Revue de presse 8 - Rugby Club Massy

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
MASSY - OYONNAX : 16-29
Le leader a tremblé… une mi-temps
ABDER ZOUINA | Publié le 21.10.2012, 07h00
Après avoir offert une belle réplique au leader en première période, Massy a finalement concédé hier à
domicile un 4 ème revers.
Regroupés en cercle autour de leur coach, Jeff Dubois, les Massicois ne pouvaient que nourrir des regrets à
l’issue des débats. Les supporteurs du XV essonnien craignaient pourtant le pire après cinq minutes de jeu.
Mais pressé, malmené et poussé à la faute à quelques mètres seulement de l’en-but, Massy n’a pas craqué.
Même lorsqu’il s’est retrouvé en infériorité numérique après le carton jaune infligé au demi de mêlée Grégory
Coudol à la suite d’une succession de fautes collectives (4e).
Mauvais choix
Héroïque en défense, le promu est alors parvenu à faire jeu égal avec un club que tout le monde voit déjà en
Top14. Entreprenant, Massy a poussé à son tour l’équipe de l’Ain à la faute à plusieurs reprises et basculé en
tête à la pause grâce à la botte de Malavard et Barraud (9-8).
Mais en dix minutes, ces bonnes intentions ont été réduites à néant. La défense massicoise, qui avait concédé
la bagatelle de 118 points lors de ses trois derniers matchs, semblait pourtant donner à nouveau des gages de
solidité. Mais plusieurs mauvais choix, notamment dans la relance, ont offert à Oyonnax trois essais (9-29,
50e). « Ce manque de concentration à la sortie des vestiaires nous a complètement plombés, analyse, dépité,
le capitaine, Florent Maleville. La mi-temps a brisé notre élan. On avait réussi jusque-là à appliquer tout ce
qu’on avait travaillé à l’entraînement. On a peut-être été un peu trop gourmands. »
MASSY - OYONNAX : 16-29 (9-8).
Spectateurs : 1000. Arbitre : M. Matheu.
Massy. 1 essai : Dimartino (60e); 3 pénalités : Malavard (15e), Barraud (34e, 39e); 1 transformation :
Malavard.
Oyonnax. 4 essais : Paea (35e), Denos (41e), Bousquet (44e, 50e); 1 pénalité : Urdapilleta (20e) ;
3 transformations : Urdapilleta (41e, 44e, 50e).
Cartons jaunes. Massy : Coudol (4e), Sagario (76e).
Massy : Malavard - Médina, Rougé, Ratinaud, Vakaola - (o) Barraud (Dimartino, 52e), (m) Coudol - Maleville
(cap.), Camara (Sutiashvili, 45e), Adamou (Clarke, 66e) - Hikila (Molitika, 52e), Delarue - Ashvetia (Sagario,
59e), Saby (Denoyelle, 54e), Rameau (Strain, 59e). Entr. : Dubois et Didebulidze.
Le Parisien

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
« Le maintien? J’y crois »
OLIVIER MAGNE consultant technique de Massy
PROPOS RECUEILLIS PAR Franck GIneste | Publié le 20.10.2012, 07h00
Massy (Essonne), mercredi. Olivier Magne estime que le promu a besoin d’un « match référence ». |
(LP/ARNAULT SERRIÈRE.)
Il n’est pas rare de le voir prendre en mains la séance pendant que les entraîneurs Jeff Dubois et Viktor
Didebulidze se tiennent à l’écart. C’était encore le cas mercredi. Consultant technique de Massy (Essonne)
depuis janvier et présent trois fois par semaine, Olivier Magne (39 ans) apporte son expérience d’ex-capitaine
des Bleus (90 sélections) au promu, qui reste sur trois revers avant de recevoir Oyonnax (leader).
L’ancien Briviste reste persuadé que le club a sa place en Pro D 2.
Comment jugez-vous les débuts de Massy ?
Olivier Magne. Encourageant. Massy apprend rapidement. Il y a une évolution dans le bon sens. Il faut garder
le positif de chaque match, quel que soit le résultat, car des défaites, il y en aura d’autres.
Sentez-vous les joueurs atteints par la spirale de la défaite ?
Cette spirale, c’est quelque chose qui avait été préparé, envisagé. L’essentiel est ailleurs. Et je vois des
joueurs toujours très motivés.
Que leur manque-t-il ?
Le manque est général. Il y a des réactions pas encore en rapport avec les exigences de la Pro D 2. Il faut
trouver le bon compromis entre le jeu qui fait l’identité du club et les obligations d’efficacité du haut niveau.
L’équipe a-t-elle le potentiel pour se maintenir ?
Plus je la vois évoluer, plus j’y crois. Il lui faut un match référence, une victoire inattendue contre une équipe de
milieu de tableau, qui révélera son potentiel,
Compliqué de trouver ce déclic contre Oyonnax…
C’est l’équipe qui va monter directement en Top14. On ne va pas se raconter des histoires, gagner serait plus
qu’un exploit. Il y a une chance sur dix. L’idée, c’est de rivaliser par moments et de trouver des références pour
la suite.
Que pensez-vous apporter ?
Mes compétences sur le jeu en mouvement, la conquête, les exigences du haut niveau… Ce fonctionnement
avec Jeff et Viktor est intéressant. Ma présence leur permet de prendre un peu de recul, de se détacher pour
mieux observer, analyser.
Avez-vous envie de vous investir plus dans le club à l’avenir ?
J’ai envie d’aider Jeff et Viktor à porter leur projet. L’avenir nous dira où ça peut nous mener, mais je ne fais
pas de plan. On va déjà faire cette saison. J’ai entraîné Brive en Top14 il y a cinq ans, j’ai mis ça un peu de
côté, mais s’il y a une opportunité…

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
MASSY - OYONNAX
Aujourd’hui (18h30), stade Jules-Ladoumègue.
Arbitre : M. Matheu.
Massy : Malavard - Vakaola, Ratinaud, Rougé, Médina - (o) Barraud, (m) Coudol - Maleville (cap.), Adamou,
Camara - Delarue, Hikila - Ashvetia, Saby, Rameau. Rempl. : Strain, Denoyelle, Sagario, Molitika, Sutiashvili,
Razafindrafahatra, Clarke, Dimartino. Entr. : Dubois et Didebulidze.
Le Parisien
Pro D2 - Massy 16 – US Oyonnax 29. Oyonnax assomme Massy
à la reprise
En dix minutes de folie marquée d’un bonus offensif, L’US Oyonnax a conforté sa première place chez
le promu parisien. De bon augure avant les réceptions d’Aurillac et de Narbonne.
Photo Laurent Thevenot
Pluie persistante, terrain lourd, ballon glissant, promu parisien contre leader du Haut-Bugey : a priori, rien ne
favorisait le spectacle et le suspense hier soir dans l’Essonne.
De fait, d’entrée de jeu, l’USO recherchait et trouvait l’épreuve de force avec ce choix de trois pénaltouches
consécutives au lieu de tentatives au pied.
Si Ursache, essayé en numéro 8, illustrait au passage la puissance du pack oyonnaxien, Massy ne cédait rien
de décisif en défense, en utilisant y compris des moyens illicites.
Les Parisiens avaient en effet concédé des pénalités, « perdu » momentanément leur demi de mêlée Coudol
sur carton jaune (entrée sur le côté du regroupement, 4 e) sans encaisser pour autant le moindre point sur
cette série d’opportunités adverses…
Le club local donnait même une leçon de réalisme à l’USO sur sa première véritable occasion. En l’occurrence,
un but de 55 mètres inscrit sans hésitation par l’arrière Malavard (15 e).
Sur des ballons rendus au pied par Massy, les Oyonnaxiens développaient ensuite des attaques au large très
rapides, mais ne trouvaient pas la faille pour autant.
Dans les phases de conquête, quelques maladresses et un brin d’indiscipline au sol (une première cette
saison), empêchaient aussi l’USO de creuser des brèches. Les rouge et noir se contentaient d’une pénalité
d’Urdapilleta pour égaliser (3-3, 20 e). A l’approche de la pause, une relance d’Urdapilleta pour Paea en coin,
allait à dame (35 e). Un essai qui ne permettait toutefois pas à Oyonnax de mener à la pause.

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Les deux buts de Barraud en bonne position, donnaient ainsi l’avantage à Massy à mi-parcours (9-8). Une
petite surprise du moins à la lecture du classement général. Car sur le terrain en revanche, les Parisiens se
révélaient combatifs et opportunistes devant des joueurs de l’Ain parfois brouillons.
Des considérations qui s’effaçaient néanmoins complètement à la reprise des débats.
Sur la remise en jeu ou presque, l’implacable Florian Denos (6 e réalisation de la saison), s’échappait
victorieusement le long du couloir gauche (41 e).
Puis c’était au tour de Bousquet, l’autre ailier d’y aller de son essai, synonyme de bonus offensif (44 e).
Sur un dégagement loupé par Barraud, Massy ne répondait plus du tout, usé et assommé par les vagues
déferlantes de l’USO.
Sur un coup de pied à suivre de Koroivoutu, Bousquet se montrait par exemple le plus prompt pour asséner
encore un énorme coup aux Parisiens (9-29, 50 e).
Résultat des courses : Oyonnax avait marqué 21 points en l’espace de 9 minutes ! Tout ce qui sépare en
quelque sorte un leader qui attend son heure, d’un promu qui ne peut tenir la distance….
Le vainqueur déjà connu, la suite du match fut plutôt fade et émaillé de quelques mauvais gestes. Massy en
profita pour sauver l’honneur sur une percée dans l’axe de Dimartino. Avant les réceptions d’Aurillac puis de
Narbonne, l’USO est décidément bien accroché à sa première place.
Le Progrès - Franck Silber
L'analyse de Christophe URIOS (entraîneur
Oyonnax)
site de l’USO - 21/10/2012
Ce match à Massy on l'avait marqué à l'encre rouge. Il fallait le gagner pour rester
scotchés en haut du classement
Je savais que ça allait être une partie difficile puisqu'ils sortaient d'une défaite difficile. Ils
recevaient le leader
On a eu des conditions de jeu compliquées. Il a plu toute la journée sur Paris, de la bruine. Le terrain était
glissant parfois boueux
On allait attaquer notre 8ème tranchée de façon très difficile
Pour moi, j'avais dit aux joueurs que c'était un passage obligatoire. Ce match avait valeur de test de caractère,
à travers :
- 1 bien absorber l'ambiance du match
- 2 l'idée de poser notre jeu
- 3 l'idée d'être réaliste car sur le dernier match à l'extérieur à Carcassonne nous n'avions pas été bons
Le match se déroule comme on l'avait prévu avec une 1ère mi - temps très accrochée même si le score pour
Massy 9 à 8 était très flatteur pour eux. On a 3 ou 4 occasions très nettes qu'on n'arrive pas convertir par
manque de précisions, des conditions très difficiles. On a manqué de patience
Par contre en 2ème mi temps, dans le 1er quart d'heure, on a été capables de continuer à hausser notre
niveau de jeu, les massicois ont payés je pense, leurs efforts de la 1ère mi temps et ont été en difficultés
Quand on a marqué 3 essais, on a contrôlé le match, on voulait absolument garder notre bonus et garder notre
1ère place. On a simplement contrôlé le match
Très grande satisfaction sur notre comportement, sur l'investissement et sur notre résultat
Résumé supporter Oyonnax (« topsin »forum rugbyrama)
1000 spectateurs, une grosse affluence pour le rugby à Massy. Un public qui soutient fortement son equipe.
Une equipe d'Oyonnax qui prend le jeu à son compte et qui obtient trois pénalités successives des le debut du

