Sicoval info
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n°<br />
9<br />
<strong>Sicoval</strong> <strong>info</strong><br />
TRIMESTRIEL - MARS 1999<br />
<strong>info</strong><br />
LA LETTRE D’INFORMATION DU SICOVAL<br />
Campagne de réhabilitation<br />
Une OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) est lancée, pour la première fois, sur l’ensemble<br />
du périmètre du territoire du <strong>Sicoval</strong>. Premiers concernés dans un premier temps : les propriétaires, soutenus<br />
financièrement pour engager des travaux de réhabilitation de leurs logements locatifs par les organismes<br />
publics, Etat, ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat), Conseil Général et <strong>Sicoval</strong>. Ensuite, les<br />
ménages et l’ensemble de la population dans leur demande de qualité et de confort de l’habitat à des prix<br />
abordables au Sud-Est toulousain.<br />
Jusqu’ici, la rénovation de l’habitat était conduite à<br />
une échelle géographique plus limitée : par<br />
exemple, dans le cadre d’une OPAH menée à<br />
l’échelle du canton de Montgiscard, il y a une dizaine<br />
d’années, dont on peut voir les effets dans la grand-rue<br />
de Montgiscard ou à Lacroix-Falgarde où des maisons<br />
ont été rénovées, ou encore à Auzeville qui abrite une<br />
réalisation. La différence avec l’OPAH conduite par le<br />
<strong>Sicoval</strong> et ses partenaires publics ? Concrètement, des<br />
avantages financiers plus conséquents sans compter<br />
les conseils et le soutien direct du service Habitat du<br />
<strong>Sicoval</strong>. Et, plus largement, une ambition nouvelle à<br />
travers la recherche d’un équilibre et une complémentarité<br />
de territoires diversifiés. Sur le terrain, qu’est-ce<br />
que cela change ? “Le <strong>Sicoval</strong> a fait ses preuves. Les<br />
gens ont confiance dans l’intercommunalité. En ce<br />
sens, l’opération démarre bien. Maintenant, il faut<br />
le faire savoir. Nous avons multiplié les réunions<br />
d’<strong>info</strong>rmations dans les communes afin de sensibiliser<br />
les propriétaires” explique Lucie Voinchet, maire<br />
de Montgiscard et présidente de la commission<br />
Solidarité et cohésion sociale, pilote du projet. Au-delà<br />
du travail de fourmi de recensement du potentiel en<br />
terme de réhabilitation, l’OPAH, qui entre désormais<br />
dans une phase opérationnelle, est avant tout “une<br />
véritable campagne d’aide en faveur de l’habitat<br />
ancien en aidant propriétaires bailleurs et occupants<br />
à restaurer leur patrimoine” explique Louis<br />
Spinazze, maire de Pouze, une petite commune du<br />
Si vous êtes propriétaire d'un<br />
logement locatif ou<br />
destiné à le devenir<br />
et envisagez de réaliser des travaux d'amélioration<br />
de votre logement, vous pouvez bénéficier, selon le<br />
cas et sans conditions de ressources, de subventions<br />
de l'Agence Nationale pour l'Amélioration de<br />
l'Habitat, du Conseil Général et du <strong>Sicoval</strong>.<br />
Conditions<br />
■ Immeuble à usage principal d'habitation de plus<br />
de 15 ans, loué ou vacant.<br />
■ Justifier du paiement ou de l'exonération de la<br />
Taxe Additionnelle au Droit de Bail (T.A.D.B.) si le<br />
logement est loué.<br />
■ Effectuer des travaux d'amélioration et non des<br />
travaux d'entretien.<br />
Principal Engagement<br />
■ Louer comme résidence principale pendant 10<br />
ans (dérogation éventuelle à 5 ans).<br />
Subventions<br />
■ 25% maximum du montant des travaux si le loyer<br />
est libre.<br />
■ 45% maximum du montant des travaux + taux<br />
de TVA réduit à 5,5 % sur les travaux, si le loyer est<br />
conventionné, c'est-à-dire plafonné et impliquant<br />
des conditions de ressources pour les locataires.<br />
<strong>Sicoval</strong>, également propriétaire<br />
averti. “Il faut<br />
faire le calcul. Dans certains<br />
cas, intérêt privé et<br />
intérêt général se concilient.<br />
J’ai donc choisi la<br />
formule du logement<br />
social : les loyers seront<br />
plafonnés mais 40% des<br />
travaux environ<br />
devraient être pris en charge et permettre de rentabiliser<br />
l’opération.”<br />
Garanties<br />
L’éventail des possibilités laisse le choix de la formule<br />
la plus adaptée*. Les garanties offertes relatives aux<br />
loyers conventionnés devraient lever les dernières réticences.<br />
“La contrainte n’en est plus une, dès lors<br />
que les propriétaires bénéficient en contrepartie de<br />
subventions plus importantes et que l’APL (Aide<br />
Personnalisée au Logement) est directement versée<br />
aux propriétaires qui, par ailleurs, pourront bénéficier<br />
du suivi d’une commission créée à cet effet”<br />
explique Lucie Voinchet. Message adressé aux porteurs<br />
de projets qui peuvent se renseigner auprès du <strong>Sicoval</strong>,<br />
sans engagement. “Sitôt réhabilités, les logements<br />
trouvent preneurs” a pu constater Lucie Voinchet.<br />
Solidarités<br />
Conscientes de l’attractivité de ce territoire périurbain,<br />
les communes, parties prenantes pour encourager et<br />
■ 75% maximum du montant des travaux + taux<br />
de TVA réduit à 5,5 % sur les travaux si le loyer est<br />
conventionné et si le propriétaire s'engage à louer à<br />
des locataires de condition modeste.<br />
■ Primes complémentaires pour les logements<br />
vacants (sous conditions).<br />
■ Le conventionnement permet (sous conditions de<br />
ressources) pour les locataires de percevoir l'Aide<br />
Personnalisée au Logement qui peut être directement<br />
versée aux propriétaires garantissant ainsi le<br />
paiement régulier d'au moins une partie du loyer.<br />
Si vous êtes propriétaire de votre<br />
résidence principale<br />
et envisagez de réaliser des travaux d'amélioration<br />
dans votre logement de plus de 20 ans,<br />
Vous pouvez bénéficier de la part de l'Etat, sous<br />
conditions de ressources, de la Prime à<br />
l'Amélioration de l'Habitat (P.A.H.).<br />
Se renseigner<br />
SICOVAL,<br />
rue du Chêne vert, BP 136,<br />
31676 LABÈGE-CEDEX,<br />
Tèl : 05 62 24 02 20, Fax : 05 61 39 20 45,<br />
e-mail : Isabelle.Pages@sicoval.sicoval.fr.<br />
Contact : Isabelle PAGÈS, sur rendez-vous<br />
ST - Damien Cabanes<br />
accompagner les projets d’amélioration de l’habitat<br />
privé, ont parfois anticipé. C’est le cas de la commune<br />
d’Escalquens qui a mené deux opérations relatives aux<br />
logements sociaux, l’une de réhabilitation d’un bâtiment<br />
appartenant à la Mairie pour la réalisation de<br />
quatre logements sociaux et l’autre confiée à la société<br />
La Languedocienne pour la construction de 56 logements.<br />
“C’était une priorité de la commune afin de<br />
