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inventaire des mares en languedoc-roussillon - DREAL Languedoc ...

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FEOGA<br />

INVENTAIRE DES MARES EN<br />

LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />

SEPTEMBRE 2006


INVENTAIRE DES MARES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />

ACTION DE CONNAISSANCE, DE PROTECTION ET DE<br />

GESTION<br />

INTRODUCTION P.3<br />

1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE P.4<br />

VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE P.4<br />

VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES D’INVENTAIRE P.4<br />

B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN P.4<br />

B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF P.5<br />

B.3. EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES DE L’EPHE P.5<br />

B.4. APPEL A CONTRIBUTION P.5<br />

VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES P.6<br />

C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS P.6<br />

C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTO-INTERPRETATION P.7<br />

C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN P.7<br />

C.4. LA FICHE MARE P.8<br />

VOLET D : SELECTION DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER<br />

FINEMENT P.9<br />

D.1. HIERARCHISATION DES MARES P.9<br />

D.2. CARACTERISATION DE L’ETAT BIOLOGIQUE DES MARES P.9<br />

VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES P.10<br />

2. RESULTATS D’INVENTAIRE P.12<br />

VOLET A : INVENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE P.12<br />

VOLET B : INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE P.13<br />

B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25 P.12<br />

B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF P.13<br />

B.3. CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARE P.13<br />

1


VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN P.14<br />

C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS P.14<br />

C.2. RESULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN P.15<br />

C.2.1. Sur les carrés échantillons P. 15<br />

C.2.2. Sur la région P. 22<br />

VOLET D : ANALYSE DES DONNES DE L’INVENTAIRE P.24<br />

D.1. TYPOLOGIE DES MARES P.24<br />

D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES P.25<br />

VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS P.27<br />

E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT P.27<br />

E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS P.33<br />

VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE<br />

INTERVENTION URGENTE P.33<br />

F.1. LES SITES RETENUS P.33<br />

F.2. PROPOSITION D’ACTION ET BUDGETISATION P.34<br />

VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE<br />

D’UN RESEAU DE SURVEILLANCE DES MARES ECHANTILLONS ET<br />

D’UN OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES P.38<br />

VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE L’INVENTAIRE P.39<br />

H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS P.39<br />

H.2. DEFINITION D’UNE MARE P.39<br />

H.3. FICHE INVENTAIRE MARE P.40<br />

H.4. FICHE MARE ECHANTILLON P.40<br />

3. ACTIONS DE COMMUNICATION P.40<br />

VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR<br />

LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON P.40<br />

VOLET B : OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE » P.41<br />

VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES P.41<br />

CONCLUSION P.42<br />

BIBLIOGRAPHIE P.43<br />

LISTE DES ANNEXES P.49<br />

2


INTRODUCTION<br />

Disséminées dans la garrigue, installées au c<strong>en</strong>tre <strong>des</strong> villages ou alignées le long <strong>des</strong> routes,<br />

les <strong>mares</strong> constitu<strong>en</strong>t un <strong>des</strong> milieux les plus remarquables mais aussi les plus m<strong>en</strong>acés du<br />

paysager méditerrané<strong>en</strong>.<br />

Principales composantes <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> contin<strong>en</strong>tales par leur nombre, elles prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un<br />

intérêt <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal fort <strong>en</strong> raison de leur richesse biologique et de la multitude <strong>des</strong><br />

fonctions physiques et sociales qu’elles rempliss<strong>en</strong>t.<br />

Malgré leurs multiples fonctionnalités, elles sont restées, à cause de leur taille, très à l’écart<br />

du regain d’intérêt porté aux zones humi<strong>des</strong> et demeur<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core très méconnues.<br />

La disparition <strong>des</strong> usages traditionnels et l’int<strong>en</strong>sification <strong>des</strong> pratiques agricoles, qui<br />

conduis<strong>en</strong>t à un abandon et à une artificialisation de ces milieux, sont admises comme étant<br />

les principales causes de la régression de 30 à 50 % <strong>des</strong> <strong>mares</strong> depuis 1950 (estimation du<br />

Ministère de l’Ecologie).<br />

Préciser leur contribution au patrimoine naturel régional, dégager la multitude <strong>des</strong> fonctions<br />

qu’elles rempliss<strong>en</strong>t et s<strong>en</strong>sibiliser le public à ces milieux fragiles, apparaît donc<br />

indisp<strong>en</strong>sable à la mise <strong>en</strong> œuvre d’une politique de préservation concertée de ces petites<br />

zones humi<strong>des</strong>.<br />

Dans cette optique, il est apparu urg<strong>en</strong>t de faire l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> (y compris<br />

temporaires) de la région <strong>Languedoc</strong>-Roussillon et d’évaluer leur contribution au mainti<strong>en</strong> de<br />

la diversité biologique. C’est une démarche qui est commune à plusieurs régions et qui a<br />

plusieurs objectifs :<br />

Contribuer à améliorer la connaissance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> <strong>en</strong> <strong>Languedoc</strong> - Roussillon et de leur<br />

état de conservation ;<br />

Evaluer l’importance <strong>des</strong> transformations de cet écosystème <strong>en</strong> <strong>Languedoc</strong> – Roussillon<br />

<strong>en</strong> effectuant un diagnostic écologique de leur état ;<br />

Id<strong>en</strong>tifier les m<strong>en</strong>aces et les grands <strong>en</strong>jeux de protection et de conservation, et <strong>en</strong><br />

particulier déterminer l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> régionales dans la répartition et la pér<strong>en</strong>nité<br />

de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques ;<br />

S<strong>en</strong>sibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager <strong>des</strong><br />

<strong>mares</strong> ;<br />

Proposer <strong>des</strong> mesures de protection et de gestion de certaines <strong>mares</strong> <strong>en</strong> s’appuyant sur les<br />

résultats du LIFE « Mares Temporaires Méditerrané<strong>en</strong>nes ».<br />

Le Conservatoire du L-R a donc pris l’initiative, <strong>en</strong> 2003, de lancer l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional <strong>des</strong><br />

<strong>mares</strong>. C’était une suite logique à un investissem<strong>en</strong>t important du CEN L-R sur la<br />

connaissance et la protection <strong>des</strong> <strong>mares</strong> ces dernières années, notamm<strong>en</strong>t à travers le Life<br />

« Mares temporaires méditerrané<strong>en</strong>nes » sur l’Etang de Valliguières (30). Le CEN L-R est<br />

égalem<strong>en</strong>t opérateur de 3 DOCOB, <strong>en</strong> L-R, de sites qui abrit<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>mares</strong> temporaires<br />

(F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong>, Torremila et Plateau de V<strong>en</strong>dres).<br />

En 2004, le CEN L-R a principalem<strong>en</strong>t travaillé sur deux volets : l’acquisition de<br />

connaissances (recueil bibliographique, cartographique…) et la s<strong>en</strong>sibilisation du public (fête<br />

<strong>des</strong> <strong>mares</strong>, fréqu<strong>en</strong>ce gr<strong>en</strong>ouille). En 2005, il a lancé la phase de prospection de terrain et<br />

d’analyse du patrimoine <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de la région, <strong>en</strong> étroite concertation avec les acteurs<br />

concernés. Cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> pr<strong>en</strong>d fin <strong>en</strong> 2006 et les résultats sont prés<strong>en</strong>tés dans ce docum<strong>en</strong>t.<br />

3


1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE<br />

VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE<br />

La bibliographie récoltée lors de la première phase de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> a d’abord permis d’ajuster<br />

le protocole d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> à partir <strong>des</strong> méthodologies déjà utilisées dans d’autres régions. De<br />

nombreuses informations ont égalem<strong>en</strong>t permis l’élaboration de la fiche « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare ».<br />

Par ailleurs, les étu<strong>des</strong>, rapports et cartographies ont facilité le premier repérage <strong>des</strong> zones à<br />

prospecter dans les phases suivantes de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>. Les étu<strong>des</strong> antérieures ont été utilisées<br />

comme base de travail au repérage de <strong>mares</strong> sur fond IGN et ont pu dans certains cas ori<strong>en</strong>ter<br />

les prospections de terrain.<br />

Les étu<strong>des</strong> plus réc<strong>en</strong>tes ont été ajouté aux cartographies de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et <strong>des</strong> fiches<br />

« <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>mares</strong> » ont été saisis. Les relevés de <strong>mares</strong> déjà id<strong>en</strong>tifiées par le CEN L-R au<br />

cours d’autres programmes (<strong>mares</strong> à Marsilea dans les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales, restauration de<br />

<strong>mares</strong> de l’Ile <strong>des</strong> Brotteaux dans le Gard, plateau de V<strong>en</strong>dres…) ont pu égalem<strong>en</strong>t être<br />

intégré dans la base de données.<br />

VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES D’INVENTAIRE<br />

DEFINITION<br />

Les <strong>mares</strong> prises <strong>en</strong> compte dans ce rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t sont <strong>des</strong> <strong>mares</strong> au s<strong>en</strong>s large. Nous nous<br />

sommes basés sur la définition suivante (Sajaloli & Dutilleul, 2001) adoptée par le comité de<br />

pilotage du PNRZH ( Programme National de Recherche sur les Zones Humi<strong>des</strong>) <strong>en</strong> 1997 :<br />

“ La mare est une ét<strong>en</strong>due d’eau à r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t limité, de taille<br />

variable pouvant atteindre un maximum de 5000 mètres carré. Sa faible profondeur qui<br />

peut atteindre <strong>en</strong>viron deux mètres, permet à toutes les couches d’eau d’être sous l’action<br />

du rayonnem<strong>en</strong>t solaire, ainsi qu’aux plantes de s’<strong>en</strong>raciner sur tout le fond. De formation<br />

naturelle ou anthropique, elle se trouve dans <strong>des</strong> dépressions imperméables, <strong>en</strong> contexte<br />

rural, périurbain voire urbain. Alim<strong>en</strong>tée par les eaux pluviales et parfois phréatiques, elle<br />

peut être associée à un système de fossés qui y pénètr<strong>en</strong>t et <strong>en</strong> ressort<strong>en</strong>t ; elle exerce alors<br />

un rôle tampon au ruissellem<strong>en</strong>t. Elle peut être s<strong>en</strong>sible aux variations météorologiques et<br />

climatiques, et ainsi être temporaire. La mare constitue un écosystème au fonctionnem<strong>en</strong>t<br />

complexe, ouvert sur les écosystèmes voisins, qui prés<strong>en</strong>te à la fois une forte variabilité<br />

biologique et hydrologique interannuelles. Elle possède un fort pot<strong>en</strong>tiel biologique et une<br />

forte productivité pot<strong>en</strong>tielle.”<br />

La méthode d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> choisie est celle développée <strong>en</strong> Poitou-Char<strong>en</strong>tes par les associations<br />

de protection de la nature, qui a fait ses preuves par rapport aux objectifs fixés. La première<br />

étape consiste <strong>en</strong> l’analyse exhaustive <strong>des</strong> cartes IGN <strong>des</strong> départem<strong>en</strong>ts.<br />

B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN<br />

L’analyse <strong>des</strong> cartes IGN pour chaque départem<strong>en</strong>t, a été réalisée à partir de quadrat<br />

correspondant au 16 ème de cartes IGN au 1/25 000 (soit <strong>en</strong>viron 92 cartes). Chacun de ces<br />

4


scan 25 (10 km de coté) est divisé <strong>en</strong> 16 carrés de prospections de 2.5 km de coté. Soit un<br />

total de 4236 carrés à prospecter pour les départem<strong>en</strong>ts littoraux. Pour la Lozère, la<br />

prospection <strong>des</strong> carrés (912 au total) a été réalisée par le Conservatoire Départem<strong>en</strong>tal <strong>des</strong><br />

Sites Lozéri<strong>en</strong>s (CDSL).<br />

Chacune de ces divisions est prospectée à l'écran à une échelle de 1 cm pour 100 mètres. Les<br />

<strong>mares</strong> sont numérisées à une échelle de 1 cm pour 50 mètres, mais la précision de la<br />

numérisation est toute relative sur de telles surfaces (un pixel a une largeur de 2.5 m). Les<br />

<strong>mares</strong> de formes circulaires ou ovales sont représ<strong>en</strong>tées dans le SIG par <strong>des</strong> cercles ou <strong>des</strong><br />

ellipses. Les <strong>mares</strong> de forme plus complexe sont représ<strong>en</strong>tées par <strong>des</strong> polygones. Pour chaque<br />

mare cartographiée, les coordonnées du c<strong>en</strong>tre, le toponyme ainsi que le li<strong>en</strong> év<strong>en</strong>tuel avec la<br />

BD Carthage (hydrologie) sont répertoriés.<br />

B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF<br />

Une recherche <strong>des</strong> ZNIEFF m<strong>en</strong>tionnant <strong>des</strong> <strong>mares</strong> a été réalisée à partir de la base de<br />

données compr<strong>en</strong>ant l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> fiches ZNIEFF 1ère génération. Des requêtes, avec<br />

comme motif « mare » ont été réalisées, sous le logiciel Access, sur les champs suivants :<br />

« critères de délimitation », « richesse patrimoniale » et « <strong>des</strong>cription de la zone » <strong>des</strong> fiches<br />

ZNIEFF.<br />

B.3. EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES EPHE<br />

L’analyse de la base de données réalisée par l’EPHE sur les Reptiles et Amphibi<strong>en</strong>s aurait pu<br />

faciliter la recherche de <strong>mares</strong> sur le terrain par le biais de la localisation <strong>des</strong> espèces liées à<br />

ces milieux. Or la base de données Reptiles / Amphibi<strong>en</strong>s (<strong>en</strong> cours de validation) n’ayant pas<br />

été fournie au CEN L-R, cette exploitation n’a pu être réalisée. Cep<strong>en</strong>dant, parmi les<br />

structures participants à l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>, certaines ont eu accès à ces données et ainsi pu<br />

rechercher de pot<strong>en</strong>tielles <strong>mares</strong> sur le terrain à partir de la localisation de certains<br />

amphibi<strong>en</strong>s.<br />

B.4. APPEL A CONTRIBUTION AUPRES DES ASSOCIATIONS LOCALES ET DES MAIRIES<br />

Afin de recueillir un maximum de connaissances de terrain, le CEN L-R a souhaité mobiliser<br />

localem<strong>en</strong>t les compét<strong>en</strong>ces de structures part<strong>en</strong>aires. Ces structures se sont <strong>en</strong>gagées auprès<br />

du CEN par le biais d’une conv<strong>en</strong>tion (voir modèle <strong>en</strong> annexe 1), pour la réalisation d’actions<br />

précises. Le CEN L-R dans cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> a assuré la coordination générale.<br />

Deux part<strong>en</strong>aires ont été id<strong>en</strong>tifiés par départem<strong>en</strong>t pour réaliser les actions suivantes :<br />

- Recueil et c<strong>en</strong>tralisation <strong>des</strong> fiches « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>mares</strong> »,<br />

- Analyse <strong>des</strong> données (typologie <strong>des</strong> <strong>mares</strong>, diagnostic écologique),<br />

- Sélection et prospections fines de <strong>mares</strong>,<br />

- Propositions d’actions de gestion sur 1 à 3 sites,<br />

- Organisation de sortie découverte de la faune et de la flore <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />

L’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> s’est appuyé <strong>en</strong> partie sur la mobilisation <strong>des</strong> réseaux de bénévoles <strong>des</strong><br />

associations locales.<br />

Les associations mobilisées dans le cadre de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> sont :<br />

- Pour les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales :<br />

- le Groupe Ornithologique du Roussillon (GOR),<br />

5


- l’Office Pour les Insectes et leur Environnem<strong>en</strong>t du L-R (OPIE LR)<br />

- Pour l’Aude :<br />

- la Ligue de Protection <strong>des</strong> Oiseaux de l’Aude (LPO Aude)<br />

- la Fédération Aude Claire<br />

- Pour l’Hérault :<br />

- l’association Caracol<br />

- les Ecologistes de l’Euzière,<br />

- Pour le Gard :<br />

- le C<strong>en</strong>tre Ornithologique du Gard (COGard)<br />

- l’Association Méandre<br />

- Pour la Lozère :<br />

- le Conservatoire <strong>des</strong> Sites Lozéri<strong>en</strong>s (CDSL)<br />

- l’Association Lozéri<strong>en</strong>ne pour l’Etude et la Protection de l’Environnem<strong>en</strong>t<br />

(ALEPE).<br />

Le CEN L-R et les structures relais ont lancé un appel à connaissance (annexe 2), auquel a été<br />

jointe la fiche "<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>", à toutes les structures (associations, communes…) et membres<br />

individuels qui serai<strong>en</strong>t susceptibles de lui fournir <strong>des</strong> informations concernant les <strong>mares</strong> de la<br />

région.<br />

De nombreux bénévoles ont souhaité participer à l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et faire remonter les<br />

connaissances qu’ils avai<strong>en</strong>t sur les <strong>mares</strong>. Toutes ces informations, basées sur le remplissage<br />

<strong>des</strong> fiches <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s sont saisies dans la base de données <strong>mares</strong> et cartographiées sous<br />

Mapinfo. Les résultats prés<strong>en</strong>tés ici id<strong>en</strong>tifi<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>mares</strong> situées sur l’<strong>en</strong>semble de la région.<br />

Au total, ce sont <strong>en</strong>viron 150 fiches <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> qui ont été r<strong>en</strong>voyées aux structures par <strong>des</strong><br />

bénévoles. Ils s’agit le plus souv<strong>en</strong>t de <strong>mares</strong> connues précédemm<strong>en</strong>t par les bénévoles et<br />

prés<strong>en</strong>tant un intérêt aux niveaux faunistique et/ou floristique. Elles fourniss<strong>en</strong>t <strong>des</strong> données<br />

faunistiques ou/et floristiques qui pourront être suivies dans le temps par ces mêmes réseaux<br />

de bénévoles.<br />

A contrario, l’appel à contribution lancé auprès <strong>des</strong> communes abritant de fortes pot<strong>en</strong>tialités<br />

de mare, n’a donné aucun résultat. Une campagne de s<strong>en</strong>sibilisation auprès de ces communes<br />

sera m<strong>en</strong>ée afin de les informer du résultat de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>.<br />

VOLET C : PROSPECTION DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES<br />

C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS<br />

Afin de vérifier la validité du comptage réalisé sur les fonds IGN et de mettre <strong>en</strong> place une<br />

prospection de terrain cohér<strong>en</strong>te, nous avons choisi <strong>des</strong> zones échantillons réparties sur<br />

l’<strong>en</strong>semble de la région. C’est sur ces carrés échantillons qu’une prospection exhaustive a été<br />

m<strong>en</strong>ée sur la base <strong>des</strong> informations du 1/ 25 000 mais aussi auprès de toute personne<br />

susceptible de fournir <strong>des</strong> r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts sur <strong>des</strong> <strong>mares</strong> non visibles.<br />

8 carrés de prospections ont été définis par départem<strong>en</strong>t. La localisation de ces zones<br />

expérim<strong>en</strong>tales a été assurée par le CEN <strong>en</strong> collaboration avec les part<strong>en</strong>aires locaux.<br />

Ces carrés échantillons correspond<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> quarts de cartes IGN au 1/25 000 (soit <strong>des</strong> carrés<br />

d’<strong>en</strong>viron 6-7 km de côté). Ils ont été choisis <strong>en</strong> fonction de la d<strong>en</strong>sité de <strong>mares</strong> repérées, <strong>des</strong><br />

milieux prés<strong>en</strong>ts, de la proximité de bénévoles et <strong>des</strong> connaissances de terrain <strong>des</strong> structures<br />

6


part<strong>en</strong>aires. Le détail <strong>des</strong> milieux prospectés est donné ci-<strong>des</strong>sous par départem<strong>en</strong>t et est assez<br />

représ<strong>en</strong>tatif de chaque type de milieux prés<strong>en</strong>ts dans les départem<strong>en</strong>ts.<br />

C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTOINTERPRETATION SUR LES CARRES ECHANTILLONS<br />

Afin de faciliter le travail de prospection de terrain par les structures relais et d’être le plus<br />

exhaustif possible dans les <strong>mares</strong> prospectées, il a été réalisé <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t la photointerprétation<br />

<strong>des</strong> zones échantillonnées. Ce repérage supplém<strong>en</strong>taire permet égalem<strong>en</strong>t de<br />

valider l’exist<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées sur les cartes IGN, sur le terrain.<br />

L'analyse de photos aéri<strong>en</strong>nes couleurs permet un repérage <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de par leur forme et leur<br />

couleur. Ces informations sont d’autant plus intéressantes que les photos de la région sont<br />

assez réc<strong>en</strong>tes (2001 et 2002 selon les départem<strong>en</strong>ts) et permett<strong>en</strong>t ainsi d’obt<strong>en</strong>ir une<br />

information plus actualisée que celle <strong>des</strong> scan 25.<br />

Quelques limites à la méthode de photo-interprétation peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t être soulevées :<br />

• Lors d’une prise de vue <strong>en</strong> été, la mare peut être à sec et ne pas apparaître sur la photo<br />

comme une zone humide (nuance de couleur gris bleu),<br />

• Lors d’une prise de vue au printemps ou à l’automne, les <strong>mares</strong> peuv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t<br />

être masquées par le couvert végétal,<br />

• Grande variabilité <strong>des</strong> couleurs d’appar<strong>en</strong>ce de la mare selon son niveau d’eau : on<br />

passe du blanc lorsque la mare est à sec au gris bleu pour une mare <strong>en</strong> eau, <strong>en</strong> passant<br />

par le vert pour les zones à forte d<strong>en</strong>sité <strong>en</strong> végétation aquatique,<br />

• Les <strong>mares</strong> de taille réduite ne peuv<strong>en</strong>t être localisées à partir <strong>des</strong> photos <strong>en</strong> raison de la<br />

pixellisation trop importante, passé un certain seuil de zoom,<br />

• Le relief <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre l’apparition d’ombres sur les versants opposés qui empêch<strong>en</strong>t toute<br />

localisation de <strong>mares</strong> sur ces secteurs.<br />

Cette méthodologie représ<strong>en</strong>te quand même une source d’information importante et se révèle<br />

être égalem<strong>en</strong>t une bonne base de travail <strong>en</strong> préalable au repérage de terrain.<br />

C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN<br />

Une fois le choix <strong>des</strong> carrés échantillons réalisé, l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> exhaustif sur ces zones a pu<br />

comm<strong>en</strong>cer. Le CEN LR a fourni la localisation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> sur fond IGN et photos aéri<strong>en</strong>nes à<br />

chaque structure relais afin de servir de base au travail de terrain.<br />

Sur ces carrés échantillons, le but est de réaliser un <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> le plus exhaustif<br />

possible pour :<br />

- comparer les résultats avec ceux obt<strong>en</strong>us à partir de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> sur scan 25 de l’IGN<br />

et photos aéri<strong>en</strong>nes,<br />

- compléter les résultats,<br />

- faire un état <strong>des</strong> lieux de la prés<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> <strong>mares</strong> sur la région.<br />

Déroulem<strong>en</strong>t :<br />

L’objectif de cette première phase de terrain était de mobiliser les réseaux de bénévoles <strong>des</strong><br />

structures relais afin de rassembler un maximum de connaissances et de faciliter ainsi le<br />

repérage <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. L’investigation de terrain a été m<strong>en</strong>ée différemm<strong>en</strong>t selon les structures<br />

relais et le détail est prés<strong>en</strong>té ci-<strong>des</strong>sous.<br />

7


Pour cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>, les propriétaires n’ont pas été contactés, sauf hasard, lors de r<strong>en</strong>contres<br />

sur le terrain, ou pour demander l’autorisation si la mare est située près d’une habitation. Une<br />

prise de contact pourra être amorcée avec les propriétaires <strong>des</strong> <strong>mares</strong> qui seront choisies pour<br />

une étude plus approfondie.<br />

OPIE LR<br />

- Mobilisation du réseaux de bénévoles avec vérification systématique <strong>des</strong> points<br />

d’eau référ<strong>en</strong>cés dans les carrés échantillons et recherche de <strong>mares</strong> non référ<strong>en</strong>cées.<br />

- Remplissage de la fiche mare et précision sur la nature du point d’eau.<br />

-<br />

COGARD ET GOR<br />

- Appel à participation de leurs adhér<strong>en</strong>ts par le biais de leur feuille de liaison.<br />

- Réalisation <strong>des</strong> prospections sur certains carrés par <strong>des</strong> stagiaires.<br />

- Interrogation de la base Reptiles/Amphibi<strong>en</strong>s de l’EPHE afin de localiser <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />

par la prés<strong>en</strong>ce d’espèces.<br />

MEANDRE<br />

- Prospection <strong>des</strong> <strong>mares</strong> relevées sur les fonds cartographiques.<br />

- Consultation de personnes sur le terrain<br />

AUDE CLAIRE<br />

- Mobilisation du réseau de bénévoles par courrier et information dans la lettre de<br />

liaison, le site internet et la presse locale.<br />

- Vérification <strong>des</strong> points d’eau référ<strong>en</strong>cés dans les carrés échantillons.<br />

- Remplissage de la fiche mare non systématique.<br />

- Interrogation de la base Reptiles/Amphibi<strong>en</strong>s de l’EPHE afin de localiser <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />

par la prés<strong>en</strong>ce d’espèces.<br />

LPO AUDE<br />

- Mobilisation du réseaux de bénévoles avec vérification systématique <strong>des</strong> points<br />

d’eau référ<strong>en</strong>cés dans les carrés échantillons et recherche de <strong>mares</strong> non référ<strong>en</strong>cées.<br />

- Remplissage de la fiche mare.<br />

LES ECOLOGISTES DE L’EUZIERE<br />

- Inv<strong>en</strong>taire systématique <strong>des</strong> petits points d’eau.<br />

- Recueil de témoignages de leurs adhér<strong>en</strong>ts.<br />

La pression de prospections différ<strong>en</strong>tes selon les structures <strong>en</strong>gagées a <strong>en</strong>traîné <strong>des</strong> disparités<br />

dans les résultats obt<strong>en</strong>us.<br />

C.4. LA FICHE INVENTAIRE MARE<br />

Le CEN L-R a élaboré une fiche "<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong>" (annexe 3) pour permettre le recueil<br />

<strong>des</strong> informations importantes de manière homogène sur l'<strong>en</strong>semble du territoire étudié. Pour la<br />

réalisation, le conservatoire s'est inspiré de fiches déjà existantes, créées lors d'<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s<br />

régionaux. Cep<strong>en</strong>dant, de nombreuses modifications ont été apportées de manière à adapter la<br />

fiche au contexte local.<br />

La fiche "<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong>" comporte plusieurs rubriques :<br />

8


• Les r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts généraux, qui permett<strong>en</strong>t de situer géographiquem<strong>en</strong>t la mare et<br />

d'id<strong>en</strong>tifier l'auteur de la fiche,<br />

• Les caractéristiques de la mare : dim<strong>en</strong>sion, typologie, nature, m<strong>en</strong>aces, fonctions…<br />

• Les facteurs écologiques informant notamm<strong>en</strong>t sur les milieux <strong>en</strong>vironnants,<br />

• Les interv<strong>en</strong>tions réc<strong>en</strong>tes et les propositions,<br />

• Les observations naturalistes : végétation (<strong>des</strong> illustrations ont été ajoutées de manière<br />

à faciliter l'id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> principales espèces), amphibi<strong>en</strong>s et invertébrés,<br />

• Remarques, permettant à l'auteur d'ajouter <strong>des</strong> informations complém<strong>en</strong>taires.<br />

Il est demandé aux auteurs <strong>des</strong> fiches de joindre, si possible, un fond de carte IGN, localisant<br />

la mare décrite.<br />

VOLET D : SELECTION DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER<br />

FINEMENT<br />

D.1. HIERARCHISATION DES MARES<br />

Il n’a pas été défini de méthodologie de hiérarchisation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> <strong>en</strong> raison de la diversité <strong>des</strong><br />

contextes départem<strong>en</strong>taux ainsi que de la disparité <strong>des</strong> résultats selon les prospecteurs. La<br />

hiérarchisation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> s’est faite à l’appréciation <strong>des</strong> structures relais, <strong>en</strong> fonction de leur<br />

connaissance de terrain et <strong>des</strong> <strong>en</strong>jeux (richesse patrimoniale, m<strong>en</strong>aces) prés<strong>en</strong>ts sur la mare.<br />

Les critères les plus courants sont les suivants :<br />

- Intérêt patrimonial fort : Amphibi<strong>en</strong>s, Cistude d’Europe, Flore<br />

- Intérêt « hydrologique » : Point d’eau, diversité <strong>des</strong> milieux<br />

- M<strong>en</strong>aces : Pollutions diverses, surpiétinem<strong>en</strong>t, urbanisation, décharge, comblem<strong>en</strong>t<br />

- Propriétaires favorables à une gestion ou à <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions adaptées<br />

- Mainti<strong>en</strong> du patrimoine bâti et <strong>des</strong> usages traditionnels.<br />

A partir de la connaissance et de l’analyse de ces informations, 46 <strong>mares</strong> ont pu être mis <strong>en</strong><br />

évid<strong>en</strong>ce et ont faits l’objet de prospections plus fines.<br />

D.2. CARACTERISATION DE L’ETAT BIOLOGIQUE DES MARES<br />

Afin de mieux caractériser l’état biologique <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon et de<br />

connaître leur contribution au patrimoine naturel régional, il a été établi <strong>des</strong> protocoles de<br />

prospections fines sur les <strong>mares</strong> échantillons sélectionnées.<br />

Ces prospections m<strong>en</strong>ées par les part<strong>en</strong>aires relais concern<strong>en</strong>t les amphibi<strong>en</strong>s, les odonates et<br />

la flore et ont permis d’établir un diagnostic fonctionnel <strong>des</strong> sites échantillonnés et ont ainsi<br />

facilité la mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce de sites nécessitant une interv<strong>en</strong>tion urg<strong>en</strong>te.<br />

