machinisme : en route vers la concession du futur ! - Chambilly

Recommendations

Info

Technique maRgE bRutE Engraissement de jeunes bovins : à vous la main ! Une gestion fine des coûts de production et l’adaptation d’itinéraires techniques permettent d’atteindre les objectifs économiques et techniques d’une véritable stratégie d’engraissement. Viser la bonne période de vente pour optimiser le produit Depuis de nombreuses années, les cours mettent en évidence deux périodes de prix distinctes. En moyenne sur les quatre dernières années, l’amplitude de prix observée sur les cotations régionales est de 0,33 €/kg pour des JB « U » soit +/- 139 € (pour 420 kg carc). La période optimum de commerciali- sation se présente généralement de mi-septembre à fin mars de l’année suivante. Les ventes peuvent être différées de 30 à plus de 60 jours en modifiant le GMQ. Pour cela, il est nécessaire d’adapter des rations à bases d’ensilage de maïs ou d’herbe avec plus ou moins de correcteurs énergétiques ou azotés, ou encore une ration sèche, afin d’accélérer ou ralentir les performances. Cette Saisons 8 n° 129 conduite est appliquée dans les ateliers d’engraissement en continu sans rupture d’approvisionnement d’animaux. Efficacité alimentaire et maîtrise du coût L’efficacité alimentaire est un indicateur faisant le lien entre technique et économie. Il s’agit d’évaluer la cohérence entre le
Lots éLevés par un engraisseur spéciaLisé lot 1 période d’engraissement : 360 jours Indice rotation : 1,01 date de vente : 5/12/11 gmq : 1,411 poids entrée : 262 kg vif jb entrés : 53 poids sortie : 451 kg carc jb vendus : 52 coût alimentaire et les objectifs techniques répondant à la stratégie d’engraissement d’un lot (cf. IE). Pour cela, le coût alimentaire par kilo de croît vif (€/GMQ) est calculé pour comparer plusieurs systèmes alimentaires. L’autonomie alimentaire est un critère essentiel pour limiter le coût des rations. Le rationnement doit tenir compte du potentiel génétique et du stade physiologique des animaux. Ainsi, il est courant d’adapter plusieurs rations durant la période d’engraissement afin d’améliorer l’efficacité alimentaire (un taurillon jeune a un meilleur indice de consommation, il s’agit d’optimiser cette période avec une ration très énergétique afin d’obtenir un GMQ élevé). Pour illustrer cette approche, le tableau ci-dessus présente deux lots pour leurs conduites différentes €/jb €/j produit / jb : 1117 3,10 Vente 1831 Achat 714 Coût alimentaire : 425 1,18 Ens. maïs + herbe 107 soit €/GMQ Cc énergétiques 146 0,84 Cc azotés 149 CMV 23 marge / coût alimentaire : 692 1,92 frais d’engraissement : 109 0,30 Vétérinaire 38 Divers élevage 56 Perte 15 marge brute engraissement : 583 1,62 qui répondent à la même stratégie. La finalité est toujours de commercialiser les JB aux meilleurs prix. Dans le lot 1, le rationnement a intégré de l’ensilage d’herbe afin de ralentir les performances et d’allonger la phase de transition à moindre coût. Ainsi, la période d’engraissement est prolongée dans l’objectif de vendre des JB finis en fin d’année. Bien sûr, les rations suivantes ont été adaptées et concentrées en énergie en fonction du stade de l’animal. Dans le lot 2, le contexte est différent. Les animaux sont entrés plus lourds donc nécessitant une période d’engraissement plus courte et par conséquent plus intensive pour répondre à la même stratégie. Ici, les rations utilisées ont été de hauts niveaux énergétiques avec un coût maîtrisé. Saisons 9 n° 129 lot 2 période d’engraissement : 301 jours Indice rotation : 1,21 date de vente : 15/01/12 gmq : 1,504 poids entrée : 337 kg vif jb entrés : 36 poids sortie : 458 kg carc jb vendus : 35 €/jb €/j produit / jb : 948 3,15 Vente 1804 Achat 856 Coût alimentaire : 402 1,34 Ens. maïs 128 soit €/GMQ Cc énergétiques 97 0,84 Cc azotés 164 CMV 13 marge / coût alimentaire : 546 1,81 frais d’engraissement : 112 0,37 Vétérinaire 38 Divers élevage 62 Perte 12 marge brute engraissement : 434 1,44 Ainsi, il est intéressant de mesurer des coûts alimentaires par kilo de croît très proches (significativement pas différent). L’efficacité alimentaire est maîtrisée dans les deux cas et répond à l’objectif commercial au regard de la marge brute, alors que le coût alimentaire journalier est très différent. marge brute très élevée ! Cet exemple montre à quel point une véritable stratégie d’engraissement, avec des objectifs techniques et économiques suivis, est payante… L’éleveur travaille plusieurs leviers, que sont un protocole sanitaire rigoureux, des rations adaptées aux stades physiologiques, la concentration des rations, le coût de production, une part d’autonomie alimentaire afin de maîtriser son coût alimentaire. Dans les lots étudiés les poids de carcasses sont similaires malgré un temps
Page 1 and 2: Saisons ÉConomIE Marchés des cér
Page 3 and 4: À la une dÉVEloppEmEnt maChInISmE
Page 5 and 6: EngRaIS azotÉS le calme avant… l
Page 7: Technique Comment valoriser le prog
Page 11 and 12: loRIal ordonnance médicamenteuse S
Page 13 and 14: promotion physio bloc pour facilite
Page 15 and 16: Conseils d’amis À la date de ré
Page 17 and 18: Colza faire progresser le bilan car
Page 19 and 20: SECop bonne activité en 2010-2011

machinisme : en route vers la concession du futur ! - Chambilly

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?