LE MALADE IMAGINAIRE - Le Valet de Coeur - Free
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<strong>LE</strong> VA<strong>LE</strong>T DE CŒUR SAISON 2009-2010<br />
<strong>LE</strong> <strong>MALADE</strong><br />
<strong>IMAGINAIRE</strong>
Compagnie <strong>de</strong> Théâtre<br />
<strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur<br />
Contact :<br />
Marie-Agnès Munoz<br />
8, rue Antoine d’Auvergne<br />
63000 Clermont-Ferrand<br />
Tél. :<br />
04 73 91 20 66<br />
Site :<br />
http://theatre.valet<strong>de</strong>coeur.free.fr<br />
Courriel :<br />
valet.<strong>de</strong>.coeur@wanadoo.fr
<strong>LE</strong> <strong>MALADE</strong> <strong>IMAGINAIRE</strong><br />
MOLIÈRE<br />
Comédie, prologues et intermè<strong>de</strong>s<br />
Mise en scène : Agnès Courmont et Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
Costumes : Denis Charlemagne<br />
Régie : Mylène Vantal<br />
Avec : Elsa Barbary, Eva Bruchet, Laurane Cottay, Agnès Courmont, Geneviève Gaillard,<br />
Caroline Pra<strong>de</strong>l, Marie-Françoise Savary, Mariette Triolaire, Matthieu Bonnamour, Stéphane<br />
Bruyère, Nicolas Duriez, Pierre Février, Jean-Yves <strong>Le</strong>noir, Thomas Plane, François Pouzadoux,<br />
et les jeunes élèves Anaïs Arnau Gracia, Marion Grandi et Charlotte Sibué.<br />
Violon : Lucie Déquesnes<br />
Photographies <strong>de</strong> répétition : Mylène Vantal<br />
13, 20, 26, 27 MARS, 2, 3 AVRIL, 21 ET 22 MAI 2010<br />
20H30 THÉÂTRE <strong>LE</strong> VA<strong>LE</strong>T DE CŒUR<br />
28 ET 29 MAI 2010<br />
20H30 MAISON DE LA CULTURE SAL<strong>LE</strong> BORIS VIAN<br />
Tarif plein : 13 euros / Tarif réduit : 7 euros<br />
Réservations au 04 73 91 20 66 ou par courriel : valet.<strong>de</strong>.cœur@wanadoo.fr<br />
3
“ Me voici seul aujourd’hui avec la petite Électre-Louison.<br />
On me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> :<br />
— Pourquoi allez-vous jouer « <strong>Le</strong> Mala<strong>de</strong> imaginaire » dans<br />
votre théâtre ?<br />
Comprenez que je me tourne alors vers ma fille et lui dis<br />
avec une immense tendresse :<br />
— Je vais jouer « <strong>Le</strong> Mala<strong>de</strong> imaginaire » <strong>de</strong> Molière pour toi,<br />
petite Électre-Louison, pour toi seulement, pour te faire rire.<br />
Je vais faire rire ma fille.”<br />
Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
Extrait d’un texte intitulé<br />
“Je vais faire rire ma fille”<br />
publié dans le livre<br />
Que contient-elle, votre cassette, Monsieur Harpagon ?<br />
4
UNE HISTOIRE DE PASSION<br />
CE N’EST PAS <strong>LE</strong> PREMIER MOLIÈRE DU VA<strong>LE</strong>T DE CŒUR !<br />
2005 L’Avare<br />
Musée Carnavalet, Paris ;<br />
Opéra municipal <strong>de</strong> Clermont-Ferrand ;<br />
Maison <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Clermont-Ferrand.<br />
En <strong>de</strong>ux saisons, L’Avare a rassemblé<br />
3000 spectateurs à Clermont-Ferrand.<br />
2001 <strong>Le</strong> Docteur Amoureux<br />
1999 George Dandin<br />
Festival international <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong> Hronov,<br />
République Tchèque.<br />
1996 <strong>Le</strong> Mariage forcé<br />
L’Amour mé<strong>de</strong>cin<br />
Festival d’Avignon ;<br />
Festival 13 <strong>de</strong> Paris ;<br />
Festival national <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong> Saint-Louis.<br />
5
UN SPECTAC<strong>LE</strong> FOISONNANT<br />
<strong>LE</strong> <strong>MALADE</strong> <strong>IMAGINAIRE</strong> DANS SON INTÉGRALITÉ<br />
