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Test du 15 décembre 2012

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<strong>Test</strong> TS – Décembre <strong>2012</strong> - Corrigé<br />

Partie I – Repro<strong>du</strong>ction des Angiospermes (10 points) Barème<br />

* Utilisation de connecteurs logiques<br />

* 1 idée par paragraphe (plan avec titres)<br />

* Orthographe et grammaire correctes<br />

Intro<strong>du</strong>ction<br />

Les Angiospermes ou plantes à fleurs vivent fixées. Leurs organes repro<strong>du</strong>cteurs se trouvent dans leurs fleurs,<br />

hermaphrodites pour la plupart (leurs fleurs contiennent des organes ♂ et des organes ♀).<br />

Quelles stratégies utilisent les plantes pour favoriser la rencontre de leurs gamètes et pour coloniser leur<br />

environnement tout en restant fixées ?<br />

I- La fécondation croisée<br />

1) La fécondation chez les plantes à fleurs<br />

= rencontre <strong>du</strong> gamète ♂ contenu dans le grain de pollen pro<strong>du</strong>it par les étamines et de l’ovule contenu dans l’ovaire.<br />

L’ovule devient une graine (=embryon) ; la fleur → un fruit.<br />

2) Intérêt de la fécondation croisée<br />

Si le grain de pollen vient d’une autre fleur, c’est une fécondation croisée, qui crée de la diversité.<br />

Cette fécondation est donc plus avantageuse pour l’espèce que l’autofécondation (= clonage naturel). Comment les<br />

gamètes ♂ d’une fleur rejoignent-ils le pistil d’une autre plante ?<br />

II- La pollinisation<br />

1) Pollinisation par le vent (anémogame)<br />

Certaines plantes utilisent le vent pour transporter le pollen. Elles pro<strong>du</strong>isent des grains de pollen petits et légers. Les<br />

fleurs n’ont pas de pétales et ont des stigmates développés.<br />

Ex : pissenlit, ...<br />

2) Pollinisation par les animaux (zoogamie)<br />

La plupart des plantes à fleurs utilisent les animaux pour transporter leur pollen. Elles possèdent des adaptations<br />

permettant d’attirer ces animaux pollinisateurs, le plus souvent des insectes :<br />

- signaux visuels (couleurs, forme de la fleur rappelant un insecte femelle…)<br />

- signaux chimiques (odeurs, phéromones…)<br />

- signaux nutritifs (en particulier nectar…).<br />

Le pollen d’une fleur se fixe sur l’animal pollinisateur (abeille, chauve-souris, colibri…), qui va le déposer sur le<br />

stigmate d’une autre fleur.<br />

La collaboration plante-animal est fruit d'une coévolution grâce à des interactions spécifiques…. Ils évoluent<br />

conjointement l'un en fonction de l'autre.<br />

III- La dissémination des graines<br />

1) Par la plante elle-même (autochorie) : les fruits/graines tombent par gravité (pb de compétition pr l'espace),<br />

d'autres ont une dispersion balistique (éjection des graines hors <strong>du</strong> fruit sous pression)<br />

2) Par le vent (anémochorie) : Certaines graines sont légères et ont un organe de prise au vent : plume <strong>du</strong> pissenlit…<br />

3) Par l'eau (hydrochorie) : courants marins, eaux de ruissellement….<br />

4) Par les animaux (zoochorie) : moyen le + efficace !<br />

La plupart des graines ont un goût attractif pour les animaux, qui les mangent et disséminent les graines dans leurs<br />

excréments (ex : fruits charnus) ou qui en font des réserves qu'ils oublient (écureuils…). D’autres ont des crochets qui<br />

s’accrochent aux poils des animaux (ex : fruits secs, comme la bardane).<br />

Animal et fleur dépendent l’un de l’autre et montrent une coévolution<br />

Ex : primates et fruits charnus...,<br />

Conclusion<br />

Mécanismes de pollinisation croisée + dissémination = avantage sélectif car favorisent la perpétuation de l'espèce.<br />

La collaboration étroite plante-animal = fruit de la coévolution /coadaptation des deux espèces<br />