Ces investigations contribu<strong>en</strong>t à la détermination de l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> dans la pér<strong>en</strong>nité<br />

de la flore et de la faune inféodées à ces milieux. Pour faciliter les investigations de terrain, le<br />

CEN L-R a réalisé <strong>des</strong> protocoles d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s communs (annexe 4) afin d’obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong><br />

résultats homogènes de la part de ses part<strong>en</strong>aires. Cette fiche a été réalisée à partir de<br />

protocole d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> existants et notamm<strong>en</strong>t <strong>des</strong> protocoles de suivi utilisés dans le cadre du<br />

Programme Loire Nature et dans les Réserves Naturelles (cf.bibliographie).<br />

Des planches supplém<strong>en</strong>taires ont été ajoutées par le CEN L-R à la fiche «<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare »<br />

utilisée pour les carrés échantillons afin de compléter les informations de terrain nécessaires à<br />

9


l’élaboration du diagnostic <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. Cette fiche (annexe 5) est le support <strong>des</strong> investigations<br />

de terrain mais ne se veut pas exhaustive et reste modulable <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> appréciations de<br />

chacun (ajout de comm<strong>en</strong>taires, de caractéristiques, remarques…).<br />

• Planche 1 : La mare et son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t : Informations complém<strong>en</strong>taires et précision<br />

à apporter par rapport à la fiche initiale. Afin d’id<strong>en</strong>tifier les impacts év<strong>en</strong>tuels de<br />

l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de la mare sur le milieu et les espèces qu’il abrite, il a été décidé de<br />

réaliser une cartographie schématique de l’occupation du sol sur un périmètre<br />

prédéfini de 100 m autour de la mare. Pour ce faire, une zone tampon circulaire sera<br />

cartographiée autour du site au préalable <strong>des</strong> prospections<br />

• Planche 2 : Etude de la végétation : Il est proposé de rec<strong>en</strong>ser la flore et les habitats<br />

naturels prés<strong>en</strong>ts sur les <strong>mares</strong>, tant pour leur rôle de <strong>des</strong>cripteur du fonctionnem<strong>en</strong>t<br />

<strong>des</strong> milieux que pour leur intérêt patrimonial.<br />

La liste <strong>des</strong> espèces végétales et <strong>des</strong> habitats prés<strong>en</strong>ts sur le site constitu<strong>en</strong>t le<br />

minimum pour caractériser la végétation et percevoir ses év<strong>en</strong>tuelles t<strong>en</strong>dances<br />

évolutives.<br />

• Planche 3 : Inv<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s et liste <strong>des</strong> espèces d’Odonates déterminantes<br />

pour la désignation <strong>des</strong> ZNIEFF et pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes sur le milieu. L’objectif<br />

<strong>des</strong> prospections d’amphibi<strong>en</strong>s est d’évaluer la richesse spécifique du milieu par la<br />

réalisation d’un <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> qualitatif.<br />

VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES<br />

L’analyse <strong>des</strong> besoins <strong>en</strong> terme de structuration <strong>des</strong> données a abouti à la mise <strong>en</strong> place d’un<br />

système d’information géographique et d’une base de données permettant le stockage et le<br />

traitem<strong>en</strong>t d’informations relatives :<br />

aux différ<strong>en</strong>tes métho<strong>des</strong> d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s utilisées (d’après cartes, photos aéri<strong>en</strong>nes,<br />

cadastre, sources bibliographiques, observations de terrain, …) ;<br />

au rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t de l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> ressources bibliographiques concernant l’étude, la<br />

protection et la gestion <strong>des</strong> <strong>mares</strong>, adaptées au contexte régional ;<br />

à la <strong>des</strong>cription <strong>des</strong> <strong>mares</strong> (caractéristiques géographiques, physiques, biologiques ;<br />

usages…) ;<br />

à leur gestion (suivis sci<strong>en</strong>tifiques ; annuaire <strong>des</strong> actions régionales <strong>en</strong> faveur <strong>des</strong> <strong>mares</strong> ;<br />

annuaire <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>ants, …).<br />

Cette base de données est alim<strong>en</strong>tée par les fiches fournies par les structures relais et les<br />

bénévoles. Elle est complétée par le CEN L-R pour les quatre départem<strong>en</strong>ts littoraux et par le<br />

CDSL pour le départem<strong>en</strong>t de la Lozère. Les informations concernant les reptiles et<br />

amphibi<strong>en</strong>s pouvant être saisies dans la base de données Mares sont fournies à l’EPHE afin<br />

d’alim<strong>en</strong>ter leur base de données Reptiles / Amphibi<strong>en</strong>s. Une adaptation de la fiche mare a été<br />

réalisé à cette fin afin de faciliter la cohér<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> informations fournies.<br />

Le schéma relationnel de la base de données <strong>mares</strong> est fourni est annexe 6. La base de<br />

données r<strong>en</strong>ferme à ce jour 736 fiches <strong>des</strong>criptives de <strong>mares</strong> et 500 relevés biologiques<br />

associés et est vouée à être alim<strong>en</strong>tée et mise à jour régulièrem<strong>en</strong>t, notamm<strong>en</strong>t par les<br />

informations récoltées au sein du CEN L-R lors <strong>des</strong> diverses prospections de terrain.<br />

La base de données conti<strong>en</strong>t actuellem<strong>en</strong>t :<br />

10


- une <strong>des</strong>cription de 736 <strong>mares</strong><br />

- 871 observations botaniques<br />

- 996 observations herpétologiques<br />

- 296 données invertébrés<br />

- Quelques observations ornithologiques et mammalogiques.<br />

Toutes les informations récoltées dans le cadre de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional <strong>des</strong> <strong>mares</strong> vont être<br />

portées à connaissances auprès <strong>des</strong> communes mais vont égalem<strong>en</strong>t être utilisées dans le<br />

cadre de divers programmes m<strong>en</strong>és par le CEN L-R :<br />

- Modernisation <strong>des</strong> ZNIEFF<br />

- Système d’Informations sur la Nature et les Paysages<br />

- Schéma Régional de la Biodiversité<br />

11


2. RESULTATS D’INVENTAIRE<br />

VOLET A : INVENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE<br />

L’<strong>en</strong>semble de la bibliographie récoltée, soit 70 référ<strong>en</strong>ces bibliographiques figur<strong>en</strong>t à la fin<br />

du rapport.<br />

Les étu<strong>des</strong> réalisées ou <strong>en</strong> cours par le CEN L-R et qui ont pu contribuer à améliorer la<br />

connaissance sur les <strong>mares</strong> du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon concern<strong>en</strong>t :<br />

- les docum<strong>en</strong>ts d’objectifs Natura 2000 de<br />

o Torremilla,<br />

o F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong>,<br />

o <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de V<strong>en</strong>dres<br />

o de l’Etang de Valliguières<br />

- l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> écologique <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de Vibrac<br />

- la restauration de l’Ile <strong>des</strong> Brotteaux<br />

VOLET B: INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE<br />

B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25<br />

L’interprétation <strong>des</strong> fonds cartographiques de l’IGN au 1/25 000 ont permis d’obt<strong>en</strong>ir les<br />

résultats suivants.<br />

Sur l’<strong>en</strong>semble de la région, 8 441 <strong>mares</strong> représ<strong>en</strong>tant 0.02 % de la surface de la région, ont<br />

été répertoriées à partir <strong>des</strong> scans 25. Sur ces 8441 <strong>mares</strong>, 2368 ont été inv<strong>en</strong>toriées comme<br />

source et ne sont donc que <strong>des</strong> <strong>mares</strong> pot<strong>en</strong>tielles.<br />

La superficie moy<strong>en</strong>ne d’une mare est de 618 m² avec un minimum de 57.5 m² pour une mare<br />

inv<strong>en</strong>toriée sur la commune de la Bastide d’Engras (30) et une superficie maximale de 5087.6<br />

m² relevée sur la commune de Beaucaire (30).<br />

Départem<strong>en</strong>t Nombre de <strong>mares</strong> sur IGN Dont nombre de sources<br />

relevées<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales 1948 936<br />

Aude 2012 755<br />

Hérault 1928 71<br />

Gard 2176 567<br />

Lozère 377 /<br />

Des remarques émerg<strong>en</strong>t de cette première cartographie et <strong>en</strong> reflèt<strong>en</strong>t les limites :<br />

12


- Les résultats obt<strong>en</strong>us par prospections <strong>des</strong> cartes IGN sont très dép<strong>en</strong>dants de la<br />

qualité <strong>des</strong> fonds scan 25 qui peuv<strong>en</strong>t être très détaillés sur certaines parties de<br />

départem<strong>en</strong>t ou au contraire peu r<strong>en</strong>seignés à d’autres <strong>en</strong>droits,<br />

- Des nombreux symboles caractérisant les points d’eau (mare, puit, source, bassin…)<br />

sont utilisés sur les cartes IGN. Ces pictogrammes peuv<strong>en</strong>t selon la qualité du fond<br />

scan être id<strong>en</strong>tiques pour <strong>des</strong> points d’eau différ<strong>en</strong>ts ou ne pas être lisibles et porter à<br />

confusion <strong>en</strong>tre les milieux. Ainsi 330 <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées, soit moins de 4 %, ont été<br />

cartographiées avec doute et peuv<strong>en</strong>t pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t être <strong>des</strong> points d’eau artificiels<br />

(puits, bassin…),<br />

- La prise <strong>en</strong> compte <strong>des</strong> sources comme mare pot<strong>en</strong>tielle n’est pas concluante puisque<br />

la majorité <strong>des</strong> sources prospectées se sont révélées être réellem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> sources ou <strong>des</strong><br />

tourbières mais rarem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />

- Les pointages réalisés sur fond IGN fourniss<strong>en</strong>t <strong>des</strong> <strong>mares</strong> « possibles » qui pour une<br />

moitié <strong>en</strong>viron (seulem<strong>en</strong>t) correspond<strong>en</strong>t réellem<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> points d’eau (l’autre moitié<br />

ne correspondant pas ou plus à <strong>des</strong> points d’eau), mais qui sont <strong>en</strong> majorité d’origine<br />

anthropique (réservoirs, bassins, puits…) et sans intérêt naturel ou presque.<br />

Malgré ces réserves, l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> réalisé sur les cartes IGN 1/25 000 demeure un outil<br />

indisp<strong>en</strong>sable pour établir les bases d’une prospection de terrain cohér<strong>en</strong>te.<br />

Les résultats cartographiques de cette première phase de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> sont prés<strong>en</strong>tés <strong>en</strong> annexe<br />

7.<br />

B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF 1ÈRE GENERATION<br />

En exploitant les fiches ZNIEFF de première génération à partir du motif « <strong>mares</strong> », 44<br />

délimitations sont ressorties (annexe 8). Elles ont permis de justifier la prés<strong>en</strong>ce de certaines<br />

<strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées sur les scans 25 et d’ori<strong>en</strong>ter le choix <strong>des</strong> carrés échantillons. Parmi ces<br />

délimitations se trouv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> ZNIEFF qui ont fait l’objet de carrés échantillons :<br />

- Etang de Canet / Saint Nazaire (66)<br />

- Causse du Larzac (34)<br />

- Berges Sud-Ouest de l’Etang de Canet (66)<br />

- Mare d’Opoul-Périllos (66)<br />

- Mare et Col de Portes (30)<br />

B.3 CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARES<br />

Une première analyse a pu être réalisée par croisem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre les informations cont<strong>en</strong>ues dans<br />

les deux bases de données (Mares et Reptiles/Amphibi<strong>en</strong>s) et a notamm<strong>en</strong>t permis de valider<br />

la prés<strong>en</strong>ce de certaines <strong>mares</strong>, jusqu’alors uniquem<strong>en</strong>t localisées sur les fonds IGN. Il a<br />

égalem<strong>en</strong>t été possible de constater qu’<strong>en</strong>viron 360 <strong>mares</strong> parmi celles inv<strong>en</strong>toriées abritai<strong>en</strong>t<br />

au moins une espèce protégée (protection nationale, directive habitat ou déterminante<br />

ZNIEFF). D’autres informations du même type et permettant de justifier de l’intérêt et de la<br />

contribution <strong>des</strong> <strong>mares</strong> au patrimoine naturel régional aurai<strong>en</strong>t ainsi pu être analysé si la base<br />

avait été disponible.<br />

Dans le cadre de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>mares</strong>, les données concernant les amphibi<strong>en</strong>s, recueillies et<br />

saisies selon les caractéristiques de la base de données Reptiles / Amphibi<strong>en</strong>s<br />

(date/espèce/observateur) sont fournies à l’EPHE.<br />

13


VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN<br />

C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS (cartes P.16-17)<br />

om du carré Départem<strong>en</strong>t Type de milieux échantillonés<br />

Aspres 66 Plaine :<br />

Vignobles et garrigues<br />

F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> 66 Vallée de l’Agly :<br />

Vignobles et massifs<br />

forestiers<br />

Massif du Canigou 66 Montagne :<br />

Prairies d’altitude et<br />

boisem<strong>en</strong>ts<br />

Cerdagne 66 Plateau d’altitude :<br />

Prairies d’altitude et<br />

boisem<strong>en</strong>ts<br />

Opoul 66 Zone karstique :<br />

Vignobles et garrigues<br />

Canet <strong>en</strong> Rousssillon 66 Littoral:<br />

Lagunes et cultures<br />

Ille-sur-Têt 66 Plaine alluvionnaire de la Têt<br />

:<br />

Cultures et lan<strong>des</strong><br />

Argelès-sur-Mer 66 Littoral :<br />

Prairies humi<strong>des</strong> et cultures<br />

Massif de La Clape 11 Massif karstique :<br />

Boisem<strong>en</strong>t et garrigue<br />

Fonfroide 11 Littoral :<br />

Lagunes et boisem<strong>en</strong>ts<br />

Basses Corbières 11 Relief calcaire :<br />

Garrigues et vallons humi<strong>des</strong><br />

Marseillette 11 Etang asséchés :<br />

Vignobles et cultures<br />

Haute Vallée de l’Aude 11 Plaine : Elevage ext<strong>en</strong>sif et<br />

boisem<strong>en</strong>t<br />

Razès 11 Plaine bocagère :<br />

Vignobles et cultures<br />

Lauragais 11 Plaine bocagère :<br />

Vignobles et cultures<br />

Montagne Noire 11 Plaine bocagère :<br />

Elevage ext<strong>en</strong>sif et<br />

boisem<strong>en</strong>ts<br />

Causse de l’Hortus 34 Plateau marno-calcaire :<br />

Vignobles et garrigues<br />

Causse de Cazevieille 34 Plateau marno-calcaire :<br />

Vignobles et garrigues<br />

14


Gignac 34 Plaine agricole :<br />

Extraction granulats et<br />

cultures<br />

Assas 34 Plaine :<br />

Urbanisation et cultures<br />

Larzac Est 34 Plateau calcaire :<br />

Elevage ext<strong>en</strong>sif<br />

Larzac Ouest 34 Plateau calcaire :<br />

Cultures<br />

Mèze 34 Plaine :<br />

Vignobles et garrigues<br />

Salagou 34 Plaine :<br />

Vignobles et chataigneraies<br />

Valleraugue 30 Montagne :<br />

Forêts et lan<strong>des</strong><br />

Mialet 30 Moy<strong>en</strong>ne montagne :<br />

Forêts<br />

Lasalle 30 Piémont cévénol :<br />

Maraîchage et prairies<br />

perman<strong>en</strong>tes<br />

Pompignan 30 Plaine :<br />

Vignobles et cultures<br />

Rousson 30 Plaine :<br />

Cultures et boisem<strong>en</strong>ts<br />

Lussan 30 Plaine :<br />

Garrigue et boisem<strong>en</strong>ts<br />

Uzès 30 Plaine :<br />

Cultures et garrigues<br />

Sommièrois 30 Plaine alluviale :<br />

Vignobles et boisem<strong>en</strong>t<br />

Margeride 48 Montagne et plateaux :<br />

Tourbières et prairies<br />

humi<strong>des</strong><br />

Aubrac 48 Plateau :<br />

Pelouses et prairies de fauche<br />

Causses 48 Pelouses et boisem<strong>en</strong>ts de<br />

Pins<br />

Cév<strong>en</strong>nes 48 Massifs montagneux :<br />

Lan<strong>des</strong> et boisem<strong>en</strong>ts<br />

Une <strong>des</strong>cription plus détaillée est fournie <strong>en</strong> annexe 9<br />

C.2. RÉSULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN<br />

C.2.1. Sur les carrés échantillons<br />

Les résultats <strong>des</strong> prospections sont assez hétérogènes sur la région <strong>en</strong> raison <strong>des</strong> difficultés,<br />

notamm<strong>en</strong>t climatiques, qui ont limité les investigations <strong>des</strong> structures relais.<br />

15


Localisation <strong>des</strong> carrés échantillons dans l'Aude et les Pyrénées - Ori<strong>en</strong>tales<br />

Lauragais<br />

Cerdagne<br />

Les structures relais participantes<br />

Fédération Aude Claire<br />

GOR<br />

LPO Aude<br />

OPIE LR<br />

Montagne Noire<br />

Razès/Malepère<br />

Haute Vallée de l'Aude<br />

F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />

Massif du Canigou<br />

Marseillette<br />

Opoul<br />

Montalba et Ille sur tët<br />

Aspres<br />

Fontfroide<br />

La Clape<br />

Basses Corbières<br />

Canet <strong>en</strong> Roussillon<br />

côte sableuse : Argelès<br />

<br />

Cartographie : CEN LR, 2006<br />

16


eillette<br />

Localisation <strong>des</strong> carrés échantillons dans l'Hérault, le Gard et la Lozère<br />

La Clape<br />

Saint Chély d'Apcher<br />

Malbouzon<br />

Les structures relais participantes<br />

ALEPE<br />

Association Caracolle<br />

CDSL<br />

COGard<br />

Ecologistes de l'Euzière<br />

Méandres<br />

Chastel-Nouvel<br />

Causse de Sauveterre<br />

La Malène<br />

Larzac Ouest<br />

Nord de Mèze<br />

Hures-La-Parade<br />

Valleraugue<br />

Gignac<br />

Salagou<br />

Langogne<br />

Cubières<br />

Lasalle<br />

Mialet<br />

Pompignan<br />

Causse de l'Hortus<br />

Cazevieille<br />

Assas<br />

Rousson<br />

Sommièrois<br />

Lussan<br />

Uzégeois<br />

<br />

Cartographie : CEN LR, 2006<br />

17


Les résultats obt<strong>en</strong>us par départem<strong>en</strong>ts sur les carrés sont les suivants :<br />

Départem<strong>en</strong>t Cartographie sur fond Cartographie sur Cartographie sur<br />

IGN<br />

fond photos le terrain<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales 130 97 72<br />

Aude 103 157 102<br />

Hérault 153 200 210<br />

Gard 383 113 259<br />

Lozère 95 / 97<br />

TOTAL 864 567 740<br />

Ainsi sur les 615 <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées sur le terrain dans la région par les structures relais :<br />

- 32 % étai<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes sur les photographies aéri<strong>en</strong>nes,<br />

- 46 % avai<strong>en</strong>t été inv<strong>en</strong>toriées sur les scan IGN,<br />

- 34 % de <strong>mares</strong> non répertoriées ont été rec<strong>en</strong>sées.<br />

Sur les <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées sur les fonds cartographiques mais non retrouvées lors <strong>des</strong><br />

prospections de terrain :<br />

- 60 % correspondai<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> erreurs de cartographie (artéfact, puit, bassin…),<br />

- 22 % correspondai<strong>en</strong>t à <strong>des</strong> sources,<br />

- 18 % ont été asséchées ou comblées.<br />

Les résultats prés<strong>en</strong>tés ci-<strong>des</strong>sous donne une idée de la répartition <strong>des</strong> <strong>mares</strong> <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong><br />

types de milieux échantillonnés par départem<strong>en</strong>t. Ces données ne peuv<strong>en</strong>t être extrapolées à<br />

l’<strong>en</strong>semble de la région et rest<strong>en</strong>t indicatives car très dép<strong>en</strong>dantes <strong>des</strong> pressions de<br />

prospections. L’hétérogénéité <strong>des</strong> m<strong>en</strong>aces souligne les difficultés de la préservation <strong>des</strong><br />

<strong>mares</strong> et les <strong>en</strong>jeux, souv<strong>en</strong>t économiques qui y sont liés.<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />

Nom du carré Type de milieux<br />

échantillonnés<br />

Nombre de<br />

<strong>mares</strong><br />

rec<strong>en</strong>sées<br />

Type de m<strong>en</strong>aces<br />

id<strong>en</strong>tifiées<br />

Aspres Vignobles / garrigues 3 Dépôts sauvages<br />

F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> Vignobles / boisem<strong>en</strong>t 4<br />

Massif du Canigou Lande /boisem<strong>en</strong>t 20 Surpiétinem<strong>en</strong>t<br />

Cerdagne Prairies / boisem<strong>en</strong>ts 4 Fermeture<br />

Opoul Vignobles / garrigues 23 Pollution agricole<br />

Canet <strong>en</strong> Roussillon Lagunes / cultures 7 Urbanisation<br />

Ille-sur-Têt Lande /cultures 9 Pollution agricole<br />

Côte sableuse : Prairies / cultures 2 Pression<br />

Argelès<br />

touristique<br />

Urbanisation<br />

Les zones de fortes d<strong>en</strong>sités de points d’eau sont <strong>en</strong> général localisées sur les hauts reliefs, <strong>en</strong><br />

particulier sur certains massifs montagneux, à savoir le Massif du Canigou et le Massif du<br />

Carlit (dans le Capcir). On trouve de petits complexes de <strong>mares</strong> sur les zones de lagunes et de<br />

18


nombreux points d’eau <strong>en</strong> plaine, résultants de l’interv<strong>en</strong>tion humaine (bassin, abreuvoir,<br />

réservoir).<br />

Dans les carrés d’Argelès et de Canet <strong>en</strong> Roussillon, situés sur le littoral <strong>roussillon</strong>nais, il<br />

semblerait que les <strong>mares</strong> soi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> régression (ext<strong>en</strong>sion de l’urbanisation, comblem<strong>en</strong>ts,<br />

manque d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>, salinisation…).<br />

Aude<br />

Carré Type de milieux Nombre de <strong>mares</strong> Type de m<strong>en</strong>aces<br />

échantillonnés<br />

rec<strong>en</strong>sées id<strong>en</strong>tifiées<br />

Massif de la Clape Boisem<strong>en</strong>t / garrigues 17<br />

Massif de Fonfroide Lagune / garrigues 12 Fermeture du<br />

milieu et<br />

surpiétinem<strong>en</strong>t de<br />

la faune sauvage<br />

Massif <strong>des</strong> Basses Garrigues / vallon<br />

19<br />

Corbières<br />

7<br />

4<br />

Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>sées dans les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />

9<br />

20<br />

2<br />

3<br />

humi<strong>des</strong><br />

Marais de Marseillette Cultures / vignobles 14<br />

Haute Vallée de l’Aude Elevage / Boisem<strong>en</strong>ts 6<br />

Razès/Malpère Cultures / vignobles 11<br />

Lauragais Cultures 8<br />

Montagne Noire Elevage / Boisem<strong>en</strong>ts 15<br />

4<br />

23<br />

Vignobles / garrigues<br />

Vignobles / garrigues<br />

Vignobles / boisem<strong>en</strong>t<br />

Lande /boisem<strong>en</strong>t<br />

Prairies / boisem<strong>en</strong>ts<br />

Lagunes / cultures<br />

Lande /cultures<br />

Prairies / cultures<br />

Drainage,<br />

Comblem<strong>en</strong>t,<br />

artificialisation et<br />

pollution<br />

Beaucoup de bassins ont été inv<strong>en</strong>toriés sur le départem<strong>en</strong>t et explique <strong>en</strong> partie le peu de<br />

<strong>mares</strong> rec<strong>en</strong>sées. En effet, la plupart <strong>des</strong> petites <strong>mares</strong> prés<strong>en</strong>tes à côté <strong>des</strong> corps de ferme ont<br />

disparu : dev<strong>en</strong>ues inutiles du fait de l’évolution de la vie à la ferme et <strong>des</strong> pratiques, elles ont<br />

pour beaucoup été comblées. Il existe par ailleurs de très nombreux plans d’eau <strong>des</strong>tinés à<br />

l’irrigation, dans cette partie du départem<strong>en</strong>t. La prés<strong>en</strong>ce de massifs calcaires (peu<br />

d’accumulation d’eau), les conditions climatiques (v<strong>en</strong>t et sécheresse) peuv<strong>en</strong>t être <strong>des</strong><br />

justifications complém<strong>en</strong>taires à la faible d<strong>en</strong>sité de <strong>mares</strong> dans l’Aude.<br />

19


8<br />

11<br />

15<br />

Hérault<br />

Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>cées dans l'Aude<br />

6<br />

17<br />

Boisem<strong>en</strong>t / garrigues<br />

Lagune / garrigues<br />

14<br />

19<br />

12<br />

Garrigues / vallon humi<strong>des</strong><br />

Cultures / vignobles<br />

Cultures / vignobles<br />

Cultures<br />

Elevage / Boisem<strong>en</strong>ts<br />

Elevage / Boisem<strong>en</strong>ts<br />

Carré Type de milieux Nombre de <strong>mares</strong> Type de m<strong>en</strong>aces<br />

échantillonnés<br />

rec<strong>en</strong>sées<br />

id<strong>en</strong>tifiées<br />

Causse de l’Hortus Vignobles / garrigues 29<br />

Abandon du<br />

Causse de Cazevieille Vignobles / garrigues 30<br />

pastoralisme<br />

Gignac Cultures /Extraction<br />

granulats<br />

9<br />

Assas Péri-urbain 7 Abandon du<br />

pastoralisme<br />

Extansion de<br />

l’urbanisation<br />

Larzac Ouest Cultures 46<br />

Changem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />

Larzac Est Elevage 53<br />

pratiques<br />

agricoles<br />

Nord de Mèze Vignobles / garrigues 17 Risque de<br />

comblem<strong>en</strong>t<br />

Salagou Vignobles / boisem<strong>en</strong>ts 19 Risque de surexploitation<br />

Les carrés échantillon situés sur le Larzac jouiss<strong>en</strong>t d’un contexte hydrogéologique<br />

particulier. Dans une région globalem<strong>en</strong>t sèche <strong>en</strong> raison du substrat géologique karstique<br />

particulièrem<strong>en</strong>t drainant (Camus 2003; Clpa 1990; Paloc 1967; Plagnes 1997), avec toutefois<br />

une pluviosité importante (autour de 1400 mm annuels), les <strong>mares</strong> sont très nombreuses et<br />

constitu<strong>en</strong>t les uniques eaux superficielles, les rivières étant toutes souterraines. Ces <strong>mares</strong> ont<br />

généralem<strong>en</strong>t une origine anthropique puisque l’élevage ovin a été depuis <strong>des</strong> millénaires la<br />

principale économie de la région. La situation <strong>des</strong> Causses, liée à une longue tradition du<br />

pastoralisme est id<strong>en</strong>tique et l’on retrouve un nombre de <strong>mares</strong> important.<br />

Les 4 carrés plus au sud du départem<strong>en</strong>t sont beaucoup moins riches <strong>en</strong> <strong>mares</strong>, ce qui peut<br />

s’expliquer par un passé beaucoup moins liés à l’activité d’élevage. Les points d’eau prés<strong>en</strong>ts<br />

aujourd’hui sont principalem<strong>en</strong>t constitués de réservoirs d’eau, <strong>des</strong> bassins, <strong>des</strong> puits ou<br />

d’anci<strong>en</strong>s trous d’extraction.<br />

20


53<br />

Gard<br />

Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>cées dans l'Hérault<br />

19<br />

46<br />

Carré Type de milieux Nombre de <strong>mares</strong><br />

échantillonnés<br />

rec<strong>en</strong>sées<br />

Valleraugue Boisem<strong>en</strong>ts 2<br />

Mialet Boisem<strong>en</strong>ts 11<br />

Lasalle Maraîchage / prairies 117<br />

Pompignan Vignobles / cultures 60<br />

Rousson Cultures /boisem<strong>en</strong>ts 13<br />

Lussan Garrigues / boisem<strong>en</strong>ts 18<br />

Uzégeois Cultures / garrigues 22<br />

Sommièrois Vignobles / boisem<strong>en</strong>ts 16<br />

18<br />

13<br />

22<br />

60<br />

29<br />

7<br />

Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>cées dans le Gard<br />

16<br />

9<br />

2 11<br />

30<br />

17<br />

Vignobles / garrigues<br />

Vignobles / garrigues<br />

Vignobles / garrigues<br />

Cultures /Extraction granulats<br />

Péri-urbain<br />

Cultures<br />

Elevage<br />

Vignobles / boisem<strong>en</strong>ts<br />

117<br />

Boisem<strong>en</strong>ts<br />

Boisem<strong>en</strong>ts<br />

Maraîchage / prairies<br />

Vignobles / cultures<br />

Cultures /boisem<strong>en</strong>ts<br />

Garrigues / boisem<strong>en</strong>ts<br />

Cultures / garrigues<br />

Vignobles / boisem<strong>en</strong>ts<br />

Type de m<strong>en</strong>aces<br />

id<strong>en</strong>tifiées<br />

Pollution <strong>des</strong> eaux<br />

Comblem<strong>en</strong>t<br />

naturel<br />

Modification du<br />

fonctionnem<strong>en</strong>t<br />

hydraulique<br />

21


Lozère<br />

Carré Type de milieux<br />

échantillonnés<br />

Margeride Tourbières et prairies<br />

humi<strong>des</strong><br />

Nombre de <strong>mares</strong> Type de m<strong>en</strong>aces<br />

rec<strong>en</strong>sées<br />

id<strong>en</strong>tifiées<br />

13 Déprise agricole<br />

Aubrac Pelouses et prairies de<br />

fauche<br />

8<br />

Causses Pelouses et boisem<strong>en</strong>ts<br />

75 Colonisation <strong>des</strong><br />

de Pins<br />

Pins<br />

Cév<strong>en</strong>nes Lan<strong>des</strong> et boisem<strong>en</strong>ts 1<br />