pallier le sous-équipement en terme de logements<br />
locatifs tout en veillant à redonner vie au centre<br />
ville” explique Pierre Etchebarne, maire-adjoint et<br />
représentant de la commune au sein de la commission<br />
Solidarité et cohésion sociale du <strong>Sicoval</strong>. Les deux<br />
démarches sont en réalité complémentaires. Leurs<br />
enjeux s’inscrivent dans le long terme à travers le développement<br />
de la solidarité, l’accueil de populations<br />
nouvelles, le rajeunissement de territoires, avec, partout,<br />
une volonté aujourd’hui de conforter l’existant<br />
plutôt que de continuer à étendre le bâti. On le sait, à<br />
travers l’intérêt patrimonial du projet d’OPAH, on<br />
touche aussi au cœur des villages et donc au devenir<br />
des bourgs ruraux du <strong>Sicoval</strong> dont le caractère rural est<br />
fortement revendiqué. “Il s’agit d’une forme de<br />
conservation du patrimoine, en particulier des<br />
maisons de villages, une forme d’habitat, de lieux<br />
de vie intéressants à conserver et habiter” d’après<br />
M. Granier, maire-adjoint de la commune de Lacroix-<br />
Falgarde. Rien de spectaculaire à première vue mais<br />
on travaille à l’essentiel : la qualité de la vie est en jeu.<br />
Reste à faire courir le bruit dans les villages comme<br />
une traînée de poudre.<br />
* Voir rubrique ci-contre.<br />
Photo René Sultra. Galerie Eric Dupont<br />
Le <strong>Sicoval</strong> et les nouveaux<br />
projets de lois sur<br />
l'intercommunalité<br />
Le <strong>Sicoval</strong> : une intercommunalité<br />
de projet<br />
Le SICOVAL décline l'intercommunalité<br />
au quotidien<br />
depuis bientôt 25 ans. Avec<br />
un esprit pionnier. Avec<br />
succès.<br />
Le Sud-Est toulousain est<br />
riche d'une intercommunalité<br />
de services portant<br />
sur de nombreux domaines<br />
: la distribution de<br />
l'eau, l'assainissement, le<br />
ramassage et le traitement<br />
des ordures ménagères, la<br />
restauration scolaire…<br />
Le SICOVAL développe une<br />
intercommunalité de projet.<br />
Ses domaines traditionnels<br />
sont l'aménagement<br />
de l'espace, le développement<br />
économique avec,<br />
notamment, la création et<br />
la gestion de parcs d'activités,<br />
le partage des ressources<br />
financières issues<br />
de la taxe professionnelle,<br />
mais aussi la politique de<br />
l'habitat. Plus récemment,<br />
le SICOVAL a élargi son<br />
action à de nouveaux<br />
champs d'activités qui<br />
favorisent l'émergence<br />
d'une identité : l'emploi, le<br />
social, la culture et les<br />
sports, sans pour autant se<br />
substituer aux communes.<br />
Le SICOVAL est porteur<br />
d'un véritable projet pour<br />
un territoire, celui des 34<br />
communes qu'il regroupe.<br />
Périféeriques (6 nov. 98)<br />
Véronique Mola<br />
Du syndicat<br />
intercommunal à<br />
la Communauté<br />
de Villes<br />
En devenant communauté<br />
de villes en novembre 1996<br />
et en intégrant Ramonville-Saint-Agne,<br />
le SICO-<br />
VAL a atteint une nouvelle<br />
et importante étape dans<br />
son existence. Sans doute<br />
pas la dernière. On peut<br />
mesurer tout le chemin<br />
parcouru depuis ce jour de<br />
1975 où, à l'initiative de<br />
Claude DUCERT, le SICO-<br />
VAL est officiellement créé à<br />
partir de 6 communes, sous<br />
la forme d'un simple syndicat<br />
intercommunal.<br />
Une évolution avec plusieurs<br />
paliers marque l'his-<br />
Intercommunalité :<br />
l’expérience réussie du <strong>Sicoval</strong><br />
Une récente enquête de la Chambre Régionale des<br />
Comptes traite de l’intercommunalité. Dans le cadre<br />
du <strong>Sicoval</strong>, il nous paraît utile d’apporter ces premières<br />
précisions.<br />
En permettant le regroupement des communes, l’intercommunalité<br />
est, aujourd’hui, le moyen indispensable<br />
pour constituer des territoires pertinents sur lesquels<br />
on peut définir et réaliser des politiques locales<br />
cohérentes d’aménagement du territoire, de développement<br />
économique, d’habitat, de préservation de<br />
l’environnement, de cadre et de la qualité de vie.<br />
Créé en 1975, le <strong>Sicoval</strong> a été le pionnier de l’inter-<br />
Périféeriques à Diagora (6 nov. 98)<br />
Véronique Mola<br />
toire du SICOVAL. En 1991,<br />
28 nouvelles communes<br />
viennent s'ajouter aux 6 de<br />
départ. En novembre 1992,<br />
le SICOVAL devient une<br />
communauté de communes,<br />
puis 6 ans plus<br />
tard, en 1998, une communauté<br />
de villes. Fin, sans<br />
doute provisoire, d'une<br />
constante et forte évolution<br />
qui s'est accélérée au cours<br />
des 10 dernières années.<br />
Deux projets de<br />
lois sur l'intercommunalité<br />
en discussion<br />
au Parlement<br />
Pourquoi provisoire ? Parce<br />
que deux nouveaux projets<br />
de lois sur l'intercommunalité,<br />
dits projets de lois<br />
"Voynet" et "Chevènement"<br />
du nom des deux ministres<br />
qui en sont à l'initiative,<br />
sont en discussion au<br />
Parlement depuis la mijanvier.<br />
Ils viennent d'être<br />
votés en première lecture<br />
par l'Assemblée Nationale.<br />
Pourquoi ces projets de<br />
lois ?<br />
Le SICOVAL est-il concerné ?<br />
Comment ?<br />
Réponses et explications.<br />
Si la sécurité hante les<br />
nuits des ministres de<br />
l'Intérieur qui se sont succédé<br />
place Beauvau au<br />
cours de ces dernières<br />
années, l'intercommunalité<br />
n'est pas ignorée pour<br />
autant. Le sujet est difficile.<br />
Il touche à beaucoup de<br />
situations fortement acquises<br />
comme la division<br />
administrative territoriale<br />
en communes, départements<br />
et régions. Faut-il<br />
ajouter une nouvelle strate<br />
sans en supprimer une qui<br />
existe déjà et, le cas<br />
échéant, laquelle ?<br />
Les aspects financiers de<br />
l'intercommunalité sont<br />
omniprésents. Et Bercy, le<br />
ministère des Finances,<br />
veille et souvent impose,<br />
comme à son habitude,<br />
(suite en page 3)<br />
communalité de projets dans l’agglomération toulousaine.<br />
Il en représente aujourd’hui la forme la plus<br />
avancée. Il met en œuvre, très concrètement, une véritable<br />
solidarité entre les 34 communes qui le composent,<br />
notamment, par le partage des ressources financières<br />
issues d’une taxe professionnelle unique.<br />
Le <strong>Sicoval</strong> n’a créé aucun impôt supplémentaire sur<br />
les ménages. Bien plus, il a permis de limiter l’augmentation<br />
de la fiscalité locale qui a été, pour les<br />
communes regroupées, beaucoup moins forte que<br />
celle observée sur le plan national où elle atteint en<br />
moyenne 40% entre 1992 et 1997.