Fidèle à sa <strong>de</strong>vise “Servir et respecter les auteurs et leurs œuvres”, La Compagnie <strong>de</strong> théâtre <strong>Le</strong><br />
<strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur crée <strong>Le</strong> Mala<strong>de</strong> imaginaire accompagné <strong>de</strong> l’intégralité <strong>de</strong> ses intermè<strong>de</strong>s. En<br />
effet, la célèbre pièce <strong>de</strong> Molière ne comporte par seulement la comédie qui met en scène<br />
Argan, mais également <strong>de</strong>ux prologues et trois intermè<strong>de</strong>s, rarement joués dans leur totalité au<br />
théâtre. C’est donc un spectacle <strong>de</strong> trois heures, foisonnant, fidèle à l’esprit <strong>de</strong> Molière et du<br />
XVIIe siècle, que propose <strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur.<br />
UN PROJET SINCÈRE ET AUDACIEUX<br />
<strong>Le</strong> Mala<strong>de</strong> imaginaire est la sixième pièce <strong>de</strong> Molière que Jean-Yves <strong>Le</strong>noir met en scène pour<br />
<strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur.<br />
Ce sera aussi le plus important spectacle que la compagnie aura jamais monté,<br />
concernant le nombre <strong>de</strong> comédiens et le budget impliqués.<br />
La première représentation est prévue le samedi 13 mars 2010 à 20h30 au Théâtre <strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong><br />
Cœur à Clermont-Ferrand.<br />
15 comédiens<br />
1 violoniste<br />
3 jeunes élèves<br />
40 costumes<br />
6
UNE FAB<strong>LE</strong> SUR LA SANTÉ<br />
UN HYPOCONDRIAQUE AU CENTRE DE LA PIÈCE<br />
Argan est un bourgeois qui se croit toujours mala<strong>de</strong>.<br />
Il se fait faire <strong>de</strong>s saignées et prend toutes sortes <strong>de</strong> remè<strong>de</strong>s, tant et si bien<br />
qu’il est bourré <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cines et <strong>de</strong> lavements,<br />
“SI Argan n’était que ridicule ! Mais sa passion est une forme désespérée <strong>de</strong><br />
la terreur <strong>de</strong> la mort ; elle va donc jusqu’aux extrémités les plus odieuses <strong>de</strong><br />
l’égoÏsme. (...) Il aime sa maladie, sa faiblesse ; il s’aime.” écrit Georges<br />
Couton dans son édition <strong>de</strong> la pièce chez Gallimard.<br />
UNE SATIRE DE LA MÉDECINE DU XVIIE SIÈC<strong>LE</strong><br />
Molière montre une mé<strong>de</strong>cine livresque, incapable <strong>de</strong> curiosité intellectuelle,<br />
incapable <strong>de</strong> progrès. Pour lui, elle s’enlise dans le verbalisme. Bien plus, il va<br />
jusqu’à nier la mé<strong>de</strong>cine en la présentant comme une magie. <strong>Le</strong>s mé<strong>de</strong>cins<br />
sont <strong>de</strong>s exorcistes et <strong>de</strong>s envoûteurs. Ils forment une cabale conservatrice et<br />
cupi<strong>de</strong>.<br />
UN SYMBO<strong>LE</strong> INTEMPOREL<br />
Molière est décédé en 1673 après la quatrième représentation du Mala<strong>de</strong><br />
imaginaire.<br />
“ <strong>Le</strong> mé<strong>de</strong>cin Jean Bernier n’a pas tort d’écrire que Molière eût dû moins<br />
“échauffer son imagination et sa petite poitrine”, “bien ménager l’auteur et<br />
l’acteur”. Cruellement mala<strong>de</strong>, il s’est senti abandonné ; <strong>Le</strong> Mala<strong>de</strong> imaginaire<br />
est ainsi la protestation <strong>de</strong> l’intelligence et du corps contre la <strong>de</strong>struction<br />
