Bureau… - Mormoiron

Enquête
L’INSEE va réaliser une
enquête sur la commune
de Mormoiron du
10 novembre au 12 janvier
2010. Elle permettra de
décrire comment les
individus répartissent
leur temps au cours d’une
journée entre différentes
activités (dormir, étudier,
faire du sport, bavarder,
se détendre…)
Quelques ménages seront
sollicités. Ils recevront
une lettre indiquant l’objet
de l’enquête et le nom de
l’enquêteur de l’INSEE
chargé de les interroger.
Il sera muni d’une carte
offi cielle l’accréditant.
Nous vous remercions
par avance du bon accueil
que vous lui réserverez.
Opération Brioches
La vente de brioches au
profi t de l’UNAPEI a connu
un vif succès et permis de
récolter 917 €. Un grand
merci à tous ceux qui ont
participé à cette opération.
Cours de yoga
relaxation
Pour être bien dans son
corps et dans sa tête.
Le mercredi de 18 h 30
à 20 heures. Le jeudi de
9 h 15 à 10 h 45Le vendredi
de 16 heures à 17 h 30 et
de 18 h 30 à 20 heures.
Contact : Anne
DELUBAC BOUGON
Tél. : 04 90 61 99 61
Halloween
Le samedi 31 octobre,
une cinquantaine
d’enfants, (suite p. 5)
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LA CULTURE
Histoire
Les traditions du jour de l’an
dans le Comtat Venaissin
Historique : en 1564, le roi
Charles IX décida de changer le
jour de l’an. Le 1 er janvier devint
le premier jour de l’année à la place du
jour de Pâques en mars qui marquait
jusqu’alors le début de l’année et c’est le
pape Grégoire XIII qui, en 1582, l’a offi -
cialisé comme 1er jour de l’année dans
un nouveau calendrier appelé calendrier
grégorien et qui est celui que nous utilisons
toujours aujourd’hui.
La Saint Sylvestre est une tradition
importante dans le Comtat ; elle se fête
le 31 décembre et donne lieu à un dîner
entre amis ou avec toute la famille.
À minuit, quand les cloches sonnent les
douze coups, chaque convive mange un
grain de raisin à chaque son de cloche.
Ensuite, on se souhaite un joyeux an
nouveau en trinquant avec un bon vin
de Mormoiron.
L’origine des vœux : la tradition dit que
manger un grain de raisin à chaque
coup de cloche est une promesse de
chance et de bonheur pour l’année qui
commence. Après le douzième coup
on s’embrasse sous le gui « au gui l’an
neuf » en souhaitant à chacun tous les
vœux de bonheur et de prospérité.
Les étrennes : les vœux sont souvent
accompagnés de cadeau appelé « les
étrennes » dont l’origine remonte à l’antiquité
romaine. On accompagnait les
souhaits avec des rameaux cueillis dans
Nouvelle rubrique : Les bonnes recettes du Mag
Dorénavant, nous allons mettre à la disposition de tous les recettes des bonnes cuisinières et bons cuisiniers :
« Les bonnes recettes du Mag ».
À chaque numéro, la recette d’une personne du village sera publiée avec, si elle le souhaite, quelques mots sur
sa vie. Cette recette devra, dans la mesure du possible, être de saison sans être obligatoirement compliquée. En
effet, les recettes les plus simples sont souvent les meilleures.
Cuisinières, cuisiniers, si vous voulez faire paraître un de vos plats préférés, contactez la mairie (Françoise
BOULBEN ou Robert BERTHON) et nous nous ferons un plaisir de le publier dans les prochains numéros.
Les grives à la cocotte
de Madame Arnaud
Ingrédients pour 4 personnes :
16 grives (4 par personne) ; 200 g de lard ; 32 gousses d’ail ; 32
grains de genièvre ; sel, poivre.
Il faut que les grives aient séjourné entre 8 à 10 jours au bas
du réfrigérateur (légèrement faisandées) et il ne faut surtout
pas les vider.
Faire revenir le lard coupé en dés assez grossiers avec les
grives et les gousses d’ail en chemise (non épluchées) dans
une cocotte.
Auparavant, on aura introduit les baies de genièvre dans le
tube digestif des grives en les faisant passer par le bec. Opération
délicate et longue, il faut masser le cou de la grive pour
faire descendre les baies, le plus bas possible, vers l’intestin.
Deux baies par grive suffi sent. Pour ceux qui n’auraient pas
assez de patience ou rencontreraient des diffi cultés, on peut
aussi mettre les baies directement dans la cocotte.
Saler légèrement, poivrer et faire cuire à feu très doux
(Mme Arnaud les fait cuire au coin de son poêle à bois)
pendant au moins deux heures en les tournant régulièrement.
Il faut que les grives soient dégustées très chaudes, pour cela,
il est préférable de poser la cocotte sur un chauff e-plats et de
servir au fur et à mesure.
Vous pouvez accompagner les grives d’une salade verte et
d’un bon vin rouge de Mormoiron. Bon appétit !
le bois sacré de la déesse Strena. Au fi l
du temps, c’est devenu dans le langage
commun, le verbe étrenner qui signifi e
« utiliser pour la première fois ».
L’Épiphanie, les rois mages et la galette :
« épiphanie » en grec, signifi e apparition,
célébrée le 6 janvier ; elle rappelle pour
les chrétiens l’étoile qui a guidé les rois
mages jusqu’à Bethléem. Aujourd’hui,
le 6 janvier est devenu la fête des rois,
jour où on mange la galette en famille.
La galette traditionnelle est faite en pâte
feuilletée et sa croûte est striée. La pâte
rappelle la mer et la croûte le fi let de
pêche. Elle doit contenir une fève ou un
petit poisson et celui qui le trouve sera
fait roi d’un jour et choisira sa reine. •
Quelques mots sur Mme Arnaud
Madame Arnaud, plus connue sous le nom de « Conchita »,
est née à Murcia, en Espagne, et venait dans sa jeunesse
ramasser les fraises du côté de Carpentras. A 20 ans, elle a
rencontré le beau Roger (dit l’Arquet 1 ) et ils se sont mariés
trois mois après en 1959. Avec un chasseur comme Roger, elle
a vite appris à cuisiner tous les gibiers qu’il pouvait ramener,
et notamment les grives.
Il faut dire que Roger est un des premiers chasseurs de grives
de Mormoiron, d’abord à la glu, pour avoir des appelants,
puis au fusil.
Mais l’Arquet doit perdre un peu la main ou l’ouïe (Conchita
dit qu’il est sourd comme un pot et qu’il n’entend plus les
grives) car depuis le début de la saison, il n’a tué qu’une seule
grive et Conchita commence à se demander si elle ne sera
pas obligée de faire du pâté avec les grives que Roger a dans
sa volière. Elle sait aussi faire un merveilleux pâté (je peux
vous l’affi rmer ; elle m’a en eff et donné généreusement un
bocal du précieux produit que j’ai dégusté aussitôt). •
1 Le surnom de l’Arquet vient du mot donné aux lance-pierres (les guinches)
et dans son enfance, Roger maniait cet appareil de façon très habile pour
attraper quelques moineaux (pratique autorisée à l’époque).
4 Mormoiron Le mag Décembre 2009