Véronique Mola<br />
Véronique Mola<br />
Les raisins<br />
de la Commune<br />
M. Balarot à Auzeville<br />
Alphonse Allais voulait<br />
construire les villes à la<br />
campagne. Pourquoi pas<br />
le contraire ?<br />
En <strong>Sicoval</strong> quelques précurseurs<br />
retardataires le<br />
pensent et cultivent leurs<br />
vignes en pleine agglomération<br />
!<br />
L’exemple ne vient-il pas<br />
de la cité rose ? La rue de<br />
Varsovie ne réfère pas à la<br />
capitale de la Pologne<br />
mais de “verse vin” en<br />
parler occitan car les<br />
vignobles jouxtaient le<br />
chemin. Tiens, au 10<br />
habite actuellement Jean<br />
Baradat. Son grand-père<br />
s’appelait Jean Inondé<br />
Baradat car il était né sur<br />
le toit de cette maison pendant<br />
les inondations catastrophiques<br />
de 1875 !<br />
Bonjour les vignes !<br />
André et Guy Capelle cultivent<br />
la vigne de Nicole<br />
Plantade en plein centre<br />
de Castanet derrière la salle<br />
de la Ritournelle. Comme<br />
leur père et leur grandpère.<br />
Douze cents pieds qui<br />
permettent, une fois par<br />
an, une après-midi de<br />
retrouvailles pour les vendanges<br />
joyeuses et colorées.<br />
Toujours à Castanet, Georges<br />
Arquié, avenue Las<br />
Lascardos, a planté 300<br />
pieds il y a 5 ans. C’est une<br />
histoire d’amour que ce<br />
retraité entretient avec sa<br />
jeune vigne, sans que sa<br />
femme en prenne ombrage.<br />
Cinsaut, Negrette, une<br />
rangée de Mauzac et 36<br />
pieds de Chasselas. Cette<br />
année, le Cinsaut a été trop<br />
prolifique, il a fallu<br />
l’éclaircir. Quel déchirement,<br />
mais quelle récompense<br />
après ! Georges est<br />
fier de sa vigne comme de<br />
la réussite d’un enfant. Il<br />
connaît chaque pied par<br />
son prénom.<br />
Passons le coteau pour<br />
aller chez Robert Jammes<br />
M. Balarot à Auzeville<br />
de Vieille-Toulouse, trois<br />
cents pieds de cépages<br />
nobles. Il entretient cette<br />
très vieille vigne dans les<br />
règles de l’art et il fabrique<br />
son vin par des procédés<br />
naturels : rien ne vaut la<br />
fermentation sans levure<br />
chimique ! Le degré ? Huit<br />
à dix, au-dessus il faut<br />
chaptaliser, c’est-à-dire<br />
sucrer. C’est légal jusqu’à<br />
deux degrés, mais à quoi<br />
bon ? Le plaisir de boire<br />
naturel compense largement<br />
l’alcoolisation artificielle.<br />
Les vendanges à Vieille-<br />
Toulouse sont familiales.<br />
C’est une des raisons pour<br />
garder la vigne. Pour cette<br />
phase joyeuse de l’agriculture,<br />
on invite les proches<br />
et les amis. Les enfants sont<br />
passionnés et se disputent<br />
la manœuvre du fouloir.<br />
Sept ou huit jours après, on<br />
coule le vin nouveau dans<br />
une odeur fabuleuse, ce<br />
sera le vin de goutte<br />
mélangé plus tard au vin<br />
de presse. Mais la fabrication<br />
artisanale du vin<br />
demande un savoir-faire et<br />
une patience peu en rapport<br />
avec la trépidante vie<br />
actuelle.<br />
La mise en scène, les décors<br />
et les costumes de l’insolite<br />
vigne du centre d’Auzeville<br />
sont de Pierre Balarot. Elle<br />
était déjà là quand Pierre a<br />
vu le jour en 1922. Les vendanges,<br />
c’est les cousins, et<br />
Jojo Perrin aussi, autre<br />
figure auzevilloise. Le chai<br />
est de l’autre côté de la rue,<br />
histoire de surveiller la<br />
cour de récréation où<br />
jouent Merlot Cabernet,<br />
Alicante et Bayard. L’échelle<br />
? C’est mon père qui<br />
l’a fabriquée. C’est moi qui<br />
fait tout, sauf le labour.<br />
Mille pieds, c’est un travail,<br />
et enlever les sarments ça<br />
ne peut se faire qu’à la<br />
main.<br />
Toi le voyageur qui parcourt<br />
à l’automne la rue de<br />
l’Eglise à Auzeville, si tu<br />
grappilles un peu de la<br />
vigne à Balarot, tu ne seras<br />
pas mis en prison.<br />
Mais, mesure ta chance en<br />
goûtant ce raisin muscat,<br />
et remercie la providence et<br />
l’opiniâtreté de certains<br />
pour t’avoir conservé ce<br />
morceau de nature au<br />
centre de la cité.<br />
Le béton et l’égoïsme, c’est<br />
plus facile à trouver.<br />
J.-C. J.<br />
Véronique Mola<br />
Montgiscard : cap sur l'an 2000<br />
Montgiscard et toutes les<br />
communes de son canton ont<br />
rejoint le SICOVAL en 1990. Un<br />
choix de cœur et de raison pour<br />
l’intercommunalité. A l’aube de l’an<br />
2000, pour franchir ensemble une<br />
nouvelle étape, il faut absolument<br />
pouvoir accéder à cette autoroute<br />
qui traverse la commune sans rien<br />
lui apporter.<br />
Montgiscard est situé sur une terrasse qui domine la<br />
vallée de l’Hers. C’est un bourg rural aux maisons de<br />
brique, articulé le long d’une rue principale conduisant<br />
à l’église - de brique, comme il se doit - qui<br />
impressionne le visiteur par son imposante silhouette.<br />
Edifiée au XVI e siècle, son magnifique clochermur,<br />
typiquement du Lauragais, accroche immédiatement<br />
et longuement le regard. Avec ses six baies<br />
flanquées de deux tourelles latérales, il participe au<br />
plaisir des yeux. Cette église s’inscrit dans une histoire<br />
locale riche, dont elle constitue un des éléments.<br />
Un peu d’Histoire<br />
Le fief de Montgiscard faisait autrefois partie de la seigneurie<br />
de Belbèze. Mais lorsqu’en 1211, on est alors<br />
en pleine époque cathare, ce dernier se rallie au parti<br />
de Simon de Monfort, le Comte de Toulouse,<br />
Raymond VI, s’empare de la cité et la rase en guise de<br />
représailles. Reconstruite, elle est à nouveau brûlée<br />
un siècle et demi plus tard, au moment de la guerre<br />
de Cent Ans, par le sinistre Prince Noir et ses hordes<br />
anglaises renforcées par des troupes supplétives gasconnnes.<br />
Des clubs sportifs ont été créés dans<br />
chacune de nos trente-quatre<br />
communes, qu’il s’agisse de<br />
pratiquer le judo, le tennis, la<br />
pétanque, le foot ou un des rugbys.<br />
Et le long du Canal du Midi, on<br />
rencontre souvent de nombreux<br />
adeptes du sport-détente qui<br />
courent, roulent, marchent ou<br />
patinent.<br />
Est-il possible de mieux répondre aux besoins des pratiquants<br />
et peut-on lever les obstacles qui limitent le<br />
développement de ces pratiques sportives ?<br />
En mai 1998, ces questions ont fait l’objet d’une<br />
enquête en direction des communes et clubs du<br />
<strong>Sicoval</strong>, dans le but de faire le point sur les problèmes<br />
Plus tard, en 1500, Montgiscard est élevé au rang de<br />
seigneurie. En 1517, le titre de Seigneur est détenu<br />
par un certain G. de Borderia. Au XVIII e siècle, la cité<br />
est rattachée à la seigneurie d’Ayguesvives tout en<br />
devenant l’une des villes principales du diocèse de<br />
Toulouse.<br />
Montgiscard aujourd’hui... et demain<br />
D’une superficie de 1318 hectares dont 1041 encore<br />
dédiés à l’agriculture avec quatorze agriculteurs qui<br />
ne résident pas tous sur la commune, Montgiscard<br />
compte 1803 habitants au dernier recensement, sans<br />
doute près de 2000 aujourd’hui.<br />
Traversé par le Canal du Midi et par la R.N.113,<br />
Montgiscard se trouve sur l’axe naturel des liaisons<br />
entre, d’une part, la plaine de la Garonne et au-delà<br />
l’Aquitaine et, d’autre part, la Méditerranée. Ceci est<br />
la source d’atouts mais aussi de quelques contraintes.<br />
