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structure des oses simples et dérivés structure des oses simples et ...

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STRUCTURE DES OSES SIMPLES ET DÉRIVÉS<br />

1 Présentation <strong>des</strong> <strong>oses</strong> <strong>simples</strong><br />

2 Structure linéaire <strong>des</strong> ald<strong>oses</strong><br />

3 Structure linéaire <strong>des</strong> cét<strong>oses</strong><br />

4 Structure cyclique <strong>des</strong> ald<strong>oses</strong> <strong>et</strong> cét<strong>oses</strong><br />

5 Les <strong>dérivés</strong> d’<strong>oses</strong> <strong>simples</strong><br />

Chapitre Quitter<br />

Les <strong>oses</strong> <strong>simples</strong> sont <strong>des</strong> molécules constituées d’une chaîne carbonée<br />

de 3 à 9 éléments carbone. Les <strong>oses</strong> principalement impliqués dans les<br />

voies métaboliques sont <strong>des</strong> <strong>oses</strong> constitués de 3 à 6 éléments<br />

carbones.<br />

Chaque molécule à n éléments carbone contient un groupement<br />

carbonyle <strong>et</strong> n-1 groupements hydroxyles.<br />

Suivant l’emplacement du groupement carbonyle sur la chaîne<br />

carbonée on observera une fonction aldéhyde ou une fonction cétone.<br />

Dans le premier cas les molécules seront appelées <strong>des</strong> ald<strong>oses</strong>, dans le<br />

second cas, <strong>des</strong> cét<strong>oses</strong>.


Les <strong>oses</strong> seront également désignés en tenant compte de leur<br />

nombre d’éléments carbone :<br />

pour 3 carbones, on parlera de tri<strong>oses</strong><br />

pour 4 carbones, on parlera de tétr<strong>oses</strong><br />

pour 5 carbones, on parlera de pent<strong>oses</strong><br />

pour 6 carbones, on parlera d’hex<strong>oses</strong><br />

pour 7 carbones, on parlera d’hept<strong>oses</strong><br />

pour 8 carbones, on parlera d’oct<strong>oses</strong><br />

pour 9 carbones, on parlera de nan<strong>oses</strong><br />

NUMÉROTATION DES OSES SIMPLES<br />

Le carbone portant le groupement carbonyle a toujours le numéro le plus<br />

p<strong>et</strong>it, à savoir :<br />

N°1 pour les ald<strong>oses</strong><br />

N°2 pour les cét<strong>oses</strong>


1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

EXEMPLE D’UTILISATION DE LA NOMENCLATURE<br />

H<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

O<br />

OH<br />

H<br />

OH<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

D- Glucose<br />

CH2OH O<br />

OH<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

D- Ribulose<br />

Le glucose est constitué d’une chaîne<br />

de 6 éléments carbone ainsi que d’une<br />

fonction aldéhyde.<br />

On dira qu’il s’agit d’un aldohexose<br />

EXEMPLE D’UTILISATION DE LA NOMENCLATURE<br />

H<br />

H<br />

Le ribulose est constitué d’une chaîne<br />

de 5 éléments carbone ainsi que d’une<br />

fonction cétone.<br />

On dira qu’il s’agit d’un cétopentose


1<br />

3<br />

CONSTRUCTION DE L’ALDOSE LE PLUS SIMPLE<br />

Sur la base <strong>des</strong> critères présentés dans la présentation générale,<br />

l’aldose le plus simple sera un aldotriose avec une fonction<br />

aldéhyde <strong>et</strong> deux groupements hydroxyles :<br />

C<br />

C<br />

C<br />

H O<br />

C<br />

C<br />

2 H<br />

H O<br />

C<br />

C<br />

C<br />

H<br />

C<br />

C<br />

O<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

Ce carbone est asymétrique<br />

il y a donc 2 configurations possibles<br />

Il existe deux aldotri<strong>oses</strong> qui ne diffèrent que par la configuration de leur<br />

