Télécharger le catalogue 2013 - 2014 - Grands Espaces

GRANDS
ESPACES
VDu 15 avril 2013
au
oyages
15 mars 2014
2013 2014
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VOYAGER, NOTRE PHILOSOPHIE
ET NOTRE ENGAGEMENT
« Grands Espaces » existe parce qu’une poignée de naturalistes réunis autour de Christian
KEMPF a voulu protéger nature et cultures locales. En lançant « Voyages Nature » il y a 25 ans, nous
avions compris que le plus grand nombre n’admettrait pas l’impérieuse nécessité de la conservation
de l’environnement par un diktat écologique, mais en étant convaincu des beautés et des richesses
à préserver pour le futur.
C’est pourquoi nous avons organisé colloques, séminaires, animé des réunions professionnelles,
publié livres et recommandations, et formé les professionnels du tourisme à l’environnement. Et sur le
plan personnel, chacun est encore engagé : l’un a réintroduit les lynx en France, l’autre siège au Conseil
d’Administration de Parcs Nationaux, dirige une association de protection de la nature, un conservatoire
régional des sites, milite pour la conservation de la forêt amazonienne, travaille à la réalisation de
paquebots solaires, s’occupe d’un centre de sauvetage des félins africains, réalise des conférences sur le
réchauffement du climat, travaille comme expert au WWF, agit pour la conservation des cétacés…
Ces convictions et cette passion, nos experts la mettent dans nos voyages, pour que vos yeux et vos
cœurs s’ouvrent à l’Autre, et à la Planète.
Alors, à l’heure où il est, heureusement, de bon ton voire d’intérêt commercial d’afficher
chartes et engagements écologiques et éthiques, « Grands Espaces » ne veut limiter ses engagements en
quelques phrases ou petits cahiers, car les règles à observer et que nous défendons depuis plus de 40 ans
pour certains, sont l’essence même de nos voyages. Du choix de la destination à l’encadrement et à la
réalisation sur le terrain, Protection de la Nature et Respect de l’Homme sont notre philosophie.
C’est pourquoi aussi l’équipe de scientifiques et d’experts que nous sommes continue à sensibiliser
les participants aux voyages évidemment, mais aussi les organisations professionnelles afin que
justement, nos préoccupations puissent être prises en compte sous forme de chartes par le plus grand
nombre, qui n’a pas- a priori- nos valeurs « dans la peau »…
Christian KEMPF
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La plupart des photographies présentées
dans ce catalogue ont été prises
lors des voyages Grands Espaces.
Les photographies de ce catalogue non pas valeur contractuelle.
Les noms des photographes sont mentionnés, à l’exception
des clichés réalisés par Christian Kempf.
Les pictogrammes utilisés dans ce catalogue
permettent de visualiser rapidement
les caractéristiques générales du voyage.
Hôtellerie, confort : de 1* à 4*
Marches, promenade, difficulté : de 1 à 3
Francophonie (croisières) :
entièrement francophone :
francophone et anglophone :
Voyage spécial photographie :
SARL Inscrite au registre du commerce
de Sion, canton du Valais – Suisse
N o CH-626.4.004.351-6
Assurance professionnelle : Zurich
©Félix Conservancy

L’assurance d’un savoir-faire depuis plus de trente ans.
Nos voyages vous emmènent loin, hors des circuits traditionnels
et vers les bouts du monde.
Nous voyageons en groupes restreints
de 4 à 20 personnes, 12 à 100 passagers seulement en croisière.
Nos voyages sont francophones.
Nos guides sont tous des experts universitaires
ou techniciens, passionnés par leur métier.
Notre engagement de longue date sur le terrain
de la conservation de la nature a forgé notre réputation.
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Demande d’inscription à retourner à :
Christian KEMPF, Le Thillot 21230 VIÉVY, France ou Alexandre SEYDOUX, rue de la Vudalla 20, CH-1630 BULLE
NOM _____________________________ Prénom ________________________________
Adresse ___________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
Email ________________________________________________________________
Téléphone __________________________ Mobile ________________________________
Date de naissance ____________________ N° Passeport __________________________
Date d’émission ______________________ Date d’expiration ________________________
Accompagné(e) de :
NOM _____________________________ Prénom ________________________________
Date de naissance ___________________ N° Passeport ____________________________
Date d’émission ____________________ Date d’expiration ________________________
Je choisis de m’inscrire au voyage ____________________ Date ____________________
En catégorie / cabine N° ____ double – individuelle – au prix de ________ € / personne
En chambre triple – double – individuelle
Je règle un acompte de 30 % pour un circuit et 40% pour une croisière soit la somme de _________ €
par : Chèque bancaire (à l’ordre de Grands Espaces) - Par virement bancaire - Par carte de crédit
N° __________ __________ __________ __________ Expire fin __________
Cryptogramme (les 3 derniers chiffres situés au dos de votre carte) ____________
Je souhaite recevoir les conditions de l’assurance de l’Européenne Oui Non
Fait à __________________ le _____________ Signature
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PAIEMENTS
Les prix sont établis au 1 er février 2013 sur la base d’un cours de l’Euro
(1€ = 1,30 USD) et des prix et taxes existants à cette date. Si les cours des
devises, les taxes aériennes et de sécurité, ou le fuel venaient à augmenter, nous
serions amenés à réajuster les prix.
Nos prix sont publiés en Euros mais vous pouvez nous régler en Francs suisses.
Dans ce cas nous appliquerons le cours du jour avec une marge de sécurité. Une
fois votre confirmation / facture émise, il ne sera par contre plus possible de
changer de type de monnaie (pour le paiement du solde par exemple).
Nos prix s’entendent « tout compris », sauf pour des vols
pour les croisières Spit zberg du Polaris, à l’exclusion des
boissons, extras personnels, assurances, visas et pourboires,
par personne, sur la base d’une chambre ou cabine double.
Sur les croisières expéditions, et sauf exception le prix d’une cabine individuelle
est de 1,8 fois le prix annoncé pour une cabine double.
En raison de frais élevés pratiqués par certaines banques pour des opérations internationales
(Grands Espaces est une société inscrite au registre du commerce
suisse), nous vous invitons à préférer les virements aux chèques (France).
GRANDS ESPACES
30 Avenue Guisan 3960 SIERRE Suisse
Banque Cantonale du Valais 29 Avenue Guisan 3960 SIERRE Suisse
Compte EUR : C 0858 53 47 IBAN : CH95 0076 5000 C085 85347
Compte CHF : E 0841 22 71 IBAN : CH66 0076 5000 E084 12271
SWIFT : BCVSCH2L
Les règlements par carte bancaire sont possibles, mais souvenez-vous
qu’une banque n’est pas une société d’assurances. Nous vous rendons
attentifs :
– Aux frais élevés demandés par votre banque pour un paiement international.
– Aux garanties et services moins étendus proposés par les banques.
Veillez aussi à faire relever le cas échéant votre plafond de prélèvement.
Les frais de règlements facturés au client et à Grands Espaces sont très
élevés et les sommes ne sont versées sur notre compte qu’un mois après
l’opération.
Tout normalement ainsi, et pour tout règlement par carte bancaire,
nous demanderons 2,5% du prix du voyage en supplément de frais
et un règlement final 3 mois (et non 1 ou 2) avant la date de départ.
Les arrhes se règlent à l’inscription et le solde 60 jours (et 90 jours pour les
cartes de crédits et les croisières polaires) au plus tard avant le départ.
Le dossier final du voyage ne sera envoyé qu’ à réception de ce solde.

LES CROISIÈRES EXPÉDITIONS POLAIRES
Les régions polaires / page 10
Une autre dimension du voyage / page 11
Nos bateaux et nos croisières / page 12
Une journée en croisière expédition / page 15
L’organisation Grands Espaces / page 13
Comment s’habiller en croisière expédition ? / page 14
10 questions 10 réponses / page 16
Nos bateaux polaires et nos brise-glaces / page 17
LE SPITZBERG, PAYS DES OURS POLAIRES
Les 3 régions de l’archipel
Les grandes étapes d’une croisière expédition au Spitzberg
Quelle croisière choisir ?
L’Ocean Nova, 26 juillet au 5 août et 5 au 15 août 2013 / page 25
L’Expédition, 5 au 15 août 2013 / page 29
Le Polar Pioneer, 30 août au 11 septembre 2013 / page 37
Le brise-glace Ortelius, 16 au 26 juillet 2013 / page 33
Le Polaris, Nord Spitzberg, 26 juin, 5, 15 et 26 juillet 2013 / page 43
Est Spitzberg, 6 au 18 août 2013 / page 44
Spécial ours blancs, 19 au 31 août / page 45
et du 1 er au 13 septembre 2013
LE GROENLAND, PAYS DES INUITS ET DES ICEBERGS GÉANTS
À bord de l’Ocean Nova, du 15 au 29 août 2013 / page 49
LE PÔLE NORD, LE VOYAGE D’UNE VIE
À bord du 50 ans de la Victoire, du 14 au 27 juillet 2013 et du 14 au 27 juillet 2014 / page 55
L’ANTARCTIQUE ET LA PATAGONIE
Le Hans Hansson aux Malouines, du 31 octobre au 18 novembre 2013 / page 65
Le Hans Hansson en Antarctique, du 28 novembre au 23 décembre 2013 / page 63
et du 17 décembre 2013 au 13 janvier 2014
Le Plancius en Péninsule Antarctique, du 3 au 16 et du 13 au 26 février 2014 / page 75
Le Plancius en Géorgie du Sud et en Antarctique, du 15 janvier au 6 février 2014 / page 70
À bord du voilier Paradise au Cap Horn et en Patagonie, du 8 au 22 mars 2014 / page 67
L’ortelius en mer de Ross, du 16 janvier au 17 février 2014 / page 81
L’Ocean Nova en Péninsule Antarctique, du 10 au 22 décembre 2013 / page 77
L’EXTRÊME ORIENT RUSSE
L’Extrême Orient russe
Le Kamchatka en hélicoptère, du 18 au 30 septembre 2013 / page 89
La mer d’Okhotsk à bord du Professeur Kromov, du 3 au 21 juin 2013 / page 99
La ceinture de feu du Pacifique à bord du Professeur Kromov, du 22 mai au 5 juin 2013 / page 95
Nos voyages LES
FONDS DE GARANTIE
Le fonds de garantie a été créé par la Fédération Suisse des Agences de Voyages, FSAV,
sous la forme d’une fondation indépendante. Le logo signifie un savoir-faire professionnel,
des bases financières saines accompagnées d’une assurance en responsabilité civile
appropriée, et la garantie des frais de voyage que vous avez payés et de votre voyage
de retour en cas d’insolvabilité éventuelle. Reportez-vous à www.garantiefonds.ch pour
plus d’informations.
© Alain Portal
L’AFRIQUE AUSTRALE ET L’EST
L’Afrique australe et de l’Est
Nos croisières safaris à bord du Zambezi Queen
(Zimbabwe-Botswana),
du 23 juillet au 3 août et du 6 au 17 octobre 2013 / page 107
Circuit à Madagascar, du 14 au 29 avril 2013 / page 111
Namibie, du 19 septembre au 3 octobre 2013 / page 113
Safari en Tanzanie, du 15 au 23 février 2014 / page 115
Safari en Ouganda, du 5 au 19 mars 2014 / page 117
VOYAGES ET CROISIÈRES DÉCOUVERTES
Circuit à Bialowieza, Pologne, du 17 au 21 avril 2013 / page 125
Circuit ours blancs et aurores boréales à Churchill,
Canada, du 8 au 16 et du 12 au 20 novembre 2013 / page 127
Réveillon du Nouvel An au Québec,
du 27 décembre 2013 au 4 janvier 2014 / page 124
Réveillon du Nouvel An à Saint Pétersbourg,
du 28 décembre 2013 au 2 janvier 2014 / page 131
Galapagos, à bord du yacht Galaxy,
du 13 au 27 avril 2014 / page 123
L’Inde des tigres, circuit, du 22 mars au 5 avril 2014 / page 133
2013, L’ANNÉE DES AURORES BORÉALES
Croisières aurores boréales et Cap Nord
à bord du Polaris, 1 er et 8 octobre 2013 / page 139
Croisière aurores boréales et Lofoten à bord du Polaris,
du 15 au 22 octobre 2013 / page 143
Croisières aurores boréales et icebergs géants du
Groenland, à bord du Plancius,
du 5 au 14 septembre 2013 / page 145
NOS PROCHAINS VOYAGES 2014
UNE ÉQUIPE D’EXPERTS
L’organisation Grands Espaces / page 160
Le Bureau / page 154
L’équipe de guides / page 155
Conditions générales – loi Suisse / page 158
Conditions particulières / page 159
5

Nos voyages
mois par mois
Circuit en Inde
Circuit en Ouganda
Croisière sur le voilier Paradise
au Cap Horn et en Patagonie
6
Croisière à bord
du yacht Galaxy
aux Galapagos
Safari en Tanzanie
Croisières expéditions en péninsule
Antarctique sur le Plancius
Week-end découverte à Bialowieza en Pologne
Circuit à Madagascar
Croisière expédition la ceinture de feu du Pacifique sur le Professeur Khromov
Croisière expédition en Mer d’Okhotsk sur le Professeur Khromov
Croisière expédition Nord Spitzberg sur le Polaris
Croisière expédition ours Spitzberg sur le Polaris
Circuit en Namibie
Circuit et survols hélicoptères au Kamchatka
Croisière Groenland aurores boréales sur le Plancius
Circuits ours blanc et aurores boréales à Churchill au Canada
Croisière sur le Hans Hansson aux Malouines
Croisière safari sur le Zambezi Queen et l’Okavango
Pôle Nord à bord du brise-glace géant 50 ans de la Victoire
Croisière expédition Spitzberg sur l’Ocean Nova
Croisière expédition Spitzberg sur le brise-glace Ortelius
Croisières expéditions Nord Spitzberg sur le Polaris
Croisière expédition en Géorgie du Sud - Antarctique sur le Plancius
Croisière mer de Ross - Antarctique sur l’Ortelius
Croisière expédition Spitzberg sur l’Ocean Nova
Croisière expédition Spitzberg sur l’Expedition
Groenland Spitzberg Islande sur l’Ocean Nova
Croisière expédition Nord Spitzberg sur le Polar Pioneer
Croisières expéditions Est Spitzberg sur le Polaris
Croisière expédition ours Spitzberg sur le Polaris
Croisières aurores boréales sur le Polaris en Norvège
Croisière safari sur le Zambezi Queen et l’Okavango
Croisière Lofoten et aurores boréales sur le Polaris
Réveillon du Nouvel An au Québec au Canada
Réveillon du Nouvel An à Saint Pétersbourg
Croisières sur le Hans Hansson en Antarctique
Croisière Péninsule Antarctique sur l’Ocean Nova
© Marianne Duruel

Nos destinations
7

Les croisières expéditions polaires ont été créées en France par Christian Kempf en 1990.
Depuis, l’intérêt pour ces horizons de banquise, de glaciers et d’icebergs s’est considérablement développé.
Des paquebots de 3000 personnes vont au Spitzberg et au Groenland dans l’ambiance des casinos,
grands buffets et grands spectacles de danse. Pour nous, en revanche, la magie est à l’extérieur,
la danse est celle des icebergs, la musique celle des oiseaux et la scène celle des paysages que nous vivons….
Je vous l’assure : mes guides et moi-même, au gré de nombreuses expéditions scientifiques polaires,
jamais nous ne pensions voir les régions polaires ainsi…
Grâce à vous, c’est possible, alors notre secret, notre passion,
nous vous les faisons partager...
8
© D. r.

Les croisières
expéditions
polaires
9

A la découverte
des régions polaires
Ours blancs, banquise, et récits d’exploration fascinent ; mais l’Arctique
et l’Antarctique réunis couvrent 11% de la superficie de la terre et il n’est pas
aisé de se décider, pour des voyages de plus qui sont chers. Voici quelques conseils…
L’ARCTIQUE
L’ANTARCTIQUE
L’Antarctique est un continent régi par
un traité international et couvert à 99%
de glaces. Ses côtes sont peuplées de
millions de manchots et ses mers riches
en icebergs. Il n’y a aucun autochtone,
seules 40 stations scientifiques y sont
implantées.
Il n’est accessible que depuis l’Australie
(comptez 6 à 7 jours de mer) ou la
Patagonie. C’est depuis cette dernière
région que les voyages sont les plus
intéressants, allant en Mer de Weddell, Géorgie du Sud (un paradis pour la faune)
ou la Péninsule Antarctique. Cette dernière est la plus visitée parce que c’est la
plus spectaculaire en paysages et la plus riche en faune et en histoire. La plupart des
voyages passent le détroit de Drake et le Cap Horn donnant 2 fois 2 jours de pleine
mer, ne laissant que 5 à 6 jours de découvertes sur place. Seuls les voyages par avion
sur le Hans Hansson permettent d’éviter ces océans houleux et rugissants.
L’Antarctique autre que la Péninsule est quasi-inaccessible. La croisière en Mer de Ross
est exceptionnelle car c’est l’occasion unique d’observer des manchots empereurs et les
grandes barrières de glaces.
L’Arctique est un océan disputé par 5 pays (USA, Canada, Groenland, Norvège et Russie) et les Inuits
peuplent ces rivages.
Ils ne sont pas présents au Spitzberg qui constitue cependant à notre sens la meilleure porte d’entrée
au Grand Nord : proche de l’Europe, les prix des voyages sont aussi plus accessibles et avec 85% de
sa superficie protégée par des réserves et parcs nationaux depuis 1973-1978, c’est la région où la faune
s’observe le plus facilement, notamment les ours blancs. On voit en général 10 à 25 ours par croisière.
L’Est et le Nord y sont les régions les plus polaires : grandes calottes, ours, morses et banquise ! De par
sa proximité avec l’Europe, c’est aussi la région la plus chargée d’histoire polaire.
Malgré une couverture de 60% de glace au Spitzberg, c’est le Groenland qui reste LE pays des icebergs
géants. Les paysages aussi y sont plus impressionnants. Les sommets les plus élevés y ont plus de 3700
mètres d’altitude contre 1713 mètres au Spitzberg. Chassée intensément par les Inuits, la faune est plus
rare qu’au Spitzberg, seul le parc national du Nord-Est du Groenland fait exception sur cette île, la plus grande du monde. La côte Ouest est inégalée pour l’immersion dans le monde
Inuit et l’histoire, alors que la côte Est présente quant à elle les paysages les plus impressionnants de l’Arctique.
Ailleurs les paysages ressemblent à ceux de l’Arctique alaskan, canadien ou de la Sibérie : de vastes étendues de toundras riches de leur faune et des peuples autochtones chasseurs
10 ou éleveurs de rennes, mais aux paysages sans montagnes ni icebergs. La banquise y est cependant présente. L’île Wrangel est cependant exceptionnelle. Séquelles du communisme, ces
contrées sont pour la plupart interdites d’accès.

