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Promesse de sang T4

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tenais ma peau mate, mes longs cheveux noirs et mes<br />

yeux sombres <strong>de</strong> mon père turc que je ne connaissais pas,<br />

et mon teint avait encore bruni du fait d’une longue<br />

exposition au soleil. Mais ceux qui avaient été élevés dans<br />

le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Moroï n’avaient qu’à m’examiner d’un peu<br />

plus près pour i<strong>de</strong>ntifier la dhampir en moi. Je n’étais pas<br />

certaine <strong>de</strong> savoir pourquoi. C’était peut-être une sorte<br />

d’instinct qui nous permettait <strong>de</strong> reconnaître nos<br />

congénères ou le <strong>sang</strong> moroï qui coulait dans nos veines.<br />

Dans tous les cas, il était vital que je paraisse humaine aux<br />

yeux <strong>de</strong> ces gardiens pour ne pas éveiller leurs soupçons.<br />

J’étais dans mon coin habituel où je feignais <strong>de</strong> lire un<br />

livre tout en picorant du caviar. Pour la petite histoire, je<br />

trouvais le caviar écœurant, mais il semblait y en avoir<br />

partout en Russie, et surtout dans les endroits les plus<br />

chics. C’était le plat le plus répandu avec une sorte <strong>de</strong><br />

soupe <strong>de</strong> betteraves appelée « bortsch ». Je ne finissais<br />

presque jamais mon assiette au Rossignol et fonçais au<br />

McDonald’s dès que j’en sortais. Les hamburgers<br />

n’étaient pas tout à fait les mêmes que ceux auxquels<br />

j’étais habituée aux États-Unis, mais il faut bien se<br />

nourrir.<br />

J’avais donc mis mes entraînements en pratique et

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