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
match. Oyonnax a 5 m de l'en but joue trois penaltouches... L'arbitre siffle mais Oyonnax ne passe pas et à la
4eme, un passage a vide d'Oyonnax je crois et les Massicois se dégagent. C'est un peu deja un tournant.
Massy s'accroche comme un mort de faim et se paie le luxe de resister avec même un carton jaune mais
Oyonnax s'empale par des vagues successives mais C'est Massy qui venant 2 fois dans le camp d'Oyo mene
a la pause. La faute a un formidable coup de pied de 56 metres qui passe entre les perches. Il faut deux
inspirations de Tebani et UrdiPilleta (l'ai je bien ecrit) qui reviennent sur le petit coté et UrdiP...qui s'échappe
d'un placage tel une anguille mais qui s 'ecroule encore à 1m de la ligne..Balle mise a disposition malgré
Massy qui mets les barbelés et un 3/4 s'ensaisit et plonge en force dans l'en but. A part cela j'ai bien cru à
l'essai , un peu avant quand le pack vient s'écrouler dans l'en but apres une enieme charge mais l'arbitre donne
mélée pour les Oyonnaxiens. Dans cette premiere mi temps les Massicois soont heroiqques car Oyo domine
mais ne score pas ses avantages. Attention deux ratés successifs sur des coups de pieds en l'air ont donné
des sueurs froides aux supporters d'Oyo qui ont fait le long deplacement et que j'ai rejoint. (sueurs froides et 3
points).
Au repos le public de MAssy est enchané car Oyonnax est mis en echec. Le staff et les joueurs d'Oyo se sont
parlés a la mi temps car l'equipe part en trombe enn deuxieme mi temps. Il ne fallait pas trainer a la buvette ou
aux toilettes car le jeu a repris de puis trois minutes qu'Oyo file a l'essai. L'arbitre attends un moment de
consulter son juge de touche...non Oyo n'est pas passé en touche et voila 5 puis 7 poins car Urdip...transforme
du bord de touche. Nous respirons un peu mieux. encore 5 minutes et Oyonnax plante un nouvel essai. Sur un
double turn over ( ouah je l'ai placé=) Oyo degage tres loin dans les 22 de Massy. belle touche. L'ailier de
Massy se la fait vite, le reprends, passe à son 10 je crois qui.....cherche son ailier de l'autre coté...???? il y a 5
Oyonnaxiens par ici, Bousquet se saisit du ballon , fait un slalom et va a dame pres des poteaux. le Massicois
est joueur mais là...gros raté. Re transformation et l'ecart est fait.... massy n'abdique pas et envoie sur chaque
possession du jeu...Bravo a eux. devant la lutte est feroce et la melee Massicoise met plutot les oyonnaxiens
en difficulté tout le long du matcH...je suis un peu déçu sur ce point. MAssy attaque mais se fait prendre en
contre sur une balle échappée... je ne sais pas qui balance un beau coup de pied en avant des 30 m d'Oyo,
mais par contre je vois Bousquet qui met les cannes et qui remonte les massicois... à 20 metres de l'en but, il
passe devant...il pousse bien son ballon au pied..le massicois met les mains par derriere pour le faire
chuter...l'arbitre laisse jouer...Bousquet ne tombe pas et va plonger proprement sur le ballon et marque. Urdip
rajoute les 2 points du bord de touche..la balle touchant le poteau et rentrant dans l'en but.... Massy continue
d'envoyer du jeu et marque un tres bel essai apres un percée d'un 3/4 plein centre..slalom pour eviter Desnos
et un dernier placage pour s'applatir avec l'élan entre les poteaux.... les Oyonnaxiens se regroupent pour se
parler... Beau match avec un equipe de Massy qui se bat et lance du jeu tout le temps, mais la defense
d'Oyo..;sauf une fois est bien sur ses jambes. Massy aura encore passé 10 minutes à 14 en deuxieme mi
temps.
Oyonnax envoie du jeu meme si le terrain est tres glissant et si la balle l'est aussi: bravo. Oyo avance
beaucoup, mais un dernier manque de soutien et Oyo a ete penalise de nombreuses fois apres des avancées
de 60m.
Sur les mauls, beaucoup de tentés sur des touches pres des lignes, Massy assez puissant devant a a chaque
fois contrecarré les plans. En mélée, jeu égal, meme Massy semblant etre plus en force qu'Oyo dans ce
domaine. En touche, Oyo s'est fait gratter qelques balles et en pris une ou deux aussi. Encore des possibilités
d'améliorations. Le point fort ce sont les percussions , les Oyonnaxiens avancent beaucoup que ce soit les 3/4
ou les avants.
massy a fait le match de sa vie contre le leader, chez lui. le public soutenait fortement son equipe par des
Maaaaaassy Maaaaaassy avant chaque entree en mélée, ce qui galvanisait sa mélée...et des Massicois,
Massicois avant chaque lancer en touche.... Comme d'habitude une dizaine de ... qui insultent les arbitres a
tout bout de champ. Cela doit etre la frustration d'avoir été recalé a leur examen d'arbitre qd ils avaient trois
ans....
Par contre et la chapeau bas, Pas un bruit qd le buteur adverse va tirer .... quelques energumenes qui
commencent a hurler ou siffler sont repris par des personnes en haut des gradins qui leur intiment l'ordre de se
taire et le buteur adverse peut tirer dans un silence... Bravo messieurs...
Voila, on a ete un peu tendu pendant 40 minutes... soulages pares l'entame tonitruante par les points marques
en debut de seconde mi temps. On a vu du spectacle car plusieurs perçées des 3/4 d'Oyo plein centre auraient
méritées meilleur sort. Du jeu , beaucoup de jeu des 2 cotés...
PAs mal d'Oyonnaxiens ont fait le deplacement et les joueurs d'Oyonnax ont pu les entendre pendant le match
et sont venus nous saluer à la sortie du match avant d'entrer sous le tunnel.
A la sortie, les chauffeurs du car attendent pres de leur engin. le retour est pour dans la nuit apres le repas,
avec une arrivée prévue vers les 4h du matin...
Bonne soirée, c'est toujours mieux qd la victoire est au bout et en plus le match etait beau.

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
A Narbonne le derby, Brive surprend Tarbes
Rugbyrama - Publié le 20/10/2012 à 20:19, mis à jour le 21/10/2012 à 14:43
Narbonne n'a pas tremblé pour remporter le derby de l'Aude alors que Brive est allé s'imposer à Tarbes
(26-15). Bonus offensif pour Oyonnax à Massy (29-16).
Béziers-Albi: 25-13
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La bonne opération pour Béziers ! A la lutte pour le maintien, les Biterrois s’offrent le scalp d’une équipe
classée dans le top 5. Déjà à la pause, la botte de Vilaret avait permis au ASBH de rentrer aux vestiaires avec
un très confortable matelas de 19 points d’avance. Car juste avant la mi-temps, Puyo avait également inscrit un
essai. Albi, en forme ces dernières semaines, allait montrer un meilleur visage, et être récompensé par un
essai de Lane. Mais cela ne changea rien. Victoire de Béziers qui souffle, coup d’arrêt pour Albi.
Massy-Oyonnax: 16-29
Une équipe qui lutte pour éviter la relégation qui reçoit le leader du championnat, l’affiche était déséquilibrée au
départ…Mais lors du premier acte, les promus faisaient mentir les pronostics. A la mi-temps et malgré un
(nouvel) essai de Paea pour Oyonnax, c’est bien le club parisien qui était en tête (9-8) grâce au pied de
Malavard et Barraud. Mais au retour des vestiaires, Oyonnax allait prendre largement les devants, et même
s’offrir le bonus offensif. Et confirmer son statut grâce aux réalisations de Denos et de Bousquet (par deux
fois). L'USO conserve son fauteuil de leader.
Colomiers-Aix-en-Provence: 28-9
Victoire logique et importante de Colomiers dans un duel entre équipes rivales pour le maintien. Face à une
formations aixoise très fragile et frileuse, Lafforgue a enfilé les pénalités comme des perles. Viazzo lui
répondait par trois fois, mais un essai de Coll pour les Haut-Garonnais en seconde période est venu mettre fin
à tout espoir du côté du Parc. Les Columérins, dominateurs dans tous les secteurs du jeu, confirment leur bon
début de saison et s’installent même en milieu de tableau.
Tarbes-Brive: 15-26
Excellente opération des Brivistes qui se sont imposés chez un concurrent direct, Tarbes. Il n’aura fallu qu’une
vingtaine de minutes aux Brivistes pour prendre le score, grâce à un essai en contre de Julien Caminati.
Ensuite, ils se sont appuyés sur la botte du jeune et prometteur ouvreur Laranjeira (auteur de cinq pénalités et
d’un drop) pour conserver leur avance. Sanctionnés par deux cartons jaunes (à Domolailai à la demi heure de
jeu et à Loftus à dix minutes de la fin), les Tarbais ont manqué de sang froid et de maîtrise. Au classement,
Brive fait le break avec son adversaire du soir.
Narbonne-Carcassonne: 28-13
Voilà une victoire qui va faire le plus grand bien aux Narbonnais, qui étaient sous pression juste avant ce derby
audois. Auteurs d’une partie pleine d’envie, les coéquipiers de Benjamin Beaux ont largement dominé
Carcassonne, formation pourtant réputée pour sa propension à décrocher des points de bonus à l’extérieur. En
première mi-temps, les Narbonnais ont profité du retour en forme de leur ouvreur et buteur Christopher Ruiz,
qui passait quatre pénalités. Le score se creusait au retour des vestiaires grâce à un essai de l’ailier Vakacegu.
Les Carcassonnais répliquèrent par un essai de pénalité peu après l’heure de jeu. Mais Ruiz (encore lui), et
Huxley, se chargèrent de les tenir à distance, et de les priver d’un bonus défensif en passant deux autres
pénalités.

Dax-Pau: 15-9
Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Dax va décidément mieux, et cela se voit. Deux semaines après leur victoire fleuve sur Massy, et une semaine
après leur prestation encourageante chez l’ogre oyonnaxien, les Dacquois se sont imposés chez eux face à
Pau, qui pointait pourtant à la troisième place du classement avant la rencontre. Entre Dax qui voulait survivre,
et Pau qui voulait vaincre pour suivre le rythme des têtes d’affiche, cette rencontre livra un match relativement
fermé, qui s’est résumé à un duel de buteurs: Laousse, pour Dax, et Manca pour Pau. Leur duel tourna à
l’avantage du premier, qui convertit les efforts de ses partenaires en points. Fait notable, Dax quitte la dernière
place, et sort même de la zone de relégation à la faveur des autres résultats du week-end.
PRO D2, J8 : Ils ont du caractère !
LNR - Par Marine GALLEGO, le 21 octobre 2012.
Chez les prétendants aux phases finales, Brive s’impose chez des Tarbais invaincus à domicile depuis le début
de la saison, les Aurillacois s’installent sur le podium après leur victoire face aux Rochelais tandis qu’Oyonnax
conforte sa place de leader en ramenant le bonus offensif de Massy. Dans la course au maintien, les cartes
sont redistribuées. Le succès de Dax face à Pau sort les landais de la zone de relégation, Massy et Aix-en-
Provence y replongent. Béziers, Narbonne et Colomiers se donnent de l’air grâce à leurs succès respectifs.
Les brivistes ont remporté leur premier succès à l’extérieur depuis la première journée, face à Tarbes.
(Crédit photo : Presse Sports)
Aurillac 17 - (b) 10 La Rochelle Feuille de match
Les aurillacois confirment et signent. Avec cette victoire contre La Rochelle, ils retrouvent une place sur le
podium. Grâce à la seule botte de Maxime Petitjean, meilleur réalisateur l’an dernier, et en passe de réitérer
ses exploits cette saison, les cantaliens ont concrétisé tous leurs temps forts. C’est pourtant La Rochelle qui
débutait fort, en inscrivant les premiers points, mais malgré les initiatives, de trop nombreuses fautes de main
ont empêché les maritimes d’accrocher une victoire. Dans un match où les deux équipes ont été assez
pénalisées (deux cartons jaunes de chaque côté), chacune s’en sort bien. Les rochelais repartent avec le
bonus offensif avant d’affronter Béziers à domicile. Les aurillacois ont eux engrangé une confiance primordiale
avant des rencontres délicates face à Oyonnax et Lyon, actuels premier et second de PRO D2. Un bon moyen
pour les aurillacois de se jauger face à deux autres prétendants aux phases finales.
Béziers 25 - 13 Albi Feuille de match
Les biterrois ont pris les devants dès l’entame de match, obligeant les albigeois à courir après le score durant
toute la rencontre. Grâce à une première temps totalement maîtrisé (19-0), les résidents du stade de la
Méditerranée ont réussi à briser la dynamique des hommes d’Henry Broncan. Après quatre victoires
consécutives, notamment face à des concurrents aux phases finales (Lyon, Aurillac), les tarnais, en étant trop
indisciplinés (deux cartons jaunes), ont offert des points à Simon Vilaret, arrière biterrois, auteur d’un 100%. En
seconde période, les albigeois sont revenus présenter un autre rugby, mais le réveil était trop juste pour
espérer ramener le point du bonus offensif. Ces quatre points sont une aubaine pour Béziers, qui s’éloigne de
la zone de relégation avant de se confronter aux équipes de tête que sont Tarbes et La Rochelle. Pour Albi, il