Montgiscard a su rester un vrai village, accueillant,<br />
sans artifice, fortement ancré, par l’histoire et la géographie,<br />
dans cette terre lauragaise. L’influence de la<br />
métropole régionale n’est pas de prime abord, perceptible.<br />
Latente, elle n’est pas sans présenter des<br />
risques pour la vie villageoise.<br />
C’est en développant la vie associative qui s’exerce<br />
avec bonheur dans tous les domaines : culturel, sportif,<br />
de détente et de loisirs, avec les jeunes et les<br />
anciens, que Montgiscard a su conserver et conservera<br />
cette âme de village, richesse irremplaçable qui<br />
doit être préservée à tout prix.<br />
Etre et rester soi-même, c’est sûrement un des volets<br />
de l’avenir.<br />
Historiquement dans le Lauragais, la commune de<br />
Montgiscard sous l’impulsion de Jean-Jacques<br />
VELASCO, le maire précédent, et de Lucie VOINCHET,<br />
le maire en exercice, s’est pleinement engagée dans<br />
l’intercommunalité du SICOVAL. Adhésion sincère,<br />
active et constructive qui contribue à intégrer très fortement<br />
Montgiscard et son canton dans le SICOVAL.<br />
C’est la deuxième clef de l’avenir.<br />
Un avenir qui passe certainement par la recherche<br />
d’un nouvel équilibre économique. A côté de l’activité<br />
agricole qui doit être maintenue, sans doute avec<br />
quelques évolutions vers une plus grande diversité,<br />
l’implantation d’entreprises est jugée indispensable.<br />
Elle est en effet seule de nature à apporter les emplois<br />
Sport en <strong>Sicoval</strong><br />
rencontrés. L’analyse des réponses reçues dégage<br />
quatre grands axes d’interrogation :<br />
Comment assurer une meilleure connaissance et<br />
une meilleure coopération des clubs existants pour,<br />
éventuellement, regrouper des effectifs et des énergies<br />
ou même partager des locaux ?<br />
Comment trouver les financements ? Ces activités<br />
sont en effet de plus en plus coûteuses : frais de<br />
déplacements, d’équipements, voire d’arbitrage.<br />
Quels sont les équipements sportifs qui devraient<br />
faire l’objet d’une attention particulière, dans le<br />
cadre d’une coopération entre plusieurs communes<br />
proches ? Et, en corollaire, où les mettre ?<br />
Comment assurer et financer un meilleur encadrement<br />
par des formateurs qualifiés, qui ne peuvent<br />
toujours être les habituels bénévoles ?<br />
Ces questions ont été reprises au Forum sur<br />
l’Intercommunalité dans le Sport, qui s’est déroulé le<br />
17 octobre dernier à Diagora. Ce fut un lieu<br />
d’échanges fructueux et l’occasion de rencontres pour<br />
la centaine de participants.<br />
Et maintenant ?<br />
Progressivement vont être ouverts un certain nombre<br />
de chantiers. Ils répondront à certaines questions<br />
mais ne pourront immédiatement résoudre, bien sûr,<br />
tous les problèmes existants.<br />
Ces chantiers concernent les communes du <strong>Sicoval</strong><br />
mais aussi d’autres partenaires comme le Conseil<br />
de proximité, sans lesquels les perspectives offertes aux<br />
habitants de Montgiscard et en particulier aux jeunes<br />
de la commune ainsi que des autres communes du<br />
canton, seraient inexistantes. Sauf à les rechercher<br />
vers Toulouse ou le secteur ouest du SICOVAL. Ce qui<br />
paraît, parfois, déjà un peu loin à certains.<br />
La nécessité d’une proximité dans l’emploi comme<br />
dans les services est clairement perçue. La création<br />
d’une antenne de la Base d’Accueil Interactive pour<br />
l’Emploi (B.A.I.E.) à Montgiscard, à l’automne dernier,<br />
le montre. Sa fréquentation, plus élevée qu’il<br />
n’était attendu, est la preuve de l’existence du besoin<br />
et de la réponse appropriée. Cette antenne a été<br />
confiée à Magali JOB, embauchée dans le cadre d’un<br />
emploi jeune.<br />
Dans l’immédiat :<br />
l’accès à l’autoroute<br />
L’implantation d’entreprises passe par un accès plus<br />
rapide à Montgiscard et à son secteur. Le moyen existe.<br />
C’est l’autoroute. Encore faut-il pouvoir l’utiliser.<br />
Ce n’est pas le cas actuellement. Entre Villefranchede-Lauragais<br />
et le Palays il n’y a aucun point d’accès.<br />
Il faut absolument en créer un à Montgiscard. Et sans<br />
tarder. Tout le monde s’accorde là-dessus. Avec ou<br />
sans péage. Là réside la seule question en suspens.<br />
Depuis octobre 1993, le Conseil de Communauté du<br />
SICOVAL a demandé que soient ouvertes avec les A.S.F.<br />
des discussions sur le déplacement du péage et sur<br />
l’ouverture de l’autoroute. Pas de réponses... pour<br />
l’instant. Discrètement, sans bruit ni fureur, à la<br />
manière de son maire Lucie VOINCHET, une des rares<br />
femmes maire d’une commune du SICOVAL,<br />
Montgiscard trace sereinement mais résolument sa<br />
voie pour l’an 2000.<br />
régional, le Conseil général, la Direction régionale de<br />
la Jeunesse et des Sports et aussi des structures associatives<br />
fédérées comme les Foyers ruraux, les MJC…<br />
Quelques objectifs sont particulièrement importants<br />
pour le <strong>Sicoval</strong> :<br />
- Soutenir en priorité les activités sportives pratiquées<br />
par les enfants et les jeunes, parce qu’elles participent<br />
fortement à leur formation et leur intégration sociale.<br />
- Accompagner le développement du sport-loisir,<br />
qui peut trouver sans le <strong>Sicoval</strong> des lieux privilégiés<br />
d’exercices : Canal du Midi, chemins de randonnées…<br />
- S’appuyer sur ces pratiques sportives pour développer<br />
les échanges entre les habitants de nos communes<br />
et favoriser ainsi une meilleure connaissance, donc<br />
une meilleure intégration, dans la communauté de<br />
villes du <strong>Sicoval</strong>.<br />
Véronique Mola
Face aux défis de la concurrence,<br />
Diagora, le centre de congrès de<br />
Labège-Innopole, a su se tailler un<br />
succès à l’échelle de son allure<br />
monumentale.<br />
A Diagora, 1997 aura été l’année du repositionnement.<br />
1998 celle de la mise en œuvre de la nouvelle<br />
stratégie marketing qui permet de faire un premier<br />
bilan aujourd'hui. Il faut en effet remonter à 1996,<br />
au moment de l’ouverture d’un centre de congrès à<br />
Toulouse, d’une capacité d’accueil comparable à celle<br />
de Diagora, pour avoir une idée du changement<br />
opéré. Elle augurait en effet des années difficiles au<br />
terme d’une rude concurrence.<br />
Dans l’intervalle, si la bataille a été réelle, la surprise<br />
vient du bilan, plus que prometteur. “On compte<br />
près de 300 manifestations en 1998 et 200 jours<br />
d’ouverture. Ceci se traduit par un chiffre d’affaire<br />
en hausse de 25%”<br />
constate Pierre Peyronne,<br />
directeur de Diagora.<br />
Ces chiffres démontrent une<br />
efficacité certaine de l’action<br />
commerciale et une mobilisation<br />
de l’équipe au quotidien.<br />
Diagora a su tirer parti<br />
de ses atouts. Certes, le centre<br />
de congrès n’en manquait<br />
pas. En résumé : “l’accessibilité<br />
d’un parking gratuit,<br />
une capacité technique,<br />
concrétisée par un matériel<br />
et une équipe technique<br />
intégrée” expose Pierre<br />
Peyronne. Autre trait de caractère fondateur de<br />
Diagora : la paternité de la communauté de villes.<br />
Créateur de Labège-Innopole, le <strong>Sicoval</strong>, pionnier de<br />