implacable par la maladie ; contre l’impuissance <strong>de</strong>s hommes, contre<br />
l’exploitation que font certains <strong>de</strong> la misérable condition humaine.” Georges<br />
Couton.<br />
7
Berges et Bergères, poètes officiels <strong>de</strong> Louis XIV, se changent<br />
en comédiens après avoir chanté leurs amours.<br />
<strong>Le</strong> Prologue<br />
Flore : Caroline Pra<strong>de</strong>l<br />
Climène : MarietteTriolaire<br />
Daphné : Elsa Barbary<br />
Tircis : Thomas Plane<br />
Dorilas : François Pouzadoux<br />
Pan : Matthieu Bonnamour<br />
L’autre Prologue<br />
une Bergère : Agnès Courmont<br />
Flore et Pan.<br />
Maquettes <strong>de</strong>s costumes -<br />
Dessins <strong>de</strong><br />
Denis Charlemagne,<br />
costumier du spectacle.<br />
PROLOGUES<br />
8
“Quittez, quittez vos troupeaux,<br />
Venez, Bergers, venez, Bergères”<br />
<strong>Le</strong> Prologue est une courte<br />
pièce pastorale en musique.<br />
9
L’intrigue du Mala<strong>de</strong> imaginaire repose sur les relations d’Argan avec son entourage.<br />
Sa femme, Béline, lui dispense <strong>de</strong>s soins attentifs, mais n’attend que sa mort pour pouvoir<br />
hériter. Sa fille, Angélique, aime Cléante alors qu’il préférerait la marier à Thomas Diafoirus, le<br />
fils d’un mé<strong>de</strong>cin.<br />
Avec la complicité <strong>de</strong> Béral<strong>de</strong>, frère d’Argan, Toinette, la servante, cherche à sauver Angélique<br />
du mariage prévu par son père. Dans un premier temps, elle se déguise en mé<strong>de</strong>cin pour<br />
faire perdre à Argan sa confiance en ses mé<strong>de</strong>cins habituels. Dans un <strong>de</strong>uxième temps, elle<br />
recomman<strong>de</strong> à Argan <strong>de</strong> faire le mort. Béline, appelée par Toinette, manifeste sa joie d’être<br />
débarrassée <strong>de</strong> son mari <strong>de</strong>vant celui-ci, qu’elle croit mort. Toinette appelle ensuite Angélique,<br />
qui manifeste un chagrin sincère <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> son père : celui-ci arrête aussitôt son jeu et<br />
accepte l’union <strong>de</strong> sa fille avec Cléante, à la condition que ce <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong>vienne mé<strong>de</strong>cin.<br />
Béral<strong>de</strong> conseille à son frère <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir lui-même mé<strong>de</strong>cin, ce qu’il accepte.<br />
Argan et Toinette<br />
Forts <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 30 ans<br />
d’expérience théâtrale,<br />
Marie-Françoise Savary,<br />
ancienne élève du<br />
Conservatoire <strong>de</strong> Clermont-<br />
Ferrand, et Jean-Yves <strong>Le</strong>noir,<br />
formé par Ludwig Flaczen,<br />
incarnent les <strong>de</strong>ux principaux<br />
personnages <strong>de</strong> la Comédie.<br />
La Comédie<br />
COMÉDIE<br />
Argan : Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
Toinette : Marie-Françoise Savary<br />
Angélique : Laurane Cottay<br />
Béline : Eva Bruchet<br />
Monsieur Bonnefoy, notaire : François Pouzadoux<br />
Cléante : Nicolas Duriez<br />
Monsieur Diafoirus : Pierre Février<br />
Thomas Diafoirus : Thomas Plane<br />
Louison : en alternance, Anaïs Arnau Garcia, Marion Grandi, Charlotte Sibué.<br />
Béral<strong>de</strong> : Stéphane Bruyère<br />
Monsieur Fleurant, apothicaire : François Pouzadoux<br />
Monsieur Purgon : Matthieu Bonnamour<br />
10
<strong>Le</strong>s costumes<br />
<strong>de</strong> la Comédie<br />
