Dimanche 17 Novembre 2002 - Fédération Française d'Orthodontie
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Les Journées<br />
de l’Orthodontie<br />
Résumés des conférences<br />
Samedi 16 <strong>Novembre</strong> <strong>2002</strong><br />
HAVANE : matin<br />
Alimentation, comportements et adolescence : incidences pratiques sur le traitement d’ODF<br />
I. GRAGNIC<br />
22<br />
F.F.O.<br />
Les connaissances scientifiques actuelles concernant l’étiologie de la carie démontrent non seulement le rôle cariogène des aliments<br />
mais aussi et surtout l’influence néfaste des comportements alimentaires. Grignotage, alimentation déséquilibrée, excès de glucides<br />
et d’aliments acides, troubles comportementaux pathologiques sont autant de facteurs aggravants.<br />
S’ils ne sont pas l’apanage de l’adolescence, force est de constater que ces comportements sont néanmoins plus fréquents et plus "<br />
ancrés " chez les jeunes.<br />
Or, prévenir la carie et d’une façon générale préserver la santé, nécessitent, non seulement des actes de prévention (traitement ODF, scellement<br />
des sillons par exemple) mais aussi et surtout des changements comportementaux (brossage régulier, alimentation saine, équilibrée, régulière).<br />
Dans le cadre d’un traitement orthodontique, ces changements seront d’autant plus souhaitables et attendus que les risques de maladies buccodentaires<br />
sont accrus.<br />
Obtenir une hygiène dentaire correcte lors du traitement orthodontique est classiquement l’une des premières exigences de l’orthodontiste. Mettre<br />
en place une " hygiène alimentaire " peut être un second challenge.<br />
De l’information à la prise de conscience, des conseils diététiques à leur mise en application, comment obtenir des changements comportementaux<br />
alimentaires chez l’adolescent ?<br />
Estimation du risque carieux avant traitement orthodontique<br />
P. DARMON<br />
Le développement possible de lésion carieuse au cours du traitement orthodontique justifie la prise en charge de ce risque. Il est<br />
utile de faire un diagnostic du risque carieux de nos patients avant d’établir un environnement compatible avec la santé dentaire et<br />
le traitement orthodontique, enfin de maintenir cette santé au cours et à la fin du traitement. L’objectif est l’installation d’arcades<br />
dentaires fonctionnelles et esthétiques exemptes de toute séquelle carieuse.<br />
Traitements ODF et caries est ce inéluctable ?<br />
JP. DRUO, A. CHAFAIE<br />
Le traitement orthodontique est généralement considéré comme un facteur contribuant à l’augmentation des risques<br />
d’apparition de lésions carieuses. Ces risques peuvent être considérablement réduits, voire évités en prenant des précautions<br />
simples avant et pendant le traitement orthodontique.<br />
Chez les patients à haut risque carieux, le scellement des bagues doit s’effectuer avec un ciment au verre ionomère.<br />
Les surfaces adjacentes aux brackets seront protégées par la mise en place d’un vernis fluoré. Quel que soit le risque carieux, les molaires permanentes<br />
feront objet d’un traitement de comblement prophylactique des puits et fissures. On privilégie les matériaux favorisant un meilleur<br />
contrôle visuel et per-opératoire des scellements et collages.<br />
La fréquence des visites (2 visites par an chez le patient à risque carieux faible à modéré) est multipliée par deux en cas d’existence d’un haut<br />
risque carieux. Outre la prescription de bains de bouche fluorés, des fluorations topiques à l’aide de gels ou de vernis fluorés seront entreprises<br />
dans ces situations.<br />
La réalisation d’un examen complet nécessite la dépose des arcs (si appareil fixe). L’examen radiographique rétro-coronaire étant impossible<br />
compte tenu de la présence de bagues, l’examen clinique devra être réalisé avec la plus grande attention.<br />
En cas de développement de lésions carieuses, les thérapeutiques restent difficiles à cause d’un accès difficile, d’un matriçage quasi-impossible<br />
ou encore d’une isolation aléatoire. Compte tenu de ces situations cliniques délicates, la prévention revêt plus que jamais son importance capitale.<br />
HAVANE : après-midi<br />
La fente, sa déformation, son évolution<br />
B RAPHAËL<br />
Les fentes embryonnaires qui séparent les bourgeons faciaux situés autour du stomodeum se ferment par coalescence de leurs<br />
berges au cours de la 7ème semaine, pour former la lèvre supérieure, le palais et le voile.<br />
L’absence de fusion, fait que cette situation, normalement temporaire chez l’embryon, devient anormalement définitive chez le<br />
fœtus puis chez l’enfant porteur d’une fente uni ou bilatérale complète ou incomplète, responsable d’un déséquilibre dynamique et<br />
de distorsions des structures osseuses et cartilagineuses de voisinage.<br />
Principes généraux du traitement des fentes : la fente unilatérale comme type de description<br />
M STRICKER<br />
La fente, rendez-vous manqué de la morphogénèse, interrompt le plateau maxillo-palatin et donc l’arcade dentaire créant une rupture<br />
d’équilibre au sein du massif facial et de la pyramide nasale. Cette fente n’est pas une simple séparation, elle implique un<br />
DÉFICIT TISSULAIRE, squelettique et dentaire surtout, ce fait DIMENSIONNEL se compliquant d’un FAIT DISTRIBUTION-<br />
NEL désaxant le nez, rétractant le voile.<br />
La réhabilitation morpho-fonctionnelle prend en compte de multiples impératifs, parfois difficiles à concilier. La prise en charge psychologique<br />
est ante-natale, le traitement débute en néo-natal, variante selon l’intensité de la fente, pour une réparation PRÉCOCE, TOTALE en UN TEMPS<br />
et équitable pour tous les intervenants fonctionnels en fonction :<br />
- des données de la croissance normale,<br />
- de l’interprétation du retentissement de la fente et de son traitement sur ladite croissance,<br />
sachant qu’à traitement identique, résultat parfois différent en raison du particularisme individuel et du morphotype familial.