a r<strong>et</strong>rouvé sa
viabilité économique
<strong>et</strong> financière <strong>et</strong> sa
crédibilité vis-à-vis des
partenaires;
y Le budg<strong>et</strong> annuel
a été multiplié par
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 6.
20, représentant
actuellement
l’équivalent de 6
milliards de dollars
américains <strong>et</strong> des
excédents budgétaires
sont observés;
y des investissements
directs étrangers ont
été multipliés par
167 <strong>et</strong> se <strong>si</strong>tuent à 15
milliards de dollars
américains;
y production minière
a atteint des somm<strong>et</strong>s
jamais égalés, soit plus
de 600 mille tonnes de
cuivre en 2012 contre
19 mille tonnes en
2002, <strong>et</strong>c.
tout ce travail est
le fruit d’énormes
efforts consentis
sous le leadership
du pré<strong>si</strong>dent de
la république,
souvent au prix des
vies humaines. La
stabilisation de la
<strong>si</strong>tuation sécuritaire
à l’est du pays a été
une préoccupation
majeure dans la
conduite de la chose
publique <strong>et</strong> je profite
de c<strong>et</strong>te occa<strong>si</strong>on,
pour remercier
la Communauté
internationale à
travers le secrétaire
Général des nations
unies <strong>et</strong> le pré<strong>si</strong>dent
de la Banque
mondiale, qui viennent
de séjourner en rdC,
pour leur appui
remarquable <strong>et</strong> leur
accompagnement
dans le processus de
relance de l’économie
<strong>et</strong> de la restauration
de la paix. La paix
<strong>et</strong> la sécurité sont
indispensables au
progrès économique
tout comme le
développement
économique peut
faciliter l’instauration
d’une paix durable.
Les as<strong>si</strong>ses de ce forum
sont une opportunité
pour moi de rappeler
que le Gouvernement
de la république s’est
fixé des échéances
ambitieuses pour le
développement de la
rdC, à savoir:
y 2015 pour que la
rdC atteigne une
croissance à deux
chiffres <strong>et</strong> intègre
rapidement le club
des pays à revenu
intermédiaire;
y 2030 pour que la
rdC soit un pays
émergent;
y 2050 pour que la
rdC figure parmi les
puissances mondiales
avec un niveau élevé
de développement.
La journée
d’aujourd’hui doit
être inscrite en l<strong>et</strong>tres
d’or dans l’histoire
de la république
démocratique du
Congo. d’abord
parce que c’est la
première fois depuis
une vingtaine d’années
que le Gouvernement
réunit des spécialistes
de haut niveau
<strong>et</strong> de renommée
internationale <strong>et</strong>
nationale pour parler
des questions de
développement <strong>et</strong> de
gouvernance.
deuxièmement, parce
que c<strong>et</strong>te conférence
marque le début d’une
série de rencontres qui
se tiendront désormais
annuellement pour
discuter des questions
de développement.
Mesdames <strong>et</strong>
Mes<strong>si</strong>eurs,
distingués invités,
Je voudrais vous
parler directement
<strong>et</strong> librement pour
contribuer à votre
débat de manière
<strong>si</strong>ncère.
Au-delà des réflexions
théoriques, je
voudrais que vous
puis<strong>si</strong>ez nous dire
concrètement, après
les efforts fournis par
le Gouvernement pour
stabiliser le cadre
macroéconomique, sur
(suite en page 7).

Marie-olive Lembe Kabila, la première
first Lady, affronte en direct la télé
L’épouse du pré<strong>si</strong>dent de la république, Marie-olive Lembe Kabila, la dame de Cœur, en direct sur le plateau délocalisé de l’émis<strong>si</strong>on culte fauteuil Blanc: «quand on veut on peut». téLé 50.
on la savait
femme de
courage,
au volant
de son
tout-terrain sur 1.000
kms aller-tour voire
plus sur la nationale
n°1 Kinshasa-
Kikwit. on l’avait
vue certes répondant
à des questions des
journalistes que
l’on s’imaginer de
connivence. on
savait moins qu’elle
pouvait tenir, pendant
plus d’une heure, la
dragée haute à des
journalitses politiques.
très à l’aise, très
alerte, la réponse
toujours appropriée.
Jean-Marie Kassamba
a fait fort dimanche
2 juin dans un
fauteuil blanc spécial
enregistré hors du
fameux studio Mama
Angebi de la rtnc. Là
où la première dame
entreprend une œuvre
sociale. interroger -
face au public dans
une émis<strong>si</strong>on télé - la
première dame du
pays n’est pas aisé.
Les journalistes
sélectionnés par le
directeur de télé 50
avaient paru avoir
toute latitude à poser
toutes les questions
<strong>et</strong> le maître des céans
ne s’en est pas privé,
allant jusqu’à poser
des questions qui,
d’ordinaire, pouvaient
apparaître comme
celles du jardin privé.
exemple:
- «quand vous l’avez
rencontré, qui a fait
le premier pas vers
l’autre?»
réponse:
- Après rires, «disons
que c’est lui...».
Le contraire aurait
surpris!
tout comme sur le
«modèle de sa vie». Là,
on est surpris.
- «C’est «notre
regr<strong>et</strong>tée Maman
Antoin<strong>et</strong>te Mobutu»,
répond l’épouse
du pré<strong>si</strong>dent de la
république. Antoin<strong>et</strong>te
est l’épouse du
premier lit de celui que
Laurent-dé<strong>si</strong>ré Kabila
a tombé, Joseph-dé<strong>si</strong>ré
Mobutu.
Mais la première
dame précise:
- «il semble qu’elle
avait beaucoup de
moyens pour faire ses
œuvres ». répartie de
Kassamba:
- «<strong>et</strong> vous? Vous n’en
avez pas?»
- réponse:
- «Moi, je n’ai pas
accès aux moyens
financiers».
A-t-elle des amies
parmi les 1ères dames
du monde - sans doute
d’Afrique?
- «toutes sont en
principe mes amies.
Mais j’ai beaucoup
d’occupations au pays
pour avoir le temps
de me rendre à ces
manifestations».
Ce que le public
r<strong>et</strong>iendra le plus
Maman olive, c’est
aus<strong>si</strong> c<strong>et</strong>te référence
permanente à dieu.
- «J’attends la
reconnaissance de
dieu, non celle des
Humains».
- «quand votre
mari est attaqué sur
intern<strong>et</strong>, qu’en ditesvous?»
- «Cela ne me fait pas
du bien, cela ne me
fait pas du mal. Mais
à l’intern<strong>et</strong>, je vais
chercher mon courrier,
pas le reste».
puis de prêcher
l’Amour, non la haine.
un fauteuil blanc de
haut niveau. un grand
oral parfaitement
réus<strong>si</strong>. <strong>et</strong>, en eff<strong>et</strong>,
<strong>si</strong> la first Lady était
demain tentée par la
politique? première
first Lady du pays à
oser débattre en direct
à la télé, face à un
team de journalistes,
une heure durant,
sans papier, elle
serait certainement
redoutable.
Morceaux choi<strong>si</strong>s.
peut-on être une première
dame <strong>et</strong> concentrer
sa vie sur la vie
sociale de la population?
Comment concilier
le rythme de vie
d’une épouse de Chef
d’état <strong>et</strong> la vie sociale
de tout un peuple?
Bienvenue Maman!
Merci, bonjour!
Bonjour, merci beaucoup
<strong>et</strong> voici votre
fauteuil. C’est un honneur,
installez-vous.
Merci.
C’est un honneur pour
nous, pour le pays <strong>et</strong>
pour le monde parce
que ce vous allez dire
est suivi à travers le
monde. Vous vous
confiez très rarement
aux médias, mais vous
agissez beaucoup.
Aujourd’hui, nous
avons déplacé nos
studios, nous avons
déplacé nos plateaux,
nous avons déplacé
nos caméras ici à
Bibwa, non loin de
Kin, pour parler de
c<strong>et</strong>te œuvre que vous
avez réalisée ici. Mais
d’abord, j’aimerais
vous demander <strong>si</strong> vous
allez bien.
Oui, merci beaucoup!
je me porte très bien,
par la grâce de dieu.
Comme dans deux
jours, nous entrons dans
le mois qui est consacré
à l’indépendance de
notre pays, <strong>et</strong>, j’aimerais
profiter de c<strong>et</strong>te
occa<strong>si</strong>on pour souhaiter
bonne fête à tous les
Congolais partout où ils
se trouvent, leur souhaiter
beaucoup de bonne
chance, chacun dans
son domaine, je souhaite
beaucoup de chance
à tous les Congolais
qui se trouvent être mes
enfants par titre.
Merci beaucoup! C<strong>et</strong>te
émis<strong>si</strong>on, nous allons
la faire, avec derrière
vous, des ouvriers, vos
collaborateurs, des
Congolais qui vous
accompagnent dans
ce que vous faites, des
Congolais qui portent
des casques, habillés
en bleu, des journalistes
de télé 50: Jolie
diyoka, floride nzantoto
<strong>et</strong> fabien Lumba-
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 19.
vie privée vie publique |
la. pour parler d’olive
Lembe Kabila, mais
surtout de ce que vous
déployez à Bibwa.
Bien merci beaucoup
pour c<strong>et</strong>te question
cruciale. Parfois, quand
on agit dans l’ombre,
cela ne donne pas
beaucoup de vi<strong>si</strong>bilité.
Nous réalisons beaucoup
d’œuvres à travers
le pays, pas seulement
ici. Ces œuvres faites
ne sont pas connues du
grand public. je dois
avouer que c’est aus<strong>si</strong>
un peu à la demande des
médias que j’accepte <strong>et</strong>
qui con<strong>si</strong>dèrent que je
m’exprime très peu face
à la population, qui se
trouve être ma population.
est-ce un choix personnel
ou c’est par
stratégie?
C’est un choix personnel.
Parce que j’aime
mon pays, j’aime ma
Patrie <strong>et</strong> j’aime mes
compatriotes. je pense
que tout être vivant sur
Marie-olive Lembe Kabila, la dame de Cœur, elle a un modèle de vie, «notre regr<strong>et</strong>tée Marie-Antoin<strong>et</strong>te Mobutu». téLé 50.
terre a une mis<strong>si</strong>on. <strong>et</strong>
sur ma personne, je ne
peux rien dire parce que
je crois que le Seigneur
m’a choi<strong>si</strong>e <strong>et</strong> m’a
confié une mis<strong>si</strong>on,
c’est pourquoi je suis ce
que je suis.
Alors, vous allez me
perm<strong>et</strong>tre de me m<strong>et</strong>tre
à la place de ceux
qui nous suivent <strong>et</strong>
se posent c<strong>et</strong>te p<strong>et</strong>ite
question. Lorsqu’on
passe de l’anonymat <strong>et</strong>
qu’on enrobe le titre
de première dame
d’un pays... Lorsque
vous avez rencontré
votre époux pour la
première fois, avezvous
pensé qu’il deviendrait
un jour Chef
de l’état?
Non, pas du tout. <strong>et</strong>, je
ne sais pas <strong>si</strong> je peux
me perm<strong>et</strong>tre une toute
p<strong>et</strong>ite correction par
rapport au portrait. j’ai
rencontré mon mari
pour la première fois
en septembre 1997. Ce
n’était pas en 1998.
C’est quelques mois
après l’arrivée de
l’AFdl. Mais je l’avais
déjà un peu rencontré
quelques mois auparavant
au kivu. à c<strong>et</strong>te
époque-là, il n’avait pas
fait attention…
qui a remarqué
l’autre en premier?
euh... (rires). Bien, je
dirai que c’est lui...
Comme d’habitude,
c’est toujours l’homme
qui…
Oui, comme d’habitude,
je crois.
<strong>et</strong> depuis, on vous voit
plus tendre, dans son
ombre, l’accompagnant
partout. Vous le
faites par devoir, par
amour ou par obligation?
je le fais par amour.
Parce que, je dois vous
dire que l’éducation
que j’ai reçue de mes
parents, de mon beaupère,
dont je salue la
mémoire parce qu’il
nous a quittés il y a peu,
de ma mère en particulier
<strong>et</strong> de toutes les per-
(suite en page 20).

mon porte-monnaie |
souriez, Kinshasa a désormais son davos
Vendredi 7 juin au salon Congo du GHK, lors de la séance de clôture, les membres du Gouvernement suivent attentivement le discours de clôture du premier Ministre Matata ponyo. priMAture.
(suite de la page 6).
quel bouton faudraitil
appuyer pour que
la croissance à deux
chiffres soit au rendezvous
en 2014 <strong>et</strong> non en
2015 comme le prédit
le fonds Monétaire
international.
Je voudrais aus<strong>si</strong> vous
dire que je ne partage
pas l’hypothèse de
la malédiction des
ressources naturelles
dont la rdC serait
aus<strong>si</strong> victime.
Comment expliquer
cela <strong>si</strong> en 10 ans, la
production du cuivre
est passée de moins de
20.000 tonnes à plus
de 600.000 tonnes?
Celle du cobalt de
4.000 tonnes à 120.000
tonnes? Je suis par
contre convaincu que
c’est une question de
gouvernance <strong>et</strong> de
leadership. il est donc
important que vos
analyses en tiennent
compte.
Honorables sénateurs
<strong>et</strong> députés,
Mesdames <strong>et</strong>
Mes<strong>si</strong>eurs les
Membres du
Gouvernement,
Mes<strong>si</strong>eurs les
Ambassadeurs <strong>et</strong>
chefs des mis<strong>si</strong>ons
diplomatiques,
distingués invités,
Mesdames <strong>et</strong>
mes<strong>si</strong>eurs,
Les présentes as<strong>si</strong>ses
doivent perm<strong>et</strong>tre
au Gouvernement
d’avancer, d’avancer
plus <strong>et</strong> mieux sur
le chemin de la
croissance <strong>et</strong> du
progrès social. Je
veux vous rassurer
que ce pays est
entrain de changer.
sous le leadership
du pré<strong>si</strong>dent Joseph
Kabila Kabange, des
progrès importants
ont été réalisés <strong>et</strong> les
chiffres sont clairs làdessus.
à titre de rappel,
y 1. Le taux de
croissance de la
richesse nationale
sera le plus élevé,
soit 8,3%, derrière
ceux réalisés en 1966,
1969, 1970 <strong>et</strong> 1973. <strong>si</strong>
tout va bien, l’année
prochaine, tous les
records pourront être
battus <strong>si</strong> l’économie
réalise un taux de
croissance à deux
chiffres;
y 2. Alors que le taux
d’inflation se <strong>si</strong>tuait à
511,2% en 2000, il est,
au moment où je vous
parle, à 0,3% au terme
de cinq premiers
mois de 2013, <strong>et</strong> <strong>si</strong> la
tendance se maintient,
la rdC enregistrera
le plus bas niveau
d’inflation jamais
atteint inférieur à
1%, détrônant ain<strong>si</strong>
l’année 1970 avec
1,7% d’inflation
annuelle;
y 3. depuis 3 ans, la
monnaie se déprécie à
moins de 1% l’an;
y 4. La mobilisation
des rec<strong>et</strong>tes publiques
a été spectaculaire,
nous perm<strong>et</strong>tant de
financer actuellement
des proj<strong>et</strong>s de
développement sur
ressources propres.
Les rec<strong>et</strong>tes courantes
qui ne représentaient
que 7,9% du piB en
2002 se chiffraient à
22% en 2012;
y 5. des proj<strong>et</strong>s
ambitieux de
réhabilitation <strong>et</strong>
construction d’un
millier d’écoles,
d’équipements de
plu<strong>si</strong>eurs centaines
d’hôpitaux <strong>et</strong>
centres de santé, de
réhabilitation de
plu<strong>si</strong>eurs milliers de
kilomètres de routes
<strong>et</strong> de modernisation
de l’agriculture
ont été initiés sur
fonds propres du
Gouvernement.
Mesdames <strong>et</strong>
Mes<strong>si</strong>eurs,
distingués invités,
La prospérité ne
relève pas de la
génération spontanée;
elle se construit; elle
se prépare; elle se
planifie; elle se gagne.
elle n’est donc pas le
refl<strong>et</strong> d’un coup de
bagu<strong>et</strong>te magique,
mais elle se mérite.
n’oublions pas non
plus que le vent de la
prospérité change bien
souvent de côté.
C’est pour c<strong>et</strong>te raison
que le Gouvernement,
sous le leadership
du pré<strong>si</strong>dent de la
république, Chef
de l’état, a décidé,
afin d’éclairer
pertinemment
l’orientation de
ses choix <strong>et</strong> de ses
stratégies politiques,
d’organiser chaque
année une rencontre
de haut niveau
pour faire le point
sur l’évolution
de la <strong>si</strong>tuation
économique <strong>et</strong> sociale
du pays jusqu’à son
émergence.
devoir de redevabilité,
de traçabilité mais
aus<strong>si</strong> <strong>et</strong> surtout,
obligation de bâtir
une nation où le
tâtonnement doit être
légué aux calendes
grecques afin de
réduire les incertitudes
<strong>et</strong> contrôler au
maximum le destin
de la nation. Ain<strong>si</strong>,
la première édition
de ce forum est
placée sous le thème
de l’exploitation
harmonieuse
des ressources
naturelles pour
un développement
accéléré. on ne
pouvait pas trouver
mieux, l’actualité
est focalisée sur la
bonne gouvernance
des ressources, toutes
formes confondues,
en particulier les
ressources naturelles.
Mesdames <strong>et</strong>
mes<strong>si</strong>eurs,
distingués invités,
à ce jour, la
dynamique de
l’économie mondiale
montre qu’elle évolue
à plu<strong>si</strong>eurs vitesses
<strong>et</strong> que des risques
importants sub<strong>si</strong>stent
en dépit de la lente <strong>et</strong>
inégale reprise dans
les pays avancés.
parallèlement, les
statistiques révèlent
que l’Afrique
subsaharienne affiche
des solides résultats
avec une croissance
moyenne de 5,2%
depuis 2011 <strong>et</strong> dont les
principaux moteurs
de la croissance
ont été le bâtiment,
l’agriculture <strong>et</strong> les
exploitations minières.
