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Sous traitance : sur le dos du personnel - Sud PTT

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FEDERATION SYNDICALE<br />

des activités posta<strong>le</strong>s et de télécommunications<br />

25/27 rue des Envierges 75020 PARIS<br />

Tél 01 44 62 12 00 / Fax 01 44 62 12 34<br />

La sous-<strong>traitance</strong> fait partie de l’arsenal des<br />

moyens mis à la disposition des employeurs afin<br />

d’accroître la f<strong>le</strong>xibilité organisationnel<strong>le</strong>.<br />

Chronopost l’a bien compris dans sa recherche<br />

maxima<strong>le</strong> de rentabilité en préférant <strong>le</strong> contrat<br />

commercial avec <strong>le</strong> sous-traitant plutot que <strong>le</strong><br />

contrat de travail.<br />

La sous-<strong>traitance</strong> atteint des sommets <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s secteurs<br />

de la distribution des colis avec des agences<br />

qui tournent à 100%.<br />

Au mépris de l’intérêt des salariés de Chronopost,<br />

la sous-<strong>traitance</strong> constitue une main d’oeuvre f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong><br />

et moins coûteuse que la direction use et jette<br />

comme bon lui semb<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> constitue aussi un<br />

choix qui vise, sous la pression <strong>du</strong> <strong>du</strong>mping social,<br />

à supprimer <strong>le</strong>s emplois de l’entreprise .<br />

Enfin, plutôt que d’améliorer <strong>le</strong>s conditions de travail<br />

et <strong>le</strong>s salaires <strong>du</strong> <strong>personnel</strong> de Chronopost, la<br />

direction préfère fuir ses propres responsabilités, y<br />

compris péna<strong>le</strong>s, en sous-traitant l’activité ( pas de<br />

contraintes temps de travail, externalisation des<br />

accidents <strong>du</strong> travail, pas de délégués <strong>du</strong> <strong>personnel</strong><br />

et CHS-CT, moins de droits col<strong>le</strong>ctifs...).<br />

Cette situation est inadmissib<strong>le</strong> et SUD dénonce<br />

une stratégie d’entreprise qui ne laisse aucune<br />

place à l’avenir de ses salariés.<br />

Chronopost, filia<strong>le</strong> <strong>du</strong> groupe La Poste qui se dit<br />

modè<strong>le</strong> social devant <strong>le</strong>s médias, ne vise qu’à se<br />

dispenser d’appliquer <strong>le</strong> droit <strong>du</strong> travail sachant<br />

section<br />

CHRONOPOST<br />

<strong>Sous</strong> <strong>traitance</strong> :<br />

<strong>sur</strong> <strong>le</strong> <strong>dos</strong> <strong>du</strong> <strong>personnel</strong> !<br />

85%<br />

C’est ce que représente<br />

la sous-<strong>traitance</strong> dans<br />

l’activité distribution<br />

à Chronopost.<br />

que <strong>le</strong> cahier des charges imposé aux distributeurs<br />

sous-traitants impose des conditions de travail et<br />

de rémunération en dessous des minimas.<br />

Une entreprise qui se développe à ce prix ne correspond<br />

en rien aux souhaits des salariés. Cette<br />

politique ne peut que profiter à une infime minorité<br />

de carriéristes dans <strong>le</strong>s locaux de la direction.<br />

Avec de tels chiffres de sous-<strong>traitance</strong>, que restera-t-il<br />

<strong>du</strong> <strong>personnel</strong> dans quelques années ?<br />

Quand on sait par ail<strong>le</strong>urs que ces dernières<br />

années, dans <strong>le</strong>s <strong>personnel</strong> de Chronopost, <strong>le</strong><br />

management débouche <strong>sur</strong> la multiplication des<br />

me<strong>sur</strong>es disciplinaires et des licenciements, que<br />

des pressions inacceptab<strong>le</strong>s pour pousser à la<br />

démission deviennent une habitude, on comprend<br />

la stratégie globa<strong>le</strong> de la direction.<br />

SUD refuse que <strong>le</strong>s emplois de l’entreprise soient délibérément sacrifiés !<br />

Il est temps d’organiser une véritab<strong>le</strong> riposte pour défendre<br />

nos salaires et nos conditions de travail.<br />

Mais SUD appel<strong>le</strong> aussi <strong>le</strong>s sous-traitants à lutter avec nous<br />

pour ne pas devenir <strong>le</strong>s esclaves <strong>du</strong> XXIème sièc<strong>le</strong>.


Personne n’est épargné !<br />

On était habitué à l’autoritarisme de Chronopost dans <strong>le</strong>s<br />

Agences, mais depuis <strong>le</strong> premier semestre, c’est aussi dans<br />

<strong>le</strong>s services de direction que <strong>le</strong> nettoyage s’effectue.<br />

A la direction de la sûreté, sans même que Chronopost en<br />

passe par un plan social, une bonne dizaine de personnes a<br />

quitté l’entreprise.<br />

Les <strong>personnel</strong>s cadres de l’entreprise n’échappent pas<br />

aux effets catastrophiques d’un management reposant<br />

<strong>sur</strong> <strong>le</strong> mépris. Ils ne sont considérés que comme de<br />

simp<strong>le</strong>s courroies de transmission d’un système pervers.<br />

Les pressions sont connues, conçues toujours en<br />

“cascades”, <strong>le</strong>s soi-disantes “responsabilités”<br />

confiées aux managers et qui n’en sont pas (<strong>le</strong>s décisions<br />

viennent toujours de “plus haut”), des perspectives<br />

d’évolution de carrière pieds et mains liés à une<br />

pro<strong>du</strong>ctivité accrue, sans par<strong>le</strong>r de la mobilité...<br />