DES BATEAUX POLAIRES POUR MIEUX DÉCOUVRIR
Ces voyages s’adressent à toutes les personnes intéressées par une vraie découverte des régions polaires.
L’utilisation d’un bateau polaire ou d’un brise-glaces pouvant progresser dans les glaces est essentielle,
de même que les « zodiacs » qui permettent des débarquements très faciles: des moyens adaptés au monde polaire.
Le programme est entièrement orienté vers la découverte. Le « staff » est composé d’experts et donne
de nombreuses informations. L’accès à la passerelle est libre: un voyage culturel et participatif. À bord,
pas de luxe et le voyage est étudié pour répondre à vos demandes: chaque excursion peut s’effectuer
en groupe « promeneur » ou « marcheur ».
La capacité réduite du bateau (12 à 100 personnes) et l’encadrement important (cinq à dix guides polaires
et un chef d’expédition) vous permettront de goûter au mieux le milieu polaire : vous serez en « famille »
et menés par des spécialistes.
À bord le petit déjeuner international est en self-service, les déjeuners et les dîners sont servis le plus souvent à table.
Selon les jours, nous réaliserons entre 1 et 4 excursions. Lors de navigations spectaculaires, les zodiacs peuvent
suivre le bateau. Nous débarquons pour visiter des sites historiques, des colonies d’oiseaux, des villages,
mais si la banquise le permet, si nous passons un iceberg impressionnant ou si une baleine,
un ours ou un morse sont repérés, nous approchons!
Ces voyages sont programmés aux limites du possible et malgré les moyens mis en oeuvre, la nature reste souveraine,
et les conditions météorologiques et/ou de glaces peuvent changer nos plans; de même nous pouvons être amenés à rester
plus ou moins longtemps en certains lieux, et à observer paysages et baleines par grand soleil...
ou à passer si la brume est trop dense: « flexibilité » est le maître mot de ces voyages.
NOTRE CHOIX : DES BATEAUX DE FAIBLES CAPACITÉS
Nos croisières-expéditions sont très loin des croisières traditionnelles effectuées sur des bateaux de 200 à 4000 personnes.
Ces dernières offrent un extraordinaire bouquet de divertissements internationaux et une belle expérience.
Par ailleurs, des compagnies disposent de bateaux de plus faible capacité (200 à 400 personnes), embarquent conférenciers et zodiacs,
proposent des itinéraires originaux et offrent le confort des bateaux de dernière génération.
Mais notre choix est particulier. Nous affrétons les bateaux les plus petits du « marché ».
Ces bateaux ne peuvent offrir ni luxe, ni divertissements : c’est ce que nous recherchons,
car notre luxe est dans la qualité de l’encadrement, la réactivité (une baleine ou un ours, et le bateau dévie sa route),
la décontraction : pas de formalisme, pas de passerelle close. Notre divertissement : un maximum d’excursions,
d’observations, d’aventures. Une croisière expédition, plus qu’un nom, c’est une certaine manière de voyager,
qui transforme votre croisière en aventure personnelle. Et pour vous faire croquer les paysages à pleins yeux,
nous avons des guides conférenciers, tous universitaires, experts et anciens responsables d’expéditions polaires. Nous emmenons
de même un médecin francophone et un chef d’expédition réputé et rompu au Grand Nord depuis près de 40 ans, Christian Kempf.
Parce qu’un tel voyage ne peut être qu’exceptionnel, vous aurez ainsi le meilleur du Grand Nord.
Pour nos croisières expéditions, nous utilisons des bateaux différents (il y en a environ 25) pour nos divers voyages polaires.
Cela ne relève en rien d’un éclectisme opportuniste, mais de choix réfléchis, servis par notre profonde expérience
des bateaux polaires ainsi que par la qualité des relations que nous entretenons avec les divers armateurs depuis plus de 20 ans.
Utiliser le même bateau toute l’année équivaudrait à aller dans le désert en limousine ou en ville en 4X4 géant…
À chaque mer, à chaque pays, à chaque objectif correspond un choix idéal : nous l’avons réalisé pour vous.
QUAND LE VOYAGE
PREND UNE AUTRE
DIMENSION
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MOINS DE 100 PASSAGERS !
Grands Espaces est le seul organisateur
à développer une flotte de bateaux
de petites capacités allant de 12 à 100 passagers.
Au-delà de ces chiffres, une croisière perd son parfum
d’expédition et sa convivialité. Et l’on ne peut envisager
de bien approcher un phoque qui se repose sur un glaçon
ou une colonie de morses, avec plus de 200 passagers !
Pas de balcons privatifs où l’on ne voit que d’un côté,
mais des ponts et salons d’observations,
où les guides vous pointent l’ours vu à distance,
ou vous expliquent la baleine en train de sonder…
LA PASSERELLE DE COMMANDEMENT
Elle vous est ouverte, pour que ce voyage,
ce soit le vôtre, pleinement. Guides polaires
et équipage y partageront leurs passions avec vous.
DES BATEAUX POLAIRES OU BRISE-GLACES
Dans cet environnement polaire, les yachts ou paquebots
ne pourront jamais égaler les navires taillés pour les glaces ;
c’est ainsi que nous vous faisons connaître la banquise
et pénétrer les lieux les plus secrets du Grand Nord.
L’on ne va pas dans le désert sableux en limousine,
l’on ne navigue pas dans les glaces en paquebot.
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nos bateaux
et nos croisières
DES ITINÉRAIRES EXCLUSIFS
Nos programmes au Spitzberg par exemple, sont souvent calés fin juillet-début août car
c’est le meilleur moment pour vous faire connaître l’Est lointain, terres des grandes calottes,
des immenses glaciers, des ours et des morses… En extrême Orient russe, c’est en mai et juin
que les millions d’oiseaux et les dizaines de milliers lions de mer sont proches des îles,
désertes à l’automne ; c’est à ce moment aussi que l’on rencontre encore la banquise,
disparue en septembre.
2 À 3 EXCURSIONS PAR JOUR
Toutes incluses évidemment dans le prix du voyage, nos voyages sont actifs. Le bateau est pour nous un camp de base
et un hôtel navigant de sites en sites. Mais c’est le contact avec le terrain et la faune que nous privilégions. Et le soir,
pas de spectacle ni de musique, car le plus beau décor est celui de la nature et la plus belle des musiques le grand silence
qui rappelle tant l’exploration de ces régions. Il nous arrive souvent de « sortir » en soirée pour voir ours ou morses !
LE SALON D’OBSERVATION
C’est la vraie scène, sans robes longues ni costumes,
mais avec jumelles et appareils photos, pour admirer
le spectacle extérieur entre amis et un verre à la main,
ou pour assister aux conférences, ateliers photo
ou navigation, briefings d’excursions…
UNE FLOTTE DE ZODIACS
Ces bateaux très stables et sécurisants
nous permettent d’aborder partout ou
presque. Dès 1978, le groupe Zodiac a
choisi les expéditions scientifiques de
Christian Kempf dans le Grand Nord
pour tester leur matériel.
TOUS FRANCOPHONES
Sauf de très rares exceptions
signalées, toutes nos croisières
expéditions sont 100% francophones,
avec, de plus, un équipage français
sur le Polaris , et sur les autres
bateaux des guides et
des passagers français.
AU RESTAURANT…
En un seul service, une cuisine servie
par des chefs réputés et/ou français.
Car si l’on ne va pas dans les régions
polaires pour manger comme
dans un restaurant étoilé, un bon repas
en revanche agrémente l’ambiance
et redonne l’énergie.
LES GUIDES POLAIRES :
DES EXPERTS
Nous sommes souvent 8 à 10 guides
conférenciers polaires,
tous universitaires ou techniciens
expérimentés. Sur l’Ocean Nova
par exemple, Christian Kempf
connaît le Spitzberg depuis 40 ans,
Bruno Guégan depuis 35 ans,
Bernard Lefauconnier depuis
38 ans, Raymond Perrin 30 ans…

L organisation
Grands Espaces
Une croisière expédition à la découverte des régions
polaires est toujours une aventure inoubliable.
Pour que cette découverte soit plus réussie encore, « Grands
Espaces » fournit des services qui ne sont pas proposés
systématiquement par les autres opérateurs, et c’est
pourquoi nous avons créé le label « Organisation Grands
Espaces » qui garantit 5 points (sauf cas de force majeure).
– Un voyage francophone.
– Un voyage créé ou dirigé par Christian Kempf.
– Un encadrement par 5 guides polaires – conférenciers
(ou 1 pour 10 personnes), universitaires, titulaires du
permis « mer », du brevet de secourisme.
– Un itinéraire original et un rythme d’activité soutenu
permettant une découverte optimale de la région.
– Un esprit de conservation de l’environnement.
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Comment s habiller
en croisière expédition ?
Les questions pratiques relatives à un voyage polaire se concentrent sur l’équipement. Nous avons à l’esprit des températures très basses, mais durant les étés polaires il est rare
que le thermomètre passe sous 0°C. Nous avons la plupart du temps des températures plus froides lors de nos hivers européens qu’au Spitzberg et au Groenland en été.
Cependant, l’exposition prolongée aux températures fraîches et les déplacements en zodiac amènent une température ressentie qui peut être de l’ordre de -5°C.
Votre équipement doit donc se calquer sur vos tenues hivernales. Les deux photographies représentent sur cette page des personnes portant les habits adéquats.
Outre l’équipement pour le froid, vous n’avez besoin d’aucune tenue habillée à bord où la tenue de règle est décontractée.
Vous pourrez porter à bord des chaussures de ville ou chaussures légères. En revanche les bottes sont obligatoires pour presque toutes les excursions à terre.
Ces bottes peuvent vous être prêtées, selon l’équipement du bateau et nous vous indiquerons cela dans le dossier qui vous sera envoyé au règlement du voyage.
Les bottes sont indispensables car :
– Lors des débarquements en zodiac, vous mettez automatiquement le pied dans 5 à 15 cm d’eau. De même lors du réembarquement.
– Il peut arriver qu’à vitesse réduite il y ait de l’eau sur les planchers des zodiacs.
– Lors des excursions à terre, vous serez souvent sur des terrains spongieux, vous pourriez avoir à franchir de petits ruisseaux et parfois vous ne pourrez éviter
– les zones boueuses de mollissol.
Pour les bottes, le meilleur choix sera celui d’une paire à semelle crantée et arrivant jusqu’au dessus du mollet. Prévoyez une taille supérieure
à celle de votre pointure pour vous permettre de revêtir des chaussettes tout en n’ayant pas le pied compressé, ce qui vous donnerait une sensation de froid.
Vu nos trajets réguliers en zodiac, un coupe-vent est indispensable ainsi qu’un pantalon étanche. Cela peut être une combinaison de ski, un ensemble K-way
ou ciré. En effet il peut nous arriver de débarquer par temps calme et de réembarquer 2 heures plus tard alors que le vent s’est levé entre-temps formant des vagues
qui pourront vous mouiller. Les couleurs vives amèneront des photographies plus réussies, seront garantes d’une meilleure sécurité, et n’effraient pas la faune
polaire. Souvenez-vous enfin que nous perdons tous environ 50% de notre température corporelle par la tête et les mains. Bonnet ou autre couvre-chef chaud ainsi
qu’une bonne paire de gants étanches sont ainsi indispensables.Le meilleur moyen de se prévenir du froid consiste à se vêtir en « pelure d’oignon ». Vous préférerez
un tee-shirt et une chemise à une grosse chemise de laine par exemple. Parmi l’équipement que nous vous conseillons fortement et outre les caméras et appareils
photos, une paire de jumelles vous sera très utile, pour observer oiseaux, ours, baleines qui ne sont pas chaque fois proches du bateau.
14
Les gilets de sauvetage fournis et portés
sur les zodiacs sont peu encombrants
Les lunettes de soleil sont conseillées de
même que des crèmes solaires
Jumelles et
appareils photos
en bandoulière
Bonne parka chaude,
de couleur voyante,
et imperméable ;
en dessous, 3
ou 4 couches de
vêtements
Notez que sur nos routes
polaires nous faisons parfois
escales avec des températures
estivales chaudes
comme +20°C à Kirkenes
dans le Nord de la Norvège,
+30°C à Buenos Aires en Argentine,
ou +20°C à Ilulissat
au Groenland. Prévoyez
donc également quelques
vêtements légers.
Sur-pantalon
imperméable
L’ÉQUIPEMENT IDÉAL
Bonnet bien chaud
couvrant les
oreilles
Gants
Cache-nez
Petit sac
à dos pour
les affaires
personnelles
Bottes de
caoutchouc
arrivant sous le
genou

Nous virons lentement sur tribord et pénétrons dans le
Woodfjord connu pour ses plages encombrées de bois de
flottage amené par le courant du Golfe. Au lever, les pics de
la Terre Albert 1 er découpent l’horizon pris dans les calottes
glaciaires. Dans les eaux calmes, quelques phoques bouchonnent
et plus loin, 2 petits rorquals sondent…
À la passerelle, 2 guides polaires scrutent, ils pointent
les animaux, répondent aux questions de premiers levés ;
l’officier de quart et le matelot veillent…
8 heures : L’annonce matinale situe notre position et reprend
le programme annoncé la veille lors de la réunion d’information.
Au restaurant, le petit-déjeuner est servi : c’est le ballet
des cafés, chocolats chaud, toasts, pâtisseries, œufs, charcuteries,
fruits, pains, confitures…
9 h 15 : Conférence au salon panoramique sur les expéditions
françaises en Arctique, et celles du prince Albert 1 er
de Monaco en particulier. Entre-temps, les paysages et les
premiers icebergs défilent. Alors que nous naviguons près
des îles du Liefdefjord, le chef d’expédition envoie 3 zodiacs
en reconnaissance, pour y repérer des ours qui maraudent
régulièrement.
10h15 : Nous mouillons l’ancre, et une fois équipés de nos
bottes, parkas, gilets, appareils photos, le ballet des zodiacs
commence. À terre, nous organisons deux groupes : les marcheurs
iront vers un glacier et un magnifique lac glaciaire,
les promeneurs n’iront que vers le point de vue depuis la
moraine et suivront les explications nombreuses données par
nos guides sur la toundra environnante ; un troisième groupe
ira en zodiacs vers le glacier d’Ida.
12h30 : Revenus vers 12h15, pas le temps pour un apéritif,
car nous passons à table. Salades, potages, plats chauds,
fruits… ornent le buffet préparé par notre équipe hôtelière.
13h30 : Une annonce surprise : l’équipe de guides a repéré
deux ours sur des îles proches, une femelle et son jeune.
Zodiacs à l’eau et départ rapide ; certains thés ou cafés sont
avalés bien vite ! Les zodiacs se déploient et approchent à 20
mètres de cette ourse et de son jeune de l’année qui déambulent
sur le rivage d’une île en observant le manège coloré
que nous sommes…Photos, vidéos…
15h45 : Retour à bord. On se réchauffe au bar, et une réunion
d’information avec nos experts reprend les observations.
Christian, le spécialiste des ours, détaille pelage, comportements,
et introduit la croisière zodiac qui aura lieu à 17
heures. Dans la salle, thé, café et goûter sont servis.
17 heures : Le bateau est maintenant à 600 mètres de l’un des
plus beaux glaciers de l’archipel, appelé glacier de Monaco
en souvenir des expéditions du Prince. Nous embarquons à
nouveau sur les zodiacs, nous sommes appelés groupe par
groupe depuis le salon, pour 2 à 2h30 de croisière zodiac devant
ce front de glaces de 5 kilomètres de longueur, enchâssé
dans les pics culminant à 1100 mètres d’altitude. Le fjord est
encombré d’icebergs, preuve du recul rapide de ce glacier,
aussi… Nous partons en binômes, par groupes de 2 embarcations,
afin que les 8 zodiacs ne se retrouvent pas dans les
mêmes eaux. Nous verrons des sternes, mouettes, guillemots,
goélands, un phoque barbu qui se laissera approcher car il
se repose sur un « bourguignon », et nous verrons surtout
quelques magnifiques chutes de séracs, des pitons, des paysages
grandioses. Retour vers 19h30.
une journee
en croisiere expedition
20 heures : Une réunion d’information rapide esquisse le
programme de la soirée et du lendemain, décidé en fonction
des conditions de glaces et de mer. Louis, notre glaciologue,
revient sur la dynamique du glacier visité et des 2650 glaciers
du Spitzberg, et sur les couleurs des glaces.
20h30 : Dîner : Entrées, potages, plats chaud au choix, fromages
( la touche française ), desserts… Ce soir à table, c’est
vin aussi, pour fêter cette belle journée !
Au loin, les sources chaudes du Bockford, et au ras de l’eau,
le vol pressé des guillemots, mergules et eiders.
Ce soir, le dîner a été retardé en raison des ours vus en début
d’après-midi, et quand nous quittons les tables vers 22h30,
l’île de Moffen est déjà en vue. Au salon d’observation, Raymond,
notre navigateur, explique le sextan à Kevin et Sérénie,
deux enfants passionnés par les bateaux.
23h45 : Moffen est une île de graviers perdue par plus de 80°
Nord dans l’océan Glacial Arctique. Au bar, les discussions
vont bon train autour des guides, ou des groupes d’amis.
Une annonce nous sort sur les ponts extérieurs, car dans les
lumières de minuit, la colonie de 80 morses est bien visible,
là, à 500 mètres, sur l’île, mais quelques-uns viennent s’amuser
près du bateau polaire ! Et un ours blanc est affalé plus
loin à terre, à un kilomètre environ ! Nous ne débarquerons
pas, car l’île est classée en réserve naturelle, son accès est
interdit pour garantir le repos des morses, et il y a un ours,
qui pourrait être dangereux.
3 août, 7 heures du matin, côte Nord
du Spitzberg, par 80° 10 de latitude Nord.
Mer calme, +4°C., temps clair.
Mais demain, nous en verrons probablement d’autres, des
morses, des ours, des mouettes blanches… Car nous sommes
en route vers la banquise, prévue par plus de 81° Nord, et
nous marcherons peut-être sur la glace de mer !
Le vent du Nord qui se lève depuis 21 heures est un bon
signe : il ne devrait pas y avoir de brouillard sur la banquise.
Minuit et trente minutes : Nous regagnons notre cabine…
On y était si peu, comme chaque jour depuis le début de la
croisière…
15

1) Pourquoi les prix sont plus élevés par rapport
aux croisières traditionnelles ?
Dans le Grand Nord, en raison de l’éloignement et
des conditions de l’environnement, les prix sont très
élevés. Le fuel que nous consommons, par exemple,
est le plus raffiné, le moins polluant et le plus cher…
Norvège, Islande et Groenland sont parmi les pays
les plus chers du monde.
De plus, vous partagez les frais entre 12 à 100 personnes,
non entre 500 à 3000 personnes…
2) Aurai-je froid ?
Si vous avez froid, vous rentrez sur la passerelle,
partageant la même vue que celle du Commandant:
la meilleure. Au Spitzberg, comptez 0 à +15 C° et
au Groenland +5 à +20 C°. Il ne fait pas froid, mais
emportez vos vêtements d’hiver pour les trajets en
zodiac.
3) Aurai-je le mal de mer ?
Les acheminements en avion suppriment les grandes
traversées et nos navigations côtières ou dans les
glaces ne concernent pas les mers agitées. De plus,
l’été est la grande période calme… mais nous ne
sommes pourtant jamais à l’abri d’une tempête...
4) Irons-nous dans les glaces?
Oui, vous naviguerez dans la banquise (selon les
croisières) et toucherez les icebergs: nos bateaux
sont faits pour cela! Nos bateaux sont les meilleurs
de leur catégorie, commandés par les officiers les
plus expérimentés.
5) J’ai 75 ans, ce voyage n’est-il pas trop sportif ?
Ces voyages sont ouverts à toutes personnes non
handicapées. Les bateaux sont confortables (mais
pas luxueux), comme un hôtel 2 ou 3 étoiles.
Les participants aux excursions sont divisés en
deux groupes: promeneurs et randonneurs.
16
Il y a en général 1/3 de personnes de moins de 50
ans et 2/3 de plus de 50 ans
6) Les promenades et les débarquements en zodiacs
me font peur...
Contrairement aux chaloupes, les zodiacs ne coulent
pas au contact d’un obstacle. Contrairement
aux chaloupes, ils permettent de débarquer à l’endroit
le plus facile, avec un tirant d’eau très faible.
Contrairement aux chaloupes, vous n’êtes que 8 à
14 personnes et disposez d’un excellent panorama.
En Arctique comme en Antarctique, des dizaines de
milliers de personnes apprécient ces bateaux remarquables.
7) Quel est le « plus » de ces croisières ?
La découverte de lieux autrement inaccessibles et
l’observation des animaux.
Un voyage très instructif vu l’encadrement.
Un esprit de découverte enthousiaste partagé par
tous. Lors d’une croisière traditionnelle, on voyage
12 à 15 jours pour ne voir le site choisi que 1 à 2
jours (si les escales ne sont pas annulées pour raison
de glaces ou de mauvaise météo). Nous vous
proposons des voyages de 9 à 14 jours dont 7 à 12
jours sur les sites!
8) Est-ce que je verrai des animaux ?
Oui, mais nous ne pouvons promettre... la nature
reste sauvage. En général, ours et morses sont
plus faciles à observer sur la côte Est du Spitzberg,
baleines et boeufs musqués au Groenland,
les oiseaux sont bien visibles.
9) Pourquoi les mois d’été ?
Ces mois sont la meilleure période car:
Les conditions de glaces sont les plus favorables.
10 questions...
10 réponses
Les ours blancs, baleines et autres mammifères sont
les plus visibles et, à partir de mi-août, les moustiques
sont inactifs.
Les jours restent longs mais, dès le 25 août, on peut
observer les fameuses aurores boréales.
Les températures y sont les plus agréables et les
mers ne sont pas encore agitées par les tempêtes
d’octobre.
10) Grands Espaces loue- t-il la totalité du bateau ?
La plupart du temps, et les voyages sont alors
marqués « Organisation Grands Espaces ».
Quand nous affrétons la moitié du bateau (Anglais
et Français y sont les langues officielles),
le voyage est marqué d’un drapeau Français et
Anglais.