Le niveau d’inflation
fluctue entre 7 <strong>et</strong> 10%
avec une tendance
bais<strong>si</strong>ère.
en dépit de ce
tableau reluisant des
pays de l’Afrique
subsaharienne, les
analyses prédisent
que c<strong>et</strong>te trajectoire
de croissance sera
influencée par des
aléas négatifs dont
les sources sont
à la fois externes
(prolongement
de la stagnation
économique dans
la zone euro <strong>et</strong> une
baisse prolongée de
l’investissement dans
les pays émergents)
<strong>et</strong> internes (conflits
internes <strong>et</strong> conditions
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 7.
météorologiques
défavorables).
notre pays, pays
à revenu faible,
état fragile, a
des amortisseurs
budgétaires restreints
<strong>et</strong> connaît une
croissance supérieure
à la moyenne
africaine.
trois priorités se
présentent à lui:
y 1. Mener une
politique de
reconstitution des
amortisseurs pour
affronter d’éventuels
chocs extérieurs ;
y 2. poursuivre sa
politique de croissance
soutenue à long terme
<strong>et</strong>
y 3. répondre aux
besoins cruciaux de
développement par
la lutte contre la
pauvr<strong>et</strong>é.
pour le
Gouvernement,
l’objectif donc de
c<strong>et</strong>te rencontre
s’inscrit dans la
néces<strong>si</strong>té d’unir ses
forces avec vous dans
la conception <strong>et</strong> la
recherche de solutions
innovantes aux défis
du développement
exceptionnel de
la rdC en vue de
propulser le pays
vers une croissance
accélérée <strong>et</strong> dans
la trajectoire du
développement
humain.
Ces as<strong>si</strong>ses n’ont
de sens que <strong>si</strong> elles
s’inscrivent également
dans la logique de
la contribution à
l’élaboration d’un
plan national de
développement de la
rdC cohérent <strong>et</strong> que
le Congolais puisse
s’en approprier.
Certaines études en
cours, notamment,
l’étude nationale
prospective (enp),
l’Aménagement du
territoire national <strong>et</strong> le
recensement national
scientifique 2014-2015,
vont servir de matières
premières pour les
prochaines éditions de
ce forum.
notre espoir, oui
notre espoir, est de
voir la république
démocratique du
Congo devenir
l’épicentre de la
croissance, l’eldorado
des investisseurs, le
modèle de prospérité
que rêvent les
Congolaises <strong>et</strong> les
Congolais depuis
longtemps. Agissons
maintenant de sorte
que cela devienne une
réalité vivante!
sur ce, je déclare
ouverts les travaux du
forum économique
international
de Kinshasa sur
la Croissance
économique <strong>et</strong> la
Gouvernance, la
première édition 2013.
je vous remercie
de votre attention.

(suite de la page 17).
son frère - le prince souverain
Albert ii - dans
ses fonctions officielles,
était à kinshasa avec
son fils, sa belle-fille
<strong>et</strong> une nuée de gardes
du corps agres<strong>si</strong>fs, a
constaté un correspondant
de l’agence France
Presse.
vendredi, la princesse
de hanovre (Caroline
est mariée à ernst
Auguste, prince de
hanovre, ville du nord
d’Allemagne, capitale
du land de Basse-Saxe
<strong>si</strong>tuée au bord de la
rivière leine, peuplée
de 516.000 habitants) a
as<strong>si</strong>sté à un spectacle au
Théâtre de verdure, sur
les hauteurs de la ville,
dans les jardins pré<strong>si</strong>dentiels
de Binza.
un concerto de St Saens
a été exécuté par la
soixantaine de chanteurs
<strong>et</strong> mu<strong>si</strong>ciens amateurs
de l’Orchestre symphonique
de l’église
kimbanguiste - une
aile dis<strong>si</strong>dente dite de
Monkoto - qui s’était
produit le samedi 6 avril
à la vingt-neuvième
édition du prestigieux
festival lors d’une «Nuit
du Congo», l’une des
déclinaisons de c<strong>et</strong>
événement introduites
en 2003 par le directeur
du festival Marc Monn<strong>et</strong>
au lendemain de son
arrivée.
lors de c<strong>et</strong>te «Nuit
du Congo», l’orchestre
kimbanguiste, créé
en 1994, a donné un
concert au prestigieux
auditorium rainier iii
de la Principauté de
Monaco <strong>et</strong> interprété le
«Beau danube bleu»
de johann Strauss <strong>et</strong> la
«Symphonie inachevée
de Franz Schubert».
C’est dire <strong>si</strong> les artistes
congolais - tous amateurs
<strong>et</strong> ayant appris le
métier sur le tas sur des
obj<strong>et</strong>s d’art de récupération
- ont fait grande
impres<strong>si</strong>on pour que la
princesse r<strong>et</strong>rouve le
chemin du Congo, le
temps d’un week-end
où elle encourage des
œuvres.
en ouverture de c<strong>et</strong>te
continuation kinoise
du Printemps des Arts,
plus de mille personnes
as<strong>si</strong>ses sur les gradins
du théâtre en plein air,
propriété de l’institut
des Musées Nationaux
du Congo, ont applaudi
ma vie |
La j<strong>et</strong> s<strong>et</strong> kinoise avec Caroline de Monaco
à g., Caroline de Monaco <strong>et</strong> le couple taeymans lors du spectacle du théâtre de Verdure. A dr., thierry taeymans, la chanteuse d’origine burundaise
Khadja nin, mariée au pilote automobile belge, Jacques Bernard ickx, dit Jacky ickx, ré<strong>si</strong>dente de Monaco <strong>et</strong> Caroline au cocktail peu avant le spectacle. rAWBAnK.
de g à dr., rawji Moustapha, directeur de la Communication de la rawbank, Marc Monn<strong>et</strong>, directeur du printemps des Arts, thierry
taeymans <strong>et</strong> Caroline, dans le bureau de thierry taeymans lors de la vi<strong>si</strong>te de la banque boulevard du 30 juin à Kinshasa. rAWBAnK.
des ball<strong>et</strong>s de danses
bigarrés, dont certains
chanteurs <strong>et</strong> danseurs
habillés de jupes en
raphia.
Outre l’orchestre kimbanguiste
dirigé par
le Maestro Armand
diangienda Wabasolele,
p<strong>et</strong>it-fils de Simon
kimbangu, fondateur
de l’église kimbanguiste
<strong>et</strong> <strong>si</strong>xième fils de
diangienda kuntima,
premier chef spirituel de
l’église kimbanguiste.
cinq autres groupes ont
livré un spectacle: les
ball<strong>et</strong>s jeunesse 2.000
<strong>et</strong> kiesse na kiesse de
Bumbu, le groupe folklorique
tradi-moderne
di<strong>et</strong>i-duma de kimbanseke,
l’orchestre Super
Mbonda <strong>et</strong> le chanteur
chrétien Mike kalambay.
LA deCouVerte
des ConGoLAis.
Créé en 1984 par la
Princesse Grace, Antoine
Battaini, directeur
des Affaires culturelles
en Principauté <strong>et</strong> Tibor
katona, ancien directeur
de l’Orchestre philharmonique
de Monte-Carlo
<strong>et</strong> conseiller artistique
du festival, le Printemps
des Arts de Monte-Carlo
est l’un des événements
culturels d’importance
en Principauté.
il a connu, au fil des festivals,
plu<strong>si</strong>eurs évolutions
qui impres<strong>si</strong>onnent
le public. Après une
série d’opéras baroques
plus ou moins inédits, le
festival a reçu de grands
noms pour des soirs
étoilés. en 1993, luciano
Pavarotti s’y produit.
Mais aus<strong>si</strong> de «jeunes
pousses» qui font fait
leur début.
en parallèle des grands
solistes, le Printemps
accueillit des orchestres
de renommée mondiale:
le philharmonique de
los Angeles dirigée par
André Prévin en 1987,
le Symphonique de Berlin
dirigé par riccardo
Chailly en 1988, la
Philharmonique tchèque
dirigée par václav
Neumann en 1990 <strong>et</strong> le
Philharmonia de londres
dirigé par lorin
Maazel en 1997.
les dernières années
du xxe <strong>si</strong>ècle laissent
place à des créations
d’opéras modernes mais
encore bien clas<strong>si</strong>ques
comme dorian Gray de
lowell liebermann en
1996 d’après l’œuvre
sur l’homosexualité supposée
d’Oscar Wilde,
des Saisons en enfer
de Marius Constant en
1999 <strong>et</strong> encore Cécilia
de Charles Chaynes en
2000.
Au cours de ces années,
l’événement se fraya
un chemin du côté du
théâtre avec des pièces
célèbres. Pierre dux <strong>et</strong>
denise Gence se produi<strong>si</strong>rent
dans les Chaises
de ionesco en 1989,
Geneviève Ca<strong>si</strong>le en
1996, laurent Terzieff
en 1997, le duo Michel
Bouqu<strong>et</strong>-Claude Brasseur
dans une poignante
confrontation imaginaire
entre le chef d’orchestre
Furtwängler <strong>et</strong> un officier
de l’armée américaine
en 2001.
le Festival ne se cantonne
pas à la mu<strong>si</strong>que.
il développe l’expo<strong>si</strong>tion
des arts plastiques
pendant un temps: des
sculptures furent installées
dans les jardins dès
1989 à l’instigation de
la galeriste newyorkaise
Marisa del re. Ain<strong>si</strong>,
Botero fut à l’honneur
en 1999 dans toute la
principauté.
le Printemps des Arts
avait plus d’un tour dans
son sac pour impres<strong>si</strong>onner
les amateurs
d’art moderne. en 1999,
Pogorelich, pianiste
yougoslave se produit
dans la sublime salle
Garnier où il interpréta
de façon magistrale le
récital de Chopin <strong>et</strong> la
célèbre Marche funèbre.
en 1992, Antoine
Battaini laisse sa place
de directeur artistique
à rainier rocchi,
nouveau directeur des
Affaires culturelles. il
m<strong>et</strong> à l’honneur l’Orchestre
philharmonique
de Monte-Carlo. rocchi
modernise le Printemps
des Arts en actualisant la
programmation <strong>et</strong> en faisant
apparaître du jazz
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 18.
avec notamment didier
lockwood.
Mais l’aventure du Festival
ne fait que commencer
<strong>et</strong> l’arrivée à la
direction du mu<strong>si</strong>cien
compo<strong>si</strong>teur Marc Monn<strong>et</strong>
renouvelle le festival.
Avec lui, le festival
atteint la notoriété qu’il
a aujourd’hui.
dès 2003, Marc Monn<strong>et</strong>
change con<strong>si</strong>dérablement
la programmation
<strong>et</strong> redéfinit l’identité
sonore du Printemps des
arts: la mu<strong>si</strong>que clas<strong>si</strong>que
côtoie désormais la
mu<strong>si</strong>que plus contemporaine.
le nouveau directeur
ne se cantonne pas aux
salles clas<strong>si</strong>ques de
concert. il réqui<strong>si</strong>tionne
des lieux nouveaux <strong>et</strong>
parfois insolites comme
des musées <strong>et</strong> même des
parkings. la plus grande
originalité est la création
du «voyage surprise».
un des grands noms
que l’on peut r<strong>et</strong>enir de
ces dernières années du
Printemps des arts est
celui de Pierre Boulez
qui enchanta la Salle du
Sporting avec l’ensemble
intercontemporain
qu’il dirigea pour le
festival en 2006.
en 2003 (25 avril-4
mai), lors de c<strong>et</strong>te première
édition de Marc
Monn<strong>et</strong>, de nombreuses
soirées consacrées à des
compo<strong>si</strong>teurs centraux
de l’histoire de la mu<strong>si</strong>que
sont inaugurées
sous l’appellation de
«portraits».
de même, le Festival
organise des «Nuits» à
thème: Nuit italienne
(mu<strong>si</strong>ques populaires,
mu<strong>si</strong>que romantique,
mu<strong>si</strong>que du xive <strong>si</strong>ècle,
mu<strong>si</strong>que contemporaine).
l’édition 2004 intitulée
découvertes insolites
inaugura le concept de
«voyage surprise».
le public se laisse
porter en bus ou en train
vers des lieux insolites
en vue d’as<strong>si</strong>ster à des
concerts tenus secr<strong>et</strong>s.
C<strong>et</strong>te initiative fait un
tabac <strong>et</strong> prouve la dynamique
de ce festival.
Mais on trouve aus<strong>si</strong>
d’autres concepts variés:
les «découvertes imprévues»
pendant lesquelles
on a pu entendre de
la mu<strong>si</strong>que médiévale
<strong>et</strong> une mu<strong>si</strong>que pour
luth, les «concerts à
domicile» illustrant
typiquement la mu<strong>si</strong>que
de chambre alors que
l’événement se délocalise
dans le cadre du
«Festival hors les murs»
en prélude au Festival.
des mu<strong>si</strong>ciens se produi<strong>si</strong>rent
dans les villes
proches françaises, Nice
<strong>et</strong> Menton, les «voyages
des imaginaires».
en 2010 (15 mars-6
avril), l’édition se déroule
sur trois semaines
avec des concerts pratiquement
tous les jours.
en 2013 (15 mars-14
avril), sur 5 week-ends,
le festival accueille
l’Orchestre kimbanguiste,
le seul ensemble
symphonique noir de
toute l’Afrique au sud
du Sahara.
la consécration pour
c<strong>et</strong> orchestre <strong>et</strong> pour son
Maestro bardé de distinctions
Armand diangienda
Wabasole déjà
en relations avec l’ecole
Nationale de Mu<strong>si</strong>que <strong>et</strong>
de danse d’evry de la
Communauté d’agglomérationevry-Centreessonne,
France.
avec d. dAdei n

mon porte-monnaie |
Le pire est derrière, assure la Banque Mondiale
Ayant
été au
centre
de ces
As<strong>si</strong>ses
historiques de
Kinshasa (6-7 juin
2013), ayant annoncé
que désormais c’est
une tradition qu’elle
a ouverte dans la
Capitale de la rdC,
la Banque Mondiale
via son directeur
des opérations,
eustache ouayoro
a partagé avec le
premier ministre
Augustin Matata
ponyo, les devants
de la scène, jeudi 6
juin, à l’ouverture
de la 1ère édition du
forum économique
international de
Kinshasa au salon
Congo. L’occa<strong>si</strong>on
d’entendre des bonnes
nouvelles notamment
celles-ci annoncées par
c<strong>et</strong>te phrase qui n’a
échappé à l’attention
de personne: «nous
avions titré dans une
tribune récente, qu’il
existait des <strong>si</strong>gnes
qui indiquaient que
la rdC avait tourné
le dos aux années
perdues». traduisez:
pour le Congo, le pire
est désormais derrière.
Mais attention. Au
pays, d’écrire des
nouvelles pages de son
histoire. Ci-après en
intégralité le discours
de l’expert de la
Banque Mondiale.
C’est avec un réel
plai<strong>si</strong>r que je prends
la parole au nom de la
Banque mondiale, à
l’occa<strong>si</strong>on du Premier
Forum international
de kinshasa sur la
Croissance éonomique
<strong>et</strong> la Gouvernance
en république
démocratique du
Congo.
en c<strong>et</strong>te douzième
année depuis la
reprise en 2001 de
notre partenariat
avec la république
démocratique du
Congo, je voudrais
inscrire ce Forum
dans le cadre des
relations multiformes
<strong>et</strong> sur la durée que
nous entr<strong>et</strong>enons
avec la république
démocratique du
Congo.
Nous avions titré dans
une tribune récente,
qu’il existait des <strong>si</strong>gnes
qui indiquaient que la
rdC avait tourné le
dos aux années perdues.
les années perdues,
ce sont ces années de
croissance négative,
d’hyperinflation,
de délabrement du
tissu économique
qui ont culminé avec
une paupérisation
généralisée.
Ce brin d’optimisme
n’est pas hors de propos
même quand l’on sait
que la rdC continue
de connaître des
difficultés que personne
ne peut ignorer <strong>et</strong> que
certains indicateurs
de développement, de
gouvernance, du climat
des affaires ne sont pas
de nature à entr<strong>et</strong>enir un
tel optimisme. Si nous
sommes tous d’accord
pour dire que de
nombreux efforts restent
à faire, personne ne peut
ignorer les efforts qui
sont mis en œuvre par
le Gouvernement pour
corriger c<strong>et</strong>te <strong>si</strong>tuation.
la croissance
économique vigoureuse
que le pays connaît
depuis quelques années,
les taux d’inflation
maitrisés <strong>et</strong> des
ressources financières
propres injectées dans
des secteurs comme
l’éducation, la santé,
l’agriculture, le
financement des PMe
par le Gouvernement
montrent bien que nous
as<strong>si</strong>stons au renouveau
<strong>et</strong> au réveil du géant,
longtemps assoupi.
Nous tenons à féliciter
les plus hautes
autorités de ce pays en
commençant par Son
excellence Mon<strong>si</strong>eur
le Pré<strong>si</strong>dent de la
république <strong>et</strong> Mon<strong>si</strong>eur
le Premier Ministre
ain<strong>si</strong> que l’ensemble
du Gouvernement pour
tous ces efforts qui
sont mis en œuvre pour
relancer l’économie de
ce pays <strong>et</strong> améliorer
les conditions de vie
des populations. Nous
savons tous, qu’il
reste beaucoup à faire
mais nous savons
tous que les marges
de progres<strong>si</strong>on sont
importantes, d’où notre
prudent optimisme.
Notre ambition à la
Banque mondiale
a toujours été de
participer au réveil
du géant <strong>et</strong> d’aider
la rdC à occuper la
place qu’elle mérite
d’occuper en Afrique
<strong>et</strong> dans le monde. Tous
nos efforts <strong>et</strong> ceux
de nos partenaires
internationaux sont
tournés vers un seul
objectif, celui d’aider
la rdC à transformer
son vaste potentiel en
opportunités.
l’ambition du
gouvernement de la
rdC est de devenir un
pays émergent en 2030
<strong>et</strong> un pays développé
à l’horizon 2050. Pour
notre part, nous restons
convaincus que c<strong>et</strong>te
ambition est à la portée
de la rdC. il faudra à
c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, une croissance
économique forte, à
deux chiffres sur au
moins deux décennies,
qui créée des emplois
<strong>et</strong> réduit la pauvr<strong>et</strong>é de
manière <strong>si</strong>gnificative.
Pour cela, il faudra un
effort de longue haleine
car une amélioration
<strong>si</strong>gnificative des
conditions de vie
des populations va
demander des efforts
importants sur la durée
<strong>et</strong> des réformes en
profondeur d’autant
plus que le taux de
croissance de la
population, estimé
à 2.8% par an reste
encore très élevé.
la Banque mondiale
ain<strong>si</strong> que les autres
partenaires au
développement sont
engagés à soutenir la
rdC dans sa quête
de l’émergence. C’est
dans c<strong>et</strong>te perspective
que le Conseil
d’Administration de
la Banque mondiale
a approuvé le 9 mai
2013, la nouvelle
stratégie d’as<strong>si</strong>stance en
faveur de la rdC <strong>et</strong> un
montant de 1 milliard
260 millions de dollars
américains pour le
financement des proj<strong>et</strong>s
propres à la rdC.