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sera primordial de retrouver une dynamique positive pour affronter sereinement Auch et Carcassonne, proches
des places qualificatives.
Dax 15 - (b) 9 Pau Feuille de match
Dax n’est plus lanterne rouge et surtout, sort de la zone de relégation. Les dacquois sortent la tête de l’eau
malgré le temps peu clément au-dessus du stade Maurice-Boyau. La pluie n’a pas permis de grandes envolées
de chaque côté, les pénalités ayant eu raison du score. Solides en conquête, les avants dacquois n’ont pas
lâché l’affaire de la partie. Les hommes de Joël Rey et David Aucagne peuvent quant à eux nourrir des regrets.
Plutôt constants hors du Hameau (deux victoires pour deux défaites), ils se sont procurés des occasions, en
première mi-temps et en toute fin de seconde, qui auraient pu se concrétiser par des points au score, sans
l‘indiscipline et les maladresses, véritable pain béni pour le jeune arrière dacquois, Yoann Laousse, auteur d’un
cinq sur six. La Section Paloise ne repart pas bredouille en glanant un point de bonus défensif, mais redescend
à la cinquième place. L’US Dax, après sa victoire contre Massy, a peut-être trouvé le déclic nécessaire à sa
remontée. Réponse à Carcassonne samedi prochain.
Colomiers 28 - 9 Pays d'Aix Feuille de match
Il était essentiel pour Colomiers de remporter ce duel de mal classé, surtout à domicile. Les columérins ont
rempli leur contrat et de belle manière face à des Aixois peu dangereux. Si les deux collectifs ont semblé se
chercher durant la première mi-temps (12-3 à la pause), la seconde a fini de creuser les écarts, voyant les
locaux étouffer les visiteurs grâce à un essai et des pénalités passées contre le vent. La défaite plonge les
Aixois dans les profondeurs du classement. Les Provençaux voyagent mal (quatre défaites sur autant de
déplacements) et les dernières rencontres à la maison, même face à de grosses écuries n’ont pas de quoi
mettre en confiance le collectif (défaites face à Lyon, Tarbes et Oyonnax). Sur les terres narbonnaises la
semaine prochaine, c’est à nouveau une rencontre face à un mal classé qui s’annonce. Décisive, avant de
retrouver des prétendants aux phases finales : La Rochelle, Albi, Pau…
Tarbes 15 - 26 Brive Feuille de match
Les tarbais ont été surpris dans leur antre. Invaincus à domicile depuis le début de la maison, ils auront
finalement flanché face à des brivistes maîtrisés. Le défi pour les corréziens était de bousculer les esprits en
s’imposant pour la première fois à l’extérieur depuis la première journée. Tarbes semblait être l’adversaire
idéal : même nombre de points au classement, concurrent aux phases finales… La botte du jeune ouvreur
Thomas Laranjeira (cinq pénalités, un drop), couplée à un essai de Julien Caminati aura permis aux brivistes
de s’imposer. Du côté des locaux, les indisciplines des hommes de Pierre-Henri Broncan, sanctionnées par
deux cartons jaunes, les ont obligés à laisser filer leur invincibilité à domicile et quelques points précieux pour
la suite. Ils auront à cœur de se racheter face à des équipes comme Massy et Béziers, mal classées, tandis
que Brive, aujourd’hui quatrième, compte bien conserver son avance sur Pau, son prochain adversaire.
Narbonne 28 - 13 Carcassonne Feuille de match
Dans le derby audois, Narbonne a pris le dessus sur ses terres. Un résultat important, qui permet au collectif
de s’éloigner de la zone de relégation. Malgré des résultats en dents de scie, la victoire paraissait logique.
Avec cinq défaites à l’extérieur en autant de matchs, les Carcassonnais sont peu efficaces en dehors d’Albert-
Domec. Des performances qui ne les mettent pas au mieux dans la course aux places qualificatives pour les
phases finales. Toujours dixièmes, l’écart se creuse avec les concurrents et se réduit avec les moins bien
classés. La partie n’était pourtant pas gagnée pour les locaux, les deux équipes se quittant sur un score de 9-6
à la mi-temps, mais malgré deux exclusions temporaires de leur côté, les narbonnais ont su prendre les points
en temps voulu. Face au Pays d’Aix, les vainqueurs du derby devraient poursuivre leur marche en avant, quant
à Carcassonne, Albi à la maison et Béziers à l’extérieur seront de nouveaux tests en vue de la fin de saison.
Massy 16 - (b) 29 Oyonnax Feuille de match
Et Oyonnax confirme une nouvelle fois ses ambitions… Et pourtant, Massy a fait bien plus que tenir tête au
leader du championnat, dans cette affiche a priori déséquilibrée. Les hommes de Jeff Dubois, solides sur leurs

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
terres (2 victoires pour 3 rencontres), faisaient même course en tête à la pause, de peu (9-8). La seconde mitemps
leur aura été fatale et les Oyonnaxiens, même dans le doute, prouvent que leur première place n’est pas
due au hasard. Il aura fallu quelques minutes de relâchement de la part des massicois pour que leurs
adversaires reprennent les choses en main en inscrivant trois essais. Ajoutés à celui de la première mi-temps,
les leaders repartent donc avec un bonus offensif et l’assurance d’une première place conservée. Avec Tarbes
et Pau en ligne de mire, Massy a encore de beaux défis à relever. Du côté d’Oyonnax, c’est Aurillac qui viendra
tenter de semer le doute pour pourquoi pas se rapprocher toujours plus des premières places.
Auch 13 - (b) 10 Lyon Feuille de match
Bel exploit pour les Auscitains ! Mais si le FCAG et la botte d’Alexandre Dut ouvrent le score sur pénalité, c’est
bien le LOU, dominateur dans la plupart des secteurs de jeu en première mi-temps, qui inscrit le premier essai
après quinze minutes de jeu. Il faudra attendre la dernière minute de la première mi-temps pour voir les locaux
aplatir dans l’en-but après deux pénalités. 13-7 à la pause, Auch ne démérite face à des Lyonnais qui peuvent
nourrir des regrets en ayant rendu trop souvent le ballon. Au retour des vestiaires, Lyon marque ses trois
premiers et derniers points grâce aux nombreuses fautes des Gersois, ces derniers étant néanmoins ambitieux
et cherchant à investir les 22 mètres adverses. Les fautes de main empêchent les actions d’aboutir mais Auch
parvient à maintenir le jeu dans le camp du LOU. Sans profiter du carton jaune écopé par Bosviel, Auch
conserve néanmoins sa légère avance et emporte son duel face à un sérieux prétendant à la montée. Seconde
défaite de la saison pour le LOU, dauphin d’Oyonnax, qui voit le premier du classement s’envoler à cinq points.
Auch impose sa loi !
Rugbyrama - Publié le 21/10/2012 à 20:18, mis à jour le 21/10/2012 à 20:29
Auch13 - 10Lyon LOU
En clôture de la 8e journée, Auch est resté invaincu dans son antre de Jacques-Fouroux et a fait
tomber l'ogre lyonnais pour la deuxième fois de la saison (13-10).
Icon Sport
Sur les terres gersoises, là où personne n’est venu s’imposer cette saison, le premier choc de la partie
annonçait la couleur. Le flanker lyonnais Vincent Clément amorçait une charge plein axe et trouvait sur son
chemin le talonneur auscitain, Luc Bissuel. L’ancien capitaine albigeois allait se relever mais sortir du terrain,
sonné et légèrement K.O… Le Gersois, quant à lui, tenait le coup plus longtemps mais cédait finalement sa
place à la 27e minute. A ce moment-là de la rencontre, le Lou avait pris le meilleur sur l’équipe d'Auch. En
effet, dès la 14e minute, Régis Lespinas prenait le trou et parvenait à transmettre après contact à Jérôme

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Bosviel, sur son extérieur. Le jeune arrière lyonnais n’avait plus qu’à conclure pour permettre à sa formation de
prendre les devants.
Le duel des buteurs s’installait entre Lespinas et Dut. Mais c’est grâce à un essai qu’Auch parvenait à revenir
dans la rencontre et à repasser devant au tableau d’affichage, sur la sirène. Sur une chandelle de Pierre-
Alexandre Dut, Peluchon gênait Bosviel à la réception. Anthony Lagardère en profitait pour jouer au pied pardessus
la défense. Patrick Bosque était le premier à aplatir. Les Auscitains menaient ainsi 13 à 7 à la pause.
Hécatombe de blessures lyonnaises
Et au retour des vestiaires, trois éléments allaient encore un peu plus contrarier les visiteurs: la prestation
gersoise dans le secteur de la touche, le jeu au pied de pression de Matthieu Peluchon et les blessures à
répétition au sein de leur effectif. Après Clément, Januarie et Lespinas, Manta et Grosso devaient à leur tour
laisser leur place, touchés. La qualité de l’alignement local et la présence de Peluchon sur toutes les
chandelles faisaient le reste. Bosviel écopait même d’un carton jaune pour avoir plaqué en l’air l’arrière du
FCG. Le Lou poussait en fin de partie mais la défense auscitaine tenait bon! Auch s’imposait 13 à 10,
deuxième défaite de la saison pour Lyon, après la déconvenue à Albi.
8e journée: Brive monte en puissance
Rugbyrama - Publié le 21/10/2012 à 17:34, mis à jour le 21/10/2012 à 20:30
Après une entame de saison mitigée, Brive revient aux affaires après sa victoire sur la pelouse de
Tarbes (26-15). La troisième consécutive.
LE CONTEXTE
Icon Sport
Après cinq journées à se mettre dans le rythme, exigeant, du Pro D2, Brive monte clairement en puissance. Sa
victoire sur le pré de Tarbes, qui commence à craquer après sa bonne entame d'exercice, l'atteste
parfaitement. Le CABCL signe une troisième victoire consécutive et se retrouve dans une position de
qualifiable. Bien loin toutefois d'Oyonnax qui s'affirme de plus en plus comme un sérieux client. L'USO, dans le
sillage d'une ligne de trois-quarts redoutable, s'est offert le bonus offensif à Massy. Derrière, on tente de suivre
le rythme tant bien que mal. Aurillac a réussi à dompter La Rochelle, toujours aussi fébrile hors de ses bases.
Mais Pau, troisième avant la 8e journée et Albi, quatrième, ont chuté, respectivement à Dax et Béziers. Les
Dacquois sortent pas la même occasion de la zone rouge et ont laissé leur place de lanterne rouge à Aix, battu
à Colomiers pour la septième fois cette saison. Dans le derby audois, c'est Narbonne qui a su tirer son épingle
du jeu. Carcassonne revient bredouille pour la première fois depuis l'ouverture du championnat. Enfin, en
clôture, Auch a réussi à conserver son invincibilité à domicile en faisant chuter les Lyonnais pour la deuxième
fois de la saison. Une rencontre qui risque de laisser des traces pour Lyon avec une cascade de blessures et
un écart qui grandit au classement avec Oyonnax, le leader.

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Le derby pour Narbonne, Albi bousculé, Tarbes sans
conquête...
La joie des vainqueurs (Jenkins, Beaux, Strauss, List, Etienne, Ruiz, Pleindoux). / Photo DDM, Jean-
Marie Guiter
Le résumé. La pression était sur les épaules narbonnaises. Peut-être pas assez, certainement, sur celles des
Carcassonnais qui ont, hier soir, pour la première fois depuis le début de la saison, effectué un voyage à vide.
«Pris» dans l'envie, dans l'agressivité, bousculés en conquête comme dans le combat, privés de ballons, ils
n'ont jamais été en mesure d'inquiéter sérieusement leurs adversaires. Des Narbonnais qui, le couteau sous la
gorge après leur difficile début de saison, s'offraient même le luxe, face au vent, de faire dérailler la machine
carcassonnaise, pour virer en tête à la pause grâce à la botte de Ruiz. Et si Lescalmel, malgré ses deux
échecs, réussissait à maintenir sa formation au contact, la seconde période, face au vent cette fois, ne laissa
plus traîner le moindre doute. Emmenés par un Valentine des grands jours, derrière un pack conquérant, les
Narbonnais ont pris le large après seulement un quart d'heure de jeu (22 -6) manquant même, par excès
d'euphorie, de corriger leurs hôtes. Et ce n'est pas la réaction d'orgueil des visiteurs sur un essai de pénalité
accordé après plusieurs mêlées (les locaux se trouvaient alors à 13 contre 15) qui changea la tonalité des
débats. Narbonne s'adjugeait la première manche et s'offrait un grand bol d'oxygène.
L'essai. 52e minute. Touche de pénalité pour Narbonne à l'entrée des «22» visiteurs. Le maul avance et
Valentine file petit côté, à la barbe de la défense carcassonnaise, pour servir dans le bon tempo son ailier
Vakacegu qui n'a plus qu'à se jouer, en force, de Lazzarotto pour aplatir en coin.
Les blessés. Privés de bonus défensif pour la première fois de la saison, Carcassonne a aussi payé un lourd
tribut à son derby. Deux piliers droits sur le flanc : Ben Bouhout (genou gauche dès la 3e) et Gady (tendon
dAchille, 77e). Sans compter que les espoirs Sicaud et Lamache sont également «out».
Et maintenant. Carcassonne accueille Dax le week-end prochain pour oublier... Quant à Narbonne, l'occasion
lui est donnée de confirmer sa victoire (son redressement) en accueillant Aix-en-Provence.
Fiche
Narbonne 28 - Carcassonne 13
MT : 9-6; 8.500 spectateurs ; arbitre : M. Minery (Périgord-Agenais)
Vainqueurs : 1E Vakacegu; 1T, 1 D (50) et 5 P (6, 32, 40, 43, 58) Ruiz; 1P Huxley (50)
Vaincus : 1E pénalité (68); 1T et 2P Lescalmel (34, 37).
Evolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 6-6, 9-6/ 12-6, 15-6, 22-6, 25-6, 25-13, 28-13
NARBONNE : Huxley ; Vunisa (Hegarty, 76), Poitrenaud, Kaufana, Vakacegu (o) Ruiz (Etienne, 78) (m)
Valentine (Roos, 78); Beaux (cap., Jenkins, 63), Wavrin (Beaux, 63), Pleindoux; Uva (Furno, 69), Strauss ;
Harmse (Neveu, 63), Algisi (Vuli, 60), List (Fichten,77). Rempl. tempo.: Pleindoux par Fichten (67-77)
Exclu. tempo. : Beaux (64, antijeu), List (67, antijeu).
CARCASSONNE : Ascarate ; Lazzarotto, Aguillon, Mafi, Codjo (o) Lescalmel (Cazeaux, 68) (m) Ségarra
(Lopez-Herrero (49); Koffi, Tonita (Teyssier, 49, Lestrat, 75), Etien (cap) ; Jeannard (Roidot, 53), Guironnet ;
Ben Bouhout (Gady, 3, Paloméra, 77), Acquier, Paloméra (Etcheverry, 46).
La note du match : 11/20 - Les hommes du match : Josh VALENTINE et Christopher RUIZ (Narbonne).