Cette conception managéria<strong>le</strong> d’un emploi toujours<br />

“<strong>sur</strong> la sel<strong>le</strong>tte”, assortie de pressions pour “assumer”<br />

des orientations contestab<strong>le</strong>s, ne génère que de la<br />

souffrance et de l’iso<strong>le</strong>ment. Tout cela est évidemment<br />

pensé et voulu. L’objectif étant aussi d’en arriver<br />

à des démissions déguisées.<br />

Le code <strong>du</strong> travail, la rég<strong>le</strong>mentation pour<br />

Chronopost c’est bien connu, il s’asseoit dessus.<br />

La triste actualité <strong>sur</strong> <strong>le</strong>s dégâts <strong>du</strong> management dans<br />

l’entreprise France Te<strong>le</strong>com doit susciter des réactions<br />

pour ne pas accepter la tyrannie.<br />

SUD s’engage à apporter tout son<br />

soutien aux <strong>personnel</strong>s révoltés.<br />

Fédération SUD <strong>PTT</strong> section SUD Chronopost<br />

25/27, rue des Envierges<br />

75020 Paris<br />

Votation citoyenne <strong>du</strong> 3 octobre 2009<br />

à l’initiative <strong>du</strong> comité national contre<br />

la privatisation de La Poste, pour un<br />

débat public et un référen<strong>du</strong>m<br />

Dès l’annonce <strong>du</strong> projet d’ouverture <strong>du</strong> capital en juil<strong>le</strong>t<br />

2008, la fédération SUD <strong>PTT</strong> a défen<strong>du</strong> deux types de<br />

ripostes contre ce projet. Cel<strong>le</strong> des <strong>personnel</strong>s bien sûr,<br />

mais éga<strong>le</strong>ment cel<strong>le</strong> des usagers et des élu-e-s. Le service<br />

public postal est à défendre par toutes cel<strong>le</strong>s et tous<br />

ceux qu’il concerne. Parce qu’il sert toutes <strong>le</strong>s populations,<br />

et parce qu’il participe à l’aménagement <strong>du</strong> territoire<br />

(à l’heure <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rab<strong>le</strong>, on persiste à<br />

penser que <strong>le</strong>s implantations loca<strong>le</strong>s sont indispensab<strong>le</strong>s<br />

!).<br />

Un comité national contre la privatisation de La Poste<br />

s’est donc créé, regroupant plus de 60 organisations :<br />

fédérations syndica<strong>le</strong>s, partis politiques, associations<br />

d’élu-es, <strong>du</strong> mouvement social. Toutes se sont retrouvées<br />

autour de ce constat : cette ouverture <strong>du</strong> capital est une<br />

privatisation, el<strong>le</strong> doit être contestée, et parce qu’el<strong>le</strong><br />

concerne l’avenir de toutes cel<strong>le</strong>s et tous ceux qui en bénéficient,<br />

un débat public <strong>sur</strong> son avenir et un référen<strong>du</strong>m<br />

sont nécessaires.<br />

Face au refus <strong>du</strong> gouvernement de mettre en place un référen<strong>du</strong>m<br />

<strong>sur</strong> <strong>le</strong> premier service public de proximité, la<br />

réponse <strong>du</strong> comité national est d’organiser <strong>le</strong> 3 octobre<br />

prochain une votation citoyenne. Il s’agit donc d’une autre<br />

étape de mobilisation où <strong>le</strong>s postiers et postières devront<br />

être au rendez-vous : pour faire et al<strong>le</strong>r voter.<br />

Toutes <strong>le</strong>s infos sont<br />

disponib<strong>le</strong>s <strong>sur</strong> <strong>le</strong> site :<br />

www.appelpourlaposte.fr<br />

Pour prendre contact<br />

avec nos délégués syndicaux :<br />

Agence Ney Concorde - Mohamed Settaoui -<br />

Agence de Bobigny - Sylvie Van Baar<strong>le</strong>n -<br />

Agence de Vil<strong>le</strong>neuve - Max Fidè<strong>le</strong> -<br />

Hub de Roissy - René Ekwalla Etia -<br />

Hub de Chilly - Sylla Baba<br />

avec nos représentants syndicaux :<br />

Agence de Martinique - Eddy Pascaline -<br />

Agence de Guadeloupe - Jean-Daniel Boudar -<br />

Agence de La Réunion - Ginette Nourry -<br />

Agence de Marne La Vallée - Nona Dingengi -<br />

Agence de Saint-Exupéry - GeoffroyAndréjewski -<br />

Agence d’Alfortvil<strong>le</strong> - Hakim Benyoucef-<br />

Agence de Chilly- Roméus Robertho<br />

Contact national : Eugène Urbino (élu au CE)<br />

Tel : 06 67 33 60 82 fax : 01 44 62 12 34<br />

mail : sudptt@sudptt.fr / site internet : www.sudptt.fr

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