Ce montant reste bien
entendu diffèrent
de l’enveloppe d’un
milliard de dollars
américains annoncé par
le Pré<strong>si</strong>dent jim kim
lors de sa mémorable
vi<strong>si</strong>te en rdC avec le
Secrétaire Général des
Nations unies les 22 <strong>et</strong>
23 mai 2013.
Notre stratégie
d’as<strong>si</strong>stance pour la
rdC pour les quatre
prochaines années est
donc la réponse à c<strong>et</strong>
objectif d’accompagner
la rdC a l’émergence.
Nous pensons qu’il est
important de s’attaquer
à quatre thématiques
importantes dans ce
pays:
y (i) reformer
l’administration
<strong>et</strong> améliorer la
gouvernance de manière
<strong>si</strong>gnificative pour
favoriser la délivrance
des services de base;
y (ii) promouvoir
la compétitivité de
l’économie par le
développement du
secteur privé pour la
création d’emplois;
y (iii) accroître l’accès
aux services de
base <strong>et</strong> d’améliorer
les indicateurs de
développement humain;
y <strong>et</strong> (iv) traiter les
questions de la fragilité
<strong>et</strong> des conflits à l’est
du pays. le genre <strong>et</strong> le
changement climatique
restant bien entendu
des thématiques
transversales
d’importance.
un bon climat
des affaires est
indispensable à la
compétitivité de
l’économie <strong>et</strong> il
faut éliminer <strong>et</strong> le
plus rapidement
pos<strong>si</strong>ble toutes les
rentes de <strong>si</strong>tuation
qui empoisonnent le
climat des affaires.
Nous apprécions à
leur juste valeur les
efforts entrepris par le
Gouvernement avec
l’adhé<strong>si</strong>on à l’OhAdA,
la récente adoption
par le Parlement de
la Convention de
New York <strong>et</strong> la mise
en place du guich<strong>et</strong>
unique intégral. Nous
encourageons les
autorités à poursuivre
les réformes du climat
des affaires <strong>et</strong> la
concertation avec les
opérateurs du secteur
privé sur toutes ces
questions. Pour notre
part nous continuerons
à soutenir les efforts
du Gouvernement
dans ce domaine en
coordination avec
les autres partenaires
internationaux.
Notre stratégie m<strong>et</strong>
un accent particulier
sur la gouvernance
car la gouvernance
est cruciale pour la
croissance économique.
la bonne gouvernance
devrait perm<strong>et</strong>tre
de transformer le
potentiel de ce pays
en opportunités pour
tous. une bonne
gouvernance des
ressources extractives
reste <strong>et</strong> restera pendant
longtemps un chantier
important qui devrait
perm<strong>et</strong>tre d’accroitre les
ressources financières
dont a <strong>si</strong> besoin
le Gouvernement
pour financer le
développement dans
ce pays. l’atteinte du
point d’achèvement
de l’initiative PPTe
a permis de réduire la
d<strong>et</strong>te de la rdC de 12.3
milliards de dollars
américains, offrant des
marges de manœuvres
pour le financement
du développement <strong>et</strong>
des secteurs sociaux.
il faudra davantage de
ressources financières
propres pour le budg<strong>et</strong>
de l’état <strong>si</strong> l’on veut
effectivement relancer
de manière accélérée
le développement
de ce pays. il est
dans ces conditions,
extrêmement important
que les rentes minières
très importantes dont
dispose ce pays soient
utilisées pour accroitre
le budg<strong>et</strong> de l’<strong>et</strong>at,
le niveau du capital
humain <strong>et</strong> le niveau du
capital productif de la
rdC qui restent encore
malheureusement
faibles par rapport à la
moyenne des pays à
rentes minières élevées.
C’est en cela que nous
saluons la publication
des contrats miniers,
que nous soutenons
les engagements pris
en ce qui concerne
l’utilisation des
procédures compétitives
pour la vente des
actifs miniers <strong>et</strong>
la continuation de
la publication des
contrats miniers <strong>et</strong>
ceux concernant les
ressources naturelles
60 jours après leur
<strong>si</strong>gnature comme le
prévoit les textes en
vigueur.
l’un des vol<strong>et</strong>s les
plus importants de
notre stratégie en
rdC concerne la
compétitivité de
l’économie par le
développement du
secteur privé pour la
création des emplois.
les infrastructures
sont importantes pour
le développement
économique de tous
les pays. Nos études
nous indiquent que <strong>si</strong>
la rdC avait le même
stock <strong>et</strong> la qualité des
infrastructures, toutes
proportions gardées,
qu’un pays comme l’ile
Maurice, le taux de
croissance économique
par habitant <strong>et</strong> par an
aurait augmenté de
5%. les difficultés
liées à une absence
d’infrastructures
de qualité <strong>et</strong> en
quantité suffisantes
sont responsables
d’un handicap de
productivité de l’ordre
de 40 % des entreprises
dans ce pays.
l’amélioration de
la quantité <strong>et</strong> de la
qualité de l’électricité
pourrait réduire les
couts de production
des entreprises de
80% <strong>et</strong> accroitre le
chiffre d’affaires des
entreprises du secteur
minier de 30%. Nous
savons par ailleurs
que l’amélioration des
routes de dessertes
agricoles pourrait
réduire les couts de
transport des produits
agricoles de 70%.
l’absence de routes
praticables en toutes
saisons ne perm<strong>et</strong> pas
le développement de
l’agriculture qui est
une source faiblement
exploitée de création
de richesses, un
réservoir pour la
création d’emplois, un
secteur important pour
l’amélioration de la
balance des paiements
<strong>et</strong> la réduction de la
malnutrition dans
ce pays. des études
montrent qu’une
réduction de 10% des
couts de transports
des produits agricoles
pourrait augmenter la
productivité agricole
de 6% <strong>et</strong> qu’un
accroissement de la
production agricole de
10% pourrait augmenter
les revenus des paysans
de 16%.
depuis la reprise de
sa coopération avec
la rdC, la Banque
mondiale a aidé le pays
à rem<strong>et</strong>tre en état ses
infrastructures, <strong>et</strong> a
aus<strong>si</strong> accordé un soutien
vital à sa réunification
phy<strong>si</strong>que. Ce qui a
permis de réduire
<strong>si</strong>gnificativement le
temps <strong>et</strong> les coûts
de transport de
marchandises sur divers
axes de transport à
travers le territoire
national.
la Banque mondiale a
financé la réhabilitation
de route kinshasa-
Matadi sur 258
kilomètres (Pont kwilu
à Sona Bata) qui a
permis de réduire le
traj<strong>et</strong> de près de 8 jours
à 6 heures sur l’une
des routes les plus
importantes du pays.
la réhabilitation du
tronçon kenge-kikwit
sur 215 kilomètres <strong>et</strong>
la réhabilitation du
pont sur la loange <strong>et</strong>
la lulua ont permis
de relier des tronçons
importants de la route
nationale 1. <strong>et</strong> les
741 kilomètres de
la route kisangani-
Beni. Plus récemment
<strong>et</strong> dans le cadre du
Proj<strong>et</strong> Pro-routes
que nous finançons
avec la Coopération
britannique, les coûts
de transport entre
kalemie <strong>et</strong> Bendera
sont passés de uS$50
à uS$10 <strong>et</strong> de $100 a
$20 entre kisangani <strong>et</strong>
Buta dans la Province
Orientale. Nous
sommes actifs dans le
secteur de l’énergie
<strong>et</strong> nous finançons la
réhabilitation de 5
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 8.
turbines sur les 14
turbines d’inga 1 <strong>et</strong> 2 <strong>et</strong>
nous sommes engagés
pour le financement
d’inga 3.
la Banque mondiale
est très active dans
le domaine de
l’agriculture <strong>et</strong> nos
interventions dans
les districts du Nord
<strong>et</strong> du Sud Oubangui
<strong>et</strong> dans le district de
la Mongala avec la
réalisation prochaine
de 2,500 kilomètres
de pistes rurales <strong>et</strong> la
fourniture de semences
améliorées conjuguées
avec l’encadrement
des paysans devraient
perm<strong>et</strong>tre d’accroitre
de manière <strong>si</strong>gnificative
la productivité <strong>et</strong> la
production agricole
dans la province de
l’equateur. Nous serons
bientôt actifs dans la
province du Bas Congo
<strong>et</strong> dans le Sud kivu <strong>et</strong>
le Nord de la Province
du katanga avec nos
opérations dites Pôles
de Croissance basées
sur l’agriculture <strong>et</strong>
l’agro-industrie.
Mais une croissance
forte <strong>et</strong> soutenue
sur plu<strong>si</strong>eurs années
néces<strong>si</strong>te également
la productivité du
capital. C’est ain<strong>si</strong>
que l’as<strong>si</strong>stance de la
Banque mondiale vise
également à renforcer
le capital humain en
rdC pour renforcer
les bases d’une
croissance inclu<strong>si</strong>ve,
forte, soutenue sur les
prochaines décennies.
à c<strong>et</strong> égard, les
efforts déployés par
le Gouvernement, la
Banque mondiale <strong>et</strong> les
autres bailleurs de fonds
ont conduit à une hausse
des taux de scolarisation
<strong>et</strong> d’achèvement du
cycle d’enseignement
primaire, ain<strong>si</strong>
qu’à l’amélioration
relativement faible des
résultats scolaires en
dépit des nombreux
obstacles rencontrés <strong>et</strong>
des progrès importants
qui restent à réaliser.
de nouvelles salles
de classe ont été
construites ou rénovées,
des enseignants ont été
formés, <strong>et</strong> plus de 14
millions de manuels
scolaires ont été
distribués.
la Banque mondiale,
loin d’être seulement un
partenaire financier, est
une source importante
<strong>et</strong> est à la jonction
d’un réseau de partage
des connaissances <strong>et</strong>
d’échanges des bonnes
pratiques. Nous avons
renforcé notre équipe
économique afin de
booster la qualité
de notre partenariat
dans le domaine de
la recherche, des
travaux analytiques
<strong>et</strong> de partage des
connaissances <strong>et</strong> des
bonnes pratiques.
l’organisation de c<strong>et</strong>te
première conférence
s’inscrit dans le cadre
des activités de partage
des connaissances
économiques <strong>et</strong>
d’as<strong>si</strong>stance technique
de la Banque Mondiale
en rdC.
la paix est essentielle
au développement
économique <strong>et</strong> à la
réduction de la pauvr<strong>et</strong>é
<strong>et</strong> les statistiques
indiquent que les
pays qui ont connu
des conflits sur la
période allant de 1981
à 2005 avaient un taux
de pauvr<strong>et</strong>é de 21%
supérieur aux pays qui
n’avaient pas connu une
telle <strong>si</strong>tuation.
la rdC vient d’être
le premier témoin
d’une vi<strong>si</strong>te qui restera
historique, celle d’une
mis<strong>si</strong>on conjointe le
Pré<strong>si</strong>dent de la Banque
mondiale jim kim <strong>et</strong>
le Secrétaire général
des Nations unies. Au
cours de c<strong>et</strong>te vi<strong>si</strong>te
porteuse d’espoir, le
Pré<strong>si</strong>dent de la Banque
mondiale a souligné ce
qui suit <strong>et</strong> je le cite: «il
faut maintenant unir
nos efforts, car il n’y
aura pas de paix sans
développement ni de
développement sans
paix. les dirigeants
des pays de la région
des Grands lacs
ont aujourd’hui la
pos<strong>si</strong>bilité de s’appuyer
sur la détermination
des Nations unies
<strong>et</strong> du Groupe de la
Banque mondiale
pour faire tout ce qui
est en leur pouvoir
afin de m<strong>et</strong>tre fin à la
pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> d’apporter
la prospérité à tous ceux
qui souffrent depuis <strong>si</strong>
longtemps».
Avant de clore mon
propos, perm<strong>et</strong>tezmoi
de sai<strong>si</strong>r c<strong>et</strong>te
opportunité pour
reconnaître <strong>si</strong>ncèrement
la bonne qualité de
notre partenariat
avec la république
démocratique du
Congo <strong>et</strong> remercier tout
d’abord Son excellence
Mon<strong>si</strong>eur le Pré<strong>si</strong>dent
de la république pour
sa constante sollicitude.
Nous voulons
ensuite féliciter Son
excellence Mon<strong>si</strong>eur
le Premier Ministre
<strong>et</strong> le Gouvernement
pour le travail qu’ils
abattent dans des
conditions difficiles.
Nous remercions tous
les organisateurs de c<strong>et</strong>
important forum qui
est le premier d’une
longue série <strong>et</strong> qui fera
de kinshasa, un pôle de
réflexion mondiale des
thématiques liées à la
croissance économique,
a la gouvernance <strong>et</strong> au
développement.
je reconnais ici
l’exceptionnelle
implication de tous
mes collègues de la
Banque mondiale <strong>et</strong> du
Gouvernement.
vive le Forum
économique
international de
kinshasa
vive la Coopération
entre la Banque
mondiale <strong>et</strong>
la république
démocratique du
Congo.
je souhaite à toutes
<strong>et</strong> à tous de riches <strong>et</strong>
fructueuses discus<strong>si</strong>ons
au cours de ce forum
international <strong>et</strong> je vous
remercie.

AveC eN TêTe SA PriNCeSSe rAiNier de MONACO
Le printemps des Arts de Monaco se porte à Kinshasa
triés sur le
vol<strong>et</strong>, des
membres
de la j<strong>et</strong> s<strong>et</strong>
congolaise s’y étaient
donnés rendezvous.
La deuxième
vi<strong>si</strong>te publique
de Caroline de
Monaco - après celle
effectuée il y a deux
ans à Lubumbashi
à l’invitation de
M. <strong>et</strong> Mme forrest
(Georges) - a fait
courir du beau
monde. sur les
gradins du théâtre
de Verdure perché
sur les hauteurs de
la ville à l’est de la
Capitale comme
au diner de gala au
roméo Golf offert
par Mazhar rawji <strong>et</strong>
thierry taeymans,
pré<strong>si</strong>dent <strong>et</strong> A-dg de la
rawbank dans la ville
basse à la Gombe, la
princesse de Hanovre
a découvert une ville
qui hume un air frais
avec ses jardins fleuris
à ciel ouvert à oublier,
en certains endroits, la
principauté.
des parlementaires, un
membre du Gouvernement
- le prof. Tryphon
kin-kiey Mulumba
(Postes, Télécommunications
<strong>et</strong> NTiC), le
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 17.
la Capitale qui prolongeaient
la dernière édition
(la vingt-neuvième)
du prestigieux festival
Printemps des Arts de
Monte-Carlo qui s’est
déployé c<strong>et</strong>te année sur
cinq week-ends, du 15
mars au 14 avril. Caroline
de Monaco s’est rendue
à kinshasa comme
pré<strong>si</strong>dente du festival.
AVeC son fiLs <strong>et</strong>
sA BeLLe-fiLLe.
Placé sous l’égide de la
banque familiale monégasque
Martin Maurel
Sella, ce déplacement a
été soutenu par «d’éminents
acteurs locaux,
dont rawbank», a expliqué
un communiqué
diffusé par Frédéric C.
Geerts, administrateur
délégué de Martin Maurel
Sella.
Mais aus<strong>si</strong> par l’opérateur
mobile Orange.
«l’événement symbolise
la qualité du relationnel
de la banque, en
Afrique francophone
notamment», souligne
Frédéric C. Geerts.
Arrivée par son j<strong>et</strong>
privé, la fille aînée du
prince rainier iii qui,
de g. à dr., l’A-dg de la banque monégasque Martin Maurel sella, frédéric Geerts, Caroline de Monaco, l’A-dg de la rawbank depuis la mort de sa
thierry taeymans <strong>et</strong> Mme taeymans, le ministre tryphon Kin-kiey Mulumba en charge des pt&ntiC <strong>et</strong> la chanteuse d’origine mère, la princesse Grace
burundaise Khadja nin, ré<strong>si</strong>dente à Monaco, mariée au pilote automobile belge, Jacques Bernard ickx, dit Jacky ickx. rAWBAnK. en 1982, passe pour la
gouverneur de la ville des chefs de mis<strong>si</strong>ons britannique, français envoyés d’entreprises dredi 7 juin, souvent Première dame de la
province de kinshasa, diplomatiques - les am- vi<strong>si</strong>bles -, des patrons étrangères, <strong>et</strong>c., ont fait en couple, des deux Principauté <strong>et</strong> seconde
jean kimbuta Yango, bassadeurs américain, de firmes locales <strong>et</strong> des le déplacement ven- événements inédits dans
(suite en page 18).
de g. à dr., Marc Monn<strong>et</strong>, directeur du festival, Mme <strong>et</strong> M. Geerts (Martin Maurel sella), la princesse Caroline de Monaco, thierry taeymans <strong>et</strong> Mme taeymans (rawbank). rAWBAnK.

le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 9.

La seigneuriale barqu<strong>et</strong>te du centenaire
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 16.
prestige de l’auto |
Vous voulez un match entre le sq5 intérieur <strong>et</strong> le Aston Martin CC100? non! Malgré tout le talent de l’Audo, il ne peut exister aucun match avec la Austin Martin. drréserVés.
A
lerte <strong>et</strong>
raffinée,
c<strong>et</strong>te
sportive
des
temps
modernes tord le cou
aux idées reçues en
roulant au gazole.
L’espèce suV (pour
sport utility vehicle)
est apparue à la fin
du <strong>si</strong>ècle dernier. elle
fait partie du genre
compo<strong>si</strong>te. Car elle
emprunte aux 4 x 4 de
franchissement, tels les
éternels Land rover
ou Jeep, leur transmis<strong>si</strong>on
intégrale (mais
pas toujours), aux monospaces
leur modularité,
aux breaks leur
capacité d’emport, <strong>et</strong>
aux berlines leur agrément
de conduite.
Les CHinois
en sont fous.
Le suV s’est très
vite imposé dans le
monde automobile,
multipliant ses ventes
par dix en dix ans.
Même les conducteurs
chinois, pourtant
réputés conservateurs,
en sont fous. C’est du
reste à pékin qu’Audi
avait lancé son modèle
q5 au printemps 2008.
