s o m m a i re - Club Alpin Français Clermont-Auvergne

Après une petite grimpette, piquenique.
Quelques photographes exercent
leurs talents. Puis départ en deux
groupes, les uns font le sentier Benini,
les autres le sentier 316. Tous se retrouveront
au refuge Tuckett, pour un repas
hors pair à échanger nos premières
i m p r e s s i o n s .
Pour le néophyte que je suis, cette
première journée me laisse penser
que les jours à venir seront faits de
sueur et de volonté.
Mardi 10 août 04 : nous nous promenons
sur le sentier Sosat jusqu'au
refuge Brentei, puis de là nous montons
vers Alimonta. Tous on se retrouvera
avec un festin pour repas.
Tout au long de cette journée, j'ai
appris que la montagne, belle et calme,
est faite d'émotions douces et que
les Dolomites, montagne percée de
toutes parts, avec ses couleurs roses,
son glacier suspendu et ses paysages
féeriques, se mérite en donnant le
meilleur de soi-même.
Marie-France et Claude ont réfléchi
à l'Association dénommée "au bonheur
des vaches" : le prélude à l'oppression
subie par ces quadrupèdes a
été vivement discuté de très haut (2
600 m). Certains se sont proposés de
compter les bêtes sans cornes.
Mercredi 11 août 04 voit grossir
le groupe randonneurs qui redescendent
le sentier monté la veille, jus-
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r e p o r t a g e s
qu'au refuge Brentei, puis remontent
par les pierriers au Rif Pedrotti à la
cime Brenta Bassa. Ce jour-là, nous
étions revenus aux premiers hommes,
car certains ont gravi la pente à quatre
pattes. Pour ce mercredi, j'avais envisagé
d'être un légume, un fruit et de me
laisser emporter par le monte-charg e .
Je n'ai pas eu gain de cause, car on
n'abandonne pas les copains, cela ne
se fait pas. Si l'on veut être un petit
montagnard, il faut suivre les grands.
Jeudi 12 août 04 sera une balade
pour retourner sur nos pas, par les sentiers
empruntés les jours précédents.
Vers midi, nous avons attendu les rares
ferratistes partis en expédition dans
quelque glacier. En fin de soirée, nous
avons retrouvé la civilisation. Que de
voitures, que de monde et quel tintamarre.
Faut le faire, un de nous s'est
douché tout habillé !
Vendredi 13 août 04 : retour au
parking du Groste pour récupérer nos
voitures. Nous étions attendus par des
vigiles, car paraît-il nous étions hors
temps de stationnement. Nous n'avons
rien compris et sommes partis tambour
battant. Départ pour la Marmolada
et le refuge de Castiglioni situé en
bord d'un très beau lac.
Dans la nuit pendant l'orage, nous
avons surpris deux des nôtres, gesticulant,
éclairant, détectant des fuites
et écopant pour éviter que leur lit ne
se transforme en baignoire.