carbone asymétrique.<br />

H<br />

* *<br />

OH<br />

CH 2OH<br />

HO<br />

D-glycéraldéhyde L-glycéraldéhyde<br />

*<br />

H O<br />

C<br />

C<br />

H<br />

CH 2 OH<br />

Le composé D est dextrogyre, le composé L est lévogyre.<br />

La représentation utilisée ici correspond à la représentation de Fischer


A partir du D-glycéraldéhyde,<br />

on définit la série D <strong>des</strong> ald<strong>oses</strong><br />

A partir du L-glycéraldéhyde,<br />

on définit la série L <strong>des</strong> ald<strong>oses</strong><br />

Les <strong>oses</strong> naturels sont essentiellement de la série D<br />

REPRÉSENTATION DE FISCHER ET SÉRIE DES COMPOSÉS<br />

En représentation de Fischer, la série est définie par la position du<br />

groupement hydroxyle placé sur le carbone asymétrique ayant le numéro<br />

le plus élevé<br />

H<br />

H O<br />

C<br />

* *<br />

C<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

HO<br />

H O<br />

C<br />

D-glycéraldéhyde L-glycéraldéhyde<br />

OH à droite = série D OH à gauche = série L<br />

C<br />

H<br />

CH 2OH


REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE DES OSES SIMPLES<br />

La chaîne carbonée est représentée par un trait vertical. Seuls les groupements<br />

hydroxyles présents sur <strong>des</strong> carbones asymétriques sont représentés par <strong>des</strong> traits<br />

horizontaux. Dans le cas d’un cétose on fera également apparaître la fonction<br />

cétone.<br />

H O<br />

C<br />

H *<br />

C<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

D-glycéraldéhyde<br />

H O<br />

C<br />

H *<br />

C<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

H<br />

H<br />

CH2OH O<br />

OH<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

RÉACTION DE KILIANI<br />

D-ribulose<br />

La réaction de Kiliani perm<strong>et</strong> de passer par voie chimique d’un aldose constitué<br />

de n éléments carbone à deux ald<strong>oses</strong> constitués de n+1 éléments carbone.<br />

1) + H C N<br />

2) + H 2 O<br />

H O<br />

C<br />

H *<br />

CHOH<br />

C<br />

OH<br />

CH 2OH<br />

L’extension de la chaîne fait apparaître un nouveau carbone asymétrique, il<br />

y aura donc deux possibilités de configuration.<br />

*<br />

O


PRINCIPE DE CONSTRUCTION DE LA FILIATION DES ALDOSES<br />

Afin de présenter les différents <strong>oses</strong> existants, on peut utiliser un principe de<br />

construction de la filiation <strong>des</strong> ald<strong>oses</strong> en rapport avec la synthèse de Kiliani.<br />

Ces règles de construction perm<strong>et</strong>tront de r<strong>et</strong>rouver facilement la formule<br />

chimique <strong>des</strong> différents <strong>oses</strong> en représentation de Fischer.<br />

Lors du passage d’un ose constitué de n carbones à un ose constitué de n+1<br />

carbones, placer le groupement hydroxyle situé sur le nouveau carbone<br />

asymétrique du même coté que l’hydroxyle représentant la série du composé de<br />

départ pour obtenir la première molécule formée.<br />

Placer ensuite le groupement hydroxyle du coté opposé à l’hydroxyle<br />

représentant la série du composé de départ pour obtenir la deuxième molécule<br />

formée.<br />

En construisant sur le principe proposé la filiation complète <strong>des</strong><br />

ald<strong>oses</strong>, il suffira de connaître les séquences de noms pour chacune<br />

<strong>des</strong> catégories (tétr<strong>oses</strong>, pent<strong>oses</strong>, hex<strong>oses</strong>) <strong>et</strong> les formules chimiques<br />

de chaque composé pourront ainsi être facilement r<strong>et</strong>rouvées.<br />

Ce principe de construction s’applique aussi bien à la construction <strong>des</strong><br />

séries D <strong>et</strong> L d’ald<strong>oses</strong> qu’aux séries D <strong>et</strong> L de cét<strong>oses</strong>.