Total 10<br />

1<br />

0.5<br />

0.5<br />

2<br />

0.5<br />

0.5<br />

1.5<br />

0.5<br />

2<br />

0.5<br />

0.5


Partie II – Exercice 2 - NON SPE – Evolution de la biodiversité - (7 points)<br />

Intro avec problèmes posés (il y en a deux) :<br />

Certains organismes nuisibles deviennent résistants aux traitements jadis efficaces. L’étude des docts fournis,<br />

qui concernent 2 exemples, va nous permettre d’expliquer l’apparition d’organismes résistants ainsi que<br />

l’augmentation de leur nb dans les populations.<br />

I. ORIGINE DE LA RESISTANCE (COMMENT EXPLIQUER L’APPARITION D’ORGANISMES RESISTANTS ?)<br />

A. Résistance de la bactérie Haemophilus influenzae aux antibiotiques.<br />

Le doc 1 nous explique que cette bactérie, responsable de la méningite chez l’enfant, est combattue à l’aide de<br />

la pénicilline, antibiotique qui normalement élimine ces bactéries, et nous indique que la protéine PBP3 est<br />

soupçonnée d’intervenir dans les mécanismes de résistance à la pénicilline.<br />

On considère 4 souches d’ H. influenzae : 2 sensibles à la pénicilline, Rd et T196, et 2 résistantes, H2 et KK01.<br />

La comparaison de la séquence des AA 311 à 540 de la PBP3 de ces 4 souches nous permet d’établir les<br />

tableaux suivants (la souche Rd étant prise comme réf.).<br />

On observe qu’il n’y a aucune différence entre les souches sensibles Rd et T196 pour cette portion de séquence.<br />

N° AA<br />

Souches<br />

350 357 437 502 517 526<br />

Rd = T196 D S A M R N<br />

H2 N N S M H N<br />

KK01 N S A V R K<br />

Position et nature des AA différents entre les séquences partielles de la PBP3 des 4 souches d’H. influenzae<br />

Rd = T196 H2<br />

KK01 3 5<br />

H2 4<br />

Matrice des distances : nb d’AA ≠ entre les séquences<br />

partielles de la PBP3 des 4 souches<br />

Les séquences d’AA st très proches (- de 2,5% de ≠) mais pas identiques. Nous avons à faire à des souches<br />

différentes d’une même espèce de bactéries, la résistance à la pénicilline suggère des propriétés ≠ de la PBP3.<br />

Les différences observées dans la séquence primaire (I) peuvent expliquer ces différences de propriétés par<br />

modification de la conformation spatiale de la PBP3.<br />

Or, la séquence I est déterminée par la séquence de nucléotides <strong>du</strong> gène qui la code. Toute modification ds la<br />

séquence I a pour origine une mutation dans la séquence nucléotidique.<br />

Ces mutations st dans ce cas ponctuelles et ne sont ni silencieuses ni neutres (puisqu’il y a modif de la séq d’AA<br />

ET des propriétés de la protéine), ce sont probablement des substitutions faux-sens.<br />

Conclusion :<br />

La résistance de la bactérie H. influenzae à la pénicilline est liée à l’existence de différents allèles <strong>du</strong> gène<br />

codant la PBP3. Les innovations génétiques à l’origine de ces allèles sont des mutations par substitution non<br />

neutres.<br />

B. Résistance <strong>du</strong> moustique Culex pipiens aux insecticides organophosphorés (IOP).<br />

Le doc 2 nous explique que le génome de C. pipiens contient 2 gènes A et B codant des estérases, enzymes<br />

catalysant la dégradation des IOP, et que la quantité d’estérases est 500 fois + importante chez les résistants.<br />

La comparaison <strong>du</strong> génome d’un moustique sensible et d’un moustique résistant révèle que celui <strong>du</strong> moustique<br />

résistant possède 3 fois le groupe des deux gènes, tandis que celui <strong>du</strong> moustique sensible n’en a qu’un ex.<br />

Cette amplification <strong>du</strong> nb de gènes ne peut résulter que de <strong>du</strong>plications transpositions successives.<br />