Tarbes perd sa conquête
Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
L'essentiel. Pour avoir été en souffrance sur la conquête (touche et mêlée) qui avait été depuis le début de la
saison, leur valeur refuge, les Tarbais n'ont pas réussi à inverser une tendance qui leur fut défavorable suite à
l'essai de Caminati. Quand le temps est aussi pluvieux, on sait que l'équipe qui réalise un break (3-11, 28e
pour les Brivistes), on sait qu'il va falloir réussir un match quasi parfait sur les bases. Ce ne fut pas le cas pour
des Tarbais souvent pénalisés en mêlée (parfois à tort) et ne parvenant pas à s'appuyer sur une touche
déficiente.
Le tournant du match. On peut le considérer comme tel, vu le contexte. Après un superbe mouvement qui
balaya le terrain dans les deux sens, le seconde ligne tarbais, Isoa DomolaïlaÏ servi en position d'ailier, franchit
la ligne. On crut à l'essai quand l'arbitre le refusa pour un en-avant au moment d'aplatir.
L'essai. Du pied, encore et toujours. C'est la règle quand le terrain est détrempé. C'est donc à partir d'un jeu au
pied qu'est venu l'unique essai de la rencontre. Mais contrairement à ce qui se fait en pareil cas (jeu long
d'occupation), le petit coup de pied par-dessus de Caminati, mit Iribaren en difficulté. Ce dont profita l'ailier
briviste pour filer à l'essai.
Les hommes. A Brive: Ribes, Méla, Luafutu, Laranjeira. A Tarbes: Garcia, Fortassin
Et maintenant. Tarbes se déplace à Massy, Brive reçoit Pau.
Fiche
Tarbes 15 Brive 26
MT:17-6; 4.600 spectateurs; arbitre: M. Boyer (Midi-Pyrénées)
Vainqueurs: 1 E Caminati (21); 1 D Laranjeira (32); 6 P Laranjeira (19, 28, 39, 43, 70), Caminati (64),
Vaincus: 5 P Fortassin (6, 34, 47, 53)
Evolution du score: 0-3, 3-3, 8-3, 11-3, 14-3,14-6, 17-6/20-6, 20-9, 20-12, 20-15, 23-15, 26-15
Tarbes: Terblanche; Domec, Siale (Veau 75), Th. Loftus, Lilo; (o) Fortassin, (m) Labarthe (Iribaren, 13);
Basauri, Fono, Collet; Domolaïlaï (cap, Sirbe 63), Nemsadze; Garcia (Zanon, 59), Anglade (Dupuy, 59), Muzzio
(Maumus, 59)
Exclu. tempo.: Domolaïlaï (28, faute technique), Loftus (70, faute technique)
BRIVE: Ferrères; Namy (Mignardi, 62), Swanepoel (Sola, 64), Noon (Mignardi, 7 puis Noon, 13), Caminati; (o)
Laranjeira, (m) Pejoine (Faltrept, 78); Hireche, Ledevedec, Luafutu (Azoulai, 75); Mela (cap), Uys; Coetzee
(Barrozi, 73), Ribes (Acosta, 76), Kinchagishvili (Schvelidze, 47)
La note du match: 12/20; l'homme du match: Thomas Laranjeira (Brive)
Béziers bouscule Albi
Le Sporting a sans doute joué hier son pire match de la saison à Béziers. Après quatre victoires consécutives,
les jeunes Albigeois se sont sans doute vus trop beaux face à une vaillante équipe de Béziers.
Les Tarnais ont livré une première période catastrophique au point d'être menés 19-0 à la pause. Une avance
rédhibitoire qu'ils n'ont pu combler malgré une deuxième période plus enlevée remportée 13-6. Dans cette
soirée cauchemardesque, ils ont tout juste sauver l'honneur sur un essai de Lane bien servi par Bouillon. Au
final, une rencontre à oublier au plus vite, avant de recevoir Auch samedi prochain.
Fiche
Beziers 25 ALBI 13
MT: 19-0; 4 585 spectateurs; arbitre :M. Lamirand (Béarn)
Vainqueurs : 1 E Puyo (39); 1 T, 6 P (10, 19, 28, 38, 48, 66) Vilaret
Vaincus : 1 E Lane (42); 1 T, 2 P (63, 72) Marques
Evolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 12-0, 19-0/19-7, 22-7, 22-10, 25-10, 25-13

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
BEZIERS : Vilaret; Gmir, Puyo, Veratau (Chevtchenko, 11), Amoros (Marais, 72); (o) Malie, (m) Camberabero
(Bisman, 63); Carmignani (cap), Toevalu, Levi; Moore (Eksteen, 74), Martin (Dechartres, 53); Sheklashvili
(Villaz, 78), Vermaas (Pinto Ferrer, 53), Fernandes (Bocca, 55)
ALBI : Palis; Voretamaya, Bonnet, Barthélémy (Kaiser, 63, Poujol (Lacroix, mt); (o) Bouillon, (m) Marques;
Misse (Raynaud, 48), Baluc-Rittener (cap), Lane; Damiani (J. Mondoulet, 69), Maisuradze (André, 50);
Koberidze (Gau, 48), Ponnau (Maynadier, 48) Frize (Dedieu, 48 ). Rempl. tempo: Misse par André (40-50)
Exclu. tempo : Poujol (brutalité, 22), Maisuradze (39, brutalité)
La note du match : 11/20; l'homme du match: Simon Vilaret (Béziers)
Colomiers : quinze garçons contre le vent
Les charges de Rayssac ont fait mal aux Aixois./ Photo DDM, Frédéric Charmeux
E.T. – La Dépêche du Midi
L'essentiel.- Colomiers a rempli son contrat sans laisser le bonus défensif à une pâle équipe aixoise. Et
personne ne fera la fine bouche si les locaux savourent le gâteau sans la cerise (le bonus offensif) tant ce
résultat est important dans le championnat pour le maintien.
Le résumé.- Paradoxalement, c'est contre le vent que Colomiers a bâti son succès avec une deuxième mitemps
particulièrement aboutie. Auparavant, les locaux avaient meublé le score au pied en ayant du mal à
franchir la ligne adverse, leur plus belle occasion voyant le ballon finir en touche (17). Durant cette première
période, les Columérins ont rendu trop de ballons (12) aux Aixois qui se sont contentés de faire le dos rond, en
attendant la suite et l'appui d'Eole.
Mais, après la pause, Colomiers a maîtrisé son jeu, le vent et l'adversaire, lequel n'a guère eu l'occasion de
respirer, et la victoire ne souffre aucune contestation.
L'essai.-
Superbe ! Après plusieurs temps de jeu, Lafforgue s'est offert une croisée pour Coll qui a terminé le boulot en
transperçant le rideau aixois (54).
Le tournant.-
Il y a l'essai qui a fini de mettre la tête sous l'eau aux Provençaux, mais nous distinguerons la pénalité de 47 m
réussie par Belzunce (47), promu buteur longue portée, dans la foulée de celle signée Viazzo qui avait relancé
les siens (12-6, 44). En remettant illico les Aixois à neuf longueurs, il ne leur a pas permis d'espérer très
longtemps, avant que l'essai ne les achève.
Les blessés.- Brits a dû sortir avant la mi-temps, touché à la cheville droite. Kolo'ofai a vu se réveiller la douleur
à un pied qui l'avait privé au dernier moment du match à Pau. Stop, l'infirmerie columérine est déjà
suffisamment garnie.
Et maintenant.-

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Samedi prochain, Colomiers ira défier l'ogre lyonnais avant d'accueillir Auch le dimanche suivant. Et Pellow
Van der Westhuizen, le joker arrivé jeudi, piaffe d'impatience.
Fiche
Colomiers 28- Pays d'Aix 9
MT : 12-3 ; 2500 spectateurs ; arbitre : M. Descottes (Drôme-Ardèche) ; vent en faveur de Colomiers en
première mi-temps ; pelouse glissante.
Vainqueurs : 1 E Coll (54) ; 1 T et 6 P (7, 22, 38, 40, 50, 65) Lafforgue ; 1 P Belzunce (47).
Vaincus : 3 P Viazzo (16, 44, 57).
Evolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 9-3, 12-3/12-6, 15-6, 18-6, 25-6, 25-9, 28-9.
COLOMIERS : Saout ; Belzunce, Coll, Nicot, Bolakoro ; (o) Lafforgue (Hernandez, 68), (m) Carabignac
(Culinat, 58) ; Williams (Foucras, 55), Houston, Lledos ; Kolo'ofai (Bourdin, 47), Bortolaso (Cholley, 66) ; Brits
(Rayssac, 35), Rioux (cap, Weber, 67), Dubois (Badel, 71).
PAYS D'AIX : So'oailo (Solana, 67) ; Labarthe, Christophers (cap, Bourlon, 67), Jacquet, Gautherie (Besson,
68) ; (o) Viazzo, (m) Rochette ; Tuineau (Charlier, 73), Longepée (Tuineau, 77), Barriol ; Mynhardt, Santoni
(Ollivier, 61) ; Smit (Cossia, 51), Bonet (Colliat, 60), Turini (Felsina, 67).
Exclu. tempo. : Mynhardt (49, antijeu).
La note du match : 12/20. L'homme du match : le collectif columérin.
Aurillac, c'est solide !
Rugbyrama - Nicolas BRETON
Publié le 20/10/2012 à 18:30, mis à jour le 20/10/2012 à 18:51
J.-P. P. . – La Dépêche du Midi
Sur ses terres, Aurillac s'est fait respecter en s'imposant devant La Rochelle (17-10) qui repart toutefois
avec un point de bonus défensif acquis sur la fin.
Icon Sport
Aurillac entamait ce samedi le premier match d'une série infernale qui les verra affronter Oyonnax, Lyon et Pau
lors des prochaines semaines. Et les Cantalous ont parfaitement négocié la première étape en s'imposant
contre La Rochelle (17-10). Et avec le vent contre eux en première période, les hommes de Jérémy Davidson
monopolisaient le ballon. Malheureusement, beaucoup trop de fautes de main et d'en-avant mettaient un terme
prématurément à la majorité de leurs attaques. Les Rochelais, quant à eux, ne se privaient pas pour mettre à
profit leurs quelques munitions. Et c'est même eux qui allaient ouvrir le score, par l'intermédiaire d'une pénalité
du demi d'ouverture Thomas Fournil (3-0, 6e). La réaction des Cantaliens n'allaient pas se faire attendre. Trois
minutes après cette ouverture du score, le centre Jimmy Yobo allait aplatir en coin après une course de 30
mètres, et une erreur de défense de l'ailier rochelais François Herry (5-3, 9e). Et puis plus rien. Manque de
réalisme chez les buteurs, avec des échecs pour Thomas Fournil et Maxime Petitjean, des maladresses de
deux côtés et un score de 5-3 à la pause en faveur des Cantaliens.

Une seconde mi-temps signée Petitjean
Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
La seconde période allait être tout autre et allait sonner le réveil des Cantalous, et de leur demi d'ouverture
notamment. Malheureux jusque-là dans ses tentatives de tirs au but, le deuxième meilleur réalisateur du
championnat allait justifier son statut. Tout d'abord en plantant un drop de près de 40 mètres (8-3, 43e). Puis
en rajoutant trois pénalités dans l'escarcelle de son équipe, pour porter le score à 17 à 3 à la 69e minute. Le
joueur cantalou profitait ainsi de l'indiscipline grandissante des Rochelais. Des Maritimes qui semblaient sans
réaction et sans réponse, comme en témoigne le manque de dynamisme dans leur jeu au cours de ce seconde
acte. A chaque fois que les hommes de Patrice Collazo étaient en mesure de pouvoir inquiéter leur adversaire
du jour, une faute de main ou une pénalité venaient stopper leur élan.
Mais à force de courage et de persévérance, les demi-finalistes de l'an dernier allaient finir par être
récompensés. Profitant d'une pénalité vite jouée par Benjamin Ferrou, Sébastien Fauqué marquait un essai,
qu'il allait également transformer pour permettre aux siens d'empocher le point de bonus défensif à la... 79e
minute. (17-10) Bien que vainqueurs, les Aurillacois pourront regretter ce point de bonus défensif empochait à
la dernière minute par les Maritimes. Mais avec cette victoire, les homme de Jérémy Davidson préparent de la
meilleure des manières les rencontres à venir contre Oyonnax et Lyon. De son côté, La Rochelle devra réagir
lors de la prochaine journée avec la réception de Béziers.
Le RC Narbonne remporte le derby audois 28 à 13
L’Indépendant - Le 20/10/2012 à 16h39 | Mis à jour à 21h08
RACING © PHILIPPE LEBLANC
Le Racing-Club de Narbonne est resté maître chez lui, au Parc des Sports, face à l'US Carcassonne en
l'emportant 28 à 13. L'USC de Christian Labit n'accroche pas le point de bonus.
Le Racing domine Carcassonne
L’Indépendant - Le 21/10/2012 à 06h00 par J. F. | Mis à jour à 08h35
Les drapeaux et les couleurs 'orange et noir' étaient de sortie hier soir.

