Musique et culture du Haut-Rhin

- Repérer le thème (thème populaire de la Marche des Rois)
- Chercher la pulsation (choisir la lente)
- Compter le nombre de pulsations (On hésitera entre 8 – 16 ou 32)
En fait, on repèrera que la marche est construite de 2 phrases de 8 pulsations (A – B), chacune reprise 2 fois
(A’ – B’) (en couleur dans le musicogramme qui suit)
On remarquera aussi que la 1 ère fois, la phrase s’achève de façon suspensive ( ), la 2 ème fois de façon conclusive ( )
A chaque reprise de cette grande cellule, on remarquera des contrastes d’intensité ou de caractère
(staccato – lié), de tempo (lent – rapide) ou de couleur sonore (variétés de timbres d’instruments).
L’exposition du thème (dont je joins les paroles du chant provençal traditionnel «la Marche des Rois) est
donnée par les cordes auxquelles se rajoutent les bois. Ces derniers sont pratiquement inaudibles dans
notre enregistrement car ils jouent à l’unisson, c’est-à-dire qu’ils doublent les cordes. Les sonorités sont
couvertes par celles des cordes. Ce thème est fait de deux parties de 8 mesures chacune dont les 4
premières sont suspensives, les 4 autres conclusives, ce qui veut dire que seules les dernières notes
changent
Le thème est repris aux instruments de la famille des bois, à savoir la flûte, le cor anglais (c’est un
hautbois plus grand et plus grave, au timbre très chaud), la clarinette et le basson.
C’est la clarinette qui chante la mélodie tandis que les autres accompagnent.
Le schéma est le même que précédemment.
La troisième fois c’est l’ensemble des bois (avec la flûte dans l’aigu et le hautbois) qui jouent le thème de
la marche tandis que les cordes jouent un accompagnement qui les mène toujours plus haut.
Un élément de percussion est introduit avec le timbre et la rythmique particuliers de la caisse claire.
Schéma identique.
La quatrième fois ce sont des instruments au registre grave qui jouent. Le thème est repris au violoncelle.
Le cor joue un contre-chant, phrase musicale proche tant par le rythme que par la mélodie du thème. Le
basson « tricote » une mélodie légère qui contraste avec la gravité de celle du violoncelle.
Cinquième reprise contrastant à nouveau par son tempo plus allant et l’orchestration complète. Sont
rajoutés pour la première fois les cuivres (trompettes- trombone) et les timbales.
Enfin alors que le thème est annoncé une sixième fois par les cors, il est très vite interrompu et repris par
les flûtes, la clarinette et le basson qui ne le terminent pas non plus.
Le morceau s’achève par trois accords de l’orchestre au grand complet.
Document réalisé par Frédéric Fuchs, conseiller pédagogique en éducation musicale pour le concert « Chèvre de M. Seguin »
année scolaire 2010-2011
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