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NOTE DE SERVICE DGAL/SDSSA/N2010-8245

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2. Le plan de maîtrise sanitaire (PMS)<br />

2.1. Définition<br />

Le plan de maîtrise sanitaire est un outil mis en place par les professionnels pour atteindre les<br />

objectifs de sécurité des aliments définis dans les règlements communautaires du « Paquet<br />

Hygiène ». Il décrit les mesures prises par l’établissement pour assurer l’hygiène et la sécurité<br />

sanitaire de ses productions vis-à-vis des dangers non seulement biologiques, mais aussi physiques<br />

et chimiques.<br />

Il comprend les éléments nécessaires à la mise en place et les preuves de l’application :<br />

- des procédures fondées sur les principes de l’HACCP, en particulier les conclusions de<br />

l'analyse des dangers conduite individuellement (entreprise) ou collectivement (GBPH),<br />

- des bonnes pratiques d’hygiène ou pré-requis (plan de nettoyage et désinfection, plan de lutte<br />

contre les nuisibles, plan de formation du personnel…),<br />

- de la mise en place d’un système de traçabilité,<br />

- de la gestion des non-conformités (procédures de retrait / rappel notamment).<br />

2.2. Place de l’analyse microbiologique dans le plan de maîtrise sanitaire<br />

Le recours à des analyses microbiologiques est en premier lieu de la responsabilité du<br />

professionnel. Il s’agit de conduire une analyse pertinente des dangers dans le cadre du PMS, qui<br />

permet d’inclure la réalisation d’analyses microbiologiques. On parle alors d’autocontrôles, effectués<br />

à la demande et sous la responsabilité des professionnels.<br />

L’article 4 du règlement (CE) n°2073/2005 précise que les exploitants du secteur alimentaire<br />

procèdent, le cas échéant, à des essais fondés sur les critères microbiologiques réglementaires<br />

« lorsqu’ils valident ou vérifient le bon fonctionnement de leurs procédures fondées sur les principes<br />

HACCP ou sur les bonnes pratiques d’hygiène ».<br />

Critères microbiologiques et sécurité sanitaire des denrées alimentaires<br />

- Il ne faut pas confondre la liste des dangers, à définir dans le cadre du PMS, et les critères<br />

présents dans le règlement. L’absence de critère réglementaire ne signifie pas absence de danger<br />

à prendre en compte.<br />

- L’appréciation du danger doit se faire sur la base de l’ensemble de l’article 14 du règlement (CE)<br />

n°178/2002.<br />

- La première obligation est bien de disposer d’un PMS, dans lequel sont inscrites des mesures de<br />

validation et de vérification. Le règlement (CE) n°2073/2005 « critères microbiologiques » est un<br />

des outils dont dispose l’exploitant pour mettre en place ces mesures.<br />

- Dans la majorité des cas, l’existence de critères réglementaires impose au professionnel de les<br />

prendre en compte a minima dans son plan de maîtrise sanitaire.<br />

Le plan d’autocontrôles, défini par un exploitant du secteur alimentaire, doit s’intégrer dans une<br />

démarche préventive de maîtrise de la sécurité sanitaire et de la salubrité de ses fabrications, et<br />

ne doit pas se limiter à des contrôles a posteriori sur les produits finis pour s’assurer du<br />

respect des critères réglementaires du règlement (CE) n°2073/2005. Des critères complémentaires<br />

pour d’autres micro-organismes, ou des limites critiques de CCP 4 , sont souvent nécessaires pour<br />

prendre en compte, dans un contexte particulier, tous les facteurs permettant la maîtrise de<br />

l’hygiène des aliments aux différentes étapes de la chaîne alimentaire. Les guides de bonnes<br />

pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP (GBPH) élaborés par les fédérations<br />

professionnelles, prévus par le règlement (CE) n°852/2004, incluent des données qui peuvent être<br />

utilisées par les exploitants du secteur concerné.<br />

4. Dans la majorité des cas, les analyses microbiologiques conventionnelles ne sont pas des mesures de maîtrise<br />

pertinentes pour assurer la surveillance des CCP et/ou des PRPo (programmes prérequis opérationnels). En effet, sauf si<br />

des méthodes rapides sont utilisées, compte tenu des délais d’obtention des résultats, la mise en œuvre d’actions<br />

correctives en cas de dépassement des valeurs cibles ou des limites critiques ne peut être réalisée de façon suffisamment<br />

précoce. Les paramètres, notamment visuels ou physico-chimiques, permettant une surveillance « en ligne », doivent dans<br />

la mesure du possible être préférés pour permettre une action de maîtrise, si possible préventive, du danger concerné.<br />

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