Le départem<strong>en</strong>t de la Lozère comporte de très nombreuses sources, prairies humi<strong>des</strong>,<br />

tourbières mais assez peu de <strong>mares</strong> au regard d'autres départem<strong>en</strong>ts du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon.<br />

La d<strong>en</strong>sité de <strong>mares</strong> est la plus forte sur la moitié sud du départem<strong>en</strong>t<br />

75<br />

C.2.2. Sur la région<br />

Situation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> res<strong>en</strong>cées <strong>en</strong> Lozère<br />

L’extrapolation <strong>des</strong> résultats obt<strong>en</strong>us sur les carrés échantillons à la région n’est pas<br />

<strong>en</strong>visageable <strong>en</strong> raison notamm<strong>en</strong>t de l’hétérogénéité de résultats liée à la disparité de<br />

prospections ainsi qu’à la représ<strong>en</strong>tativité limitée <strong>des</strong> carrés échantillons.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, un nombre important de <strong>mares</strong> ont pu être décrites à partir <strong>des</strong> investigations<br />

bénévoles qui ont eu lieu sur l’<strong>en</strong>semble de la région ainsi que <strong>des</strong> connaissances de terrain<br />

<strong>des</strong> salariés du CEN L-R. Toutes les informations confondues permett<strong>en</strong>t ainsi de répertoriées<br />

1181 <strong>mares</strong> sur la région, soit 14 % par rapport à la cartographie de départ sur les fonds IGN.<br />

Les résultats par départem<strong>en</strong>t sont les suivants :<br />

1<br />

13<br />

8<br />

Tourbières et prairies<br />

humi<strong>des</strong><br />

Pelouses et prairies de<br />

fauche<br />

Pelouses et boisem<strong>en</strong>ts<br />

de Pins<br />

Lan<strong>des</strong> et boisem<strong>en</strong>ts<br />

22


INVENTAIRE REGIONAL DES MARES<br />

Résultats <strong>des</strong> prospections de terrain<br />

Castelnaudary<br />

Quillan<br />

Bourg-Madame<br />

Carcassonne<br />

Pra<strong>des</strong><br />

Saint-Pons-de-Thomières<br />

Tautavel<br />

Narbonne<br />

Leucate<br />

Perpignan<br />

Saint Chély d'Apcher<br />

Marvejols<br />

Béziers<br />

Le Caylar<br />

Le vigan<br />

Sète<br />

Langogne<br />

Alès<br />

Saint-Bauzille-de-Putois<br />

Montpellier<br />

Nîmes<br />

Pont-Saint-Es<br />

25 km<br />

<br />

23


Départem<strong>en</strong>t Cartographie sur fond Cartographie sur le Pourc<strong>en</strong>tage<br />

IGN<br />

terrain<br />

IGN/Terrain<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales 1948 79 4<br />

Aude 2012 126 6<br />

Hérault 1928 452 23<br />

Gard 2176 318 15<br />

Lozère 241 206 85<br />

VOLET D : ANALYSE DES DONNEES D’INVENTAIRE<br />

D.1. TYPOLOGIE DES MARES<br />

A partir <strong>des</strong> informations saisies dans la base de données <strong>des</strong> caractéristiques sur les <strong>mares</strong><br />

inv<strong>en</strong>toriées, peuv<strong>en</strong>t être fournies :<br />

Remarque : L’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> paramètres de la fiche « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare » n’ayant pas toujours<br />

été r<strong>en</strong>seigné, il est possible d’avoir <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre le nombre de <strong>mares</strong> traités par la<br />

statistique et le nombre de <strong>mares</strong> cont<strong>en</strong>ues dans la base (pour rappel : 736) .<br />

Typologie :<br />

Près de 54% <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillonnées ont leur fond <strong>en</strong> substrat naturel et seulem<strong>en</strong>t 20 %<br />

ont leur fond synthétique. Le fond synthétique est <strong>en</strong> général constitué par une bâche<br />

plastique ou du béton.<br />

Nature du fond<br />

Pourc<strong>en</strong>tage de <strong>mares</strong><br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

fond naturel fond<br />

synthétique<br />

non<br />

r<strong>en</strong>seigné<br />

Lorsque le fond <strong>des</strong> <strong>mares</strong> est constitué par un substrat naturel, il s’agit dans plus de 30% <strong>des</strong><br />

cas de vase, parfois mêlée à <strong>des</strong> végétaux. Les autres substrats sont rocheux et sableux <strong>en</strong><br />

majorité. Cette information a été peu r<strong>en</strong>seignée par les structures puisqu’elle est connue pour<br />

la moitié <strong>des</strong> <strong>mares</strong> seulem<strong>en</strong>t.<br />

24


Nombre de <strong>mares</strong> concernées<br />

Temporalité<br />

Seule 149 <strong>mares</strong> (soit 20 %) ont été id<strong>en</strong>tifiées comme <strong>des</strong> <strong>mares</strong> temporaires. La définition<br />

de cette caractéristique nécessite une connaissance fine de la mare et notamm<strong>en</strong>t <strong>des</strong> habitats<br />

naturels qui sont indisp<strong>en</strong>sables à cette définition. La majorité <strong>des</strong> observations ayant été<br />

effectuées par <strong>des</strong> bénévoles, le manque de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts n’est donc pas surpr<strong>en</strong>ant, ni<br />

représ<strong>en</strong>tatif de la réalité de terrain, mais donne une idée de l’importance de ce biotope dans<br />

la région. L’assec estival est connu sur 200 <strong>mares</strong> <strong>en</strong>viron.<br />

Alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau<br />

La majorité <strong>des</strong> <strong>mares</strong> (38 %) sont alim<strong>en</strong>tées uniquem<strong>en</strong>t par la pluie mais la plupart possède<br />

une alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau multiple et le plus souv<strong>en</strong>t liée à la prés<strong>en</strong>ce d’une source ou nappe, à<br />

un fossé ou rigole ainsi qu’au drainage <strong>des</strong> terres avoisinantes. Elles sont principalem<strong>en</strong>t<br />

utilisées pour le pompage (10 %) et comme abreuvoir du bétail (20 %).<br />

M<strong>en</strong>aces<br />

400<br />

350<br />

300<br />

250<br />

200<br />

150<br />

100<br />

50<br />

0<br />

Vase<br />

Végétaux<br />

Roche<br />

Sable<br />

Vase et végétaux<br />

Comme les prospections fines de terrain ont pu le mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce, les m<strong>en</strong>aces les plus<br />

courantes sont :<br />

- le comblem<strong>en</strong>t naturel<br />

- la pollution de l’eau (chimique ou organique)<br />

- la fermeture du milieu<br />

- le surpiétinem<strong>en</strong>t.<br />

D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES<br />

Roche et végétaux<br />

Nature du fond<br />

Sable et végétaux<br />

Le diagnostic écologique est basé sur la richesse patrimoniale que les <strong>mares</strong> peuv<strong>en</strong>t abriter et<br />

plus particulièrem<strong>en</strong>t sur la prés<strong>en</strong>ce d’espèces protégées au niveau national ou régional. La<br />

prés<strong>en</strong>ce d’espèces déterminantes ZNIEFF est égalem<strong>en</strong>t prise <strong>en</strong> compte dans ce diagnostic<br />

Autres<br />

Non r<strong>en</strong>seigné<br />

25


car il permettra de mieux considérer ces zones humi<strong>des</strong> dans la définition <strong>des</strong> périmètres de<br />

ZNIEFF nouvelle génération.<br />

Le référ<strong>en</strong>tiel utilisé dans le traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> informations est celui du Muséum National d’Histoires<br />

Naturelles (MNHN).<br />

Flore<br />

Nombre total d’espèces rec<strong>en</strong>sées<br />

Nombre d’espèces protégées rec<strong>en</strong>sées au<br />

niveau régional ou national<br />

Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 4 déterminantes et 5 remarquables<br />

Le nombre d’espèces floristiques d’intérêt patrimonial fort (protection ou déterminante<br />

ZNIEFF) est relativem<strong>en</strong>t peu élevé et assez surpr<strong>en</strong>ant. Cette remarque peut v<strong>en</strong>ir du manque<br />

de connaissances botaniques <strong>des</strong> personnes ayant prospecté les <strong>mares</strong> ainsi que <strong>des</strong> pério<strong>des</strong><br />

de prospections peu favorables à l’id<strong>en</strong>tification d’espèces.<br />

Habitats naturels<br />

Nombre total d’habitats naturels rec<strong>en</strong>sés<br />

Nombre d’habitat naturel d’intérêt<br />

communautaire voire prioritaire<br />

171<br />

5<br />

47<br />

13 dont un habitat prioritaire<br />

Nombre d’habitats naturels déterminants<br />

5<br />

ZNIEFF<br />

Le manque de connaissance botanique n’a certainem<strong>en</strong>t pas permis de bi<strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifier tous les<br />

habitats naturels r<strong>en</strong>contrés. Par ailleurs, les <strong>mares</strong> étant <strong>des</strong> milieux bi<strong>en</strong> circonscrits, le<br />

nombre d’habitats naturels att<strong>en</strong>dus est aussi limité.<br />

Amphibi<strong>en</strong>s<br />

Nombre de <strong>mares</strong> abritant au moins une<br />

espèce protégée<br />

Nombre total d’espèces rec<strong>en</strong>sées<br />

Nombre d’espèces protégées rec<strong>en</strong>sées au<br />

niveau national ou international<br />

Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 4<br />

Le nombre de mare abritant au moins une espèce protégée est important et représ<strong>en</strong>te plus de<br />

34 % <strong>des</strong> <strong>mares</strong> r<strong>en</strong>seignées dans la base de données.<br />

On retrouve parmi les espèces d’amphibi<strong>en</strong>s rec<strong>en</strong>sées, 3 espèces déterminantes strictes :<br />

Pelobates cultripe<strong>des</strong>, Rana dalmatia et Triturus cristatus ainsi qu’une espèce déterminante<br />

complém<strong>en</strong>taire, le Triturus marmoratus.<br />

252<br />

29<br />

29<br />

26


Odonates<br />

Nombre de <strong>mares</strong> abritant au moins une<br />

espèce protégée<br />

Nombre total d’espèces rec<strong>en</strong>sées<br />

Nombre d’espèces protégées rec<strong>en</strong>sées au<br />

niveau régional ou national<br />

Nombre d’espèces déterminantes ZNIEFF 11 dont 2 complém<strong>en</strong>taires<br />

L’analyse issue de la base de données ne fait que confirmer l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> pour de<br />

nombreuses espèces et leur large contribution au patrimoine naturel régional et nationale.<br />

La prés<strong>en</strong>ce de nombreuses espèces déterminantes ZNIEFF fait ressortir la nécessité de<br />

pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte les <strong>mares</strong> dans la délimitation <strong>des</strong> prochains périmètres de ZNIEFF.<br />

VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS<br />

E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT<br />

Les 47 <strong>mares</strong> échantillonnées sont assez bi<strong>en</strong> représ<strong>en</strong>tatives de l’<strong>en</strong>semble de type pouvant<br />

exister <strong>en</strong> <strong>Languedoc</strong>-Roussillon. On trouve :<br />

- <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de tourbières d’altitude,<br />

- <strong>des</strong> lavognes,<br />

- <strong>des</strong> complexes de <strong>mares</strong> temporaires,<br />

- <strong>des</strong> <strong>mares</strong> d’origine anthropique : ret<strong>en</strong>ue, bassin,<br />

- <strong>des</strong> <strong>mares</strong> naturelles de plaines,<br />

- <strong>des</strong> <strong>mares</strong> littorales,<br />

- <strong>des</strong> anci<strong>en</strong>nes carrières.<br />

Nom de la<br />

mare<br />

échantillon<br />

Mare du<br />

Gourgs de<br />

Cady<br />

Complexe de<br />

<strong>mares</strong><br />

temporaires<br />

du Gourgs<br />

de Cady<br />

Départem<strong>en</strong>t Commune Intérêt<br />

patrimonial<br />

66 Casteil Fort Faible :<br />

piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />

randonneurs et<br />

11<br />

59<br />

9<br />

M<strong>en</strong>aces Proposition de<br />

gestion év<strong>en</strong>tuelle<br />

bovins<br />

66 Casteil Fort Faible :<br />

piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />

randonneurs et<br />

bovins<br />

Cerdagne 66 Osseja Faible Fort : ext<strong>en</strong>sion<br />

de route,<br />

pollution<br />

agricole,<br />

urbanisation<br />

future<br />

S<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong><br />

randonneurs<br />

S<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong><br />

randonneurs<br />

Curage, nettoyage<br />

<strong>des</strong> déchets et<br />

coupe de massette<br />

Mare 66 F<strong>en</strong>ouillet Moy<strong>en</strong> Fort : décharge Non interv<strong>en</strong>tion<br />

27


temporaire à<br />

F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />

Anci<strong>en</strong>ne<br />

carrière<br />

Mare<br />

temporaire<br />

d’Opoul<br />

Mare <strong>des</strong><br />

Fontanilles<br />

Mare de la<br />

décharge<br />

d’Ille-sur-<br />

Têt<br />

Mare de<br />

l’abreuvoir<br />

d’Ille-sur-<br />

Têt<br />

Les<br />

Tamariguiers<br />

Mares de la<br />

Réserve<br />

Naturelle du<br />

Mas Larrieu<br />

Bassin du<br />

Delta du<br />

Réart<br />

Mares <strong>des</strong><br />

Pra<strong>des</strong><br />

d’Al<strong>en</strong>ya<br />

Mares de<br />

Port-Leucate<br />

Domaine de<br />

Mandourelle<br />

66 Caudies-de-<br />

F<strong>en</strong>ouille<strong>des</strong><br />

66 Opoul-<br />

Perillos<br />

66 Opoul-<br />

Perillos<br />

66 d’Ille-sur-<br />

Têt<br />

Moy<strong>en</strong> à<br />

fort : A<br />

compléter<br />

Fort :<br />

amphibi<strong>en</strong>s,<br />

insectes,<br />

mollusques,<br />

crustacés<br />

Fort : Point<br />

d’eau<br />

pér<strong>en</strong>ne<br />

66 Ille-sur-Têt Fort : Durée<br />

<strong>en</strong> eau <strong>en</strong><br />

eau<br />

66 Argelès-sur-<br />

Mer<br />

66 Argelès-surmer<br />

66 Saint<br />

Nazaire<br />

66 Canet-<strong>en</strong>-<br />

Roussillon<br />

sauvage<br />

Fort : décharge<br />

sauvage et<br />

fermeture du<br />

milieu<br />

Moy<strong>en</strong> :<br />

Prédation du<br />

Goéland<br />

leucophée,<br />

pollution<br />

agricole<br />

Moy<strong>en</strong> :<br />

Dégradation de<br />

la végétation<br />

aquatique par le<br />

surpiétinem<strong>en</strong>t<br />

Pot<strong>en</strong>tiel Moy<strong>en</strong> :<br />

Piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />

troupeaux<br />

prolongée<br />

Fort :<br />

station rare<br />

de Pelobates<br />

cultripè<strong>des</strong><br />

11 Leucate Fort :<br />

Prés<strong>en</strong>ce de<br />

Cistude<br />

11 Villesèque<strong>des</strong>-<br />

Corbières<br />

Moy<strong>en</strong> :<br />

Fermeture <strong>des</strong><br />

milieux<br />

Fort : Ext<strong>en</strong>sion<br />

de<br />

l’urbanisation,<br />

comblem<strong>en</strong>t,<br />

dépôts sauvages<br />

Moy<strong>en</strong> Fort : Fermeture<br />

et comblem<strong>en</strong>t<br />

par invasion du<br />

Saule<br />

Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />

Assèchem<strong>en</strong>t<br />

Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> : Dépôts<br />

sauvages<br />

d’Europe<br />

Fort : point<br />

d’eau<br />

pér<strong>en</strong>ne<br />

Fort :<br />

Comblem<strong>en</strong>t et<br />

pollution<br />

Enlèvem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />

déchets, coupe<br />

d’arbres et<br />

débroussaillage<br />

Création de ban<strong>des</strong><br />

<strong>en</strong>herbées,<br />

effarouchem<strong>en</strong>t du<br />

goéland<br />

S<strong>en</strong>sibilisation de<br />

l’Université de<br />

Perpignan<br />

Mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s<br />

d’une partie<br />

Réouverture<br />

manuelle <strong>des</strong><br />

ligneux et<br />

faucardage léger<br />

Veille foncière<br />

S<strong>en</strong>sibilisation et<br />

information<br />

Prise <strong>en</strong> compte<br />

dans la révision du<br />

plan de gestion de<br />

la réserve<br />

Travaux de<br />

reconnexion<br />

hydraulique avec le<br />

puits artési<strong>en</strong><br />

Restauration<br />

hydraulique suite<br />

aux travaux de<br />

nettoyage<br />

Aménagem<strong>en</strong>t<br />

écologique <strong>des</strong><br />

friches<br />

Faible Eclaircie <strong>des</strong><br />

abords<br />

28


Mare du Rec<br />

d’Arg<strong>en</strong>t<br />

Mare du<br />

Puech redon<br />

2 <strong>mares</strong> du<br />

Domaine de<br />

Cazes<br />

3 <strong>mares</strong> du<br />

Domaine de<br />

Peyremale<br />

Mare de<br />

Pallès<br />

Lavogne du<br />

Pic Saint-<br />

Loup<br />

Lavogne du<br />

Capucin<br />

Lavogne du<br />

Mas Neuf<br />

Lavogne du<br />

Puech<br />

Auroux<br />

4 bassins de<br />

la station de<br />

lagunage de<br />

Bessille<br />

11 Gruissan Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />

Envahissem<strong>en</strong>t<br />

d’espèces<br />

prédominantes<br />

11 Narbonne Fort :<br />

Prés<strong>en</strong>ce<br />

d’espèces<br />

de <strong>mares</strong><br />

11 Alaigne<br />

temporaires<br />

Fort Faible : Souhait<br />

d’une mise <strong>en</strong><br />

valeur par le<br />

Eclaircie de la<br />

végétation au<br />

c<strong>en</strong>tre<br />

Suppression<br />

partielle de la<br />

bâche<br />

Faible Non interv<strong>en</strong>tion<br />

propriétaire<br />

11 Montolieu Fort Faible : Souhait<br />

d’une mise <strong>en</strong><br />

valeur par le<br />

propriétaire<br />

34 Cazevieille Fort :<br />

diversité<br />

floristique<br />

34 Cazevieille Fort :<br />

Population<br />

de<br />

Branchipus<br />

schaefferi<br />

Non interv<strong>en</strong>tion<br />

Non interv<strong>en</strong>tion<br />

Faible Pas de gestion<br />

nécessaire<br />

Faible :<br />

pér<strong>en</strong>nité de la<br />

mare voisine<br />

34 Claret Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />

surpiétinem<strong>en</strong>t<br />

<strong>des</strong> troupeaux et<br />

apports de<br />

matières<br />

organiques<br />

34 Claret Fort :<br />

nombreuses<br />

espèces<br />

protégées<br />

34 Claret Fort :<br />

<strong>en</strong>semble<br />

<strong>des</strong><br />

peuplem<strong>en</strong>ts<br />

de<br />

batraci<strong>en</strong>s<br />

importants<br />

34 Bessille Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />

pollution de la<br />

qualité <strong>des</strong> eaux<br />

Curage de la mare<br />

voisine dans les<br />

prochaines années<br />

Mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s<br />

d’une partie de la<br />

mare<br />

Moy<strong>en</strong> Mise <strong>en</strong> place d’un<br />

Arêté de Protection<br />

de Biotope<br />

Moy<strong>en</strong> Veille foncier,<br />

voire maîtrise<br />

foncier<br />

Information du<br />

propriétaire<br />

Surveillance de la<br />

qualité <strong>des</strong> eaux<br />

Mare de 34 Saint Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> : Curage et vidange<br />

29


Saint<br />

Maurice<br />

Navacelles<br />

Mare du Bos<br />

Gros<br />

Mare du<br />

Soulage<br />

Mare <strong>des</strong><br />

Portes<br />

Mare de<br />

Lasalle<br />

Lavogne de<br />

Blandas<br />

Mare de<br />

Pompignan<br />

Mare de<br />

l’emprunt<br />

La « Font de<br />

Vérune »<br />

3 <strong>mares</strong> <strong>des</strong><br />

carrières de<br />

Junas<br />

Anci<strong>en</strong><br />

bassin DFCI<br />

du Bois <strong>des</strong><br />

Maurice<br />

Navacelles<br />

34 Saint<br />

Maurice<br />

Navacelles<br />

34 La<br />

Vacquerie<br />

Saint Martin<br />

Fort :<br />

populations<br />

de Tritons<br />

néoténiques<br />

30 Aumessas Fort :<br />

habitats,<br />

amphibi<strong>en</strong>s<br />

et<br />

prés<strong>en</strong>ce de<br />

poissons rouges<br />

et <strong>en</strong>vasem<strong>en</strong>t<br />

Fort Moy<strong>en</strong> : passage<br />

d’une route<br />

fortem<strong>en</strong>t<br />

fréqu<strong>en</strong>tée<br />

invertébrés<br />

30 Monoblet Moy<strong>en</strong> Fort :<br />

comblem<strong>en</strong>t,<br />

artificialisation,<br />

pollution <strong>des</strong><br />

30 Blandas Fort : point<br />

d’eau<br />

pér<strong>en</strong>ne,<br />

grande<br />

diversité<br />

d’espèces<br />

30 Pompignan Fort :<br />

nombreuses<br />

espèces<br />

protégées<br />

30 La<br />

Bruguière<br />

30 Aigaliers Fort :<br />

grande<br />

diversité<br />

30 Junas Fort :<br />

amphibi<strong>en</strong>s,<br />

notamm<strong>en</strong>t<br />

Triton<br />

Faible Pas d’interv<strong>en</strong>tion<br />

Etu<strong>des</strong> <strong>des</strong><br />

populations<br />

néoténiques<br />

Non interv<strong>en</strong>tion<br />

Faible Limitation de la<br />

progression <strong>des</strong><br />

ligneux<br />

eaux<br />

Faible Mise <strong>en</strong> place d’un<br />

plan de gestion <strong>en</strong><br />

cours dans le cadre<br />

d’un contrat Natura<br />

2000<br />

Moy<strong>en</strong> :<br />

<strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t<br />

<strong>des</strong> typhas,<br />

pollution<br />

agricole<br />

Moy<strong>en</strong> Fort :<br />

Surfréqu<strong>en</strong>tation<br />

<strong>des</strong> sangliers<br />

marbré<br />

30 Montmirat Moy<strong>en</strong> :<br />

plan d’eau<br />

perman<strong>en</strong>t<br />

Surveillance<br />

Mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s<br />

d’une partie de la<br />

mare<br />

Eclaircie <strong>des</strong><br />

berges<br />

Faible Protection de la<br />

source<br />

Réhabilitation du<br />

Fort !<br />

Populations<br />

d’Ecrevisses<br />

américaines<br />

Fort :<br />

comblem<strong>en</strong>t,<br />

érosion<br />

bassin<br />

Prélèvem<strong>en</strong>ts <strong>des</strong><br />

écrevisses<br />

Restauration <strong>des</strong><br />

berges<br />

Amélioration de la<br />

30


L<strong>en</strong>s dans massif<br />

forestier<br />

LE Boucanet 30 Grau du Roi Fort :<br />

amphibi<strong>en</strong>s,<br />

flore<br />

Mare de<br />

Saint Jean de<br />

la Fouillouse<br />

Lavogne du<br />

sec<br />

Mare de<br />

Rustes<br />

Ronc de la<br />

Gleize<br />

Mare de<br />

l’Auranchet<br />

Mare de la<br />

Cham<br />

Mare du<br />

Rouveret<br />

Mare de<br />

Saint<br />

Georges<br />

Mare du<br />

Rougerol<br />

48 Saint Jean<br />

de la<br />

Fouillouse<br />

48 Chanac Moy<strong>en</strong> :<br />

avifaune<br />

48 Luc Moy<strong>en</strong> :<br />

avifaune<br />

Fort : pollution<br />

de l’eau,<br />

décharge<br />

sauvage<br />

Moy<strong>en</strong> Fort :<br />

comblem<strong>en</strong>t<br />

naturel,<br />

fermeture par<br />

<strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t<br />

<strong>des</strong> saules, fuite<br />

Faible<br />

connexion<br />

hydraulique<br />

Nettoyage <strong>des</strong><br />

macro-déchets<br />

v<strong>en</strong>ant de la D62<br />

Mise <strong>en</strong> place une<br />

conv<strong>en</strong>tion de<br />

fauche avec la<br />

DDE du Gard<br />

Propriétaire<br />

favorable à sa<br />

restauration<br />

(curage, éclaircie)<br />

Colmatage <strong>des</strong><br />

fuites<br />

Faible Evacuation du trop<br />

plein <strong>en</strong> béton<br />

Entreti<strong>en</strong> <strong>des</strong><br />

abords<br />

48 Lajo Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> Agrandissem<strong>en</strong>t et<br />

approfondissem<strong>en</strong>t.<br />

48 Arz<strong>en</strong>c de Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> Propriétaire<br />

Randon<br />

favorable à la<br />

gestion<br />

48 Pied-de-<br />

Borne<br />

Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong><br />

48 La Malène Pot<strong>en</strong>tiel Faible<br />

48 Saint<br />

Georges de<br />

Levejac<br />

48 Hures-la-<br />

Para<strong>des</strong><br />

Moy<strong>en</strong> Fort :<br />

comblem<strong>en</strong>t<br />

d’une partie,<br />

pollution<br />

organique<br />

(fumier)<br />

Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> :<br />

piétinem<strong>en</strong>t par<br />

la faune<br />

sauvage,<br />

prés<strong>en</strong>ce d’un<br />

agrénoir<br />

Curage avec<br />

exportation pour<br />

retrouver la surface<br />

d'origine de la<br />

mare. Laisser une<br />

île au milieu de la<br />

surface <strong>en</strong> eau pour<br />

la faune<br />

Curage partiel<br />

Mare de Bret 48 La Malène Moy<strong>en</strong> Moy<strong>en</strong> Dégagem<strong>en</strong>t réc<strong>en</strong>t<br />

de la végétation à<br />

maint<strong>en</strong>ir<br />

31


INVENTAIRE REGIONAL DES MARES<br />

Localisation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons<br />

Castelnaudary<br />

Quillan<br />

Bourg-Madame<br />

Carcassonne<br />

Pra<strong>des</strong><br />

Saint-Pons-de-Thomières<br />

Tautavel<br />

Narbonne<br />

Leucate<br />

Perpignan<br />

Saint Chély d'Apcher<br />

Marvejols<br />

Béziers<br />

Le Caylar<br />

Le vigan<br />

Sète<br />

Langogne<br />

Alès<br />

Saint-Bauzille-de-Putois<br />

Montpellier<br />

Nîmes<br />

Pont-Saint-Es<br />

25 km<br />

<br />

32


Des informations plus complètes sont fournies par les structures relais et figur<strong>en</strong>t <strong>en</strong> partie <strong>en</strong><br />

annexe 10. Elles concern<strong>en</strong>t <strong>en</strong> particulier les préconisations d’actions et les budgets associés<br />

qui peuv<strong>en</strong>t être faits sur l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons pour une gestion et une<br />

préservation à plus long terme.<br />

Une mare échantillon supplém<strong>en</strong>taire a été ajoutée dans le départem<strong>en</strong>t du Gard, sur la<br />

commune du littoral afin de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte ce type de milieux dans l’échantillonnage<br />

départem<strong>en</strong>tal. Une collaboration de l’association Zérynthia a permis, à cette occasion de<br />

récolter les informations nécessaires au complém<strong>en</strong>t de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>.<br />

Il aurait été intéressant de développer le même type de démarche sur le secteur <strong>en</strong>tre les<br />

départem<strong>en</strong>ts de l’Aude et de l’Hérault où aucune mare échantillon n’a été sélectionnée. Cette<br />

erreur méthodologique <strong>en</strong>traîne un biais dans la représ<strong>en</strong>tativité <strong>des</strong> résultats obt<strong>en</strong>us sur les<br />

<strong>mares</strong> échantillons.<br />

E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS<br />

L’analyse de la typologie <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillonnées permet de confirmer la relative<br />

représ<strong>en</strong>tativité <strong>des</strong> <strong>mares</strong> choisies. Les proportions <strong>des</strong> caractéristiques majeures sont<br />

respectées.<br />

Typologie : 83 % <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons ont un fond naturel, comme plus de la moitié <strong>des</strong><br />

<strong>mares</strong> régionales,<br />

Nature du fond : Lorsque le fond <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons est naturel, celui-ci est constitué<br />

pour un tiers <strong>des</strong> <strong>mares</strong> pour de la vase. Les autres substrats sont rocheux et sableux <strong>en</strong><br />

majorité, de même que pour l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> <strong>mares</strong> régionale.<br />

Temporalité : 20 % <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons pour 23 % pour les <strong>mares</strong> régionales, sont<br />

temporaires. Le caractère temporaire <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons a pu être validé par <strong>des</strong> experts<br />

sur le terrain, les résultats de cette statistique sont donc plus fiables que pour les <strong>mares</strong><br />

régionales.<br />

Usages et m<strong>en</strong>aces : Les <strong>mares</strong> échantillons sont égalem<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>tatives <strong>des</strong> usages<br />

principaux <strong>des</strong> <strong>mares</strong> actuellem<strong>en</strong>t et qui sont l’utilisation comme abreuvoir pour le bétail<br />

(pour une dizaine) ainsi que le pompage. Les m<strong>en</strong>aces id<strong>en</strong>tifiées au niveau régional se<br />

retrouv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t sur les <strong>mares</strong> échantillons.<br />