Le constructeur
allemand en délivre
aujourd’hui une ver<strong>si</strong>on
survitaminée dotée
d’un V6 diesel de
313 chevaux. L’engin
se nomme sq5 tdi,
avec un s pour <strong>si</strong>gnifier
clairement sa vocation
de véhicule de
sport. un suV sportif,
<strong>et</strong> fonctionnant de surcroît
à l’huile lourde:
les puristes crieront
à l’héré<strong>si</strong>e. ils auront
tort. <strong>si</strong> le sq5 tdi
est l’antithèse du p<strong>et</strong>it
coupé bas sur roues <strong>et</strong>
dur de l’amortisseur,
il ne craint pas de se
mesurer avec lui.
ses relances vigoureuses
(0 à 100 km/h
en 5,1 s) alliées à un
redoutable châs<strong>si</strong>s en
font un adversaire de
taille pour n’importe
quelle voiture rapide.
Ce sq5 incarne la
sportive des temps
modernes, alerte en
toutes circonstances,
tout en offrant le raffinement
<strong>et</strong> le confort
d’une limou<strong>si</strong>ne. seul
ou en famille, ce haut
<strong>et</strong> vaste véhicule vous
transportera à n’importe
quelle allure
dans les meilleures
conditions. La centrale
de puissance qui l’anime
ne se manifeste
guère à l’intérieur de
Comble de l’histoire, Moss a donné son nom en 2009 à la dernière série spéciale de la Mercedes sLr arborant, comme
le speedster CC100, la <strong>si</strong>lhou<strong>et</strong>te d’une décoiffante barqu<strong>et</strong>te. décidément, l’histoire n’est qu’un éternel recommencement. dr.
l’habitacle. son timbre Pour célébrer code: CC100.
le choix de la teinte en osmose avec l’esprit
un brin caverneux fait
ses 100
vert-gris identique à course de la dBr1, la
même douter qu’un
ans, Aston Barqu<strong>et</strong>te de course. celle qu’arborait la carrosserie a été entiè-
moteur diesel niche
Martin s'est élaboré sous la direc- dBr1 victorieuse dans rement réalisée en fibre
sous le capot, <strong>et</strong> les <strong>si</strong>è-
offert un tion de Marek rei- la Sarthe avec Carroll de carbone. Ce matériau
ges de cuir tendu vous
concept qui chman, le patron du Shelby <strong>et</strong> roy Salvado- high-tech est d’ailleurs
préparent au plus long rend hommage à la fa- de<strong>si</strong>gn de la marque, ri. Pour ajouter à l’hom- largement vi<strong>si</strong>ble dans
des voyages.
meuse dBr1, auréolée la CC100 n’adopte pas mage, la calandre de l’habitacle dépouillé.
enfin, son carac- de la seule victoire de la seulement les traits CC100 <strong>et</strong> les ouvrants Celui-ci fait aus<strong>si</strong> l’imtère
énergique <strong>et</strong> son marque aux 24 heures d’une Aston Martin sont soulignés d’une passe sur la planche de
élégance le dé<strong>si</strong>gnent du Mans.
décapsulée <strong>et</strong> recarros- bande jaune, comme bord, au profit d’une
comme le suV de Avant de départ des 24 sée en speedster. Ce c’était souvent le cas p<strong>et</strong>ite console centrale
l’homme pressé: c<strong>et</strong>te heures du Nürburgring, concept destiné à rester à l’époque. Clin d’œil suspendue <strong>et</strong> intégrant
voiture aurait sans les spectateurs, massés une pièce unique ravive à sa célèbre aïeule, la la clé de contact ain<strong>si</strong>
doute enchanté paul le long des 22 km de la flamme de la période biplace sportive s’agré- que les interrupteurs
Morand.
ce monument du sport la plus glorieuse de la mente de deux dérives de l’éclairage <strong>et</strong> les
automobile qu'est la marque, celle de la fin en carbone derrière les commandes de la boîte
Fiche technique
boucle nord du circuit des années 1950 illus- <strong>si</strong>èges baqu<strong>et</strong>s. Tout en de vitesses robotisée.
Moteur: V6 diesel bi- du mas<strong>si</strong>f de l'eiffel, trée par les succès des étant une évocation de Autre clin d’œil à de
turbo, 2 967 cm3, 313 ont eu le droit à une machines de Sport en la glorieuse dBr1, la nombreuses barqu<strong>et</strong>tes
ch. transmis<strong>si</strong>on: in- surprise de taille. compétition <strong>et</strong> le triom- CC100 est une voiture de course des fifties, ce
tégrale, automatique 8 le dr. ulrich Bez, préphe de la victoire de la moderne. elle reprend speedster se <strong>si</strong>gnale par
rapports. dimen<strong>si</strong>ons <strong>si</strong>dent d'Aston Martin, dBr1 à l’édition 1959 un maximum d’élé- la cloison entre le <strong>si</strong>ège
(m): L. 4,64, l. 1,91, h. a pris la tête d'une des 24 heures du Mans. ments des véhicules pilote <strong>et</strong> celui du passa-
1,62. Consommation: parade de 100 modèles C’est c<strong>et</strong>te page emblé- de la gamme actuelle, ger.
6,8 l/100 km.
célébrant les 100 ans de matique de l’âge d’or à commencer par la
émis<strong>si</strong>ons (Co2): 179 la firme anglaise, aux d’Aston Martin que le plate-forme vh en raffinement du cuir.
g/km. Vitesse: 250 commandes d'un engin concept CC100 Speeds- aluminium. Mais, pour l’ambiance compétition
km/h. Prix: 69.900 €. non identifié. Nom de ter évoque jusque dans abaisser le poids <strong>et</strong> être qui émane de l’habi-
BMW M5: 12 millions de titres de mu<strong>si</strong>que en ligne
dans la
foulée
du programme
visant
à m<strong>et</strong>tre
au goût du jour la
gamme BMW Série
5 (berline, Touring
<strong>et</strong> Gran Turismo), la
divi<strong>si</strong>on sportive M
Gmbh en a profité
pour apporter quelques
améliorations à la M5.
C<strong>et</strong>te berline sportive
adopte les r<strong>et</strong>ouches
esthétiques opérées sur
la Série 5, notamment
au niveau de la face
avant. les projecteurs
au xénon peuvent aus<strong>si</strong>
être remplacés par un
éclairage adaptatif à
led. les feux arrière
quelques modifications apportées à la M5. dr.
bénéficient également
des modifications effectuées
sur l’ensemble
de la gamme. Mais, les
ach<strong>et</strong>eurs de ce pursang
r<strong>et</strong>iendront surtout
l’apparition d’une variante
plus performante.
la course à la puissance
à partir de juill<strong>et</strong>
prochain, la M5 sera
proposée avec un pack
Compétition. la puissance
du v8 biturbo 4,4
litres augmente ain<strong>si</strong> de
15 chevaux pour passer
à 575 ch. la M5 se
rapproche ain<strong>si</strong> un peu
plus de la dernière évolution
de la Classe e 63
AMG qui délivre, grâce
à son v8 biturbo de 5,5
litres, la bagatelle de
585 ch. Contrairement à
la munichoise qui reste
fidèle à la propul<strong>si</strong>on,
la berline de Stuttgart
a recours à la transmis<strong>si</strong>on
intégrale pour faire
passer la puissance au
sol. Avec le pack Compétition,
la M5 se po<strong>si</strong>tionne
entre la future
rS7 dont le v8 4 litres
suralimenté produit 560
ch <strong>et</strong> la Mercedes e 63
AMG. le constructeur
munichois n’annonce,
pour le moment, aucune
performance, mais il
ne fait pas de doute
que les accélérations <strong>et</strong>
les reprises devraient
progresser. Ce pack sera
également disponible
avec les différentes
ver<strong>si</strong>ons de la M6. Ce
v8 capable de tourner à
très haut régime demeure
associé à la boîte
à double embrayage à
7 rapports. jugé un peu
juste en usage inten<strong>si</strong>f,
le freinage peut bénéficier
de disques en
carbone-céramique en
option. Par ailleurs, la
M5 s’enrichit des dernières
innovations technologiques
introduites
sur la Série 5. A commencer
par le driving
As<strong>si</strong>stant <strong>et</strong> l’As<strong>si</strong>stant
de trajectoire. enfin, les
mélomanes apprécieront
l’option perm<strong>et</strong>tant
d’accéder à une bibliothèque
en ligne disposant
de 12 millions de
titres de mu<strong>si</strong>que.
tacle n’a pas empêché
les de<strong>si</strong>gners de soigner
la réalisation. Alors
que les <strong>si</strong>èges baqu<strong>et</strong>s
enveloppants marient
la suédine <strong>et</strong> le cuir, certains
détails comme la
gâche d’ouverture des
portes ou encore l’accoudoir
central sont réalisés
dans un cuir pleine
fleur font davantage
référence à l’univers de
la maroquinerie de luxe
ou à celui des selliers.
Autre traitement insolite:
les portières sont
largement échancrées.
Cela devrait conduire à
renforcer les sensations
<strong>et</strong> à introduire un véritable
un tourbillon d’air à
bord. l’absence de saut
de vent <strong>et</strong> de pare-brise
devrait logiquement encourager
les occupants
à s’équiper d’un casque
ou de généreuses lun<strong>et</strong>tes
d’aviateur, surtout à
l’approche de la vitesse
de pointe, limitée.
Bridée à 290 km/h.
Sous le capot avant de
c<strong>et</strong>te évocation moderne
de la dBr1, on ne
trouve pas le v8 mais
la dernière évolution
du v12 6 litres atmosphérique.
le constructeur
n’annonce aucune
puissance mais on peut
imaginer que les ingénieurs
ont emprunté la
ver<strong>si</strong>on équipant la vantage
v12 <strong>et</strong> la zagato.
C<strong>et</strong>te mécanique d’orfèvre
délivre 517ch. à
moins que ce ne soit la
ver<strong>si</strong>on 573 ch équipant
la vanquish? «incarnant
l’esprit Aston Martin»
selon ulrich Bez, la
CC100 avale le 0 à 100
km/h en 4 secondes <strong>et</strong>
avoue une vitesse de
pointe limitée à près de
290 km/h. dimanche
19 mai, lors de la parade
des Aston Martin,
ulrich Bez n’a pas
cherché à tutoyer ces
somm<strong>et</strong>s mais il était
escorté par une dBr1
piloté par le champion
sans couronne, Sir
Stirling Moss. le pilote
anglais, plus coriace
rival de juan-Manuel
Fangio, avait fait partie
de l’épopée Aston
Martin en endurance à
la fin des années 1950,
après sa période F1
chez Mercedes. Comble
de l’ironie, Moss a
aus<strong>si</strong> donné son nom en
2009 à la dernière série
spéciale de la Mercedes
Slr arborant, comme
le speedster CC100, la
<strong>si</strong>lhou<strong>et</strong>te d’une décoiffante
barqu<strong>et</strong>te. décidément,
l’histoire n’est
qu’un éternel recommencement.

T
éléphone?
vêtue d’un
tee-shirt
floqué aux
couleurs
d’une
marque de téléphone
bon marché, Nadine,
debout sur le trottoir
du marché central
de Yaoundé, hèle les
passants pour leur
proposer des téléphones
portables. elle tient une
dizaine de spécimens de
ces marques chinoises
calés sous ses aisselles
ou entre ses mains.
Avec son débit rapide
<strong>et</strong> des explications
concises, elle réus<strong>si</strong>t
même à vendre aux
conducteurs: «Ce
modèle prend deux
cartes SiM <strong>et</strong> sa batterie
a une autonomie de
deux jours. vous
avez aus<strong>si</strong> la radio, la
télévi<strong>si</strong>on, l’appareil
photo <strong>et</strong> beaucoup
de jeux», explique-telle.
elle résume ain<strong>si</strong>
l’atout maître des
téléphones chinois: bon
marché (moins de 20
dollars pour certains
modèles) <strong>et</strong> bourrés
de gadg<strong>et</strong>s. Qu’ils
soient durables ou
pas, ces terminaux aux
marques inattendues ou
carrément inconnues
inondent les marchés
africains, m<strong>et</strong>tant
en déroute certains
équipementiers
occidentaux de grande
renommée confinés
sur les segments du
haut de gamme, peu
courus. Sur le continent,
même les compagnies
de téléphonie filiales
de firmes occidentales
préfèrent désormais
commercer avec
les géants chinois
huawei <strong>et</strong> zhongxing
Telecom (zTe) pour la
construction de leurs
plateformes.
HuAWei,
poLitique LoW-
Cost.
il y a un an, li dafeng,
pré<strong>si</strong>dent pour l’Afrique
australe <strong>et</strong> orientale
de la société chinoise
huawei Technologies,
leader de la fabrication
d’équipements de
télécommunications
dans son pays (<strong>et</strong>
deuxième dans le
monde après ericsson),
prévoyait de réaliser
une croissance de 30%
de son chiffre d’affaires
sur sa zone d’ici à fin
2015. il y a un an, la
société, qui réalise
13% de ses ventes
globales en Afrique,
revendiquait déjà
un chiffre d’affaires
de 3,42 milliards de
dollars sur l’ensemble
du continent, en
augmentation de 15%
par rapport à 2010.
dans le contexte de
pauvr<strong>et</strong>é qui prévaut sur
le continent, huawei
mise sur sa politique
low-cost pour évincer
les majors occidentales,
<strong>et</strong> ne leur réserver
qu’une part marginale
du marché. une bataille
certainement pas gagnée
d’avance car la plupart
des équipementiers,
se fondant sur
les perspectives
particulièrement
prom<strong>et</strong>teuses du
marché des télécoms
en Afrique, adoptent
des politiques ciblées
pour améliorer leurs
pénétrations du marché
africain, <strong>et</strong> le low-cost
n’est plus l’apanage des
seuls Chinois: on trouve
déjà des terminaux
Samsung ou Nokia à
moins de 150 dollars.
Sur ce continent où le
marché des télécoms
s‘accroît au rythme
accéléré de 30% par
an, les équipementiers
entendent bien faire leur
trou dans la niche, d’où
la rude concurrence
qui oppose une dizaine
d’équipementiers sur
tous les segments de ce
bu<strong>si</strong>ness juteux. dans
les prochaines années,
avec les généralisations
annoncées des
technologies 3G, plus
d’opportunités encore
seront offertes. Outre
les terminaux, dont les
ventes sont en hausse
constante <strong>et</strong> où la
Chine semble décidée
à faire plier les grandes
marques européennes,
l’équipement des
plateformes des
opérateurs, la
construction des
réseaux <strong>et</strong> relais, la pose
de câbles sous-marins à
fibre optique, ou encore
le déploiement des
backbones donnent un
bel avenir aux marchés
africains des télécoms.
Ces perspectives
prom<strong>et</strong>teuses sont
d’ailleurs confirmées
par GSM Association,
une organisation qui
défend les intérêts
communs de 700
opérateurs mobiles dans
le monde. Selon une
étude de c<strong>et</strong> organisme
consacrée à l’Afrique,
les cinq prochaines
années devraient voir
plus de 50 milliards
de dollars investis en
exten<strong>si</strong>ons de réseaux
GSM/GPrS, edGe
<strong>et</strong> hSPA en Afrique
subsaharienne, avec
pour objectif de
couvrir plus de 90%
de la population <strong>et</strong> de
perm<strong>et</strong>tre l’accès à
intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> à des services
multimédias. Compte
non tenu des réseaux
CdMA en construction.
il s’agit de 350 millions
de personnes sous
couverture mobile, mais
ne pouvant s’offrir un
téléphone portable.
Premiers bénéficiaires
de c<strong>et</strong>te manne: les
équipementiers, qui
engrangeraient ain<strong>si</strong> des
bénéfices sur toute la
ligne.
C<strong>et</strong>te croissance
de l’activité des
équipementiers
sur le continent a
d’ailleurs défié la
crise européenne. Car,
selon Guy zibi, ancien
directeur de recherche
au cabin<strong>et</strong> américain
Pyramid research, il
n’y a pas de risque que
la crise, qui par ailleurs
affecte peu la croissance
des pays africains,
ait des conséquences
sur la demande
en équipements <strong>et</strong>
services de télécoms
en Afrique. il note
qu’il y a quelques
années, dans le contexte
d’inflation des prix des
produits alimentaires
<strong>et</strong> de l’essence, les
télécoms africaines ont
connu leur plus forte
progres<strong>si</strong>on depuis dix
ans en termes d’abonnés
<strong>et</strong> de chiffre d’affaires.
L’oCCident
n’A pAs dit son
dernier Mot.
le déploiement de
huawei <strong>et</strong> zTe étant
soutenu par les banques
chinoises à hauteur
respectivement de 30 <strong>et</strong>
15 milliards de dollars,
ils ont déjà établi un
leadership incontesté
sur le déploiement des
réseaux à la norme
CdMA, ce qui crée
un marché captif
pour leurs terminaux
CdMA. Même <strong>si</strong> les
deux mastodontes
chinois s’adjugent déjà
de gros contrats avec
certaines filiales des
groupes MTN, Orange
ou encore Safaricom,
les leaders traditionnels
tels qu’ericsson gardent
la main. <strong>et</strong> l’essentiel
des opérateurs GSM du
continent font toujours
recours à ericsson,
Siemens, Alcatellucent
ou encore
Motorola. Par exemple,
Airtel a eu recours au
savoir-faire d’Alcatellucent
pour doper les
infrastructures réseaux
de ses 17 filiales du
continent: «l’essor
des smartphones sur
le continent africain
génère une forte
techno |
La guerre du téléphone
a pour théâtre l’Afrique
L’atout maître des mobiles chinois: bon marché (moins de 20 dollars), bourrés de gadg<strong>et</strong>s. durables ou pas. droits réserVés.
demande en services
de données haut débit
mobile, notamment
pour la vi<strong>si</strong>oconférence
<strong>et</strong> les jeux en ligne»,
explique le groupe
Alcatel. en réponse à
c<strong>et</strong>te croissance actuelle
<strong>et</strong> future, Alcatellucent
équipera les
réseaux de transport <strong>et</strong>
de backhauling mobile
d’Airtel Afrique de sa
technologie iP/MPlS
(iP/Multiprotocol label
Switching). Si le chiffre
du contrat n’a pas été
dévoilé, nul n’ignore
qu’il y a là de quoi
rendre le sourire aux
actionnaires d’Aclatellucent.