LA CERTIFICATION « GLACES »
Rares sont les navires conçus pour naviguer dans les glaces et des eaux de +2 à -2°C. Ils doivent avoir
une coque plus épaisse, une structure renforcée particulière, une protection du gouvernail, des cloisons
étanches supplémentaires, des systèmes de réchauffage des réservoirs…). De plus à bord des moyens de
secours spécifiques, les communications, la formation de l’équipage… sont exigés. L’intérêt croissant pour
les navigations touristiques et commerciales en Arctique à amené en 2012 l’IMO (Organisation maritime
Internationale) à établir un nouveau PC (Code Polaire) qui entrera en vigueur en 2015. Celui-ci classe les
bateaux de PC1 (meilleur) PC7 le moins bon. Extraits des travaux menés par ces commissions cette formule
vous permettra de calculer
la capacité de votre bateau à briser la glace.
Nous allons essayer de « faire plus simple »…
LES CLASSIFICATIONS
Il y a plusieurs registres de classification des bateaux allant en général de A (le meilleur) à D.
En Europe, les bateaux de classe 1A Super peuvent opérer sans l’assistance d’un brise-glaces.
La Russie est le pays référence disposant des technologies maritimes arctiques les plus complètes.
Elle divise les bateaux en 13 classes ; les USA et le Canada ont 4 classes. Les bureaux d’assurances
maritimes (Lloyds, Veritas) utilisent en général la classification finno- suédoise.
BATEAUX POLAIRES ET BRISE-GLACES
La glace peut déchirer la coque. Afin d’alléger les charges, les bateaux modernes ont des coques
de 0,7 à 0,8 cm d’épaisseur d’acier. C’est pourquoi nous préférons des bateaux plus anciens.
Le Polaris par exemple a une coque de 2,5 cm d’épaisseur. Il existe de fait des bateaux sans équipement
(comme tous les grands bateaux de croisière), des bateaux renforcés, des bateaux polaires
(conçus pour naviguer dans les glaces) et des brise-glaces (conçus pour casser la glace).
Ce sont ces deux derniers types de bateaux que nous utilisons. Le bateau polaire peut casser
quelques dizaines de centimètres de glace, et naviguer dans une mer couverte jusqu’à 70% de banquise.
Le brise-glaces quant à lui, monte sur la glace pour l’écraser de son poids et se frayer une voie.
Les brise-glaces les plus puissants peuvent casser jusqu’à 3 ou 4 mètres d’épaisseur de banquise.
Quelques exemples :
Bateau Type
50 ans de la
Victoire
Certification
Européenne
Certification
russe
Navires utilisés par Grands Espaces
Certification
IMO 2012 (1 à 9)
Brise-glaces A1 super + ARC9 PC1
Polar Pioneer Bateau polaire Polaire ARC5-6 PC4
Ocean Nova Bateau polaire Polaire ARC5 PC6
Autres navires - Quelques exemples
Fram Renforcé 1B ARC4 PC7
Soleal - 1C ARC1 sans classe polaire
Costa Atlantica - - - sans classe polaire
NOS BATEAUX :
DES NAVIRES POLAIRES
OU DES BRISE-GLACES
© Poseidon Arctic Voyages
17

Ce nom est donné en Français à l’ensemble de l’archipel du Svalbard ( dont le Spitzberg est l’île principale ),
et qui couvre environ 1,5 fois la superficie de la Suisse. Situé à moins de 1000 km du Pôle Nord et au Nord de l’Europe,
à 3350 km de Paris, sous administration norvégienne, cette terre polaire est la plus accessible. Elle est ainsi riche de l’histoire
très dense que lui a donnée l’Europe, avec ses baleiniers, trappeurs, mineurs, scientifiques, touristes.
Avec environ 40 000 touristes chaque année, c’est la terre polaire la plus visitée.
L’archipel est situé sur le plateau sous-marin qui court du Cap Nord en Norvège jusqu’au Nord de l’archipel.
Les eaux peu profondes, froides et dégagées par le Gulf Stream en été, lui offrent une richesse faunistique exceptionnelle,
tout en le privant d’une population Inuit. Il n’y a aucun autochtone au Svalbard. D’abord surexploité, il est aujourd’hui
protégé : le Spitzberg est la terre polaire la mieux protégée, par des parcs nationaux et réserves, et cela depuis 1973.
C’est pourquoi on peut y observer avec une relative facilité morses, ours blancs, renards polaires, et… les millions d’oiseaux
qui peuplent les côtes. Ces dernières sont abruptes. Le nom de Spitz-berg ( « montagne pointue ») même reflète le paysage
des montagnes, pics qui culminent à 1713 m d’altitude, et des vallées noyées par les glaciers qui se jettent en mer.
La côte orientale est le pays de la banquise et des grandes calottes polaires.
Pour approcher les régions polaires, c’est la destination qu’il convient de privilégier
pour un premier voyage.
18

le spitzberg
19

Les trois grandes régions
du Spitzberg
À mi-chemin entre Cap Nord norvégien et Pôle Nord, le Spitzberg offre aux visiteurs 3 types de paysages sur ses
61 200 km². Le centre Ouest et les îles de Barentsoya et Edgeoya peu élevés sont baignés par les eaux plus chaudes
du Gulf Stream qui pénètrent en grands fjords les terres couvertes de toundra dans leurs larges vallées fluviales. Les
plateaux sédimentaires recèlent le charbon et ont ainsi attiré les implantations humaines de Longyearbyen, Sveagruva,
Ny Alesund (Norvège) Barentsburg et Pyramiden (Russie).
Le Sud et le Nord-Ouest sont découpés, présentant la carte postale de l’archipel: des pics taillés par le gel et culminants
à 1 439 mètres (Hornsund) ou 1 713 mètres (Newtontopen), des vallées alpines noyées par les glaciers donnant des
fjords où dérivent des icebergs. Les colonies d’oiseaux y sont spectaculaires et les terres chargées d’histoire.
Le centre du Spitzberg, l’Est et les îles du Nord-Est sont le domaine des glaces. C’est là que l’inlandsis de l’Austfona
(8300 km²) coule en mer en une barrière de 160 km de glace, c’est là que la banquise bloque les côtes jusqu’à mi-août,
c’est là dans les déserts polaires que les glaciers sont les plus puissants forgeant les paysages les plus surprenants. Ours
polaires et morses y sont réguliers.
20
Navigations et banquise
Depuis quelques années et
chaque été, la banquise desserre
son étreinte de plus en plus tôt,
comme en 2012, mais en général,
seule la côte Ouest et le Nord-
Ouest sont navigables en juin, en
juillet on peut envisager le tour
du Spitzberg, et ce n’est qu’en
août que l’île Blanche et les terres
extrêmes de la Terre du Nord-Est
sont accessibles.
Zones libres de glace :
- Bleu foncé : Juin
- Bleu moyen : Juillet
- Bleu clair : Août

LES GRANDES ÉTAPES D’UNE CROISIÈRE EXPÉDITION
AU SPITZBERG
Le Spitzberg est la région de l’Arctique la plus visitée, car sa faune y est protégée depuis 1952 ( morses ), 1973 ( ours blanc ) et de nombreuses réserves naturelles
et parcs nationaux couvrent 65% de cet archipel polaire. Par ailleurs, 2650 glaciers y couvrent 59% des terres en grandes calottes et glaciers,
offrant des paysages d’une exceptionnelle beauté.
Enfin, l’histoire dense et la richesse des mers en colonies d’oiseaux attirent également.
Une croisière expédition en ces lieux extrêmes alliant la haute mer à la haute montagne et au Grand Nord, est toujours sujette aux aléas du temps, des glaces, de la mer,
de sécurité, des animaux vus et du déroulement du voyage ; un ours maraudant sur la plage peut nous empêcher de débarquer, une baleine se nourrissant au large
peut nous amener à dévier notre route pour mieux l’observer…
Aucun programme ne peut être établi à l’avance et « flexibilité » est le maître mot d’un tel voyage. Il est cependant des sites que nous visitons presque à chaque croisière,
en réalisant deux à trois excursions par jour, et nous les décrivons dans ces pages afin que vous puissiez cerner l’intérêt d’un tel voyage. Cette liste n’est ni exhaustive
ni contractuelle, mais illustre les attraits variés de cet archipel des glaces.
21

Longyearbyen et les grands fjords de
l’Ouest - Ce sont les lieux les plus chargés
d’histoire. La capitale compte environ 2300
habitants et se trouve dans une région de
roches sédimentaires formant des collines et
montagnes de faible altitude. Les larges vallées
alluviales sont couvertes de toundras
peuplées par des oiseaux et des rennes. Les
Russes y ont implanté plusieurs concessions
minières dont celle de Barentsburg. Tous les
fjords ( Isfjord, Bellsund ) recèlent les restes
de l’industrie baleinière ( vieux os de baleines,
fondoirs ) et de l’époque des trappeurs.
Krossfjord et baie du Roi - C’est l’une des
plus belles régions. Le Krossfjord fut une implantation
nazie durant la dernière guerre mon-
diale, dans la baie du Roi ; Ny Alesund est une
ancienne concession minière, elle fut le départ
des expéditions aériennes de Roald Amundsen
et Umberto Nobile, aujourd’hui c’est une station
de recherches scientifiques. Plusieurs glaciers se
jettent en mer, et parmi les plus impressionnants
il y ceux du Roi, du Lilliehook ( 5 km de fronts
de glaces ), du 14 juillet et de Blomstrand. Les
sommets des 3 Couronnes ou de la Terre Albert
1 er sont déchiquetés par le gel et dépassent 1200
mètres d’altitude. Plusieurs petites colonies d’oiseaux
marins, de nombreux îlots abritant eiders
22
et bernaches et la présence régulière de phoques
sur les petits icebergs complètent la richesse de
ces sites. La toundra autour de Ny Alesund est
riche en fleurs et oiseaux. À quelques milles,
l’île du Prince Charles abrite deux colonies de
morses.
Côte et îles du Nord-Ouest - La Terre Albert
1 er est peut-être la région la plus spectaculaire
de l’archipel, en tous cas elle en forge l’image
; de nombreux glaciers dévalent des montagnes
pour se jeter dans des fjords en front
de glaces impressionnants entre des sommets
taillés par le gel et qui dépassent 1000 mètres
d’altitude. Les colonies d’oiseaux – mergules
notamment – y sont nombreuses. La région a
été marquée dès le XVII ème siècle par l’histoire
des baleiniers qui ont écumé ces mers en
laissant leurs vestiges : cimetières, fondoirs,
vieux os de cétacés…
Glacier de Monaco - Cette appellation
couvre l’entrée du Woodfjord, encombré de
bois de flottage et réputé pour les couleurs
pourpres de ses montagnes du dévonien
et ses cétacés, le Bockfjord et ses sources
chaudes, le Liefdefjord et ses îles à oiseaux,
et le front du glacier de Monaco, l’un des plus
beaux du Spitzberg. Les phoques y sont réguliers,
et quelques ours blancs séjournent tout
l’été en ces lieux. La toundra du Reinsdyrflya
est connue pour ses oiseaux ( bécasseaux,
eiders…) et sa flore. Plusieurs huttes de trappeurs
rappellent l’histoire des lieux. Au-delà
de 80° Nord, l’île plane de graviers de Moffen
abrite une colonie de morses.
Wijdefjord - Ce fjord s’enfonce sur 110
kilomètres à l’intérieur des terres. Ses vallées
glaciaires en « U » sont des régions à
rennes, les abrupts des colonies de fulmars,
et quelques fronts de glaciers sont impressionnants.
Des huttes pomores traduisent la
présence ancienne des trappeurs russes ( et
norvégiens ). Les hauts sommets en plateaux
sont couverts de calottes spectaculaires et les
deux sommets les plus élevés du Spitzberg (
1713 mètres d’altitude ) donnent sur le fjord.
Un trappeur y exerce encore son métier.
Hinlopen et Alkefjellet - Le détroit qui
sépare le Spitzberg de la Terre du Nord-Est
est connu pour ses cétacés et les paysages de
calottes glaciaires arrivant en bord de plage,
mais surtout pour sa colonie de 300 000 guillemots,
mouettes, goélands… d’Alkefjellet.
Elle est installée dans un paysage d’orgues et
de pics de basaltes aux colonnes et abrupts
impressionnants. Au bas des falaises, les renards
polaires fouinent.
Terre du Nord-Est - Cette réserve naturelle
est couverte par deux calottes totalisant plus
de 10 000 km 2 de glaces. L’une d’elles se jette
en mer en un front de glace presque continu
de 160 km de longueur, donnant ainsi la plus
longue barrière de glaces de l’hémisphère
Nord ; Dans les parties dégagées de glaces, le
sol pierreux dévoile le climat de désert polaire
où vivent les rennes. L’ours blanc y maraude
régulièrement et quelques caps hébergent des
colonies de morses. La région est marquée
par les explorations les plus tragiques, tel le
drame de Nobile en 1928. C’est certainement
le paysage le plus polaire de l’archipel, et la
mer y est prise par la banquise, sauf de miaoût
à septembre.
La côte Nord recèle les fjords les moins explorés
de l’archipel, et l’on y voit des restes
anciens de baleines, la calotte qui s’y précipite
en mer en donnant les plus grands icebergs
du Svalbard . Ours blanc et morses y
sont très réguliers.
Île Blanche - Kvitoya est exceptionnelle par
sa situation, à l’extrême Est, et par son recouvrement
de glaces : une calotte y couvre 99%
de l’île, ne laissant que 3 lieux : Andréeneset
où l’expédition d’Andrée va périr en 1897,
Hornodden et Kraemerpynten, très réputé
pour ses morses et ours. Les ours blancs y
sont réguliers, l’île est une barrière de glaces
continue sur des dizaines de kilomètres, et est
souvent entourée de banquise. Morses ( belle
colonie sur Storoya voisine ), labbes pomarins,
mouettes ivoire s’y rencontrent.

Pour guider votre choix :
nos croisières au Spitzberg et au groenland
CROISIÈRES Est Spitzberg Spitzberg Tour du Spitzberg Ours du Spitzberg Nord Spitzberg
Est et Nord Spitzberg
Ours Spitzberg
Grande croisière polaire
Date(s)
26 juillet-5 août
et 5 - 15 août
5 - 15 août 16 - 26 juillet 30 août - 11 septembre Juin - juillet Août - septembre 15 - 29 août
BATEAU Ocean Nova Expédition Ortelius Polar Pioneer Polaris 1 Polaris 1 Ocean Nova
Nombre de passagers
Classe glaces
Francophonie
Nombres de guides
Nombre de zodiacs
Accès zodiac
Ponts extérieurs
ENCADREMENT
Organisation
Chef d’expédition*
Chef d’expédition GE*
Guides - Conférenciers*
* Sauf empêchement
Directeur de croisière
75
Polaire
100%
11
8
Ponton
Oui
Grands Espaces
Christian Kempf
Christian Kempf
Raymond Perrin
Samuel Blanc
Agnès Brenière
Marc Hébert
Bruno Guégan
Marie Pellé
Alain Desbrosse
Marianne Achkar
115
Polaire
40%
15
14
Echelle de coupée
Larges
Gap Aventures (Canada)
?
Samuel Blanc
Samuel Blanc
Louis Reynaud
Agnès Brenière
Guy Esperon
Elisabeth Rossone
95
Brise-glaces
20%
9
9
Echelle de coupée
Très larges
Oceanwide (Pays Bas)
?
Samuel Blanc
Samuel Blanc
Agnès Brenière
Louis Reynaud
51
Polaire
100%
8
5
Echelle de coupée
Très larges
Grands Espaces
Christian Kempf
Christian Kempf
Christian Genillard
Alain desbrosse
Marc Hébert
Samuel Blanc
Vincent Munier
Marianne Duruel
12
-
100%
2
2
Facile (pour tous)
Très larges
Grands Espaces
Bruno Guégan
Frédéric Bouvet
Samuel Blanc
Agnès Brenière
12
-
100%
2
2
facile (pour tous)
Très larges
Grands Espaces
Bernard Lefauconnier
Bernard Lefauconnier
Frédéric Bouvet
75
Polaire
100%
11
8
Ponton
Oui
Grands Espaces
Christian Kempf
Christian Kempf
Raymond Perrin
Samuel Blanc
Marc Hébert
Agnès Brenière
Bruno Guégan
Marie Pellé
Christiane Drieux
Alain Desbrosse
Brigitte Guégan
HÔTELLERIE *** **** *** ** ** ** ***
ITINÉRAIRES
Vols avion
Tour du Spitzberg
Est Spitzberg
Banquise (Nord)
OBSERVATIONS
Ours blancs
Baleines
Morses
Oiseaux
Glaciers et icebergs
Directs
Possible
Certain
Oui
****
**
****
**
***
Directs
Probable
probable
Oui
****
**
****
**
***
Réguliers
Probable
Possible
Oui
****
**
****
***
***
Réguliers
-
Certain
Oui
Réguliers
-
-
Possible
Réguliers
-
Certain
Possible
Direct et réguliers
-
-
Oui
Il n’y a aucun ascenseur sur nos bateaux — Tous les repas sont servis en un seul service — L’ accès à la passerelle est possible sur tous les bateaux
****
*
**
*
***
**
*
****
****
***
***
*
***
*
***
**
***
*
*
****
23

n archipel couvert à plus de 57% de
ts... Les oiseaux y sont millions, les
s de hauteur, et les paysages polaires
mi les plus spectaculaires du monde.
nt leurs pics entre les vallées noyées
de Spitzberg, “montagnes pointues”.
st plus grande que la Corse et glisse
de 190 kilomètres, la plus longue de
e Svalbard, “l’île aux côtes froides”.
anquise qui lie ces îles au pôle Nord,
distant d’à peine 1000 kilomètres...
tes en bateaux de croisières pendant
meilleur guide grâce à des textes et
et votre plus bel album de souvenirs.
ns dans le Grand Nord, d’abord chef
encier à bord des paquebots pendant
ères-expéditions en 1990... Et il en a
s baleines crever, des ours affamés...
ordinaire voyage dans le monde des
ceptionnelle de ces terres, forgée par
ppeurs, explorateurs et scientifiques.
mme pour les croisières expéditions,
trace votre propre aventure de l’été !
en savoir plus
sur le Spitzberg et le nord-est du groenland
Edité pour la première fois
Issues des calottes polaires, les « montagnes de glaces » flottent sur la mer. Spectres redoutés ou
sources d’eau pure, ces cathédrales de cristal, toutes de turquoise, d’émeraude, de neige et d’azur
signent les paysages polaires. en 1992 et préfacé alors par
Ces géants de glace sont pourtant condamnés car chaque année les glaciers reculent et les dents de
séracs mordent moins les mers.
Ce Paul livre – le premier Emile – consacré aux icebergs est Victor, aussi le résultat de plus de ce 30 ans d’expéditions livre
polaires que j’ai dirigées au contact de la « planète glace ».
s’est affirmé par ses éditions
successives comme la
référence sur le Spitzberg.
Des chapitres consacrés au
climat, à la géographie, géologie,
flore, faune précèdent
un important chapitre historique.
Une deuxième partie
« Un ouvrage magnifique.
Bravo pour la qualité du
de l’ouvrage est travail consacrée
»
Nicolas Hulot, 2006.
aux itinéraires, ISBN décrivant : 2-9512284-1-4 les
EAN : 9782951228412
grands sites et les grandes régions de cet archipel d’entre
montages mers et glaces. Un dernière partie pratique renseigne
tout visiteur. Ce livre s’adresse particulièrement aux
croisiéristes des grands paquebots ainsi qu’aux amateurs
de beaux ouvrages, en raison de son illustration riche et
variée ; il présente également de nombreuses cartes, ce qui
en fait aussi un excellent compagnon de terrain.
Christian KEMPF EN CROISIÈRE AU SPITZBERG Pour
Christian KEMPF
EN CROISIÈRE
AU SPITZBERG
Au Nord de l’Europe,
au Nord du
Cap Nord, il est un
archipel couvert à
plus de 57% de
glaces, où vivent
plus d’ours blancs
que d’habitants...
Les oiseaux y sont
millions, les arbres centenaires n’y ont que quelques centimètres
de hauteur, et les paysages polaires y sont parmi les
plus spectaculaires du monde.
Les montagnes éclatées par le gel dressent leurs pics entre
les vallées noyées de glaciers qui se jettent en mer, donnant
le nom de Spitzberg, “montagnes pointues”. La calotte de
la Terre du Nord-Est est plus grande que la Corse et glisse
dans l’océan Glacial en une barrière de glaces de 190 kilomètres,
donnant le nom norvégien de Svalbard, “l’île aux
côtes froides”.
Ce livre est ainsi à la fois votre meilleur guide grâce à des
textes et photographies ciblés sur vos itinéraires et escales,
et votre plus bel album de souvenirs.
Un voyage dans le monde des morses, phoques, ours... Et
aussi vers l’histoire de ces terres, forgée par les baleiniers,
trappeurs, explorateurs et scientifiques.
Editions de L’Escargot Savant Christian KEmpf iCEbErgS, CathEdraLES En pEriL
icebergs
cathedrales
en peril
Christian KEmpf
editions de l’escargot savant
Issues des calottes polaires,
les « montagnes
de glaces » flottent sur
la mer. Spectres re-
doutés ou sources
d’eau pure, ces cathédrales
de cristal,
toutes de turquoise,
d’émeraude, de neige
et d’azur signent les
paysages polaires. Ces
géants de glace sont
pourtant condamnés
car chaque année les
glaciers reculent et les dents de séracs mordent moins
les mers. Ce livre – le premier – consacré aux icebergs
est aussi le résultat de plus de 30 ans d’expéditions polaires
dirigées au contact de la « planète glace ». Plus de
200 photographies font de ce livre un magnifique album
salué par Nicolas Hulot : un cadeau polaire idéal.
21 x 27 cm - 176 pages - 214 illustrations - 35 € 25 x 34 cm - 224 pages - 263 illustrations - 35 € 24 x 21 cm - 120 pages - 65 illustrations - 30 €
La carte touristique
du Spitzberg et de
l’archipel du Svalbard
s’adresse aux visiteurs
voulant découvrir les
richesses naturelles
et historiques de l’archipel.
Elle décrit la
géographie (altitudes,
glaciers, relief, agglomérations)
à laquelle
sont ajoutées des profondeurs
marines, la
localisation des sites
historiques et naturels,
les paysages ainsi que
quelques données pratiques
(ancrages, débarquements,
banquise…).
Des textes et des planches sur l’histoire, les glaciers, la
faune, la protection de la nature permettent de brosser un
cadre général. Des cartes des sites les plus visités permettent
de détailler leurs richesses et caractéristiques.
Des textes sur les baies, fjords ou régions soulignent les
grandes caractéristiques et l’étymologie locales.
Voici le seul livre édité en
Français ( et en Anglais) sur
le plus grand parc national du
monde, la côte Nord-Est du
Groenland. Les photographies
rendent au mieux les paysages
uniques de ces terres prises
entre la calotte et la banquise.
Les fjords hébergent une population de bœufs musqués,
des ours, bernaches…et des vestiges des anciennes civilisations
inuits qui autrefois peuplaient ces terres. Les trappeurs
ont écrit l’histoire récente, jusqu’en 1970, et le tourisme
est attiré par les sommets alpins : c’est pourquoi cet
ouvrage est l’introduction – ou le souvenir- idéal de ces
voyages d’exceptions que réserve le Nord-Est du Groenland
entre Scoresby Sund et le fjord de l’Empereur François
Joseph. Icebergs géants, huttes de trappeurs, falaises
impressionnantes bordant de grands plateaux de toundras
forgent ces paysages arides encombrés de glaces, où loups,
harfangs, ours et gerfauts sont les quatres grands blancs.
Une magnifique introduction
au monde
polaire, qui vous emmène
des Inuits aux
chiens de traîneaux,
des ours blancs aux
morses et aux trappeurs,
des calottes
aux glaciers et à
la banquise où les
explorateurs tentent
d’atteindre le Pôle…
Le livre est ancien
( 1993 ) mais la qualité
des illustrations
et des données scientifiques
résumées lui gardent sa valeur. Christian Kempf
y narre également quelques unes de ses aventures polaires,
rendant cet ouvrage très agréable à parcourir. On
voyage ainsi au fil des pages du Grand Nord canadien
au Spitzberg, du Groenland à la Sibérie, et de l’Alaska à
l’Antarctique au gré des histoires d’expéditions et de la
culture scientifique de l’auteur, qui ont valu à l’ouvrage
la préface du Prince Rainier de Monaco dont l’engagement
familial est reputé dans l’Arctique.
29,5 x 21 cm - 128 pages - 262 illustrations - 20 €
24
98 x 67 cm – Recto-verso – 10 €
21 x 27 cm - 196 pages - 152 illustrations - 20 €
VIENT DE
PARAÎTRE
Craint et vénéré par
les peuples chasseurs
du Grand Nord,
l’ours blanc fut le
grand carnivore redouté
des premiers
explorateurs, avant
d’être massacré pour
sa fourrure jusqu’au
seuil de la disparition.
Admirablement
adapté aux régions de l’Arctique dont il est devenu
le symbole, il peut nager plus de 300 km dans l’eau
froide, s’empiffrer de 70 kg de viande en un seul repas
et charger à 40 km/h… Ce carnivore plus grand que
tigres ou lions est le seigneur incontesté de la banquise
qui est son royaume.
Après des siècles de massacres, l’ours blanc doit
aujourd’hui faire face à la pollution de plus en plus
insidieuse provoquant cancers et dérèglements hormonaux.
Par ailleurs la réduction catastrophique de
la banquise et le réchauffement du climat font fondre
son habitat naturel. En 2050 la population aura beaucoup
diminué puis l’espèce sera confinée à quelques
archipels arctiques.
Écrit par Christian Kempf qui a parcouru l’Arctique
depuis plus de 40 ans et a guidé des milliers
de touristes vers ce bout du monde, ce livre est un
plaidoyer pour l’un des animaux les plus extraordinaires
de notre planète. En quelques pages
et images, vous ouvrirez aussi les portes du monde
polaire.
15 x 21 cm - 120 pages - 149 illustrations - 12 €
COMMANDES :
ÉDITIONS DE
L’ESCARGOT SAVANT
Le Thillot - 21230 VIÉVY - France
christian@escargotsavant.fr
www.escargotsavant.fr

