Chapitre 1 - Formation Biblique

CHAPITRE 1
Pour pouvoir construire quoi que ce soit de solide
pour Dieu (Néhémie chapitre 1)
I. Avoir à cœur l’œuvre de Dieu! (Néhémie 1.1-4)
1 Paroles de Néhémie, fils de Hakalia. Au mois de Kislev, la vingtième année, comme
j’étais à Suse la citadelle, 2 Hanani, l’un de mes frères, et quelques hommes arrivèrent de
Juda. Je les interrogeai au sujet des Judéens rescapés qui étaient restés de la captivité et
au sujet de Jérusalem. 3 Ils me répondirent : Ceux qui sont restés de la captivité sont là
dans la province, au comble du malheur et du déshonneur; il y a des brèches dans la
muraille de Jérusalem, et ses portes ont été détruites par le feu. 4 Lorsque j’entendis ces
paroles, je m’assis et je me mis à pleurer. Pendant plusieurs jours, je pris le deuil, je jeûnai,
je priai devant le Dieu du ciel.
Néhémie était né et avait grandi en Mésopotamie et avait accédé, par la grâce de Dieu, à
une position importante dans l’Empire perse. Le verset 11 du chapitre 1 indique qu’il était
échanson du roi. L’échanson du roi était celui qui goûtait le vin du roi et lui en servait après
s’être assuré qu’il ne contenait pas de poison, parce que le roi avait des ennemis et qu’à
cette époque, une bonne façon d’éliminer un roi ennemi était, entre autres, de
l’empoisonner, ce qui est d’ailleurs arrivé assez souvent dans l’histoire... En plus de devoir
goûter le vin du roi, l’échanson était le surveillant en chef de la résidence royale. En effet,
puisqu’il évoluait dans l’entourage du roi, il était bien placé pour détecter les complots et les
prévenir. Certains historiens disent même que l’échanson était le premier ministre du
royaume. Bref, Néhémie menait une très belle vie! De fils d’esclave qu’il était, il était devenu
l’homme de confiance du roi, comme Joseph en Égypte et Daniel en Babylonie. De pauvre
qu’il était, il était devenu riche et respecté. Néhémie jouissait de tous les avantages de la
cour. Il vivait dans le « faste oriental » : il avait donc accès aux délices de la cour et n’était
privé d’aucun bien.
Et pourtant, Néhémie avait compris que Dieu était plus grand que tout ce luxe et cet
apparat, et que son royaume était infiniment plus grand que tous les royaumes. Et à cause
de cela, il désirait participer activement à l’œuvre de Dieu. Pourquoi devrions-nous avoir à
cœur l’œuvre de Dieu? Parce que Dieu est plus grand que tout ce qui existe sur la terre;
parce que son œuvre est plus grandiose que toutes les entreprises humaines réunies; parce
que son royaume est plus merveilleux que tous les grands royaumes de ce monde. Bref,
malgré son style de vie princier, Néhémie n’a jamais cessé d’avoir à cœur l’œuvre de Dieu.
Mais d’où tenait-il cet amour pour Dieu, pour sa Parole et pour son œuvre? Probablement
de son grand-père qui avait été déporté lors de la chute de Jérusalem en 586, mais qui,
même en exil à Babylone, avait continué de servir l’Éternel et d’élever ses fils dans les
enseignements de la Torah. De son grand-père à son père, Hakalia, et de son père à lui-

même, Néhémie, la flamme spirituelle avait été divinement conservée. Cent quarante ans
s’étaient écoulés depuis, mais Néhémie et ses frères étaient toujours profondément
attachés à l’Éternel. Tout comme nous, ces gens vivaient dans un contexte social sans foi ni
loi, mais par la grâce et la puissance de Dieu, ils ont pu, même dans un tel contexte, garder la
foi et demeurer fermement attachés à Dieu. Quel encouragement pour nous!