sont tous verts,<br />
couleur du Malin,<br />
couleur <strong>de</strong> la mort<br />
et couleur <strong>de</strong> Molière.<br />
“Je ne suis point bon,<br />
et je suis méchant quand je veux”<br />
<br />
11
Premier intermè<strong>de</strong><br />
Séréna<strong>de</strong> nocturne <strong>de</strong> Polichinelle à Toinette<br />
Polichinelle : Stéphane Bruyère<br />
Isabella, son amante : Agnès Courmont<br />
une Vieille Femme : Geneviève Gaillard<br />
Un Violon : Lucie Déquesnes<br />
Un Archer : Pierre Février<br />
<strong>de</strong>s Archers : Matthieu Bonnamour,<br />
Thomas Plane, François Pouzadoux<br />
INTERMÈDES<br />
Troisième intermè<strong>de</strong><br />
Cérémonie d’intronisation d’Argan à la mé<strong>de</strong>cine<br />
Un Prési<strong>de</strong>nt : Pierre Février<br />
Cinq Docteurs : Elsa Barbary, Geneviève<br />
Gaillard, Caroline Pra<strong>de</strong>l, Mariette Triolaire,<br />
Thomas Plane<br />
Un Chirurgien : Matthieu Bonnamour<br />
Un Apothicaire : François Pouzadoux<br />
Second intermè<strong>de</strong><br />
Ballet d’Egyptiens chantant la jeunesse et l’amour<br />
Première Femme More : Elsa Barbary<br />
Secon<strong>de</strong> Femme More : Mariette Triolaire<br />
Troisième Femme More : Caroline Pra<strong>de</strong>l<br />
Quatrième Femme More : Geneviève Gaillard<br />
et leurs amants : Thomas Plane, François Pouzadoux,<br />
Matthieu Bonnamour<br />
12
<strong>Le</strong> premier intermè<strong>de</strong> est<br />
une farce, une bouffonnerie,<br />
dans le style <strong>de</strong><br />
la Commedia <strong>de</strong>ll’arte et<br />
du théâtre <strong>de</strong> tréteaux <strong>de</strong> Tabarin.<br />
“Ô amour, amour, amour, amour !”<br />
13
“Profitez du printemps<br />
De vos beaux ans,<br />
Aimable jeunesse”<br />
<br />
Précédé du solo<br />
d’une danseuse,<br />
le <strong>de</strong>uxième intermè<strong>de</strong><br />
s’apparente à un spectacle<br />
<strong>de</strong> marionnettes.<br />
14
<strong>Le</strong> troisième intermè<strong>de</strong> prolonge<br />
et termine la comédie :<br />
c’est la cérémonie d’intronisation<br />
d’Argan à la mé<strong>de</strong>cine.<br />
“Sçavantissimi doctores,<br />
Medicinae professores,<br />
Qui hic assemblati estis”<br />
15
PRESSE<br />
A PROPOS DE L’AVARE, CRÉÉ EN 2004<br />
Dans l’article paru dans La Montagne le 15 novembre 2004<br />
« Tel fut le socle premier <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière création du théâtre du <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur, une volonté<br />
assumée <strong>de</strong> tirer UNE RÉVÉRENCE HUMB<strong>LE</strong> À MOLIÈRE, à la couture près. »<br />
« La représentation s’est déroulée dans un cadre sobre : peu <strong>de</strong> mobilier pour laisser libre court<br />
à UNE GESTUEL<strong>LE</strong> D’ACTEURS ENTHOUSIASTES »<br />
Dans l’article paru dans La Montagne le 5 novembre 2005<br />
« Assister à un spectacle au théâtre du <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur est une aventure en soi. Trouver le<br />
chemin menant à la route qui longe la ruelle où se trouve en contrebas cette « MAISON DE<br />
COMÉDIENS ». Prendre place dans la pièce qui accueille à la fois spectacle et spectateurs.<br />
Une ambiance particulière et conviviale du théâtre dans le théâtre qui donne au public un<br />
regard intimement lié à l’action.<br />
Molière vu à travers une loupe : tout paraît énorme, ce qui provoque immanquablement la<br />
situation comique.<br />