l’intercommunalité, a su mettre des outils modernes<br />
au service du développement économique du secteur.<br />
Il fallait resserrer ce lien.<br />
Appropriation<br />
Au total, Diagora se sera donné au moins quatre<br />
objectifs : tout d’abord se repositionner dans son<br />
environnement proche et naturel en étant plus que<br />
jamais un outil d’animation, à la portée des entreprises<br />
de la Technopole Toulouse Sud-Est. Financièrement<br />
en terme d’accessibilité et comme un lieu<br />
d’animation où entreprises et laboratoires échangeraient<br />
leurs savoir-faire.<br />
Deuxième objectif : miser sur la capacité, sur le marché<br />
des manifestations régionales, à organiser avec<br />
succès des manifestations complexes. Il s’agit des<br />
conventions gérées par les entreprises, sur des temps<br />
plus courts, une journée au maximum et nécessitant<br />
des moyens techniques plus élaborés que le congrès.<br />
Là encore, Diagora a pour lui des résultats indéniables,<br />
le marché des conventions est ainsi passé de<br />
20% en 96, à 30 % en 97 et à 39% en 98.<br />
Troisième et quatrième chantiers, plus risqués mais<br />
tentants : la création d’événements propres ou culturels.<br />
Plusieurs cordes à<br />
son arc<br />
Les résultats ne se sont pas<br />
faits attendre. Ainsi la fonction<br />
d’outil d’animation a<br />
porté ses fruits : on note une<br />
appropriation de Diagora par<br />
les entreprises et les institutions<br />
locales. Par ailleurs,<br />
spécialisé dans le produit de<br />
la convention, grâce à une<br />
politique commerciale offensive<br />
et à un savoir-faire reconnu,<br />
Diagora occupe désormais<br />
une position leader sur<br />
ce marché. Sans délaisser pour autant celui des<br />
congrès qui a de fortes incidences sur l’économie<br />
locale, même si la part du chiffre d’affaire le concernant<br />
s’est sensiblement réduite, ni celui du séminaire,<br />
autre produit phare, en général destiné aux entre-<br />
L’organisateur mise<br />
sur la qualité<br />
prises locales pour l’organisation de journées d’étude.<br />
En revanche, sur le front de la création d’événements,<br />
le bilan est peut-être moins spectaculaire : en 97, les<br />
journées multimédia organisées avec la société<br />
Utram ont connu un réel succès mais n’ont pu être<br />
reconduites. Courant de l’année 1999, un événement<br />
d’envergure nationale, le Carrefour des biotechnologies,<br />
organisé en partenariat avec le <strong>Sicoval</strong> et l’association<br />
des doctorants, devrait faire connaître à nouveau<br />
le grand frisson des événements propres. Autre<br />
élément porteur d’innovation : le repositionnement<br />
culturel. Des initiatives davantage tournées vers le<br />
public - les habitants du <strong>Sicoval</strong> comme les person-<br />
nels d’entreprises - ont alors conforté la notoriété de<br />
Diagora.<br />
“Il s’agit de mettre en rapport des expériences culturelles<br />
régionales de qualité avec des spectateurs<br />
issus des entreprises ou des communes” explique<br />
Pierre Peyronne. L’exemple type aura été Musicalyre,<br />
une aventure culturelle de qualité avec des musiciens<br />
de l’orchestre du Capitole, expérience également<br />
très ancrée au Sud-Est, à laquelle Diagora a<br />
offert un tremplin à l’occasion de la sortie de son CD.<br />
Une soirée d’entreprise ainsi qu’une soirée grand<br />
public ont été organisées autour de l’événement. Les<br />
compagnies de théâtre, Mémoire des lieux ou<br />
Théâtre Job, qui cherchaient des locaux, ont pu<br />
montrer leur travail en avant-première à Diagora.<br />
Reste la sculpture, “Le Cristal qui chante”, qui trône<br />
aujourd’hui dans le hall, œuvre du rêve d’un habitant<br />
du <strong>Sicoval</strong>, ingénieur électronicien, de réaliser<br />
une harpe éolienne technologique et d’un artiste de<br />
Ramonville. Ainsi Diagora a changé. Il est aujourd’hui<br />
un outil d’animation au service des entreprises<br />
de la technopole Toulouse Sud-Est dans un rapport<br />
de partenariat, capable d’être à leur écoute et techniquement<br />
au meilleur niveau. Y-a-t-il un secret ?<br />
“Technologie, chaleur humaine et accueil” dévoile<br />
Pierre Peyronne.<br />
Diagora a changé ?<br />
Roger Almuzard, directeur de Réalix<br />
Technologies, spécialisée dans l’ingénierie <strong>info</strong>rmatique<br />
et scientifique : “Diagora est aujourd’hui<br />
particulièrement adapté à la vie économique. J’ai<br />
noté une volonté de dialogue avec les PME. Ainsi,<br />
à plusieurs reprises, nous avons eu le plaisir de<br />
partager un spectacle de qualité avec nos 500<br />
invités dans un lieu prestigieux.”<br />
M. Revolls, responsable technique des<br />
Assises de la Recherche Régionale du<br />
Conseil Régional, qui ont conforté Diagora dans<br />
son rôle de forum régional : “Avec plus de mille inscrits,<br />
cette manifestation fut un succès en termes<br />
de participation. La volonté régionale était d’entendre<br />
les acteurs régionaux afin de définir la<br />
politique dans le domaine de la recherche dans le<br />
cadre des négociations avec l’Etat. Tout s’est bien<br />
passé, la structure Diagora a été à la hauteur de<br />
nos attentes, en particulier d’un point de vue<br />
technique.”<br />
Marie-Céline Lejeune de l’agence de communication<br />
Euro SCG, organisateur responsable<br />
de la convention Bouygues Télécom : “L’objectif<br />
était de présenter aux 400 distributeurs invités le<br />
marché et les produits du réseau Bouygues et les<br />
mobiliser autour de cette marque. Diagora a<br />
satisfait à nos contraintes qualitatives et techniques.<br />
Le lieu est beau, l’équipe sympathique et<br />
mobilisée.”<br />
Nadine Laurens, directrice de l’Ecole<br />
Intercommunale de Musique du Sud-Est<br />
Toulousain (EIMSET) et pianiste de l’ensemble<br />
Musicalyre : “Diagora est un lieu idéal<br />
pour accueillir des musiciens. Lors du Xe anniversaire<br />
de l’EIMSET, les parents d’élèves, les professeurs,<br />
le metteur en scène et les enfants ont<br />
particulièrement apprécié ce lieu. Par ailleurs,<br />
l’opération médiatique, que nous avons réalisée<br />
en partenariat avec Diagora, à l'occasion de la<br />
sortie du premier CD de l'ensemble Musicalyre,<br />
était également une réussite. Le mélange des<br />
publics et la découverte d’approches musicales<br />
différentes peuvent faire la richesse de Diagora.”<br />
Le <strong>Sicoval</strong> et les nouveaux<br />
projets de lois sur<br />
l'intercommunalité<br />
ses choix.<br />
Les implications politiques<br />
sont nombreuses et les tendances<br />
conservatrices qui<br />
figent et sclérosent constituent<br />
des freins, voire des<br />
obstacles souvent insurmontables.<br />
Quant aux élus locaux,<br />
jaloux de prérogatives souvent<br />
plus formelles que<br />
réelles, ils avancent frileusement<br />
à pas très comptés.<br />
Notre secteur sud-est, celui<br />
du SICOVAL, sans être<br />
toujours complètement<br />
exempt de ces craintes, a<br />
développé une telle culture<br />
Périféeriques à Diagora (12 déc. 98)<br />
Véronique Mola<br />
et pratique de l'intercommunalité<br />
qu'on n'imagine<br />
plus de vivre sans.<br />
Aussi, notre souci, avec les<br />
projets de lois sur l'intercommunalité,<br />
c'est de<br />
savoir comment ils vont<br />
pouvoir au moins la maintenir<br />