Dans les versets 2 à 4, Néhémie dévoile son grand attachement pour le peuple de Dieu et
pour Jérusalem, la ville sainte. Au verset 2, Néhémie questionne les voyageurs pour en savoir
plus : Je les questionnai au sujet des Juifs rescapés qui étaient restés de la captivité et au
sujet de Jérusalem. Les versets 3 et 4 démontrent que Néhémie prend très à cœur la
situation de détresse dans laquelle se trouvent les habitants de Jérusalem : Lorsque
j’entendis ces paroles, je m’assis, je pleurai et, pendant plusieurs jours, je pris le deuil.
Néhémie était profondément touché par les grands besoins de l’œuvre du Seigneur.
Jérusalem avait été détruite par les Babyloniens en 586, et après leur passage, il n’en restait
que cendres et décombres. Un modeste temple avait été construit soixante-dix ans
auparavant, mais sans mur, la ville était sans défense, et le peuple, sans prestige. Le
territoire de Juda était tout petit; ses habitants, pauvres; et la situation, rien de moins que
lamentable. Tout cela touchait Néhémie profondément et lui brisait le cœur, car il était
sensible à la misère du peuple de Dieu et également à la gloire de Dieu qui était bafouée.
Néhémie est pour nous un exemple d’homme qui, malgré une position sociale très enviable,
une situation des plus confortables et une vie très bien remplie, a continué d’avoir très à
cœur l’œuvre de Dieu et a choisi d’y contribuer activement en sortant, durant plusieurs
années, de sa zone de confort. En l’an 445 avant Jésus-Christ, il quitte la capitale de Suse et
se rend à Jérusalem pour construire le mur. Ensuite, il y assume un premier mandat de 12
ans comme gouverneur de 445 à 433. Il revient en Perse pour une période de neuf ans, de
433 à 424, puis il retourne à Jérusalem en 424 pour un second mandat comme gouverneur
de Jérusalem.
Très peu de gens vivant dans un monde de confort, de distractions multiples et de plaisirs
comme le nôtre demeurent attachés à Dieu, à sa parole et à son œuvre. C’est si facile de se
refroidir et de laisser son cœur s’éloigner et s’endurcir… Comme certains l’ont souligné avec
justesse, le problème principal de l’œuvre de Dieu n’est pas tant l’immensité des besoins,
mais la rareté des ouvriers, la rareté des croyants qui prennent vraiment à cœur les intérêts
de Dieu dans le présent monde. Évidemment, il n’est nullement suggéré ici de négliger sa
femme et ses enfants pour servir l’église. En effet, bien servir son église, c’est d’abord
s’occuper de sa femme et de ses enfants le mieux possible et servir les autres dans l’église
avec eux. Également, il ne faut pas non plus nous sentir constamment coupables de jouir un
peu des bonnes et belles choses que Dieu nous a données. L’idée est plutôt d’avoir un tant
soit peu à cœur l’œuvre de Dieu; faire notre petite part dans cette œuvre grandiose qui,
contrairement à la plupart des choses de cette vie, a une valeur éternelle. La plupart des
choses de cette vie vont disparaître, mais le royaume de Dieu subsistera.