La pièce mille fois revisitée bénéficie d’une DISTRIBUTION ADAPTÉE AUX PERSONNAGES et d’une<br />
mise en scène sobre utilisant avec subtilité la psychologie <strong>de</strong>s divers caractères.<br />
Après les <strong>de</strong>ux premières scènes qui situent et déterminent la trame, la mascara<strong>de</strong> prend une<br />
tournure presque grisante qui lance les personnages dans le tourbillon <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>stin. »<br />
« <strong>Le</strong> théâtre du <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur ressuscite Molière sur les planches clermontoises.<br />
« Un « Avare » entre sobriété et subtilité. »<br />
Une version décapante <strong>de</strong> « l’Avare » dans un décor pus vrai que nature ! »<br />
A PROPOS DU MARIAGE FORCÉ, CRÉÉ EN 1996<br />
Dans l’article paru dans La Montagne le 9 novembre 1996<br />
« <strong>Le</strong>s comédiens du théâtre le « <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur » servent à merveille les textes <strong>de</strong> Molière.<br />
Energiques, ces comédiens entraînent les spectateurs dans le tourbillon <strong>de</strong> la farce. ILS<br />
RENOUENT AVEC <strong>LE</strong> VÉRITAB<strong>LE</strong> THÉÂTRE DE MOLIÈRE, UN THÉÂTRE POPULAIRE OÙ TOUT N’EST QUE<br />
JEU, OÙ <strong>LE</strong>S ACTEURS TRANSMETTENT <strong>LE</strong>UR JOIE DE JOUER, <strong>LE</strong>UR JOIE DE S’AMUSER. »<br />
Dans l’article paru dans les Dernières nouvelles d’Alsace le 12 octobre 1997<br />
« Molière du matin, pas chagrin ! Samedi, le festival a redémarré avec une interprétation<br />
pleine <strong>de</strong> verve du Mariage forcé par <strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur <strong>de</strong> Clermont-Ferrand. SGANAREL<strong>LE</strong>,<br />
SUPERBEMENT JOUÉ PAR UN ACTEUR D’EXPÉRIENCE, À LA PRÉSENCE IMPRESSIONNANTE, SERT DE<br />
PIVOT À UNE DISTRIBUTION DE JEUNES COMÉDIENS, VIREVOLTANT AUTOUR DE LUI. (...) Dans la<br />
plus pure tradition <strong>de</strong> Molière, exceptés certains costumes et quelques accessoires mo<strong>de</strong>rnes,<br />
<strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur offre UN EXCEL<strong>LE</strong>NT MOMENT DE THÉÂTRE CLASSIQUE. »<br />
16
PUBLICATION<br />
Conjointement à la création du Mala<strong>de</strong> imaginaire, les éditions du <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur publient un<br />
ouvrage regroupant <strong>de</strong>s nouvelles, poèmes et étu<strong>de</strong>s dédiés à Molière par Jean-Yves <strong>Le</strong>noir.<br />
Il n’est pas <strong>de</strong> doute : ce Monsieur Harpagon est l’écrivain lui-même.<br />
Avare, économe <strong>de</strong> ses sentiments, <strong>de</strong> ses confi<strong>de</strong>nces, et même<br />
<strong>de</strong> ses textes, il enferme ses crayons, ses stylos, ses feuillets dans une<br />
cassette.<br />
Dans cette cassette se croisent également <strong>de</strong>s personnages : Elvire,<br />
Mariane, Orgon, le souffleur, Anaïs et, bien sûr, Molière.<br />
Monsieur Harpagon les a-t-il connus ? Ne sont-ils que <strong>de</strong>s personnages<br />
<strong>de</strong> théâtre – puisqu’il est un homme <strong>de</strong> théâtre – ou bien sont-ils nés<br />
<strong>de</strong> l’imagination <strong>de</strong> l’écrivain ?<br />
Ou bien <strong>de</strong> ses souvenirs ?<br />
N’est-il pas, sous le déguisement et le masque, simplement enclin à<br />
nous livrer une partie <strong>de</strong> son chemin personnel ?<br />
Si vous le questionnez, le vieil avare vous répondra :<br />