Zte, offre
AdAptée
à L’Afrique.
zTe, ou zhong xing
Telecommunication
equipment Company
limited, est un
équipementier télécom
coté à la Bourse de
hong kong <strong>et</strong> à la
Bourse de Shenzhen,
en Chine. l’entreprise
a été fondée en 1985
à Shenzhen par le
dénommé hou Weigui.
le groupe a réus<strong>si</strong>
aujourd’hui à se hisser
au rang d’équipementier
de classe mondiale.
les résultats du
groupe en Afrique sont
cependant à l’image
de ses performances
mondiales. il y a connu
en 2012 sa plus grosse
perte, avec près de
2,4% sur ses profits
n<strong>et</strong>s par rapport à
2011, <strong>et</strong> seulement
7,82 milliards de yuans
de revenu global. en
Afrique, zTe intervient
dans 32 pays. le
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 10.
groupe ne possède
pas une direction
pour l’Afrique, mais
pour le marché global
du Moyen-Orient
<strong>et</strong> de l’Afrique. le
CTO (directeur des
opérations) de c<strong>et</strong>te
branche de zTe est
Wang Yiweng. la
stratégie du groupe
sur le continent est
celle de soutenir les
investissements publics,
plus acces<strong>si</strong>bles que le
marché des opérateurs
privés, majoritairement
occidentaux, <strong>et</strong> qui
préfèrent traiter
avec des entreprises
européennes.
Avec sa sœur la
Chinoise huawei,
le groupe menace
aujourd’hui les
po<strong>si</strong>tions des
leaders mondiaux
dans le marché des
infrastructures sur
le continent noir. la
stratégie est <strong>si</strong>mple:
on casse les prix au
maximum, <strong>et</strong> cela
encourage notamment
l’acqui<strong>si</strong>tion des
marchés publics. en
plus d’accepter de faire
des travaux à des prix
bas, l’équipementier
est capable d’offrir le
plus de travail dans
un seul package, <strong>et</strong>
de travailler dans les
endroits les plus reculés
du continent, ce qui
n’est pas le cas avec les
autres groupes qui ont
des standards.
les prestations de
zTe dans le domaine
des réseaux de
télécommunications
mobiles concernent au
premier plan le GSM.
les produits zTe GSM/
uMTS se focalisent sur
la convergence réseau,
l’évolution fluide <strong>et</strong>
l’économie d’énergie
dans une perspective
globale. ils impliquent
également la couverture
réseau, la capacité du
réseau <strong>et</strong> les services
d’innovation dans une
microperspective.
zTe intervient en outre
dans des domaines
aus<strong>si</strong> divers que le
CdMA (Code divi<strong>si</strong>on
M<strong>et</strong>hod Access), une
technologie qui perm<strong>et</strong>
à plu<strong>si</strong>eurs liaisons
numériques d’utiliser
<strong>si</strong>multanément la
même fréquence
porteuse. zTe est aus<strong>si</strong>
désormais dans le
domaine de la 4G lTe
<strong>et</strong> le Cœur de réseau.
2012 n’aura pourtant
pas été une année
facile pour le groupe.
dans son rapport
financier intérimaire
de septembre 2012, il
ressort que le groupe a
connu une perte n<strong>et</strong>te
de son bénéfice brut,
en raison, expliqu<strong>et</strong>-il,
des reports sur
certains de ses contrats
<strong>et</strong> d’une contraction des
investissements.
Le Coréén
sAMsunG Mise
sur L’Afrique.
lors de la quatrième
édition du Forum
Afrique de Samsung
organisée à Cape Town
(Afrique du Sud) fin
mars 2013, le directeur
général de Samsung
electronics en Afrique,
kk Park, a présenté
les perspectives de
développement du
groupe en Afrique.
il a souligné que la
préoccupation majeure
de Samsung reste le
développement de
technologies visant
à résoudre toutes les
difficultés auxquelles
les Africains sont
confrontés. «Nous
le ferons par le biais
de notre initiative
«Built-for-Africa»,
conçue pour l’Afrique.
Aujourd’hui, les
consommateurs
s’attendent à avoir des
offres <strong>et</strong> des solutions
capables d’améliorer
leur style de vie. en
conséquence, nous
devons combiner
plu<strong>si</strong>eurs technologies
pour m<strong>et</strong>tre sur le
marché des offres de
ce genre. Samsung
n’est plus un <strong>si</strong>mple
fournisseur pour un
seul type d’appareil.
Aujourd’hui, nous
offrons une solution
globale», a-t-il affirmé.
« en tant que société,
notre mis<strong>si</strong>on est de
contribuer au sein
des communautés
dans lesquelles nous
vivons: les entreprises
existent pour apporter
une contribution
(suite en page 11).

l
a note est
moins bonne
en mai
2013 pour
les rec<strong>et</strong>tes
publiques qui affichent
des dimuntions face
aux prévi<strong>si</strong>ons du
gouvernement. C’est
ce qu’on r<strong>et</strong>iendra de la
réunion hebdomadaire
de la Troïka stratégique
du gouvernement, lundi
3 juin 2013, sous la
houl<strong>et</strong>te du Premier
ministre, Augustin
Matata Ponyo. le
vice-Premier ministre
<strong>et</strong> ministre du Budg<strong>et</strong>,
daniel Mukoko Samba,
a indiqué que «les
performances que le
gouvernement réalise
sur le plan économique
sont étroitement
associés à la tenue des
finances publiques».
Qu’il s’agisse de la
maîtrise des dépenses
ou de la collecte des
rec<strong>et</strong>tes. Concrètement,
les rec<strong>et</strong>tes publiques en
mai 2013 ont largement
été en deçà des
prévi<strong>si</strong>ons. Ce qui n’est
pas du tout une bonne
nouvelle.
toLérAnCe Zéro.
«Nous envisageons,
dans la suite justement
des as<strong>si</strong>ses sur le
coulage des rec<strong>et</strong>tes qui
ont eu lieu en début du
mois de mai, une série
de mesures de manière
à rendre les régies
financières un peu plus
performantes afin que
les rec<strong>et</strong>tes publiques
soient à la hauteur de
nos besoins», souligne
Mukoko Samba. Q
ui ajoute: «Nous avons
d’énormes besoins
à financer dans les
différents secteurs
sociaux <strong>et</strong> pour cela, il
faut que les as<strong>si</strong>gnations
budgétaires se
réalisent».
C’est dire que les
régies financières vont
se faire remonter les
br<strong>et</strong>elles afin qu’elles
redoublent les efforts.
d’autant plus que c’est
la maximisation des
rec<strong>et</strong>tes qui perm<strong>et</strong>
au gouvernement de
réaliser son programme
d’action <strong>et</strong> de satisfaire
aux nombreux besoins
de la population.
Mobiliser davantage
les ressources internes
est au cœur du débat
national sur la gestion
des finances publiques.
Si dans les 3
précédentes années,
l’objectif était
d’atteindre le double
du niveau des rec<strong>et</strong>tes
enregistrées en 2009
à travers le PAdr,
il est question de
faire désormais plus.
Comment ? dans son
programme d’action,
Matata Ponyo s’est
engagé à mobiliser
pour le quinquennat
2012-2016 près de
48 milliards de francs
congolais en ressources
internes. un mauvais
résultat comme celui
de mai 2013 est une
contreperformance pour
c<strong>et</strong> objectif. il y a donc
lieu de rectifier le tir. <strong>et</strong>
au plus vite.
les régies financières
doivent réaliser des
rec<strong>et</strong>tes à des niveaux
requis. C’est tout le
sens de la mis<strong>si</strong>on
qu’une équipe du
gouvernement a
dernièrement effectué
dans le Bas-Congo
pour palper du doigt
les réalités de terrain
au niveau des régies
financières. des
mesures sont tombées
pour frapper. <strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, le
gouvernement n’entend
pas s’arrêter là. Aux
as<strong>si</strong>ses sur le coulage
des rec<strong>et</strong>tes publiques,
Matata Ponyo a lancé
que l’ampleur de la
<strong>si</strong>tuation appelle de
la part de toute la
collectivité nationale
une réflexion de fond.
<strong>et</strong>ant donné que le
coulage est un mal
qui ronge la société
r-dcongolaise <strong>et</strong> appelle
«la vigilance de tous
les citoyens, à quelque
niveau que ce soit».
la tenue de ces as<strong>si</strong>ses
aura été une occa<strong>si</strong>on
d’interpeller chaque
citoyen au civisme
fiscal <strong>et</strong> à exorciser des
pratiques <strong>et</strong> actes qui
empêchent l’<strong>et</strong>at de
disposer de moyens de
sa politique.
il faut donc des
mesures concrètes pour
éradiquer ces pratiques
<strong>et</strong> réunir les conditions
pour réaliser, d’ici la
fin de la mandature, le
potentiel fiscal estimé
à 20.000 milliards de
francs congolais.
Matata Ponyo est
plus que déterminé à
améliorer le climat des
affaires en r-dC. il
bouscule les habitudes
au ministère des
Finances. «Sa» réforme
pour des finances
publiques saines ne
con<strong>si</strong>ste pas seulement
à punir ceux qui se
fourvoient dans les
antivaleurs, comme la
fraude <strong>et</strong> la corruption,
mais aus<strong>si</strong> <strong>et</strong> surtout à
reconnaître les mérites
des cadres <strong>et</strong> agents
des régies financières
qui se distinguent à
travers la mobilisation
des rec<strong>et</strong>tes par rapport
aux as<strong>si</strong>gnations,
l’intégrité morale <strong>et</strong> les
contentieux recouvrés,
dans un contexte qui
mon porte-monnaie |
Les régies se font remonter les br<strong>et</strong>elles
pour réaliser les rec<strong>et</strong>tes à des niveaux requis
foire agricole, on
s’active à ibi Village
e
nviron 6.000
vi<strong>si</strong>teurs,
citadins <strong>et</strong>
ruraux, sont
attendus à la 4è
édition de la foire agricole
d’ibi village (5- 7 juill<strong>et</strong>
2013). à plus de 100 km
de kinshasa, il s’agit d’un
important festival rural.
«les Portes vertes d’ibi
village» sont tenues
comme l’«unique
grand événement rural
agroforestier de la r-dC».
à c<strong>et</strong>te occa<strong>si</strong>on, le <strong>si</strong>te
ibi village, dont la forêt
de 1.500 ha de Mu<strong>si</strong>a
Bikui participe à rendre
le cadre admirable, va
s’ouvrir tout grand au
public.
C<strong>et</strong>te foire agricole
annuelle qui fait du
Plateau des Batéké un
pôle de grande attraction
le temps d’un weekend
a sa place au beau
milieu d’un espace
qu’il y a lieu de faire la
connaissance, soulignent
les organisateurs.
la manifestation de
juill<strong>et</strong>, dont les éditions
précédentes avaient
déjà connu une forte
participation populaire,
reste un moment propice
pour une meilleure
connaissance d’ibi
village.
Mieux, elle perm<strong>et</strong> au
lieu <strong>et</strong> à ses partenaires
de communiquer de façon
plus directe sur leurs
activités <strong>et</strong> leur vi<strong>si</strong>on en
matière de développement
rural en r-dC.
le <strong>si</strong>te ibi village avec
son puits de carbone,
ses infrastructures de
production (u<strong>si</strong>ne à
manioc, pépinière...)
vaut un détour. On y
apprend sur ce proj<strong>et</strong>
réalisé de concert par
l’entreprise agroforestière
Novacel Sprl <strong>et</strong> l’ONG
Groupe d’initiatives
pour l’agroforesterie en
Afrique (Gi Agro). le
<strong>si</strong>te d’ibi village est le
premier puits carbone
agroforestier d’Afrique
centrale enregistré à la
Convention cadre des
Nations unies contre les
changements climatiques
(CCNuCC) mis en place
par une société privée, la
Novacel. il est question
ici d’une séquestration
durable du carbone (le
stock actuel est estimé
à 60.000 t CO2), par
plantation <strong>si</strong>multanée
d’acacias <strong>et</strong> de manioc sur
une savane herbeuse de
faible fertilité.
dM n
la préci<strong>si</strong>on du fait
la recherche du détail
la puissance du verbe
la pertinence de l’analyse
la force d’un média.
www.lesoftonline.n<strong>et</strong> | wwww.lesoft.be
le PluS FOrT TirAGe | lA PluS FOrTe veNTe | lA PluS FOrTe AudieNCe | de TOuS leS TeMPS
le jOurNAl de QuAliTé PAr exCelleNCe
SiNCe 1989
demeure globalement
difficile, pour améliorer
les performances en
matière de mobilisation
des rec<strong>et</strong>tes publiques
d’origine interne. «la
mobilisation accrue des
rec<strong>et</strong>tes publiques est au
cœur de tous les enjeux
du développement
<strong>et</strong> des questions
de gouvernance
économique», laisse
entendre Matata Ponyo.
C’est en reconnaissance
de l’intérêt majeur que
représente l’activité
des régies financières
pour le développement,
souligne-t-il, que
des programmes de
réforme du cadre légal
<strong>et</strong> institutionnel ain<strong>si</strong>
que des instruments
de mobilisation
des rec<strong>et</strong>tes sont en
exécution avec le
concours des partenaires
au développement.
Vincent
Bolloré a
essuyé ces
derniers
jours les
tirs croisés des onG,
des organisations
paysannes africaines
<strong>et</strong> du ministre du
Commerce de Côte
d’ivoire.
La semaine dernière,
alors qu’il venait tout
juste de solder un
conflit avec l’onG
sherpa portant sur sa
participation dans la
société camerounaise
socapalm, c’est
une coalition de
douze onG, parmi
lesquelles oakland
institute (usA),
foi & Justice
(Cameroun), Grain
(international) <strong>et</strong>
swissaid (suisse)
qui l’accusent
de «recourir à
l’intimidation pour
museler l’oppo<strong>si</strong>tion
à leurs proj<strong>et</strong>s»
d’huile de palme <strong>et</strong>
«d’accaparement des
terres agricoles» en
<strong>si</strong>erra Leone.
Au Libéria, les
villageois ont procédé
à l’occupation
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 15.
l’objectif est de
parvenir à bâtir «une
entité moderne,
capable d’optimiser
la mobilisation
des rec<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> de
rationaliser la dépense
publique, de manière à
en augmenter l’impact
sur la transformation
qualitative du niveau
de vie des citoyens».
dans c<strong>et</strong>te perspective,
souligne Matata, les
responsables des trois
régies financières ont un
rôle déterminant dans
la lutte contre la fraude
<strong>et</strong> la corruption : «les
mécanismes de contrôle
interne existent.
il faut commencer
à veiller à ce
qu’ils fonctionnent
normalement <strong>et</strong> que les
règles <strong>et</strong> procédures
internes soient
réellement respectées.
il faut ensuite activer
de terrains de la
plantation srC. <strong>et</strong>
en Côte d’ivoire,
les riverains de la
soBG (société des
caoutchoucs de
Grand-Béréby) ont
mené une marche vers
le <strong>si</strong>ège de l’entreprise
pour revendiquer des
terrains, abu<strong>si</strong>vement
occupés selon eux,
par les plantations.
de plus, ces différents
mouvements paysans
ont décidé de se
coordonner pour
mener la vie dure à
l’homme d’affaire
br<strong>et</strong>on.
en ce qui concerne les
activités portuaires
du groupe Bolloré,
l’ambiance n’est guère
plus pacifique. en
conflit avec le groupe
CMA CGM à propos
de l’attribution du
2eme terminal du port
d’Abidjan, le groupe
Bolloré l’est également
avec le groupe
necotrans pour ce qui
concerne le port de
Conakry.
<strong>et</strong> pour clore c<strong>et</strong>te
semaine de tous
les ennuis, c’est le
ministre du Commerce
les mécanismes de
sanction». Matata
en appelle à «la
responsabilité, à une
nouvelle dynamique
de changement
pour améliorer la
gouvernance interne».
en clair, il n’y aura
pas de tolérance des
pratiques de corruption.
Avec le concours
des syndicats, alors
ministre des Finances, il
entendait déjà m<strong>et</strong>tre en
place «un mécanisme
de dénonciation des
pratiques délictueuses
qui gangrènent les
régies financières» :
«Ceux qui ont créé
au sein des régies des
niches d’enrichissement
frauduleux le font pour
leur compte personnel
<strong>et</strong> aux dépens de la
nation <strong>et</strong> de la majorité
du personnel.
dM n
Vincent Bolloré,
ce mal aimé
Vincent Bolloré, attaqué de toutes parts. droits réserVés.
de Côte d’ivoire, qui
conteste l’attribution
à Bolloré Africa
Logistics du second
terminal du port
d’Abidjan: «C’est
déjà bien que Bolloré
ait pu conserver le
premier terminal,
obtenu dans des
conditions obscures
en 2004. on lui
maintient son premier
terminal, de grâce ne
lui en donnons pas un
second», a déclaré le
ministre Jean-Louis
Billon qui laisse par
ailleurs entendre
qu’en 2004 le groupe
Bolloré aurait tenté
de le corrompre.
C’est par le canal du
magazine pari<strong>si</strong>en
Jeune Afrique, dont
il est actionnaire, que
Vincent Bolloré a
rapidement répondu
à Jean-Louis Billon:
«nous avons présenté
la meilleure offre car
nous sommes ceux
qui croyons le plus
dans le potentiel de
développement <strong>et</strong>
de croissance de la
Côte d’ivoire», a-t-il
déclaré. Le ministre
appréciera.

(suite de la page 10).
<strong>si</strong>gnificative à la société.
Si notre contribution
est reconnue,
notre entreprise
se développera en
termes de revenus, de
bénéfices, <strong>et</strong>c. Notre
succès en affaires est
uniquement déterminé
par notre contribution»,
a souligné M. Park.
«C<strong>et</strong>te année, nous
continuerons à
m<strong>et</strong>tre l’accent sur la
conception de solutions
intégrées pour l’Afrique
qui servent toutes les
populations sur le
continent».
Ce forum a été
l’occa<strong>si</strong>on pour
Samsung de présenter
ses dernières
innovations. Parmi
elles, le climatiseur
avec moteur j<strong>et</strong>
Cool, le réfrigérateur
duracool intelligent, le
Galaxy Note écran 8,
le réfrigérateur quatre
portes qui communique
avec le monde extérieur,
la Tv led Samsung de
85 pouces, l’application
kleek, ou encore un
service de mu<strong>si</strong>que en
streaming. en octobre
2012 déjà, Georges
Ferreira, le vicepré<strong>si</strong>dent
de Samsung
Afrique, expliquait le
choix du lancement du
Galaxy Note ii sur le
continent africain par
le dynamisme de son
marché. «l’Afrique
est le deuxième plus
grand marché mobile
au monde. […] 450
millions de téléphones
sont actifs en Afrique»,
affirmait-il. Pour
lui, les entreprises
qui auront compris
l’environnement
africain avec ses
besoins spécifiques
pourront se démarquer
de la concurrence.
d’après lui, les
appareils mobiles
doivent passer avant les
PC.
noKiA pour Le
déBit MoBiLe à
L’Afrique.
