L'impact Extrait du texte tiré du livre de Mostafa Massid ... - Luciole.ch
L'impact Extrait du texte tiré du livre de Mostafa Massid ... - Luciole.ch
L'impact Extrait du texte tiré du livre de Mostafa Massid ... - Luciole.ch
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
A <strong>ch</strong>aque fois après l’assouvissement c’était la culpabilité, la peur, l’angoisse,<br />
l’impression <strong>de</strong> saleté, le dégoût et ce fut mon lot au quotidien. Je rapportais<br />
<strong>ch</strong>aque fait contrariant, une mauvaise note pas exemple, au <strong>ch</strong>âtiment <strong>de</strong> Dieu<br />
pour lui avoir désobéi.<br />
C’était tous les temps comme ça <strong>de</strong> sorte que j’avais développé une attitu<strong>de</strong><br />
défaitiste, une forme <strong>de</strong> résignation, j’étais damné, coupable. Une torture au<br />
quotidien vécue d’une part entre la re<strong>ch</strong>er<strong>ch</strong>e <strong>de</strong> tout ce qui réveillait les sens,<br />
élevait l’excitation à son point culminant, passage à l’acte et la <strong>de</strong>scente aux enfers<br />
sous les remords <strong>de</strong> la culpabilité.<br />
L’onanisme <strong>de</strong>vint <strong>ch</strong>ronique, une sorte d’obsession, j’étais toujours à la<br />
re<strong>ch</strong>er<strong>ch</strong>e <strong>de</strong> support excitant. Une fois j’étais tombé dans les affaires <strong>de</strong> mon grand<br />
frère sur une revue <strong>de</strong> l’époque « Détective » qui affi<strong>ch</strong>ait <strong>de</strong> belles filles nues dans<br />
<strong>de</strong>s positions osées. Je la ca<strong>ch</strong>ais soigneusement et j’y revenais tous les jours. Je<br />
m’enfermais dans les toilettes, contemplais les photos les plus excitantes, en me<br />
laissant emporté par le flot <strong>de</strong> désir jusqu’au moment où il vient incontrôlable.<br />
Je me souviens aussi avoir découvert « satanique » une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssinée qui<br />
offrait <strong>de</strong>s scènes luxuriantes et excitantes. J’étais à l’affût <strong>de</strong> tout ce qui pouvait<br />
stimuler mes sens, à défaut j’employais mes habiletés artistiques, je me mettais à<br />
<strong>de</strong>ssiner <strong>de</strong>s femmes nues et même <strong>de</strong>s couples dans <strong>de</strong>s positions assez osées<br />
pour mon âge.<br />
Une fois mon père était tombé sur un <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ssins et ça été une belle dérouille<br />
encore pour me rappeler le caractère odieux <strong>du</strong> sexe comme si je n’en avais pas<br />
suffisamment encaissé.<br />
Ayant été mala<strong>de</strong>, on m’avait prescrit <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong> traitement sous forme<br />
d’injections. J’allais me faire piquer dans un cabinet <strong>de</strong> soins <strong>du</strong> quartier<br />
avoisinant. L’infirmière était jeune et surtout très belle et sexy.<br />
Elle portait toujours <strong>de</strong>s mini jupes à la mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’époque, ce qui montrait <strong>de</strong>s<br />
jambes pulpeuses et <strong>de</strong>s cuisses ravissantes, tout ça taxé d’accueil <strong>ch</strong>aleureux<br />
d’une voix envoûtante. Je <strong>de</strong>vais avoir 10 ans mais je suis tombé amoureux <strong>du</strong><br />
premier coup comme qui dirait un coup <strong>de</strong> foudre. Je n’avais donc plus d’autres<br />
préoccupations que la hâte d’y aller, je crois avoir souhaité me faire piquer toute la<br />
journée. Elle peupla mon imagination érotique et fut l’objet <strong>de</strong> mes stimulations.<br />
Plus les jours avançaient plus la fin <strong>du</strong> traitement appro<strong>ch</strong>ait.