Imprimer la chronologie - Clio
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Septembre 1986 : Le ministre de l’Intérieur français Charles Pasqua fait rapatrier par avion<br />
charter spécialement affrété dans ce but 106 immigrants c<strong>la</strong>ndestins maliens.<br />
22 décembre 1986 : La cour de La Haye accorde <strong>la</strong> partie orientale de l’Aguacher, <strong>la</strong> région de<br />
Béli, au Burkina Faso et <strong>la</strong> partie occidentale au Mali.<br />
1986-1987 : De nombreux retards s’accumulent pour le paiement des traitements des<br />
fonctionnaires.<br />
20 février 1987 : Moussa Traoré nomme Zoumana Sacko ministre des Finances. Celui-ci engage<br />
une lutte farouche contre <strong>la</strong> corruption mais, soumis à de fortes pressions, est contraint de<br />
démissionner dès le mois d’août.<br />
28-31 mars 1987 : Second congrès extraordinaire de l’UDPM. Il adopte une Charte nationale<br />
d’orientation et de conduite de <strong>la</strong> vie publique pour organiser <strong>la</strong> moralisation et combattre <strong>la</strong><br />
corruption mais les décisions annoncées en demeurent à l’effet d’annonce.<br />
Mai 1988 : Moussa Traoré est nommé président de l’Organisation de l’unité africaine. Le<br />
bi<strong>la</strong>n de cette présidence apparaîtra extrêmement mince.<br />
6 juin 1988 : Le président Moussa Traoré supprime le poste de Premier ministre détenu par<br />
Mamadou Dembélé et reprend le portefeuille de <strong>la</strong> Défense.<br />
27 octobre 1988 : Les créanciers publics du Mali décident d’alléger <strong>la</strong> dette du pays.<br />
Novembre 1988 : Le vingtième anniversaire du coup d’État de 1968 donne l’occasion à Moussa<br />
Traoré de justifier une action qui visait, selon lui, à « éviter le chaos ». Il décide par ailleurs <strong>la</strong><br />
libération de 240 prisonniers politiques et <strong>la</strong> fermeture du bagne de Taoudéni.<br />
20 juillet 1989 : Échec de <strong>la</strong> tentative de Moussa Traoré en vue de réconcilier le président<br />
tchadien Hissène Habré avec le colonel Kadhafi, chef de l’État libyen.<br />
1989 : Combinés avec des mesures d’austérité budgétaire, les bons résultats de <strong>la</strong> récolte de coton<br />
contribuent à l’amélioration générale de <strong>la</strong> situation économique.<br />
28-29 mai 1990 : Lors de son Congrès, l’Union nationale des travailleurs maliens (UNTM) se<br />
prononce en faveur du multipartisme, revendication re<strong>la</strong>yée le 4 août par le journal indépendant<br />
Les Échos.<br />
Juin 1990 : Sommet franco-africain de La Baule. François Mitterrand conditionne <strong>la</strong><br />
continuité de l’aide française au développement à <strong>la</strong> réalisation d’avancées démocratiques.<br />
La même année voit <strong>la</strong> création de plusieurs partis et mouvements tels que le Congrès national<br />
d’initiative démocratique, l’Alliance pour <strong>la</strong> démocratie au Mali et l’Association des élèves et<br />
étudiants du Mali qui s’allient pour dénoncer le régime de Moussa Traoré. Intervenant après <strong>la</strong><br />
chute du mur de Berlin survenue en novembre 1989, <strong>la</strong> nouvelle vision française de <strong>la</strong> démocratie<br />
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