Nokia Siemens
N<strong>et</strong>works est une jointventure
officiellement
née le 1er avril 2007
de la fu<strong>si</strong>on des
divi<strong>si</strong>ons réseaux de
l’Allemand Siemens
AG (Siemens N<strong>et</strong>work)
<strong>et</strong> du Finlandais Nokia
(Nokia N<strong>et</strong>works
Bu<strong>si</strong>ness). en début
d’année 2013, le
groupe a fu<strong>si</strong>onné ses
équipes opérationnelles
d’Afrique <strong>et</strong> du Moyen-
Orient, créant désormais
un département
unique pour les deux
continents. igor
leprince, qui pré<strong>si</strong>dait
la divi<strong>si</strong>on Moyen-
Orient, est aujourd’hui
à la tête de la nouvelle
entité. en Afrique
particulièrement, le
groupe opère dans près
de vingt pays.
Nokia Siemens N<strong>et</strong>work
explique sur son <strong>si</strong>te
web qu’il espère à
travers c<strong>et</strong>te synergie
fournir une meilleure
qualité de service
dans les deux zones,
principalement aux
entreprises de mobiles
qui opèrent en Afrique
<strong>et</strong> au Moyen-Orient,
comme vodafone, zain,
Barthi Airtel, <strong>et</strong>isalat
ou encore la Saudi
Telecom Company.
Selon informa and
Telecom Group, Nokia
Siemens N<strong>et</strong>work
occupe la troi<strong>si</strong>ème
place sur le continent
africain, avec 22% de
part de marché déclarée
à fin 2012. l’entreprise
emploie sur le marché
africain 1478 personnes,
selon des informations
disponibles sur son
bilan annuel 2012.
le groupe a aus<strong>si</strong>
enregistré dans la même
période une baisse de
ses chiffres de ventes à
548 millions de dollars,
contre 579 en 2011.
Mais il a fait mieux
qu’en 2010 lorsqu’il
avait vendu pour 514
millions de dollars.
l’Afrique reste donc un
marché modeste pour
ce géant qui a réus<strong>si</strong>
à vendre pour 13,370
milliards de dollars en
2012.
le groupe ne dispose
pas d’une stratégie
propre à l’Afrique,
mais d’une stratégie
globale qui intègre
l’amélioration de
sa po<strong>si</strong>tion sur le
continent. «la zone
Moyen-Orient <strong>et</strong>
Afrique est un marché
clé pour Nokia Siemens
N<strong>et</strong>works, où nous
avons identifié une
demande croissante
des opérateurs pour
les technologies
haut débit mobile
avancées, y compris
les technologies TdlTe
<strong>et</strong> Fdd-lTe.
Conformément à notre
objectif de devenir le
spécialiste mondial
du haut débit mobile
grâce à l’innovation de
produits <strong>et</strong> de processus
de qualité, nous sommes
absolument déterminés
à aider nos clients de
la zone Moyen-Orient
<strong>et</strong> Afrique à devenir
des fournisseurs de
haut débit mobile
avancé», indiquait igor
leprince, le jour de son
installation.
MotoroLA p<strong>et</strong>it
à p<strong>et</strong>it sur
Le Continent.
Motorola inc est une
entreprise américaine
fondée en 1928 par Paul
Galvin. l’histoire de
c<strong>et</strong>te entreprise est riche
<strong>et</strong> dense. Sa présence en
Afrique reste très faible
<strong>et</strong> ciblée, son marché
le plus important
étant celui des étatsunis
d’Amérique, qui
a absorbé près de 5
milliards de dollars
des ventes du groupe.
l’Afrique fait partie
des autres marchés
(autre que la Chine, la
Malai<strong>si</strong>e, le royaumeuni,
le japon, le
danemark <strong>et</strong> israël) qui
ont représenté à eux
tous près de 3 milliards
des ventes du groupe.
le fait est que les
solutions Motorola sont
plus orientées vers des
investissements publics,
un marché très contracté
en Afrique. Motorola
semble vouloir élargir
ses parts dans le
segment du privé, <strong>et</strong>
s’est donné les moyens
pour y parvenir.
en novembre 2012,
Motorola Solutions a
ouvert un bureau au
kenya afin de profiter
du potentiel de ce
pays leader africain
dans les secteurs de
l’information, de la
communication <strong>et</strong> de
la technologie. Ce
bureau, qui est régional,
couvrira l’Afrique
subsaharienne, à
l’exclu<strong>si</strong>on de l’Afrique
du Sud.
Motorola s’est illustré
en créant de nombreux
obj<strong>et</strong>s devenus usuels,
tels que le talkie-walkie.
il a été parmi les
premiers à construire
des récepteurs de
télévi<strong>si</strong>on en couleur.
l’entreprise est connue
aus<strong>si</strong> pour avoir
fabriqué des appareils
à usage domestique
comme des s<strong>et</strong>-top box
<strong>et</strong> des magnétoscopes
numériques. dans le
domaine des réseaux
de télécommunications,
elle concevait <strong>et</strong>
commercialisait
des équipements
d’infrastructure pour
réseaux sans fil tels que
des stations de base <strong>et</strong>
amplificateurs de <strong>si</strong>gnal
pour des transmis<strong>si</strong>ons
sans fil. dans le
domaine des produits
à usages industriel
<strong>et</strong> militaire, elle a
participé au lancement
de la constellation
de satellites de
télécommunications
iridium.
ALCAteL-LuCent
offrir des
serViCes de
quALité.
Né en 2006 de la
fu<strong>si</strong>on entre la société
française Alcatel <strong>et</strong>
l’Américaine lucent
Technologies, le
groupe Alcatel-lucent
est un équipementier
télécom <strong>et</strong> réseaux.
Ses activités sont
principalement centrées
sur la réalisation
d’infrastructures
réseaux pour les
compagnies de
téléphonie mobile,
les gouvernements,
les entreprises
technologiques.
l’équipementier
offre ses services à
travers une multitude
d’équipes dédiées,
expertes dans une vaste
gamme de technologies
de communications
fixes <strong>et</strong> mobiles,
comprenant la 2G, la
3G, la 4G/lTe, l’accès
à l’intern<strong>et</strong> haut débit,
la voix sur iP (voiP),
les applications, les
services profes<strong>si</strong>onnels
gérés, les solutions
d’entreprise, <strong>et</strong>c.
Alcatel-lucent a pris
part à la majorité des
grands proj<strong>et</strong>s sousmarins
de ces dernières
années, tels que les
câbles eASSy, SeAS,
GlO1, liON, ACe,
TeAMS, Seacom ou
encore WACS. la
compagnie francoaméricaine,
dont le
but <strong>et</strong> l’ambition sont
d’assurer à tous l’accès
aux services haut débit
en Afrique, focalise
toute sa stratégie
dans des services
de qualité <strong>et</strong> dans le
développement de
nouvelles technologies.
le groupe est présent
un peu partout en
Afrique où la course
aux technologies de
l’information <strong>et</strong> de la
communication est
effrénée. dans une
interview en 2011,
Frédéric Sall<strong>et</strong>, vicepré<strong>si</strong>dentd’Alcatellucent
en Afrique
de l’Ouest <strong>et</strong> Afrique
centrale, expliquait
que «l’Afrique est
stratégique pour les
affaires d’Alcatellucent,
qui a développé
une forte présence sur
les marchés d’Afrique
WCA tels que la Côte
d’ivoire (Abidjan),
le Ghana (Accra), le
Nigeria (lagos), le
Sénégal (dakar) ou
le Togo, mais aus<strong>si</strong>
en Afrique de l’est
(éthiopie, kenya,
Ouganda, Tanzanie,
rwanda <strong>et</strong> Burundi),
<strong>et</strong> en Afrique australe
(Afrique du Sud,
Angola, Madagascar,
Mozambique <strong>et</strong>
zambie). Bref, nous
avons des bureaux
dans qua<strong>si</strong>ment tous
les pays puisque nous
réalisons des proj<strong>et</strong>s
pratiquement partout en
Afrique»
C’est l’egypte qui
accueille le <strong>si</strong>ège social
d’Alcatel-lucent dans
la région eMeA,
découpée en trois
bureaux régionaux
: le bureau d’Abu
dhabi, qui gère le
marché du Moyen-
Orient, le bureau de
johannesburg, qui
gère l’Afrique du Sud
<strong>et</strong> l’Afrique de l’est,
<strong>et</strong> le bureau de rabat
qui gère l’Afrique de
l’Ouest <strong>et</strong> l’Afrique
centrale (WCA).
dirigée par Ben
verwaayen, le pré<strong>si</strong>dent
directeur général,
Alcatel-lucent affichait
des revenus de 4,096
milliards d’euros au
quatrième trimestre de
2012. Soit une hausse
de 13,8% par rapport
au trimestre précédent
<strong>et</strong> une baisse de 1,3%
par rapport au 4ème
trimestre de 2011.
quAnd deLL inC
pAsse Au pC
C’est le troi<strong>si</strong>ème plus
grand fabricant mondial
d’ordinateurs après
lenovo <strong>et</strong> hewl<strong>et</strong>t-
Packard. installée au
Texas, à round rock,
la société, plus connue
pour son implication
dans la conception,
la fabrication <strong>et</strong> la
commercialisation
des PC, vend des
serveurs d’entreprise,
des systèmes de
sauvegarde <strong>et</strong> de
stockage des données,
du matériel pour
techno |
une guerre sans merci se déroule en Afrique
réseaux informatiques,
des logiciels <strong>et</strong> des
périphériques tels
que des imprimantes,
des appareils photos
numériques, <strong>et</strong>c. Créée
en 1984 par Michael
dell, alors étudiant à
l’univer<strong>si</strong>té d’Austin,
la dell Computer
Corporation, devenue
dell inc dans les années
2000, propose des
produits <strong>et</strong> services
informatiques aux
entreprises <strong>et</strong> aux
particuliers.
Présente dans toute
l’Afrique, dell
concentre surtout ses
activités commerciales
au Maroc, en Tuni<strong>si</strong>e,
en Algérie, en Afrique
du Sud <strong>et</strong> au Nigeria,
les marchés qu’elle juge
les plus importants. la
stratégie commerciale
du constructeur
d’ordinateurs est basée
sur les partenaires.
«Nous avons donc
mis en place un réseau
de gros<strong>si</strong>stes dans
différents pays de
la région», explique
Phillippe Cahez, le
responsable de la région
Afrique du Nord <strong>et</strong>
de l’Ouest chez dell.
longtemps battue
par la concurrence,
dell a initié un
plan stratégique
d’investissement à
travers le «Project
hybrid». la société
a redynamisé
son processus de
vente directe, en
le <strong>si</strong>mplifiant, puis
proposé des services
profes<strong>si</strong>onnels capables
de concurrencer les
offres d’iBM, lenovo
<strong>et</strong> hP. en clair, dell
a offert des solutions
comme des serveurs
préconfigurés pour la
virtualisation au lieu
de vendre de <strong>si</strong>mples
serveurs. Sa stratégie de
distribution, calquée sur
le programme «Partner
direct», lancé par
emmanuel Mousqu<strong>et</strong>,
l’ex-vice-pré<strong>si</strong>dent
pour les activités
partenaires de dell
eMeA <strong>et</strong> aujourd’hui
directeur général de
dell France, a contribué
à l’essor de l’activité
indirecte, qui représente
aujourd’hui la moitié
des ventes en Afrique.
la firme américaine,
dirigée par Michaël
dell, le fondateur,
propose surtout des PC
<strong>et</strong> ordinateurs portables
en Afrique. les prix
varient entre 600 dollars
<strong>et</strong> 850 dollars. les
appareils de plus de
1200 euros, comme les
dell Preci<strong>si</strong>on M6700,
sont assez rares dans
ce marché pas toujours
dynamique.
eriCsson à LA
Conquête
de L’Afrique.
ericsson est une
entreprise suédoise de
télécommunications
fondée en 1876 par
lars Magnus ericsson.
elle a créé en 2001,
avec le groupe japonais
Sony Corporation, la
société Sony ericsson.
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 11.
C’est l’un des plus
grands équipementiers
télécoms présents en
Afrique. dirigée par
hans vestberg, le
pré<strong>si</strong>dent directeur
général, la société,
qui se déploie dans
les infrastructures
de réseaux fixes <strong>et</strong>
mobiles, les services de
télécommunications, les
solutions large bande
<strong>et</strong> multimédias pour
le compte des sociétés
de téléphonie mobile,
les gouvernements,
les entreprises, les
organisations non
gouvernementales, jouit
d’une présence sur tout
le continent.
à travers sa stratégie,
qui con<strong>si</strong>ste à
développer des services
en Afrique, le géant
suédois a gagné
plu<strong>si</strong>eurs marchés
avec des opérateurs
comme Bharti Airtel,
qui a acquis zain au
Nigeria en juin 2010.
récemment, la société
a été choi<strong>si</strong>e par
Atlantique Telecom,
appartenant au groupe
<strong>et</strong>isalat, pour la gestion
de l’ensemble de ses
réseaux de mobiles
dans plu<strong>si</strong>eurs pays
d’Afrique. ericsson
s’est aus<strong>si</strong> lancé dans
l’«africanisation» de ses
effectifs. l’entreprise a
ain<strong>si</strong> ouvert plu<strong>si</strong>eurs
bureaux un peu partout,
comme au Sénégal, au
Niger, en république
centrafricaine ou en
Guinée.
ericsson a investi en
Afrique de plu<strong>si</strong>eurs
manières: en organisant
des concours
d’applications pour
stimuler l’innovation
<strong>et</strong> améliorer le
développement
technologique dans
les pays africains,
en ouvrant un centre
régional de soutien
qui desservira 43
pays, en lançant des
programmes comme
le proj<strong>et</strong> «villages
du millénaire», qui
est l’engagement de
la société à faire du
large bande mobile
un véritable facteur
de croissance <strong>et</strong> de
prospérité dans les
économies d’Afrique.
Selon Mwambu
Wanendeya, le vicepré<strong>si</strong>dent
du groupe
dans la région
subsaharienne, le
proj<strong>et</strong> villages du
millénaire perm<strong>et</strong>tra
aux populations vivant
dans les communautés
rurales de se connecter
sur la bande mobile,
pour un meilleur cadre
de vie. Sur le continent,
ericsson est représenté
pour la région Afrique
subsaharienne par
Fredrik jejdling que a
récemment remplacé
lars lindén.
Le rêVe de
Hp: deVenir
LeAder sur Le
Continent.
hewl<strong>et</strong>t-Packard,
plus connue sous son
abréviation hP, est
une multinationale
américaine. Créée le
1er janvier 1939 à Palo
Alto, en Californie,
par William hewl<strong>et</strong>t
<strong>et</strong> david Packard,
deux ingénieurs
en électronique
de l’univer<strong>si</strong>té de
Standford, l’entreprise
s’est d’abord spécialisée
en électronique <strong>et</strong>
en instrumentation,
avant d’évoluer
vers l’informatique
<strong>et</strong> le multimédia.
Aujourd’hui, hP
propose divers types de
produits (imprimantes,
périphériques,
ordinateurs de
bureau <strong>et</strong> de poche,
serveurs, appareils
photo numériques,
calculatrices, as<strong>si</strong>stants
personnels) <strong>et</strong> des
services aux entreprises.
l’entreprise, second
fabricant d’ordinateurs
au monde, s’est lancée
à la conquête de
l’Afrique à partir du
Maghreb, au Maroc,
qui est sa plus grande
représentation sur le
continent. Présente dans
toute l’Afrique, hP
estime avoir dépensé au
total 11,8 milliards de
dollars sur le continent
pour la concrétisation
de son plan quinquennal
2006/2010. Celuici
était centré sur le
développement des
TiC via l’imagerie
<strong>et</strong> l’impres<strong>si</strong>on, les
systèmes personnalisés
<strong>et</strong> les solutions
technologiques. Pour
booster son marché
africain, hewl<strong>et</strong>t-
Packard a axé sa
stratégie commerciale
<strong>et</strong> de distribution sur ses
milliers de partenaires,
disséminés sur toute
l’Afrique.
à travers le programme
«Preferred Partner»,
lancé en septembre
2005, la société fait
du management axé
sur les résultats. elle
développe auprès
de ses revendeurs
une force de vente
hautement compétitive
<strong>et</strong> dynamique.
les meilleurs sont
ensuite sélectionnés
<strong>et</strong> récompensés par
une série d’avantages
financiers <strong>et</strong>
stratégiques, comme
le logo du hP Prefered
Partner Programme.
dans une interview de
Foad Afilal publiée en
2007 dans le journal
el Watan, le directeur
de la distribution de
hP en Afrique <strong>et</strong> aux
dom-Tom expliquait
que la «promotion
de la marque, via les
principaux partenaires
auprès des clients,
perm<strong>et</strong> un r<strong>et</strong>our sur
investissement».
Au-delà des produits
informatiques, hP
s’investit aus<strong>si</strong> de
manière active dans
l’élaboration des
cursus en informatique
avec les univer<strong>si</strong>tés
de pays comme le
Ghana, le Sénégal ou
le Congo-Brazzaville.
Côté prix, sur les
marchés européens, les
ordinateurs portables
de hP varient entre 550
dollars <strong>et</strong> 2300 dollars.

notes de conjoncture économique |
Le marché interbancaire est l’obj<strong>et</strong> d’engouement: Cdf 347 milliards
(suite de la page 13).
Au 25 avril, il enregistre
un excédent de 0,5 milliard
de CdF résultant
des encaissements de 16,3
milliards <strong>et</strong> des décaissements
de 15,8 milliards.
la Banque s’en tient à
sa volonté politique de
réduire son déficit de trésorerie;
<strong>et</strong> pour le mois en
cours un déficit zéro est
également attendu.
les encaissements ont représenté
91,0 % de leurs
prévi<strong>si</strong>ons contre des
décaissements de 88,3 %.
les décaissements sont
dus principalement aux
dépenses courantes <strong>et</strong> celles
de politique monétaire
<strong>et</strong> intérêt général.
pLAn de trésorerie de LA BCC (en MiLLions de Cdf).
rubriques prév. Mars.
réal.
Mars.
taux d’exéc
en %
prév. Avril
réal. Avril
au 25
taux
d’exéc. en%
encaissements 21.533 22.197 103,1 17.925 16.313 91,0
dép. BCC entreprise 16.711 16.555 99,1 13.535 11.476 84,8
- Charges courantes 12.106 11.982 99,0 11.450 10.102 88,2
- dép. d’investiss. 4.605 5.397 117,2 2.085 1.374 65,9
résultat BCC entrep. 4.822 4.092 84,9 4.390 4.837
dép./ Pol mon <strong>et</strong> int
Gén.