et, si possible, l'accroître<br />
ici comme ailleurs.<br />
Ces projets de lois, nous diton,<br />
ont pour objet de renforcer<br />
le dynamisme local<br />
des collectivités locales en<br />
faveur de la croissance et de<br />
l'emploi. Nous ne demandons<br />
qu'à le croire. Mais,<br />
pendant ce temps, le Minisre<br />
des Finances impose une<br />
réforme de la Taxe Professionnelle<br />
qui est tout<br />
bénéfice pour les entreprises.<br />
Il en attend, en<br />
contrepartie, la création<br />
d'emplois. Espérons qu'il<br />
ait raison. En revanche,<br />
l'impact sur les ressources<br />
des communes qui œuvrent<br />
pour le développement<br />
économique sera<br />
conséquent d'ici 2 à 3 ans.<br />
En effet, la compensation,<br />
par l'État, pour ces communes-là,<br />
de la perte<br />
qu'elles subiront, n'en sera<br />
que partielle. De plus, elle<br />
se fera, à terme, sous une<br />
forme qui constituera une<br />
sujétion financière bien<br />
plus forte des communes à<br />
l'État et donc une perte<br />
d'autonomie. Dans la liste<br />
des avantages, on ne trouvera<br />
guère qu'une forme de<br />
solidarité entre les communes<br />
par une réduction<br />
des inégalités. C'est certes<br />
intéressant mais bien<br />
insuffisant.<br />
Un deuxième argument<br />
avancé en faveur des projets<br />
de lois est la nécessaire<br />
recomposition du paysage<br />
intercommunal sans remettre<br />
en cause l'institution<br />
communale. En réduisant,<br />
ce qui était devenu<br />
nécessaire, le grand nombre<br />
de structures intercommunales,<br />
en proposant un<br />
cadre juridique unifié et<br />
simplifié de l'intercommunalité,<br />
en harmonisant, de<br />
ce fait, les règles d'organisation<br />
et de fonctionnement,<br />
ces projets de lois<br />
faciliteront incontestablement<br />
les choses aussi bien<br />
(suite de la page 1)<br />
Périféeriques à Diagora (6 nov. 98)<br />
pour les élus locaux que<br />
pour la compréhension des<br />
citoyens. C'est aussi, d'une<br />
certaine manière, aider la<br />
démocratie qu'une excessive<br />
technicité administrative<br />
et juridique décourage et<br />
même étouffe.<br />
Enfin, et c'est le 3 e argument<br />
avancé, ces projets de<br />
lois visent à consolider l'intercommunalité<br />
en milieu<br />
rural et à relancer l'intercommunalité<br />
en milieu<br />
urbain quelque peu en<br />
panne, comme l'agglomération<br />
toulousaine, entre<br />
autres, en fait l'éclatante<br />
démonstration à ses dépens.<br />
Que proposent donc les<br />
projets de lois ?<br />
Tout d'abord, trois sortes de<br />
groupements de communes.<br />
Pour le milieu rural, la<br />
communauté de communes.<br />
Pour le milieu urbain<br />
la communauté d'agglomérations.<br />
Enfin, la communauté<br />
urbaine pour les<br />
grandes agglomérations<br />
très intégrées, de plus de<br />
500 000 habitants. Par<br />
ailleurs, la loi "Voynet"<br />
donne un fondement plus<br />
fort aux pays que la loi<br />
“Pasqua” avait créés. Les<br />
pays sont des "territoires<br />
qui présentent une cohésion<br />
géographique, culturelle,<br />
économique ou<br />
sociale".<br />
Les communautés d'agglomérations<br />
doivent avoir<br />
plus de 50 000 habitants<br />
avec une ville d'au moins<br />
15 000 habitants, ses compétences<br />
sont celles que le<br />
SICOVAL a déjà s'il se dote<br />
de la compétence transports,<br />
ce dont il est de plus<br />
en plus question. Bien<br />
entendu, dans une communautéd'agglomérations,<br />
la taxe professionnelle<br />
est unique.<br />
Par ailleurs, la communauté<br />
d'agglomérations,<br />
tout comme le pays, peut<br />
passer des contrats particuliers<br />
avec l'État et la<br />
Région.<br />
Périféeriques à Diagora (12 déc. 98)<br />
Quelle nouvelle<br />
structure pour le<br />
<strong>Sicoval</strong><br />
Alors, le SICOVAL future<br />
communauté d'agglomérations<br />
à défaut, pour le<br />
moment, d'en construire<br />
une à l'échelle de l'agglomération<br />
toulousaine ?<br />
C'est ce vers quoi penchaient,<br />
sans aucun doute,<br />
les délégués du SICOVAL<br />
réunis le samedi 5 décembre<br />
dernier pour un séminaire<br />
sur ce sujet vital.<br />
Affaire à suivre.<br />
François-Régis VALETTE<br />
Véronique Mola Véronique Mola
Louis Bardou, Maire de<br />
Castanet-Tolosan,<br />
Conseiller Général<br />
J.C. JOLY : Louis Bardou,<br />
Maire de Castanet-Tolosan et<br />
depuis peu Conseiller Général,<br />
voulez-vous vous prêter<br />
au jeu des questions hétéroclites<br />
?<br />
Louis Bardou : Je vais essayer.<br />
J.-C. J. : Vous êtes enseignant<br />
au Lycée Bellevue ?<br />
L.B. : Oui, professeur certifié. Pourtant, ce n’est pas de mon<br />
CAPES de mathématiques que je suis le plus fier...<br />
J.-C. J. : Ah bon ?<br />
L.B. : C’est de mon CAP d’ajusteur.<br />
J.-C. J. : Bravo pour ce parcours atypique. Quelle est la<br />
dérivée de 1/x ?<br />
L.B. : Pourquoi ? Vous voulez réviser ?<br />
J.-C. J. : Paf ! Etes-vous orgueilleux ou modeste ?<br />
L.B. : La modestie a toujours été pour moi la règle de<br />
conduite naturelle par culture familiale. Je ne crois pas être<br />
orgueilleux, mais j’ai de l’amour propre.<br />
J.-C. J. : Lisez-vous les petites annonces ?<br />
L.B. : Comme tout le monde, quand j’en ai besoin. Mais<br />
quand j’étais gamin, je fantasmais sur les annonces du<br />
Chasseur français auquel nous étions abonnés. “Jeune<br />
femme, jolie, cherche mari...” me laissait pantois.<br />
J’imaginais une superbe créature, énigmatique et idéalisée,<br />
et la question qui me taraudait était de savoir par quel mystère<br />
et par quelle injustice elle n’avait pas encore trouvé<br />
chaussure à son pied avec un tel pedigree...<br />
J.-C. J. : Quels souvenirs de votre service militaire ?<br />
L.B. : A la fin de mon sursis, Michel Debré - ma cible préférée<br />
de l’époque - m’a exempté comme cas social : j’avais<br />
trois enfants ...<br />
J.-C. J. : Quel est votre plus grand défaut ?<br />
L.B. : C’est aux autres qu’il faut demander ! Je dois être<br />
assez homogène dans mes défauts comme dans mes qualités<br />
... Si, si, j’ai un défaut, c’est d’être très curieux de tout.<br />
C’est peut-être aussi une qualité, non ?<br />
J.-C. J. : Bien sûr. Pardonnez-vous facilement ?<br />
L.B. : Oui, mais je retiens les noms...<br />
J.-C. J. : Connaissez-vous l’expression : “c’est de l’acier<br />
de Castanet ?”<br />
L.B. : Ah oui ! Les anciens me l’ont apprise. Ce n’est brillant<br />
ni pour l’acier, ni pour Castanet. Ça se disait quand un outil<br />
ou une pièce métallique cassait, mal trempé ou mal<br />
recuit : “Millo diou, c’est de l’acier de Castanet...” Je ne<br />
Sur les chemins de<br />
St-Jacques, en <strong>Sicoval</strong>...<br />
1999 est une année “Jacquaire”; à cette occasion une randonnée<br />
est prévue le dimanche 20 juin, jour de la Fête de la<br />
Randonnée et du petit patrimoine de pays, de Montgiscard<br />
à Ramonville sur le GR 653 - Chemin de St Jacques de<br />
Compostelle en provenance d’Arles.<br />
Cette randonnée est organisée par le Comité Départemental<br />
de la Randonnée Pédestre (CDRP 31 - FFRP), l’association<br />
Caminarem, les associations locales des communes traversées<br />
et le <strong>Sicoval</strong>, avec la participation du Lycée Agricole et<br />
du CFPPA d’Auzeville et des élèves du Lycée Bellevue.<br />