© Axel Soumier
ORGANISATION GRANDS ESPACES
CROISIÈRES
SPITZBERG
PARCS NATIONAUX ET BANQUISE
AU PAYS DES OURS POLAIRES
26 juillet au 5 août 2013
5 au 15 août 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
A BORD DU BATEAU POLAIRE OCEAN NOVA
( Complet )
VOLS DIRECTS SPÉCIALEMENT AFFRÉTÉS DEPUIS PARIS
( Dernières places disponibles )
CROISIÈRES
OCEAN NOVA
( 75 passagers )
25

CROISIÈRES
OCEAN NOVA
L’ Ocean Nova est un bateau moderne
et confortable de 73 mètres de longueur
et de 19 mètres de largeur : c’est
l’ancien « Sarpik Ituk » que Grands
Espaces a déjà utilisé en Antarctique.
Il a été construit en 1992 au Danemark
et fut un express côtier au Groenland.
Il a été totalement réaménagé en 2006
pour offrir cabines triples, doubles et
des cabines individuelles aux 75 passagers
et à l’équipe de guides polaires ;
38 hommes d’équipage sont à bord.
Le bateau obéit aux meilleurs standards
hôteliers et toutes les cabines
sont extérieures, la plupart avec des
lits bas.
Cabines doubles
Cabines doubles supérieures
Cabines individuelles
Cabines triples
26
L’OCEAN NOVA
Petit salon
Bibliothèque
Zodiacs
Accueil
Restaurant
Accès
zodiacs
© Polar Quest

?
CROISIÈRES
OCEAN NOVA
Les programmes sont indicatifs et peuvent être modifiés en fonction des conditions de glaces. L’intérêt de ces voyages réside dans :
– L’observation d’ours et de morses. Le Spitzberg est aussi la terre arctique la plus riche en faune.
– Les paysages découpés du Nord-Ouest et les plateaux de l’Est du Spitzberg, très spectaculaires, dont la plus grande barrière
de glaces de l’Arctique, la calotte de la Terre du Nord-Est (160 km de longueur).
– L’exceptionnelle richesse historique de la région. Le Spitzberg est le lieu le plus chargé d’histoire de tout l’Arctique.
– La banquise avec laquelle nous composerons.
Les voyages du mois d’août ont par ailleurs pour but plus particulier de vous emmener le plus à l’Est possible ( Ile Blanche, Storoya )
afin de vous y faire découvrir les lieux les plus secrets de l’archipel. C’est au gré de ces voyages que nous devrions voir
régulièrement des ours blancs.
Les croisières organisées au Spitzberg offrent toutes une découverte
de 10 JOURS PLEINS À BORD DU BATEAU POLAIRE et non de 7 ou 9 jours comme
le proposent les autres organisateurs. Par ailleurs, nous sommes les seuls à proposer un bateau entièrement
francophone de 75 passagers seulement avec en plus, un vol direct Paris/Spitzberg. Avec ces avantages certains, Grands Espaces garde néanmoins
les PRIX LES PLUS ATTRACTIFS, de même que nous offrons quelques CABINES INDIVIDUELLES pour des prix exceptionnels.
27

28
PROGRAMME***1
Jour 1 : Paris - Longyearbyen
Vol direct privatisé au départ de Paris CDG et
arrivée vers 13h à Longyearbyen. Excursion en
CROISIÈRES
OCEAN NOVA
bus dans la vallée de l’Adventdal et découverte de la
ville. Embarquement vers 17h et croisière dans l’Isfjord.
Réunions d’informations puis navigation le long des
enclaves minières russes avant de partir en haute mer où
nous avons des chances d’observer des baleines au large
de l’île du Roi Charles.
Jour 2 : Baie de Smeerenburg – Glacier de Monaco –
Woodfjord
Croisière en zodiac dans le fjord de Smeerenburg, réputé
pour ses baleines qui en écumèrent les eaux au 17 ème
siècle. De nos jours, les phoques y sont encore réguliers
(colonies d’oiseaux, glaciers) puis navigation vers la
côte Nord et entrée dans le Woodfjord, encombré de bois
de flottage amené par le Gulf Stream.
Navigation vers le front du glacier de Monaco, probablement
le plus beau de l’archipel. Excursions à pied et en
zodiac. Ce fjord est aussi réputé pour les ours.
Nous passerons la nuit aux couleurs de minuit dans ce
fjord exceptionnel, ainsi appelé en l’honneur du Prince
Albert 1 er de Monaco.
Jour 3 : Hinlopen – Fjord de Palander
Passage de la colonie d’oiseaux du Hinlopen: plus de
300 000 guillemots, macareux, pétrels, mouettes...
nichent dans un paysage d’orgues de basalte d’une beauté
grandiose.
L’après-midi nous débarquerons dans le Palanderfjord
pour une excursion dans un désert froid et une découverte
des restes d’une baleine ensevelie par 45 mètres de hauteur.
Jour 4 : Cap au Nord – 7 Iles – 80° Nord
Le froid y a façonné les sols en formes et en plages désertiques
et où les morses sont réguliers. Navigation vers
la banquise par plus de 80° Nord, vers l’archipel des 7
îles: les ours et les morses y sont présents.
Jours 5, 6 et 7 : Terre du Nord-Est et banquise –
île Blanche
Nous naviguerons autour de cette réserve naturelle et
longerons son front de glace de 160 km, le plus long
de l’hémisphère Nord. C’est sur la côte Nord qu’en
juin 1928 le brise-glaces russe « Krassin » retrouva les
membres de l’expédition transpolaire de Nobile.
Si la banquise le permet, nous irons vers l’Ile Blanche,
mythique, couverte à 99% par un inlandsis de glaces.
L’expédition d’Andrée y mourut en 1897 après avoir
tenté de conquérir le Pôle Nord en ballon.
Cette région est la plus sauvage et la plus imprévisible
du Spitzberg : une véritable croisière-expédition. La
banquise y sera probablement notre cadre permanent.
C’est donc en fonction des conditions météorologiques,
de glaces et du programme réalisé que l’itinéraire des
derniers jours sera établi, avec un retour par le Sud ou
par le Nord, la priorité étant l’observation d’ours et le
contact avec la banquise.
Jours 8, 9 et 10 : Barentsoya ou Edgeoya, côte Sud-Est
et Hornsund ou côte Nord-Ouest
Ces 2 grandes îles comptent quelques « trésors » que nous
découvrirons: l’immense glacier de Negri, les vieilles
huttes de trappeurs, les îles où se reposent les morses et
surtout les formations rocheuses où les oiseaux s’agglutinent
en colonies. Au pied de l’un des sommets culminants
du Spitzberg, le Hornsundtind (1461 mètres), nous visiterons
2 fjords où les icebergs se pressent, ainsi que les
restes des installations Pomores du XVIII e siècle. Passage
devant la base de recherche polonaise.
Selon les conditions locales, nous pourrions revenir
plutôt par la côte Nord et découvrir ainsi le Ripfjord et
sa calotte qui se précipite à la mer en grands icebergs,
son lac captif d’un glacier… Le fjord de Murchinson
nous dévoilera ses roches colorées et ses anciennes
installations des Pomores alors que le Wijdefjord où
subsiste un trappeur offre des vallées alpines superbes
au pied des deux sommets culminants du Spitzberg.
Une dernière journée nous amènera en front du glacier
de Lilliehook, l’un des plus beaux du Grand Nord, et
vers les colonies de macareux moines.
Jour 11 : Longyearbyen
Arrivée à quai vers 8h. Débarquement vers 9h, matinée
et repas libres pour les achats. Départ du vol vers Paris à
13h et arrivée à Paris CDG vers 17h45.
PRIX par personne
Cabine triple, pont 3, 2 lits bas,
1 couchette, wc privés, fenêtre, 10 à 12 m 2 5 750 €
Cabine double/individuelle, pont 3, 1 lit bas,
1 couchette, wc privés, fenêtre, 8 à 11 m²
302, 303, 304, 305, 316, 322, 323
En double 6 750 €
En individuelle 8 950 €
Cabine double, ponts 3 et 4,
2 lits bas, wc privés, fenêtre, 10 à 11 m² 7 150 €
Cabine double supérieure, pont 3,
2 lits bas, wc privés, fenêtre, 13 à 15 m² 7 750 €
VOLS DIRECTS PARIS – SPITZBERG
SPÉCIALEMENT AFFRÉTÉS PAR GRANDS ESPACES
La longueur des passages douaniers
et des contrôles lors de nos escales en Norvège nous ont engagé à louer
les services d’une compagnie aérienne française pour nous acheminer en vols directs
d’une durée de 5h de France à Longyearbyen au Spitzberg ; nous éviterons ainsi
les pertes de temps et les tracas de voyages pour arriver sur le tarmac polaire du Spitzberg.
Les départs de Paris auront lieu vers 7h30 ( rendez-vous aéroport à 6 heures ) et les vols retour
arriveront à Paris vers 17h45.
Pour les passagers au départ de Genève, nous organisons un départ avec une arrivée
à Roissy CDG la veille pour un forfait de 190 Euros incluant le vol Genève-Paris,
les transferts, la nuit d’hôtel en chambre double et le dîner.

© Marc Hébert
CO-ORGANISATION GRANDS ESPACES
Équipe francophone à bord
CROISIÈRE
CROISIÈRE
EXPÉDITION
SPITZBERG
TOUR DU SPITZBERG,
PARCS NATIONAUX
ET BANQUISE
5 au 15 août 2013
A BORD DU BATEAU POLAIRE EXPéDITION ( 115 passagers )
VOLS DIRECTS SPÉCIALEMENT AFFRÉTÉS DEPUIS PARIS
29

CROISIÈRE
EXPÉDITION
30
L’EXPÉDITION
Construit au Danemark en 1972, le MS Expédition
a été entièrement restauré en 2009. Il est
de classe glace 1B. Il a 105 mètres de longueur,
18 mètres de largeur, pour une capacité de 140
passagers, mais vous ne serez que 115 à bord.
Vous profiterez ainsi de ses larges espaces intérieurs
et de ses ponts. Il dispose d’un grand salon,
d’un restaurant, d’une bibliothèque, d’un bar,
d’un pub, sauna et salle de fitness, et d’une infirmerie.
Le bateau est géré par un équipage de 55
personnes et 14 guides polaires (dont 5 francophones).
Pour votre confort, les bottes sont fournies
gracieusement. Le navire a un tirant d’eau
faible, de 4,71m, et avance 15 nœuds. Il est géré
par une compagnie canadienne, GAP Adventure.
Nous serons entre 30 et 50 francophones, et les
deux langues à bord de ce bateau canadien seront
le Français et l’Anglais.
Cabine triple avec lits
superposés et lit bas, hublot
338
410
402
404
406
403
405
407
409
411
415
332
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336
339
341
335
337
Cabines doubles avec lits
superposés, hublot
Cabine double avec 2 lits
bas séparés, fenêtre
330
333
400
401
308
310
312
314
316
318
320
322
324
326
328
307
309
311
315
317
319
321
323
325
327
329
331
218
210
212
214
216
211
215
217
219
221
206 207
208 209
Cabine double supérieure avec 2
lits bas séparés, fenêtre
Suites, baie vitrée, lit
double uniquement
© Gap Expeditions
PONT 4
PONT 3
PONT 2

?
?
CROISIÈRE
EXPÉDITION
Cette croisière de l’Expédition a pour but de vous faire connaître le Spitzberg , en effectuant le tour de l’île principale,
ou le grand tour par l’île Blanche et la Terre du Nord-Est ; les conditions météorologiques et de mer seront déterminantes
quant au choix de l’itinéraire, qui cependant va privilégier un tour de l’archipel.
Ce voyage a été ajouté à nos croisières de l’été en raison du succès de celles-ci, et c’est pourquoi vous voyagerez sur le même avion
privatisé en direct de Paris au Spitzberg ( Longyearbyen) . Nous serons un groupe de 30 à 50 personnes sur ce bateau canadien
de 115 passagers, avec 5 guides polaires francophones et un directeur de croisière de l’équipe de Grands Espaces.
Les deux langues à bord seront l’anglais et le français.
Nous visiterons vraisemblablement tous les grands sites, des fjords impressionnants du Nord-Ouest aux calottes du Nord-Est,
de la banquise aux pics du Sud de l’archipel et aux toundras côtières. C’est un voyage très complet, qui diffère de celui
de l’Ocean Nova par la présence d’anglophones à bord , les espaces intérieurs et les ponts extérieurs plus larges, et par l’objectif
qui n’est pas essetiellement le Nord et l’ Est du Spitzberg, mais une découverte de tout l’archipel. Les ours, morses ,baleines
et paysages glaciaires seront aussi nos objectifs.
31

CROISIÈRE
EXPÉDITION
PROGRAMME****1
5 août : Paris-Longyearbyen
Rendez-vous aéroport à Roissy à 6 heures au plus
tard pour un envol vers 7h30. Pour les personnes dési-
rant partir de Genève, nous organisons un vol et une soirée/nuit
à Roissy la veille.
Vol de 5 heures environ et arrivée vers 12h à Longyearbyen.
Tandis que nos bagages seront acheminés à bord,
nous embarquerons pour une excursion vers la vallée de
l’Advendal avec nos guides, pour embarquer vers 17h.
Appareillage, puis programme d’expédition.
6 au 14 août : Spitzberg
Selon les conditions de glaces et de météo, nous ferons
le tour du Spitzberg, ou nous irons, si possible vers l’extrême
Est de l’archipel en direction de l’île Blanche et de
la Terre du Nord –Est.
Dans le premier cas, nous verrons les grandes îles d’Edgeoya
et Barentsoya où les femelles d’ours mettent bas,
et les pics alpins de la région de Hornsund au Sud, avec
ses nombreux glaciers.
Dans le second cas, nous passerons plus de temps le long
des grands fronts de glaces de l’Est Spitzberg et vers l’île
Blanche.
32
Le programme de l’Expédition est similaire à celui
de l’Ocean Nova. Voir le programme indicatif de
l’Ocean Nova, pages 27 et 28 du catalogue.
Au gré de ces journées denses, nous passerons matinées
et après-midi en excursions, pour vous donner le
meilleurs de ce que le Grand Nord peut vous offrir, mais
« flexibilité » restera le maître-mot, car en ces régions
de hautes montagnes, hautes mers, isolées et où les ours
sont dangereux, nous devrons tenir compte des conditions
de mer, de glaces et d’expédition.
15 août : Longyearbyen
Arrivée de très tôt matin, puis à partir de 9h, temps
libre en ville. Nos guides pourront vous emmener aux
musée polaires et de l’exploration aérienne, et vous en
profiterez certainement pour réaliser quelques achats-
souvenirs…
Il n’y aura pas de repas à Longyearbyen, il sera servi lors
du vol retour, dans votre vol direct privatisé.
Transfert à l’aéroport vers 11h15, décollage à 13h15 et
arrivée à Paris-Roissy vers 17h45.
PRIX par personne
Cabine triple avec lits superposés
et lit bas, hublot
Cabine double avec 2 lits
bas séparés, fenêtre
Cabine double supérieure
avec 2 lits bas séparés, fenêtre
Suites, baie vitrée,
lit double uniquement
5 550 €
6 950 €
7 550 €
7 950 €
Remarque : les cabines quadruples et doubles avec
hublot et lits superposés ne sont plus disponibles.
Supplément pour départ de Genève : 290 €
(incl. vols Genève-Paris aller-retour, taxes aériennes,
1 nuitée avec petit-déjeuner et repas du soir)
© Christophe Gouraud

CO-ORGANISATION GRANDS ESPACES
Équipe francophone à bord
A BORD DU BRISE-GLACES Ortelius
CROISIÈRE
SPITZBERG
PARCS NATIONAUX
ET BANQUISE
16 au 26 juillet 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
( 100 passagers )
CROISIÈRE
ORTELIUS
33

CROISIÈRE
ORTELIUS
L’ORTELIUS
Il a été construit en 1989 par les chantiers navals de Gdansk en Pologne et baptisé « Marina Svetaeva ». Il a
servi de bateau de recherche pour l’Académie des Sciences de Russie. Le bateau a été acheté par la compagnie
néerlandaise « Oceanwide Expeditions » en 2011 et réaménagé pour accueillir 100 passagers et 34 membres
d’équipage.
Toutes les cabines et suites ont des WC douches privés sauf deux et sont extérieures et possèdent un minimum
de 2 hublots ou fenêtres. L’Ortelius est un bateau confortable disposant de larges ponts extérieurs, 2 restaurants,
un bar, une grande salle de conférence et une infirmerie, une bibliothèque, un sauna…
34
Quadruple, WC
douche privés, hublots
Double, WC
douche palier, hublots
Pont 5 Pont 6 Pont 7
Double WC
douche privés, hublots
Double WC douche privés,
fenêtres
Double
supérieure
Grande suite
Pont 4
Pont 3
© Oceanwide Expeditions