Du point de vue patrimonial, les <strong>mares</strong> échantillons ayant été choisies égalem<strong>en</strong>t pour leur<br />

intérêt patrimonial, elles sont donc représ<strong>en</strong>tatives <strong>des</strong> richesses que l’on peut trouver au<br />

niveau régional. Quelques sites méconnus ou artificiels, pouvant être écologiquem<strong>en</strong>t moins<br />

riches, ont égalem<strong>en</strong>t été prospectés afin de conserver la représ<strong>en</strong>tativité régionale.<br />

VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE INTERVENTION<br />

URGENTE<br />

F.1. LES SITES RETENUS<br />

Les diagnostics de terrain ont permis de mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> sites sur lesquels les m<strong>en</strong>aces<br />

sont fortes, dont le pot<strong>en</strong>tiel biologique est important et qui nécessit<strong>en</strong>t une interv<strong>en</strong>tion<br />

rapide dans l’objectif de garantir la pér<strong>en</strong>nité et la biodiversité de la mare. Ces sites sont<br />

33


essortis de l’analyse <strong>des</strong> résultats réalisée sur les diagnostics fins <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons ainsi<br />

que de la connaissance de terrain de structures relais.<br />

Départem<strong>en</strong>t Nom de la mare Justification<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Mare Cerdagne Urbanisation<br />

Pollution agricole<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Mare temporaire F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> Dépôts de végétaux et<br />

matériaux divers<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Anci<strong>en</strong>ne carrière<br />

Dépôts sauvages<br />

F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />

Fermeture du milieu<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Mare d’Opoul Goéland leucophée<br />

Pollutions urbaines et<br />

agricoles<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales Les Tamariguiers Comblem<strong>en</strong>t<br />

Urbanisation<br />

Aude Mares de Port-Leucate Comblem<strong>en</strong>t<br />

Pollution diffuse<br />

Aude Mare du Domaine de Faiblem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acée<br />

Mandourelle<br />

Aude Mare du Rec d’Arg<strong>en</strong>t Envahissem<strong>en</strong>t par la<br />

massette et le roseau<br />

Prés<strong>en</strong>ce d’une bâche<br />

Hérault Mare du Capucin Surpiétinem<strong>en</strong>t<br />

Pollution organique<br />

Gard Bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s Surfréqu<strong>en</strong>tation <strong>des</strong><br />

sangliers<br />

Déconnexion hydraulique<br />

Gard Le Boucanet Décharge sauvage<br />

Lozère Mare de Saint Jean de la<br />

Fouillouse<br />

Le détail <strong>des</strong> actions de gestion préconisées sur ces <strong>mares</strong> est fourni par la suite.<br />

F.2. PROPOSITIONS D’ACTIONS ET BUDGETISATION<br />

Comblem<strong>en</strong>t naturel<br />

Fermeture du milieu<br />

Sur les sites les plus m<strong>en</strong>acés et dont l’intérêt patrimonial a été démontré lors <strong>des</strong><br />

prospections, les structures relais ont émis <strong>des</strong> préconisations <strong>en</strong> terme de gestion et de<br />

préservation. Pour chacune de ces actions, un budget simplifié a été produit afin de chiffrer<br />

leur coût. Les structures relais ont égalem<strong>en</strong>t fait remonter les besoins <strong>en</strong> <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s ou<br />

informations complém<strong>en</strong>taires, nécessaires <strong>en</strong> préalable à la réalisation de toute action.<br />

L’<strong>en</strong>semble de ces propositions est fourni ci-<strong>des</strong>sous par départem<strong>en</strong>t :<br />

34


Mare<br />

concernée<br />

Mare<br />

Cerdagne<br />

Mare<br />

temporaire<br />

F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />

Anci<strong>en</strong>ne<br />

carrière<br />

F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />

Dans les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />

Rappel <strong>des</strong><br />

m<strong>en</strong>aces<br />

Urbanisation<br />

Pollution<br />

agricole<br />

Dépôts de<br />

végétaux et<br />

matériaux divers<br />

Dépôts sauvages<br />

Fermeture du<br />

milieu<br />

Mare d’Opoul Goéland<br />

leucophée<br />

Pollutions<br />

urbaines et<br />

agricoles<br />

Les<br />

Tamariguiers<br />

Comblem<strong>en</strong>t<br />

Urbanisation<br />

Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />

complém<strong>en</strong>taires<br />

Curage (fauche <strong>des</strong> massettes et étrépage)<br />

1.500 €<br />

Etude du foncier<br />

Nettoyage <strong>des</strong> déchets<br />

500 € Inv<strong>en</strong>taire exhaustif de la faune<br />

et de la flore<br />

Etrépage<br />

1.000 €<br />

Etude du foncier<br />

Nettoyage <strong>des</strong> déchets<br />

500 € Inv<strong>en</strong>taire exhaustif de la faune<br />

et de la flore<br />

Nettoyage <strong>des</strong> déchets<br />

1.500 €<br />

Etude du foncier<br />

Débroussaillage et coupe d’arbres<br />

3.000 € Inv<strong>en</strong>taire exhaustif de la faune<br />

Reprofilage de berges<br />

2.000 €<br />

et de la flore<br />

Création de ban<strong>des</strong> ou de parcelles <strong>en</strong>herbées<br />

Achat <strong>des</strong> parcelles limitrophes<br />

Veille foncière<br />

Conv<strong>en</strong>tion de gestion avec la commune<br />

Suivi de la qualité <strong>des</strong> eaux<br />

Effarouchem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> goélands<br />

S<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong> propriétaires<br />

Veille foncière et achat <strong>des</strong> parcelles<br />

/<br />

/<br />

/<br />

600 €<br />

/<br />

Etude du foncier<br />

Inv<strong>en</strong>taire floristique<br />

35


Mare<br />

concernée<br />

Mares de Port-<br />

Leucate<br />

Mare du<br />

Domaine de<br />

Mandourelle<br />

Mare du Rec<br />

d’Arg<strong>en</strong>t<br />

Mare<br />

concernée<br />

Mare du<br />

Capucin<br />

Dans l’Aude<br />

Rappel <strong>des</strong><br />

m<strong>en</strong>aces<br />

Comblem<strong>en</strong>t<br />

Pollution diffuse<br />

Faiblem<strong>en</strong>t<br />

m<strong>en</strong>acée<br />

Envahissem<strong>en</strong>t<br />

par la massette et<br />

le roseau<br />

Prés<strong>en</strong>ce d’une<br />

bâche<br />

Dans l’Hérault<br />

Rappel <strong>des</strong><br />

m<strong>en</strong>aces<br />

Surpiétinem<strong>en</strong>t<br />

Pollution<br />

organique<br />

Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />

complém<strong>en</strong>taires<br />

Suivi <strong>des</strong> populations de<br />

Gestion « écologique » <strong>des</strong> friches att<strong>en</strong>antes<br />

Eclaircie du secteur arboré et <strong>des</strong> ronciers :<br />

Cistude d’Europe<br />

gyrobroyage et coupe d’arbre<br />

920 € /ha par l’ONF<br />

Elagage de la végétation au c<strong>en</strong>tre de la mare<br />

Elimination de la bâche sur les berges<br />

1.000 €<br />

Bénévole<br />

Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />

complém<strong>en</strong>taires<br />

Mise <strong>en</strong> place d’un parc de cont<strong>en</strong>tion 450 € Suivi de l’installation de la<br />

faune et de la flore aquatique<br />

36


Dans le Gard<br />

Mare Rappel <strong>des</strong><br />

concernée m<strong>en</strong>aces<br />

Bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s Déconnexion<br />

hydraulique<br />

Surfréqu<strong>en</strong>tation<br />

<strong>des</strong> sangliers<br />

Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />

complém<strong>en</strong>taires<br />

Réhabilitation écologique du fond et <strong>des</strong> berges 5.400 €<br />

Mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s d’une partie de la mare contre les<br />

sangliers<br />

Le Boucanet Dépôts sauvages Nettoyage <strong>des</strong> déchets<br />

Mise <strong>en</strong> place d’une conv<strong>en</strong>tion de fauche avec la<br />

DDE du Gard<br />

Mare<br />

concernée<br />

Mare de Saint<br />

Jean de la<br />

Fouillouse<br />

En Lozère<br />

Rappel <strong>des</strong><br />

m<strong>en</strong>aces<br />

Comblem<strong>en</strong>t<br />

naturel<br />

Fermeture du<br />

milieu<br />

Fuite<br />

450 €<br />

500 €<br />

Proposition de gestion Budget chiffré Inv<strong>en</strong>taires ou informations<br />

complém<strong>en</strong>taires<br />

Curage et reprofilage de berges<br />

2.700 €<br />

Eclaircie <strong>des</strong> abords<br />

Assurer l’étanchéité<br />

600 €<br />

37


Ces budgets concern<strong>en</strong>t uniquem<strong>en</strong>t la partie technique <strong>des</strong> interv<strong>en</strong>tions. Pour chaque action,<br />

il convi<strong>en</strong>t de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> journées d’expertises (complém<strong>en</strong>ts<br />

d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>) et d’animation/s<strong>en</strong>sibilisation auprès <strong>des</strong> propriétaires (porté à connaissance).<br />

Ces budgets n’ont pas été chiffrés pour cette étude.<br />

VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE D’UN<br />

RESEAU DE SURVEILLANCES DES MARES ECHANTILLONS ET D’UN<br />

OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES<br />

L’objectif de cette démarche a été de rec<strong>en</strong>ser les bénévoles volontaires pour participer à<br />

l’observatoire régional <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. La démarche consiste à suivre les <strong>mares</strong> échantillons et<br />

plus particulièrem<strong>en</strong>t les <strong>mares</strong> nécessitant <strong>des</strong> actions de gestion urg<strong>en</strong>te, choisies dans<br />

l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> de manière à alim<strong>en</strong>ter régulièrem<strong>en</strong>t la base de données « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s <strong>mares</strong> ».<br />

Un <strong>des</strong> critères de choix <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons avait été la proximité de bénévoles afin de<br />

faciliter la mise <strong>en</strong> place de l’observatoire. Les résultats sont mitigés et assez hétérogènes <strong>en</strong><br />

fonction <strong>des</strong> départem<strong>en</strong>ts.<br />

Départem<strong>en</strong>t Mare concernée Personne référ<strong>en</strong>te<br />

Mare du Gourgs de Cady<br />

Complexe de <strong>mares</strong><br />

66<br />

11<br />

34<br />

30<br />

temporaires du Gourgs de<br />

Cady<br />

Cerdagne<br />

Mare temporaire à<br />

Membres du Conseil<br />

d’Administration de<br />

l’OPIE LR<br />

F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />

Anci<strong>en</strong>ne carrière<br />

Mares de Port-Leucate<br />

Domaine de Mandourelle<br />

Salarié LPO Aude<br />

Mare du Rec d’Arg<strong>en</strong>t<br />

Mare du Puech redon<br />

2 <strong>mares</strong> du Domaine de Cazes<br />

3 <strong>mares</strong> du Domaine de Salarié Aude Claire<br />

Peyremale<br />

Mare de Pallès<br />

Lavogne du Pic Saint-Loup<br />

Lavogne du Capucin<br />

3 bénévoles<br />

Lavogne du Mas Neuf<br />

Lavogne du Puech Auroux<br />

Mare de l’emprunt<br />

La « Font de Vérune »<br />

3 <strong>mares</strong> <strong>des</strong> carrières de Junas 5 bénévoles<br />

Anci<strong>en</strong> bassin DFCI du Bois<br />

<strong>des</strong> L<strong>en</strong>s<br />

Le Boucanet 1 bénévole<br />

Mare de Saint Jean de la<br />

1 bénévole<br />

Fouillouse<br />

Ronc de la Gleize 1 salarié du CDSL<br />

38


23 <strong>mares</strong> parmi les 47 échantillonnées (soit près de la moitié) lors de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> pourront être<br />

suivies par <strong>des</strong> bénévoles sur le terrain et faire l’objet de prospections annuelles. 10 <strong>des</strong> 12<br />

<strong>mares</strong> nécessitant <strong>des</strong> actions de mesures de gestion urg<strong>en</strong>te font parties du réseau de<br />

surveillance ; l’impact et les résultats <strong>des</strong> mesures de gestion, si elles sont réalisées, pourra<br />

donc être suivi.<br />

En parallèle à l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong>, le Muséum d’Histoire Naturelle, relayé au niveau<br />

régional par l’EPHE lance le programme MARE (Milieux où les Amphibi<strong>en</strong>s se Reproduis<strong>en</strong>t<br />

Effectivem<strong>en</strong>t) dont l’objectif est de suivre la dynamique <strong>des</strong> espèces d’amphibi<strong>en</strong>s. Les<br />

informations concernant les <strong>mares</strong> échantillonnées sont fournies à l’EPHE afin de servir de<br />

base de travail à ce programme. Cette démarche étant basée sur une mobilisation bénévole, il<br />

est probable que d’autres personnes alim<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t l’observatoire <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. Un travail de<br />

collaboration <strong>en</strong>tre les deux structures porteuses <strong>des</strong> programmes, soit l’EPHE et le CEN L-R<br />

est donc à développer égalem<strong>en</strong>t sur ce volet.<br />

VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE L’INVENTAIRE<br />

En plus <strong>des</strong> avantages et limites de la méthodologie utilisée pour cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional,<br />

prés<strong>en</strong>tés dans le rapport, il semble important de souligner quelques points afin de guider la<br />

mise <strong>en</strong> œuvre de ce type de démarche dans d’autres régions et de faire part de notre<br />

expéri<strong>en</strong>ce.<br />

H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS<br />

Une analyse de la variation du nombre de <strong>mares</strong> répertoriées <strong>en</strong> fonction de la surface<br />

échantillonnée a été m<strong>en</strong>ée par une <strong>des</strong> structures relais (Les Ecologistes de l’Euzière, 2006)<br />

et permet de conforter le choix de la taille <strong>des</strong> carrés échantillons :<br />

Nb Mares 7x7 km = 49 5x5 km = 25 10x10 = 100 km2 Quadrat minimum<br />

km2 km2<br />

Carré 1 31 De 5 à 20 56 (= n49 x 1,8) Le carré de 49 km2<br />

Carré 2 25 De 8 à 18 48 (= n49 x 1,9) Le carré de 49 km2<br />

On se r<strong>en</strong>d compte que la taille <strong>des</strong> carrés échantillons influe largem<strong>en</strong>t sur le nombre de<br />

<strong>mares</strong> répertoriées. Lorsqu’on divise la surface d’échantillonnage par 2 (carrés de 5 km de<br />

côté au lieu de 7) pour nos 2 premiers carrés, on obti<strong>en</strong>t un coeffici<strong>en</strong>t multiplicateur du<br />

nombre de <strong>mares</strong> qui varie de 1 à 4 (il devrait être de 2). Au contraire, si l’on multiplie la<br />

surface d’échantillonnage par 2 (carrés de 10 km de côté au lieu de 7), on obti<strong>en</strong>t un<br />

coeffici<strong>en</strong>t multiplicateur qui varie de 1,8 à 1,9, ce qui correspond approximativem<strong>en</strong>t au<br />

nombre de <strong>mares</strong> que l’on peut théoriquem<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>ir (n100 = N49 x 2).<br />

La surface prédéfinie de 49 km 2 par carré échantillon semble donc être l’unité de territoire<br />

minimale pour établir <strong>des</strong> statistiques fiables et mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces notables<br />

<strong>en</strong>tre les carrés. Dans ce cas de figure, le nombre de <strong>mares</strong>, le pourc<strong>en</strong>tage de <strong>mares</strong> abritant<br />

<strong>des</strong> espèces patrimoniales par carrés est donc assez représ<strong>en</strong>tatif du terrain.<br />

39


H.2. DEFINITION D’UNE MARE<br />

Actuellem<strong>en</strong>t, la définition ret<strong>en</strong>ue (Sajaloli & Dutilleul, 2001) ne donne pas de précision sur<br />

la taille minimale <strong>des</strong> <strong>mares</strong> répertoriées. La prés<strong>en</strong>ce d’espèces végétales de <strong>mares</strong><br />

temporaires peut justifier du terme mare pour certaines «flaques ». Le choix reste malgré tout<br />

à l’appréciation de l’observateur de terrain <strong>en</strong> fonction de la situation locale. Ces difficultés de<br />

définition <strong>en</strong>traîn<strong>en</strong>t <strong>des</strong> disparités <strong>en</strong>tre les résultats obt<strong>en</strong>us sur le terrain par différ<strong>en</strong>ts<br />

observateurs. Il semble cep<strong>en</strong>dant intéressant de répertorier ces milieux qui ne sont considérés<br />

dans aucun <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> départem<strong>en</strong>tal de zones humi<strong>des</strong> <strong>en</strong> raison de leur superficie inférieur à<br />

1 ha (à l’exception <strong>des</strong> réseaux de <strong>mares</strong>). Par ailleurs, ils constitu<strong>en</strong>t dans le contexte<br />

méditerrané<strong>en</strong> <strong>des</strong> biotopes indisp<strong>en</strong>sables à de nombreuses espèces.<br />

H.3. FICHE INVENTAIRE MARE<br />

Un certain nombre de rubriques sont apparues difficiles à r<strong>en</strong>seigner (variation du niveau<br />

d’eau, dim<strong>en</strong>sions (variables selon la saison), origine de l’eau, turbidité très variable,…). De<br />

même, <strong>des</strong> cases répétitives alourdiss<strong>en</strong>t l’utilisation du formulaire (habitations ; +100m/-<br />

100m, fond synthétique/naturel : oui/non, etc).<br />

Parallèlem<strong>en</strong>t à ce constat, <strong>des</strong> rubriques sur la typologie de la mare (flaque, lavogne,<br />

bassin,…) ou bi<strong>en</strong> sur la topographie du site (dépression, réservoir collinaire, vasques, etc)<br />

aurai<strong>en</strong>t permis de mieux appréh<strong>en</strong>der les fonctionnalités <strong>des</strong> <strong>mares</strong> cartographiées.<br />

La liste <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s ne prés<strong>en</strong>tant que les noms latins, ainsi que la case « autre données<br />

connues » ont fait l’objet de remarques de la part d’adhér<strong>en</strong>ts.<br />

Dans le cas de <strong>mares</strong> faisant l’objet de connaissances naturalistes antérieures à ces<br />

prospections, le plus souv<strong>en</strong>t, une feuille jointe a été fournie pour indiquer les espèces ou<br />

observations disponibles.<br />

H.4. FICHE MARE ECHANTILLON<br />

La fiche de consignation <strong>des</strong> observations naturalistes à remplir pour les <strong>mares</strong>-échantillons,<br />

après la première page <strong>des</strong>criptive de la typologie de la mare, a souv<strong>en</strong>t déconcerté les<br />

observateurs.<br />

Le tableau <strong>des</strong> espèces végétales prés<strong>en</strong>tées selon la liste <strong>des</strong> habitats Corine Biotope (très<br />

détaillée) auxquels elles apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t a le plus souv<strong>en</strong>t inquiété et perdu les prospecteurs, qui<br />

devant cette complexité et précision requise ont souv<strong>en</strong>t seulem<strong>en</strong>t ajouté une liste d’espèce à<br />

la fin de cette partie botanique.<br />

Enfin, une page aurait pu être consacrée aux autres groupes faunistiques (invertébrés,<br />

Branchiopo<strong>des</strong>, Crustacés, Gastéropo<strong>des</strong>…) observables sur les <strong>mares</strong> et il aurait été<br />

intéressant de compléter la <strong>des</strong>cription écologique, même si la majorité <strong>des</strong> espèces n’a pas de<br />

valeur patrimoniale particulière.<br />

40


2. ACTIONS DE COMMUNICATION<br />

VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR<br />

LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON<br />

L’objectif a été de réaliser une maquette de plaquette (annexe 11) grand public sur l’intérêt<br />

<strong>des</strong> <strong>mares</strong> et la nécessité de les protéger. Pour ce faire une conv<strong>en</strong>tion de part<strong>en</strong>ariat a été<br />

signée avec le GRAINE, afin de bénéficier de leurs compét<strong>en</strong>ces <strong>en</strong> s<strong>en</strong>sibilisation.<br />

Le projet de plaquette prés<strong>en</strong>te les intérêts de ces milieux particuliers, la faune et la flore<br />

associées ainsi que les m<strong>en</strong>aces auxquelles ils sont soumis. Les programmes et actions <strong>en</strong><br />

faveur <strong>des</strong> <strong>mares</strong> sont <strong>en</strong>suite rappelés afin de mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce l’importance de ces actions<br />

et leurs multiples intérêts pour les <strong>mares</strong>.<br />

En plus de cette action de conseil au CEN L-R, le GRAINE s’est <strong>en</strong>gagé à mobiliser ses<br />

réseaux de bénévoles afin de faciliter la diffusion de cette future plaquette et de les informer<br />

du programme <strong>des</strong> actions de s<strong>en</strong>sibilisation réalisées par le CEN L-R et ses part<strong>en</strong>aires relais<br />

(sortie nature, fréqu<strong>en</strong>ce gr<strong>en</strong>ouille…).<br />

VOLET B: OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE »<br />

Le CEN L-R participe chaque année à cette opération du réseau <strong>des</strong> Conservatoires d’Espaces<br />

Naturels qui se déroule <strong>en</strong>tre le 1er mars et le 15 avril. Un programme de confér<strong>en</strong>ces et de<br />

sorties est mis <strong>en</strong> place par <strong>des</strong> associations locales <strong>en</strong> collaboration avec le CEN L-R<br />

(programme <strong>des</strong> animations <strong>en</strong> annexe 12). Cette année, le CEN L-R a co-organisé ces sorties<br />

<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec 6 autres associations et ainsi permis de s<strong>en</strong>sibiliser <strong>en</strong>viron 80 personnes.<br />

VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES<br />

Dans le cadre de l’opération « chantier d’automne » lancée par la Fédération <strong>des</strong><br />

Conservatoire, le CEN L-R a organisé un journée de travaux sur la mare de Valliguières dans<br />

le Gard (annexe 13). Durant cette journée, 12 participants ont pu agir <strong>en</strong> faveur <strong>des</strong><br />

amphibi<strong>en</strong>s <strong>en</strong> édifiant une série de pierriers mais aussi <strong>en</strong> faveur de la mare elle-même, par<br />

l’arrachage <strong>des</strong> Peupliers sur ces abords.<br />

Un chantier de restauration de lavogne a égalem<strong>en</strong>t été lancé par les Ecologistes de l’Euzière<br />

dans l’Hérault.<br />

41


CONCLUSION<br />

Lancé <strong>en</strong> 2005, l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional <strong>des</strong> <strong>mares</strong> s’est achevé à la suite <strong>des</strong> prospections m<strong>en</strong>ées<br />

<strong>en</strong> 2006.<br />

Cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>, coordonné par le CEN L-R pour les quatre départem<strong>en</strong>t littoraux et par la<br />

CDSL pour la Lozère a été réalisé <strong>en</strong> collaboration avec <strong>des</strong> structures relais au niveau local,<br />

qui ont permis une plus grande implication <strong>des</strong> bénévoles et le lancem<strong>en</strong>t de l’observatoire<br />

régional <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />

Sur les 8 441 <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées à partir de fonds cartographiques, 1181 ont été validées sur<br />

le terrain et 736 d’<strong>en</strong>tre elles ont fait l’objet d’une caractérisation et <strong>des</strong> quelques prospections<br />

faune/flore.<br />

Les résultats très positifs du nombre de retour de fiches <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et de la participation<br />

bénévole sont très <strong>en</strong>courageant pour la suite de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et notamm<strong>en</strong>t la mise <strong>en</strong> place de<br />

l’observatoire régionale <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />

La richesse patrimoniale <strong>des</strong> <strong>mares</strong> a égalem<strong>en</strong>t pu être confirmée par les résultats de<br />

prospections malgré les difficultés liées à la durée de l’étude et qui ont limité les<br />

investigations à seulem<strong>en</strong>t une saison.<br />

Quelques disparités liées à la méthodologie et aux difficultés de coordination devront être<br />

revues par la suite et permettront de développer de nouveaux part<strong>en</strong>ariats dans l’objectif de<br />

compléter ces lacunes. Un part<strong>en</strong>ariat, dans ce s<strong>en</strong>s, devrait notamm<strong>en</strong>t être lancé <strong>en</strong> 2006<br />

avec la Fédération Régionale <strong>des</strong> Chasseurs.<br />

La mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce de la contribution régionale <strong>des</strong> <strong>mares</strong> au patrimoine régional souligne la<br />

nécessité de leur prise <strong>en</strong> compte dans les politiques de préservation <strong>des</strong> milieux naturels.<br />

L’intégration <strong>des</strong> <strong>mares</strong> doit plus particulièrem<strong>en</strong>t être effective lors de la modernisation <strong>des</strong><br />

ZNIEFF du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon.<br />

Afin de valoriser ces petites zones humi<strong>des</strong>, il apparaît indisp<strong>en</strong>sable de poursuivre les actions<br />

de communications et de s<strong>en</strong>sibilisation qui ont pu être comm<strong>en</strong>cées lors de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>. Un<br />

porter à connaissance auprès <strong>des</strong> communes va d’ailleurs être réalisé rapidem<strong>en</strong>t afin de<br />

s<strong>en</strong>sibiliser les élus à la richesse et aux intérêts <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de leur commune.<br />

42


BIBLIOGRAPHIE<br />

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48


Liste <strong>des</strong> annexes<br />

Annexe 1 : Exemple de conv<strong>en</strong>tion signée avec les part<strong>en</strong>aires relais<br />

Annexe 2 : Appel à connaissance<br />

Annexe 3 : Fiche « <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>mares</strong> »<br />

Annexe 4 : Protocoles fins de prospections <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons<br />

Annexe 5 : Fiche mare échantillon<br />

Annexe 6 : Schéma relationnel de la base de données<br />

Annexe 7 : Cartographie régionale <strong>des</strong> <strong>mares</strong> sur fond IGN<br />

Annexe 8 : Liste <strong>des</strong> ZNIEFF rec<strong>en</strong>sant l’intitulé « mare »<br />

Annexe 9 : Choix <strong>des</strong> carrés échantillons<br />

Annexe 10 : Choix <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons<br />

Annexe 11 : Maquette de plaquette sur les <strong>mares</strong><br />

Annexe 12 : Programme de Fréqu<strong>en</strong>ce Gr<strong>en</strong>ouille<br />

Annexe 13 : Programme du chantier d’automne<br />

49


CONVENTION<br />

relative à l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du Gard<br />

Cette conv<strong>en</strong>tion est signée <strong>en</strong>tre :<br />

L’association Méandre, ci-après dénommé la structure relais dont le siège est Place<br />

de la Mairie, 30 120 ARRE représ<strong>en</strong>té par son Présid<strong>en</strong>t,<br />

Et<br />

Le Conservatoire <strong>des</strong> Espaces Naturels du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon, ci-après dénommé<br />

le CEN L-R, dont le siège est à l’Espace République - Hôtel de région 20, rue de la<br />

République 34000 MONTPELLIER, représ<strong>en</strong>té par son Présid<strong>en</strong>t Jacques LEPART<br />

Il a été conv<strong>en</strong>u ce qui suit :<br />

PREAMBULE<br />

Cette conv<strong>en</strong>tion concerne l’élaboration de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> dans le Gard qui<br />

s’inscrit dans l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon et dans le cadre du pôle<br />

relais <strong>mares</strong> et mouillères. Elle est <strong>en</strong>cadrée par le Conseil sci<strong>en</strong>tifique du CEN L-R et par<br />

l’EPHE. Les données collectées seront publiques. Elles seront fournies à l’EPHE pour<br />

alim<strong>en</strong>ter sa base de données et utilisées par le CEN pour l’actualisation <strong>des</strong> ZNIEFF.<br />

Les principales actions vis<strong>en</strong>t à :<br />

- Contribuer à améliorer la connaissance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> dans le Gard et leur état de<br />

conservation,<br />

- Evaluer l’importance <strong>des</strong> transformations de l’écosystème <strong>en</strong> actualisant <strong>des</strong><br />

informations plus anci<strong>en</strong>nes,<br />

- Id<strong>en</strong>tifier les m<strong>en</strong>aces et les grands <strong>en</strong>jeux de protection et de conservation et <strong>en</strong><br />

particulier déterminer l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du départem<strong>en</strong>t dans la répartition et la<br />

pér<strong>en</strong>nité de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques,<br />

- S<strong>en</strong>sibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique, paysager <strong>des</strong><br />

<strong>mares</strong>,<br />

- Proposer <strong>des</strong> mesures de protection et de gestion de certaines <strong>mares</strong>,<br />

Dans l’objectif de créer un observatoire <strong>des</strong> <strong>mares</strong> s’appuyant sur un réseau de personnesconservateur<br />

de <strong>mares</strong>.<br />

1. ENGAGEMENT DU CEN L-R<br />

Le responsable du programme régional est le CEN L-R.<br />

Il a <strong>en</strong> charge de veiller au bon déroulem<strong>en</strong>t du programme et d’assurer la coordination<br />

<strong>des</strong> actions.<br />

2. ENGAGEMENT DE LA STRUCTURE RELAIS<br />

La structure relais s’<strong>en</strong>gage à:<br />

- récupérer la bibliographie sur les <strong>mares</strong> dans le départem<strong>en</strong>t (non exhaustif)<br />

- prospecter et inv<strong>en</strong>torier sur le terrain 4 carrés maximum de 7 km par 7 km <strong>en</strong> utilisant<br />

le formulaire,<br />

- pour cela la structure relais s’<strong>en</strong>gage à mobiliser son réseau de part<strong>en</strong>aires et de<br />

bénévoles. Le choix <strong>des</strong> carrés est libre et résultera d’un échantillonnage stratifié<br />

selon géologie, grande conc<strong>en</strong>tration de <strong>mares</strong> … ou selon les opportunités <strong>en</strong><br />

fonction de la prés<strong>en</strong>ce locale de part<strong>en</strong>aires et de bénévoles,<br />