– Ce livre est écrit pour tous les amoureux <strong>de</strong> Molière. Chut ! frappez<br />
donc trois coups, avant <strong>de</strong> lire.<br />
17
THÉÂTRE<br />
LA COMPAGNIE DE THÉÂTRE<br />
<strong>LE</strong> VA<strong>LE</strong>T DE CŒUR<br />
<strong>LE</strong>CTURE ET POÉSIE<br />
Distribution <strong>de</strong> bâtons<br />
aux spectateurs,<br />
“L’Avare” <strong>de</strong> Molière,<br />
Musée Carnavalet.<br />
2009 “Derniers cris”, onze pièces courtes <strong>de</strong> Guy Foissy<br />
2008 “Parlez-moi d’amour” comédies <strong>de</strong> Gabriel Arout<br />
2007 “<strong>Le</strong>s Femmes à l’Assemblée” d’Aristophane<br />
2006 “<strong>Le</strong> Libertin” d’Eric-Emmanuel Schmitt<br />
“<strong>Le</strong>s Boulingrin” et autres pièces <strong>de</strong> Georges Courteline<br />
2005 “Sarah” <strong>de</strong> John Murrell<br />
“La leçon” d’Eugène Ionesco<br />
2004 “L’Avare” <strong>de</strong> Molière<br />
2003 “L’Esprit <strong>de</strong> Contradiction”, “Atten<strong>de</strong>z-moi sous l’orme” <strong>de</strong> Charles Dufresny<br />
2002 “Daphnis, Lycénion et Chloé”, “<strong>Le</strong> plaisir <strong>de</strong> rompre” <strong>de</strong> Jules Renard<br />
“La leçon”, “<strong>Le</strong>s exercices <strong>de</strong> conversation...” d’Eugène Ionesco<br />
2001 “<strong>Le</strong> Pont-Neuf” <strong>de</strong> Tabarin<br />
“<strong>Le</strong> Docteur amoureux” <strong>de</strong> Molière<br />
2000 “Savannah Bay” <strong>de</strong> Marguerite Duras<br />
2010 “Racines <strong>de</strong>s songes” <strong>de</strong> Michel Sauret<br />
2009 “Poupée <strong>de</strong> maïs” <strong>de</strong> Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
2008 “Peut mieux faire” <strong>de</strong> Lika Launay-Spitzer<br />
“<strong>Le</strong>s cris <strong>de</strong> Paris” textes <strong>de</strong> La Bruyère, Boileau et anonymes du XVIIe siècle<br />
2007 “Je vous aime, petites gens <strong>de</strong>s dimanches d’hiver” <strong>de</strong> Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
“Génie du christianisme” <strong>de</strong> François-René <strong>de</strong> Chateaubriand<br />
2006 “Je” <strong>de</strong> Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
2004 “Solore” <strong>de</strong> Colette Thévenet<br />
“<strong>Le</strong> papillon Maacki” <strong>de</strong> Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
2003 “Coquelicots” <strong>de</strong> Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
2002 “Village” <strong>de</strong> Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
“Bucoliques” <strong>de</strong> Jules Renard<br />
2001 “Anaïs” <strong>de</strong> Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
2000 “La boîte à musique” <strong>de</strong> Jean-Yves <strong>Le</strong>noir<br />
18
C<br />
R<br />
É<br />
E<br />
R<br />
SERVIR ET RESPECTER <strong>LE</strong>S AUTEURS<br />
La compagnie <strong>de</strong> théâtre <strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur s’attache toujours à transmettre<br />
le texte originel <strong>de</strong>s œuvres qu’elle choisit <strong>de</strong> monter. Elle rassemble un grand<br />
nombre d’informations relatives à l’auteur et à sa pensée, afin <strong>de</strong> restituer<br />
le plus fidèlement possible le texte originel, malgré les nombreuses éditions,<br />
représentations, ou adaptations qui ont pu le modifier. Elle s’attache aussi<br />
à faire découvrir <strong>de</strong>s textes remarquables par la beauté <strong>de</strong> la langue et <strong>de</strong><br />