© D. r.
LE VOYAGE POUR VOUS FAIRE AIMER LE GRAND NORD
La banquise se fait chaque année plus rare, et c’est pourquoi nous prévoyons ce voyage dès
juillet et avec un brise-glaces, pour vous faire vivre au mieux cette glace de mer, en espérant
aussi réaliser le tour du Spitzberg. Nous naviguerons vers l’Est à la recherche des femelles
d’ours accompagnés de leurs jeunes qui naissent sur les îles du Kong Karl’s Land, Edgeoya
et Barentzoya. C’est aussi l’occasion de découvrir le Sud de l’archipel, ses sommets du
Hornsund, la base de recherches polonaise, l’histoire très dense qui va des Pomores russes
aux baleiniers, aux trappeurs, aux chercheurs d’or et aux mineurs et scientifiques.
PROGRAMME***1
16 juillet : Paris ou Genève – Oslo
Vol en fin de matinée (Genève) ou en début d’aprèsmidi
(Paris) vers Oslo. Transfert à notre hôtel proche de
l’aéroport, réunion d’information et de présentation du
voyage, et dîner.
17 juillet : Oslo-Longyearbyen
Vol vers 9 heures vers Tromso et Longyearbyen, où nous
arrivons à 14 heures. Excursion en bus dans la vallée de
l’Adventdal à la découverte des rennes, de la flore et
des stations scientifiques. Tour de la ville, la capitale du
Spitzberg, avec ses 2400 habitants.
Embarquement vers 17 heures et navigation dans l’Isfjord
le long des falaises à oiseaux ; passage devant les
villes russes de Grumantbyen et Barentsburg. Réunions
d’informations et de sécurité. Dès le soir, nous profiterons
du soleil permanent en cette saison pour épier les
baleines, qui sont régulières au large. Navigation le long
de l’île du Prince Charles.
18 juillet : Ny Alesund, Baie du Roi et Baie de la Croix-
Parc National du Nord-Ouest
Navigation matinale en baie du Roi, vers le glacier et les
îles à oiseaux, au pied des sommets des Trois Couronnes
qui donnent son cachet à cette très grande baie.
Débarquement à Ny Alesund, l’ancienne mine de charbon
et actuelle station scientifique internationale. Outre
la visite de cette station, ce sera pour vous l’occasion
d’observer les nombreux oiseaux qui entourent cette
implantation humaine, et de poster votre courrier dans
la poste la plus septentrionale du monde. Visite des lieux
historiques : statue d’Amundsen, mât d’arrimage du dirigeable
de Nobile…
L’après-midi sera consacrée à la découverte du Krossfjord
et de la baie du 14 juillet ; au pied du glacier, les phoques
sont réguliers et les colonies d’oiseaux – dont des macareux
moines ou perroquets de mer – sont nombreuses.
Excursion à pied, en espérant voir les oies sauvages et les
renards polaires. Continuation vers le splendide glacier
de Lilliehook où nous passerons la soirée devant les 7 km
de son front de glaces alimenté par 14 glaciers ! Croisière
zodiac et excursion possible sur le glacier.
CROISIÈRE
ORTELIUS
19 juillet : Baie de la Madeleine, îles du Nord-Ouest
et Moffen
Débarquement en matinée en baie de la Madeleine,
proche du glacier, pour profiter du spectacle des immenses
colonies de mergules nains, cet oiseau, le plus
commun du Spitzberg, qui anime les éboulis de ses
essaims virevoltants.
Navigation et excursions dans les îles du Nord –Ouest
qui furent marquées par l’exploitation des baleines au
XVII e siècle.
Continuation vers la côte Nord où nous visiterons un
lieu de massacres de morses : un sol jonché de crânes,
témoins de ces carnages pour récolter l’ivoire de ces
mastodontes des glaces.
Cap au Nord pour entrer dans la banquise, et approcher
l’île de Moffen, par plus de 80° de latitude Nord, où les
morses se reposent régulièrement. Navigation dans la
banquise à la recherche des ours blancs.
20 juillet : Woodfjord et glacier de Monaco, Bockfjord
Le woodfjord est ainsi nommé car c’est là que le Gulf
Stream dépose ses amas de bois de Sibérie, et par ailleurs,
baleines et phoques y sont réguliers.
Dans cette région encore prise par la banquise de fjord
à cette époque, nous chercherons en particulier les ours
blancs qui aiment à marauder sur les îles à oiseaux de
l’entrée du fjord.
Excursion vers un lac glaciaire, puis croisière zodiac de-
35

36
vant l’imposant – et superbe – glacier
de Monaco (42 km de longueur),
nommé en l’honneur du Prince Albert 1 er
de Monaco qui réalisa 4 expéditions scientifiques
au Spitzberg. Les glaces qui avancent se
CROISIÈRE
ORTELIUS
détachent en icebergs souvent impressionnants, et
le glacier recule énormément en raison du réchauffement
du climat.
Visite des sources chaudes du Bockfjord, preuve de l’activité
volcanique de l’archipel.
21 juillet : Détroit de Hinlopen
Ce large détroit pris dans les glaces sépare l’île principale
du Spitzberg de la Terre du Nord-Est, réputée pour
ses grandes calottes polaires, et qui constitue une grande
réserve naturelle protégée.
Visite de la colonie d’Alkefjellet : 300 000 oiseaux
(guillemots et mouettes) se pressent dans les orgues de
basalte qui forgent un paysage impressionnant.
Navigation dans la banquise pour rejoindre Torellneset
et sa colonie de morses, et la baie de Vibe, où nous espérons
réaliser une excursion dans le désert froid et sur la
calotte du Nord -Est.
22 juillet : Terre du Nord-Est
Si la glace le permet, navigation proche de la plus grande
barrière de glaces de l’hémisphère Nord (160 km), pour
goûter évidemment ce paysage unique, mais aussi à la
recherche des ours…
Note : en fonction des glaces et des conditions météorologiques,
nous déciderons du programme, qui nous
emmènera soit vers l’Est et la côte Nord, avec un retour
par le fameux fjord de Smeerenburg, soit vers le Sud en
passant par les îles d’Edgeoya, Barentsoya, et les fjords
de Hornsund et de Bellsund sur la côte Ouest.
23, 24 et 25 juillet (option Nord) : Palander, 7 Iles,
Wijdefjord, Smeerenburg
Visite du fjord de Palander et de ses déserts froids de la
Terre du Nord-Est ; c’est là aussi que des restes de baleines
fossiles se trouvent à 70 mètres de hauteur. Nous
naviguerons dans les glaces et très vraisemblablement
pourrons approcher quelques phoques ou morses.
Navigation dans la banquise à la recherche des ours, vers
la région des 7 Iles, vers 80° de latitude Nord, et débarquement
sur la glace de mer, pour vous familiariser avec
cette banquise qui disparaît hélas… Notre équipe de guides
vous permettra ainsi de découvrir le milieu de vie des ours.
Arrêt dans le Sorgfjord où en 1693 eut lieu la seule bataille
navale polaire entre corsaires français et baleiniers hollandais.
Nous naviguerons ensuite dans le grand Wijdefjord,
qui abrite les sommets les plus élevés de l’archipel
(1713 m d’altitude), et présente des paysages de grandes
vallées abruptes coiffées de calottes qui rappellent l’Est
du Groenland. Un trappeur vit toujours dans ce fjord, qui
sera pour nous l’occasion de découvrir la vie des premiers
trappeurs russes venus chasser en ces lieux au XVIII e
siècle. Excursion dans les vallées glaciaires.
Nous visiterons les fjords de Smeerenburg connu pour
ses baleiniers et son superbe glacier, et le Raudfjord,
ainsi nommé en raison de la couleur rouge de ses roches.
23, 24 et 25 juillet (option Sud) : Barentsoya, Edgeoya,
Hornsund, Bellsund
Nous visiterons les deux grandes îles probablement
prises dans la banquise : morses et ours y sont réguliers,
et leur toundra s’enflamment des couleurs de l’été :
dryas, drabes, saxifrages, pavots…Débarquement possible
sur la banquise.
Passage par le Cap Sud et visite du fjord de Hornsund
où se trouvent la station scientifique polonaise et surtout
les fjords de Payer et Brepollen, pris dans les icebergs
et les glaces.
Dans ce fjord au pied du sommet culminant du Sud de
l’archipel (1439m d’altitude), les ours sont assez réguliers
car ils chassent les phoques à leurs trous de respiration.
Visites des vieilles huttes de trappeurs et de fronts
de glaciers.
Excursion vers les grandes colonies d’oiseaux de Bellsund,
et les lieux où se sont amoncelés les restes de baleines
massacrées ici par les Norvégiens jusqu’au début
du XX e siècle.
Débarquement dans les moraines du Van Keulenfjord,
dans un paysage lunaire. Visite d’Axeloya, et d’une
ancienne mine d’or.
26 juillet : Longyearbyen
Retour vers 9 heures et débarquement.
Repas libre et achats dans les (nombreuses) boutiques, puis
vol vers Paris.
Vol privé direct et arrivée à Paris vers 17h30.
PRIX par personne
Quadruple, douche/WC palier, hublot 4 950 €
Double, douche/WC palier, hublot 5 550 €
Double, douche/WC privé, hublot 6 150 €
Double, douche/WC privé, fenêtre 6 550 €
Double, douche/WC privé, avant 6 950 €
Double supérieure, douche/WC privé,
fenêtre 7 700 €
Grande suite 9 900 €
© D. r.
© D. r.

ORGANISATION GRANDS ESPACES
SPITZBERG
AU ROYAUME DES OURS
30 août au 11 septembre 2013
A BORD DU BATEAU POLAIRE polar pioneer
© Vincent Munier
CROISIÈRE
( Dernières places disponibles )
CROISIÈRE
POLAR PIONEER
( 50 passagers )
37

CROISIÈRE
POLAR PIONEER
Le « Polar Pioneer » est un bateau polaire qui fut
construit en Finlande en 1985 pour le compte de l’Institut
de Recherches Arctiques et Antarctiques russe.
D’une longueur de 66 mètres et 13 mètres de largeur, ce
bateau polaire a un tirant d’eau faible, de 3,5 mètres, qui
permet d’excellentes navigations côtières, et une vitesse
de 11 à 13 nœuds
Il a été transformé en 2001 en bateau de passagers. La
passerelle est ouverte à tous. L’équipage et le commandant
sont russes.
Deux chefs, un Australien et un Français organisent la
cuisine.
Le bateau est équipé de 5 zodiacs avec des moteurs de 60
CV pour les excursions.
38
Suite
Mini-suite
Cabine double, douche/WC privés,
avant, 2 lits bas
Cabine double, douche/WC privés, 2
lits bas ou lit superposés
Cabine double, douche/WC palier,
avant, 2 lits bas
Cabine triple, douche/WC palier,
avant, 2 lits bas, couchette
POLAR PIONEER
Pont du capitaine
Pont supérieur
Pont principal

CROISIÈRE
POLAR PIONEER
Toutes nos croisières-expéditions ont parmi leurs objectifs prioritaires l’observation et la photographie des ours blancs. Au Spitzberg, ces
derniers sont vus 10 à 20 fois par voyages car les mers y sont riches et ils y sont protégés depuis 1973.
Cette croisière expédition à bord du Polar Pioneer quant à elle sera principalement orientée vers les ours blancs. Le bateau et l’équipage
sont aguerris à la navigation dans la banquise, et l’itinéraire, dates sont réfléchis dans cet objectif. En fin d’été et début d’automne polaire
en effet, nous saurons les lieux où les ours rôdent et l’itinéraire nous amènera ainsi et très vraisemblablement vers l’Est de l’archipel du
Svalbard / Spitzberg vers les îles du Nord (Sept îles, île Charles XII, île Blanche). Les colonies de morses y sont régulières, attirant les ours.
De même, nous devrons probablement aller par 81°C ou 82° de latitude Nord pour arriver à la banquise, le royaume de l’ours banc, et pour
y passer plusieurs jours.
AVEC CHRISTIAN KEMPF, VINCENT MUNIER ET MARC HÉBERT
Ce voyage est exceptionnel aussi, car nous nous sommes entourés de spécialistes des ours et de la photographie.Christian Kempf, qui
connaît le Spitzberg depuis 40 ans ; il a publié le guide sur l’ours blanc ainsi que 3 livres sur le Spitzberg et les 2 cartes touristiques du
Spitzberg. Il a été récompensé par le grand Prix de l’Exploration remis par le Président de la République.
Marc Hébert côtoie les ours depuis 13 ans à Churchill, au Canada, il y conduit chaque année des centaines de touristes et photographes.
Une équipe de guides conférenciers polaires et deux photographes animaliers de renom vous conduiront sur le terrain. Ainsi, même si l’ours
blanc est notre objectif premier, nous nous intéresserons aussi à la faune de ces latitudes.
Passionné par les grands espaces sauvages, Vincent Munier a choisi la photographie pour exprimer ses rêves, ses émotions et ses
rencontres. Il a été trois fois lauréat du BBC Wildlife photographer of the year, prix le plus prestigieux en photographie de nature. Au fil
des ans il est devenu l’un des photographes les plus respectés, trustant les prix photographiques les plus prestigieux. Nikon l’a choisi pour
tester certains de ses boîtiers professionnels avant leurs sorties sur le marché. Ses images sont exposées dans de nombreuses galeries
d’art dans le monde.
Face à tant d’humilité, on en oublierait qu’il est une référence mondiale. ( Télérama )
Les photos de Vincent Munier ressemblent à des peintures. ( Paris Match )
Le pouvoir et la vision d’un homme et sa capacité à la partager avec d’autres. ( National Geographic )
C’est un maître de la suggestion. ( BBC Wildilife magazine )
39

CROISIÈRE
POLAR PIONEER
PROGRAMME**1
30 août : Paris ou Genève – Oslo-
Longyearbyen
31 août : Longyearbyen
Découverte de la capitale du Spitzberg. Déjeuner,
puis excursion en bus vers les toundras de la vallée de
l’Advendal et les paysages du centre de l’archipel. Navigation
vers le Nord Spitzberg, le long de la côte Ouest.
1 er septembre : Glacier de Monaco-Moffen - Banquise
Navigation dans le Liefdefjord où les ours et petits rorquals
sont réguliers, avant de découvrir les falaises de glaces du
glacier de Monaco ,l’un des plus beaux et impressionnants du
Spitzberg. Navigation en soirée vers l’île de Moffen, par plus
de 80° Nord, avant de continuer notre route vers la banquise.
2 septembre : Sept îles et Bengtsenfjord
L’archipel des 7 îles héberge chaque été une population
de morses et quelques ours rôdent sur les plages. Il
constitue l’archipel le plus septentrional du Svalbard. Le
fjord Bengtsen situé sur la côte Nord, la plus sauvage
et inaccessible, quant à lui voit la calotte de la Terre du
Nord – Est dévaler en deux glaciers, dont les icebergs
nombreux sont aussi un milieu favorable aux ours, tout
en offrant de superbes paysages.
3 septembre : Banquise
Recherche d’ours dans la banquise ; excursions en zodiacs.
4 septembre : Iles Charles XII et Fyön, fjord Albertini
Ces îles perdues sont le refuge de morses, et des ours y
séjournent régulièrement. Elles sont aussi au cœur des
expéditions vers le Pôle Nord et des déserts froids. La
baie d’Albertini donne sur un glacier qui vient de la
Terre du Nord-Est et offre de beaux icebergs.
5 septembre : Banquise
Recherche d’ours dans la banquise.
6 septembre : île Blanche
Cette île, la plus orientale du Spitzberg, est couverte à
99% par 430 km² de glaces.
7 septembre : Terres du Roi Charles du Nord – Est
Passage le long des côtes de la Terre du Roi Charles, qui
est classée en réserve naturelle depuis 1930 pour y protéger
les ours : c’est l’un des 2 lieux au monde où les tanières
sont les plus nombreuses.
Dans les eaux alentours, bonnes possibilités d’observations
de rorquals et de baleines.
Nous longerons ensuite la falaise de glace de 160 km de
longueur de la calotte de la Terre du Nord-Est.
40
8 septembre : Sorgfjord- Détroit de Hinlopen
Dans le détroit de Hinlopen, nous passerons proche des
falaises à oiseaux taillées dans les basaltes d’Alkefjellet,
puis croisières zodiacs entre les îles du fjord Murchison,
où les trappeurs Pomores avaient établi leurs camps aux
18 et 19 e siècles.
9 septembre : Côte Nord-Ouest
Cette région offre de superbes paysages taillés dans les
pics, et des vallées noyées par des glaciers qui se précipitent
des sommets alpins de la Terre Albert 1 er .
10 septembre : Longyearbyen-Oslo
Arrivée à Longyearbyen vers 8h et matinée libre, vol vers
Oslo à 15h, dîner et nuit à l’hôtel proche de l’aéroport.
11 septembre : Oslo- Paris ou Genève
Arrivée en fin de matinée.
PRIX par personne
Triple, WC palier, 2 lits bas 5 250 €
Double, WC palier, 2 lits bas 5 950 €
Double, WC privés, couchettes 6 600 €
Double, WC privés, 2 lits bas 6 900 €
Double avant, WC privés, 2 lits bas 7 100 €
Luxe (mini-suite) 7 550 €
Suite 7 700 €
© Alain Desbrosse
© D. r.
© Marianne Duruel
© René Klipshoven © René Klipshoven

ORGANISATION GRANDS ESPACES
A BORD DU BATEAUpolaris
© D. r.
CROISIÈRES
SPITZBERG
( 12 passagers )
CROISIÈRES
POLARIS
Les croisières
expéditions à bord
du Polaris s’adressent aux personnes
voulant vivre le Spitzberg au plus près,
au plus vrai.
Par la taille réduite du groupe de 12
personnes encadrées par 2 guides polaires,
un chef français et un équipage de 4 personnes,
vous vous sentirez « en famille » pour un
voyage presque privé et francophone.
Plutôt que de papillonner de fjords en caps
nous prendrons le temps de la photo,
de la contemplation et de la découverte.
C’est sur notre bateau que nous vous emmenons pour
8 mois en Norvège et au Spitzberg, que nos 25 années
d’expérience de croisières polaires pourront s’exprimer
au mieux. Confort s’y allie avec aventure, lits bas et salon
panoramique s’y allient avec croisière zodiac et passerelle
libre d’accès. Si le ciel le permet le Polaris va s’ancrer et vous
boirez l’apéritif et dînerez sur le pont avant en observant les
essaims virevoltants des mergules, le soleil de minuit colorant
de ses plus beaux feux la falaise de glace ou encore en voyant les
morses souffler et grogner autour de la coque…
Si un ours maraude sur la banquise, si un glacier vêle ses
icebergs, si une baleine pêche et sonde nous risquons de rester
quelques heures –beaucoup d’heures- à leur contact, quitte à
bouleverser le programme : c’est l’esprit d’expédition. Si en
revanche la neige enveloppe les ponts ou si la brume voile le fjord,
nous profiterons de l’atmosphère conviviale du grand salon, de la
bibliothèque, des conférences réglées entre les repas, à moins que vous
n’en profitiez pour envoyer des messages à vos amis. Très vite,
vous vous sentirez « chez vous » et ce sera pour nous le moyen
le meilleur pour faire de chaque jour une nouvelle aventure polaire.
Une aventure qui ne se mesure ni en milles parcourus, en nombre d’ours
d’observés ou en degrés de latitude atteints, mais en émotions, en sensations,
en vécu… qu’une petite unité comme le Polaris peut donner au mieux.
De plus le bateau est certainement le plus confortable de la flottille de navires
de faible taille du Spitzberg, il ne peut en revanche avoir à son bord une équipe
41
de 8 à 10 spécialistes, pénétrer profondément la banquise et offrir les prix les plus
attractifs. Alors, à vous de choisir !