SCHÉMA DE LA FILIATION DES D-ALDOSES<br />

D-glycéraldéhyde<br />

D-érythrose D-thréose<br />

D-ribose D-arabinose D-xylose D-lyxose<br />

D-allose D-altrose D-glucose D-mannose D-gulose D-idose D-galactose D-tallose<br />

SCHÉMA DE LA FILIATION DES L-ALDOSES<br />

L-glycéraldéhyde<br />

L-érythrose L-thréose<br />

L-ribose L-arabinose L-xylose L-lyxose<br />

L-allose L-altrose L-glucose L-mannose L-gulose L-idose L-galactose L-tallose


Dans le cas <strong>des</strong> cét<strong>oses</strong>, on observe la<br />

présence d’un seul cétotriose nommé<br />

dihydroxyacétone. C<strong>et</strong>te molécule est<br />

dépourvue de carbone asymétrique.<br />

Sur la base du même schéma de filiation<br />

que celui présenté pour les ald<strong>oses</strong>, on<br />

observe la présence de carbones<br />

asymétriques à partir <strong>des</strong> cétotétr<strong>oses</strong>.<br />

Par analogie de configuration du carbone<br />

asymétrique avec le D <strong>et</strong> L<br />

glycéraldéhyde, on désignera les deux<br />

cétotétr<strong>oses</strong> par les noms de D<br />

érythulose <strong>et</strong> L-érythrulose.<br />

LES CÉTOSES<br />

Dihydroxyacétone<br />

CH 2 OH<br />

O<br />

CH2OH CH2OH CH2OH O<br />

O<br />

H OH HO H<br />

CH2OH CH2OH D- érythrulose L- érythrulose<br />

COMPARAISON ALDOSES / CÉTOSES<br />

En conséquence de l’absence de carbone asymétrique sur le dihydroxyacétone,<br />

on r<strong>et</strong>rouvera pour les cét<strong>oses</strong> systématiquement deux fois moins d’isomères en<br />

comparaison avec les ald<strong>oses</strong>.<br />

En ce qui concerne la nomenclature, <strong>des</strong> préfixes identiques à ceux utilisés pour<br />

les ald<strong>oses</strong> seront utilisés à raison de un sur deux.<br />

Ces préfixes seront additionnés de la terminaison ulose.<br />

Exemple :<br />

Les aldotétr<strong>oses</strong> de la série D s ’appellent du D-érythrose <strong>et</strong> du D-thréose.<br />

On aura un seul cétotétrose de la série D nommé D-erythrulose.<br />

Il n’y aura pas d ’équivalent pour le D thréose dans la famille <strong>des</strong> cét<strong>oses</strong>.<br />

Remarque : une double nomenclature est employée pour les cétohéx<strong>oses</strong>, elle<br />

présente l’inconvénient de ne plus faire apparaître les préfixes <strong>et</strong> la terminaison<br />

ulose.


FILIATION DES D-CÉTOSES<br />

O<br />

D-érythrulose<br />

D-ribulose D-xylulose<br />

O O O O<br />

D-allulose D-gluculose D-gululose D-galactulose<br />

D-psicose D-fructose D-sorbose D- tagatose<br />

O<br />

FILIATION DES L-CÉTOSES<br />

O<br />

L-érythrulose<br />

L-ribulose L-xylulose<br />

O O O O<br />

L-allulose L-gluculose L-gululose L-galactulose<br />

L-psicose L-fructose L-sorbose L- tagatose<br />

O<br />

O<br />

O


COMPARAISON DES COMPOSÉS DE SÉRIE<br />

D ET DE COMPOSÉS DE SÉRIE L<br />

Les composés de même noms appartenant à la série D <strong>et</strong> à la série L sont<br />

l’image l’un de l’autre dans un miroir. La configuration de chaque carbone<br />

asymétrique est inversée, le reste de la molécule est identique. C<strong>et</strong>te<br />

remarque est valable pour les ald<strong>oses</strong> <strong>et</strong> pour les cét<strong>oses</strong>.<br />