- analyser les données d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifiant les m<strong>en</strong>aces et les grands <strong>en</strong>jeux de<br />

protection et de conservation,<br />

- prospecter finem<strong>en</strong>t pour la faune et la flore, 5 <strong>mares</strong> dans le départem<strong>en</strong>t,


- analyser la contribution <strong>des</strong> <strong>mares</strong> à la biodiversité départem<strong>en</strong>tale,<br />

- id<strong>en</strong>tifier si possible une personne référ<strong>en</strong>te par mare qui pourrait s’<strong>en</strong>gager à être<br />

conservateur dans l’objectif de la création d’un observatoire <strong>des</strong> <strong>mares</strong>,<br />

- sélectionner 1 à 3 sites par départem<strong>en</strong>t nécessitant de manière urg<strong>en</strong>te <strong>des</strong> mesures<br />

de gestion et de préservation,<br />

- prés<strong>en</strong>ter un projet chiffré pour la protection de ces 1-3 sites,<br />

- mobiliser son réseau de bénévoles pour <strong>des</strong> sorties lors de l’opération Fréqu<strong>en</strong>ce<br />

Gr<strong>en</strong>ouille ou pour un chantier d’automne,<br />

- Participer, si possible, aux réunions du comité de pilotage de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> régional (1-<br />

2).<br />

La structure relais fournira au CEN L-R un rapport d’activités faisant état de ces différ<strong>en</strong>ts<br />

élém<strong>en</strong>ts (maximum 10 p.) ainsi que les formulaires de données récoltées au plus tard le 31<br />

mai 2006.<br />

3. DISPOSITIONS FINANCIERES<br />

Modalités de versem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> crédits<br />

La somme totale allouée aux prestations prévues à l’article 2 est de 4 500 euros net<br />

de taxes.<br />

Le CEN L-R réglera les sommes dues à la structure relais <strong>en</strong> deux versem<strong>en</strong>ts : un<br />

premier versem<strong>en</strong>t de 1000 euros <strong>en</strong> septembre 2005 et le solde à réception du bilan<br />

détaillé <strong>des</strong> travaux <strong>en</strong> vue de justifier le travail effectué auprès <strong>des</strong> financeurs (mai 2006<br />

au plus tard). Une facture désignant les prestations prévues à l’article 2 devra aussi être<br />

fournie.<br />

Les versem<strong>en</strong>ts ne seront réalisés qu’après paiem<strong>en</strong>t au CEN L-R <strong>des</strong> crédits attribués.<br />

4. DIFFICULTES ET RUPTURE DU CONTRAT<br />

Sauf cas de force majeure, <strong>en</strong> cas d’inexécution par l’une <strong>des</strong> deux parties d’une seule de<br />

ses obligations contractuelles et après mise <strong>en</strong> demeure d’exécuter par lettre<br />

recommandée avec accusé de réception restée sans effet p<strong>en</strong>dant plus d’un mois, les<br />

parties pourront demander la résiliation du prés<strong>en</strong>t contrat.<br />

En cas de résiliation, la structure relais sera payée à hauteur du travail effectué et<br />

restitué.<br />

Fait à Montpellier, le …………………………………….<br />

Signé et paraphé <strong>en</strong> deux exemplaires, dont un est <strong>des</strong>tiné à chacune <strong>des</strong> parties.<br />

Pour la structure relais, Pour le CEN-LR<br />

Le Présid<strong>en</strong>t, Le Présid<strong>en</strong>t, Jacques LEPART<br />

Cachet de l’Association : Cachet de l’Association :


Conservatoire <strong>des</strong> Espaces Naturels du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon<br />

(CEN L-R)<br />

objet : “ Appel à connaissances ” relatives<br />

aux <strong>mares</strong> de la région <strong>Languedoc</strong>–Roussillon.<br />

Madame, Monsieur,<br />

Montpellier, le 31 mars 2004<br />

Le Conservatoire <strong>des</strong> Espaces Naturels su <strong>Languedoc</strong>-Roussillon (CEN L-R) a <strong>en</strong>trepris depuis novembre 2003 la<br />

réalisation de l'<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de la région <strong>Languedoc</strong>-Roussillon. Cette action, dont le CEN L-R est le coordinateur réunira<br />

de nombreux part<strong>en</strong>aires institutionnels, associatifs et sci<strong>en</strong>tifiques.<br />

Les principaux objectifs de cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> sont :<br />

· de contribuer à améliorer la connaissance et la conservation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de la région ;<br />

· de porter un diagnostic sur l’état <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon, <strong>en</strong> particulier <strong>en</strong> actualisant <strong>des</strong> observations<br />

réalisées il y a une vingtaine d’années ;<br />

· d’id<strong>en</strong>tifier les m<strong>en</strong>aces et les grands <strong>en</strong>jeux de protection et de conservation ;<br />

· de s<strong>en</strong>sibiliser et de communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager, <strong>des</strong> <strong>mares</strong> ;<br />

· de proposer <strong>des</strong> mesures de protection et de gestion de certaines <strong>mares</strong> <strong>en</strong> s’appuyant sur les résultats du LIFE<br />

conservation <strong>des</strong> <strong>mares</strong> temporaires méditerrané<strong>en</strong>nes.<br />

Le premier de ces objectifs est primordial si nous souhaitons contribuer de manière efficace à la connaissance et à la protection<br />

<strong>des</strong> <strong>mares</strong> régionales. C'est pourquoi le CEN L-R lance un “ appel à connaissances ” à l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> structures et personnes<br />

individuelles susceptibles de mettre à disposition de cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> les connaissances qu'elles aurai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> leur possession.<br />

L'<strong>en</strong>semble de ces connaissances ainsi recueillies, vi<strong>en</strong>dra compléter et actualiser l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> informations issues<br />

d'<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s antérieurs ou de la bibliographie <strong>en</strong> alim<strong>en</strong>tant la base de données régionale mise <strong>en</strong> place au conservatoire et sera<br />

utile à la mise <strong>en</strong> place d'un réseau de <strong>mares</strong>-échantillons, qui servira de baromètre permettant d'évaluer l'état de conservation <strong>des</strong><br />

<strong>mares</strong> de la région.<br />

Modalités pour la transmission d'informations par courrier :<br />

· dupliquer la fiche d'observation ci-jointe,<br />

· r<strong>en</strong>seigner les fiches (un fond cartographique du secteur qui vous intéresse sera disponible sur demande au conservatoire)<br />

· Nous retourner les fiches par courrier postal à l'att<strong>en</strong>tion de Mathieu BOSSAERT.<br />

· Une version électronique (.pdf) de la fiche est disponible sur simple demande à c<strong>en</strong>-lr@wanadoo.fr .<br />

En vous remerciant par avance de l'att<strong>en</strong>tion que vous porterez à cet “ appel à connaissances ” et dans l'att<strong>en</strong>te d'une réponse<br />

de votre part, le CEN L-R se ti<strong>en</strong>t à votre <strong>en</strong>tière disposition pour tout complém<strong>en</strong>t d'informations.<br />

Conservatoire <strong>des</strong> espaces Naturels du <strong>Languedoc</strong> Roussillon (CEN L-R)<br />

Espace République 20 rue de la République 34000 MONTPELLIER<br />

Tél. 04 67 79 68 28 – Fax 04 67 22 68 27 - e-mail : CEN-LR@wanadoo.fr<br />

Jacques LEPART<br />

Présid<strong>en</strong>t du CEN L-R


Fiche d'Inv<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> Mares du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon 2004-2005<br />

À retourner au CEN-LR – Espace République, 20 rue de la République, 34000 Montpellier – Tel : 04 67 22 68 28 – Fax : 04 67 22 68 27 – email : c<strong>en</strong>-lr@wanadoo.fr<br />

R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts généraux<br />

Date de l'observation : Observateurs<br />

N° carte IGN 1/25000° : Nom :<br />

Départem<strong>en</strong>t : 11 30 34 48 66 Prénom :<br />

Commune : Tél :<br />

Lieu dit : Courriel :<br />

Nom de la mare : Structure / Association :<br />

La mare est visible sur une carte :<br />

coordonnées GPS ou photocopie du site<br />

Y (NORD) :<br />

X (EST) :<br />

□ oui □ non Forme de la mare :<br />

Projection (lambert II carto, WGS84...) :<br />

Altitude (mètre) :<br />

Caractéristiques de la mare(surface


Observations naturalistes effectuées sur cette mare<br />

À retourner au CEN-LR – Espace République, 20 rue de la République, 34000 Montpellier – Tel : 04 67 22 68 28 – Fax : 04 67 22 68 27 – email : c<strong>en</strong>-lr@wanadoo.fr<br />

Végétation observée (compléter ci besoin cette liste <strong>en</strong> remarques, <strong>en</strong> bas de page)<br />

□ Peuplier noir<br />

□ Saule pourpre<br />

Salix purpurea<br />

□ Peuplier blanc<br />

Populus alba<br />

□ Scirpe romain<br />

Populus nigra<br />

Alnus glutinosa<br />

Eleocharis palustris<br />

Scirpoi<strong>des</strong> holoscho<strong>en</strong>us<br />

□ Aulne glutineux<br />

□ Scirpe <strong>des</strong> marais<br />

Carex riparia<br />

Iris pseudacorus Chara vulgaris<br />

Ranunculus trichophyllus<br />

Myriophullum verticillatum<br />

Scho<strong>en</strong>oplectus lacustris Typha latifolia<br />

Potamogeton d<strong>en</strong>sus<br />

□ Laîche <strong>des</strong> rives<br />

□ Iris <strong>des</strong> marais □ Chara<br />

□ R<strong>en</strong>oncule d'eau<br />

□ Myriophylle<br />

□ Scirpe lacustre □ Typha<br />

□ Potamot d<strong>en</strong>se<br />

□ Jonc épars<br />

Juncus effusus<br />

□ Phragmite lacustre<br />

sources iconographiques : ROTHMALER (1991); VILLAR, SESE et FERRANDEZ (1997) Phragmites australis<br />

Amphibi<strong>en</strong>s observés Invertébrés observés<br />

Espèce Adulte Larve Ponte ........................................... ...........................................<br />

Salamandra salamandra □ □ □ ........................................... ...........................................<br />

Triturus helveticus □ □ □ ........................................... ...........................................<br />

Triturus marmoratus □ □ □ ........................................... ...........................................<br />

Alytes obstetricans □ □ □ ........................................... ...........................................<br />

Pelobates cultripes □ □ □ ........................................... ...........................................<br />

Pelodytes punctatus □ □ □ Remarques, autres données connues :<br />

Bufo bufo □ □ □<br />

Bufo calamita □ □ □<br />

Hyla meridionalis □ □ □<br />

Rana temporaria □ □ □<br />

Rana « verte » □ □ □<br />

..................................................... □ □ □


Protocoles d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillon<br />

(La fiche d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons vi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> complém<strong>en</strong>t de celle, plus générale, utilisée pour toutes<br />

les <strong>mares</strong> inv<strong>en</strong>toriées dans les carrés échantillons).<br />

A partir <strong>des</strong> données résultants de la première phase de l’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>, une dizaine de <strong>mares</strong><br />

doiv<strong>en</strong>t être désignées comme <strong>mares</strong> échantillons et faire l’objet de prospections plus fines sur<br />

le terrain.<br />

Ces prospections m<strong>en</strong>ées par les part<strong>en</strong>aires relais concern<strong>en</strong>t les amphibi<strong>en</strong>s, les odonates et<br />

la flore et doiv<strong>en</strong>t permettr<strong>en</strong>t d’établir un diagnostic fonctionnel <strong>des</strong> sites échantillonnés et<br />

ainsi faciliter la mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce de sites nécessitant une interv<strong>en</strong>tion urg<strong>en</strong>te.<br />

Ces investigations contribueront à la détermination de l’importance <strong>des</strong> <strong>mares</strong> dans la<br />

pér<strong>en</strong>nité de la flore et d’une partie de la faune.<br />

Des planches supplém<strong>en</strong>taires ont été ajoutées à la « fiche <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare » utilisée pour les<br />

carrés échantillons afin de compléter les informations de terrain nécessaires à l’élaboration du<br />

diagnostic <strong>des</strong> <strong>mares</strong>. Cette fiche est le support <strong>des</strong> investigations de terrain mais ne se veut<br />

pas exhaustive et reste modulable <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> appréciations de chacun (ajout de<br />

comm<strong>en</strong>taires, de caractéristiques, remarques…).<br />

• Planche 1 : La mare et son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t : Informations complém<strong>en</strong>taires et précision<br />

à apporter par rapport à la fiche initiale,<br />

• Planche 2 : Etude de la végétation : La liste <strong>des</strong> habitats pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ts aux<br />

abords et dans la mare sera donnée à titre indicatif, de même que la liste <strong>des</strong> espèces<br />

pouvant prés<strong>en</strong>ter une m<strong>en</strong>ace pour le milieu,<br />

• Planche 3 : Inv<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s et liste <strong>des</strong> espèces d’Odonates déterminantes<br />

pour la désignation <strong>des</strong> ZNIEFF et pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes sur le milieu.<br />

Pour faciliter les investigations de terrain, le CEN LR fournit à ses part<strong>en</strong>aires <strong>des</strong> protocoles<br />

d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s communs afin d’obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> résultats homogènes à l’échelle régionale.<br />

Chaque protocole à utiliser est détaillé ci-<strong>des</strong>sous. Les résultats obt<strong>en</strong>us lors <strong>des</strong> prospections<br />

pourront être plus précis <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> compét<strong>en</strong>ces <strong>des</strong> structures relais.<br />

La mare et son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t :<br />

Afin d’id<strong>en</strong>tifier les impacts év<strong>en</strong>tuels de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de la mare sur le milieu et les<br />

espèces qu’il abrite, il a été décidé de réaliser une cartographie schématique de l’occupation<br />

du sol sur un périmètre prédéfini de 100 m autour de la mare. Pour ce faire, une zone tampon<br />

circulaire sera cartographiée autour du site au préalable <strong>des</strong> prospections, selon le modèle cijoint.<br />

Le CEN LR peut le cas échéant réaliser cette carte pour ses part<strong>en</strong>aires.<br />

La cartographie de l’occupation du sol sera schématique et différ<strong>en</strong>ciera les grands types de<br />

milieux :<br />

- Cultures, - Carrières,<br />

- Pelouses, Prairies, - Lan<strong>des</strong>, Garrigues,<br />

- Friches, - Tourbières,<br />

- Boisem<strong>en</strong>t, - Cours d’eau, ruisseau…<br />

- Jardins, - Routes, autoroutes,<br />

- Autres zones humi<strong>des</strong> (mare, étang…) - Villages,


D’autres élém<strong>en</strong>ts à préciser (berges, hydrologie…) <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec les <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s faunistiques et<br />

floristiques figur<strong>en</strong>t dans cette fiche d’informations complém<strong>en</strong>taires.<br />

Elém<strong>en</strong>ts méthodologiques pour l’étude de la flore et de la végétation :<br />

Il est proposé de rec<strong>en</strong>ser la flore et les habitats naturels prés<strong>en</strong>ts sur les <strong>mares</strong>, tant pour leur<br />

rôle de <strong>des</strong>cripteur du fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> milieux que pour leur intérêt patrimonial.<br />

La liste <strong>des</strong> espèces végétales et <strong>des</strong> habitats prés<strong>en</strong>ts sur le site constitu<strong>en</strong>t le minimum pour<br />

caractériser la végétation et percevoir ses év<strong>en</strong>tuelles t<strong>en</strong>dances évolutives.<br />

Cal<strong>en</strong>drier et conditions :<br />

Afin d’obt<strong>en</strong>ir une liste la plus complète possible les sites devront être prospectés plusieurs<br />

fois durant la saison de végétation (de février à octobre). Deux campagnes de prospections<br />

seront à réaliser : l’un de fin mai à début juillet et l’autre de mi-août à fin septembre.<br />

La prospection se fera au minimum sur un périmètre de 10 m autour de la mare. Ce périmètre<br />

peut être ét<strong>en</strong>du si la mare se trouve <strong>en</strong> contexte de zone humide.<br />

Protocole de rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t :<br />

Une att<strong>en</strong>tion particulière sera portée à la prés<strong>en</strong>ce d’espèces d’intérêt patrimonial (espèces<br />

protégées ou et liste rouge tome I), dont les populations pourront le cas échéant, être estimées<br />

visuellem<strong>en</strong>t. Les stations d’espèces patrimoniales seront si possible relevées au GPS.<br />

Les habitats à fort intérêt patrimonial, <strong>en</strong> particulier les habitats d’intérêt communautaire<br />

seront égalem<strong>en</strong>t répertoriés avec att<strong>en</strong>tion. La liste non exhaustive <strong>des</strong> habitats<br />

pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> bordure et dans la mare est fournie par le CEN L-R.<br />

La prés<strong>en</strong>ce d’espèces à risque ou <strong>en</strong>vahissantes sera par ailleurs relevée du fait de son<br />

importance pour la qualité et l’évolution du milieu. Pour faciliter l’id<strong>en</strong>tification, le CEN L-R<br />

se propose de fournir une liste <strong>des</strong> principales espèces « <strong>en</strong>vahissantes » pouvant être<br />

répertoriées sur les <strong>mares</strong>.<br />

La nom<strong>en</strong>clature utilisée est celle adoptée par KERGUELEN (1993) pour les plantes<br />

vasculaires, Code CORINE (BISSARDON & GUIBAL, 1997) pour les habitats, et EUR 15/2<br />

(ROMÃO, 1997) pour les habitats de la Directive « Habitats ».<br />

Elém<strong>en</strong>ts méthodologiques pour l’étude <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s :<br />

L’objectif <strong>des</strong> prospections d’amphibi<strong>en</strong>s est d’évaluer la richesse spécifique du milieu par la<br />

réalisation d’un <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> qualitatif. Le principe consiste donc à répartir les prospections dans<br />

le temps de façon à échantillonner les habitats du site étudié et détecter toutes les espèces<br />

prés<strong>en</strong>tes.<br />

Cal<strong>en</strong>drier et conditions :<br />

Afin d’obt<strong>en</strong>ir une bonne évaluation du pot<strong>en</strong>tiel de la mare, l’étude <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s se<br />

décomposera <strong>en</strong> trois passages :<br />

- un passage <strong>en</strong> janvier/février pour les espèces les plus précoces (Gr<strong>en</strong>ouille rousse,<br />

Crapaud commun…)


- un second passage <strong>en</strong> mars/avril pour les espèces plus tardives comme le Pélodyte<br />

ponctué et égalem<strong>en</strong>t pour les tritons, atteignant leur d<strong>en</strong>sité maximale <strong>en</strong> cette<br />

période,<br />

- un troisième passage <strong>en</strong> mai/juin afin de compléter les premières prospections<br />

(id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> larves).<br />

Les prospections seront à adapter <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> conditions météorologiques et de la<br />

situation hydrologique du site. Les amphibi<strong>en</strong>s sont plus facilem<strong>en</strong>t détectables lorsque la<br />

température augm<strong>en</strong>te ou lors d’épiso<strong>des</strong> pluvieux (MORAND, Medwet). Le froid vif, le v<strong>en</strong>t<br />

ou la sécheresse sont <strong>des</strong> facteurs défavorables à l’activité <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s.<br />

Protocole de rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t :<br />

Les métho<strong>des</strong> utilisées sont complém<strong>en</strong>taires et permett<strong>en</strong>t de répertorier l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong><br />

espèces <strong>en</strong> fonction de leur biologie particulière (espèces discrètes, ponte visible…) :<br />

- Détection visuelle ou auditive : L’observation directe se fera pour l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong><br />

espèces et de leur ponte par arp<strong>en</strong>tage de terrain, compr<strong>en</strong>ant une inspection d’abris<br />

naturels ; l’écoute permettra quant à elle de relever les mâles chanteurs <strong>des</strong> espèces au<br />

chant plus puissant. Les pontes, souv<strong>en</strong>t faciles à détecter et à id<strong>en</strong>tifier permett<strong>en</strong>t<br />

d’établir assez aisém<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce d’espèces dont les adultes sont discrets. Ces<br />

recherches seront ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t crépusculaires et nocturnes <strong>en</strong> utilisant un projecteur<br />

portable, mais pourront égalem<strong>en</strong>t être associées à <strong>des</strong> visites diurnes.<br />

- Capture à l’épuisette : Cette technique permettra de rec<strong>en</strong>ser notamm<strong>en</strong>t les Urodèles<br />

et les larves <strong>en</strong> appliquant d’amples mouvem<strong>en</strong>ts circulaires d’épuisette, qui<br />

permett<strong>en</strong>t d’extirper <strong>en</strong> douceur les animaux tout <strong>en</strong> veillant au respect de la<br />

végétation aquatique.<br />

A chaque prospection, il est important de noter la date d’observation, la méthode utilisée ainsi<br />

que les conditions météorologiques (température, précipitations, vitesse du v<strong>en</strong>t, niveau<br />

d’eau…).<br />

Ces prospections peuv<strong>en</strong>t être réalisées lors de l’opération « Fréqu<strong>en</strong>ce Gr<strong>en</strong>ouille » et ainsi<br />

être l’occasion de s<strong>en</strong>sibiliser le public à la richesse faunistique <strong>des</strong> <strong>mares</strong>.<br />

La prés<strong>en</strong>ce de reptiles sera notée si constatée (Couleuvre vipérine et Couleuvre à collier).<br />

Elém<strong>en</strong>ts méthodologiques pour l’étude <strong>des</strong> Odonates :<br />

Les Odonates constitu<strong>en</strong>t d’excell<strong>en</strong>ts indicateurs biologiques du fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong><br />

hydrosystèmes.<br />

Il est proposé de suivre les populations d’Odonates à l’aide d’un protocole simplifié limité à<br />

l’id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> adultes et nécessitant un minimum de visites (2 par saison).<br />

Cal<strong>en</strong>drier et conditions :<br />

Seules deux campagnes de prospections seront à réaliser pour cet <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> : l’un de fin mai à<br />

début juillet et l’autre de mi-août à fin septembre.<br />

L’échantillonnage <strong>des</strong> odonates adultes devra se faire de préfér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre 11h et 15h (période<br />

optimale d’activité <strong>des</strong> imagos), dans de bonnes conditions météorologiques : période


<strong>en</strong>soleillés depuis au moins un jour, température moy<strong>en</strong>ne (18 et 30 degrés), et v<strong>en</strong>t nul à<br />

faible.<br />

Protocole de rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t :<br />

Le protocole porte sur l’étude <strong>des</strong> imagos d’Odonates par capture au filet à papillons,<br />

réalisées sur le pourtour de la mare. Les captures doiv<strong>en</strong>t se faire sur l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> milieux<br />

représ<strong>en</strong>tés autour de la mare de façon à échantillonner toutes les espèces <strong>en</strong> fonction de leur<br />

milieu de vie.<br />

Les exuvies doiv<strong>en</strong>t être récoltées et conservées pour id<strong>en</strong>tification. La récolte <strong>des</strong> exuvies<br />

apporte souv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> informations pertin<strong>en</strong>tes sur <strong>des</strong> espèces se reproduisant sur le site mais<br />

qui peuv<strong>en</strong>t passer inaperçues lors <strong>des</strong> prospections (période de vol très courte, capture<br />

difficile…). La recherche d’exuvies se pratique aux pério<strong>des</strong> d’éclosion <strong>des</strong> diverses espèces<br />

présumées vivre dans le milieu, <strong>en</strong> inspectant les berges et la végétation de bordure de la<br />

mare.<br />

Au vu <strong>des</strong> difficultés d’id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> espèces par les non-initiés, les prospections<br />

s’ori<strong>en</strong>teront vers les espèces patrimoniales, déterminantes <strong>des</strong> ZNIEFF qui reflèt<strong>en</strong>t assez<br />

bi<strong>en</strong> les caractéristiques générales du milieu (disponibilités alim<strong>en</strong>taires, pollutions<br />

év<strong>en</strong>tuelles…). La liste <strong>des</strong> espèces a été établie par l’OPIE L-R et compte 19 espèces<br />

déterminantes parmi lesquelles 5 ont été ret<strong>en</strong>ues pour caractériser les <strong>mares</strong> (6 espèces<br />

déterminantes sur les 14 initiales ont été ajoutées).<br />

En plus <strong>des</strong> espèces observées, les conditions météorologiques (<strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t, température,<br />

v<strong>en</strong>t), la date, l’heure et le temps de prospections devront être indiqués.<br />

Bibliographie :<br />

• ACEMAV coll., Duguet R 1 Melki F. ed., 2003 – Les Amphibi<strong>en</strong>s de France,<br />

Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France),<br />

480 pages.<br />

• DUPIEUX N., 2004 – Démarche d’harmonisation <strong>des</strong> protocoles de suivi sci<strong>en</strong>tifique<br />

<strong>des</strong> sites du programme Loire nature. Programme Loire nature, mission sci<strong>en</strong>tifique,<br />

15 pages.<br />

• FIERS V., 2004 – Guide pratique : Principales métho<strong>des</strong> d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et de suivi de la<br />

biodiversité. Réserve Naturelle de France, 263 pages.


Caractéristiques de la mare :<br />

• Accès à la mare : oui, aisé non, difficile<br />

Fiche <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare<br />

Informations complém<strong>en</strong>taires<br />

• Nature et configuration <strong>des</strong> berges sur le pourtour de la mare :<br />

- Profil :<br />

Id<strong>en</strong>tique :<br />

Vertical Abrupte Progressive<br />

Différ<strong>en</strong>t :<br />

Berge 1 : vertical abrupte progressive<br />

Berge 2 : vertical abrupte progressive<br />

Berge 3 : vertical abrupte progressive<br />

Berge 4 : vertical abrupte progressive<br />

- Nature :<br />

Id<strong>en</strong>tique :<br />

Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />

Différ<strong>en</strong>t :<br />

Berge 1 : Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />

Berge 2 : Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />

Berge 3 : Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />

Berge 4 : Naturel Pierres Cim<strong>en</strong>t<br />

- Végétalisation :<br />

Berges nues<br />

Berges végétalisées :<br />

Herbacées Arbustives (strate < 2m) Arborées (strate > 2m)<br />

• Ombrage de la mare :<br />

Ombre portée sur l’eau : ….% de la surface au mom<strong>en</strong>t du relevé<br />

Bordure ombragée seulem<strong>en</strong>t<br />

Pas d’ombrage<br />

• Nature foncière <strong>des</strong> parcelles (non obligatoire) :<br />

Propriété privée<br />

Propriété communale<br />

Autres :<br />

Inconnue<br />

La mare et son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t :<br />

• Cartographie schématique de l’occupation du sol sur les 100 m autour de la mare<br />

• Environnem<strong>en</strong>t immédiat de la mare :<br />

Mur (dim<strong>en</strong>sion, type)<br />

Clôture<br />

Fossés<br />

Chemin<br />

Haies<br />

Autres :<br />

Hydrologie de la mare :<br />

• Surface de l’eau : Traces de pollution : Oui Non Précisez : ….<br />

Algues<br />

Matières <strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion<br />

Efflu<strong>en</strong>ts Odeur nauséabonde : Oui Non


FLORE ET HABITATS NATURELS<br />

Date du rec<strong>en</strong>sem<strong>en</strong>t :<br />

Fiche <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> mare<br />

Informations complém<strong>en</strong>taires<br />

Pour faciliter l’id<strong>en</strong>tification, une liste <strong>des</strong> habitats naturels pot<strong>en</strong>tiels et <strong>des</strong> espèces patrimoniales<br />

associées est prés<strong>en</strong>tée ci-<strong>des</strong>sous. Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres données (habitat et espèces)<br />

peuv<strong>en</strong>t être récoltées et indiquées à la suite de ce tableau.<br />

• Liste <strong>des</strong> habitats naturels et <strong>des</strong> espèces patrimoniales inv<strong>en</strong>toriés :<br />

Pour l’abondance : A : 1 à 10 individus - B : 11 à 100 individus - C : 101 à 1000 individus - D : > 1000 individus<br />