CROISIÈRES
POLARIS
42
2 Zodiacs
Echelle de coupée
Pont arrière
Bureau
d’expédition
Cabines
équipage
et guides
Cuisines
PLAN DU BATEAU
ET DES CABINES
Salle radio
et cartes
Passerelle
PONT D’OBSERVATION
Cabine
capitaine
Bar
Pont d’observation
Restaurant
Salon et espaces
conférences
Bibliothèque,
vidéo
PONT PRINCIPAL
PONT CABINES
Pont
d’observation
Cabines
doubles
supérieures
( fenêtre )
Cabines ou suites
doubles et
individuelles
( hublot )
© Polaris Expeditions
Le Polaris dispose d’un large pont d’observation avant, et
d’un libre accès à la passerelle de commandement.
Sur le pont principal, restaurant, espace conférences et vidéo,
bibliothèque et bar voisinent avec deux cabines de 11 m 2
chacune, avec fenêtres.
Sur le pont cabines, il y a 6 cabines doubles de 11 m 2 , et 4
cabines individuelles.
Toutes les cabines ont des lits bas, doubles ou simples, un
hublot ou une fenêtre et disposent d’un bloc WC-douches
privé.
Selon les groupes et les demandes, deux cabines attenantes
peuvent être converties en suite.
Le Polaris a été construit en 1973 pour le transport de munitions
de la Royal Navy britannique. Il dispose ainsi d’une coque robuste,
épaisse de 1,5 cm et d’une remarquable stabilité en mer.
Retiré du service, il fut totalement réaménagé en 2007 pour
offrir des croisières de luxe aux golfeurs allant de greens en
greens en Ecosse : ce sera l’épopée du Fyne Spirit.
En 2011, il est réaménagé en France par l’armateur « Polaris
Expéditions » -une société 100% française- pour proposer ses
services aux skieurs de randonnée en Norvège de mars à mai,
à Grands Espaces en Norvège septentrionale et dans l’Arctique
de mai à septembre. À l’automne, il réalise des croisières
d’observation d’aurores boréales et sert également de navire
de recherches scientifiques à diverses équipes internationales.
Le Polaris est le bateau de petite capacité le plus confortable
positionné au Spitzberg, offrant de plus le savoir-vivre
(table française excellente) et le savoir-faire des 40 ans
d’expériences polaires de Christian Kempf.
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES
Année de construction : 1973
Conversion en yacht de tourisme : 2007
Aménagement polaire Grands Espaces 2011-2012
Pavillon : Français
Longueur : 34 mètres, Largeur : 8,5 mètres
Tirant d’eau : 3,2 mètres
Puissance : 700 CV
Vitesse de croisière : 9 nœuds, Vitesse maximum : 10 nœuds
Équipage : 4 personnes, Guides polaires : 2
Nombre de passagers maximum : 12
Nombre de cabines passagers : 12
Équipements annexes : 2 zodiacs, équipement de plongée, d’expédition

© Alain Desbrosse
Wilhelm Barents débarqua en 1596 en nommant cette
terre « Spitzberg » en raison des montagnes pointues
qui forgent le paysage du Nord-Ouest de l’archipel. Les
vallées encaissées y sont noyées par de nombreux glaciers,
donnant l’image d’Épinal du Spitzberg. Cette région est la
plus chargée d’histoire : de la capitale charbonnière et
scientifique, Longyearbyen, par la station d’exploration
de Ny Alesund d’où sont parties toutes les grandes
expéditions polaires, par le fjord de Smeerenburg où les
baleiniers chassaient au XVII e siècle. En raison du Gulf
Stream qui libère les côtes de leur étreinte glacée très tôt
dans l’année, la région concentre les animaux : morses,
phoques, baleines, et surtout des colonies de milliers
d’oiseaux de mer animent les fjords constellés d’icebergs.
Et sur la toundra qui s’anime des feux de ses fleurs le
temps d’un court été arctique, rennes et renards polaires
côtoient labbes, oies et perdrix des neiges. Au cours du
voyage aussi, nous serons en contact avec la banquise
et le seigneur des lieux, l’ours blanc, que nous devrions
pouvoir observer sur cette côte Nord qui lui est familière.
Nous irons enfin le plus à l’Est possible, pour voir ces
grandes calottes qui couvrent le paysage et donnent la
plus grande barrière de glaces de l’hémisphère Nord. Au
total : la meilleure découverte possible de cet archipel !
Et grâce au Polaris, ornithologues, spécialistes et surtout
amateurs de photographie seront particulièrement les
bienvenus, car la faible taille et l’équipement du bateau
permettent les meilleures approches.
PROGRAMME**1
Jour 1 : Longyearbyen – Ile du Prince Charles
Embarquement vers 15 heures, navigation dans l’Isfjord
et arrêt dans le détroit qui sépare le Spitzberg de l’Ile,
pour observer une colonie de morses. Navigation au soleil
de minuit. En ces lieux, le jour est continu…
Jour 2 : Baie du Roi – Baie de la Croix
Visite des colonies d’oiseaux et du glacier de Blomstrand.
Ce fjord dominé par les sommets des Trois Couronnes
est l’un des plus beaux. La station scientifique de Ny Alesund
y maintient les activités. Dans la baie de la Croix,
14 glaciers alpins se jettent en mer dans le Lilliehook, qui
déroule son front de glaces large de 7 kilomètres.
Jour 3 : Fuglefjord – îles du Nord-Ouest
Le « fjord des oiseaux » héberge d’immenses colonies
de mergules et ses rives sont chargées de l’histoire des
baleiniers, ses vallées donnent sur des fronts de glaces
impressionnants…
Jour 4 : Woodfjord – glacier de Monaco
Dans ce fjord encombré de bois de flottage nous explorerons
les îles où chaque printemps les ours blancs ai-
À bord du Polaris
NORD SPITZBERG
GLACIER DE MONACO
Du 5 au 15 juillet,
du 16 au 26 juillet
et du 26 juillet au 5 août 2013
ment à séjourner. Navigation en début de saison dans
la banquise de fjord, en fin de saison devant le front du
magnifique glacier de Monaco, long de 42 km.
Jours 5 et 6 : Liefdefjord – Sorgfjord, banquise
Sortie du fjord, où les baleines peuvent être vues régulièrement,
et cap vers le Sorgfjord où un cimetière de baleiniers
et des anciennes installations scientifiques nous
amènerons à parler de l’histoire des lieux, marquée par
la bataille de 1693. En début de saison, la banquise sera
très présente en ces lieux.
Jours 7 et 8 : Hinlopen – Alkefjellet
La navigation sera dépendante de la banquise qui peut
nous bloquer, d’où une nécessaire flexibilité dans le programme.
Nous irons à la découverte de la colonie d’oiseaux
de Hinlopen, des lieux où les morses se reposent, et
chercherons les ours. Fin juillet nous pourrons vraisemblablement
arriver en baie de Vibe, pour découvrir l’immense
barrière de glaces (160 km) du Nordaustlandet.
Jour 9 : Ile de Moffen – Fjord de Smeerenburg
Passage à l’Ile Moffen, où une colonie de 60 à 100
morses se repose, puis navigation entre les îles du Nord-
Ouest et le fjord de Smeerenburg.
Jour 10 : Baie de la Madeleine – Sarsoyra – Fjord St
John
Entrée en baie de la Madeleine et débarquement proche
du glacier, où des milliers de mergules nichent.
Passage en baie des Anglais, nous irons voir un front de
© Rinie van Meurs
CROISIÈRES
POLARIS
glacier sur terre. Possibilité d’observation de morses, et
passage du détroit de Sarsoyra, puis mouillage dans le
cadre des montagnes du Spitzberg, dans le fjord Saint-
John où l’on a découvert récemment des filons d’or prometteurs.
Jour 11 : Isfjord – Longyearbyen
Navigation, et arrivée à Longyearbyen vers 10 heures.
PRIX par personne de/à Longyearbyen
Cabine double, WC douche privés,
hublot, pont cabines
103, 104, 105, 106, 109, 110 5 750 €
Cabine double, WC douche privés,
grande fenêtre, pont principal 201, 202 6 150 €
Cabine double, en-suite ( deux cabines )
WC douche privés, hublot, pont cabines, 6 950 €
101 et 103 (reliée par porte communicante)
102 et 104 (reliée par porte communicante)
108 et 110 (reliée par grande porte communicante)
Cabine individuelle, WC douche privés,
hublot, pont cabine 101, 102, 108 6 150 €
En raison de la taille réduite des groupes, nous ne pouvons vous
faire bénéficier pour les billets d’avion des avantages « groupes »
aux départ de Paris ou Genève, nous vous invitons soit à effectuer
vos réservations avion et arrangement terrestres vous-même, soit de
passer par notre biais.
Prix environ 950 € au 15 janvier 2013.
43

CROISIÈRES
POLARIS
Ce voyage est une vraie croisière expédition, vers les
régions les plus extrêmes du Spitzberg…
Nous visiterons aussi le Nord-Ouest de l’archipel, ses
paysages spectaculaires et ses fjords et caps chargés
d’histoire. Nous verrons les grandes colonies d’oiseaux
et les fronts de glaciers où se prélassent les phoques.
Mais notre objectif lors de ce voyage est d’aller loin
à l’Est, au pays des glaces, où les inlandsis se jettent
en mer et où la banquise bloque les côtes : c’est là le
royaume des ours et des morses.
Nous allons pour cela voir la plus grande barrière de
glaces de l’hémisphère Nord (160 km) explorer l’île
Blanche couverte à 99% de glaces ainsi que les îles les
plus secrètes de l’archipel. Et surtout, grâce à nos zodiacs,
nous prospecterons le Nord-Est du Nordaustlansdet :
les grands glaciers coulent depuis la calotte donnant
de grands icebergs, et certaines côtes inconnues du
tourisme : au total, un vrai voyage d’exploration.
PROGRAMME**1
Jour 1 : Longyearbyen
Embarquement vers 15 heures et navigation dans le détroit
entre le Spitzberg et l’île du Prince Charles.
Jour 2 : Baie de la Madeleine et Nord – Ouest
Arrivée en Baie de la Madeleine, puis dans le fjord de
Smeerenburg et les îles du Nord-Ouest. Ces lieux sont
parmi les plus spectaculaires du Spitzberg.
44
À bord du Polaris
NORD ET EST DU SPITZBERG
AU PAYS DES GLACIERS ET DE LA BANQUISE
Jour 3 : Woodfjord et glacier de Monaco
Ce fjord est réputé pour ses baleines et le panorama exceptionnel
qu’offre le glacier de Monaco.
Jour 4 : Hinlopen et baie de Vibe
Visite de la colonie d’oiseaux d’Alkefjellet, où 300 000
oiseaux se pressent dans les falaises de basaltes, navigation
dans le détroit de Hinlopen et arrêt près d’une colonie
de morses, avant d’aller sur la calotte à pied en baie
de Vibe, en découvrant les déserts froids.
Jours 5 et 6 : Terre du Nord-Est
Nous naviguerons toute la journée le long de la plus
grande barrière de glaces de l’hémisphère Nord, le front
de glaces impressionnant du Nordaustlandet, où ours et
morses sont réguliers.
Jours 7, 8, 9 et 10 : Terre du Nord-Est
Ces 4 jours seront passés sur la côte la plus inconnue
du Spitzberg, entre Storoya, les îles Foyn, Charles XVII,
les 7 îles et les fjords de la côte Nord qui voient arriver
les glaciers de la calotte et présentent ainsi les icebergs
les plus grands de l’archipel.
Ours, morses, bélugas y sont réguliers. De même les
rennes et les renards polaires fréquentent ces déserts
froids.
Fréquentes expéditions zodiacs d’exploration le long des
côtes. Nous nous intéresserons en particulier à la côte de
Leigh, enserrée entre deux émissaires de l’inlandsis, et
où aucun bateau de tourisme ne débarque.
( Complet )
Du 6 au 18 août 2013
Ces lieux sont les plus éloignés et inaccessibles de l’archipel.
Excursions à pied vers la calotte, en particulier
dans le fjord de Bengtsen.
Navigation proche de la banquise, si cette dernière est
proche de la côte Nord-Est.
Jour 11 : Terre du Nord-Est – 7 Iles ou Wijdefjord
Selon les conditions météorologiques et de glaces, nous
resterons en Terre du Nord-Est ou irons vers les pics de
la côte Nord de l’archipel, à la découverte du Wijdefjord
ou du Raudfjord.
PRIX par personne de/à Longyearbyen
Cabine double, WC douche privés,
hublot, pont cabines
103, 104, 105, 106, 109, 110 6 950 €
Cabine double, WC douche privés,
grande fenêtre, pont principal 201, 202 7 750 €
Cabine double, en-suite ( deux cabines )
WC douche privés, hublot, pont cabines, 8 150 €
101 et 103 (reliée par porte communicante)
102 et 104 (reliée par porte communicante)
108 et 110 (reliée par grande porte communicante)
Cabine individuelle, WC douche privés,
hublot, pont cabine 101, 102, 108 7 750 €
En raison de la taille réduite des groupes, nous ne pouvons vous faire
bénéficier pour les billets d’avion des avantages « groupes » aux départ
de Paris ou Genève, nous vous invitons soit à effectuer vos réservations
avion et arrangement terrestres vous-même, soit de passer par notre biais.
© Alain Desbrosse
Jour 12 : Baie de la Croix – Baie du Roi
Navigation et excursions dans le fjord de Lilliehook, où
le front de glaces est particulièrement impressionnant et
régulièrement habité par les phoques.
Navigation entre le Spitzberg et l’île du Prince Charles
par le détroit de Sarsoyra et le fjord de Saint-John.
Jour 13 : Longyearbyen
Arrivée vers 10 heures.
?

© D. r.
© Christian Genillard
© Samuel Blanc
À bord du Polaris
CHEZ LES OURS DU SPITZBERG
L’ours blanc est le symbole de l’Arctique, et plus encore
du Spitzberg où il est protégé depuis 1973. Sa population
y atteint 3000 individus faisant de cet archipel le
meilleur site d’observation des ours dans un milieu
polaire: ce voyage est ainsi centré sur l’observation et
la photographie.
En effet si Churchill au Canada s’est taillé la réputation
de « capitale mondiale des ours », il reste que les
animaux s’y trouvent dans un environnement inhabituel
de toundra arborée et leur découverte s’y réalise par
bus aux roues surdimensionnées. Nous avons voulu au
contraire privilégier les observations réalisées dans le
vrai biotope de l’ours : la banquise et les côtes du Grand
Nord.
De juin à août, une vingtaine de bateaux et voiliers de
croisières expédition cabotent à la découverte des côtes
en effectuant 5 à 12 voyages et tous localisent des ours.
Lors de ces croisières expéditions, on en observe en
général entre 8 et 30 individus. Mais le voyage doit se
poursuivre et nous restons rarement plus de 2 à 3 heures
proches d’un ours.
C’est pourquoi nous avons construit ce voyage lors
duquel nous allons amener le bateau sur des sites repérés
au gré de l’été et rester alors en contact distant et long
avec les ours, sans les harasser, mais en observant leur
comportement naturel. Comme ces derniers étés, si une
baleine échouée attire des animaux, nous irons sur le
site à distance, sinon nous irons vers les fjords et glaces
où les ours ont été vus le plus fréquemment. Vous avez
certainement compris que ce voyage est ciselé pour les
naturalistes, scientifiques, photographes. Par ailleurs,
l’automne est la saison critique dans l’alimentation des
ours et nous serons très vigilants à ne pas déranger les
animaux « chez eux ».
L’itinéraire sera fixé en août 2013 seulement, en fonction
des observations. Il est très vraisemblable que nous irons
vers la côte Nord et Est. De même nous ne négligerons
pas les rassemblements de morses, les phoques, rennes
et les lumières fabuleuses que l’automne polaire donne
aux cieux du Svalbard !
CROISIÈRES
POLARIS
Du 19 au 31 août et du 1er ( Complet ) au 13 septembre 2013 ( Dernière place disponible ) **1
Du 26 juin au 4 juillet 2013 avec Rupert PILKINGTON, spécialiste des ours ( Prix : voir tableau de prix page 43 )
Les paysages couverts de leurs premières neiges seront
aussi au rendez-vous avec leurs pics, calottes et glaciers.
Mais à nouveau, si nous pouvons vous garantir d’aller
vers les ours nous ne pouvons en revanche prévoir les
lieux de leurs séjours un an auparavant. Cependant et
très vraisemblablement nous nous dirigerons vers le
Nord-Ouest, le Nord et l’Est de l’archipel.
PRIX par personne de/à Longyearbyen
Cabine double, WC douche privés,
hublot, pont cabines
103, 104, 105, 106, 109, 110 6 950 €
Cabine double, WC douche privés,
grande fenêtre, pont principal 201, 202 7 750 €
Cabine double, en-suite ( deux cabines )
WC douche privés, hublot, pont cabines, 8 150 €
101 et 103 (reliée par porte communicante)
102 et 104 (reliée par porte communicante)
108 et 110 (reliée par grande porte communicante)
Cabine individuelle, WC douche privés,
hublot, pont cabine 101, 102, 108 7 750 €
En raison de la taille réduite des groupes, nous ne pouvons vous faire
bénéficier pour les billets d’avion des avantages « groupes » aux départ
de Paris ou Genève, nous vous invitons soit à effectuer vos réservations
avion et arrangement terrestres vous-même, soit de passer par notre biais.
45

Avec plus de 2 millions de km 2 , culminant à plus de 3700 m d’altitude, c’est la plus grande île du monde,
séparée de l’Amérique du Nord par un détroit de 25 km à peine.
Ses côtes découpées donnent des fjords parmi les plus longs du monde ( Kangerlussuaq : 170 km,
Scoresby Sund : 313 km ) dans des roches primaires très riches en minéraux
alors que le centre est couvert à 85% par la plus grande calotte glaciaire de l’hémisphère Nord.
La calotte, épaisse par endroits de plus de 3 km, coule en mer par des glaciers gigantesques
qui donnent les plus grands icebergs de l’Arctique ; ils s’échappent en cathédrales
de cristal qui dérivent quelques années le long des côtes…
Les Inuits, peuples chasseurs de l’Arctique, ont colonisé l’île par 3 civilisations,
dont la dernière s’est heurtée à la colonisation viking dans le Sud de cette « Terre Verte ».
Les glaces, les montagnes et les habitants du Groenland ont fasciné bien des Français ;
le Commandant Charcot, l’explorateur Paul Emile Victor, les anthropologues Jean Malaurie et Robert Gessain,
et bien d’autres…De Thulé à Ammassalik, chacun d’entre nous a entendu parler de ce pays extraordinaire,
aujourd’hui indépendant, et qui compte plus de 57 000 habitants.
Les paysages les plus saisissants se trouvent dans le détroit du Prince Christian au Sud,
à Ilulissat sur la côte Ouest, en Baie de Melville au Nord, et surtout dans les fjords de la côte Est,
la plus secrète et sauvage, car protégée par une large ceinture de banquise qui dérive depuis le bassin polaire ;
c’est là aussi que se trouve le plus grand parc national du monde ( 972 000 km 2 ),
et que l’on trouve ainsi plus régulièrement ours, morses, narvals, bœufs musqués…
46

lE GROENLAND
47

48
LA CROISIÈRE DES ICEBERGS
Si le Spitzberg offre certainement les meilleures opportunités d’observation de la faune polaire, le
Groenland le dépasse en revanche pour ses icebergs géants. Certains tabulaires dérivant depuis le
Nord ont 1 à 5 kilomètres de longueur, d’autres sont plus massifs, forgés en tours, arches,
pyramides, donjons… Les paysages aussi sont plus spectaculaires en raison de
l’altitude des sommets qui dépassent les 300 mètres d’altitude et donnent
des fjords encaissés, très spectaculaires. Et il y a les Inuits.
Cette croisière nous transportera dans cet univers des
cathédrales de cristal qui ornent les lieux les plus secrets
et forgent les paysages les plus spectaculaires
du Groenland et du Grand Nord : le Parc
National du Nord-Est.

ORGANISATION GRANDS ESPACES
La grande croisière polaire
À bord du bateau polaire Ocean Nova
SPIZBERG - NORD-EST GROENLAND - ISLANDE
La côte Nord-Est du Groenland est l’un des endroits les plus inaccessibles du Grand Nord. Elle
est barrée à l’Ouest par la calotte et à l’Est par le courant froid qui emmène chaque année
3 000 km 3 de banquise. Ce lieu secret autrefois habité par les Inuits constitue de nos jours le plus
grand parc national du monde. Il protège des paysages époustouflants et une faune rare (bœufs
musqués, ours,…) ; la scène est faite de parois abruptes qui se jettent dans des fjords encombrés
d’icebergs et de sommets coiffés par la calotte.
Dans ces contrées, l’histoire récente a été forgée par les trappeurs, les expéditions scientifiques
et la guerre météorologique, mais de nos jours, le Nord-Est du Groenland est surtout un parc
national de plus de 972 000 km² sans habitants permanents. C’est le pays des grands icebergs
tabulaires provenant du Nord Groenland, donjons ou blocs vêlés par les glaciers géants de la
calotte…, selon Paul Emile Victor, « le plus bel endroit de l’Arctique ».
Ce voyage est volontairement programmé mi-août - car c’est à ce moment seulement que les
chances de passer la banquise sont réelles. Depuis quelques années en effet le réchauffement du
climat permet à la ceinture de banquise quittant le bassin polaire et qui enserre la côte Est d’être
plus large, empêchant ainsi toute navigation jusqu’à mi-août.
C’est à cette période en outre que les couleurs du ciel sont les plus spectaculaires, le ciel étant
en général dégagé. Si nous ne pouvions passer la banquise nous irons alors vers le fjord de
Scoresby Sund réputé pour ses icebergs géants et son village Inuit d’Ittoqqortoormiit.
Cet été 2013 nous allons par ailleurs profiter des sites au mieux, en restant plusieurs jours soit en
Baie de Dove, au Nord, soit dans le fjord de l’Empereur François Joseph ou en Terre de Charcot : la
banquise décidera du lieu… Des icebergs gigantesques provenant de la calotte s’y empilent.
Par ailleurs, cette croisière expédition vous permettra aussi de découvrir la côte Nord du
Spitzberg avec ses phoques, son extraordinaire glacier de Monaco où les ours sont réguliers,
l’île Moffen où les morses se reposent… Sur la route du Sud de Scoresby Sund et de l’Islande,
nous verrons peut-être les grandes baleines, avant une extension dans ce pays de volcans
CROISIÈRE
qu’est l’Islande.
15 au 29 août 2013
( Dernières places disponibles )
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
49

