LE QUEBEC LE QUEBEC - International Air Rally

Pakua Shipu,
chez les Indiens innus
La plupart nomades, les tribus
d’Innus (également appelés
Montagnais) tenaient leur rassemblement
annuel sur les berges de la
rivière St-Augustin, dans une
région aux confins du Labrador,
seulement accessible par bateau ou
avion. Beaucoup de nos propres
avions (ceux équipés pour le vol à
vue) restaient cloués à
Chibougamau. C’est le
Dash 8 (et les avions IFR)
qui ont acheminé les participant
jusqu’à ce bout
du monde. L’accueil fraternel
des Innus, le partage
de leur campement, le
festin de crabe, caribou et
poisson fumé auquel ils
nous convièrent, les
danses rituelles où il fallut
nous risquer, tout
celareste inoubliable.
Vénérables et vénérés, les
aînés (surtout les aînées)
entament avant les jeunes
ces lentes danses, paraîtil
de séduction. Notons
que la seconde langue des aînés est
l’anglais, celle de la génération
montante un français parfait qu’elle
doit à des profs souvent venus de
France et à une loi québécoise — la
loi 101 — qui régit la résistance à
l’assimilation culturelle d’une province
enclavée dans le monde
anglophone.
Drummondville
et la distribution des prix
Déjà la fin ! Toute la
volée se retrouve au sud
du Saint-Laurent, près
de Montréal
sur l’aérodrome
de Drummondville.
Une vaste
tente abrite la
remise des trophées.
Pôle
industriel,
Drummondville
sait faire la part
belle à ses
richesses touristiques
et aux
événements
culturels. Le
plus important
du genre en
Amérique du
Nord : les "Légendes fantastiques
", ou 150 comédiens
ressuscitent les mythes
québécois.
Les conditions
d’hébergement allaient
des suites individuelles
du Hilton de Markham à
la tente (on ne peut plus
collective) de nos amis
innus. Le sol en était
recouvert de sapinage,
jeunes branches de
sapins qui conféraient
un chaud parfum
de Noël à une
ambiance très scoute.
Guide du périple
Les jeunes
aiment la vieille
ville, ainsi cette
jolie saltimbanque
aux improvisations
aussi poétiques
que le maquillage
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