4.822 4.291 89,0 4.390 4.452 101,4
- Chges d’expl. mon. 3.331 3.692 110,8 3.321 2.319 69,8
- Chrges d’exploit
banc.
- Autres chges/intér.
Publ
BudG<strong>et</strong> en deVises 2013 (en MiLLions de u5d).
ruBriques JAnV. féVr. MArs
1. Flux
PrOjeTeS eN
reCeTTeS
A. rec<strong>et</strong>tes
d’exploitation
1. redevance de
contrôle de chanqe
B. Opérations de
change
1 . rachats rec<strong>et</strong>tes
fiscales <strong>et</strong> non fisc.
10
AVriL
17
AVriL
25
AVriL
1.077 787 73,1 650 1.725 265,4
414 282 68,1 419 408 97,4
débours à récuperer - -116 0 -109
TvA - - 0,0 0 0 0,0
ii. décaissements 21.533 22.024 102,3 17.925 15.819 88,3
iii. Solde - 173 - 494
Cumul
au 25
avril
Cumul
au 25
avril
97,05 101,47 193,96 21,90 41,41 57,96 450,44 473,46
2,83 3,24 3,44 1,59 2,50 3,44 12,95 14,20
2,69 2,88 2,96 1,40 2,04 2,82 11,34 14,00
94,22 98,23 190,52 20,30 38,92 54,52 437,49 459,26
78,22 91,73 169,03 20,30 38,92 54,52 393,51 369,26
rec<strong>et</strong>tes pétrolières 40,89 53,18 111,08 - - 5,14 210,28 186,70
rec<strong>et</strong>tes minières 36,26 33,22 53,35 19,94 38,37 48,62 171,44 172,56
3. Achats
interbancaires/
Adjudications
ii. Flux PrOjeTS
eN dePeNSeS
A. dépenses du
Trésor
1. Service de la d<strong>et</strong>te
extérieure
2. Paiements
diverses créances
16,00 6,50 0,50 - - - 23,00 90,00
116,15 63,77 104,98 27,97 52,03 93,18 378,08 370,50
85,68 59,56 95,97 25,51 48,26 88,17 329,40 316,81
7,62 5,55 10,60 - 0,37 8,88 32,65 52,58
16,55 14,32 13,72 2,16 2,16 11,51 56,10 79,23
3. Fonctionnement 61,51 39,71 71,65 23,35 45,73 67,78 240,65 185,00
institutions 24,14 12,44 15,70 6,67 10,09 13,49 65,78 40,00
B. dépenses de la
BCC
5. ventes
interbancaires
en tant qu’entreprise,
le plan de trésorerie de
la BCC a dégagé à la
période sous-revue un
excédent de 4,8 milliards
de CdF. en cumul, il se
dégage un excédent de
0,8 milliard de CdF.
Le marché des changes.
Au 26 avril 2013, il s’est
observé une relative stabilité
sur les différents
compartiments du marché
des changes. en eff<strong>et</strong>, le
marché interbancaire a
renseigné une dépréciation
de 0,4 % tandis qu’au
marché parallèle, il a été
observé une variation
qua<strong>si</strong>-nulle. le taux indicatif
s’est établi à 919,50
CdF alors qu’au marché
parallèle le taux a été de
922,00 CdF.
w transactions en devises
sur le marché des
changes.
Au 26 avril 2013, les
transaction en devises sur
le marché des changes
ont fait état d’une offre
n<strong>et</strong>te de devises de 1,79
million de uSd. en cumul
mensuel, le volume
global des transactions
a atteint, à c<strong>et</strong>te date, un
niveau de 369,66 millions
de uSd provenant des
achats de 187,10 millions
<strong>et</strong> des ventes de 182,47
millions.
w Budg<strong>et</strong> en devises.
l’exécution du budg<strong>et</strong> en
devises au 25 avril 2013
renseigne des rec<strong>et</strong>tes de
57,96 millions de uSd
<strong>et</strong> des dépenses de 93,18
millions, soit un déficit de
35,22 millions contre un
excédent prévu de 29,48
millions de uSd.
C<strong>et</strong>te <strong>si</strong>tuation est consécutive
à l’exécution des
dépenses au-delà des
prévi<strong>si</strong>ons <strong>et</strong> d’une sous
mobilisation des rec<strong>et</strong>tes.
le dépassement s’observe
principalement au
niveau du Trésor dans les
rubriques fonctionnement
de l’armée <strong>et</strong> dans le
paiement des fournisseurs
étrangers.
en cumul annuel, l’exécution
du budg<strong>et</strong> affiche
une accumulation n<strong>et</strong>te
30,47 4,19 9,01 2,46 3,77 5,01 48,65 53,69
24,00 - - - - - 24,00 24,00
BAlANCe -19,10 37,69 88,98 -6,08 -10,62 -35,22 72,36 102,96
des devises de 72,36 millions.
w réserves internationales.
d’une semaine à l’autre,
les réserves internationales
ont baissé de 24,6 millions
de usd, se <strong>si</strong>tuant à
1.706,8 millions de uSd
au 25 avril contre 1.731,4
millions au 17 avril 2013.
C<strong>et</strong>te baisse a été induite
principalement par
l’exécution des dépenses
de fonctionnement de
l’Armée, des institutions
ain<strong>si</strong> que des paiements
des diverses créances. Ce
niveau des réserves correspond
à 9,77 semaines
d’importation des biens <strong>et</strong>
services.
w Marché monétaire.
Au 26 avril 2013, le
guich<strong>et</strong> des prêts à court
terme demeure toujours
inactif depuis le début de
l’année tandis que celui
des facilités permanentes
reprend peu à peu ses activités.
Aux mois de mars <strong>et</strong> avril
2013, il a été noté, en cumul,
un montant de 13,91
milliards de CdF.
le marché interbancaire
continue à observer un
engouement des opérations,
enregistrant ain<strong>si</strong>
un volume mensuel de
347,1 milliards de CdF
contre 15,3 milliards à la
période correspondante
de 2012. Ces transactions
se sont dénouées au taux
moyen pondéré de 2,7%.
en cumul, il est fait état
d’un volume de 1.222,8
milliards de CdF.
w Marché des titres
Btr.
l’encours est demeuré à
son niveau de la semaine
passée, soit 90,0 milliards
de CdF au 24 avril, entrainant
une variation
hebdomadaire nulle <strong>et</strong>
une injection annuelle de
5,0 milliards de CdF.
le taux moyen pondéré
du BTr à 7 jours a baissé
de 0,04 point de pourcentage,
se <strong>si</strong>tuant à 0,13 %.
en termes réels, sa marge
demeure toujours négative,
se <strong>si</strong>tuant à -0,6 point
en référence à l’indice
de l’iNS. Quant au taux
directeur réel, sa marge
de po<strong>si</strong>tivité s’est maintenue
à 2,3 points. le coût
financier hebdomadaire
lié au BTr s’est <strong>si</strong>tue à
218,0 mille CdF au 24
avril 2013 contre 16,0
millions à la période correspondante
de 2012. en
cumul, les charges se sont
établies à 450,1 millions
de CdF contre 5.744,0
millions à la même période
de 2012.
w évolution des avoirs
libres des banques.
Au 26 avril 2013, le
compte courant des
banques a connu, d’une
semaine à l’autre, une
augmentation de 33,1
milliards de CdF, s’établissant
à 264,9 milliards
contre 231,8 milliards.
la moyenne des réserves
obligatoires notifiée aux
banques pour la période
du 15 avril au 14 mai
2013 se chiffre à 144,0
milliards de CdF, entrainant
un niveau des avoirs
eVoLution des fACteurs
AutonoMes <strong>et</strong> institutionneLs.
Variation en milliards de Cdf
programmation
25 avril 2013
libres de 120,9 milliards
de CdF.
w évolution de l’encaisse
monétaire.
Au 25 avril, les émis<strong>si</strong>ons
n<strong>et</strong>tes cumulées se sont
établies à 31,6 milliards
de CdF. le total des
bill<strong>et</strong>s recyclés s’est établi
à 331,0 milliards de
CdF. en province, le recyclage
a représenté 60,0
% contre 40,0 % pour le
Siège.
Comportement des
facteurs de la liquidité
bancaire.
la <strong>si</strong>tuation monétaire
provisoire de la Banque
Centrale indique que les
facteurs de la liquidité
bancaire au 25 avril 2013
ont induit une ponction
n<strong>et</strong>te de 39,3 milliards de
CdF contre une injection
programmée de 13,1 milliards.
C<strong>et</strong> écart de 52,4
milliards est imputable à
une contraction des avoirs
intérieurs n<strong>et</strong>s.
w évolution des facteurs
autonomes.
les facteurs autonomes
ont injecté 16,3 milliards
de CdF contre
une programmation de
11,1 milliards de CdF.
C<strong>et</strong>te <strong>si</strong>tuation est liée au
comportement des avoirs
extérieurs n<strong>et</strong>s.
w évolution des facteurs
institutionnels.
les instruments de politique
monétaire ont contribué
à des ponctions de la
liquidité d’un montant de
55,7 milliards de CdF.
éVoLution de L’enCAisse MonétAire (en MiLLions de Cdf).
Prévi<strong>si</strong>ons
émis<strong>si</strong>ons
emis<strong>si</strong>ons =
(A)
destructions
= (B)
emis<strong>si</strong>ons
n<strong>et</strong>tes (C)=(A)-
(B)
1. fact. autonomes (hors circul
fiduc.)
réalisation
flux
25 avril 13
ecart
11,1 16,3 5,3
a) AeN 76,8 66,4 -10,4
b) AiN -65,7 -50,1 15,6
- Crédits intérieurs -125,2 -139,7 -14,4
* CNe -109,8 -135,1 -25,3
* Créances sur BCM (rMe) -15,5 -4,6 10,9
* Créances sur secteur privé 0,0 0,0 0,0
- APN hors BTr 59,5 89,6 30,1
2. fact. institutionnels -2,0 55,7 57,7
a) encours BTr 0,5 -5,0 -5,6
b) réserve Obliqatoire -2,6 65,3 67,8
c) encours refinancement 0,0 4,6 4,6
fact.instit. fact. Auton. (a) 13,1 -39,3 -52,4
(+) injection; (-) ponction
JAnV féV MArs AVriL CuMuL/
An
18.000,00 19.000,00 20.690,00 11.960,00 69.650,00
17.924,14 19.000,00 20.290,00 9.850,00 67.064,14
- - 18.750,00 16.672,10 35.422,10
17.924,14 19.000,00 1.540,00 -6.822,10 31.642,04
recyclage 116.240,09 70.853,74 70.057,99 73.880,85 331.032,67 100%
dont au Siege 46.435,72 24.441,47 30.942,89 30.721,19 132.541,27 0,40
dont en
provinces (*)
le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 14.
69.804,37 46.412,27 39.115,10 43.159,66 198.491,40 0,60

notes de conjoncture économique |
notes de conjoncture économique
L’inflation demeure
sous
contrôle à la
dernière semaine
du mois d’avril
2013. Le rythme
hebdomadaire de
formation des prix
intérieurs a reculé de
0,005 point, se <strong>si</strong>tuant
à 0,012 % contre
0,017%, soit un taux
d’inflation de 0,238 %
en cumul annuel.
à l’international.
de son avis, l’accent doit
être mis sur un meilleur
équilibrage des stratégies
- monétaire, budgétaire <strong>et</strong>
structurelle - en particulier
sur les réformes budgétaires
<strong>et</strong> structurelles à
moyen terme plutôt que
de donner une place trop
importante à la politique
monétaire.
Les marchés.
la parité euro/dollar
américain se maintient
autour de 1,30. Au 26
110
90
70
50
31/12/12
1200
800
400
8000,0.00
6000,0.00
4000,0.00
2000,0.00
02/01/13
31/12/12
éVoLution du Cours du CuiVre.
éVoLution du Cours du pétroLe Brut (Londres).
Cours des prinCipAuX produits de BAse (2013).
rubrique 31-déc-12 31-janv 28-fév 27-mars 04-avril 11-avril 17-avril 24-avril
produits AGriCoLes
Mais uSd/T. 271,75 272,33 264,71 269,49 231,34 239,52 246,05 236,67 -3,81
Blé uSd/T. 770,75 782,00 708,00 735,75 292,50 698,00 705,00 703,75 -0,18
Soja uSd/T 531,99 540,26 542,46 534,19 504,41 515,81 522,06 521,60 -0,09
produits Miniers
Cuivre uSd/T. 7.914,5 8.168,0 7.825,0 7.569,50 7.326,00 7.509,5 7.065,0 7033,0 -0,45
Cobalt uSd/T. 25.644,21 26.460,0 26.195,41 25.137,00 25.137,0 25.137,0 25.137,0 25.137,0 0
Pétrole uSd/baril
31/12/12
02/01/13
08/02/13
éVoLution du Cours des produits CéréALiers
02/01/13
08/02/13
15/02/13
avril 2013, elle s’est
établie à 1,3013 contre
1,3114 une semaine plus
tôt. d’autre part, celle
entre le dollar Australien
(Aud) <strong>et</strong> le dollar américain
(uSd) per<strong>si</strong>ste dans
la baisse de la monnaie
Australienne. en eff<strong>et</strong>,
la parité entre ces deux
monnaies s’est <strong>si</strong>tuée à
1,0286 au 26 avril 2013
contre 1,0301 la semaine
d’avant.
les facteurs ayant été à
la base de la dépréciation
du dollar australien il y a
deux semaines continuent
encore d’influer négativement
sur la valeur de
c<strong>et</strong>te monnaie, à Savoir
les mauvais chiffres sur
l’emploi.
Comparativement à la
semaine passée, au courant
de la semaine sous
analyse, les cours de
produits agricoles <strong>et</strong> miniers
se sont inscrits en
baisse alors que ceux des
produits énergétiques ont
progressé.
les cours du maïs, du
08/02/13
15/02/13
22/02/13
15/02/13
Maïs Blé soja
22/02/13
1/03/13
22/02/13
1/03/13
1/03/13
08/03/13
08/03/13
08/03/13
15/03/13
15/03/13
15/03/13
27/03/13
blé <strong>et</strong> du soja ont baissé,
d’une semaine à l’autre,
de respectivement 3,8 %,
0,2 % <strong>et</strong> 0,1 %. le cours
du cuivre a poursuivi sa
chute, se <strong>si</strong>tuant à 7.033,0
uSd la tonne, soit une
baisse de 0,5 % par rapport
à la semaine précédente.
Pour ce qui est du
cours du pétrole brut, il
s’est établi à 102,87 uSd
le baril venant de 99,6
uSd une semaine plus
tôt.
prix intérieurs.
l’inflation demeure sous
contrôle à la dernière
semaine du mois d’avril
2013. le rythme hebdomadaire
de formation des
prix intérieurs a reculé de
0,005 point, se <strong>si</strong>tuant à
0,012 % contre 0,017%,
soit un taux d’inflation
de 0,238 % en cumul annuel.
la prolongation de
c<strong>et</strong>te tendance ramènerait
le taux d’inflation à fin
décembre 2013 à 0,730
%. en glissement annuel,
le taux d’inflation se <strong>si</strong>tue
27/03/13
27/03/13
29/03/13
29/03/13
29/03/13
05/04/13
05/04/13
05/04/13
12/04/13
12/04/13
12/04/13
19/04/13
19/04/13
19/04/13
à 0,696%.
Concernant le secteur extérieur,
au 26 avril 2013,
le marché des changes est
demeuré calme. le marché
interbancaire a renseigné
une dépréciation
de 0,4 % tandis qu’au
marché parallèle, il a été
observé une variation
qua<strong>si</strong>-nulle du taux de
change.
d’une semaine à l’autre,
les réserves internationales
ont baissé de
24,6 millions de uSd,
se <strong>si</strong>tuant à 1706,8 millions
de usa au 25 avril
contre 1731 millions au
17 avril 2013. Ce niveau
représente 9,77 semaines
d’importations des biens
<strong>et</strong> services.
S’agissant de la gestion
des finances publiques,
au 26 avril 2013, le
Compte Général du
Trésor affiche un déficit
mensuel de 66,3 milliards
de CdF. en eff<strong>et</strong>, les
rec<strong>et</strong>tes ont atteint 190,7
milliards de CdF alors
que les dépenses se sont
produit énerGétique
londres 111,25 115,72 111,80 109,69 106,42 103,82 97,5 102,87 5,51
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<strong>si</strong>tuées à 257,1 milliards,
influencées la paie des
agents <strong>et</strong> fonctionnaires
de l’état. en cumul, le
solde est excédentaire de
38,4 milliards de CdF.
Quant à l’exécution du
plan de trésorerie de la
BCC, au 25 avril, il enregistre
un excédent de 0,5
milliard de CdF résultant
des encaissements de 16,3
milliards <strong>et</strong> des décaissements
de 15,8 milliards.
la Banque s’en tient à
sa volonté politique de
réduire son déficit de
trésorerie. Pour le mois
en cours, un déficit zéro
est également attendu. en
cumul, il se dégage un
excédent de 0,8 milliard
de CdF.
dans le secteur monétaire,
le taux directeur de la
Banque demeure à 3%.
le marché interbancaire
reste actif <strong>et</strong> les opérations
se sont dénouées au
taux de 2,7%.
S’agissant du marché de
titres BTr, l’encours a été
maintenu à 90 milliards
de CdF. le taux moyen
pondéré nominal des BTr
à 7 jours s’est <strong>si</strong>tué à 0,13
%.
les dépôts bancaires au
mois de mars 2013 ont
augmenté de 4,6 % par
rapport à décembre 2012
<strong>et</strong> de 8,9 % par rapport à
février 2013. le crédit à
la clientèle a augmenté
de 1,4 %, d’un mois à
l’autre, <strong>et</strong> de 4,7 % par
rapport à fin décembre
2012. Tous les objectifs
de la politique monétaire
demeurent sous contrôle.
Aperçu de l’économie
mondiale.
le Bull<strong>et</strong>in du FMi du
20 avril 2013 indique les
mesures à prendre pour
dynamiser la reprise de
l’activité mondiale.
de l’avis du FMi, il
n’existe pas de remède
unique qui puisse ramener
à un niveau normal de
croissance <strong>et</strong> d’emploi. la
croissance <strong>et</strong> l’emploi ne
devraient pas reposer sur
un seul type de politique.
Ain<strong>si</strong>, préconise-t-il un
dosage varié de politiques
économiques pour rem<strong>et</strong>tre
l’économie mondiale
sur une trajectoire de
croissance soutenue <strong>et</strong>
équilibrée.