PROGRAMME***1
15 août : Paris - Longyearbyen
Vol vers Longyearbyen, arrivée à 14 heures. Excursion
en bus dans l’Adventdal où nous découvrirons les rennes
et les stations scientifiques. Embarquement vers 17 h.
16 août : Glacier de Monaco et Ile Moffen
Matinée en mer le long de la côte Nord-Ouest puis entrée
dans le Woodfjord encombré de bois de flottage ; il est
également réputé pour ses baleines.
Excursion en zodiac devant le front de glacier de Monaco
et excursion à terre vers le lac glaciaire et les moraines
de l’Erikbreen. Vers 23 heures, nous passerons
vers l’Ile de Moffen où les morses sont réguliers.
17 août : Krossfjord et Baie du Roi
Passage à la baie de la Madeleine de tôt matin, puis arrivée
au glacier du 14 juillet. Visite de 2 fronts de glaces puis
croisière zodiac et débarquement au glacier de Lilliehook,
qui étend son front de glaces sur 7 kilomètres.
18 août : Dans la banquise du Nord-Est du Groenland
En milieu de journée, nous naviguerons probablement
proche -ou dans- la banquise qui garde la côte Nord-Est
du Groenland en poussant les « plaques ».
Conférences introductives par notre équipe. Cette traversée
sera probablement l’occasion pour nous de rencontrer
les premières baleines. Phoques et mouettes ivoires
sont réguliers.
19 août : Banquise
Après avoir progressé dans la banquise nous espérons
voir au loin la côte Est et ses icebergs tabulaires en soirée.
Toute la journée sera consacrée à ces moments exceptionnels,
quand notre bateau suit une route entre les
plaques où rôde l’ours blanc.
Navigation proche des icebergs puis le long de la côte
Est, à la rencontre des îles flottantes, ces immenses icebergs
tabulaires dont certains ont plusieurs km².
20 et 21 août : Nord-Est du Groenland, Baie de Dove (si
les glaces le permettent)
La baie de Dove est l’un des lieux les plus riches en icebergs
géants, et l’ours blanc y est régulier.
Excursions en zodiacs entre les icebergs géants dans un
paysage unique devant le champ de glaces du Nordfjord.
La calotte s’y jette à la mer, et depuis des années, les
icebergs s’échouent sur les hauts fonds.
Promenade dans la toundra pour admirer le panorama
sur la calotte et observer fleurs, lièvres arctiques, les oiseaux
migrateurs et les sols polaires. Nous verrons les
traces de lemmings, dont les populations rythment l’écologie
des terres arctiques.
50
22 août : Iles Sabine et Pendulum, Haystack
Nous y verrons les vestiges des Inuits qui peuplèrent
autre fois cette côte, jusqu’en 1823.
Nous évoquerons aussi les expéditions polaires tragiques
du début du XX e siècle autour des anciennes huttes et refuges.
Des héros du Nord vont ainsi explorer ce qui était
alors le « Grand Désert Blanc ». Les orgues de basaltes
nous montreront les traces de colonies de bernaches.
Conférences sur les expéditions de l’Est Groenland au
XIX e siècle. Dans cette région se joua un acte essentiel de
la « guerre météorologique » que se livraient les trappeurs
norvégiens et les chasseurs alpins allemands en 1941-1944.
En mer nous verrons quelques icebergs tabulaires
énormes venus du Nord du Groenland.
23 août : Fjord de l’Empereur François Joseph
Dans les fjords, nous naviguerons en zodiacs le long de
la côte des « roches peintes ». Les sédiments de l’âge
primaire y sont accumulés en couches plissées et de couleurs
différentes, allant du brique au jaune, ocre, vert...
Le climat sec de cette région découvre les pentes de leur
végétation en dévoilant ainsi la géologie du Groenland.
Après une navigation splendide entre les forteresses à
pic de 1000 à 2000 mètres du fjord de l’Empereur François
Joseph et ses icebergs, nous arriverons à la « Vallée
du Paradis ». Là, au pied du Nunatak Cécilia, les Expéditions
Polaires Françaises de Paul Emile Victor ont abouti
lors de leur traversée de la calotte du Groenland, dans les
années 1950. C’est là aussi que boeufs musqués, lièvres
arctiques, renards polaires sont réguliers.
24 et 25 août : Scoresby Sund, Ittoqqortoormiit et Terre
de Charcot
Nous naviguerons dans le plus grand fjord du monde, et
les icebergs géants seront aussi au rendez-vous des paysages
splendides, notamment en Terre de Charcot.
Débarquement, visite guidée et temps libre dans le village
de 500 habitants d’ Ittoqqortoormiit, créé en 1925 à partir
de familles venues d’Ammassalik dans ce lieu de chasse
exceptionnel. Nous y découvrirons les chiens de traîneaux,
les statues au Commandant Charcot et à Einar Mikkelsen,
et la vie de cette communauté du bout du monde.
26 août : Fjord de Nansen ( ? )
Loin des 220 km de longueur de Scoresby Sund, ce fjord
est en revanche spectaculaire par son glacier.
Lors des premières nuits qui vont apparaître sous ces
latitudes plus méridionales, nous allons chercher les aurores
boréales qui animent dès septembre le ciel de cette
côte Est du Groenland…
En soirée nous quitterons les montagnes les plus élevées
du Groenland, qui flirtent avec les 3700 mètres d’altitude
au maximum.
NOTE. Notre visite de la côte Nord-Est est conditionnée
par les conditions de mer et de glaces. Si le passage vers
la baie de Dove est ouvert, nous y séjournerons, et ne
pourront peut-être voir la Terre de Charcot ou l’inverse.
Plus au Sud, nous longerons la côte ou à l’inverse piquerons
droit vers l’Islande en fonction des prévisions
de mer : « flexibilité » est le maître mot.
27 août : en mer
Cette journée sera mise à profit pour nos dernières conférences,
un récapitulatif de notre voyage, mais surtout…
si le temps et la mer le permettent, nous serons à la
passerelle ou sur les ponts pour épier les cétacés ; les
grandes baleines sont régulières dans le détroit y compris
la rarissime baleine bleue.
Rorquals, mégaptères et dauphins sont plus communs,
de même que les oiseaux de mer. En soirée nous verrons
au loin les côtes colorées de l’Islande et de son cap Horn.
Et peut-être une première aurore boréale ?
28 août : Isafjordur
Arrivée à Isafjordur vers 8 heures du matin. Départ en bus
par les pistes pittoresques du Nord-Ouest, puis passage
près d’Akranes ou en 1936 le « Pourquoi Pas ? » du Commandant
Charcot s’échoua et du Hvalfjord où l’on chassait
la baleine il y a peu de temps encore. Ce fjord fut aussi
un abri stratégique lors de la seconde guerre mondiale.
Soirée de l’au-revoir au restaurant et nuit à l’hôtel à
Keflavik.
29 août : Keflavik – Paris ou Genève
Vol vers 8 heures et arrivée vers 13 heures (Paris) et 17
heures (Genève).
Possibilité d’extension de 6 jours en Islande :
Consultez-nous - Prix : 1920 €. Voir programme page 51.
PRIX par personne
Voir bateau page 26
(Supplément départ Genève 280 Euros)
Cabine triple, pont 3, 2 lits bas,
1 couchette, wc privés, fenêtre, 10 à 12 m 2 6 550 €
Cabine double/individuelle, pont 3, 1 lit bas,
1 couchette, wc privés, fenêtre, 8 à 11 m²
302, 303, 304, 305, 316, 322, 323
En double 7 350 €
En individuelle 9 950 €
Cabine double, ponts 3 et 4,
2 lits bas, wc privés, fenêtre, 10 à 11 m² 7 950 €
Cabine double supérieure, pont 3,
2 lits bas, wc privés, fenêtre, 13 à 15 m² 8 350 €
?
?

10 ÉTAPES D’UN VOYAGE
EXTRAORDINAIRE
À votre arrivée, découverte de la capitale du Spitzberg,
Longyearbyen et des grandes vallées arctiques où
les rennes côtoient les stations scientifiques, les chiens
de traîneaux, aux couleurs de l’automne.
Nous allons vers le Nord-Ouest du Spitzberg car
outre l’histoire très dense et les paysages de pics et de
glaciers, la faune y est plus abondante qu’au Groenland :
ours, morses, phoques devraient être au rendez-vous.
La banquise barre l’accès à la côte Est du Groenland,
qui est de ce fait inhabitée. Nous irons dans cette banquise,
royaume des ours et tenterons d’y débarquer.
Si la glace le permet nous irons en baie de Dove, où
les icebergs géants sont échoués. L’ours y est régulier.
Cette côte Nord-Est est la plus riche d’histoire :
guerre météorologique, explorations, Inuits… Les
grands icebergs tabulaires venus du Nord Groenland et
parfois longs de 1 à 3 km y dérivent.
Le fjord de l’Empereur François Joseph dévoile les
paysages faits de fjords impressionnants (c’est là que nous
verrons la plus grande falaise côtière de monde, Atestupan)
et de pentes où les bœufs musqués seront réguliers.
Le village d’Ittoqqortoormiit fut créé en 1925 et abrite
450 habitants vivant de la chasse aux narvals, phoques…
Au bout du plus grand fjord du monde, le Scoresby
Sund, la Terre de Charcot est le domaine des icebergs
géants enserrés dans les fjords abrupts : l’une des images
les plus spectaculaires du Grand Nord.
La traversée du détroit de Davis sera l’occasion de
guetter les baleines et, la nuit, les aurores boréales.
La route côtière d’Isafjordur à Reykjavik nous donnera
une excellente image de cette terre de feu qu’est
l’Islande des volcans et des Vikings.
EXTENSION EN ISLANDE
28 août : Isafjördur - Holmavik
Débarquement vers 8 heures. Après la découverte de la petite ville
d’Isafjördur et la visite de l’écomusée de Bolungarvik, trajet le long des
fjords en direction d’Holmavik. Puis tour de la presqu’île de Drangsnes.
Les paysages traversés font partie des plus méconnus de l’Islande.
En effet, la quasi-totalité des visiteurs de l’île de feu et de glace
ne viennent pas dans cette région extraordinaire car trop éloignée
de la route circulaire. Nuitée dans la région d’Holmavik. Si le ciel
est dégagé, nous verrons probablement des aurores boréales.
29 août : Holmavik – Hvamnstangi
Trajet en direction du sud en contournant le fjord de Hrutafjördur.
Les paysages de cette région y sont parmi les plus sauvages et beaux
du pays. Découverte de la péninsule de Vatsnes et visite d’une colonie
de phoques ainsi que du musée dédié à cet animal. De même nous
y observerons des oiseaux côtiers : guillemots, macareux, huitrîers…
Nuitée dans la région de Blonduos.
30 août : Glaumbaer – Akureyri
On retrouve la route circulaire no. 1 pour quelques km et trajet
en direction du Nord. Nous atteindrons Glaumbaer, avec les célèbres
maisons de tourbe qui témoignent de l’histoire des habitats islandais
au début du siècle. Cette région est marquée par la tradition des pêcheurs
dont les villages sont blottis entre des coulées de laves. C’est en passant
par Sigluffjördur et Dalvik que nous arrivons à Akureyri, la capitale
du Nord du pays, avec son jardin botanique. Nuitée dans la région
d’Akureyri.
31 août : Myvatn
Journée complète consacrée à la découverte de la terre des volcans :
le cratère Viti, le volcan Krafla, les solfatares, le château du diable,
les cratères du lac Myvatn, les failles chaudes, les orgues de basalte,
passage aux chutes d’eau impressionnantes de Godafoss… et la nuit,
des aurores boréales ? Deuxième nuit à Akureyri.
1 er septembre : Piste de Kjölur
C’est une des pistes intérieures qui coupe l’Islande en dévoilant ses
paysages lunaires et volcaniques. En passant entre les impressionnants
glaciers de Langjökull et Hofsjökull, traversées de rivières et découverte
de cet univers lunaire durant plusieurs heures.
En fin de journée, nous retrouverons la civilisation et les curiosités
qui ont rendu célèbre l’Islande, tels le fameux geyser,
l’impressionnante chute d’eau de Gullfoss et le site historique
de Thingvellir, où fut installé en 930 le premier parlement
du monde. Nuitée dans la région de Fludir.
2 septembre : Landmannalaugar – Reykjavik
Le matin c’est par la vallée méconnue de la Pjorsa,
que nous nous rendons au site enchanteur
de Landmannalaugar.Des paysages de roches multicolores
à vous couper le souffle et en prime la possibilité de se baigner
dans une rivière chaude naturelle. Dans l’après-midi, nous rejoignons
la route principale et finalement Reykjavik où nous évoquerons
le souvenir de Charcot et de la chasse aux baleiniers du hvalfjord.
Nuitée à Reykjavik.
3 septembre : vol vers Paris ou Genève
Vols matinaux vers Paris ou Amsterdam et Genève.
Arrivée en début d’après-midi.
GUIDE
Bruno GUÉGAN
51

Un voyage au Pôle Nord ne peut être qu’unique, dans une vie.
Son coût d’abord qui est induit par les moyens exceptionnels mis en œuvre – le brise-glaces le plus puissant
du monde – amène à ne pas réaliser ce voyage tous les ans !
Mais ce voyage est extraordinaire surtout, car il vous amène à l’un des points les plus mythiques du globe,
tout en vous laissant pénétrer la banquise – encore présente -. Il vous permet de visiter l’archipel arctique
de la Terre François Joseph où morses et ours sont réguliers dans ces paysages polaires couverts
à 83% de calottes et de glaciers. Ce voyage enfin, vous emporte dans l’économie du Grand Nord russe
en plein développement avec les nouveaux axes commerciaux du XXI e siècle.
Au XVII e siècle, on a cherché une nouvelle route vers les Indes. Puis les explorateurs ont tenté de rejoindre
le Pôle en bateau, en avion, à pied, en attelages de chiens, en dirigeable, en ballon…Le premier navire de surface,
russe, arriva au Pôle Nord le 17 août 1977 et le Skate (USA) fut le premier sous-marin, dès 1959.
Le premier voyage touristique eut lieu en 1991 sur le Sovetskiy Soyuz, et depuis ,
ce sont environ 6000 touristes – seulement - qui ont pu se rendre par 90° Nord. Soyez des pionniers !
52

lE Pôle Nord
© Poseidon Arctic Voyages
53

LE 50 ANS DE LA VICTOIRE
Le « 50 Ans de la Victoire » (1945) ou plus simplement « Victoire » ou « Victory » est
le plus grand et le plus moderne des brise-glaces au monde et il a succédé au « Jamal ».
C’est aussi le plus puissant, développant 75 000 CV (contre 3000 à 4000 pour les bateaux
polaires) grâce à ses 6 moteurs Le navire battant pavillon russe est à propulsion
nucléaire, d’où un équipage important d’ingénieurs et techniciens (140 personnes).
Sauf rares exceptions, la passerelle vous est ouverte 24 h sur 24.
C’est le seul bateau capable d’emmener des touristes chaque été au Pôle Nord, depuis
son lancement en 2005. Il dispose d’un restaurant, salle de conférence, bar et salon,
bibliothèque, salle de fitness, 2 saunas, piscine, infirmerie…
Les débarquements à terre sont menés grâce à 2 hélicoptères, et de zodiacs (pour la Terre
François Joseph). L’hôtellerie est classée 3*** (en croisière), la nourriture excellente.
Toutes les cabines ont des fenêtres (que l’on peut ouvrir), WC douche privés, TV –
DVD et lits bas. Les suites ont deux pièces.
La langue à bord est l’Anglais. Pierre Taverniers, notre guide polaire français assurera
des traductions et des conférences pour les francophones seront assurées.
54
Cabine double
Mini suite
Suite Junior
Grande suite
Suite Arktika
Caractéristiques techniques
Longueur : 160 m. Largeur : 30 m. Tirant d’eau : 11 m. Vitesse de croisière : 21 nœuds Capacité passagers : 128 personnes
© Poseidon Arctic Voyages

© Poseidon Arctic Voyages
© Poseidon Arctic Voyages
CROISIÈRE
PÔLE NORD
14 au 27 juillet 2013 ( Complet ) 14 au 27 juillet 2014
Guide conférencier francophone à bord - VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
55

À BORD DU BRISE-GLACES LE PLUS PUISSANT – TERRE
FRANCOIS JOSEPH - MOURMANSK
Au gré de nos croisières expéditions, beaucoup ont rêvé de vivre l’aventure polaire la plus
totale en brise-glaces, cassant deux à trois mètres d’épaisseur de banquise dans un nuage de
glaces, débarquant en hélicoptère et rejoignant en tout confort le toit du monde où le Sud vous
entoure ! Le Pôle Nord !
C’est pourquoi nous vous proposons ce voyage unique qui vous fait traverser l’océan Glacial
Arctique, à bord du brise-glaces à propulsion nucléaire le plus puissant du monde jamais
construit pour rejoindre 90° Nord puis revenir par l’Arctique secret de la Terre François
Joseph, riche d’ours, de morses, de baleines.
PROGRAMME ****1
Comme pour toutes les croisières-expéditions, ce programme
est indicatif ; en effet, en ces lieux extrêmes,
les conditions de mer, de glaces et météorologiques peuvent
amener le Commandant et le chef d’expédition à
changer le programme, dans l’unique but de la meilleure
sécurité et de l’optimisation de votre voyage .
14 juillet : Paris ou Genève-Helsinki
Vol en matinée (3 heures environ) et arrivée dans l’aprèsmidi
dans la capitale de la Finlande. Temps libre puis
dîner de bienvenue en commun. Nuit à l’hôtel.
15 juillet : Helsinki-Mourmansk-Péninsule et baie de Kola
Transfert de tous les passagers vers l’aéroport pour le
vol spécialement affrété vers Mourmansk, d’une durée
de deux heures environ. Embarquement à bord du briseglaces
et appareillage. La baie de Mourmansk est chargée
d’histoire que nous ne manquerons pas de rappeler, en
évoquant la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide.
16 juillet : Mer de Barents
Une journée à l’affût des baleines, dans l’une des mers
les plus riches du monde, et de nombreux briefings (sécurité,
exercice d’évacuation, hélicoptères, Grand Nord).
Visite de l’impressionnante salle des machines, de la
passerelle, et conférences introductives au voyage.
56
17 au 19 juillet : Banquise !
Evidemment, ces journées seront émaillées de conférences
(histoire polaire, climat et banquise…), films,
présentés par l’équipe de bord. Mais surtout… nous verrons
le navire utiliser toute sa puissance pour se frayer un
passage dans la banquise polaire.
Et si la météo le permet, nous survolerons en hélicoptère
le bateau qui se fraye sa route dans les champs de
glaces : impressionnant !
Au gré de notre progression, nous essaierons également
de repérer morses, phoques et ours polaires. Excursion
possible sur la banquise. Ours et morses y sont réguliers.
Nous vivrons dans un autre monde où la proue fend la
glace qui s’éclate en myriade de poussières.
20 juillet : Pôle Nord !
Le « 50 Ans de la Victoire » va manœuvrer dans la banquise
pour se positionner exactement par 90° 00 Nord,
au Pôle Nord géographique : ce n’est là que le début
d’une journée, mémorable.
Nous allons débarquer sur la banquise pour goûter ce
milieu fabuleux, pour déguster un barbecue original,
et prendre photos et films de ce qui sera pour chacun
d’entre nous une expérience unique dans la vie.
L’équipe de bord rendra ce moment à la fois émouvant
et festif.
21 et 22 juillet : Terre François Joseph
Dans cet archipel comptant 190 îles couvertes à 85%
de calottes glacées, nous naviguerons pour observer
ours, morses, phoques. Ours et morses y sont protégés
et « nombreux », de même que les oiseaux de mer.
L’une de leurs colonies, sur la falaise Rubini, peut être
approchée à quelques mètres en bateau. Nous débarquerons
en plusieurs sites historiques pour retracer les
odyssées de Mayer et Weyprecht, de Nansen et Johanssen,
et de tant d’autres explorateurs qui ont gravé
l’histoire polaire.
D’autres visites nous amèneront proches d’icebergs, de
fronts de glaces et de l’île Champ, où le sol est parsemé de
géodes pour certaines gigantesques, un phénomène unique.
23 au 25 juillet : Mer de Barents
Ces jours de retour vers Mourmansk, passés en haute
mer, seront l’occasion d’observer les oiseaux de mer, les
baleines, et de profiter des équipements du bateau et…
de sa cuisine. Des conférences viendront évidemment
compléter votre voyage.
26 juillet : Mourmansk- Helsinki
Arrivée vers la péninsule de Kola et Mourmansk, débarquement
et vol spécial vers Helsinki. Nous nous installerons
à l’hôtel avant de partager entre francophones un
superbe dîner scandinave.
27 juillet : Helsinki-Paris ou Genève
Vols retours en matinée, arrivée vers midi.
PRIX par personne (2013)
Cabine double 21 900 €
Mini suite 23 100 €
Suite Junior 29 500 €
Grande suite Nous consulter
Suite Arktika Nous consulter
Note
Les prix s’entendent avec un cours EUR/USD de 1,34
(au 1 er février 2013). Si le cours venait à changer, le
taux de change du jour plus une réserve de 2% sera
appliqué.
Toute personne ayant réglé son inscription avant le 15
octobre, bénéficiera d’une remise de 1300 €.
Les prix s’entendent par personne, en chambre et cabines
doubles. Le prix d’une occupation individuelle
est de 1,7 fois le prix de la cabine.
Le bateau dispose également de 6 autres suites.
Renseignements sur demande.
PRATIQUE
Températures : Entre -5°C et +5°C
Formalités : Visa russe ( à vos frais ). Grands Espaces
vous assistera pour l’obtention du visa.
Confort : Excellente cuisine, bateau confortable (****).
Aucune difficulté particulière. Le bateau est muni d’un
ascenseur.
Renseignements complémentaires : Vous êtes bienvenus
à nous appeler pour des informations plus précises. Un
dossier détaillé (vêtements, vie à bord, guides, etc.) sera
envoyé à chaque participant.
Ce voyage d’exception qui réunit environ
100 passagers sera encadré par une équipe
de guides polaires parmi les plus réputés
du monde et le groupe de francophones
sera mené par Pierre Taverniers, spécialiste
de la banquise qu’il étudie depuis 20 ans.
C’est également un expert du réchauffement
climatique. Il a vécu dans divers villages
inuits du Groenland et guide régulièrement
les croisières expéditions de Grands Espaces.
Conditions particulières
d’annulation
En cas d’annulation, les conditions particulières
suivantes sont en vigueur :
Annulation plus de 120 jours avant le départ : 10%
du prix du voyage
Annulation de 119 à 91 jours avant le départ : 40% du
prix du voyage
Annulation moins de 90 jours avant le départ : 100%
de prix du voyage
© Poseidon Arctic Voyages