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Le Parc des sports n'attendait que ça. Et n'aurait sûrement pas toléré que Carcassonne vienne fanfaronner ici,
à Narbonne, une 2e année consécutive. Les supporters avaient d'ailleurs prévenu les joueurs, par les réseaux
sociaux notamment. L'enceinte 'orange et noir' a pourtant eu du mal à faire le plein, et a mis du temps à
s'enflammer. Après le premier quart d'heure de jeu, alors que le score n'était que de 3-0, quelques timides "Ici,
ici, c'est Narbonne" ont bien rententi, mais le public en voulait visiblement plus. Il sera servi en 2e période.
En un quart d'heure (44e-59e), les Racingmen ont inscrit seize points (un essai transformé, deux pénalités, un
drop), faisant basculer définitivement la rencontre de leur côté. Soulagés, les quelque 7 000 spectateurs
exorciseront des mois d'angoisse en huant le pourtant respectable Guy Jeannard à sa sortie, coupable d'avoir
plaqué sans ménagement le toujours survolté et généreux Josh Valentine, l'un des chouchous du public. Celuici
aura d'ailleurs droit à une très belle ovation à sa sortie, partagée avec un Christopher Ruiz retrouvé et
heureux d'avoir ajusté la mire un soir de derby. Dans la liesse, la tribune Clape s'est même permise de
chambrer l'USC - "Cuits, cuits, cuits, les Canaris sont cuits". C'était de bonne guerre.
«Quand on met les ingrédients...»
L’Indépendant - Le 21/10/2012 à 06h00 par Recueilli par St. S. | Mis à jour à 09h36
Beaux : «Une victoire qui fait du bien au moral». © Ph. Leblanc
Le troisième ligne aile narbonnais Benjamin Beaux affichait un large sourire hier soir au moment de rentrer aux
vestiaires célébrer comme il se doit un succès net et sans bavure sur le voisin carcassonnais étouffé au Parc
des Sports.
Benjamin, cette victoire fait autant de bien mentalement que comptablement, non ?
Elle est surtout importante mentalement car on a fait un début de saison mitigé, difficile. (Hier) on gagne ce
derby avec la manière même si on s'est fait un peu peur avec cet essai de pénalité. Mais c'est un match
référence et j'espère qu'on va s'en servir pour bâtir pour les matches à venir.
On sent énormément de plaisir d'avoir sorti ce match-là sur un derby.
De suite, c'est mieux, surtout qu'on n'a pas l'habitude d'avoir des fins de matches où on est à l'abri. Ça fait
plaisir de gagner des matches comme ça surtout un derby. Ça fait du bien pour l'équipe, pour le moral, pour les
supporters et pour la ville. On avait à coeur de gagner ce match et c'est une énorme satisfaction. On est très
contents.
Que s'est-il passé à la pause pour revenir aussi déterminés ?
En première mi-temps, on fait des erreurs qui les laissent dans le match. On s'est dit qu'on y mettant beaucoup
d'intensité, beaucoup d'envie, avec le vent dans le dos, ça allait nous sourire. C'est ce qu'il s'est passé en
seconde mi-temps. C'est une grande satisfaction.
Ce début de deuxième période est déterminant avec 13 points en 13 minutes.
Il se passe qu'à chaque temps fort, on concrétise avec un drop ou un essai. Dès qu'on marque sur nos temps
forts, c'est plus propre. Après, sur les renvois, on n'a pas tombé les ballons (à part moi une fois...). J'espère
que c'est notre match référence et qu'on sera plus régulier sur l'ensemble de la saison.
A 13 contre 15, vous n'avez pas eu peur tout de même ?

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Si mais on a fait preuve de courage et on a vu que même à 13, on a récupéré une pénalité sur mêlée. Ça
prouve que cette équipe a une grosse mentalité, l'envie de bien faire et quand on met tous les ingrédients,
dans le rugby, il n'y a pas de secrets.
Un bol d'air pour Dax qui bat Pau 15 à 9
Sud-Ouest - Publié le 21/10/2012 à 06h00 | Mise à jour : 21/10/2012 à 12h00
Par Benjamin Ferret
Avec cette victoire face à l'une des grosses cylindrée de la division, au terme d'un match pluvieux et
sans essai, les Landais sortent pour la première fois de la saison de la zone de relégation.
La première ligne remplaçante de l'USD a poursuivi le travail de sape entamée par les titulaires dans les
phases de mêlées fermées et de conquête. (Photo Isabelle Louvier)
Les eaux de la cité thermale étaient déjà connues pour leurs vertus curatives. La rencontre d'hier soir a pour sa
part permis de démontrer que la pluie dacquoise pouvait également niveler les valeurs. Celles, légitimes, qui
pouvaient exister - avant le match - entre la Section Paloise, 3e du championnat et candidat déclaré aux
phases finales, et l'US Dax, lanterne rouge de la division. De quoi faire râler David Aucagne, l'entraîneur des
trois quarts défaits : « On a été trop pénalisé. C'est dommage parce que l'on a franchi leur rideau défensif à
deux reprises alors qu'ils n'y sont jamais parvenus. »
Vrai, même si de l'autre côté, l'abnégation montrée par les Dacquois durant les 80 minutes du match leur
permet - au bout de huit journées - de quitter pour la première fois de la saison la zone de relégation. Un
véritable « bol d'air », aux dires d'Emmanuel Maignien, le talonneur de l'USD. L'un des 12 avants utilisés par
leur entraîneur, Frédéric Garcia, afin de mettre à mal le paquet adverse et de permettre à Yoann Laousse,
jeune arrière issu du centre de formation de la cité thermale, de convertir ses 6 tentatives en 5 réussites.
« Avec ce temps, nous avions dit aux avants que ça serait à eux de nous faire gagner le match, dévoile
Christophe Manas, l'entraîneur des lignes arrières. Ils ne l'avaient pas fait jusqu'à présent mais là je tiens à leur
dire bravo. » Une supériorité non contestée par son alter ego béarnais, quelque peu circonspect par rapport à
la prestation de son pack. « Cela a encore été dur en conquête », résume-t-il.
En enregistrant leur deuxième succès de l'année, après celui obtenu contre Massy (44-10, 6e journée), l'US
Dax a cette fois ci mis à mal l'un des ténors de la Pro D2. De quoi s'enlever un peu de la chape de pression qui
pèse sur ce groupe depuis l'entame du championnat et des débuts plus que laborieux. « Quand on fait les
courses, les gens nous demandent ce qu'il se passe, se désole Emmanuel Maignien. Ça fait mal au cœur mais
avec ce match, je crois que l'USD a montré qu'elle n'était pas à sa place et qu'on pouvait prétendre au milieu
du classement. »
Une ambition modeste, mais juste, pour une équipe qui compte 12 points de retard sur le dernier qualifié… Qui
a pour nom la Section Paloise. Christophe Manas le reconnaît lui-même : « Nous avons compris que notre
effectif ne nous permettrait pas d'aller titiller le haut du tableau. Nous sommes trop limités en nombre pour être
compétitif chaque semaine. »

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Peu nombreux, certes, mais avec du caractère, comme l'ont prouvé ce samedi les Dacquois. « On savait qu'on
n'aurait pas de chisteras ni de passes croisées, rigole Emmanuel Maignien. On s'est contenté de répondre
présent sur la conquête, même en infériorité numérique, où nous avons su leur tenir tête. »
Couplée à la prestation de ses trois quarts face au promu francilien, couronnée d'un bonus offensif, Christophe
Manas tiendrait-il son match référence sur lequel s'appuyer pour l'avenir proche ? Le Catalan préfère rester
prudent. « L'équipe se reprend en main match après match. Nous allons maintenant chercher à ce qu'ils soient
plus autonomes sur le terrain. Le chemin est encore sinueux, mais tout viendra d'eux. »
Aurillac - La Rochelle (17-10) : Un point mérité pour les
Rochelais
Sud-Ouest - Publié le 21/10/2012 à 06h00 | Mise à jour : 21/10/2012 à 16h09
Les Maritimes arrachent le point du bonus défensif (17-10) à la dernière minute grâce à Fauqué.
Sébastien Fauqué a marqué l'essai du bonus défensif, en fin de rencontre. (Photo archives Dominique Jullian)
Un point. La Rochelle devra s'en contenter, même si les hommes de Fabrice Ribeyrolles et Patrice Collazo
pourront regretter la qualité de leur première période. Avec le vent en leur faveur lors du premier acte, les
visiteurs n'ont peut-être pas su s'adapter à des conditions de jeu difficiles, se montrant paradoxalement plus à
l'aise durant la seconde période. Cela leur a permis de ne pas tout perdre et surtout de ne pas rentrer
bredouille de leur voyage dans le Cantal.
Face à des Rochelais longtemps sous pression, les Aurillacois ont en effet imprimé leur marque aux débats. Ils
ont logiquement privilégié un jeu de passes et de conservation demandant une tenue du ballon parfaite. Cette
capacité à enchaîner les temps de jeu et à avancer était le passage obligé pour signer une bonne performance.
Les locaux ont toujours tenté de faire vivre le ballon et varié comme il le faut, en s'appuyant sur une conquête
de qualité. Les visiteurs, eux, avec le vent, se sont peut-être trompés d'approche. Au lieu de s'appuyer sur du
jeu au pied, ils ont également dynamisé leurs rares bons ballons. Rares, car ils ont souffert de la comparaison
dans la maîtrise. La Rochelle a nettement plus défendu qu'attaqué face à Aurillac qui a rapidement répondu à
l'ouverture du score signée Fournil (0-3).
Animateurs des débats et auteurs du premier essai bien amené par Petitjean et conclu avec brio par Yobo, les
locaux ont dominé la première période contre le vent (5-3). À cet instant, tout est encore possible pour les
hommes de Fabrice Ribeyrolles, même s'ils montrent moins de pertinence dans le jeu et de précision dans le
dernier geste.
Bien sûr, Aurillac pu faire le break sur cette percée de Kemp, alors qu'il jouait en infériorité numérique. Il a
finalement fait parler son travail de sape qui a mis trop souvent à la faute des Rochelais trop indisciplinés et
punis par le pied de Petitjean (17-3). Ce que les locaux ont réussi à faire à un de moins, prendre des points, les
visiteurs n'y sont pas parvenus durant les exclusions de Canale puis de Clément.