Accueil à Montgiscard à partir de 8 h 30, petit déjeuner<br />
offert aux participants accompagné par les flons flons d’un<br />
orgue de Barbarie - 9 h 30 départ de la randonnée - exposés<br />
divers à Montbrun-Lauragais - 11 h 30 pique-nique tiré<br />
du sac à Corronsac animé par le groupe folklorique “Les<br />
Merles Blancs” - 13 h 30 départ pour Rebigue, à<br />
Pechbusque visite de l’église - A l’arrivée, un vin d’honneur<br />
sera servi, animé par des jongleurs de la “Lanterne<br />
magique” à Ramonville.<br />
Le rapatriement des randonneurs est prévu par cars, à<br />
Corronsac pour ceux qui ne randonneront que le matin et<br />
à Ramonville pour ceux qui auront marché toute la journée.<br />
Entre deux rotations, vous pourrez patienter en regardant<br />
danser les jeunes filles du groupe de danse “Eolide”.<br />
Cette randonnée s’inscrit dans le cadre d’une série d’animations<br />
sur le thème de St Jacques de Compostelle sur le<br />
territoire du <strong>Sicoval</strong> : conférences à Montgiscard,<br />
Ramonville, Rebigue et Vieille-Toulouse, expositions et<br />
concert. Renseignements : 05 61 73 03 55 et 05 62 24 02 27.<br />
Les vœux<br />
Confidentiel, cette année,<br />
le <strong>Sicoval</strong> a exprimé ses<br />
voeux sur les reproduc-<br />
tions des photos récompensées<br />
par les premiers<br />
prix du concours “Votre<br />
La Clef des champs - Bomb'age<br />
commune en carte postale” organisé par l’association Le<br />
Lecteur du Val. Le projet de faire éditer ces cartes postales en<br />
série devrait se concrétiser au cours de l’année. En attendant,<br />
le Lecteur du Val lance un concours de nouvelles, cette<br />
fois. Renseignements : 05 61 81 14 00.<br />
Photo I. Nicolas<br />
connais pas l’origine de l’expression et, étant curieux, j’espère<br />
qu’un lecteur me la donnera.<br />
J.-C. J. : Espérez-vous que vos actions soient reconnues ?<br />
L.B. : Je ne me pose pas la question de cette manière. Quand<br />
je vois les transformations de la commune, je réalise l’impact<br />
que les décisions prises ont sur la vie de nos concitoyens.<br />
Quand une orientation est prise, personne n’a véritablement<br />
conscience des bouleversements à venir. Quand<br />
je ne serai plus là, les nouveaux quartiers, le stade, le mail<br />
de Mendès-France, la mairie seront toujours présents et les<br />
gens ne diront pas merci mais penseront que quelqu’un a<br />
fait tout ça. C’est une sorte de reconnaissance, non ?<br />
Par exemple, le choix de l’emplacement du nouveau collège<br />
va entraîner la construction d’un quartier autour. C’est<br />
intéressant parce que le cadre dans lequel on vit influence<br />
la façon d’être.<br />
J.-C. J. : Vous chantez ?<br />
L.B. : Oui ! Justement ce soir, je vais répeter avec une petite<br />
chorale.<br />
J.-C. J. : Maire, pourquoi ?<br />
L.B. : Je voudrais répondre “au hasard ” mais je ne crois pas<br />
au hasard. Les circonstances et mes amis m’y ont poussé. A<br />
l’époque, je n’étais que sixième adjoint et je n’y pensais<br />
pas. Mes copains m’ont dit tu es prof, un peu disponible et<br />
tu t’occupes de l’urbanisme : si tu devenais notre candidat ?<br />
Comme on dit, j’ai interrogé la base - c’est-à-dire ma femme<br />
- et je me suis lancé avec son accord.<br />
J.-C. J. : Le sport ?<br />
L.B. : J’ai joué au rugby à XIII à Albi une ou deux saisons<br />
en nationale. Pas tous les matches, bien sûr, je n’étais pas<br />
titulaire. Un grand souvenir est d’avoir joué contre Jo Maso.<br />
J’ai brouté de l’herbe en essayant de le plaquer mais il a<br />
marqué un essai et moi aussi. J’aime bien le XIII, car on<br />
sait quand on attaque et quand on défend. A XV, quand on<br />
a 5 mètres devant soi, on est content, à XIII, il y a de grands<br />
espaces. Et puis, comme on est moins nombreux, on sait<br />
qui t’a filé un coup...<br />
J.-C. J. : Les Castanéens ont une image de vous d’homme<br />
de terrain, toujours présent, toujours prêt à les<br />
écouter et à vous investir, toujours disponible pour<br />
eux ...<br />
L.B. : Je prends le temps de discuter avec les anciens qui ont<br />
beaucoup de choses à nous apprendre, avec les jeunes que<br />
je côtoie professionnellement. J’essaie d’être à l’écoute de la<br />
cité en direct.<br />
J.-C. J. : Est-ce que j’ai oublié quelque chose ?<br />
L.B. : De me demander si Castanet sera champion de<br />
France de rugby en 2 e division cette année.<br />
J.-C. J. : Et alors ?<br />
L.B. : Je serai déçu s’ils ne le sont pas !<br />
Interview recueillie par Jean-Claude JOLY.<br />
Ça tourne<br />
Les ateliers vidéo, photos et enregistrements musicaux<br />
assurés en partenariat par la MJC d’Escalquens et l’association<br />
39 Marches sont ouverts à tous les jeunes des communes<br />
du <strong>Sicoval</strong>.<br />
L’atelier vidéo travaille actuellement sur un projet de scénario<br />
sur les rapports entre les générations. Tournage prévu<br />
les 10 et 11 avril, diffusion et débats à la suite dans les collèges<br />
et lycées voisins. Après l’enregistrement du CD de trois<br />
groupes de musique, l’atelier son va en presser un autre<br />
prochainement. Quant à l’atelier photo, il envisage de réaliser<br />
un reportage autour de la prochaine édition du festival<br />
L’Art Scène.<br />
Renseignements : MJC Escalquens 05 62 71 73 81 ou<br />
Les 39 Marches 06 80 89 37 10.<br />
Naturae<br />
Un numéro hors-série de L’Ascalaphe, “bulletin naturaliste<br />
de la région toulousaine” vient de sortir. Le club nature de<br />
Pouze (CNAP) éditait leur première feuille de chou à la fin<br />
de l’année 98. Il est question dans L’Ascalaphe, (du nom<br />
d’un insecte), de champignons, de fleurs ou encore de la<br />
sexualité des plantes. Pour les soirs d’hiver en attendant la<br />
bourse aux plantes à Pouze, le 1 er mai...<br />
Contact : 05 61 27 21 32.<br />
Micro<br />
L’association AMIP (association micro-<strong>info</strong>rmatique de<br />
Péchabou) apprend à chacun à utiliser un ordinateur.<br />
Renseignements au 05 61 27 23 11 ou sur internet :<br />
http://www.multimania.com/redoules.<br />
<strong>Sicoval</strong> Info en braille<br />
<strong>Sicoval</strong> Info est aujourd’hui édité en Braille à l’intention<br />
des habitants des communes du <strong>Sicoval</strong> non-voyants.<br />
Demandez le journal “noir” au CTEB (Centre de transcription<br />
et d’édition), contact : 05 61 57 95 89.<br />
Déclaration de revenus<br />
Christine Blandin-Scié, conseiller en investissement vous<br />
<strong>info</strong>rme sur les mesures de défiscalisation (loi Périssol)<br />
pour réaliser de fortes économies d’impôts et vous propose<br />
une étude gratuite personnalisée.<br />
Tél. : 05 61 27 24 33 - 05 61 17 31 51<br />
- D’octobre 98 à mai 99 - ESCALQUENS Stage de vidéo, les<br />
mardis de 19 h 30 à 22 h 30 (écriture, tournage, casting,<br />
projection devant public en juin 99) 06.80.89.37.10 Les 39<br />
marches et MJC.<br />
- Créations d’entreprises, d’activités de loisirs, d’échanges<br />
de savoirs ou de services...l’association pour le développement<br />
et la promotion de l’économie solidaire (ADEPES)<br />
propose des rencontres pour explorer ensemble la mise en<br />
œuvre de projets.<br />
- Les samedis après-midi de 14 h 30 à 18 h 30, le 20 mars,<br />
les 3 et 17 avril, 8 et 29 mai, 12 juin - 4 rue Claude Chappe<br />
Ramonville St-Agne. tél. : 05 61 73 04 86.<br />