De plus, attendre de ne plus être occupés pour avoir à cœur l’œuvre du Seigneur est un nonsens,
car cela n’arrivera tout simplement jamais! Néhémie était très occupé et avait très à
cœur l’œuvre de Dieu. Si tu attends de ne plus être occupé, tu arriveras à la retraite et, à ce
moment-là, tu seras encore très occupé, puis tu mourras et, au final, tu auras fait si peu pour

l’avancement de l’œuvre de Dieu… Il ne faut pas non plus attendre que nos meilleures
années soient passées pour avoir à cœur l’œuvre de Dieu, puisque c’est précisément le
meilleur de nous-mêmes que le Seigneur désire. Participons donc dès aujourd’hui à
l’avancement de l’œuvre de Dieu tout en nous gardant d’en faire trop! En effet, Dieu ne
demande à personne de se brûler à la tâche. Ceux et celles qui se brûlent par soi-disant
« consécration totale à Dieu » ont mal compris ce que Dieu leur demandait ou prennent
toute la charge sur leurs épaules au lieu de la porter AVEC Dieu. N’en faisons pas trop, ni
trop vite, mais effectuons notre petite part fidèlement au fil des jours, des semaines et des
années, et Dieu prendra cette petite part, comme Jésus a reçu les cinq pains et les deux
poissons, et il la multipliera pour sa plus grande gloire! Il décuplera nos efforts et nous
soutiendra par sa grande puissance. Inspirons-nous donc de l’exemple de Néhémie, un
homme qui avait à cœur l’œuvre de Dieu…
II. Faire de la prière l’élément crucial de nos interventions (Néhémie 1.4-11)
4 Lorsque j’entendis ces paroles, je m’assis, je pleurai et pendant plusieurs jours je pris le
deuil. Je jeûnai, je priai devant le Dieu des cieux, 5 et je dis : Ah! Éternel, Dieu des cieux,
Dieu grand et redoutable, toi qui gardes l’alliance et la bienveillance envers ceux qui
t’aiment et qui gardent tes commandements! 6 Que ton oreille soit attentive, et que tes
yeux soient ouverts pour exaucer la prière de ton serviteur. Je suis en prière devant toi en
ce moment, jour et nuit, pour tes serviteurs les Israélites, en confessant les péchés des
Israélites, nos péchés contre toi; moi et ma famille, nous avons péché. 7 Nous avons
vraiment mal agi envers toi et nous n’avons pas observé les commandements, les
prescriptions et les ordonnances que tu as donnés à Moïse, ton serviteur. 8 Souviens-toi de
cette parole que tu prescrivis à Moïse, ton serviteur : Lorsque vous serez infidèles, je vous
disséminerai parmi les peuples; 9 mais si vous revenez à moi et si vous gardez mes
commandements et les mettez en pratique, alors, quand même vous seriez bannis à
l’extrémité du ciel, de là je vous rassemblerai et je vous ramènerai vers le lieu que j’ai
choisi pour y faire résider mon nom. 10 Ils sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as
libérés par ta grande puissance et par ta main forte. 11 Ah! Seigneur, que ton oreille soit
donc attentive à la prière de ton serviteur et à la prière de tes serviteurs qui veulent
craindre ton nom! Donne aujourd’hui du succès à ton serviteur et fais-lui obtenir la faveur
de cet homme. J’étais alors échanson du roi.
En fait, ce n'est pas quelques jours, mais plusieurs semaines et même quelques mois que
Néhémie a pris pour jeûner et pour prier. Néhémie était un homme de prière. Il aurait pu en
entendant ce rapport désastreux se lever aussitôt, faire des plans et organiser une
intervention d’urgence. Mais son réflexe d’homme de Dieu a été plutôt de s’asseoir et de
faire appel au plus fort pour lui dire : « Seigneur, la situation est tellement désastreuse, les
besoins sont tellement grands que toi seul peux faire quelque chose de bon et de grand dans
ce contexte lamentable. »
Premièrement, prier n’était pas, pour Néhémie quelque chose d’exceptionnel, mais plutôt
un réflexe presque aussi naturel que respirer. Plusieurs versets dépeignent effectivement
Néhémie comme un homme de prière, par exemple dans le chapitre 2 de Néhémie, versets 4
et 5 : 4 Le roi me dit : Au fait, que demandes-tu donc? Je priai le Dieu des cieux 5 et je répondis
au roi : S’il plaît au roi, et si ton serviteur a sa faveur, envoie-moi en Juda, vers la ville des

tombeaux de mes pères, pour que je la rebâtisse. Même s’il est devant le roi, le réflexe de
Néhémie est de tourner son cœur vers Dieu lorsque le roi lui demande ce qu’il veut.
Néhémie est constamment en communication avec Dieu, comme s’il gardait en tout temps
le contact avec le quartier général. Il avance dans la vie de cette façon : les pieds sur terre,
mais le cœur au ciel, en communication constante avec Dieu. C’est précisément pour cette
raison que Néhémie a été un aussi grand leader spirituel et un si grand homme de Dieu.