Exemples :<br />

D-glucose<br />

O<br />

D-fructose<br />

L-glucose<br />

O<br />

L-fructose<br />

STRUCTURE CYCLIQUE DES OSES<br />

La <strong>structure</strong> linéaire <strong>des</strong> <strong>oses</strong> présentée précédemment ne reflète pas la<br />

<strong>structure</strong> de ces composés en milieu aqueux.<br />

En eff<strong>et</strong>, les composés osidiques placés en milieu aqueux subissent<br />

spontanément une réaction d’hydratation suivie d’une déshydratation qui<br />

aboutit à une forme cyclique <strong>des</strong> molécules.<br />

Ce phénomène de cyclisation spontanée fait également apparaître de<br />

nouvelles possibilités de configurations pour chaque molécules d’ose.


1<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

H<br />

2 H<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

EXEMPLE DE CYCLISATION DES OSES<br />

O<br />

OH<br />

H<br />

OH<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

Forme aldéhyde vraie<br />

H OH<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

OH<br />

H O<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

α D- Glucopyranose<br />

La forme cyclique <strong>des</strong><br />

composés osidiques<br />

représentées à partir<br />

d’une représentation<br />

de FISCHER est<br />

appelée représentation<br />

de TOLLENS.<br />

D- Glucose<br />

OH<br />

H OH<br />

C<br />

H<br />

OH<br />

HO H<br />

+ H2O H<br />

H<br />

OH<br />

OH - H2O Formes linéaires<br />

CH 2 OH<br />

Hydrate d’aldéhyde<br />

Forme transitoire<br />

H OH<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

OH<br />

H O<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

Forme semi-acétal<br />

Pont oxydique 1-5<br />

α D- Glucopyranose<br />

Forme cyclique<br />

Dans l’exemple présenté, la forme cyclique fait<br />

apparaître une liaison entre les carbones 1 <strong>et</strong> 5 du<br />

glucose, c<strong>et</strong>te liaison est appelée un pont oxydique. Le<br />

cycle formé par l’intermédiaire du pont oxydique est<br />

constitué de 5 éléments carbone <strong>et</strong> un élément oxygène.<br />

Par analogie avec un noyau chimique nommé pyrane, on<br />

dira que le cycle est de forme pyrane.<br />

Le nouveau hydroxyle présent sur le carbone 1 est<br />

nommé groupement hydroxyle hémiacétal. Le carbone 1<br />

est un carbone pseudo-asymétrique (il est bien relié à 4<br />

groupements chimiques différents, mais deux de ces<br />

groupements sont reliés entre eux).<br />

De ce fait, le groupement hydroxyle hémiacétal peut se<br />

trouver sous deux configurations différentes.<br />

C<strong>et</strong>te isomérie est appelée anomérie du composé. Les<br />

deux possibilités seront nommées anomérie α <strong>et</strong><br />

anomérie β. L’anomérie présentée ici correspond à<br />

l’anomérie α.<br />

Le carbone 1 est appelé carbone anomérique.


ANOMÉRIES α <strong>et</strong> <strong>et</strong> β<br />

Par convention en représentation de TOLLENS , l’anomère α sera<br />

représenté en plaçant l’hydroxyle hémiacétal du même côté que<br />

l’hydroxyle qui détermine la série du composé.<br />

L’anomère β sera représenté en plaçant l’hydroxyle hémiacétal du côté<br />

opposé à l’hydroxyle qui détermine la série du composé.<br />

H OH<br />

C<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

OH<br />

H O<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

HO<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

H<br />

OH<br />

H O<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

Anomère α Anomère β<br />

FORMATION DU CYCLE<br />

L’hydroxyle qui détermine la<br />

série du composé n’est plus<br />

visible ici car il est impliqué<br />

dans la formation du pont<br />

oxydique. Sa position initiale<br />

a orienté la position du pont<br />

oxydique.<br />

Le carbone qui forme le groupement carbonyle dans la <strong>structure</strong> linéaire est<br />

le carbone qui est hydraté lors du phénomène de cyclisation. Ce carbone<br />

sera donc le carbone anomérique dans la forme cyclique.<br />

Il s’agira toujours du carbone 1 dans le cas d’un aldose <strong>et</strong> du carbone 2 dans<br />

le cas d’un cétose.<br />

Le pont oxydique formé partira toujours du carbone anomérique <strong>et</strong> peut<br />

relier ce dernier au troisième carbone suivant ou au quatrième carbone<br />

suivant.<br />

Deux types de cycles peuvent donc être formés. Un cycle contenant 4<br />

éléments carbones <strong>et</strong> un élément oxygène ou alors un cycle contenant 5<br />