- Regards. Centre de documentation sur la petite enfance,<br />
l’enfance et l’adolescence 05 61 73 85 02<br />
Mars<br />
17 mars - Ramonville<br />
Petit indien qui n’avait plus de nom par La Cie La Loue à<br />
10 h 30 & 15 h 30 à partir de 6 ans Centre Culturel<br />
Spectacle jeunes publics<br />
19 mars - Auzielle<br />
Interprétation de Brel par Jeanne PORTES, à 20 h 30 à<br />
l’église<br />
19 mars - Castanet<br />
21 h Salle J. Brel Bal occitan 15 F, 20 F<br />
19 mars - Ramonville<br />
Tournoi de Tarot - à 21 h Salle Marnac 05.62.57.05.45<br />
Tarot Club<br />
20 mars - Baziège<br />
Loto des éclaireurs 21 h<br />
20 Mars - Castanet<br />
CARNAVAL<br />
20 mars - Ramonville<br />
Pour de vrai par La Cie Bouskidou à 16 h 30 concert rock<br />
pour les mômes ! Centre Culturel Spectacle jeunes publics<br />
20 mars - Ramonville<br />
Nettoyage de printemps sur les sentiers 05 61 73 03 55<br />
25 mars - Ramonville<br />
Visite du Bazacle, Egyptologie AVF Accueil<br />
27 mars - Baziège<br />
Concert des Cités Unies de l’Association “Baziège San<br />
Matéo” 21 h<br />
27 mars - Corronsac<br />
Soirée théâtre à 21 h Foyer Rural<br />
27 mars - Noueilles<br />
Soirée irlandaise<br />
27 mars - Ramonville<br />
Randonnée de 10 h 30 à 16 h sur les coteaux du Lauragais<br />
(Montgiscard, N.D. de Rocqueville, Belbèze, Ayguesvives,<br />
Montgiscard) RV 10 h 30 parking église de Montgiscard -<br />
Caminarem 05.61.73.28.62<br />
Jusqu’au 27 mars - Escalquens<br />
Nouvelle exposition “L’Art d'écrire” L’Artothèque de l’Enclos<br />
28 mars - Castanet<br />
Journée - Bourse toutes collections - Ritournelle<br />
MJC 05 61 81 83 56<br />
31 mars - Castanet<br />
Heure du conte à la bibliothèque, ouvert à tous les enfants<br />
de 3 à 7 ans<br />
31 mars - Ramonville<br />
Barbe bleue et les 7 nains par La Cie du Jabron Rouge à<br />
15 h 30 à partir de 7 ans<br />
Avril<br />
2 et 16 avril - Ramonville<br />
Tournoi de Tarot - à 21 h Salle Marnac 05.62.57.05.45<br />
Tarot Club<br />
3 avril - Castanet<br />
21 h Salle J. Brel Soirée Rock<br />
7 avril - Ramonville<br />
Lunétoiles par le Théâtre Exobus de 9 h 30 à 11 h 30, de<br />
14 h 30 à 16 h 30 à partir de 6 ans.Sous chapiteau<br />
9 avril - Corronsac<br />
Le Lauragais à Corronsac Rando 05 61 73 03 55<br />
10 avril - Baziège<br />
Loto du BOC<br />
du 10 au 15 avril - Auzeville<br />
BAFA approfondissement Fédération Départementale des<br />
Foyers Ruraux<br />
11 avril - Castanet<br />
Cyclotourisme. Brevet de 200 km. Inscriptions au départ :<br />
Salle de Vic à Castanet entre 7 h et 8 h. Clôture à 20 h 30.<br />
Cyclo Club Castanéen<br />
12 au 16 avril - Ramonville<br />
Stage découverte nature sur le site de Cinquante<br />
05.61.73.88.31<br />
du 17 au 24 avril - Auzeville<br />
Session BAFA Base Fédération Départementale des Foyers<br />
Ruraux<br />
24 avril - Noueilles<br />
Triath-lent<br />
24 et 25 avril - Baziège<br />
Soirée Aragonaise sous la halle - conférences<br />
25 avril - Castanet<br />
Cyclotourisme. Inscriptions à partir de 7 h salle de la<br />
Ritournelle à Castanet. Clôture à 16 h 30. 4 circuits sont<br />
proposés au choix : 45, 75, 95 ou 120 km<br />
05.61.73.25.20 ou 05.61.27.26.90.<br />
25 avril - Noueilles<br />
Vide grenier<br />
28 avril - Castanet<br />
Heure du conte à la bibliothèque, ouvert à tous les enfants<br />
de 3 à 7 ans<br />
Mai<br />
1 er mai - Castanet<br />
RV Salle J. Brel - Rallye promenade<br />
1 er et 2 mai - Baziège<br />
Tournoi de foot<br />
2 mai - Ayguesvives<br />
5 e festival vocal à l’église et salle de l’Orangerie<br />
05 61 27 23 95 MJC<br />
2 mai - Castanet<br />
Brevet de 300 km. Inscriptions salle J.-M. Arnaud à Castanet<br />
entre 4 h et 5 h. Clôture à 24 h. Cyclo Club Castanéen<br />
5-6-7-8-9 mai - Castanet<br />
Théâtre et Cie<br />
7, 8, et 9 mai - Labège<br />
Fête du printemps. Comité des Fêtes<br />
8 et 9 mai - Castanet<br />
7 e Grande foire. Comité des fêtes<br />
8 et 9 mai - Ramonville<br />
Expo vente sur l’artisanat du Burkina Faso - salle polyvalente<br />
Paul-Labal de 10 h à 19 h -05.61.73.10.90 AFRI-<br />
QU’ACTION<br />
9 mai - Auzeville<br />
Commémoration de l’Armistice du 8 mai 1945. Messe à<br />
9 h 30 à l’église. 10 h 15 Dépôt de gerbes au Monument aux<br />
Morts. 11 h Vin d’honneur à la mairie. Anciens combattants<br />
9 mai - Ayguesvives<br />
Foire du Fort - entrée gratuite 05.61.81.01.09 ou<br />
05.61.81.17.87. Comité des Fêtes<br />
9 Mai - Labège<br />
Commémoration de l’Armistice du 8 mai 1945 suivie d’une<br />
remise de décorations. Dépôt de gerbes au Monument aux<br />
Morts, suivi d’un apéritif. Association des Anciens<br />
Combattants<br />
9 mai après-midi - Labège<br />
Jeux pour les enfants. Comité des Fêtes<br />
9 mai - Montbrun-Lauragais<br />
3 e marché du jardin (vente de plans, plantes, arbustes...)<br />
05 61 84 14 19<br />
10 mai - Castanet<br />
Conférence “Le corps dans l'art contemporain”.<br />
MJC 05 61 81 83 56<br />
12 mai - Castanet<br />
Heure du conte à la bibliothèque, ouvert à tous les enfants<br />
de 3 à 7 ans<br />
15 mai - Baziège<br />
Soirée “Humorroïdes”<br />
16 mai - Baziège<br />
Baz’art (marché artisanal)<br />
16 mai - Montgiscard<br />
Concours de boules lyonnaises à 8 h. 05.61.81.14.77<br />
l7 mai au soir - Labège<br />
Présentation des équipes. Comité des Fêtes<br />
Du 17 au 28 mai - Castanet<br />
MJC Expo atelier poterie<br />
20 mai - Ramonville<br />
Visite des églises peintes du Louron AVF Accueil<br />
21 mai - Castanet<br />
21 h Salle J. Brel - Bal Occitan<br />
22 mai - Castanet<br />
Cyclo Club Castanéen. Brevet de 400 km. Inscription salle<br />
Jean-Marie Arnaud entre 20 h et 21 h Clôture le 23 mai à<br />
20 h<br />
22/05 au 12/06 - Lacroix-Falgarde<br />
Tournoi FFT seniors<br />
22- 23 et 24 mai - Auzielle<br />
Finales du Tournoi de l’Autan<br />
24 mai Pentecôte - Noueilles<br />
Randonnée des clochers - 05 61 81 14 00<br />
26 au 31 mai - Castanet<br />
Voyage aux Baléares, ouvert à tous, prix : 1910 F. 3 e AGE<br />
28 mai - Castanet<br />
20 h 30 chanson française avec Yvan - Ritournelle<br />
28 et 29 mai - Montbrun-Lauragais<br />
La Malle aux Trouvailles : dépôt vente de vêtements et objets<br />
divers (équipement enfants, jouets, électroménager...)<br />
Dépôt le vendredi, vente le samedi 05 61 81 12 77 Foyer<br />
Rural<br />
29 mai - Castanet<br />
20 h 30 Spectacle de danses internationales - Ritournelle<br />
29 - 30 mai - Castanet<br />
MJC Expo bonsaï<br />
30 mai - Castanet<br />
15 h Représentation danse classique et école de musique -<br />
Ritournelle<br />
Juin<br />
5 et 6 juin - Castanet<br />
Concours de pêche des enfants handicapés et fête de la<br />
pêche<br />
Directeur de la publication : Claude Ducert. Comité de rédaction : Christian Clastres, Xavier Galharague, Alain Garès,<br />
<strong>info</strong><br />
Robert Gendre, Jean-Claude Joly, Claire Sassus, Lucien Sormail, François-Régis Valette, Lucie Voinchet. Rédaction :<br />
François-Régis Valette, Jean-Claude Joly, Claire Sassus. Agenda : Josiane Cadamuro. Photographies : Véronique Mola,<br />
Patrick Dumas, René Sultra. Mise en page - Photogravure : Imprimerie du <strong>Sicoval</strong>. Impression : AGP / Ramonville-St-Agne.<br />
Rue du Chêne Vert - B.P. 136 - 31676 Labège cedex<br />
Tél. 33 (0)5 62 24 02 02 • Fax 33 (0)5 61 39 20 45<br />
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