s o m m a i re - Club Alpin Français Clermont-Auvergne

lever était tardif, mais une heure de moins y aurait-elle changé quelque chose
? Nous faisons demi-tour à 100 mètres du sommet, en pleine purée de pois.
Si les conditions ne s’améliorent pas, la traversée de demain risque d’être
c o m p r o m i s e .
De retour au refuge, l’ami de Muriel qui est guide nous prodigue ses
conseils, Albert et Raph décident d’abandonner le projet de traversée et jettent
leur dévolu sur la Pointe Tonini, juste à côté des Ciamarellas. Les cordées
sont reconstituées, car Anne-Marie, Anne-So, Jean-Paul et moi décidons
de ne pas faire le deuxième sommet, et de redescendre dans la vallée dès le
lundi matin. Clo Roëtynck
Pour le lundi, la météo nous a gâtés. Un bien meilleur regel, et un ciel
dégagé, de quoi ravir tout alpiniste ! Nous traversons la longue plaine qui
mène au pied du glacier des Evettes, que nous remontons sans encombre.
Entre temps, Liliane et Raphaël, qui lorgnent sur la petite Ciamarella depuis
la veille, décident de
reconnaître un bout
de son itinéraire, et
partent sur la droite.
André, Jean-François,
Yves et moi gagnons
le col, y laissons nos
crampons, et longeons
l’arête "débonnaire"
(dixit Yv e s )
qui mène au sommet,
tout en surveillant du
coin de l’œil la progression
de Liliane
e t R aph. C eux-ci
Phot o Alb ert Ro ët yn ck
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abandonnent bientôt,
et reprennent la direc-
tion du bas du glacier. Nous profitons du sommet quelques minutes encore,
et redescendons également. Au refuge, nous prenons congé de Muriel, et nous
promettons de revenir à Pentecôte l’an prochain. Pour l’Albaron, la Pointe
Franchesetti ou la Petite Ciamarella !
Au fait, Raphaël, l’an prochain, c’est cette année !
R e p o r t a g e s
A l b e rt Roëtynck