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- QWELQIES PHENOMENES FOKTEENS -<br />

- METEOHOLOGIE FANTASfIQfE **<br />

- fn champignon dans le ciel du Pacifique î Le 9 avril 1984, à minuit (14 h. Tl),<br />

trois équipages d'avions de ligne japonais, hollandais et américain, survolaient<br />

le Pacifique qui leur était cacké par <strong>une</strong> épaisse cnuche de nuages située vers<br />

4300 m. Ils ont tous trois observés alors, un gigantesque nuage en forme de ckam- ;<br />

pignon surgissant à la vitesse de 7 loa/mn, jusqu'à 18000 m. d'altitude, sa coiffe<br />

s'étalant sur 320 Km. L'événement se déroulait à environ 300 km à l'Est des côtes<br />

japonaises, et à 400 km de la première des îles Kouriles soviétiques. -"L'un des<br />

pilotes alerte aussitôt la tour de contrôle d'Anchorage, ckange de cap, et, par<br />

précaution, ordonne à tout son équipage de mettre les masques à oxygène. Il racontera<br />

plus tard à l'Anchorage Daily News qu'il n'avait jamais rien vu de ce genre,<br />

excepté dans les actualités et dans les films" (in S. et T. n°8ll). *<br />

Trois chercheurs de l'Institut de géophysique d'Hawaî ont entrepris <strong>une</strong> enquête<br />

systématique, passant en revue toutes les hypothèses possibles : explosion<br />

nucléaire, chimique,volcanique, sous-marine, etc. Toutes sont indéfendables.<br />

Leur rapport sorti récemment ne donne auc<strong>une</strong> explication à ce phénomène exceptionnel.<br />