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Ils ont en revanche bien mieux géré les dix dernières minutes, donnant beaucoup de fil à retordre à la défense
cantalienne qui finira par céder, à un de moins après l'exclusion de Petitjean. Un joli baroud d'honneur des
Rochelais pour aller chercher un point de bonus défensif arraché à une minute de la sirène par Fauqué (17-
10).
Joël Rey (entraîneur, Section paloise) : « Il y avait de la place
pour faire mieux »
Sud-Ouest - Publié le 21/10/2012 à 06h00 | Mise à jour : 21/10/2012 à 15h28
Par Denys Kappès-Grangé
L'entraîneur de la Section paloise revient sur la défaite de Pau face à Dax (15-9) lors de cette 8ème
journée de Pro D2.
Joël Rey. (photo david le deodic)
C'est fatalement amer que Joël Rey s'est présenté devant les médias, hier soir à l'issue du match. La faute à
une dernière touche (80e), à cinq mètres de la ligne d'essai dacquoise, grâce à laquelle les Palois auraient pu
remporter la mise. Le conditionnel reste de rigueur. Une combinaison hasardeuse a mis fin aux espoirs de
l'entraîneur des avants de la Section.
« Sud Ouest ». Quel est votre sentiment après cette défaite face à la lanterne rouge ?
Joël Rey. Il y avait la place pour faire mieux que de ramener un seul point au regard de la fin du match.
Pendant les dix dernières minutes, on les met sous pression. Les Dacquois ont mieux maîtrisé leur jeu que
nous. Pourtant, on a réussi à se procurer des belles occasions en deuxième période. Ça se joue à peu de
chose finalement. Mais sous la pluie, ce n'était pas évident.
Vous auriez pu remporter le match sur la dernière action. Ne regrettez-vous pas la manière dont vos
joueurs ont joué cette touche ?
Il faut prendre les matchs avec lucidité. On a terminé la rencontre fort, on aurait pu la conclure encore plus fort
si on en juge par le dernier quart d'heure, c'est sûr. Mais on n'a pas su faire preuve d'assez de discipline en
première période : à la pause, on a déjà commis sept ou huit fautes. On n'a pas été assez performants.
Comment jugez-vous votre conquête ce soir ?
On a perdu des ballons, mais eux aussi. Le tout est moyen. Je pense qu'il y a eu quelques moments de
relâchement coupable de notre part. Ce qui est certain, c'est qu'on aurait pu mieux gérer deux ou trois ballons
en touche. Le troisième notamment qui était le plus important.
En première période, on a tout de même réussi à se créer deux occasions terribles : à chaque fois, on essaie
de poursuivre le jeu en donnant à l'intérieur (Domolailai et Barrère) au lieu de jouer au large… C'est difficile.
Mais je regrette surtout notre indiscipline. Sous la pluie, il faut faire preuve de plus de maîtrise.
Les groupés pénétrants des Dacquois ont mis la Section en difficulté en première période…

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Ils étaient mieux en place que nous. Les joueurs ont voulu sauter au contre en touche : je leur ai dit
d'abandonner, mais Dax avait déjà inscrit six points…
Le point de bonus défensif n'atténue-t-il pas la déception de la défaite ?
C'est le minimum lors d'un match à l'extérieur. Si on avait été dominés durant 70 minutes, je m'en serais
contenté. Mais ça n'a pas été le cas.
PRO D2 - J8 : trois segments distincts
LNR - Par Baptiste LE BEUX, le 17 octobre 2012.
Encore très dense il y a peu, la PRO D2 s’étire peu à peu, laissant entrevoir trois segments plus ou moins
distincts. Le premier, mettant deux formations aux coudes à coudes pour la première place, Oyonnax et Lyon.
Derrière, le segment des prétendants à la qualification apparaît avec huit clubs (Pau, Albi, Aurillac, Brive,
Tarbes, La Rochelle, Auch et Carcassonne) se tenant en cinq points. Enfin, en queue de peloton, la lutte pour
le maintien fait rage pour Colomiers, Narbonne, Béziers, Massy, le Pays d’Aix et Dax, où l’écart est encore plus
petit, quatre points seulement séparant l’USC, 11ème, de l’USD, lanterne rouge. A confirmer… ou à infirmer !
Le derby lando-pyrénéen va opposer cette saison deux formations appartenant à des segments pour le
moment bien distincts, Pau jouant le haut du tableau, Dax le maintien. (Crédit photo : Presse Sports)
Aurillac 17 - (b) 10 La Rochelle Feuille de match
Après un revers bonifié à Albi, le Stade Aurillacois a retrouvé avec succès son antre, s’imposant sur Narbonne
32-15. Si le score est large, les Cantalous ont toutefois manqué le coche, car même s’ils restent dans le wagon
de tête, un succès bonifié leur aurait permis d’être encore mieux placés au soir de la 7ème journée. Ils s’en
satisferont, car le score ne prit de l’ampleur que durant le second acte, et ne franchit la barre des 30 points que
dans les toutes dernières secondes. Avec deux essais en seconde période, ils signent ainsi une victoire
maîtrisée au score certes conséquent, mais pas flamboyante. La réception de La Rochelle constitue une
superbe occasion d’enchaîner et de pourquoi pas grimper au classement, mais il faudra montrer un autre
visage… quoique !
Car si les Charentais viennent de signer deux victoires consécutives, elles furent poussives, interdites aux
cardiaques, et sur le même déroulé. Un déroulé qui voyait à chaque fois les Maritimes prendre leurs distance
jusqu’à la 45ème minute, avant de se faire de grosse frayeurs mais de s’imposer sur le fil (27-16 à la 45ème
minute contre Colomiers pour une victoire 30-25, 24-13 à la 44ème face à Carcassonne pour une victoire 24-
22). L’essentiel est sauf pour autant, mais les risques encourus sont à chaque fois conséquents. D’autant qu’en
ayant perdu 34-15 à Aurillac la saison passée, La Rochelle n’aura pas le droit de rééditer une telle fin de
match…

Béziers 25 - 13 Albi Feuille de match
Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Trois défaites en quatre matches pour l’une, quatre succès de rang pour l’autre… c’est sur des dynamiques
totalement différentes que les deux formations vont entrer sur la pelouse du stade de la Méditerranée ce weekend.
13èmes avec 10 points, les Biterrois s’apprêtent à disputer leur cinquième match de la saison à domicile,
où ils se sont déjà inclinés à deux reprises. Il serait bon de casser la spirale négative avant de se déplacer à
deux reprises, à La Rochelle d’abord, puis à Tarbes, rien que ça !
La tâche prend des allures de montagnes à déplacer, car fort de quatre victoires de suite, le SCA a engrangé
beaucoup de confiance. Certes trois de ces quatre succès ont eu lieu à la maison mais le succès à l’arrachée à
Massy, un autre prétendant au maintien, a offert des garanties pour ce genre de match. C’est donc pour
gagner qu’ils iront à Béziers, naviguant également en queue de peloton… mais méfiance, dans la même
situation lors du dernier exercice, ce sont les Héraultais qui s’étaient imposés 18-15.
Dax 15 - (b) 9 Pau Feuille de match
Le derby est toujours un moment particulier entre ces deux formations distantes de seulement 100 kilomètres.
Pour les deux formations bien sûr, mais pour les observateurs également, car le contexte est toujours différent.
L’an passé, les deux formations jouaient les premiers rôles et leur confrontations conditionnaient la course à la
qualification. Cette fois, si Pau est toujours dans le haut du classement et compte bien y rester d’ici le terme du
championnat, pour les Dacquois, il ne s’agit plus de jouer les premiers rôles, mais d’assurer sa place en PRO
D2. Lanterne rouge de la compétition, les Landais viennent de lourdement s’incliner chez le leader
oyonnaxiens, 26-46, et le temps presse.
Christophe Manas le disait avant la rencontre, ils se déplaçaient sans pression. Il disait également que
désormais, et au regard du début de championnat de son équipe, il fallait mettre toutes les forces dans les
matches à la maison. C’est à Dax que le derby va se jouer, gageons donc que les Rouge et Blanc feront tout
pour confirmer le réveil entrevu face à Massy il y a 15 jours (victoire bonifiée 44-10). Pour la Section, qui n’a
gagné qu’un match sur trois disputés loin du Hameau, l’équation ne s’annonce pas simple à résoudre, surtout
avant d’enchaîner un second match à l’extérieur, à Brive. Victoire également primordiale !
Colomiers 28 - 9 Pays d'Aix Feuille de match
Comme pour beaucoup de formations de la queue de peloton, les matches à venir vont de plus en plus
souvent revêtir des allures de matches de la peur. C’est encore plus vrai lors des confrontations directes entre
ces formations appelées à jouer la course au maintien. Et c’est le cas pour ce Colomiers – Pays d’Aix où le
11ème du classement reçoit le 15ème et premier relégable. Avec une seule victoire en cinq matches, et surtout
deux défaites en deux rencontres à domicile, l’USC ne s’est pas placé dans une situation idéale avant
d’affronter le PARC…
… seulement, psychologiquement, ils ont toutefois frappé fort lors de ce laps de temps en s’imposant lors de
leur seule confrontation avec un autre mal classé, avec un succès à Dax 25-24 lors de la 4ème journée (carton
plein face aux clubs de queue de peloton si l’on ajoute le succès 29-25 sur Narbonne). Il est vrai qu’il est bon
de prendre des points dans tous les matches, mais il est surtout vital de ne pas en perdre face aux concurrents
directs. Nous saurons samedi si les Columérins aiment définitivement ces matches au couteau ! Pour le PARC,
la défaite serait, à défaut d’être décisive, problématique, car elle pourrait, à minima, mettre les Aixois à six
longueurs de Colomiers, à maxima, à huit. Un succès à l’extérieur serait idéal, et possible. Invaincus à Michel
Bendichou (deux succès et un nul), les Provençaux aiment ce stade et cet adversaire !
Tarbes 15 - 26 Brive Feuille de match
Copie conforme ! Hormis la différence de points (toutefois proche, + 12 pour les Bigourdans, + 20 pour les
Corréziens), le TPR et le CAB réalisent un parcours de frères jumeaux. 20 points au classement chacun… 4
succès, un nul et deux défaites de part et d’autre… un bonus offensif et un défensif chaque côté… ce weekend,
il n’en sera pas de même, à moins que les deux formations ne se neutralisent. Un cas rare cependant, car

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
une seule fois dans l’histoire, c’était en 1991, les deux équipes avaient partagé les points (21-21)… mais c’était
à Tarbes !
C’est en tout cas la victoire qui sera visée par les deux protagonistes. Pour enchainer un troisième succès
consécutif pour les Coujoux… pour reprendre leur marche en avant pour les Pyrénéens, battus à Albi le weekend
dernier après avoir enchaîné cinq matches sans s’incliner (un nul et quatre victoires). Invaincu à Trélut, le
TPR compte bien le rester et ne veut plus y perdre de points après le nul concédé à Oyonnax (25-25). Le CAB
est prévenu, et devra se retrousser les manches, car avec une seule victoire en trois déplacement, il ne voyage
pas très bien. Réponse samedi dans ce choc du championnat.
Narbonne 28 - 13 Carcassonne Feuille de match
Attention, ce match sent la poudre ! D’abord pour une raison simple, parce qu’il s’agit du derby de l’Aude et que
cela suffit à qualifier ce qui attend les acteurs de ce rendez-vous. Ensuite car, tout régionalisme mis à part, les
enjeux de cette rencontre sont plus qu’importants pour les deux formations, l’une luttant pour le maintien,
l’autre pour la qualification. Pour les Narbonnais, qui retrouvent leur terrain, où ils ont gagné deux de leurs trois
matches, obligation de prendre des points pour se sortir de la queue du peloton et voir plus haut, surtout après
avoir enregistré trois défaites en quatre matches.
Pour Carcassonne, le succès est également primordial chez un mal classé, surtout après s’être également
incliné à trois reprises lors de ses quatre dernières sorties. Reste que si les Tangos brillent à domicile et
possèdent ainsi un léger avantage avant le match, les hommes de Christian Labit voyagent mal, très mal
même, avec quatre défaites en autant de déplacements. Un problème à régler rapidement pour ne plus être
obligé de naviguer dans le ventre mou du championnat, mais viser plus haut, comme on aime à le rappeler
dans le club. Un succès dans le derby pourrait faire figure de match référence et mettre les Carcassonnais sur
orbite.
Massy 16 - (b) 29 Oyonnax Feuille de match
C’est un choc des extrêmes qui se profile dans le nord de l’Essonne. Massy, vice-champion de PRO D2 et
premier non relégable du championnat, s’apprête à recevoir l’infatigable leader oyonnaxien pour un choc des
extrêmes qui s’annonce déséquilibré sur le papier. En effet, avec seulement deux victoires en sept matches,
les Franciliens restent englués en queue de peloton, pendant que leur adversaire du jour, battu une seule fois,
fait course en tête, brillant même loin de ses bases avec une défaite pour un nul et deux victoires.
Si l’on se réfère aux chiffres, et seulement aux chiffres, l’USO devrait logiquement être toujours leader, ou au
pire co-leader (en fonction du résultat de Lyon contre Auch) au sortir de la journée. Mais les chiffres peuvent
être trompeurs. Car si les Massicois prennent l’eau loin de Jules Ladoumègue (4 revers en autant de matches)
dans leur antre, ils proposent un tout autre visage, avec deux victoires et un revers sur le fil contre Albi.
Quoiqu’il en soit, c’est un exploit que doivent réaliser les hommes de Jeff Dubois, mais affronter le leader
galvanise en général toutes les troupes…
Auch - Lyon Composition des équipes
Alors qu’au sortir de deux matches charnières à l’extérieur, à Brive et Albi, le LOU avait semblé montrer des
signes de cahotements encore présents, force est de constater que leurs trois dernières sorties les ont remis
en selle ! Victorieux trois fois de suite, et avec le bonus offensif lors des deux dernières journées, Lyon est
repassé du milieu de tableau à la tête, talonnant le leader oyonnaxien, et lui remettant la pression plus que
jamais. Un succès pourrait permettre de passer devant l’USO, en fonction du résultat de ce dernier à Massy, et
c’est l’objectif des Rhodaniens avant ce match.
Mais voilà, si le LOU reste sur un succès à l’extérieur (25-12 au Pays d’Aix), c’est le seul du club loin de ses
bases en trois voyages. Face aux formations du haut de tableau, jamais il ne s’est imposé, arrachant le nul à
Brive (19-19) et s’inclinant sèchement à Albi (24-35). Aussi, avant d’affronter Auch, intraitable à la maison, la
certitude de s’imposer est plus remise en cause. Surtout qu’avant de se déplacer à Albi et Colomiers, les
Gersois voudront faire le plein de points à Fouroux. Avec trois succès en 10 matches dans le Gers, et surtout
trois lors de ses quatre derniers déplacements, Lyon peut nourrir de sérieux espoirs… avec six victoires dans
son antre, le FCAG également.