l’écriture <strong>de</strong> l’auteur, et le plus souvent <strong>de</strong>s textes peu connus ou peu joués<br />
d’auteurs français ou étrangers. Depuis 1977, <strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur crée donc <strong>de</strong>s<br />
spectacles <strong>de</strong> théâtre et <strong>de</strong>s spectacles <strong>de</strong> poésie avec l’objectif <strong>de</strong> respecter<br />
et <strong>de</strong> servir les auteurs et leurs œuvres.<br />
UNE COMPAGNIE INDÉPENDANTE<br />
<strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur est une compagnie <strong>de</strong> théâtre indépendante, libre <strong>de</strong> ses<br />
choix sans souci d’aucune mo<strong>de</strong>, d’aucune idéologie, d’aucun lien d’ordre<br />
financier ou commercial. <strong>Le</strong>s choix <strong>de</strong> ses spectacles sont dictés par <strong>de</strong>s<br />
coups <strong>de</strong> cœur. <strong>Le</strong>s choix <strong>de</strong> ses intervenants : comédiens, metteurs en scène,<br />
costumiers, ..., obéissent à une recherche <strong>de</strong> compétence. <strong>Le</strong>s comédiens et<br />
techniciens du <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur ont tous un statut d’amateur, c’est-à-dire qu’ils<br />
ne perçoivent aucune rémunération pour leurs prestations.<br />
AU THÉÂTRE DU VA<strong>LE</strong>T DE CŒUR<br />
Depuis plus <strong>de</strong> quinze ans, la compagnie a façonné un lieu <strong>de</strong> théâtre qui lui<br />
est propre, où, chaque vendredi et chaque samedi, elle répète et diffuse ses<br />
créations. L’école du <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur, durant la semaine, y dispense ses cours.<br />
Situé au 8 rue Antoine d’Auvergne, ce lieu appartient au quartier historique<br />
<strong>de</strong> Clermont-Ferrand, proche <strong>de</strong> la Place <strong>de</strong> la Victoire et <strong>de</strong> la cathédrale.<br />
Véritable théâtre <strong>de</strong> poche à l’avignonnaise, il peut accueillir cinquante<br />
spectateurs. Par ailleurs la compagnie joue à la Maison <strong>de</strong> la Culture et à<br />
l’Opéra <strong>de</strong> Clermont-Ferrand et ponctuellement dans d’autres lieux culturels<br />
<strong>de</strong> la ville et <strong>de</strong> la région.<br />
EN FRANCE OU À L’ÉTRANGER<br />
La compagnie se produit en France et à l’étranger aussi bien dans <strong>de</strong>s lieux<br />
prestigieux comme le Musée Carnavalet à Paris, que dans <strong>de</strong>s festivals <strong>de</strong><br />
théâtre : à Avignon, à Aurillac, au Japon, en Corée du Sud, en Tunisie, en<br />
République Tchèque, en Roumanie... Chacune <strong>de</strong> ces manifestations constitue<br />
pour les comédiens et techniciens une opportunité <strong>de</strong> s’engager, se dépasser,<br />
se sentir responsables <strong>de</strong> l’image que <strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur donne <strong>de</strong> Clermont-<br />
Ferrand, <strong>de</strong> l’Auvergne, <strong>de</strong> la France. C’est aussi dans ces manifestations que<br />
se forge la cohésion <strong>de</strong> la compagnie.<br />
<strong>Le</strong> <strong>Valet</strong> <strong>de</strong> Cœur est soutenu par la Ville <strong>de</strong> Clermont-Ferrand et<br />
le Conseil Général du Puy-<strong>de</strong>-Dôme.<br />
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O<br />
U<br />
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R<br />
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