Pour plus de précision, reportez-vous au Science et Tie n°8l1 d'avril &5t<br />

p.58, citant lui-même la revue Science du 8 février 85» p. 60?.<br />

- "L'oeil du cyclone regardait Aurillac" (Libération du lundi 3 juin 1985)<br />

La tornade qui s'<strong>est</strong> abattue sur<br />

Aurillac (Canta!) samedi soir, pendant<br />

90 minutes, transformant les rues en<br />

torrents furieux a fait trois blessés,<br />

dont un grièvement, et causé des dégâts<br />

<strong>est</strong>imés à des millions de francs.<br />

Désemparés à la fois par les eaux qui<br />

entraînaient leur voiture et le déluge de<br />

grêlons «gros comme des aafs de moineaux<br />

» qui martelaient leur carosserie<br />

et bouchaient la visibilité, deux voitu-<br />

res ont percuté l'<strong>une</strong> un poteau en béton<br />

et l'autre un arbre. Les deux occupants<br />

du premier véhicule ont été légèrement<br />

blessés au visage, tandis que le chauffeur<br />

de la deuxième voiture, grièvement<br />

blessé, a du être hospitalisé à Aurillac.<br />

Les services départementaux de la<br />

Météorologie nationale se sont déclarés<br />

dans l'impossibilité de donner <strong>une</strong><br />

explication au phénomène qui s'<strong>est</strong><br />

limité au quartier nord-<strong>est</strong> d'Aurillac.<br />

- "fn phénomène d'hystérie<br />

collective ?"<br />

Mortagne-au-Perche. - « Le collège<br />

r<strong>est</strong>era fermé jusqu'au lundi<br />

13 mai. » M. Bouchereau, le principal<br />

du collège Emile-Chartier de<br />

Mortagne-au-Perche (Orne),<br />

n'arrive toujours pas à comprendre :<br />

« Jeudi matin 2 mai, <strong>une</strong> élève<br />

tombe dans les pommes ; quelques<br />

minutes plus tard, <strong>une</strong> deuxième<br />

élève, en plein cours de français, se<br />

plaint soudainement de difficultés à<br />

respirer. Dans l'après-midi, quelques<br />

cas semblables se produisent à<br />

nouveau. Et, le lendemain, à l'arrivée<br />

du car de ramassage, vers<br />

8 h 30, ça recommence. Un, deux,<br />

dix, vingt élèves, en général des<br />

filles de sixième ou de cinquième, se<br />

plaignent de maux de tête, de douleurs<br />

abdominales, de frissons et de<br />

tremblements. Certaines vont même<br />

jusqu'à s'évanouir. »<br />

Ces malaises durent en générai<br />

<strong>une</strong> vingtaine de minutes et disparaissent<br />

spontanément avant de<br />

reprendre de manière cyclique quelques<br />

heures plus tard. Appelés en<br />

urgence, les médecins avouent leur<br />

perplexité : un examen clinique normal,<br />

pas de signes infectieux. Ce<br />

jour-là, eux non plus ne comprennent<br />

pas. Le samedi suivant, <strong>une</strong><br />

nouvelle vague de malaises déferle<br />

sur le collège. Et le lundi ça recommence<br />

! Au total, <strong>une</strong> centaine<br />

d'enfants sur les six cent quarante<br />

élèves de rétablissement se seront<br />

plaints d'un ou de plusieurs de ces<br />

troubles.<br />

Quelle <strong>est</strong> en plein Bocage normand,<br />

dans cette paisible souspréfecture<br />

de cinq mille cinq cents<br />

habitants, où naquit le philosophe<br />

Alain, la cause de ces malaises ?<br />

Une intoxication alimentaire ?<br />

Impossible. De nombreux élèves<br />

atteints ne mangent pas à la cantine.<br />

Les phénomènes météorologiques localisés<br />

ne sont pas si rares et même quelquefois<br />

beaucoup plus étranges comme<br />

les pluies qui n'arrosent qu'un arbre,<br />

ou qu'<strong>une</strong> personne, ce qui <strong>est</strong> nettement<br />

moins grave que la foudre blessant<br />

plusieurs fois au cours de sa vie le 5<br />

même homme au cours de sa vie. ___<br />

Tin Le Monde du 10/5/85) :<br />

Une épidémie de virose ? Possible, blés physiques, des conversions, qui<br />

mais le tableau clinique, absence de symbolisent le conflit, ou l'angoisse. ——<br />

fièvre en particulier, <strong>est</strong> incomplet Ce type de conduite hystérique pêne- f T | £«toTrication de<br />

(à tout hasard, on a demandé au tre dans un groupe à forte cohésion par<br />

CHU de Caen des bilans virologiques).<br />

Une hystérie collective ? Il<br />

<strong>est</strong> vrai que, en ville, c'<strong>est</strong> actuellement<br />

la Semaine du fantastique.<br />

Tout Mortagne voit des films qui<br />

l'enfrissonne. Mais c'<strong>est</strong> tout de<br />

même un peu mince pour expliquer<br />

le phénomène. R<strong>est</strong>e alors la simulation,<br />

voire" le canular. « Pour certains<br />

peut-être, mais pas pour<br />

tous », affirme M. Bouchereau. La<br />

secrétaire du journal local le Perche<br />

ne se fait aucun doute : « Ce sont les<br />

enfants qui jouent à se faire peur » ;<br />

mais ce petit rouquin, élève en cinquième<br />

au CES et qui, précise-t-il,<br />

n'<strong>est</strong>, lui, jamais allé à l'infirmerie,<br />

<strong>est</strong> plus hésitant : « Certains, c'<strong>est</strong><br />

sûr, font du chiqué ; quand on va les<br />

voir à l'infirmerie, ils vont très<br />

bien; mais d'autres ont l'air vraiment<br />

malades. »<br />

FRANCK NOUCHI.<br />

[En mars 1983, <strong>une</strong> épidémie de<br />

malaises très semblables à ceux<br />

observés à Mortagne-au-Perche <strong>est</strong><br />

survenue dans plusieurs écoles de Cisjordanie.<br />

Une équipe d'experts internationaux<br />

fut conviée par les autorités<br />

locales afin d'explorer toutes les hypothèses<br />

d'intoxication ou d'infection<br />

bactérienne ou virale.<br />

L'enquête menée durant deux<br />

semaines par des spécialistes de la<br />

Croix-Rouge, du centre des maladies<br />

infectieuses d'Atlanta et des services de<br />

psychiatrie de Tel-Aviv permit de<br />

conclure à <strong>une</strong> vague d'hystérie collective.<br />

Il s'agit de troubles du comportement<br />

des masses tels que l'on en a<br />

observés dans plus de cent cinquante<br />

épidémies, depuis des siècles, dans les<br />

pays les plus divers. Leur origine se<br />

trouve souvent dans <strong>une</strong> réaction émotionnelle<br />

violente conduisant à des trou-<br />

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