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
J8 – interview. Salim Tebani (Oyonnax) : « Nous avons mûri »
LNR - Par Baptiste LE BEUX, le 18 octobre 2012.
Leader du championnat, l’USO retrouve le haut du pavé après deux saisons compliquées et après avoir mûri.
Un statut que les joueurs du Haut Bugey, à l’image de leur talonneur, Salim Tebani, assument pleinement,
même si l’objectif n’est pas là. Une demi-finale en ligne de mire, les Oyonnaxiens sont conscients que la route
est longue, et semée d’embûches, notamment à l’extérieur. Pour preuve, le déplacement à Massy ce weekend,
un moment particulier pour le talonneur de l’USO qui y a effectué ses débuts avec le Stade Français en
1999… un retour aux sources.
A l’image de Salim Tebani (au centre), les Oyonnaxiens ont mûri et savourent cette première place.
Mais ils ne veulent pas s’enflammer et comptent bien rester les mêmes. (Crédit photo : Bernard Pichon)
Premier après sept journées de championnat, devant le grand favori de PRO D2… c’est quoi l’état
d’esprit du groupe aujourd’hui ?
C’est un plaisir ! L’état d’esprit est sain, tout le monde est motivé, tout le monde est serein. Le moral est au
beau fixe, et les résultats venant, ça se fortifie. Tout se passe bien. Après, étant premiers, nous avons
forcément un peu de pression, tout le monde veut nous battre, tout le monde parle de nous, et ça n’est pas
dans nos habitudes à Oyonnax, on aime être discret. Mais ça motive, la concurrence est saine, tout le monde
fait le maximum pour que ça dure.
Au coup d’envoi, vous vous attendiez à un tel début de saison ?
Très sincèrement non. On commence à La Rochelle et on se dit que ça commence fort, mais ça nous sourit
(Ndlr : victoire de l’USO à Deflandre lors de la première journée 22-12) et ça continue encore aujourd’hui. C’est
grâce à la motivation des joueurs qui sont là depuis longtemps mais aussi à un recrutement de qualité qui nous
a permis de nous renforcer. Aujourd’hui on a cette première place, on ne va pas cracher dessus et on va
essayer de la garder… mais il ne va pas falloir s’enflammer, car la saison dernière nous étions premiers après
8 journées et vous connaissez la suite (Ndlr : l’USO avait terminé 8ème du championnat)…
Comment expliquez-vous que d’une saison sur l’autre, l’USO puisse alterner le bon et le moins bon ?
Nous avons passé deux saisons moyennes après avoir réalisé deux supers saisons, et ce, parce que nous
nous sommes trop mis de pression. On disait qu’Oyonnax était invincible à la maison, et nous devions
conserver ce statut… et la saison passée, ça nous a claqué entre les doigts. Aujourd’hui, nous avons mûri, on
ne se met plus cette pression négative, et pour l’instant cela fait la différence.
On se prête forcément au jeu de mener la danse, mais les objectifs du club se situent où
véritablement ?
Notre objectif c’est de faire une demi-finale, et si possible à la maison. Ce serait un super cadeau pour nous,
mais aussi pour nos supporters qui nous suivent depuis longtemps.
Cela passera donc par des résultats réguliers, et notamment à l’extérieur. Et ce week-end, c’est un
déplacement à Massy…
Oui et c’est une équipe qui m’inspire beaucoup de craintes. Elle monte de Fédérale 1 avec un très bon groupe,

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
renforcé par des joueurs expérimentés, que je connais pour beaucoup, et il y a de la qualité. En plus, chez eux,
ils auront à cœur de faire un gros match pour confirmer que Massy à sa place en PRO D2. Aussi, on prépare
ce match comme si nous allions à Lyon, comme si nous allions à Carcassonne où nous sommes allés il y a
deux semaines, ou comme si on recevait Dax comme le week-end dernier… c’est un match comme les autres,
il faut tous les préparer parfaitement, car les petites équipes, ça n’existe plus en PRO D2. On n’y va pas en se
disant qu’on va y prendre 5 points, on les respecte ! Je voudrais juste ajouter que c’est un peu particulier pour
moi d’aller jouer à Massy. J’ai débuté avec le Stade Français en 1999, et mon premier match je l’ai joué à
Massy… c’est donc une sorte de retour aux sources pour moi.
Sur quoi va se jouer la rencontre ?
Sur les bases du rugby, comme toujours. Combat, agressivité, envie de gagner. Il faudra être bon en défense,
agressif, fort en conquête, efficace en attaque. Il faudra surtout se faire plaisir pour ne pas dérailler.
Que peut-on souhaiter à l’USO pour la suite du parcours ?
Que l’on continue à prendre du plaisir et à en donner aux gens. Que l’on reste comme on est, que l’on continue
à bosser, et j’espère qu’on va se régaler.
Après 7 journées de PRO D2. Le LOU et Oyonnax au coude à coude
Le Progrès - Publié le 16/10/2012 à 06:01
Oyonnax, devant, et le LOU, sur ses talons, dominent le début de championnat. Qui va craquer le
premier ?
Denos (Oyonnax) face à Dumora et Sukanaveita Photo Laurent Thevenot
Ils ne lâchent pas d’une semelle ! Depuis l’entame, le LOU et Oyonnax se marquent « à la culotte ». Seul un
point de bonus défensif, en faveur du club de l’Ain, obtenu lors de sa défaite à Carcassonne (21-25), alors que
Lyon était rentré bredouille d’Albi (24-35), offre une longueur d’avance aux Oyonnaxiens.
Si les deux frères ennemis du Lyonnais jouent des coudes pour éliminer leurs adversaires, ils se rendent coup
pour coup chaque week-end et marchent dans les mêmes traces. Meilleure attaque pour le LOU. Meilleure
défense pour Oyonnax. Et, à chaque fois, l’autre est le dauphin. Ils se partagent même le fauteuil de meilleur
marqueur d’essais de la Pro D2 par l’intermédiaire de Rémy Grosso et Florian Denos, cinq réalisations chacun.
Reste à savoir jusqu’à quand va durer ce mano a mano ? Si on se réfère aux saisons précédentes, le LOU
pourrait prendre l’avantage d’ici à la fin de l’année. En effet, la saison passée, Oyonnax avait déjà engrangé le
même nombre de points (26) au bout de sept journées avant de s’écrouler (voir le chiffre en haut à droite).
Pour leur part, les Lyonnais sont en avance sur leur temps de passage. Lors de la saison 2010/2011, à l’issue
de laquelle ils étaient montés en Top 14, ils ne possédaient que 22 points contre 25 aujourd’hui après sept
journées. Mais leur montée en puissance avait tout balayé sur leur passage puisqu’il avait pris 32 points lors
des neuf journées suivantes. Sont-ils capables de faire aussi bien ?

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Ceci dit, tout autant, si ce n’est plus que les données chiffrées, l’avis des adversaires du LOU et Oyonnax est
pertinent. À ce propos, celui du directeur sportif d’Aix-en-Provence, Didier Nourault, qui a affronté les deux
clubs pour deux défaites à domicile (12-25 contre le LOU et 16-23 contre Oyonnax), est particulièrement
intéressant.
« Le LOU et Oyonnax présentent des profils et des styles de jeu différents, précise-t-il. Celui des Oyonnaxiens
est plus rodé et adapté à la Pro D2, tandis que celui des Lyonnais est plus proche du Top 14. Ces derniers
présentent une palette plus large et sont donc plus imprévisibles. »
Aux yeux de Didier Nourault, les deux équipes possèdent un physique de jeune premier, mais le présentent
différemment : « Les avants lyonnais ont plus de densité, mais les trois-quarts oyonnaxiens pèsent plus sur la
défense adverse au milieu de terrain. En revanche, le rapport vitesse/puissance penche en faveur du LOU. »
Pour l’entraîneur aixois, la différence entre les deux équipes risque de se faire au fil du temps. « Les deux
effectifs sont riches et leurs bancs sont encore bien garnis pour l’instant, explique Didier Nourault. C’est sur la
longueur, au cœur de l’hiver, lorsqu’il faudra puiser dans les réserves, au-delà du trentième joueur, que le duel
se jouera entre les deux. Sur cet aspect-là, le LOU paraît mieux armé. » En attendant, les deux adversaires
vont continuer leur duel à distance jusqu’au 18 novembre prochain, date de la première manche du derby au
Matmut Stadium.
Qui est le champion des bonus ?
Rugbyrama - Ivan PETROS - Crédit photo: Us Carcassonne
Publié le 19/10/2012 à 15:54, mis à jour le 19/10/2012 à 15:54
Combien de pénalités successives Antoine Lescalmel a-t-il réussi ? Quelle attaque fait aussi bien que
celles de Lyon et Oyonnax ? Combien de points Massy a-t-il encaissé lors des trois dernières journées
? Qui est le champion des bonus ?... Retrouvez tous les enjeux de la huitième journée du Pro D2 en
questions.
Combien de points Massy a-t-il encaissé lors des trois dernières journées?
Le club parisien vient de subir trois lourds revers consécutivement. Massy s'est en effet incliné face à Albi (29-
34), avant d'exploser à Dax (10-44) et de chuter à Brive (3-30). Le promu a ainsi encaissé 118 points en trois
matchs! A domicile face à Oyonnax, leader et seconde attaque du championnat, les Massicois sauront-ils
resserrer leurs lignes?
Combien de pénalités successives Antoine Lescalmel a-t-il réussi?
Jusqu'à un échec dans ses tentatives de coups de pieds la semaine dernière à La Rochelle, l'ouvreur
carcassonnais venait de réaliser un sans-faute de 35 pénalités converties. Rien d'étonnant alors de le voir
figurer au sommet du classement des réalisateurs du Pro D2, avec 124 points inscrits en six matchs.
Quelle attaque fait aussi bien que celles de Lyon et Oyonnax?
Oyonnax, leader et Lyon, son dauphin, dominent clairement le championnat. Autant sur le plan de l'attaque que
de la défense, au vu des statistiques. Mais concernant le secteur offensif, une équipe rivalise avec les deux
têtes d'affiche. Il s'agit d'Aurillac, qui avec 204 points marqués jusqu'à présent, a fait aussi bien qu'Oyonnax.
Lyon est devant avec 219 unités inscrites.

Qui est le champion des bonus?
Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Un bonus offensif offensif décroché sur ces trois rencontres à domicile et surtout quatre bonus défensifs glanés
en quatre déplacements, Carcassonne ne rentre jamais bredouille de ses matchs à l'extérieur. Oyonnax et Aixen-Provence
suivent avec quatre bonus.
Brive «On doit faire le deuil du Top 14»
. Nicolas Godignon, le successeur d'Hugo Mola, évoque Brive
Passé par Figeac, entraîneur reconnu dans le Limousin, Nicolas Godignon est devenu l e successeur d'Hugo
Mola à la tête du CA Brive-Corrèze-Limousin.
Spécialiste de la défense, l'an passé, celui-ci est monté d'un cran. Et quel cran ! Entretien à quelques heures
de la confrontation Brive-Tarbes.
Votre nomination à la suite d'Hugo Mola s'est faite naturellement ?
Les dirigeants me l'ont proposée et comme j'en avais envie…
Il n'empêche, vous voilà chef.
J'avais déjà tenu ce rôle ailleurs. C'est sûr, c'est différent, c'est plus de travail, plus de responsabilités, mais
comme je l'ai dit, c'est ce que je voulais.
Gérer 30 bonshommes, ça vous plaît ?
Il y a la gestion de l'homme et celle du joueur. Le joueur, c'est pas plus compliqué qu'on ne croit : il faut lui
donner un objectif et lui donner un axe de travail. L'homme, lui, il faut apprendre à le connaître. Après, il faut
être juste honnête, franc. Autant lui que moi n'avons envie de se faire embobiner. Dès lors, autant mettre les
choses au clair, même s'il y a toujours la difficulté des choix à faire.
Parlons du CAB. Quand on regarde la composition du groupe, on se dit que la majorité a évolué en Top 14.
L'effectif a été renouvelé pour un tiers et encore, c'est parce que des joueurs ont souhaité aller voir ailleurs.
Donc, on peut dire qu'il n'y a pas eu de gros changements. 60 % d'entre eux ont joué en Top 14. Maintenant,
ça veut tout dire et ça ne veut rien dire. Brive a joué le maintien durant trois ans et le bas de tableau du Top 14
n'est pas si éloigné que le haut de tableau de la Pro D2.
Brive, équipe de Top 14, ça n'est pas vraiment ça et quand on regarde, par exemple, l'effectif de Lyon, nous
sommes loin d'avoir leur banc.
Disons qu'on a un potentiel pour lutter au niveau des places qualificatives.
C'est là votre objectif ?
Oui. Après, tout peut arriver, même si nous nous sommes donné deux saisons pour retrouver l'élite. En
attendant, on doit faire le deuil du Top 14.
L'équipe a eu du mal à démarrer ce championnat, mais il semble que cela va mieux.