Prés<strong>en</strong>ce<br />

(pour<br />

habitats et<br />

espèces)<br />

Abondance<br />

estimée<br />

(pour<br />

espèces)<br />

Code<br />

Corine<br />

Intitulé de l’habitat<br />

22 EAUX DOUCES STAGNANTES<br />

22.3 Communautés amphibies<br />

22.31 Communautés amphibies pér<strong>en</strong>nes sept<strong>en</strong>trionales<br />

22.3114 Communautés flottantes de Sparganium<br />

Sparganium angustifolium<br />

22.312 Gazons à Eleocharis acicularis <strong>en</strong> eaux peu profon<strong>des</strong><br />

Eleocharis acicularis<br />

22.313 Gazons <strong>des</strong> bordures d'étangs <strong>en</strong> eaux peu profon<strong>des</strong><br />

Hypericum elo<strong>des</strong><br />

Pilularia globulifera<br />

Scirpus fluitans<br />

22.314 Gazons <strong>des</strong> berges tourbeuses <strong>en</strong> eaux peu profon<strong>des</strong><br />

Baldellia ranunculoi<strong>des</strong><br />

Hydrocotyle vulgaris<br />

22.32 Gazons amphibies annuels sept<strong>en</strong>trionaux<br />

22.321 Communautés à Eleocharis ovata<br />

Crypsis alopecuroi<strong>des</strong><br />

Cyperus fuscus<br />

Elatine spp<br />

Juncus t<strong>en</strong>ageia<br />

Limosella aquatica<br />

Lindernia procumb<strong>en</strong>s<br />

Lythrum portula<br />

Scho<strong>en</strong>oplectus supinus<br />

22.322 Gazons de plantes pionnières <strong>des</strong> lettes dunaires<br />

C<strong>en</strong>taurium pulchellum<br />

22.3231 Gazons à Juncus bufonius<br />

22.3232 Gazons à petits souchets<br />

Cyperus fuscus<br />

Pycreus flavidus<br />

Pycreus flavesc<strong>en</strong>s<br />

22.3233 Communautés d'herbes naines <strong>des</strong> substrats humi<strong>des</strong><br />

Anagallis minima<br />

Cic<strong>en</strong>dia filiformis<br />

Exaculum pusillum<br />

Illecebrum verticillatum<br />

Isolepis setacea<br />

Juncus capitatus<br />

Juncus t<strong>en</strong>ageia


Radiola linoi<strong>des</strong><br />

Spergularia segetalis<br />

22.33 Groupem<strong>en</strong>ts à Bid<strong>en</strong>s tripartitus<br />

22.34 Groupem<strong>en</strong>ts amphibies méridionaux<br />

22.3411 Groupem<strong>en</strong>ts terrestres à Isoètes<br />

Isoetes duriaei<br />

Isoetes histrix<br />

Kickxia commutata<br />

Marsilea strigosa<br />

Pilularia minuta<br />

Serapias spp<br />

Spiranthes spp<br />

22.3412 Gazons méditerrané<strong>en</strong>s aquatiques à Isoètes<br />

Isoetes setacea<br />

Isoetes velata<br />

22.3414 Gazons méditerrané<strong>en</strong>s à Cyperus<br />

Cyperus fuscus<br />

Pycreus flavidus<br />

Pycreus flavesc<strong>en</strong>s<br />

22.3418 Gazons méditerrané<strong>en</strong>s amphibies à plantes de taille réduite<br />

Anagallis minima<br />

Cic<strong>en</strong>dia filiformis<br />

Crassula vaillantii<br />

Damasonium stellatum gr.<br />

Exaculum pusillum<br />

Heliotropium supinum<br />

Isolepis cernua<br />

Isolepis setacea<br />

Juncus capitatus<br />

Juncus pygmaeus<br />

Juncus t<strong>en</strong>ageia<br />

Lythrum borysth<strong>en</strong>icum<br />

Lythrum thesioi<strong>des</strong><br />

Lythrum thymifolium<br />

Lythrum tribracteatum<br />

Myosurus minimus<br />

Ophioglossum azoricum<br />

Pot<strong>en</strong>tilla supina<br />

Pulicaria sicula<br />

Pulicaria vulgaris<br />

Radiola linoi<strong>des</strong><br />

Ranunculus lateriflorus<br />

Ranunculus nodiflorus<br />

Ranunculus ophioglossifolius<br />

Spergularia segetalis<br />

Trifolium filiforme<br />

V<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ata dubia<br />

22.342 Grands gazons méditerrané<strong>en</strong>s amphibies<br />

Bupleurum t<strong>en</strong>uissimum<br />

Gratiola officinalis<br />

Iris spuria maritima<br />

Lythrum tribracteatum<br />

M<strong>en</strong>tha cervina<br />

Pulicaria vulgaris<br />

22.343 Gazons méditerrané<strong>en</strong>s amphibies halo-nitrophiles<br />

Crypsis aculeata<br />

Crypsis scho<strong>en</strong>oi<strong>des</strong><br />

Lythrum tribracteatum


Pulicaria sicula<br />

22.4 Végétations aquatiques<br />

22.41 Végétations flottant librem<strong>en</strong>t<br />

22.411 Couvertures de Lemnacées<br />

22.412 Radeaux d'Hydrocharis<br />

Hydrocharis morsus-ranae<br />

22.414 Colonies d'Utriculaires<br />

Utricularia spp<br />

22.415 Couvertures de Salvinia<br />

Salvinia natans<br />

22.416 Groupem<strong>en</strong>ts à Aldrovanda<br />

Aldrovanda vesiculosa<br />

22.42 Végétations <strong>en</strong>racinées immergées<br />

22.421 Groupem<strong>en</strong>ts de grands Potamots<br />

Potamogeton luc<strong>en</strong>s<br />

Potamogeton perfoliatus<br />

22.422 Groupem<strong>en</strong>ts de petits Potamots<br />

Najas spp<br />

Potamogeton pusillus gr.<br />

22.43 Végétations <strong>en</strong>racinées flottantes<br />

22.4311 Tapis de Nénuphars<br />

Nuphar pumila<br />

22.4314 Tapis de Potamot flottant<br />

22.4315 Tapis de R<strong>en</strong>ouées [P. amphibium]<br />

22.432 Communautés flottantes <strong>des</strong> eaux peu profon<strong>des</strong><br />

Ranunculus hederaceus<br />

Ranunculus peltatus<br />

22.432 Groupem<strong>en</strong>ts oligotrophes de Potamots<br />

Luronium natans<br />

Ranunculus ololeucos<br />

Sparganium minimum<br />

22.44 Tapis immergés de Characées<br />

22.441 Tapis de Chara<br />

22.442 Tapis de Nitella<br />

22.45 Mares de tourbières à Sphaignes et Utriculaires<br />

Scheuchzeria palustris<br />

Sparganium minimum<br />

Triglochin palustris<br />

Utricularia intermedia<br />

Utricularia minor<br />

Utricularia ochroleuca<br />

22.5 Masses d'eau temporaires<br />

44 FORETS RIVERAINES, FORETS ET FOURRES TRES HUMIDES<br />

44.1 Formations riveraines de saules<br />

44.122 Saussaies à Saule pourpre méditerrané<strong>en</strong>nes<br />

44.1412 Galeries de Salix alba méditerrané<strong>en</strong>nes<br />

44.6 Forêts méditerrané<strong>en</strong>nes de Peupliers, d’Ormes et de Frênes.6<br />

44.612 Galeries de Peupliers prov<strong>en</strong>ço-<strong>languedoc</strong>i<strong>en</strong>nes<br />

44.62 Forêts d'Ormes riveraines et méditerrané<strong>en</strong>nes<br />

44.63 Bois de Frênes riverains et méditerrané<strong>en</strong>s<br />

Leucojum aestivum<br />

Ophioglossum vulgatum<br />

44.8 Galeries et fourrés riverains méridionaux<br />

44.8131 Fourrés de Tamaris ouest-méditerrané<strong>en</strong>s<br />

44.9 Bois marécageux d’Aulnes, de Saules et de Myrte <strong>des</strong> marais


44.912 Bois d'Aulnes marécageux oligotrophes<br />

44.921 Saussaies marécageuses à Saule c<strong>en</strong>dré<br />

44.922 Saussaies à Sphaignes<br />

44.923 Saussaies marécageuses à Saule laurier<br />

44.924 Saussaies naines marécageuses<br />

53 VEGETATION DE CEINTURE DES BORDS DES EAUX<br />

53.1 Roselières.1<br />

53.111 Phragmitaies inondées<br />

Leucojum aestivum<br />

53.112 Phragmitaies sèches<br />

Cynanchum acutum<br />

53.113 Phragmitaies géantes<br />

53.12 Scirpaies lacustres<br />

53.13 Typhaies<br />

53.143 Communautés à Rubanier rameux<br />

53.145 Communautés à Jonc fleuri<br />

Butomus umbellatus<br />

53.146 Communautés d'O<strong>en</strong>anthe aquatica et de Rorippa amphibia<br />

53.147 Communautés de Prêles d'eau<br />

Equisetum fluviatile<br />

53.14A Végétation à Eleocharis palustris<br />

53.16 Végétation à Phalaris arundinacea<br />

53.17 Végétation à Scirpes halophiles<br />

Crypsis aculeata<br />

Crypsis scho<strong>en</strong>oi<strong>des</strong><br />

Lythrum tribracteatum<br />

Pulicaria sicula<br />

53.2 Communautés à Gran<strong>des</strong> laîches<br />

53.2121 Cariçaies à laîche aigüe (C. acuta = gracilis)<br />

53.2122 Cariçaies à laîche <strong>des</strong> marais (C. acutiformis)<br />

53.213 Cariçaies à Carex riparia<br />

53.2141 Cariçaies à Carex rostrata<br />

53.2142 Cariçaies à Carex vesicaria<br />

Catex vesicaria<br />

53.2151 Cariçaies à Carex elata<br />

Carex elata<br />

53.216 Cariçaies à Carex paniculata<br />

Carex paniculata<br />

53.217 Cariçaies à Carex appropinquata<br />

Carex appropinquata<br />

53.218 Cariçaies à Carex pseudocyperus<br />

Carex pseudocyperus<br />

53.2191 Cariçaies à Carex vulpina<br />

53.2192 Cariçaies à Carex cuprina<br />

53.3 Végétations à Cladium mariscus<br />

53.33 Cladiaies riveraines<br />

Cladium mariscus<br />

53.5 Jonchaies hautes<br />

53.6 Formations riveraines de Cannes<br />

53.61 Communautés avec les Cannes de Rav<strong>en</strong>ne<br />

Arundo plinii<br />

Erianthus rav<strong>en</strong>nae<br />

Imperata cylindrica<br />

53.62 Peuplem<strong>en</strong>ts de Cannes de Prov<strong>en</strong>ce<br />

54 Bas-marais, tourbièresde transition et sources<br />

54.1 Sources<br />

54.111 Sources d'eaux douces à bryophytes


Epilobium anagallidifolium<br />

54.112 Sources à Cardamines<br />

Cardamine raphanifolia<br />

Chrysospl<strong>en</strong>ium alternifolium<br />

Ranunculus hederaceus<br />

54.121 Cônes de tufs<br />

Arabis alpina<br />

Carex brachystachys<br />

Pinguicula longifolia<br />

Pinguicula vulgaris<br />

54.122 Sources calcaires<br />

54.2 Bas marais alcalins (tourbières basses alcalines)<br />

54.21 Bas-marais à Scho<strong>en</strong>us nigricans<br />

54.231 Bas-marais à Carex davalliana floristiquem<strong>en</strong>t riches<br />

Carex davalliana<br />

Carex mairii<br />

Carex pulicaris<br />

Epipactis palustris<br />

Equisetum variegatum<br />

Eriophorum latifolium<br />

Parnassia palustris<br />

Tofieldia calyculata<br />

54.231 Bas-marais à Carex davalliana et Trichophorum cespitosum<br />

54.24 Bas-marais alcalins pyréné<strong>en</strong>s<br />

54.253 Bas-marais à Carex flava médio-europé<strong>en</strong>s<br />

54.26 Bas-marais alcalins à Carex nigra<br />

54.2A Bas-marais à Eleocharis quinqueflora<br />

54.2C Bas-marais alcalins à Carex rostrata<br />

54.2E Bas-marais alcalins à Trichophorum cespitosum<br />

Trichophorum cespitosum<br />

54.2F Bas-marais médio-europé<strong>en</strong>s à Blysmus compressus<br />

Blysmus compressus<br />

54.2G Bas-marais alcalins à petites herbes<br />

Anagallis t<strong>en</strong>ella<br />

Parnassia palustris<br />

54.2I Bas-marais alcalins à hautes herbes<br />

Cladium mariscus<br />

54.4 Bas marais aci<strong>des</strong><br />

54.4221 Bas-marais aci<strong>des</strong> sub-atl. à Carex<br />

Carex curta<br />

54.4222 Bas-marais aci<strong>des</strong> sub-atl. à Carex et Juncus<br />

Carex curta<br />

54.4223 Bas-marais aci<strong>des</strong> sub-atl. à Carex et Sphagnum<br />

Carex curta<br />

Eriophorum angustifolium<br />

Eriophorum vaginatum<br />

54.4224 B.-m. ac. sub-atl. à Carex, Juncus et Sphagnum<br />

Carex curta<br />

Eriophorum angustifolium<br />

Eriophorum vaginatum<br />

Juncus filiformis<br />

54.424 Bas-marais aci<strong>des</strong> pyréné<strong>en</strong>s à Laîche noire<br />

54.452 Bas-marais aci<strong>des</strong> pyréné<strong>en</strong>s à Trichophorum cespitosum<br />

Trichophorum cespitosum<br />

54.46 Bas-marais à Eriophorum angustifolium<br />

Eriophorum angustifolium<br />

54.6 Communautés à Rhynchospora alba<br />

Rhynchospora alba


• Liste <strong>des</strong> autres habitats naturels inv<strong>en</strong>toriées :<br />

Code Corine Intitulé de l’habitat<br />

• Liste <strong>des</strong> autres espèces inv<strong>en</strong>toriées :<br />

Nom Abondance estimée<br />

Coordonnées GPS<br />

N E<br />

Pour la d<strong>en</strong>sité : A : 1 à 10 individus - B : 11 à 100 individus - C : 101 à 1000 individus - D : > 1000 individus<br />

• Liste <strong>des</strong> espèces pouvant prés<strong>en</strong>ter une m<strong>en</strong>ace pour le milieu :<br />

Prés<strong>en</strong>ce Nom % de recouvrem<strong>en</strong>t de la mare<br />

Saule<br />

Typha<br />

Phragmite<br />

Jussie<br />

Canne de Prov<strong>en</strong>ce


AMPHIBIENS<br />

Date de prospection : Heure de prospection :<br />

Conditions météorologiques : Temps de prospection :<br />

-<br />

-<br />

V<strong>en</strong>t : nul faible (10 à 30 km/h) fort (sup. 30 km/h)<br />

Température :<br />

Niveau d’eau :<br />

Précipitations :<br />

Nébulosité : Entièrem<strong>en</strong>t couvert Nébulosité forte (50-90 %) Nébulosité faible (0-50 %)<br />

• Liste <strong>des</strong> espèces d’Amphibi<strong>en</strong>s prés<strong>en</strong>ts dans le milieu :<br />

Espèces inv<strong>en</strong>toriées Méthode utilisée<br />

• Liste <strong>des</strong> espèces de Reptiles év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t répertoriés :


ODONATES<br />

Date de prospection : Heure de prospection :<br />

Conditions météorologiques : Temps de prospection :<br />

Température :<br />

Nébulosité : Entièrem<strong>en</strong>t couvert Nébulosité forte (50-90 % ) Nébulosité faible (0-50 %)<br />

Précipitations :<br />

• Liste <strong>des</strong> espèces d’Odonates prés<strong>en</strong>ts dans le milieu :<br />

Prés<strong>en</strong>ce Espèces<br />

Espèces déterminantes ZNIEFF<br />

Co<strong>en</strong>agrion hastulatum (<strong>mares</strong> d’altitude)<br />

Aeschna juncea (<strong>mares</strong> d’altitude)<br />

Ischnura pumilio (<strong>mares</strong> temporaires ou pionnières)<br />

Sympetrum flaveolum (<strong>mares</strong> d’altitude)<br />

Lestes dryas<br />

Co<strong>en</strong>agrion lunulatum (eaux stagnantes)<br />

Espèces complém<strong>en</strong>taires<br />

Erythromma viridulum<br />

Lestes sponsa<br />

Ceriagrion t<strong>en</strong>ellum<br />

Co<strong>en</strong>agrion scitulum<br />

Co<strong>en</strong>agrion pulchellum<br />

Lestes barbarus<br />

Autres espèces


id_commune<br />

code_departem<strong>en</strong>t<br />

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toponyme<br />

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mois<br />

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YESNO<br />

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c<strong>en</strong>tre_x<br />

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projection<br />

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<strong>mares</strong>_terrain : 1<br />

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YESNO<br />

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ext<strong>en</strong>sion_spatiale : 3<br />

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Illustration 1 : les différ<strong>en</strong>ts niveaux d'<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong> et leurs relations (modèle physique <strong>des</strong> données).<br />

<strong>mares</strong>_carthage<br />

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mare_dans_carthage_id_mare<br />

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YESNO<br />

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chemin_dossier_courant TEXT not null<br />

CHEMIN_DOSSIER_PERE TEXT null


id_personne<br />

nom_latin<br />

id_mare<br />

date<br />

abondance_min<br />

abondance_max<br />

remarque<br />

observation_mammiferes<br />

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id_personne<br />

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DATE <br />

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id_mare<br />

toponyme<br />

c<strong>en</strong>tre_x<br />

c<strong>en</strong>tre_y<br />

projection<br />

superficie<br />

type_mare<br />

echantillon<br />

nom_table_mapinfo<br />

id_objet_mapinfo<br />

id_bassin_versant<br />

id_site<br />

verifiee_cadastre<br />

<strong>mares</strong>_cadastre_id_mare<br />

cerifiee_carthage<br />

<strong>mares</strong>_carthage_id_mare<br />

verifiee_photo<br />

<strong>mares</strong>_photo_id_mare<br />

verifiee_scan_25<br />

<strong>mares</strong>_scan_25_id_mare<br />

personne<br />

id_personne LONG<br />

sexe TEXT<br />

nom TEXT<br />

pr<strong>en</strong>om TEXT<br />

adresse TEXT<br />

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ville TEXT<br />

pays TEXT<br />

telephone TEXT<br />

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email TEXT<br />

<strong>mares</strong>_terrain : 2<br />

date_suivi<br />

id_mare<br />

id_personne<br />

Attribut_2<br />

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YESNO<br />

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YESNO<br />

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suivi_<strong>mares</strong><br />

DATE<br />

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Illustration 2 : "module" de la base de données relatif aux suivi <strong>des</strong> <strong>mares</strong> et aux observations naturalistes faites sur les <strong>mares</strong>.<br />

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code_region<br />

id_objet_mapinfo<br />

nom_table_mapinfo<br />

toponyme<br />

id_mare<br />

date<br />

type<br />

precisions<br />

personne<br />

id_personne LONG<br />

sexe TEXT<br />

nom TEXT<br />

pr<strong>en</strong>om TEXT<br />

adresse TEXT<br />

code_postal TEXT<br />

ville TEXT<br />

pays TEXT<br />

telephone TEXT<br />

fax TEXT<br />

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id_personne<br />

id_structure<br />

region<br />

TEXT<br />

LONG<br />

TEXT<br />

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<br />

<br />

<br />

bassin_versant<br />

id_bassin_versant<br />

id_bassin_versant_pere<br />

id_objet_mapinfo<br />

nom_table_mapinfo<br />

libelle_bassin_versant<br />

faits_divers<br />

LONG <br />

DATE <br />

TEXT<br />

MEMO<br />

contact<br />

LONG<br />

LONG<br />

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LONG not null<br />

ext<strong>en</strong>sion_spatiale : 1<br />

id_objet_mapinfo LONG not null<br />

nom_table_mapinfo TEXT not null<br />

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null<br />

id_mare<br />

toponyme<br />

c<strong>en</strong>tre_x<br />

c<strong>en</strong>tre_y<br />

projection<br />

superficie<br />

type_mare<br />

echantillon<br />

nom_table_mapinfo<br />

id_objet_mapinfo<br />

id_bassin_versant<br />

id_site<br />

verifiee_cadastre<br />

<strong>mares</strong>_cadastre_id_mare<br />

cerifiee_carthage<br />

<strong>mares</strong>_carthage_id_mare<br />

verifiee_photo<br />

<strong>mares</strong>_photo_id_mare<br />

verifiee_scan_25<br />

<strong>mares</strong>_scan_25_id_mare<br />

id_personne<br />

id_mare<br />

id_perimetre<br />

id_objet_mapinfo<br />

nom_table_mapinfo<br />

structure<br />

id_structure LONG<br />

nom TEXT<br />

detail_nom TEXT<br />

statut TEXT<br />

adresse TEXT<br />

code_postal TEXT<br />

ville TEXT<br />

pays TEXT<br />

telephone TEXT<br />

fax TEXT<br />

email TEXT<br />

site_web TEXT<br />

id_perimetre<br />

libelle<br />

statut<br />

perimetre_<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong><br />

<strong>mares</strong>_terrain : 2<br />

conservateur<br />

perimetre_repres<strong>en</strong>te_par<br />

LONG<br />

TEXT<br />

TEXT<br />

LONG<br />

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FLOAT<br />

FLOAT<br />

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YESNO<br />

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YESNO<br />

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YESNO<br />

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mare_dans_perimetre<br />

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perimetre_sur_communes<br />

id_perimetre LONG not null<br />

id_commune LONG not null<br />

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not null<br />

id_mare LONG not null<br />

id_perimetre LONG not null<br />

interv<strong>en</strong>tion_concerne_mare<br />

id_interv<strong>en</strong>tion<br />

id_mare<br />

personne_ressource<br />

id_personne LONG not null<br />

id_interv<strong>en</strong>tion LONG not null<br />

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LONG not null<br />

LONG not null<br />

maitre_d_oeuvre<br />

id_structure LONG not null<br />

id_interv<strong>en</strong>tion LONG not null<br />

mare_sur_commune<br />

Illustration 3 : <strong>mares</strong>, acteurs et interv<strong>en</strong>tions<br />

id_commune<br />

code_departem<strong>en</strong>t<br />

id_objet_mapinfo<br />

nom_table_mapinfo<br />

toponyme<br />

id_mare LONG not null<br />

id_commune LONG not null<br />

usages<br />

usage TEXT not null<br />

definition TEXT null<br />

id_mare<br />

usage<br />

usages_<strong>mares</strong><br />

LONG<br />

TEXT<br />

m<strong>en</strong>aces<br />

m<strong>en</strong>ace TEXT not null<br />

definition TEXT null<br />

maitre_d_ouvrage<br />

id_structure LONG not null<br />

id_interv<strong>en</strong>tion LONG not null<br />

commune : 1<br />

LONG<br />

TEXT<br />

LONG<br />

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site_sur_comune<br />

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not null<br />

null<br />

null<br />

null<br />

code_departem<strong>en</strong>t<br />

code_region<br />

id_objet_mapinfo<br />

nom_table_mapinfo<br />

toponyme<br />

id_site LONG not null<br />

id_commune LONG not null<br />

not null<br />

not null<br />

m<strong>en</strong>aces_<strong>mares</strong><br />

id_mare LONG not null<br />

m<strong>en</strong>ace TEXT not null<br />

id_interv<strong>en</strong>tion<br />

id_site<br />

interv<strong>en</strong>tion<br />

id_interv<strong>en</strong>tion<br />

<strong>en</strong>traine_id_interv<strong>en</strong>tion<br />

libelle<br />

date_debut<br />

date_fin<br />

objectifs<br />

type_interv<strong>en</strong>tion<br />

id_site<br />

id_objet_mapinfo<br />

nom_table_mapinfo<br />

id_site_pere<br />

libelle<br />

remarques<br />

chapelet<br />

departem<strong>en</strong>t<br />

TEXT<br />

TEXT<br />

LONG<br />

TEXT<br />

TEXT<br />

interv<strong>en</strong>tion_concerne_site<br />

LONG <br />

LONG <br />

TEXT<br />

DATE<br />

DATE<br />

MEMO<br />

TEXT<br />

financeur<br />

site<br />

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LONG<br />

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MEMO<br />

YESNO<br />

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id_structure LONG not null<br />

id_interv<strong>en</strong>tion LONG not null<br />

montant FLOAT null<br />

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id_perimetre<br />

id_biblio<br />

id_bassin_versant<br />

id_biblio<br />

id_biblio<br />

id_site<br />

perimetre_dans_biblio<br />

LONG not null<br />

LONG not null<br />

commune_dans_biblio<br />

id_biblio LONG not null<br />

id_commune LONG not null<br />

bassin_versant_dans_biblio<br />

id_interv<strong>en</strong>tion<br />

id_biblio<br />

id_biblio<br />

id_objet_mapinfo<br />

nom_table_mapinfo<br />

mare_dans_biblio<br />

id_mare LONG not null<br />

id_biblio LONG not null<br />

LONG not null<br />

LONG not null<br />

produit<br />

LONG not null<br />

LONG not null<br />

doc_concerne_zone<br />

LONG<br />

LONG<br />

TEXT<br />

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<br />

id_biblio<br />

libelle<br />

site_dans_bliblio<br />

mots_cles<br />

id_biblio<br />

id_structure<br />

ordre<br />

LONG not null<br />

LONG not null<br />

not null<br />

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a_pour_mots_cles<br />

LONG<br />

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libelle TEXT not null<br />

id_theme LONG null<br />

type_elem<strong>en</strong>t_thematique<br />

libelle TEXT not null<br />

a_pour_aureur_moral<br />

LONG <br />

LONG <br />

INT<br />

not null<br />

not null<br />

null<br />

id_biblio<br />

id_personne<br />

ordre<br />

ressource_bibliographique<br />

id_biblio<br />

type_de_docum<strong>en</strong>t<br />

titre<br />

id_editeur<br />

nom_fiche<br />

annee<br />

date<br />

resume<br />

nb_pages<br />

page_debut<br />

page_fin<br />

titre_revue_livre<br />

isbn_code_barre<br />

diplome<br />

echelle_carte<br />

ville_colloque<br />

confid<strong>en</strong>tialite<br />

id_theme<br />

libelle_type_elem<strong>en</strong>t<br />

id_theme_pere<br />

libelle<br />

remarques<br />

a_pour_auteurs<br />

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DATE<br />

MEMO<br />

INT<br />

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TEXT<br />

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est_associe_a<br />

elem<strong>en</strong>t_thematique<br />

LONG<br />

TEXT<br />

LONG<br />

TEXT<br />

MEMO<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Illustration 4 : modèle physique <strong>des</strong> données du module "biblio" de l'observatoire "<strong>mares</strong>".<br />

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id_biblio<br />

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type_doc<br />

type<br />

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libelle<br />

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remarques MEMO null<br />

titre<br />

YESNO not null<br />

id_editeur YESNO null<br />

nom_fiche YESNO null<br />

annee YESNO not null<br />

date<br />

YESNO not null<br />

resume YESNO not null<br />

nb_pages YESNO not null<br />

page_debut YESNO not null<br />

page_fin YESNO not null<br />

titre_revue_livre YESNO not null<br />

isbn_code_barre YESNO not null<br />

diplome YESNO not null<br />

echelle_carte YESNO not null<br />

ville_colloque YESNO not null<br />

confid<strong>en</strong>tialite YESNO not null<br />

est_indexe<br />

id_editeur<br />

nom<br />

ville<br />

url_web<br />

id_biblio<br />

format<br />

url_reseau<br />

id_biblio<br />

format<br />

id_biblio<br />

id_structure<br />

cote<br />

fiche_comm<strong>en</strong>taire<br />

nom_fiche TEXT not null<br />

biblio_c<strong>en</strong><br />

cote TEXT not null<br />

id_biblio LONG null<br />

confid<strong>en</strong>tialite<br />

remarque<br />

id_biblio LONG not null<br />

id_theme LONG not null<br />

pertin<strong>en</strong>ce INTEGER null<br />

editeur<br />

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TEXT<br />

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web<br />

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reseau<br />

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TEXT<br />

confid<strong>en</strong>tialite<br />

not null<br />

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TEXT null


INVENTAIRE REGIONAL DES MARES<br />

Analyse cartographique<br />

<strong>des</strong> scans 25 de l'IGN<br />

AUDE : 2012<br />

HERAULT : 1928<br />

LOZERE : 241<br />

PYRENEES-ORIENTALES : 1948<br />

OPIE LR : 435<br />

GARD : 2176<br />

25 km


Annexe 8 : Liste <strong>des</strong> ZNIEFF rec<strong>en</strong>sant l’intitulé « <strong>mares</strong> »<br />

La liste ci-<strong>des</strong>sous prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les ZNIEFF qui prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t l’intitulé « <strong>mares</strong> » dans les champs<br />

"critères de délimitation", "richesse patrimoniale" et/ou"<strong>des</strong>cription de la zone" <strong>des</strong> fiches<br />

<strong>des</strong>criptives ZNIEFF.<br />

------------ ---------------------------------------<br />

0000-0086 ETANG DE CANET ST NAZAIRE<br />

0000-4035 BOIS DE LA ROUVIERE<br />

0000-4045 CAUSSE DU LARZAC<br />

0000-4081 MONTS DU SOMAIL, ESPINOUSE ET CAROUX<br />

0000-4086 RIPISYLVE DE L'HERAULT<br />

0000-4120 MONTAGNE DE LA GARDIOLE<br />

0000-4121 FORET DES MONTS D'ORB<br />

0000-4129 CARRIERES DE CASTRIES<br />

0000-4136 LA MOURE ET LE CAUSSE D'AUMELAS<br />

0000-6001 ETANG ET SALIN DE LA MARETTE<br />

0000-6019 CAUSSE DE BLANDAS<br />

0000-6076 RIPISYLVE DU GARDON MOYEN<br />

0000-6137 MASSIF BOISE DE VALLIGUIERES<br />

0000-6171 ANCIEN ETANG DE ROCHEFORT<br />

0086-0002 BERGES SUD-OUEST DE L'ETANG DE CANET<br />

2004-0013 MARE D'OPOUL-PERILLOS<br />

2016-0000 ETANG DE CAMMAS DE BONNET<br />

4028-0000 DOMAINE DE ROQUEHAUTE<br />

4032-0000 LES MONTILLES<br />

4045-0004 CHAOS DOLOMITIQUE DE CAMP ROUCH<br />

4071-0003 CROIX DE MOUNIS - ROC D'ORQUES<br />

4071-0004 COL DES CABANES<br />

4071-0005 PELOUSE DE MARCOUNET<br />

4076-0000 LA MARE EN AMONT DE VILLEMAGNE<br />

4077-0000 LA MARE EN AVAL DE VILLEMAGNE<br />

4081-0005 SOMMET DE L'ESPINOUSE - SERRE DE MAJOUS<br />

4083-0000 SOURCE DE LA MARE<br />

4085-0007 PRAIRIES DES BATIGNES<br />

4085-0023 ETANGS DE LA JASSE<br />

4107-0000 MARE ET DOMAINE DE GRAMMONT<br />

4115-0000 BOIS DE BOURBAKI<br />

4120-0007 CREUX DE MIEGE<br />

4122-0000 LA MARETTE<br />

4160-0000 GARRIGUE DU MAS DIEU<br />

4167-0000 MARES DU PLATEAU DE VENDRES<br />

6019-0001 MARE DE BLANDAS<br />

6019-0002 POLJE DE ROGUES<br />

6042-0000 PARTIE SOUTERRAINE DU VIDOURLE<br />

6137-0003 ÉTANG DE VALLIGUIÈRES<br />

6199-0000 MARE DES CAMPS<br />

8000-0018 MARE ET COL DES PORTES<br />

8001-0006 FRETMA<br />

8001-0009 PUECH D'ALLUECH<br />

8005-0005 LAC ET TOURBIERES DE BONNECOMBE


Annexe 9 : Choix <strong>des</strong> carrés échantillons<br />

Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />

- Carré dans les Aspres<br />

C’est une zone avec quelques vignobles, de la garrigue et un maquis dominant. Une partie du<br />

secteur a été inc<strong>en</strong>dié l’été dernier.<br />

- Carré <strong>des</strong> F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong><br />