Pour ce faire, une politique
monétaire accommodante
était appropriée à
court terme, mais des actions
sur les plans budgétaire
<strong>et</strong> structurel étaient
aus<strong>si</strong> nécessaires. Ain<strong>si</strong>
l’accent doit être mis sur
un meilleur équilibrage
des stratégies - monétaire,
budgétaire <strong>et</strong> structurelle
- en particulier sur les
reformes budgétaires <strong>et</strong>
structurelles à moyen terme
plutôt que de donner
une place trop importante
à la politique monétaire.
Pour rappel, dans la nouvelle
édition des perspectives
économiques mondiales
du FMi, publiée
en date du 16 avril 2013,
la croissance mondiale
devrait se <strong>si</strong>tuer à 3,3 %
contre un taux de 3,5 %
proj<strong>et</strong>é en janvier 2013 <strong>et</strong>
une réalisation de 3,2 %
en 2012.
évolution de l’activité
dans les principaux
pays <strong>et</strong> zones économiques.
Pool europe.
en 2012, d’après les chiffres
fournis par euroStat,
les 27 pays européens, à
l’exception de l’Allemagne,
affichent un déficit
public égal à 4 % du PiB,
en amélioration, tandis
que la d<strong>et</strong>te dépasse 85%
du PiB.
l’amélioration relative
des déficits budgétaires
en europe s’est effectuée
aux dépens de la d<strong>et</strong>te,
qui continue de progresser
en raison de la faiblesse
de la croissance.
Ain<strong>si</strong>, 21 pays de l’union
européenne ont eu davantage
recours à l’end<strong>et</strong>tement
pour couvrir leurs
dépenses.
le plus faible end<strong>et</strong>tement
public est relevé en
estonie: 10 % du PiB.
Mais dans 14 pays, la
d<strong>et</strong>te dépasse 60% du
PiB. dans la zone euro,
l’end<strong>et</strong>tement atteint à
certains cas en moyenne
90% du PiB, avec en tête
la Grèce (156 % du PiB)
<strong>et</strong> l’italie (127%).
Pool Amérique.
Aux états-unis, après
une hausse de l’activité
de 0,4 % au quatrième trimestre
2012, la croissance
s’est établie à 2,5 %
en rythme annualisé sur
les trois premiers mois de
l’année 2013 contre une
prévi<strong>si</strong>on de 3 %.
les perspectives de la
croissance économique
du FMi font état d’une
croissance économique
de 1,9 % en 2013 <strong>et</strong> 3,0
% en 2014. Ce niveau qui
semble insuffisant pour
faire reculer sen<strong>si</strong>blement
le taux de chômage sera
atteint malgré un assainissement
budgétaire très
vigoureux, environ 1,8 %
du PiB.
l’Australie.
d’après le rapport du
FMi, les pays émergents
se portent bien. la
croissance potentielle a
diminué apparemment
dans un certain nombre
de grands pays émergents
par rapport à sa tendance
d’avant la crise. Bien que
les circonstances varient
d’un pays à l’autre, une
partie de c<strong>et</strong>te baisse
trouve son origine dans
Var. hebdo
(en %)
des distor<strong>si</strong>ons liées à
la politique économique
menée.
les pays émergents font
face à des problèmes différents,
parmi lesquels
la gestion des flux de
capitaux. Compte tenu
des perspectives foncièrement
favorables dans les
pays émergents ain<strong>si</strong> que
des faibles taux d’intérêt
dans les pays avancés,
il est probable que de
nombreux pays émergents
continueront d’enregistrer
des entrées de capitaux
n<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> de subir des
pres<strong>si</strong>ons sur leur monnaie.
Ce processus est souhaitable
car il fait partie
du rééquilibrage mondial
nécessaire pour que
l’économie mondiale se
rétablisse. Par ailleurs,
les flux de capitaux peuvent
être volatils dans ces
pays, compliquant ain<strong>si</strong>
la gestion macroéconomique.
Pool A<strong>si</strong>e.
en A<strong>si</strong>e, les estimations
de la croissance du FMi
devraient se maintenir à
leurs niveaux annoncées
en janvier, soit 7,1 %. en
chine, la croissance, bien
qu’en léger recul, devrait
rester robuste autour de 8
%. Au japon, la politique
du nouveau Gouvernement
qui repose sur un
assouplissement quantitatif
agres<strong>si</strong>f, un objectif
d’inflation po<strong>si</strong>tive, une
relance budgétaire <strong>et</strong> des
réformes structurelles,
devrait stimuler la croissance
économique à court
terme, laquelle est proj<strong>et</strong>ée
à 1,6 % pour 2013.
Pool Afrique.
Selon le rapport piloté
conjointement par la
Commis<strong>si</strong>on économique
des Nations unies
<strong>et</strong> l’union Africaine, le
continent africain a la
pos<strong>si</strong>bilité de devenir une
puissance économique
mondiale au moyen d’une
stratégie d’industrialisation
fondée sur les matières
premières.
les dirigeants africains
doivent m<strong>et</strong>tre à profit les
ressources dont le continent
est richement doté
afin de relever le défi crucial
du chômage des jeunes
<strong>et</strong> de lutter contre la
pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> l’inégalité des
sexes. Pour stimuler c<strong>et</strong>
objectif, le rapport appelle
il s’attaquer aux goulots
d’étranglement, notamment
les infrastructures.
Par ailleurs, selon le bull<strong>et</strong>in
du FMi, l’Afrique
connaît une croissance
dynamique mais il reste
des défis à relever. les
pays africains devront
s’employer à améliorer
leur infrastructure <strong>et</strong> s’attaquer
au chômage pour
préserver leur croissance
dynamique. un appel a
été lancé pour:
w une plus grande intégration
régionale <strong>et</strong> un
renforcement des liens
commerciaux entre pays
africains afin d’entr<strong>et</strong>enir
une croissance dynamique
sur le continent;
w une amélioration des
infrastructures pour accroître
l’efficience des
secteurs d’activité;
w une mise en œuvre de
l’agriculture de deuxième
génération qui devrait
offrir aux jeunes africains
dotés de la formation voulue
des moyens stables de
gagner leur vie, tout en
(suite en page 13).

le SOFT iNTerNATiONAl | édiTiON NATiONAle | N° 1231 | PAGe 13
notes de conjoncture économique |
Malgré la détérioration des conditions sécuritaires dans les Kivu,
les patrons restent optimistes sur l’évolution économique du pays
(suite de la page 12).
produisant suffisamment
de denrées pour la région;
w l’adoption de politiques
propices à l’emploi <strong>et</strong>
facilitant la mobilité de
la main-d’œuvre qualifiée
entre les pays.
Marchés des produits de
base intéressant l’économie
congolaise.
Taux d’inflation
hebdomadaire 2012
Taux d’inflation
hebdomadaire 2013
Source : iNS
0,035
0,03
0,025
0,02
0,015
0,01
0,005
0
0,08
0,07
0,06
0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
0
Comparativement à la
semaine passée, au courant
de la semaine sous
analyse, les cours de
produits agricoles <strong>et</strong> miniers
se sont inscrits en
baisse alors que ceux des
produits énergétiques ont
progressé.
produits agricoles: blé,
maïs, soja.
les cours de produits
agricoles ont enregistré
des baisses de 3,8 %, 0,2
% <strong>et</strong> 0,1 % respectivement
pour le maïs, le blé
<strong>et</strong> le soja par rapport à
la semaine d’avant. A la
base de c<strong>et</strong>te <strong>si</strong>tuation, il
est relevé notamment la
réduction de la prime de
risque sur la production
des céréales suite à l’annonce
de l’arrivée d’une
météo plus chaude <strong>et</strong> fa-
vorable ain<strong>si</strong> que les inquiétudes
sur la demande
de la Chine.
produits miniers: le
cuivre.
le cours du cuivre per<strong>si</strong>ste
dans la baisse. il a
de nouveau enregistré un
repli de 0,5 % par rapport
à la semaine précédente
suite notamment aux statistiques
sur la croissance
éVoLution CoMpArée de L’infLAtion à KinsHAsA <strong>et</strong> nAtionALe
américaine au premier
trimestre 2013 lesquelles
apparaissent inférieures
aux prévi<strong>si</strong>ons
produits énergétiques.
Au 25 avril 2013, après
s’être <strong>si</strong>tue sous le seuil
de 100 uSd au terme de
la semaine passée, le baril
a atteint 102,87 uSO,
soit une hausse de 5,5%
expliquée notamment
par la publication des
chiffres du département
américain de l’énergie
faisant état de baisse des
réserves.
Marchés des devises.
la parité euro/dollar
américain se maintient
autour de 1,30. Au 26
avril 2013, elle s’est
établie à 1,3013 contre
1,3114 une semaine plus
tôt.
d’autre part, celle entre le
dollar Australien (Aud)
<strong>et</strong> le dollar américain
(uSd) per<strong>si</strong>ste dans la
baisse de la monnaie
Australienne. en eff<strong>et</strong>,
la parité entre ces deux
monnaies s’est fixée à
1,0286 au 26 avril 2013
contre 1,0301 la semaine
d’avant. les facteurs
ayant été à la base de la
dépréciation du dollar
australien il y a deux semaines
continuent encore
d’influer négativement
sur la valeur de c<strong>et</strong>te
monnaie.
à L’interne.
secteur réel.
La production intérieure.
w taux d’activité.
en dépit de la reprise
hé<strong>si</strong>tante de l’économie
mondiale, l’économie
congolaise table sur une
croissance économique
de 8,2 % en 2013, soit
3,0 points de plus que la
moyenne proj<strong>et</strong>ée pour
l’Afrique.
C<strong>et</strong>te croissance sera essentiellement
impulsée
par: (i) le dynamisme du
secteur minier à travers
l’évolution favorable des
cours mondiaux <strong>et</strong> du
volume de production,
eVoLution triMestrieLLe CoMpArée des opérAtions finAnCiÈres de L’<strong>et</strong>At entre 2012-2013
(en MiLLiArds de Cdf)
2012 2013 Variation
Janvier février Mars Cumul Janvier février Mars Cumul 2013/2012
éVoLution du soLde Brut d’opinions en 2013.
(ii) du commerce de gros
<strong>et</strong> de détail sous l’eff<strong>et</strong> du
secteur minier <strong>et</strong> (iii) des
bâtiments <strong>et</strong> travaux publics
grâce à la poursuite
des travaux de reconstruction
en vue de la modernisation
du pays.
w Le baromètre de
conjoncture.
Bien qu’en recul par rapport
au mois précédent,
en raison principalement
de la détérioration des
conditions sécuritaires au
Sud <strong>et</strong> à l’est du pays où
se localisent les grandes
entreprises minières, le
solde d’opinion des chefs
d’entreprises révèle que
ces derniers demeurent
confiants quant à l’évolution
favorable de la
conjoncture économique
en rdC <strong>et</strong> tablent, à
court terme, sur de bonnes
perspectives en 2013.
en eff<strong>et</strong>, le solde global
brut de leurs opinions se
<strong>si</strong>tue à +15,9 % en mars
contre 27,4 % un mois
auparavant.
C<strong>et</strong>te évolution po<strong>si</strong>tive
tend à confirmer la poursuite,
en 2013, du dynamisme
qui a caractérisé
l’activité économique
nationale en 2012.
Analyse des soldes
d’opinions par secteur
d’activité économique.
l’analyse par secteurs
d’activités fait ressortir ce
qui suit:
w dans le secteur des industriesmanufacturières,
il s’observe une baisse
d’optimisme dans le
chef des entrepreneurs, en
raison notamment de l’effritement
des commandes
de produits manufacturés
(agro-alimentaires <strong>et</strong>
textiles particulièrement)
après les festivités de fin
d’année.
w dans les industries
extractives: le recul de
la confiance est attribuable
essentiellement au
mouvement d’insécurité
enregistré dans la ville
de lubumbashi par les
éléments Maï-Maï le 17
mars dernier, occa<strong>si</strong>onnant
le r<strong>et</strong>ournement de
tendance dans l’opinion
des entrepreneurs dans ce
secteur.
w quant au secteur
de la construction, le
fléchissement du solde
d’opinions est consécutif
il l’attentisme qui caractérise
la poursuite des travaux
de reconstruction <strong>et</strong>
de modernisation sur les
différents chantiers.
en ce qui concerne le
secteur des services, en
dépit du léger recul de
la confiance des chefs
d’entreprise, l’optimisme
demeure intense quant
aux activités de Poste <strong>et</strong>
Télécommunications <strong>et</strong>
réparation, à la suite de
la demande des services
de communications <strong>et</strong> du
commerce électronique
au moyen de nouvelles
technologies de l’information
<strong>et</strong> des télécommu-
2012 2013
nications qui s’annonce
de plus en plus croissante.
Les prix intérieurs.
à la dernière semaine
du mois d’avril 2013,
l’inflation demeure sous
contrôle.
d’une semaine à l’autre,
le rythme hebdomadaire
de formation des prix intérieurs
a reculé de 0,005
point, se <strong>si</strong>tuant à 0,012
% contre 0,017 %, soit
un taux d’inflation de
0,238 % en cumul annuel.
la prolongation de c<strong>et</strong>te
tendance ramènerait le
taux d’inflation à fin décembre
2013 à 0,730 %.
en glissement annuel, le
taux d’inflation se <strong>si</strong>tue à
0,696 %.
Parallèlement sur la place
de kinshasa, une détente
du taux d’inflation a été
observée. en eff<strong>et</strong>, le taux
d’inflation hebdomadaire
s’est établi à 0,014 % au
cours de la semaine sous
analyse contre 0,022 % la
semaine d’avant.
secteur public.
éxécution des opérations
financières de
l’état.
la <strong>si</strong>tuation financière du
Trésor, au premier trimestre
de l’année 2013 aurait
dû être performante, n’eut
été la constitution d’un
dépôt de 100,0 milliards
de CdF dans le souscompte
des interventions
économiques. en cumul,
elle s’est clôturée par un
excédent de 104,8 milliards
de CdF contre 27,8
milliards attendus.
Au 26 avril 2013, le
Compte Général du
Trésor affiche un déficit
mensuel de 66,3 milliards
de CdF. en eff<strong>et</strong>, les
rec<strong>et</strong>tes ont atteint 190,7
milliards de CdF, alors
que les dépenses se sont
<strong>si</strong>tuées à 257,1 milliards,
influencées par la paie
des agents <strong>et</strong> fonctionnaires
de l’<strong>et</strong>at. en cumul
annuel, le solde est excédentaire
de 38,4 milliards
de CdF.
la compo<strong>si</strong>tion des rec<strong>et</strong>tes
du Trésor reste dominée
principalement par
les rec<strong>et</strong>tes fiscales de la
dGdA <strong>et</strong> de la dGi.
Quant à l’exécution des
dépenses du Trésor pendant
la période sous-revue,
elle laisse apparaître
une prépondérance des
dépenses courantes dont
les charges liées aux rémunérations,
aux frais
de fonctionnement, aux
rétroces<strong>si</strong>ons ain<strong>si</strong> qu’aux
autres dépenses urgentes
de l’état.
évolution du plan de
trésorerie de la Banque
Centrale.
l’exécution du plan de
trésorerie de la BCC,
pour le premier trimestre
2013, s’est soldée par un
léger excédent de trésorerie
de 0,3 milliard de
CdF contre une prévi<strong>si</strong>on
de solde zéro.
(suite en page 14).
Janvier février Mars Avril Mai Juin Juill<strong>et</strong> Août sept. oct. nov. déc. Janvier février Mars
Solde global brut -19,5 18,1 22,2 13,7 9,9 -3,9 19,2 -2,1 37,7 10,8 14,4 11,6 12,2 27,4 15,9
industries manufacturières -16,7 7,4 -10 16,3 2,2 0,0 1,6 23,1 4,2 56,7 18,7 29,8 16,9 13,2 10,1
industries extractives -24,6 0,0 55,0 33,3 5,5 -9,1 30,9 -18,1 45,9 14,3 23,4 12,5 12,0 39,1 20,0
Construction 6,3 29,2 1,2 -21,6 7,1 17,6 -13,1 -10,9 17,4 6,6 1,1 25,0 14,1 13,0 8,1
Services -9,3 50,9 2,1 15,6 42,2 -4,2 -2,5 14,8 55,4 -12,2 -4l,2 -38,4 8,7 7,6 5,2
26 avril
2013
rec<strong>et</strong>tes 224,34 252,64 351,66 829,14 289,17 271,55 463,84 1024,56 195,42 190,72
dépenses 224,42 225,32 243,75 693,89 254,45 243,06 422,24 919,74 225,86 257,11
solde 0,01 27,32 107,92 135,25 34,72 28,49 41,60 104,81 -30,44 -66,39
solde sans rec de
particip.
éVoLution du tAuX d’infLAtion HeBdoMAdAire 2012-2013 (ins).
Cumul
janvier
Cumul
février
Cumul
mars
1ère sem
avril
2ème
sem avril
3 ème sem
avril
4ème
sem avril
1,63 0,50 0,09 0,03 0,01 0,01 0,01
0,07 0,07 0,05 0,013 0,012 0,017 0,012
éVoLution du tAuX de L’infLAtion HeBdoMAdAire 2012-2013.
0,01
1ère sem jan
1ère sem jan
2ème sem jan
2ème sem jan
3ème sem jan
3ème sem jan
0,03
4ème sem jan
0,074
0,03
4ème sem jan
5ème sem jan
5ème sem jan
1ère sem fév
1ère sem fév
0,026
2ème sem fév
2ème sem fév
3ème sem fév
0,071
0,026
3ème sem fév
4ème sem fév
4ème sem fév
1ère sem mar
1ère sem mar
2ème sem mar
2ème sem mar
0,01 27,32 107,92 135,25 34,72 28,49 41,60 104,61 -30,44 -66,39
eVoLution triMestrieLLe CoMpArée du pLAn de trésorerie de LA BCC entre 2012-2013
(en MiLLiArds de Cdf)
2012 2013 Variation
Janvier février Mars Cumul Janvier février Mars Cumul 2013/2012
i. encaissements 14,05 16,19 17,06 47,29 16,87 15,97 22,46 55,29 8,01 16,30
ii decaissements 17,90 21,42 20,85 61,17 16,73 15,90 22,37 54,99 5,18 15,80
iii résultat -3,85 -65,24 -3,80 -12,89 0,14 0,08 0,09 0,30 13,19 0,49
3ème sem mar
3ème sem mar
4ème sem mar
4ème sem mar
1ère sem avr
1ère sem avr
2ème sem avr
inflation à Kinshasa
inflation nationale
2ème sem avr
3ème sem avr
3ème sem avr
0,012
4ème sem avr
0,014
0,012
4ème sem avr
25 avril
2013