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
On a mis un bloc pour en prendre la mesure et se mettre à niveau. Au terme de celui-ci, on espérait 14 points
et on en a 11.
Notre idée première, au départ, c'était de réorganiser nos mouvements offensifs.
Mais la Pro D2, c'est aussi et pas mal de combat. Par exemple, la différence est notable au niveau des rucks.
En Top 14, il y a un peu moins de bataille, les équipes y consomment moins de joueurs et s'organisent pour
après. En Pro D2, il faut y aller mettre le nez, sinon…
Que savez-vous de Tarbes ?
C'est une équipe qui impressionne de par son début de saison. Elle est très bien en place et des joueurs se
sont retrouvés, comme Fono, qui était plutôt éteint lorsqu'il jouait à Oyonnax.
Ils ont une bonne première ligne et puis, il y a Fortassin. Ce joueur est en constante progression, il est mieux
qu'un buteur.
Tarbes a pas mal recruté en fédérale 1.
Oui, mais il y a de très bons joueurs dans cette compétition. Pour le citer, le Béglais Camille Lopez vient de là.
Chez nous, Julien Caminati évoluait à ce niveau lorsqu'il portait les couleurs de Nice.
Comment battre Tarbes ?
Les recettes sont toujours les mêmes. Il faut être parfait sur les bases, conquête, défense et bien occuper.
Comment l'environnement briviste a t-il vécu la descente ?
C'est traumatisant, carrément. En plus, le public souffre un peu en ce début de saison, rapport aux résultats.
On sent qu'il y a de l'attente. Cela dit, il voit de bons matchs.
Bonus pour Auch, Tarbes chute, Denos s'éclate
Rugbyrama - Publié le 15/10/2012 à 12:46, mis à jour le 15/10/2012 à 14:33
Recueilli par Gérald Gauthier- La Dépêche du Midi
Auch a décroché son premier succès bonifié de la saison pendant que Tarbes s'inclinait à Albi. Les
temps forts de la 7e journée.
Icon Sport
EN HAUSSE :
Auch
Éternel Auscitains. Malgré des moyens financiers limités, les Gersois continuent de jouer les troubles-fête dans
le Pro D2. Après un bonus défensif encourageant arraché, la semaine dernière, sur le terrain de Brivistes
toujours à la recherche de leur rythme de croisière, les hommes de Grégory Patat et Julien Sarraute ont
facilement disposé de Béziers ce week-end (40-21). Ils restent invaincus à domicile et, surtout, décrochent leur
premier bonus offensif de la saison. Dans un championnat qui se scinde en deux, le FCAG a accroché le bon
wagon et se place en embuscade.

EN BAISSE :
Tarbes
Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Les Pyrénéens n’avaient, jusque-là, plus perdu depuis la première journée de championnat et un déplacement
à Lyon. C’est désormais de nouveau d’actualité. En déplacement à Albi, sur un terrain toujours aussi difficile à
prendre, Tarbes a finalement cédé. De peu, certes, le bonus défensif attestant de la bonne tenue des hommes
de Pierre-Henry Broncan. Cette défaite, malgré tout, les fait reculer de quatre places et les éjecte des cinq
places qualificatives. Rien d’alarmant pour autant. La réception de Brive, la semaine prochaine s’annonce
décisive pour la dynamique.
LE JOUEUR :
Denos (Oyonnax)
L’ancien Castrais apprécie l’air de l’Est. Très peu utilisé au CO, Florian Denos brille sous les couleurs de sa
nouvelle équipe. Ce week-end, dans le vent, l’arrière formé au CSBJ a inscrit son cinquième essai de la saison,
rejoignant ainsi l’ailier Rémy Grosso en tête des classements des marqueurs. Surtout, la réalisation est de
grande classe: en bout de ligne, il accélère et dépose l’arrière dacquois d’un cadrage-débordement d’école. La
grande classe.
L'ESSAI :
Kevin Boulogne (Pau)
Ce fut le grand bonhomme de la victoire paloise contre Colomiers (30-3)... Et à sa précision dans l'exercice des
tirs au but (quinze points inscrits au pied), il a ajouté un essai de filou. Celui du bonus offensif pour la Section à
la 53e. Après avoir fait mine d'attendre ses partenaires du pack pour une mêlée, l'ouvreur a finalement joué en
solo. Tout en rapidité, il a ainsi mystifié l'ensemble de la défense adverse pour terminer sa course dans l'enbut.
Du grand art.
LA STAT
2 :
Parmi les dix premiers au classement, seules deux équipes n'ont pas encore engrangé de point de bonus
offensif. Il s'agit d'Albi (4e) et d'Aurillac (5e). Le SCA présente même l'étrange particularité d'avoir un goalaverage
négatif, avec davantage de points encaissés (176) que de points marqués (169).
LA DECLA
Ledevedec (troisième ligne centre de Brive)
"Pour une fois, quand nous sommes rentrés à la pause, on avait un écart plutôt conséquent en notre faveur par
rapport à d'habitude. Cela a permis de se lâcher et de prendre plus de risques. A la mi-temps, on s'est dit qu'il
fallait aller chercher le bonus".
RUGBY CLUB MASSY ESSONNE
Retour sur le dernier match perdu à Brive (3-30)
Edition de MAG
Jeudi 18 Octobre 2012

Défendre ne suffit pas
Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
Les Massicois sont revenus bredouilles de Brive samedi dernier (3-30). Encore, serait-on tenté de dire. En
quatre déplacements et autant de défaites, les hommes du tandem Dubois-Didebulidze n'ont en effet
jamais décroché le point de bonus défensif.
Passés complètement au travers de leur match une semaine plus tôt à Dax (10-44), les Essonniens étaient
attendus au tournant en défense. Ils ont répondu présent face aux anciens pensionnaires du Top 14,
champions d'Europe en 1997. « C'est le point positif de la soirée mais quand on défend pendant
quatrevingt minutes, ça devient compliqué », analyse Jeff Dubois. Pénalisés à douze reprises en mêlée, les
partenaires de Bakary Meïté n'ont jamais pu mettre leur jeu en place face à une équipe corrézienne qui a
su construire intelligemment son match. Après un premier essai de Le Dévédec (6e), les Brivistes ont
creusé l'écart grâce à la botte de Laranjeira. Auteur d'un 100 % au pied pour sa première titularisation au
poste d'ouvreur, ce dernier aurait pu remettre Massy dans le match sur une passe sautée que Bonetti a
manqué d'intercepter (24e). Le score n'était alors que de 10 à 3. Titulaire également pour la première fois
au poste de demi de mêlée en l'absence de Grégory Coudol, blessé au genou, Elison Razafindrafahatra a
vécu une soirée difficile comme tous ses coéquipiers .
Dominés en conquête, les Massicois ont dû attendre les dix dernières minutes pour faire leur première
incursion dans les 22 mètres adverses. Stoppé à un mètre de la ligne d'en-but, Strain, qui avait profité
d'un ballon récupéré en fond de touche par Meïté (76e), n'a pu empêcher Brive de s'imposer avec le bonus
offensif. Car en deuxième période, les Corréziens ont inscrit deux nouveaux essais : le premier par l'ailier
Nam y, accordé par l'arbitre d'en-but (45e), le second -- de pénalité -- après une nouvelle mêlée enfoncée
(58e). « On voulait les faire douter le plus longtemps possible mais dès que les points ont commencé à
s'enchaîner, c'est devenu difficile moralement et physiquement », reconnaît Mathias Atayi.
La fiche technique
BRIVE - MASSY : 30-3 (16-3). Arbitre : M. Blessano (Italie).
Evolution du score : 7-0, 7-3, 103, 13-3, 16-3 (MT) ; 23-3, 30-3.
Brive. Trois essais : Le Dévédec (6e), Namy (45e), de pénalité (58e) ; trois transformations et trois
pénalités (14e, 26e, 29e) : Laranjeira.
Massy. Une pénalité : Bonetti (9e). Carton jaune : Tadjer (31e) à Massy.
Changements temporaires : Gomez pour Dibel (33e à 41e). BRIVE : Ferrères - Namy, Caminati, Noon,
Boussuge (Mignardi, 53e) - (o) Laranjeira, (m) Blair - Le Dévédec, Hirèche (Briatte, 53e), Luafutu - Caisso,
Uys (Méla, 65e) - Coetzee (Barozzi, 41e), Ribes (cap.) (L. Acosta, 59e), Khinchagishvili (Shvelidze, 59e).
Entr. : Godignon et Casadéï.
MASSY : Vakaloa - Rodrigues, Dimartino (Médina, 53e), Johnston, Atayi - (o) Bonetti (Barraud, 63e), (m)
Razafindrafahatra - Meïté (cap.), Dibel (Adamou, 45e), Camara - Delarue (Sutiashvili, 53e), Sako
(Maleville, 54e) - J. J. Acosta (Sagario, 40e), Tadjer (Gomez, 41e), Dufrénois (Strain, 40e). Entr. : Dubois
et Didebulidze.
T A.F.
Edition de MAG
Jeudi 18 Octobre 2012
RUGBY CLUB MASSY ESSONNE
Exposition collective de photographies du Massy Photo Club réalisée pendant la saison 2011-
2012 du RCME
Le rugby, c'est la vie !
Au programme de sa saison 20112012, le Massy Photo Club avait inscrit le projet collectif de réaliser des
photographies sur le Rugby Club Massy Essonne en vue d'une exposition.
En voyant la conclusion heureuse de cette saison, on peut considérer que c'était une bonne intuition. Il ne
s'agissait pas de faire entrer des membres du Massy Photo Club dans la peau du photographe reporter,
mais de permettre à des photographes amateurs -- qui, pour la plupart, ne connaissaient pas ou très peu
l'univers du rugby -- d'accéder à tous les aspects de la vie du club, sportifs et extra-sportifs, pour qu'ils

Saison 2012/2013 : n°08 du 22/10/2012
puissent y porter leurs regards de photographes pour fixer en images ce qu'ils ont vu.
Ce qu'ils ont vu, ce sont des moments et des situations, des gestes et des attitudes, des visages qui
expriment des sentiments et des émotions. Ce qu'ils ont retenu, c'est que, de l'école de rugby à l'équipe de
Pro D2, du staff administratif au staff technique, du terrain aux vestiaires, le rugby, c'est la vie.
"Le rugby, c'est la vie", tel est donc le titre choisi pour l'exposition collective de 40 panneaux de
photographies qui sera présentée à l'occasion du prochain match du RCME contre Oyonnax, samedi 20
octobre, à 18h30, au stade Jules-Ladoumègue.
RUGBY CLUB MASSY ESSONNE
Vestiaires
Edition de MAG
Jeudi 18 Octobre 2012
Atayi et Gomez de retour en terre corrézienne
Champion de France espoirs en 2009 avec le CA Brive-Corrèze, Mathias Atayi, qui était encore Briviste la
saison dernière, a vécu ce match de manière particulière : « Quand je suis arrivé au stade, ça m'a fait
chaud au coeur. Jouer contre Brive, club où j'ai commencé le rugby, ça représente beaucoup. Toute ma
famille, tous mes amis étaient là pour me soutenir ». Talonneur remplaçant entré en fin de première
période, Antoine Gomez a apprécié de « fouler à nouveau la pelouse du Stadium ». « J'ai joué à Brive des
cadets 2e année aux espoirs. J'en garde de très bons souvenirs ».
Un quinze de départ complètement bouleversé
Seuls deux joueurs, Bakary Meïté (3e ligne) et Mani Vakaloa (arrière), ont conservé leur place de titulaires
par rapport au dernier match à Dax (10-44). A Brive, la mêlée a été complètement remaniée avec les
titularisations de Dufrénois, Tadjer, Acosta (1re ligne), Sako, Delarue (2e ligne), Dibel et Camara (3e
ligne), lesquels étaient absents dans les Landes. Si on ajoute Atayi, Johnston, Rodrigues, Gomez et
Médina, ils étaient douze joueurs au total à revenir dans le groupe des 23.
Première pour Dibel et "Raza"
Blessé à la cheville en début de saison, Romain Dibel (3e ligne) a dû attendre la 7e journée pour disputer
son premier match avec Massy. Quant à Elison Razafindrafahatra, il a été titularisé pour la première fois de
la saison au poste de demi de mêlée. C'était d'ailleurs l'un des trois espoirs titulaires avec le pilier Florent
Dufrénois et le 3e ligne Yacouba Camara. La moyenne d'âge de l'équipe massicoise au coup d'envoi était
un peu plus de 24 ans.
4 612 spectateurs, dont plusieurs supporters du RCME, ont assisté à la rencontre Brive - Massy, soit la plus
faible affluence enregistrée cette saison au stadium Amédée-Domenech.
A.F.