1 Kierkegaard et la littérature : aux trousses d'un chat fugueur. Ce ...
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" Les mots, disait Valéry, sont comme des p<strong>la</strong>nches j<strong>et</strong>ées sur un abîme, avec<br />
lesquels on traverse l'espace <strong>d'un</strong>e pensée qui souffre le passage <strong>et</strong> non point <strong>la</strong> station".<br />
L'écriture de Delecroix, emportée <strong>et</strong> animée par sa fréquentation du penseur danois, eff<strong>et</strong> de<br />
sa lecture, nous fraie un "passage" dans son œuvre. Mais si nous ne prêtons pas attention au<br />
mouvement dans lequel elle nous engage, nous ne pourrons avoir de c<strong>et</strong>te pensée une " idée",<br />
" nous n'en serons jamais capable ".<br />
A ce titre, Monsieur Dunkel, le <strong>chat</strong> noir – devenu b<strong>la</strong>nc – qui nous entraîne avec<br />
le narrateur dans une fugue finale, entre humour <strong>et</strong> désespoir, dessine de <strong>Kierkegaard</strong> luimême<br />
une p<strong>la</strong>isante image!<br />
© Sylvie Bonzon<br />
www.contrepointphilosophique.ch<br />
Rubrique Philosophie<br />
7 septembre 2010<br />
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