Le carré choisi est <strong>en</strong> partie sur la vallée de l’Agly avec ces nombreux vignobles et sur <strong>des</strong><br />

massifs forestiers séparés par <strong>des</strong> zones de garrigues.<br />

- Carré du Massif du Canigou<br />

C’est une zone de montagne avec un dénivelé de 2000 m, composée de boisem<strong>en</strong>ts, de lan<strong>des</strong><br />

et surtout de prairies d’altitude.<br />

- Carré <strong>en</strong> Cerdagne<br />

Cette zone correspond à une partie du plateau de Cerdan situé à plus de 1000 m et à cheval sur<br />

le début du Massif du Puigmal. Ce sont principalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> prairies et <strong>des</strong> forêts.<br />

- Carré d’Opoul<br />

Ce carré est situé dans les Basses Corbières. C’est une zone karstique où la garrigue et le<br />

vignoble domin<strong>en</strong>t. 95% <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> sont temporaires.<br />

- Carré de Canet <strong>en</strong> Roussillon/Saint Nazaire/Al<strong>en</strong>ya<br />

Ce carré a été c<strong>en</strong>tré sur le complexe lagunaire de l’étang de Canet / Saint Nazaire. Ce carré<br />

suit un gradi<strong>en</strong>t de milieu qui part <strong>des</strong> dunes littorales (lido) passe par un étang saumâtre, puis<br />

<strong>des</strong> prairies humi<strong>des</strong> et il finit dans les cultures de type arboricultures, maraîchages et<br />

vignobles. C’est un carré qui risque d’être soumis à une importante urbanisation à terme.<br />

- Carré F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> : Ille sur Têt/ Rodès/Montalba<br />

D’une altitude de 80 à 1160 mètres, le carré est à cheval sur la plaine alluvionnaire de la Têt<br />

et un plateau schisteux. La végétation passe <strong>des</strong> cultures int<strong>en</strong>sives de pêchers et d’abricotiers<br />

de la plaine à <strong>des</strong> zones de maquis et de lan<strong>des</strong> à cistes. Une zone de prairies humi<strong>des</strong> liées à<br />

<strong>des</strong> résurg<strong>en</strong>ces et <strong>des</strong> nappes captives est à signaler autour de Montalba.<br />

Ce site a été choisi parce qu’il inclut un site du réseau Natura 2000 déjà axé sur la richesse de<br />

ces <strong>mares</strong> temporaires dans deux secteurs. Le but était de compléter les <strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s<br />

faunistiques sur ces zones et de repérer de nouvelles <strong>mares</strong> <strong>en</strong> dehors du site Natura 2000<br />

mais qui aurai<strong>en</strong>t les mêmes caractéristiques.<br />

- Carré côte sableuse : Argelès sur mer<br />

Ce carré est c<strong>en</strong>tré sur la zone « <strong>des</strong> Tamariguers » à Argelès sur mer, c’est une zone de<br />

prairie humide temporaire qui de par sa topographie a développé un gros réseaux de petites<br />

<strong>mares</strong>. Le reste du carré est composé de la ripisylve du Tech et de zones de cultures littorales<br />

(vignobles, arboricultures et maraîchages) ainsi que la réserve naturelle du Mas Larrieux.<br />

Cette zone est soumise à une forte pression touristique et urbanistique.<br />

Aude<br />

- Carré du massif de La Clape<br />

Ce carré se situe au sud-est du massif de La Clape et <strong>en</strong>globe une partie du site Natura 2000<br />

« Massif de la Clape » et les résurg<strong>en</strong>ces karstiques <strong>en</strong> bordure. On y trouve <strong>des</strong> couverts<br />

forestiers de pin, <strong>des</strong> garrigues plus ou moins fermées, de la vigne et quelques friches ou<br />

prairies humi<strong>des</strong> pâturées <strong>en</strong> bordure<br />

- Carré du massif de Fontfroide<br />

Le carré du massif de Fontfroide est situé sur le littoral audois <strong>en</strong> bordure est de l’étang de<br />

Bages-Sigean. Il <strong>en</strong>globe la partie nord du massif de Fontfroide, (200 mètres d’altitude <strong>en</strong>


moy<strong>en</strong>ne), couvert d’un massif forestier plus ou moins d<strong>en</strong>se <strong>en</strong>trecoupé de zones de<br />

garrigues fermées. Au nord-ouest et au sud-est de celui-ci se trouv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> plaines agricoles<br />

avec une dominante de vignes.<br />

- Carré du massif <strong>des</strong> Basses Corbières<br />

Le carré du massif <strong>des</strong> Basses Corbières est situé à l’extrême sud-est du départem<strong>en</strong>t de<br />

l’Aude et <strong>des</strong> Pyrénées. Il est situé sur le piémont <strong>des</strong> Corbières ori<strong>en</strong>tales <strong>en</strong> partie dans la<br />

ZPS « Basses-Corbières ». On y trouve <strong>des</strong> reliefs calcaires couverts de garrigues plus ou<br />

moins fermées et de nombreux vallons « plus humi<strong>des</strong> » r<strong>en</strong>dus très attractifs pour la faune du<br />

fait <strong>des</strong> milieux secs <strong>en</strong>vironnants. C’est dans ces vallons que se trouv<strong>en</strong>t <strong>des</strong> ret<strong>en</strong>ues<br />

artificielles ou naturelles qui conserv<strong>en</strong>t de l’eau jusque tard <strong>en</strong> saison estivale.<br />

- Carré <strong>des</strong> marais de Marseillette<br />

Le carré <strong>des</strong> marais de Marseillette est situé dans la plaine alluviale de l’Aude et <strong>en</strong>globe la<br />

totalité de l’étang asséché de Marseillette.<br />

Cette zone est remarquable par la prés<strong>en</strong>ce d’un réseau hydraulique complexe alim<strong>en</strong>té par<br />

l’Aude et qui a pour but principal l’abaissem<strong>en</strong>t du taux de salinité <strong>des</strong> terres agricoles. La<br />

majeur partie de sa surface est utilisée par de la culture et la vigne, mais on y trouve aussi <strong>des</strong><br />

plantations de pommiers, <strong>des</strong> peupleraies, et <strong>des</strong> prairies de fauche. Certaines parcelles les<br />

plus basses sont utilisées à <strong>des</strong> fins cynégétiques. Cet étang asséché est <strong>en</strong>touré de petits<br />

reliefs principalem<strong>en</strong>t à l’ouest où l’on retrouve quasi exclusivem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> vignes. Au sud, le<br />

carré conti<strong>en</strong>t le lit principal de l’Aude bordé d’une ripisylve plus ou moins large.<br />

- Carré de la Haute Vallée de l’Aude<br />

Ce secteur est utilisé pour de l’élevage ext<strong>en</strong>sif et marqué par une colonisation progressive <strong>en</strong><br />

friche, ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t à base de g<strong>en</strong>êts. On y trouve égalem<strong>en</strong>t une forêt de feuillus avec<br />

chênes verts et pubesc<strong>en</strong>ts.<br />

- Carré du Razès / Malepère<br />

Ces milieux de bocage prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une mixité gran<strong>des</strong> cultures / vigne avec une dominance de<br />

la vigne.<br />

- Carré du Lauragais : La dominance de gran<strong>des</strong> cultures et par conséqu<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce de<br />

nombreux points d’eau artificiels <strong>des</strong>tinés à l’irrigation sont ses composantes principales.<br />

- Carré de la Montagne Noire<br />

C’est un milieu de bocage avec <strong>des</strong> zones d’élevage ext<strong>en</strong>sif et <strong>des</strong> forêts de feuillus. Il existe<br />

de nombreuses parcelles qui ont été très drainées par le passé.<br />

Hérault<br />

- Carré Causse de l’Hortus : C’est un plateau marno-calcaire de 50km2 incliné Est-Ouest et<br />

s’<strong>en</strong>fonçant imperceptiblem<strong>en</strong>t dans la plaine de St-Martin de Londres vers laquelle<br />

s’écoul<strong>en</strong>t les eaux de ruissellem<strong>en</strong>t du plateau.<br />

- Carré Causse de Cazevieille et de Viols-le-Fort : C’est un plateau marno-calcaire<br />

faiblem<strong>en</strong>t marqué (altitude moy<strong>en</strong>ne de 200 à 300 m). Le paysage est marqué par le Pic<br />

Saint-Loup au Nord.<br />

Ces deux premiers carrés ont été positionnés dans <strong>des</strong> secteurs à <strong>mares</strong> et à lavognes déjà<br />

id<strong>en</strong>tifiés par l’association. Il s’agit d’un territoire ayant une longue tradition de pastoralisme<br />

mais qui a subi <strong>des</strong> mutations économiques très importantes depuis la fin de la seconde guerre<br />

mondiale.<br />

- La moy<strong>en</strong>ne vallée de l’Hérault <strong>en</strong>tre Aniane et Gignac : Il s’agit d’une plaine agricole<br />

uniforme, située à moins de 100 mètres d’altitude. Le pastoralisme est complètem<strong>en</strong>t abs<strong>en</strong>t.<br />

L’activité d’extraction de granulats est importante de part et d’autre du fleuve.


- Garrigues d’Assas à Castries : Là <strong>en</strong>core, il s’agit d’un territoire <strong>en</strong> pleine mutation. Deux<br />

phénomènes domin<strong>en</strong>t : d’un côté les garrigues qui se bois<strong>en</strong>t suite à l’abandon <strong>des</strong> pratiques<br />

agropastorales et de l’autre, l’urbanisation pavillonnaire qui s’ét<strong>en</strong>d autour <strong>des</strong> villages.<br />

- Carré Larzac Est : Typiquem<strong>en</strong>t sur calcaire karstifié, avec principalem<strong>en</strong>t de l’élevage<br />

ext<strong>en</strong>sif bovins et ovins, peu de cultures à part dans le poljé de Saint-Maurice.<br />

- Carré Larzac Ouest : Sur calcaire karstifié, avec un contexte pédologique plus favorable à<br />

l’agriculture et <strong>des</strong> dolomies sur une grande partie du site.<br />

- Carré au nord de Mèze : Substrat calcaire, composé de molasses marines et de terrains du<br />

Campani<strong>en</strong>-Maastrichti<strong>en</strong> (Alabouvette et al. 2003). Paysage avec une alternance de vignes et<br />

de bosquets de Pins d’Alep et de garrigue à Erica multiflora et Cistus spp.<br />

- Carré du Salagou : Terres rouges (principalem<strong>en</strong>t formations paléozoïques du Permi<strong>en</strong> et<br />

laves basaltiques de l’Escandorgue, plio-Quaternaire) sur la partie nord du carré, calcaires<br />

mélangés au sud (Trias indiffér<strong>en</strong>ciés, Alabouvette et al. 2003). Paysage de vigne dans les bas<br />

pour partie et relief assez accid<strong>en</strong>té dans les hauts, pré-bois, châtaigneraie.<br />

Gard<br />

La Camargue gardoise a été volontairem<strong>en</strong>t écartée, car ce secteur fait déjà l’objet de<br />

différ<strong>en</strong>ts suivis <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> (par le Syndicat Mixte de Camargue Gardoise, opérateur<br />

Natura 2000, observatoire), et par conséqu<strong>en</strong>t les richesses floristiques et faunistiques y sont<br />

assez bi<strong>en</strong> connues.<br />

Les Costières et la Vallée du Rhône ont égalem<strong>en</strong>t été écartées, car ces secteurs sont assez<br />

pauvres <strong>en</strong> <strong>mares</strong>. La partie ouest du départem<strong>en</strong>t du Gard a été prospectée par l’Association<br />

Méandre et l’Est par le COGard.<br />

- Carré de Valleraugue<br />

En zone de montagne - sommets à plus de 1200m -, ce secteur de prospection est situé sur <strong>des</strong><br />

surfaces d’imbrications <strong>en</strong>tre le schiste et le granit. Le territoire est surtout forestier avec <strong>des</strong><br />

chênes verts et <strong>des</strong> châtaigneraies souv<strong>en</strong>t abandonnées, ainsi que quelques lan<strong>des</strong> et parcours<br />

pour le pâturage, sur les replats. Les versants abrupts laiss<strong>en</strong>t peu de place à l’implantation<br />

humaine : maraîchage et surtout oignons occup<strong>en</strong>t les fonds de vallées et les versants les plus<br />

accessibles et mieux exposés. Les sources font alors l’objet de nombreux captages et ret<strong>en</strong>ues.<br />

- Carré de Mialet<br />

La déprise agricole est tout de suite visible sur ce secteur de moy<strong>en</strong>ne montagne dominé par<br />

le schiste. Les versants égalem<strong>en</strong>t très abrupts sont <strong>en</strong> grande partie occupés par les milieux<br />

forestiers et l’implantation humaine se situe dans les fonds de vallées. Les sources y sont<br />

nombreuses mais leur utilisation à <strong>des</strong> fins agricoles a la plupart du temps été abandonnée.<br />

- Carré de Lasalle<br />

Situé dans le secteur de piémont cév<strong>en</strong>ol, <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t sur substrat granitique, ce territoire est<br />

caractérisé par une occupation humaine ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t dans les vallées et les versants les<br />

mieux exposés. L’agriculture a subi une déprise mais la multitude de sources et de bassins est<br />

toujours <strong>en</strong> grande partie maint<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> état : le maraîchage et les potagers familiaux ont ainsi<br />

permis dans certaines vallées, de conserver une occupation traditionnelle du sol, qui<br />

s’accompagne la plupart du temps de prairies perman<strong>en</strong>tes, <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ues manuellem<strong>en</strong>t ou<br />

grâce à du pâturage ext<strong>en</strong>sif.<br />

- Carré de Pompignan<br />

Le carré de Pompignan est caractérisé par une d<strong>en</strong>sité de population assez faible. Une petite<br />

proportion <strong>des</strong> espaces (1/10 e <strong>en</strong>viron) est aujourd’hui consacrée à la culture de la vigne et à<br />

la production céréalière. Les « espaces naturels » ou non exploités par l’homme représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t


l’ess<strong>en</strong>tiel de la superficie. Ils sont fortem<strong>en</strong>t marqués par leur exploitation passée pour<br />

l’agriculture et l’élevage. Il s’agit donc pour l’ess<strong>en</strong>tiel de matorral ouvert dominé par le<br />

G<strong>en</strong>évrier cade sur le calcaire crayeux ou les sols marneux et dans une moindre mesure de<br />

forêt de Chêne vert sur les sols calcaires compacts.<br />

- Carré de Rousson<br />

Le carré couvre une partie du bassin d’Alès, et il s’agit d’une plaine un peu vallonnée aux<br />

milieux semi-ouverts. Elle est partagée <strong>en</strong>tre milieux agricoles, bosquets et petits boisem<strong>en</strong>ts,<br />

petites agglomérations. Le réseau hydrographique est important, avec de nombreux ruisseaux<br />

et cours d’eau.<br />

- Carré de Lussan<br />

L’ess<strong>en</strong>tiel de ce carré est constitué par la plaine de Lussan et la plaine de Vallérargues, puis<br />

il compr<strong>en</strong>d sur ses bordures <strong>des</strong> milieux de garrigues calcaires. La plaine de Lussan ellemême<br />

compr<strong>en</strong>d une majorité de milieux agricole. Les garrigues <strong>en</strong>vironnantes sont <strong>des</strong><br />

garrigues méditerrané<strong>en</strong>nes classiques, <strong>en</strong> chênaie verte plus ou moins dégradée. Des<br />

pratiques pastorales (ovines ou caprines) rest<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes, mais sont <strong>en</strong> net déclin. Le réseau<br />

hydrographique est léger, constitué de cours d’eau temporaires, conc<strong>en</strong>tré dans la plaine de<br />

Lussan et celle de Vallérargues, avec quelques vallons <strong>en</strong> garrigues.<br />

Une publication réc<strong>en</strong>te concernant <strong>des</strong> <strong>mares</strong> à Branchiopo<strong>des</strong> (RABET, 1999) a été exploitée,<br />

et après contact avec l’auteur les <strong>mares</strong> signalées et prés<strong>en</strong>tes dans ce carré ou proches ont été<br />

revisitées à l’automne 2005.<br />

- Carré de l’Uzégeois<br />

Dans le district biogéographique de la Gardonn<strong>en</strong>que, ce carré est constitué de plaines<br />

agricoles, collines (plus ou moins boisées ou cultivées) et garrigues. Les garrigues<br />

méditerrané<strong>en</strong>nes <strong>en</strong>vironnantes sont <strong>des</strong> chênaies vertes plus ou moins dégradées. Les<br />

pratiques pastorales ont presque disparu. Le réseau hydrographique est assez important,<br />

constitué de cours d’eau perman<strong>en</strong>ts ou temporaires, ainsi que de petits étangs - généralem<strong>en</strong>t<br />

issues d’anci<strong>en</strong>nes extractions d’argile réfractaire - le plus souv<strong>en</strong>t « réhabilités » <strong>en</strong> petits<br />

étangs de pêche ou d’agrém<strong>en</strong>t.<br />

- Carré du Sommièrois<br />

Ce carré est nettem<strong>en</strong>t dominé par les milieux agricoles – ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t viticoles – et<br />

comporte <strong>des</strong> boisem<strong>en</strong>tsainsi que quelques parties de garrigues dégradées. De plus, il est<br />

parcouru par le cours de la rivière Vidourle. Enfin, les agglomérations sont représ<strong>en</strong>tées par<br />

Sommières et quelques villages <strong>en</strong>vironnants.<br />

Lozère<br />

Région naturelle Nombre de carrés<br />

échantillons<br />

Comm<strong>en</strong>taire Prospecteur<br />

Margeride 3 1 <strong>en</strong> Margeride Est CDSL<br />

1 <strong>en</strong> Margeride Ouest ADSL<br />

1 <strong>en</strong> au sud de la montagne de<br />

la Margeride<br />

ALEPE<br />

Aubrac 1 CDSL<br />

Causses 3 Méjean ALEPE<br />

Sauveterre CDSL/ALEPE<br />

Cév<strong>en</strong>nes 1 Le Goulet ALEPE<br />

- La Margeride


Massif cristallin composé de la montagne proprem<strong>en</strong>t dite qui est ori<strong>en</strong>tée nord-ouest, sud-est<br />

et de 2 plateaux appelés Margeride ouest et est, la Margeride est caractérisée par un climat<br />

rude, humide et froid. La montagne s’est fortem<strong>en</strong>t boisée suite à la déprise agricole<br />

<strong>en</strong>traînant la fermeture <strong>des</strong> milieux. On r<strong>en</strong>contre de nombreuses tourbières, lan<strong>des</strong> à Callune,<br />

G<strong>en</strong>êt et Myrtille, pelouses à Nard, habitats naturels d’intérêt communautaire. Les plateaux<br />

sont quant à eux composés de bois de Pins sylvestres, de prairies humi<strong>des</strong> fauchées et/ou<br />

pâturées trop souv<strong>en</strong>t drainées, de cultures.<br />

- Le plateau de l’Aubrac<br />

Sous influ<strong>en</strong>ce atlantique, ce plateau alliant granite et basalte, est dominé par de vastes<br />

pelouses à Nard généralem<strong>en</strong>t riches <strong>en</strong> espèces, de prairies de fauche, de zones humi<strong>des</strong><br />

nombreuses mais dégradées, de hêtraies résiduelles, de chaos et dykes basaltiques. Le climat y<br />

est rude, v<strong>en</strong>té et froid.<br />

- Les Causses<br />

Les diverses influ<strong>en</strong>ces (méditerrané<strong>en</strong>nes, atlantiques, montagnar<strong>des</strong>…) ainsi que les<br />

pratiques anthropiques ont <strong>des</strong>siné ce paysage désertique formé de pelouses sèches calcaires<br />

ayant une diversité biologique importante. Mais les Causses n’ont pas échappé aux<br />

changem<strong>en</strong>ts <strong>des</strong> pratiques agricoles avec pour conséqu<strong>en</strong>ces <strong>des</strong> plantations de Pins noirs de<br />

certains secteurs (causses boisés) et une colonisation naturelle du Pin sylvestre associée à<br />

celle du G<strong>en</strong>évrier commun et du Buis. Cette colonisation s’est tout d’abord opérée sur les<br />

causses boisés mais elle devi<strong>en</strong>t aujourd’hui préoccupante sur les parties dites « nues ». Les<br />

Causses abrit<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> alcalines, généralem<strong>en</strong>t de faible surface parmi<br />

lesquelles on trouve les lavognes, points d’eau servant à abreuver les ovins et d’une<br />

importance capitale pour la faune.<br />

- Les Cév<strong>en</strong>nes<br />

Composées traditionnellem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> Cév<strong>en</strong>nes proprem<strong>en</strong>t dite et <strong>des</strong> 3 massifs montagneux,<br />

les Cév<strong>en</strong>nes, domaine du Schiste, offre un relief très mouvem<strong>en</strong>té, avec une diversité<br />

d’habitat intéressant sous un climat méditerrané<strong>en</strong> : boisem<strong>en</strong>ts, lan<strong>des</strong>, rochers et éboulis,<br />

maquis, et prairies et pelouses ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tes autour <strong>des</strong> hameaux.<br />

Au nord et à l’est, les massifs montagneux du Mont Lozère, du Bougès et de l’Aigoual<br />

constitu<strong>en</strong>t un écran où le climat et les paysages diffèr<strong>en</strong>t. Relief moins accid<strong>en</strong>té sur une<br />

roche granitique, ces massifs, dont le Mont-Lozère, sont constitués de lan<strong>des</strong> à Callune,<br />

Myrtille et G<strong>en</strong>êt, pelouses à Nard relativem<strong>en</strong>t pauvres <strong>en</strong> espèces, tourbières et prairies<br />

humi<strong>des</strong>, et de boisem<strong>en</strong>ts majoritairem<strong>en</strong>t artificiels.


Annexe 10 : Choix <strong>des</strong> <strong>mares</strong> échantillons<br />

Dans les Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales<br />

- Massif du Canigou :<br />

- Une mare du Gourgs de Cady, évoluant vers une tourbière. Elle possède une<br />

fort pot<strong>en</strong>tiel écologique et il convi<strong>en</strong>t de la surveiller malgré le fait qu’elle soit<br />

faiblem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acée par le piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> randonneurs et <strong>des</strong> troupeaux. Cette<br />

mare ne nécessite cep<strong>en</strong>dant aucune interv<strong>en</strong>tion ; Seule l’amélioration de la<br />

s<strong>en</strong>sibilisation <strong>des</strong> randonneurs peut être <strong>en</strong>visagée et ainsi diminuer le<br />

dérangem<strong>en</strong>t.<br />

- Complexe de <strong>mares</strong> temporaires et perman<strong>en</strong>tes du Gourgs de Cady : Ces<br />

<strong>mares</strong> situées à proximité de la précéd<strong>en</strong>te possèd<strong>en</strong>t le même pot<strong>en</strong>tiel<br />

écologique et ne nécessit<strong>en</strong>t pas non plus d’interv<strong>en</strong>tion urg<strong>en</strong>te.<br />

- Cerdagne :<br />

- A l’inverse, cette mare ne possède que peu d’intérêt patrimoniale mais est<br />

fortem<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>acée par la route, l’exploitation agricole voisine ainsi que par<br />

l’urbanisation de la zone.<br />

- F<strong>en</strong>ouillè<strong>des</strong> :<br />

- Une mare temporaire de plaine à l’intérêt patrimonial moy<strong>en</strong> mais qui est<br />

utilisée, du fait de son caractère temporaire, comme décharge durant une<br />

grande partie de l’année.<br />

- Anci<strong>en</strong>ne carrière, cette mare de par sa taille et sa localisation a un pot<strong>en</strong>tiel<br />

patrimonial intéressant mais est égalem<strong>en</strong>t utilisée comme décharge sauvage.<br />

La fermeture du milieu constitue égalem<strong>en</strong>t une m<strong>en</strong>ace pour ce point d’eau.<br />

- Opoul / Salses-le-Château :<br />

- Mare temporaire d’Opoul : C’est un point d’eau très riche du point de vue<br />

patrimonial et notamm<strong>en</strong>t pour la faune qu’il abrite (amphibi<strong>en</strong>s, insectes,<br />

mollusques, crustacés). La prés<strong>en</strong>ce de Goéland leucophée représ<strong>en</strong>te une<br />

m<strong>en</strong>ace pour les amphibi<strong>en</strong>s de cette mare.<br />

- Mare <strong>des</strong> Fontanilles : Cette mare, abritant de nombreux amphibi<strong>en</strong>s mais<br />

surtout constituant un point d’eau pér<strong>en</strong>ne, est soumise à <strong>des</strong> dégradations de la<br />

végétation aquatique. Ces dégradations sont liées à la réalisation de travaux<br />

pratiques par l’Université de Perpignan. Un classem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Arrêté de Protection<br />

de Biotope peut être <strong>en</strong>visagé mais l’action principale vise à la s<strong>en</strong>sibilisation<br />

<strong>des</strong> universitaires.<br />

- Ille-sur-Têt :<br />

- Mare de la décharge : Cette mare a été récemm<strong>en</strong>t créée et nécessite une mise<br />

<strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s de certains secteurs pour limiter le piétinem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> troupeaux à<br />

proximité. Elle a été ret<strong>en</strong>ue comme mare échantillon pour son probable<br />

pot<strong>en</strong>tiel biologique et afin de suivre l’installation de la faune et de la flore<br />

après sa création.<br />

- Mare de l’abreuvoir : Cette mare est importante car elle reste <strong>en</strong> eau durant une<br />

longue période et abrite de ce fait une richesse patrimoniale forte tant du point<br />

de vue <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s que de la flore. Une réouverture manuelle <strong>des</strong> ligneux<br />

(ronces) et un faucardage léger d'une partie <strong>des</strong> herbiers lors de opérations de<br />

suivis pourrai<strong>en</strong>t être bénéfiques à la qualité du site.<br />

- Argelès-sur-Mer :


- Les Tamariguiers : Ce complexe de <strong>mares</strong> abrite une <strong>des</strong> rares stations<br />

de Pélobate cultripède du Roussillon et semble être pot<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t<br />

favorables à de nombreuses autres espèces. De par sa situation<br />

géographique, à proximité <strong>des</strong> zones d’expansion de l’urbanisation et<br />

<strong>des</strong> campings d’Argelès-sur-Mer, ces <strong>mares</strong> sont m<strong>en</strong>acées à cours<br />

terme de comblem<strong>en</strong>t. Des dépôts végétaux ont déjà été réalisé dans<br />

l’une d’<strong>en</strong>tre elles. Des actions de gestion sont à prévoir rapidem<strong>en</strong>t.<br />

- Mares de la Réserve Naturelle du Mas Larrieu : Par manque de gestion,<br />

ces <strong>mares</strong> sont pour la plupart m<strong>en</strong>acées de fermeture et d’assèchem<strong>en</strong>t,<br />

notamm<strong>en</strong>t par l’invasion du saule. Ces <strong>mares</strong>, située sur <strong>des</strong> terrains<br />

propriétés du Conservatoire du Littoral, peuv<strong>en</strong>t faire l’objet de travaux<br />

simple de gestion pour ainsi garantir leur pér<strong>en</strong>nité. Il s’agit de réaliser<br />

quelques coupes d’arbres et de pratiquer un reprofilage <strong>des</strong> berges,<br />

actuellem<strong>en</strong>t peu favorables. Ces préconisations, favorables au<br />

patrimoine biologique, pourrai<strong>en</strong>t être inclues dans le prochain plan de<br />

gestion de la Réserve, qui doit être mis à jour dans quelques temps.<br />

- Canet / Al<strong>en</strong>ya :<br />

- Bassin du Delta du Réart : Ces bassins au fond maçonné abrit<strong>en</strong>t une faune et<br />

une flore caractéristiques d’un milieu pionnier. La déconnexion <strong>des</strong> bassins du<br />

puits artési<strong>en</strong> qui les alim<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t est une <strong>des</strong> actions de restauration qui<br />

peuv<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>gagées sur ces sites. Un travail est <strong>en</strong> cours avec la<br />

Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée.<br />

- Mares <strong>des</strong> Pra<strong>des</strong> d’Al<strong>en</strong>ya : Ces <strong>mares</strong> ont été <strong>en</strong> partie comblées par <strong>des</strong><br />

dépôts de bâches et autres matériaux agricoles et ont faits l’objet de chantiers<br />

de nettoyage par les bénévoles du GOR ces dernières années. Actuellem<strong>en</strong>t,<br />

<strong>des</strong> actions de restauration hydraulique doiv<strong>en</strong>t être m<strong>en</strong>ées afin de favoriser le<br />

pot<strong>en</strong>tiel écologique <strong>des</strong> ces milieux.<br />

Les actions sur ces deux sites peuv<strong>en</strong>t être d’autant plus réalisables que ces<br />

parcelles apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au Conservatoire du Littoral.<br />

Dans l’Aude<br />

- Port-Leucate :<br />

- Un complexe de deux <strong>mares</strong> a été sélectionné comme mare échantillon sur<br />

cette commune de part son intérêt patrimonial très fort. C’est <strong>en</strong> effet le seul<br />

site connu de prés<strong>en</strong>ce de Cistude d’Europe, dans l’Aude. Ces <strong>mares</strong>, de par<br />

leur localisation à proximité d’urbanisation, sont m<strong>en</strong>acées de comblem<strong>en</strong>t et<br />

de pollution.<br />

- Domaine de Mandourelle :<br />

- Cette mare constitue un <strong>des</strong> seuls point d’eau pér<strong>en</strong>nes de la partie ori<strong>en</strong>tale<br />

<strong>des</strong> Basses Corbières. De plus, cette mare abrite un fort pot<strong>en</strong>tiel biologique du<br />

point de vue <strong>des</strong> Odonates et de la végétation.<br />

- Massif de la Clape :<br />

- Mare du Rec d’Arg<strong>en</strong>t : Le pot<strong>en</strong>tiel écologique de ce site est limité par<br />

l’<strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t d’espèces prédominantes, telles que le roseau ou la massette,<br />

ainsi que par la prés<strong>en</strong>ce d’une bâche sur le substrat.<br />

- Mare du Puech Redon : Cette mare temporaire abrite une importante diversité<br />

d’habitat et d’espèces, caractéristiques <strong>des</strong> <strong>mares</strong> temporaires<br />

méditerrané<strong>en</strong>nes. Actuellem<strong>en</strong>t préservée de la m<strong>en</strong>ace anthropique, cette<br />

mare ne fait l’objet d’aucune mesure de gestion particulière.