En outre, le doc ne signale aucune ≠ entre les <strong>du</strong>plicata <strong>du</strong> gène A ni entre les <strong>du</strong>plicata <strong>du</strong> gène B. On peut en<br />

dé<strong>du</strong>ire qu’aucune mutation pouvant con<strong>du</strong>ire à des estérases aux propriétés ≠ n’est survenue.<br />

(On peut émettre l’hypothèse de <strong>du</strong>plications transpositions récentes).<br />

Conclusion : L’origine de la résistance des moustiques aux IOP est donc un mécanisme de <strong>du</strong>plications<br />

transpositions des gènes codant les estérases ; cette innovation génétique a pour conséquence une plus gde<br />

pro<strong>du</strong>ction d’estérases, et comme aucune mutation n’est survenue, les enzymes ont conservé leur propriété de<br />

catalyser la dégradation des IOP.<br />

0,5<br />

1,5<br />

1,5<br />

1<br />

0,5


II. L’AUGMENTATION DU NB D’ORGANISMES RESISTANTS DANS LA POPULATION<br />

Le doc 3 illustre l’évolution de la fréquence des moustiques résistants aux IOP dans la région de Montpellier<br />

pour 2 années : 1968 et 2002, en fonction de la distance à la mer. La zone traitée correspond aux 20 1 er km.<br />

Pour 1968, on remarque que la fréquence des résistants est très faible (< 10%) et constante quelle que soit la<br />

distance à la mer (donc quelle que soit la zone, traitée ou pas).<br />

Pour 2002, on observe que la fréquence des résistants est ≥ 80% dans la zone traitée, et qu’elle diminue ensuite<br />

rapidement quand on s’en éloigne, sans jamais toutefois être < à 20%.<br />

Dans tout le secteur analysé on constate donc la présence de résistants aux IOP, capables de survivre à des<br />

concentrations qui à la fin des années 60 les éliminaient.<br />

Dans la zone traitée, les résistants ont une + grande probabilité de survie que les sensibles, donc contribuent + à<br />

la repro<strong>du</strong>ction de l’espèce, donc au fil des générations la fréquence des moustiques résistants porteurs de<br />

l’amplification génique augmente. La pression de sélection négative de l’environnement (ici les IOP) ne<br />

s’exerce que sur les sensibles.<br />

Dans la zone non traitée, la présence de moustiques résistants s’explique par des migrations de moustiques<br />

résistants, qui, n’ayant pas d’avantage sélectif, restent minoritaires.<br />

CONCLUSION<br />

La résistance des nuisibles aux traitements jadis efficaces peut s’expliquer par des innovations génétiques :<br />

• des mutations (non neutres) à l’origine d’allèles codant des protéines aux séquences polypeptidiques<br />

proches, mais aux propriétés différentes : modification <strong>du</strong> phénotype moléculaire modification <strong>du</strong><br />

phénotype macroscopique (résistance).<br />

• des <strong>du</strong>plications- transpositions entraînant une amplification génique permettant une augmentation de la<br />

quantité de protéines pro<strong>du</strong>ites. Si ces protéines ont un rôle dans la dégradation des pro<strong>du</strong>its de traitement<br />

(comme nous l’avons vu pour C. pipiens), l’augmentation de leur quantité résistance des organismes.<br />

Enfin, l’augmentation <strong>du</strong> nb d’organismes résistants dans les populations est le fait de la sélection naturelle :<br />

dans les zones de traitement les phénotypes résistants ont un avantage sélectif sur les sensibles, leur conférant<br />

une plus grande probabilité de survie donc une plus grande probabilité de transmettre aux générations futures le<br />

génotype à l’origine de cette résistance.<br />

Partie II – Exercice 1 – 3 points<br />

Histoire évolutive de l'Homme<br />

La bonne réponse est la c) : plusieurs rameaux c.à.d. plusieurs espèces, ont coexisté jusqu'à -30 000 ans.<br />

a) fausse : une espèce fossile ne peut jamais être considérée comme un ancêtre commun.<br />

b) fausse : A. sediba a coexisté avec 3 espèces <strong>du</strong> genre Homo il y a env. 2 Ma.<br />

d) fausse : H. sapiens et H. neanderthalensis ont cohabité entre -200 000 ans et -50 000 ans.<br />

0,5<br />

1<br />

0,5

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