D’innombrables livres ont été écrits sur le « leadership » à partir de l’exemple de Néhémie.
Beaucoup étudient son histoire et essaient d’identifier les principes « d’administration » qui
ont guidé ses actions et ses interventions, mais, en réalité, la force de Néhémie ne résidait
pas tant dans ses principes d’administration que dans sa communion intime et profonde
avec le Dieu vivant.
Deuxièmement, lorsque la menace gronde, Néhémie a aussi tout de suite le réflexe
d’implorer la protection de Dieu et il incite le peuple à faire de même. Et souvent les paroles
de ses prières sont glissées directement dans le texte sans même être avoir été introduites
par la petite phrase : « Et Néhémie pria ». En voici deux exemples :
Néhémie 4.3-4
3 Tobiya, l’Ammonite, était à côté de lui et dit : Qu’ils bâtissent seulement! Si un renard
s’élance, il fera une brèche dans leur muraille de pierres. 4 Écoute, ô notre Dieu, car nous
sommes méprisés!
Néhémie 6.9
Tous ces gens voulaient nous effrayer et ils se disaient : Ils perdront courage, et l’œuvre ne se
fera pas. Maintenant, ô Dieu, fortifie-moi!
Dans d’autres textes encore, Néhémie demande également à Dieu de se souvenir de lui à
cause de tout ce qu’il a fait pour l’avancement de son œuvre et le bien de son peuple.
Néhémie savait qu’il servait un Dieu bon, un Dieu qui aime récompenser ses enfants qui se
sacrifient et qui peinent pour lui.
Néhémie 5.19
Souviens-toi favorablement de moi, ô mon Dieu, à cause de tout ce que j’ai fait pour ce
peuple!
Néhémie 13.14
Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, à cause de cela, et n’oublie pas mes actes de piété à l’égard
de la maison de mon Dieu et des choses qui doivent être observées!
Néhémie 13.21
Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, à cause de cela, et protège-moi selon ta grande
miséricorde!
Par contre, Néhémie ne croyait pas que la prière remplaçait l’action ni que l’action
remplaçait la prière...

Néhémie 4.9
Nous avons prié notre Dieu, et à cause d’eux, nous avons établi une garde jour et nuit pour
nous défendre contre eux.
Les Juifs sont victimes d’attaques de la part de leurs ennemis. Comment Néhémie réagit-il à
ces attaques? Par la prière et l’action. Le refrain du cantique bien connu « Jésus te confie »
met d’ailleurs l’accent sur l’importance à la fois de prier et d’agir :
Prie, agis, jour après jour, sans broncher, suis ton Sauveur avec amour;
Sois fidèle, obéissant, et le Maître rendra ton travail puissant.
Troisièmement, Néhémie ne concevait pas la prière comme un dernier recours, mais bien
comme la première chose à faire. Lorsqu’il a entendu le rapport d’Hanani, il ne s’est pas levé
aussitôt pour mettre en œuvre une opération secours, mais il s’est plutôt assis et a répandu
longuement son cœur devant Dieu. La prière ne doit pas devenir une intervention de dernier
recours et répondre à la logique suivante : « Nous avons tout essayé, nous avons tout fait,
rien ne fonctionne, donc nous prions. » ou encore « J’échoue, donc je prie; je réussis, donc
je ne prie plus. » Pour Néhémie, la prière était un réflexe, un tout premier recours, la chose
la plus importante à faire au tout début, pendant et après – bref, en tout temps.