éléments carbones <strong>et</strong> un élément oxygène.<br />

Par analogie avec <strong>des</strong> noyaux chimiques, on parlera de forme furane dans le<br />

premier cas (cycle constitué de 4 carbones <strong>et</strong> 1 oxygène) <strong>et</strong> de forme pyrane<br />

dans le second cas (cycle constitué de 5 carbones <strong>et</strong> 1 oxygène).


En tenant compte <strong>des</strong> différentes possibilité de cylisation <strong>et</strong> d’anomérie, il<br />

apparaît qu’à partir de la molécule de D-glucose, 4 formes cycliques sont<br />

possibles.<br />

Ces formes seront respectivement nommées :<br />

- α D glucofuranose (cycle furane, anomérie α)<br />

- β D glucofuranose (cycle furane, anomérie β)<br />

- α D glucopyranose (cycle pyrane, anomérie α)<br />

- β D glucopyranose (cycle pyrane, anomérie α)<br />

REMARQUES<br />

Lorsque le carbone anomérique forme un pont oxydique avec un<br />

carbone asymétrique, la position du groupement hydroxyle présent<br />

sur le carbone asymétrique induira la représentation du cycle du<br />

même coté.<br />

Lorsque le carbone anomérique forme un pont oxydique avec le<br />

dernier carbone de la chaîne (non asymétrique), le cycle est <strong>des</strong>siné à<br />

droite s’il s’agit d’un composé de la série D <strong>et</strong> à gauche s’il s’agit<br />

d’un composé de la série L.<br />

Le phénomène décrit en détail pour le D glucose se produit pour tous<br />

les <strong>oses</strong> <strong>simples</strong> (ald<strong>oses</strong> <strong>et</strong> cét<strong>oses</strong>) sur le même principe, à condition<br />

bien sûr que le nombre d’éléments carbones soit suffisant pour<br />

former un cycle de type furane ou pyrane.


FORMES PYRANES DU D-GLUCOSE<br />

H OH<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

OH<br />

H O<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

HO<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

H<br />

OH<br />

H O<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

α D- Glucopyranose β D- Glucopyranose<br />

FORMES FURANES DU D-GLUCOSE<br />

H OH<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

OH<br />

O<br />

H<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

HO<br />

H<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

C<br />

H<br />

OH<br />

O<br />

H<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

α D- Glucofuranose β D- Glucofuranose


HO<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

β D fructopyranose<br />

HO<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

CH 2 OH<br />

CH 2<br />

H<br />

OH<br />

O<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

H<br />

O<br />

OH<br />

CH2OH β D fructofuranose<br />

CYCLISATION DU FRUCTOSE<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

CH 2 OH<br />

O<br />

H<br />

OH<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

D- Fructose<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

α D fructopyranose<br />

HO<br />

H<br />

H<br />

CH2OH OH<br />

CH 2<br />

H<br />

OH<br />

O<br />

OH<br />

CH2OH OH<br />

H<br />

O<br />

OH<br />

CH2OH α D fructofuranose<br />

LA REPRÉSENTATION DE HAWORTH<br />

Le schéma <strong>des</strong> formes cycliques selon la représentation de<br />

TOLLENS est assez éloigné de la <strong>structure</strong> spatiale réelle <strong>des</strong><br />

composés osidiques <strong>simples</strong> en milieu aqueux. Afin d’être plus<br />