- Domaine de Cazes :<br />

- 2 <strong>mares</strong> ont été ret<strong>en</strong>ues comme mare échantillon pour leur intérêt patrimonial<br />

fort, notamm<strong>en</strong>t du point de vue faunistique. Par ailleurs, le propriétaire<br />

souhaite les mettre <strong>en</strong> valeur afin de favoriser cette biodiversité. Des<br />

<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s floristiques complém<strong>en</strong>taires ainsi qu’un suivi <strong>des</strong> populations<br />

d’amphibi<strong>en</strong>s peuv<strong>en</strong>t être préconisés ; les <strong>mares</strong> ne sont actuellem<strong>en</strong>t pas<br />

soumises à d’importantes m<strong>en</strong>aces.<br />

- Domaine de Peyremale :<br />

- Les 3 <strong>mares</strong> de ce domaine ont été choisies selon les mêmes critères que<br />

précédemm<strong>en</strong>t : fort pot<strong>en</strong>tiel biologique et volonté de gestion du propriétaire.<br />

Aucune interv<strong>en</strong>tion n’est à prévoir actuellem<strong>en</strong>t sur ces <strong>mares</strong>.<br />

Dans l’Hérault :<br />

- Cazevieille :<br />

- Mare de Pallès : Cette mare prés<strong>en</strong>te un intérêt patrimonial majeur, notamm<strong>en</strong>t<br />

botanique et mérite de fait une prise <strong>en</strong> compte au titre de la modernisation <strong>des</strong><br />

ZNIEFF, d’autant que les <strong>mares</strong> périphériques de Cazevieille ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pas<br />

une végétation aussi diversifiée. Il n’y a pas de problème id<strong>en</strong>tifié sur ce site,<br />

la fonction première d’abreuvoir est une bonne garantie de la préservation du<br />

site à moy<strong>en</strong> terme, d’autant que la mare est située à cheval sur deux parcelles<br />

différ<strong>en</strong>tes et que l’urbanisation de la parcelle non pâturée semble improbable.<br />

- Lavogne du Pic Saint-Loup : Cette mare sur substrat artificiel (béton) prés<strong>en</strong>te<br />

une biodiversité importante et notamm<strong>en</strong>t une population de Branchipus<br />

schaefferi dont le mainti<strong>en</strong> sur le site dép<strong>en</strong>d aussi de la pér<strong>en</strong>nité de la petite<br />

mare temporaire limitrophe, sur substrat naturel. Il n’y a pas de problème<br />

id<strong>en</strong>tifié sur ce site, le curage de la petite mare voisine serait à <strong>en</strong>visager dans<br />

les années qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t.<br />

- Claret :<br />

- Lavogne du Capucin : Cette mare sur substrat naturel prés<strong>en</strong>te un<br />

fonctionnem<strong>en</strong>t hydrologique (mise <strong>en</strong> eau par ruissellem<strong>en</strong>t avec un apport de<br />

matière organique important, sous forme de bouses de vaches). De plus, le sol<br />

est à cet <strong>en</strong>droit très sablonneux, alors que la plupart <strong>des</strong> <strong>mares</strong> de la région<br />

sont sur substrat très marneux. Cette mare, de par ses caractéristiques uniques,<br />

mérite d’être prise <strong>en</strong> compte au titre de la modernisation <strong>des</strong> ZNIEFF. Le<br />

surpiétinem<strong>en</strong>t sur les bords de la mare nécessite la mise <strong>en</strong> place de mesure de<br />

gestion.<br />

- Lavogne du Mas neuf : Cette mare possède une valeur écologique très forte<br />

avec la prés<strong>en</strong>ce de nombreuses espèces protégées et mérite d’être soumise à<br />

protection de type arrêté de protection de biotope. Quelques travaux doiv<strong>en</strong>t<br />

être effectués régulièrem<strong>en</strong>t (<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et imperméabilisation du mur) mais ne<br />

constitue pas une action prioritaire.<br />

- Lavogne du Puech Auroux : Cette petite lavogne abrite l’<strong>en</strong>semble du<br />

peuplem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> batraci<strong>en</strong>s de la région. Elle mériterait de bénéficier de<br />

mesures conservatoires permettant d’assurer une maîtrise foncière du site à<br />

moy<strong>en</strong> terme. Ne connaissant pas le statut foncier et la <strong>des</strong>tination du site qui<br />

t<strong>en</strong>d à s’<strong>en</strong>fricher, il serait bon de pr<strong>en</strong>dre contact avec le propriétaire pour<br />

l’informer de l’intérêt du site.<br />

- Bessille :<br />

- Station de lagunage: 4 bassins dont le dernier prés<strong>en</strong>te une végétation et une<br />

faune d’appar<strong>en</strong>ce assez riche. Il serait intéressant de pouvoir surveiller la


qualité de l’eau dans la dernière lagune et év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t de proposer une<br />

étude plus poussée de la faune prés<strong>en</strong>te <strong>en</strong> fonction du degré de pollution. Ce<br />

type de mesure intéresserait sans doute les gestionnaires de la station de<br />

lagunage.<br />

- Larzac :<br />

- Mare de Saint-Maurice Navacelles : Des travaux de vidage et curage <strong>en</strong> vue de<br />

l’éradication <strong>des</strong> poissons rouges (Association Grand Site de Navacelles) ont<br />

eu lieu <strong>en</strong> 2003. Ce type d’action serait à réitérer afin de conserver la<br />

profondeur de la mare et de s’assurer de l’éradication régulière <strong>des</strong> poissons<br />

rouges.<br />

- Mare de Bos Gros : Cette lavogne dallée possède une population remarquable<br />

de tritons néoténiques. Aucune interv<strong>en</strong>tion n’est actuellem<strong>en</strong>t nécessaire sur<br />

la mare. Les populations de tritons néoténiques justifierai<strong>en</strong>t un suivi voir une<br />

étude sur la qualité de l’eau et les facteurs abiotiques qui pourrai<strong>en</strong>t être à<br />

l’origine de ce phénomène.<br />

Dans le Gard :<br />

- Massif de l’Aigoual :<br />

- Mare <strong>des</strong> Portes : La mare <strong>des</strong> Portes conc<strong>en</strong>tre une grande partie <strong>des</strong> richesses<br />

de l’Aigoual <strong>en</strong> matière d’habitat tourbeux, de batraci<strong>en</strong>s et d’invertébrés. En<br />

matière de gestion, la mare <strong>des</strong> Portes est <strong>en</strong> Forêt Domaniale et sur le<br />

territoire du Parc National <strong>des</strong> Cév<strong>en</strong>nes : <strong>des</strong> mesures de limitation de<br />

progression <strong>des</strong> résineux permettrai<strong>en</strong>t la réouverture <strong>des</strong> abords.<br />

- Lasalle :<br />

- Mare de Lasalle : ce bassin servait – ou sert <strong>en</strong>core – à l’arrosage d’une activité<br />

agricole de proximité et r<strong>en</strong>ferme égalem<strong>en</strong>t une diversité faunistique et de la<br />

floristique caractéristique. Plusieurs types de m<strong>en</strong>aces exist<strong>en</strong>t sur cette mare :<br />

abandon et donc comblem<strong>en</strong>t, artificialisation <strong>en</strong> bordure de zone urbanisée ou<br />

à proximité de mas, pollution d’origine agricole <strong>des</strong> eaux.<br />

- Causse de Blandas :<br />

- Lavogne de Blandas : Cette lavogne se caractérise par l’abs<strong>en</strong>ce d’assec car<br />

son alim<strong>en</strong>tation se fait par une nappe perchée qui l’approvisionne quasim<strong>en</strong>t<br />

toute l’année. Outre ses caractéristiques physiques, d’un point de vue<br />

écologique, cette lavogne conc<strong>en</strong>tre une grande diversité d’espèces<br />

faunistiques : mammifères et oiseaux, développem<strong>en</strong>t de plusieurs espèces de<br />

batraci<strong>en</strong>s. Un plan de gestion de cette lavogne est <strong>en</strong> cours puisque la mairie,<br />

<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec une association locale, se propose de mettre <strong>en</strong> place un<br />

Contrat Natura2000 pour la conservation de ce milieu.<br />

- Pompignan :<br />

- Mare de Pompignan : La mare choisie abrite plusieurs espèces remarquables<br />

dont plusieurs espèces protégées à la fois au niveau végétal et animal. Les<br />

m<strong>en</strong>aces sont bi<strong>en</strong> id<strong>en</strong>tifiées, et la dynamique de végétation est l<strong>en</strong>te : la<br />

progression <strong>des</strong> typhas est à surveiller pour éviter la fermeture du milieu ; la<br />

pollution d’origine agricole <strong>des</strong> cultures avoisinantes perturbe l’équilibre<br />

écologique de l’<strong>en</strong>semble aquatique.<br />

- Lussan :<br />

- « L’Emprunt » : Cette mare prés<strong>en</strong>te une structure intéressante avec une<br />

végétation assez diversifiée et une bordure <strong>en</strong> prairie inondable. L’intérêt


faunistique du site n’est pas négligeable. La fréqu<strong>en</strong>tation du site par les<br />

sangliers constitue la m<strong>en</strong>ace principale et doit am<strong>en</strong>er à la mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s<br />

d’une partie du site dans l’objectif de sa préservation. D’autres actions peuv<strong>en</strong>t<br />

être m<strong>en</strong>ées à plus long terme et concern<strong>en</strong>t la création d’éclaircies dans la<br />

phragmitaies et la limitation <strong>des</strong> rejets <strong>des</strong> Peupliers noirs <strong>en</strong> bordure afin<br />

d’éviter la fermeture du milieu.<br />

- Uzès :<br />

- la « Font de Vérune », constituée de plusieurs compartim<strong>en</strong>ts : Source captée,<br />

barrage cim<strong>en</strong>té, <strong>mares</strong> et ruisseau. En plus de la diversité d’habitats et de<br />

l’originalité du substrat géologique <strong>en</strong> garrigues (tuff), les 3 principaux<br />

compartim<strong>en</strong>ts/<strong>mares</strong> accueille une forte diversité et d<strong>en</strong>sité végétale,<br />

d’insectes, d’invertébrés et d’amphibi<strong>en</strong>s. Les actions de gestion pouvant être<br />

préconisées sont : la protection de la source, la réhabilitation du bassin<br />

supérieur (comblé <strong>en</strong> grande partie par <strong>des</strong> roches et cailloux am<strong>en</strong>ées par les<br />

fortes pluies de septembre 2002), une légère valorisation du gour aval<br />

(reprofilage voire recreusem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> sédim<strong>en</strong>ts accumulés, limitation <strong>des</strong><br />

myriophylles et de la végétation <strong>en</strong>vahissante proche).<br />

- Sommiérois :<br />

- Ensemble de 3 <strong>mares</strong> dans les (anci<strong>en</strong>nes) carrières de JUNAS : Ce secteur<br />

prés<strong>en</strong>te un fort pot<strong>en</strong>tiel avec notamm<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>ce d’amphibi<strong>en</strong>s dont le<br />

Triton marbré. Une importante population d’Ecrevisses « américaines » a été<br />

observée et représ<strong>en</strong>te certainem<strong>en</strong>t une m<strong>en</strong>ace importante pour les<br />

populations de têtards. Le prélèvem<strong>en</strong>t régulier d’écrevisses constitue la<br />

principale action à mettre <strong>en</strong> œuvre sur ces <strong>mares</strong> afin de favoriser et de<br />

garantir les populations d’amphibi<strong>en</strong>s prés<strong>en</strong>tes sur le site.<br />

- Bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s :<br />

- Anci<strong>en</strong> bassin DFCI connu dans le Bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s. Ses <strong>en</strong>jeux naturalistes<br />

rest<strong>en</strong>t moy<strong>en</strong>s mais son principal intérêt est de constituer un plan d’eau<br />

important et perman<strong>en</strong>t au cœur du massif calcaire du bois <strong>des</strong> L<strong>en</strong>s.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, la gestion de ce bassin a été abandonné depuis 2003-2004 et le<br />

comblem<strong>en</strong>t d’une partie du bassin s’est acc<strong>en</strong>tué (depuis les inondations de<br />

2002) ; les sangliers <strong>des</strong>c<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t désormais gratter dans cette partie sableuse et<br />

<strong>en</strong> p<strong>en</strong>te douce, et la bâche est <strong>en</strong> voie d’arrachage (sous l’effet de l’érosion,<br />

voire du passage de sangliers). Des mesures urg<strong>en</strong>tes de gestion sont<br />

indisp<strong>en</strong>sables pour pér<strong>en</strong>niser le site : Il s’agit de restaurer les berges (remise<br />

<strong>en</strong> place de la bâche, restauration de la p<strong>en</strong>te, mise <strong>en</strong> déf<strong>en</strong>s) et améliorer la<br />

connexion du bassin avec l’amont afin de restaurer la circulation d’eau et<br />

éviter l’assèchem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> trous <strong>en</strong> amont.<br />

En Lozère :<br />

- Mare de Saint Jean de la Fouillouse : Cette mare subit un comblem<strong>en</strong>t naturel et<br />

une forte dynamique de fermeture par les saules. De plus, une fuite apparue <strong>en</strong> 2006<br />

sous le déversoir a à priori provoqué un abaissem<strong>en</strong>t important du niveau de l'eau.<br />

Son alim<strong>en</strong>tation se fait par une source située vers le c<strong>en</strong>tre de la mare. Le<br />

propriétaire serait favorable à une restauration.


Agir<br />

pour les <strong>mares</strong><br />

L<br />

’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> de ces milieux est indisp<strong>en</strong>sable mais<br />

nécessite un diagnostic de l’état de conservation de<br />

la mare par <strong>des</strong> spécialistes, afi n d’agir effi cacem<strong>en</strong>t et<br />

respectueusem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> faveur du milieu.<br />

La prés<strong>en</strong>ce d’une surface d’eau libre et d’un<br />

<strong>en</strong>soleillem<strong>en</strong>t suffi sant sont indisp<strong>en</strong>sables au mainti<strong>en</strong><br />

d’une certaine diversité.<br />

Il est important de conserver un réseau d<strong>en</strong>se de <strong>mares</strong><br />

interconnectées afi n d’assurer la viabilité <strong>des</strong> espèces<br />

qui y viv<strong>en</strong>t.<br />

La gestion de ces écosystèmes uniques peut se faire par<br />

le biais de la maîtrise foncière ou d’usage, pour faciliter<br />

l’application d’une gestion adaptée et compatible avec<br />

les différ<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>jeux prés<strong>en</strong>ts sur le site<br />

• Inv<strong>en</strong>taire <strong>des</strong> <strong>mares</strong> du L-R : Projet m<strong>en</strong>é par le CEN L-R <strong>en</strong> collaboration<br />

avec <strong>des</strong> structures locales, avec l’objectif d’agir <strong>en</strong> faveur de la conservation<br />

de certaines <strong>mares</strong>,<br />

• Programme europé<strong>en</strong> Life Mares Temporaires Méditerrané<strong>en</strong>nes : <strong>en</strong> L-R il a<br />

porté sur les sites de la Réserve Naturelle de Roque-Haute (34), de la mare de<br />

Notre-Dame de l’Ag<strong>en</strong>ouillade (34) et de l’Etang de Valliguières (30)<br />

• Opération Fréqu<strong>en</strong>ce Gr<strong>en</strong>ouille : Sorties nature organisées par le CEN chaque<br />

année du 1 er mars au 15 avril sur la diversité et de la spécifi cité de la faune et<br />

de la fl ore <strong>des</strong> <strong>mares</strong>,<br />

• Journée Mondiale <strong>des</strong> Zones Humi<strong>des</strong> : Journée du 2 février, chaque année,<br />

consacrée à la s<strong>en</strong>sibilisation sur l’intérêt <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong>,<br />

• Création de <strong>mares</strong> dans le cadre de mesures comp<strong>en</strong>satoires de constructions<br />

de gran<strong>des</strong> infrastructures (Délaissés du TGV, Ile <strong>des</strong> Brotteaux, Saint Eti<strong>en</strong>ne<br />

<strong>des</strong> Sorts, 30).<br />

Pour <strong>en</strong> savoir plus<br />

En <strong>Languedoc</strong>-<br />

Roussillon<br />

• Conservatoire <strong>des</strong> Espaces Naturels du <strong>Languedoc</strong>-Roussillon, 474 Allée H<strong>en</strong>ri II de<br />

Montmor<strong>en</strong>cy, 34 000 Montpellier, 04-67-02-21-28, www.c<strong>en</strong>lr.org,<br />

• Pôle Relais « Mares et Mouillères de France », IEDD, 40, rue Saint Honoré, BP 103,<br />

77303 FONTAINEBLEAU Cedex, 01-60-71-98-44, www.polerelais<strong>mares</strong>.org,<br />

• Station Biologique de la Tour du Valat, Le Sambuc, 13 200 Arles, 04-90-97-29-57,<br />

Les Mares<br />

méditerrané<strong>en</strong>nes<br />

Composantes<br />

ess<strong>en</strong>tielles<br />

du patrimoine<br />

naturel<br />

Dev<strong>en</strong>ues inutiles sur le plan économique, oubliées <strong>des</strong> docum<strong>en</strong>ts<br />

d’urbanisme, et sans id<strong>en</strong>tité foncière, les <strong>mares</strong> sont aujourd’hui<br />

m<strong>en</strong>acées de disparition. Des programmes d’<strong>inv<strong>en</strong>taire</strong>s et de gestion<br />

sont <strong>en</strong>trepris pour y remédier.<br />

Les <strong>mares</strong> sont <strong>des</strong> ét<strong>en</strong>dues<br />

d’eau perman<strong>en</strong>te ou<br />

temporaire à faible capacité<br />

de r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t, de taille<br />

et de profondeur n’excédant<br />

pas respectivem<strong>en</strong>t 5000 m²<br />

et 2 m, installées dans <strong>des</strong><br />

dépressions imperméables. La<br />

majorité d’<strong>en</strong>tre elles fur<strong>en</strong>t<br />

créées par l’homme comme<br />

abreuvoir pour le bétail et le<br />

gibier mais certaines <strong>mares</strong><br />

sont naturelles, d’origine<br />

géologiques ou résultant de<br />

l’érosion éoli<strong>en</strong>ne.


Zones humi<strong>des</strong><br />

m<strong>en</strong>acées<br />

Intérêts<br />

Alors même qu’elles ont souv<strong>en</strong>t été créées par les agriculteurs, une<br />

<strong>des</strong> principales causes de disparition <strong>des</strong> <strong>mares</strong> <strong>en</strong> L-R est l’évolution<br />

<strong>des</strong> pratiques agricoles. En effet, ces milieux étai<strong>en</strong>t autrefois utilisés par<br />

les troupeaux comme abreuvoir, facilitant ainsi l’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et l’ouverture du<br />

milieu par leurs passages réguliers. L’abandon progressif de ces pratiques<br />

aboutit aujourd’hui à un <strong>en</strong>vahissem<strong>en</strong>t du milieu par les végétaux,<br />

condamnant inéluctablem<strong>en</strong>t les <strong>mares</strong> à l’<strong>en</strong>vasem<strong>en</strong>t et à la fermeture.<br />

Dans les zones de gran<strong>des</strong> cultures et de cultures pér<strong>en</strong>nes, les <strong>mares</strong> sont<br />

comblées pour agrandir les parcelles et faciliter les travaux agricoles.<br />

D’autres m<strong>en</strong>aces telles que les pollutions diffuses ou l’introduction de<br />

poissons rouges pès<strong>en</strong>t lourdem<strong>en</strong>t sur les <strong>mares</strong> et leurs habitants.<br />

multiples<br />

L es<br />

<strong>mares</strong> jou<strong>en</strong>t plusieurs rôles :<br />

• bassin de rét<strong>en</strong>tion <strong>des</strong> eaux de ruissellem<strong>en</strong>t (<strong>mares</strong> autoroutières et<br />

ferroviaires),<br />

• réserve <strong>en</strong> eau non négligeable, par leur abondance et leur répartition<br />

éclatée,<br />

• drain naturel <strong>des</strong> parcelles,<br />

• id<strong>en</strong>tité paysagère, principalem<strong>en</strong>t pour les lavognes <strong>des</strong> Causses qui<br />

constitu<strong>en</strong>t un patrimoine bâti remarquable,<br />

• abreuvoir pour le bétail et le gibier,<br />

• lieu privilégié de découverte de la nature, accessible et ouvert à tous,<br />

• refuge de nombreuses espèces faunistiques et fl oristiques.<br />

L es<br />

Faune et Flore<br />

particulières<br />

zones humi<strong>des</strong> révèl<strong>en</strong>t un intérêt ess<strong>en</strong>tiel pour les amphibi<strong>en</strong>s : ils y<br />

naiss<strong>en</strong>t et y effectu<strong>en</strong>t leur ponte de manière privilégiée.<br />

C<br />

’est un lieu primordial pour les libellules. 50 % <strong>des</strong> espèces françaises<br />

s’y développ<strong>en</strong>t.<br />

Les <strong>mares</strong> constitu<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> points d’eau permettant<br />

l’alim<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> oiseaux et <strong>des</strong> mammifères sauvages.<br />

Du point de vue fl oristique,<br />

les <strong>mares</strong> sont égalem<strong>en</strong>t<br />

d’une grande richesse<br />

biologique, indisp<strong>en</strong>sables<br />

au mainti<strong>en</strong> de certaines<br />

espèces. Dans ces zones<br />

humi<strong>des</strong>, différ<strong>en</strong>tes espèces<br />

de fougères rares (Marsilea,<br />

Isoète…) s’y développ<strong>en</strong>t.<br />

Les <strong>mares</strong> temporaires méditerrané<strong>en</strong>nes<br />

sont une singularité de notre région. Ce<br />

sont <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> à double visage,<br />

tantôt inondées tantôt asséchées. Grâce à<br />

cette alternance, elles sont peuplées d’une<br />

très grande diversité de plantes et d’animaux<br />

qui sont adaptés à ces conditions extrêmes.<br />

Elles constitu<strong>en</strong>t<br />

<strong>des</strong> habitats<br />

naturels d’intérêts<br />

communautaires et<br />

abrit<strong>en</strong>t une fl ore<br />

rare : 4 % de la fl ore<br />

française m<strong>en</strong>acée<br />

y est inféodée.


ESPACES<br />

NATURELS<br />

DE FRANCE<br />

Le Conservatoire Régional <strong>des</strong> Espaces Naturels<br />

Fréqu<strong>en</strong>ce<br />

Gr<strong>en</strong>ouille<br />

<strong>Languedoc</strong>-Roussillon<br />

2006<br />

Les animations<br />

co-organisées par le CEN L-R et ses part<strong>en</strong>aires<br />

V<strong>en</strong>dredi 24 mars<br />

Les <strong>mares</strong> du vallon de Londres<br />

C’est chaleureusem<strong>en</strong>t que les<br />

Ecologistes de l’Euzières vous convi<strong>en</strong>t<br />

à la découverte <strong>des</strong> nombreux<br />

amphibi<strong>en</strong>s qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t se reproduire<br />

dans les <strong>mares</strong> <strong>des</strong> al<strong>en</strong>tours de St<br />

Martin de Londres.<br />

R<strong>en</strong>dez-vous : 19h au parking <strong>des</strong><br />

Ecoles (proche coopérative) à St<br />

Martin-de-Londres<br />

Organisateurs : Ecologistes de<br />

l’Euzières<br />

Contact : David Delon (06 75 65 66<br />

73)<br />

Samedi 25 mars<br />

Aux portes de Montpellier<br />

Les <strong>mares</strong> sont nombreuses aux<br />

al<strong>en</strong>tours de Montpellier et Christian<br />

Lebraud les connaît bi<strong>en</strong>. Il sait aussi<br />

avec brio écouter leur chant pour<br />

id<strong>en</strong>tifi er les différ<strong>en</strong>tes espèces.<br />

V<strong>en</strong>ez t<strong>en</strong>dre l’oreille et aussi ouvrir<br />

grands les yeux !<br />

R<strong>en</strong>dez-vous : 18h Collège de<br />

Montarnaud<br />

Organisateurs : La Cistude et le CEN<br />

L-R<br />

Contact : Christian Lebraud (04 67 84<br />

06 24, soir et w.e.)<br />

Samedi 8 avril<br />

Amphibi<strong>en</strong>s <strong>en</strong> Minervois : Tout<br />

un programme !<br />

Un diaporama initiatique sur les <strong>mares</strong><br />

et leurs locataires sera servi <strong>en</strong> guise<br />

d’amuse-bouche. Le plat de résistance<br />

sera <strong>en</strong>suite tiré du sac et accompagné<br />

d’une dégustation de vin de la propriété<br />

du Pech d’André, notre hôte. Enfi n, à<br />

la nuit tombante, nous partirons à la<br />

découverte <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />

al<strong>en</strong>tours.<br />

R<strong>en</strong>dez-vous : 18h au Pech d’André<br />

(D10 <strong>en</strong>tre Olonzac et Azillanet)<br />

Organisateurs : La Belle Verte et le<br />

CEN L-R<br />

Contact : Thomas G<strong>en</strong>dre (06 62 62<br />

36 67)<br />

V<strong>en</strong>dredi 21 avril<br />

Autour de Thau, <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />

exceptionnelles<br />

La soirée comm<strong>en</strong>cera, à Mèze, par<br />

un diaporama didactique pour plonger<br />

dans la vie bouillonnante <strong>des</strong> <strong>mares</strong><br />

de la région. Puis, les participants<br />

iront découvrir les <strong>mares</strong> temporaires<br />

de Notre-Dame-de-l’Ag<strong>en</strong>ouillade sur<br />

une propriété du Conservatoire du<br />

Littoral (Agde).<br />

Tritons marbrés et Crapauds <strong>des</strong> joncs<br />

vous att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t !<br />

R<strong>en</strong>dez-vous : 20h au Château Girard<br />

à Mèze<br />

Organisateurs : Commune de Mèze,<br />

ARDAM, ADENA et CEN L-R<br />

Contact : Steve Lebriquir (04 67 51<br />

00 53)<br />

Samedi 22 avril<br />

Aux portes de Montpellier<br />

Les <strong>mares</strong> sont nombreuses aux<br />

al<strong>en</strong>tours de Montpellier et Christian<br />

Lebraud les connaît bi<strong>en</strong>. Il sait aussi<br />

avec brio écouter leur chant pour<br />

id<strong>en</strong>tifi er les différ<strong>en</strong>tes espèces.<br />

V<strong>en</strong>ez t<strong>en</strong>dre l’oreille et aussi ouvrir<br />

grands les yeux !<br />

R<strong>en</strong>dez-vous : 19h devant le Collège<br />

de Montarnaud<br />

Organisateurs : La Cistude et le CEN<br />

L-R<br />

Contact : Christian Lebraud (04 67 84<br />

06 24, soir et w.e.)<br />

CEN L-R<br />

Crédits photos : Thomas G<strong>en</strong>dre (CEN L-R), Mario Klesczewski (CEN L-R).


ESPACES<br />

NATURELS<br />

DE FRANCE<br />

Le Conservatoire Régional<br />

<strong>des</strong> Espaces Naturels<br />

V<strong>en</strong>ez découvrir et contribuer<br />

à la gestion d’un site exceptionnel :<br />

L’étang de VaLLiguières (gard)<br />

<strong>Languedoc</strong>-Roussillon<br />

L’étang de Valliguières est un site pittoresque, lieu de<br />

villégiature pour de nombreux amphibi<strong>en</strong>s dont le rarissime<br />

Triton crêté.<br />

Le CEN L-R met <strong>en</strong> oeuvre la gestion conservatoire de ce<br />

site Natura 2000, <strong>en</strong> collaboration avec la commune de<br />

Valliguières.<br />

C’est dans ce cadre qu’est organisé ce samedi, un chantier<br />

pour la réalisation de deux actions de gestion.<br />

Samedi 19 novembre 2005<br />

RDV : 9h30 place du village<br />

de Valliguières<br />

l Découverte du site et de la<br />

problématique de conservation<br />

l Réalisation de pierriers favorables<br />

aux amphibi<strong>en</strong>s<br />

l Arrachage de jeunes Peupliers<br />

colonisant l’étang<br />

l Découverte <strong>des</strong> amphibi<strong>en</strong>s à la<br />

tombée de la nuit<br />

Prévoyez <strong>des</strong> vêtem<strong>en</strong>ts chauds et imperméables, <strong>des</strong> bottes et une dose de<br />

bonne humeur ! Le restaurant du village sera ouvert pour le déjeuner.<br />

P<strong>en</strong>sez à vous inscrire auprès de Thomas G<strong>en</strong>dre 04 67 22 90 27 ou 06 62 62 36 67<br />

(6 km de Remoulins)

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