Quatrièmement, plus important encore, la prière ne représentait pas pour Néhémie quelque
chose d’accessoire, mais un aspect extrêmement vital de son service pour Dieu. Après tout,
Néhémie a prié pendant pas moins de quatre mois! Il aurait pu faire une petite prière style
« hors d’œuvre », une petite prière d’introduction et passer rapidement au plat de
résistance qui aurait été son intervention personnelle pour régler la situation. Mais non, il a
plutôt choisi de prier pendant quatre mois avant de présenter son projet au roi. En effet, le
verset 1, du chapitre 1, indique que Néhémie a eu la visite de Hanani au mois de Kislev, ce
qui correspond à novembre-décembre (les mois étaient alors calculés deux à la fois), et le
verset 1, du chapitre 2, mentionne qu’il n’a présenté son projet au roi que quatre mois plus
tard, c’est-à-dire au mois de Nissan, c’est-à-dire mars-avril. Il a jeûné, il a prié et il s’est
attardé devant Dieu. Souvent, la prière n’est pour nous qu’une entrée avant le plat de
résistance, alors que nous devrions concevoir la prière comme l’entrée, et nos discussions,
notre planification et nos interventions, comme le plat de résistance. Prier avant les repas,
avant les réunions et avant les sessions de travail est important, mais pourquoi ne faisonsnous
pas de la « prière » notre contribution principale à l’œuvre de Dieu? La réponse est
simple : nous croyons davantage à l’efficacité de nos interventions qu’à l’efficacité de
l’intervention de Dieu!
Cinquièmement, la prière n’était pas pour Néhémie une occasion de demander à Dieu de
bénir des plans déjà faits et de mettre son sceau sur des stratégies déjà définies. Néhémie
était profondément touché par la détresse des frères et sœurs restés en exil et par l’état
lamentable de Jérusalem, mais, en même temps, il ne savait pas exactement ce que Dieu
l’appelait à faire pour améliorer les choses, ni comment le faire, ni avec qui, ni avec quoi, ni à
quel moment. Toutes ces questions devaient être soumises à Dieu dans la prière et celui-ci
allait préciser les choses en cours de route. Dieu allait tout montrer à Néhémie : le quoi, le
comment, le avec qui et le quand, selon son plan parfait. Lorsque nous avons une situation à
cœur qui touche l’œuvre de Dieu, il est préférable de prier un bon moment avant de faire un
plan. Souvent, nous faisons des plans très humains et demandons ensuite à Dieu de les

énir. Or, les seuls plans qui glorifient vraiment le Seigneur sont les plans qu’il a lui-même
inspirés.
Sixièmement, la prière de Néhémie, rapportée dans les versets 5 à 11, est une prière
puissante. Et pourquoi? Parce qu’elle s’appuie sur le caractère et les promesses de Dieu.
Dans la première partie du verset 5, Néhémie s’adresse au « Dieu tout-puissant », au « Dieu
des cieux, grand et redoutable », au « Dieu qui peut tout »; dans la deuxième partie, au
« Dieu fidèle », au « Dieu qui honore son alliance », « qui n’abandonne pas ses enfants »;
dans les versets 6 à 9, au « Dieu qui pardonne et qui restaure » et enfin, dans les versets 10
et 11, il rappelle à Dieu sa promesse de répondre à la prière de ses rachetés, de ses
serviteurs désireux de faire sa volonté.
Néhémie aurait pu fonder sa prière sur les besoins des gens du peuple. Il aurait pu dire :
« Seigneur, tes enfants sont au comble du malheur, ils sont tristes et malheureux. Ils n’en
peuvent plus! Plusieurs sont découragés, car ils sont pauvres, infortunés. Interviens, je t’en
prie! » Cette prière aurait certainement touché le cœur de Dieu, car il est sensible à la
détresse de ses enfants, mais elle n’aurait pas possédé la même force. La prière la plus
efficace est toujours celle qui est fondée sur le caractère et les promesses de Dieu. Ainsi,
lorsque tu pries, rappelle à Dieu sa puissance, sa fidélité, sa miséricorde.
Laissons-nous donc inspirer par l’exemple de Néhémie et bâtissons. Soyons des hommes et
des femmes qui ont à cœur l’avancement l’œuvre de Dieu. Et, surtout, soyons des hommes
et des femmes de prière.