proche de la réalité, on utilise un autre mode de représentation<br />

appelé représentation de HAWORTH


PASSAGE DE LA REPRÉSENTATION DE TOLLENS À<br />

LA REPRÉSENTATION DE HAWORTH<br />

Dessin <strong>des</strong> cycles<br />

furane pyrane<br />

Les hydroxyles à droite en TOLLENS sont placés vers le bas<br />

Les hydroxyles à gauche en TOLLENS sont placés vers le haut<br />

Pour les carbones excédentaires au cycle :<br />

si le cycle est à droite en TOLLENS, ils sont placés vers le haut<br />

si le cycle est à gauche en TOLLENS, ils sont placés vers le bas<br />

Dans le cas où, d’après les règles citées, un groupement hydroxyle<br />

devrait être placé au même endroit qu’un carbone excédentaire, la<br />

priorité de placement est toujours accordée aux groupements<br />

hydroxyles, les carbones excédentaires étant placés du côté restant.<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

HO<br />

H<br />

EXEMPLE AVEC l’α D GLUCOPYRANOSE<br />

C<br />

*<br />

OH<br />

OH<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

TOLLENS<br />

O<br />

O<br />

4<br />

α D glucopyranose<br />

6CH2OH<br />

5<br />

3<br />

O<br />

2<br />

HAWORTH<br />

O<br />

1<br />

H<br />

OH


1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

HO<br />

HO<br />

EXEMPLE AVEC l’α D FRUCTOPYRANOSE<br />

CH2OH OH<br />

CH 2<br />

OH<br />

OH<br />

O<br />

5<br />

α D fructopyranose<br />

6<br />

4<br />

O<br />

TOLLENS HAWORTH<br />

EXEMPLE AVEC l’α D FRUCTOFURANOSE<br />

CH2OH OH<br />

OH<br />

CH 2 OH<br />

TOLLENS<br />

O<br />

α D fructofuranose<br />

6<br />

CH2OH O<br />

5<br />

4<br />

3<br />

3<br />

2<br />

HAWORTH<br />

1<br />

CH 2OH<br />

OH<br />

2<br />

1<br />

CH 2 OH<br />

OH


4<br />

CONFIGURATION SPATIALE DES OSES<br />

Les formes pyranes <strong>et</strong> furanes ne sont pas planes mais peuvent au contraire<br />

s’organiser de différentes manières dans l’espace. Ceci multiplie encore le<br />

nombre de forme possible pour un composé donné.<br />

Les cycles pyranes sont principalement organisés suivant deux configurations<br />

nommées forme chaise <strong>et</strong> forme bateau.<br />

3<br />

5<br />

O<br />

Forme<br />

« bateau »<br />

2<br />

1<br />

4<br />

3<br />

5<br />

2<br />

Forme<br />

« chaise»<br />

O<br />

Il s’agit de 2-amino-2-désoxyhex<strong>oses</strong>. Ces composés sont très souvent<br />

présents sous forme de <strong>dérivés</strong> N-acétyl.<br />

Exemples :<br />

CHOH<br />

NH 2<br />

CH 2 OH<br />

D-glucosamine<br />

LES HEXOSAMINES<br />

CHOH O<br />

NH C CH3 CH 2 OH<br />

N-acétyl D-glucosamine<br />

Forme N-acétylée de la glucosamine<br />

1<br />

Groupement<br />

N-acétyl


L’ACIDE NEURAMINIQUE ET LES ACIDES SIALIQUES<br />

L’acide neuraminique est le résultat de la condensation entre l’acide<br />

pyruvique <strong>et</strong> la D-mannosamine.<br />

Les aci<strong>des</strong> sialiques sont <strong>des</strong> <strong>dérivés</strong> N-acétylés de l’acide neuraminique.<br />

STRUCTURE DE L’ACIDE NEURAMINIQUE<br />

H 2 N<br />

COOH<br />

O<br />

CH 2<br />

CH 2 OH<br />

Acide pyruvique<br />

D-mannosamine


Groupement N-acétyl<br />

EXEMPLE D’ACIDE SIALIQUE<br />

H 3 C<br />

O<br />

C<br />

HN<br />

COOH<br />

O<br />

CH 2<br />

CH 2 OH<br />

Acide pyruvique<br />

D-mannosamine

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