© Poseidon Arctic Voyages
Les croisières PÔLE NORD
sont organisées par la société russe Poseidon Expeditions.
GRAND ESPACES est l’agent général
de cet opérateur en France et en Suisse.
Chaque année, GRANDS ESPACES organise ainsi un groupe
francophone au départ de Paris et de Genève,
encadré par l’un des guides conférenciers les plus expérimentés.
En raison des impératifs opérationnels du brise-glaces et des conditions
de glaces, il n’y a que 4 à 5 voyages organisés par an de mi-juin à début août.
Si les dates de notre groupe francophone mentionnées au catalogue ne vous
convenaient pas, contactez-nous afin de trouver le voyage à vos dates.
57

Gardé par les plus vastes océans du monde , ce continent de 14 millions de km2 ( soit environ 26 fois la superficie de la France ) est le grand « réfrigérateur »
de la planète : une calotte de près de 30 millions de km3 de glaces,
épaisse en moyenne de 1600 mètres , recouvre à 98% ces terres qui culminent
à près de 5000 m d’altitude.
Contrairement aux régions polaires arctiques, l’Antarctique est un continent :
alors que le Pôle Nord est sous la mer, le Pôle Sud est à 2835 m d’altitude.
Glaces et altitude s’y conjuguent ainsi pour y donner les climats les plus hostiles
du monde. Mais le temps d’un été austral, de novembre à mars,
ces terres s’ouvrent aux touristes…
Loin des continents ( à plus de 960 km du Cap Horn en Patagonie,
3800 km du Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud et 2700 km de l’Australie ),
l’Antarctique n’a aucune faune terrestre. Mammifères marins, albatros et surtout
les différentes espèces de manchots y sont en revanche des millions.
Il peut arriver, en Géorgie du Sud ( île subantarctique ), de ne pas pouvoir
débarquer dans une baie tant les plages sont bondées… d’animaux !
Ce continent de l’extrême n’a été découvert qu’entre 1821 et 1840,
et de nos jours, environ 35 stations scientifiques permanentes
( totalisant environ 4000 hommes ) y sont entretenues :
c’est la seule présence humaine, hormis les quelques
35 000 touristes visitant surtout la Péninsule
Antarctique chaque année. Le continent
est géré depuis 1959 par le Traité
de l’Antarctique signé par 47 pays,
et le tourisme y est strictement encadré.
Le voyage polaire le plus extrême,
celui qui peut-être vous marquera le plus.
58

l Antarctique
et la Patagonie59

Les îles subantarctiques, connaissent les plus extraordinaires
concentrations d’animaux au monde. En Géorgie du Sud, il peut arriver
de ne pouvoir débarquer dans une baie car manchots, otaries et
éléphants de mer occupent toutes les plages ! C’est aussi la terre des
albatros géants, des fjords marqués par l’histoire des Cap Horniers aux
baleiniers, des paysages saisissants de beautés alpines, et des icebergs
géants.
Ce continent
de 14 millions
de km2 ( soit
environ 26
fois la France )
est gardé par les
plus vastes océans
du monde. Une calotte
épaisse de 1600 mètres
recouvre ces terres qui
culminent à près de 5000 m
d’altitude. Le Pôle Sud est à 2835 m.
L’Antarctique héberge mammifères
marins, albatros et les différentes espèces de
manchots y sont des millions. Ce continent de l’extrême
n’a été découvert qu’entre 1821 et 1840, et de nos jours, environ
35 stations scientifiques permanentes y sont entretenues : c’est la seule
présence humaine, hormis les touristes visitant surtout la Péninsule antarctique.
Le continent est géré depuis 1959 par le Traité de l’Antarctique signé par 47 pays.
60
À l’Est de la Péninsule, la mer de Weddell est souvent bloquée par la banquise ; elle
est moins visitée et plus sauvage, par ses immenses colonies de manchots qui flirtent à
près d’un million d’individus, par les épopées d’explorations les plus folles, et surtout par
ses champs d’icebergs tabulaires qui y forgent les paysages. Entre ces géants à la dérive,
l’on peut découvrir en novembre la colonie de manchots empereurs la plus septentrionale.
La Péninsule antarctique et sa chaîne de pics englacés plongeant au nord
dans le détroit de Drake offrent les paysages les plus spectaculaires et les
côtes les plus riches en manchots de tout le continent. Navigations
en front de glaciers, grands icebergs, baleines, phoques et oiseaux
sont au rendez-vous de l’histoire, qui y fut gravée entre autres
par le Commandant Charcot, Adrien De Gerlache, et les
explorateurs du XIX e siècle. De nombreuses
bases scientifiques s’égrènent le long
des quelques 500 kilomètres de côtes
sauvages qui sont les plus visitées
du continent. Décembre et
janvier y sont les mois
les plus favorables.
Le restant du continent et l’Antarctique de l’Est ne sont accessibles
qu’au gré de longues navigations qui vous permettront de franchir le cercle Polaire
antarctique, de longer la plus grande barrière de glaces du monde
( 800 kilomètres ) en mer de Ross, de découvrir les manchots empereurs et les
bases scientifiques américaines, australiennes, françaises, russes. Les voyages en
ces lieux relèvent encore d’expéditions lointaines et extrêmes.

Croisière
Péninsule Antarctique
(2 voyages)
NOS VOYAGES ANTARCTIQUE
Péninsule Antarctique
Mer de Weddell (2 voyages)
nos voyages Antarctique
et Patagonie
Géorgie du Sud
Péninsule Antarctique (1 voyage)
Mer de Ross
(1 voyage)
Péninsule Antarctique
AVION (1 voyage)
NOS VOYAGES
MALOUINES ET PATAGONIE
Malouines
(1 voyage)
Cap Horn
et Terre de Feu
Date février 2014 Décembre 2013 et janvier 2014 15 janvier - 6 février 2014 16 janvier - 17 février 2014 du 10 - 22 décembre du 31 oct - 18 novembre 2013 8 - 22 mars 2014
BATEAU Plancius Hans Hansson Plancius Ortelius Ocean Nova Hans Hansson Paradise
Nombre de passagers 104 12 104 100 68 12 7
Catégorie Bateau renforcé glaces Bateau renforcé glaces bateau renforcé glaces Brise-glaces Bateau polaire Bateau renforcé glaces Voilier
Confort - Hôtellerie
ENCADREMENT
*** ** *** *** *** ** *
Organisation Oceanwide (Pays Bas) Grands Espaces Oceanwide (Pays Bas) Oceanwide (Pays Bas) Antarctic XXI (Chili) Grands Espaces Paradise
Francophone - bilingue Bilingue Francophone 100% Bilingue Anglophone Bilingue Francophone Francophone
Guides Grands Espaces
1 guide Grands Espaces
Christian genillard
Dion Poncet
1 guide Grands Espaces 1 guide francophone 1 guide Grands Espaces
Christian Genillard
Dion Poncet
Arnaud Dhallenne
Sophie Hennequin
HÔTELLERIE *** ** *** *** *** ** *
ITINÉRAIRES
Nombre de jours de voyage 13 27 23 36 13 20 15
Nombre de jours à bord 10 21 18 31 6 13 15
Nombre de jours sur les sites
OBSERVATIONS
5 20 10 16 5 15 15
Grands icebergs tabulaires * **** *** **** * - -
Banquise ? *** ** **** ? - -
Manchots **** **** **** **** **** - -
Manchots royaux - - **** * - ** -
Manchots empereurs - * - **** - - -
Les «Plus» du voyage
Découverte familiale
Voyage aux Falkland - Débarquements et survols
Une croisière familiale Une découverte
Excellente introduction avec les meilleurs spécialistes Géorgie du Sud - Antarctique
en hélicoptère Pas de passage du «Drake» Le meilleur guide superbe des fjords
à l’Antarctique
14 à 15 jours entiers
Un voyage varié au cœur Le voyage vers les sites 68 passagers seulement Des oiseaux et animaux Le Cap Horn
en Antarctique
de la nature - Oiseaux - Paysages les plus lointains
plein les jumelles Paysages - glaciers
PRIX (à partir de)
7 950 €
11 900 €
12 900 €
17 950 €
9 900 €
8 900 €
3 550 €
(Paris ou Genève)
(croisière uniquement)
(Paris ou Genève)
(croisière uniquement)
(Paris)
14 jours entiers aux Malouines (Ushuaïa)
Il n’y a aucun ascenseur sur nos bateaux — Tous les repas sont servis en un seul service — L’ accès à la passerelle est possible sur tous les bateaux
61

CROISIÈRES
ANTARCTIQUE
HANS HANSSON
1 et 2 : Cabines doubles supérieures
avec WC douche privés
3 et 4 : Cabines doubles centre
avec WC douches palier
5 et 6 : Cabines doubles avant
avec WC douches palier
62
7 à 10 : Cabines équipages
11 : Cuisine
12 : Salon équipage
14 : Restaurant, salon, bar
© Christian Genillard
UN BATEAU ROBUSTE CHARGÉ D’HISTOIRE
Le Hans Hansson a une longue histoire. Construit en
1960 en Norvège pour le compte de l’Association des
Sauveteurs en Mer sous le nom de Skomvaer II, il a
navigué 25 ans dans les eaux du Nord, portant assistance
à 704 bateaux et permettant de sauver 106 vies
humaines.
Il a été racheté en 1986 par l’Association de Sauvetage
en Mer de Suède, qui l’a modifié en le renforçant pour
les glaces de la Baltique, et en le lançant sous son nouveau
nom, le Hans Hansson. Durant 10 autres années, il
va secourir 243 bateaux et sauver 55 personnes.
En 1998, il a été acquis par un propriétaire privé qui a
élargi sa superstructure et l’a transformé à l’intérieur en
un bateau très confortable.
En 2005, il a subi une transformation profonde, pour mettre ses matériaux aux normes actuelles,
avec les normes « SOLAS », le chauffage central, un système de toilettes moderne, des aménagements
aux machines (moteurs Volvo). Un espace cabines passagers est installé à l’avant, et un
grand salon au centre du bateau.
Le bateau a une longueur de 26,5 mètres, une largeur de 7,1 pour un tirant d’eau de 3,4 mètres.
La coque est renforcée glaces et la superstructure en aluminium. Sa vitesse de croisière est de 9
nœuds, 11 au maximum. Il est équipé de téléphone satellite, radio, fax.
Le Hans Hansson a été acquis en 2011 par Dion et Jérôme Poncet et il est basé aux Malouines,
battant pavillon anglais, et spécialement équipé pour les croisières en Antarctique.
Le restaurant accueille 16 personnes, le salon dispose d’un écran de projection, d’une bibliothèque
et de lieux de repos confortables.
Comme sur toutes les croisières expéditions, l’accès aux ponts extérieurs et à la passerelle est
libre. Le bateau dispose d’un large pont extérieur avant, excellent pour des apéritifs par beau
temps. 2 cabines ont des WC et douche privés, 4 cabines ont des WC et douche sur le palier, tous
proches. Les lits sont superposés. Chaque cabine a un ou deux hublots.
Le bateau est mené par le commandant, Dion Poncet, un autre officier, un matelot, une hôtesse ou
steward et un chef d’expédition de Grands Espaces.
Il est équipé d’un zodiac pour 12 passagers propulsé par un moteur de 60 CV.
Le Hans Hansson
Dion Poncet
Né à bord du yacht Damien 2 en Géorgie du Sud, il a navigué durant toute
son enfance dans l’Océan Antarctique. Dès l’âge de 20 ans il fut skipper
de Golden Fleece puis il travailla sur d’autres yachts au Spitzberg, au
Groenland et dans l’Arctique canadien. C’est un chef d’expédition polaire,
plongeur expérimenté qui a mené plusieurs équipes de plongée scientifique
et de télévision dans les mers australes.
Il participe également au recensement des oiseaux des îles Antarctiques.
© Dion Poncet

ORGANISATION GRANDS ESPACES
hans hanson
CROISIÈRES
ANTARCTIQUE
28 novembre au 23 décembre 2013
17 décembre au 13 janvier 2014
A BORD DU ( 12 passagers )
© Christian Genillard
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
CROISIÈRES
ANTARCTIQUE
HANS HANSSON
63

CROISIÈRES
ANTARCTIQUE
HANS HANSSON
PRATIQUE
Formalités : Passeport valable 6 mois
après la date retour.
Températures : -5 à +5°C
Equipement : Une liste détaillée vous sera en-
voyée, voir également page 34 du catalogue.
PROGRAMME**2
Jour 1 : Paris-Santiago du Chili
Vol vers Santiago.
Jour 2 : Santiago
Découverte de la ville et excursion vers Valparaiso.
Jour 3 : Santiago-Punta Arenas-Port Stanley (Malouines )
Arrivée à l’aéroport, transfert vers le Hans Hansson.
En fonctions des conditions de mer, le bateau restera à
quai en soirée, voire une journée ( et dans ce cas nous visiterons
Port Stanley ou naviguerons aux Malouines ), ou
prendra la mer de suite en direction de la mer de Weddell
et de la péninsule Antarctique.
Jours 4 à 6 ou 7 : Détroit de Drake et banquise - Mer
de Weddell
Trois jours au pays des albatros, des damiers, dauphins,
baleines, avant d’arriver àprès la convergence antractique,
en limite de banquise de la mer de Weddell, que
nous longerons, et débarquant si la banquise le permet à
l’Ile Elephant et d’autres. Mais cette mer est régulièrement
encombrée de glaces…
Au gré de nos navigations, nous rencontrerons de grands
icebergs tabulaires venant de la calotte de Larsen et qui
forgent l’image de cette mer ; nous rechercherons les très
rares manchots empereurs dont une colonie est présente
en hiver vers l’île de Snow Hill, et nous espérons débarquer
sur les îles Paulett, d’Urville ou Joinville, ou à la
base argentine Esperanza.. Nous verrons des manchots
par milliers
Jours 7 ou 8 à 21 : Découverte de la Péninsule
Antarctique
Au gré de cette semaine de navigation, nous visiterons
environs 20 sites remarquables parmi lesquels :
– Les îles Shetland du Sud (archipel Aitcho), Iles de la
demi-lune, Livingstone…
– L’Ile de la deception, cette caldera où le volcan encore
en activité abrite sur ses flancs une colonie de plusieurs
centaines de milliers de manchots à jugulaires.
Visite des restes de la base baleinière. C’est de cette
île également que partirent plusieurs vols d’explora-
64
tion vers le Pôle Sud.
– Iles Danco, Cuverville. Des paysages superbes de glaciers
et de colonies de manchots.
– Ile Pettermann : le commandant Charcot y hiverna
avec son équipage en 1903-1905 et 1907-1908
– Port Neko et baie du Paradis : ces débarquements sur
le continent nous rapprocherons des grandes calottes
et falaises de glace.
– Visite de bases scientifiques.
– Navigation spectaculaire dans le détroit Neumayer et
Lemaire enchassés entre les pics et les glaciers impressionnants.
– Nous irons vers le Sud jusqu’en limite de banquise
vers la base Vernadski et la côte de Graham.
Jour 22 : En mer-Ile du Roi George, Iles Shetland du
Sud
Les derniers débarquements nous permettront de saluer
manchots, éléphants de mer, phoques, pétrels…
Jour 23 : Base Frei et vol vers Punta Arenas
Débarquement à la base scientifique et logistique Amiral
Frei et transfert vers la piste pour le vol retour en avion spécial
BAE vers Punta Arenas. Soirée et hôtel à Punta Arenas.
Jour 24 : Journée libre à Punta Arenas
Cette journée « tampon » doit nous permettre de visiter
cette capitale du Sud Chili, mais peut être utile en cas de
conditions météorologiques défavorables qui pourraient
retarder l’avion au départ de l’Antarctique. Dîner et nuit
à l’hôtel.
Jour 25 : Vols vers Santiago et Paris
Vol en milieu de journée vers Santiago et arrivée à Paris
le jour 21.
POURQUOI CHOISIR CES VOYAGES ?
Le Hans Hansson vous offrira l’expérience antarctique
la plus extraordinaire !
– C’est la première fois qu’un bateau de petite capacité
(12 passagers) propose des croisières régulières.
– C’est la première fois qu’un bateau offre des
séjours longs de 12 à 14 jours, permettant
une découverte exceptionnelle à la fois des
îles, de la Péninsule et de la mer de Weddell.
– Il est de même exceptionnel que nous puissions
vous proposer des départs en avion vers l’Antarctique,
évitant ainsi des jours de traversée du Drake.
Ce bateau courtisé par toutes les grandes organisations
mondiales de croisières expéditions, a été
réservé pour Grands Espaces en raison des relations
de longue date entre les 2 « vétérans » polaires :
Jérôme Poncet et Christian Kempf.
Par la qualité de son équipage et par l’originalité du
programme combiné en avion et une présence de 15
jours en Antarctique, ce voyage vous offre la possibilité
absolument unique d’un séjour confortable et de
longue durée qui vous permettra de vivre et de sentir
vraiment la puissance des continents des glaces.
Le Hans Hansson offre un vrai esprit de voyage :
nous ne collectionnons pas les sites ou les observations
d’oiseaux pour rendre plus fortes les rares
journées passées en ce bout du monde, mais nous
vivons – et prenons le temps de vivre – l’Antarctique.
Si le temps s’y prête, nous pourrons séjourner
24 heures en un lieu exceptionnel, entourés
d’icebergs et de glaciers géants, suivre des baleines
plusieurs heures durant, naviguer à faible
allure et confortablement le long des barrières de
glaces. Prendre le temps de jouir du paysage, de
côtoyer les animaux comme jamais, voilà notre but !
La taille du bateau nous donne par ailleurs cette
extraordinaire impression d’être « les seuls » dans
ces endroits extraordinaires !
Nous irons jusqu’en limite de banquise, probablement
vers la base ukrainienne de Vernadsky, explorant
les baies connues, comme les lieux d’hivernage
du « Pourquoi Pas ? » du Commandant Charcot,
jusqu’aux plus secrètes, qu’aucun bateau de 50 ou
100 passagers ne peut rejoindre.
PRIX par personne
Cabine avec WC douches privés 13900 €
Cabine avec WC douches sur palier centre 12500 €
Cabine avec WC douches sur palier avant 11900 €
© Christian Genillard
© D. r.
© Antarctic XXI

ORGANISATION GRANDS ESPACES
CROISIÈRE
MALOUINES
31 octobre au 18 novembre 2013
hans hanson
A BORD DU ( 12 passagers )
© Samuel Blanc
CROISIÈRE
MALOUINES
HANS HANSSON
65

CROISIÈRE
MALOUINES
HANS HANSSON
L’ARCHIPEL DE L’ATLANTIQUE SUD, AU BOUT DU MONDE…
L’archipel des ïles Malouines est situé à 500 kilomètres des côtes de l’Amérique du Sud ; il
est composé de deux îles principales séparées par un large chenal, le détroit des Falklands ;
750 autres îles et îlots composent ce territoire britannique de 12 173 km 2 où ne vivent que
3000 habitants ( pour 550 000 moutons…) : perdu en plein océan, vierges, ce sont les îles
aux oiseaux et aux mammifères marins. Découpées et aux côtes déchirées par les fjords, la
navigation y est plus calme qu’ailleurs.
L’histoire est forgée par les premiers explorateurs, dont Amerigo Vespucci au XVI e siècle, qui
donna son nom aux Amériques ; en 1794 le navigateur français Louis Antoine de Bougainville
leur donne le nom de « Malouines » d’après les marins et pêcheurs de Saint- Malo, qui furent
les premiers à s’établir de manière permanente sur ces îles. À partir de 1833, la Grande
Bretagne contrôle l’archipel. C’est le développement des pêcheries et des élevages, dont nous
goûterons les mets à bord, préparés par le Capitaine-cuisinier : renne, mouton et bœuf des
Falklands, oies sauvages, crabes ( le fameux Centollion ), les moules sauvages, parmi les
meilleures au monde, poissons de mer, truites saumonées…
La ville principale et capitale, Port Stanley, fut d’abord un port baleinier, puis une escale
essentielle pour les passages du Cap Horn, d’où le nombre de carcasses de bateaux toujours
visibles dans le chenal qui longe la ville : un tel voyage est aussi un grand bond dans l’histoire
maritime mondiale.
En 1982, l’Argentine des dictateurs a envahi l’archipel, revendiquant stupidement ce territoire
qui fut repris par une expédition navale du Royaume-Uni. Depuis, la pêche ( calamars surtout ), la
présence militaire et l’élevage font vivre l’économie ; les îles sont aussi devenues un haut-lieu
touristique, avec 60 000 visiteurs, et c’est pour cela que nous vous emmenons vers les plus
belles perles de ces côtes sauvages de l’Atlantique Sud au gré d’une croisière exceptionnelle.
66
PRATIQUE
Températures : C’est le printemps, avec 5 à 11°C. et
novembre est le mois le plus ensoleillé et le troisième
mois le plus sec ( 51 mm de pluie ).
Équipement : Bottes, vêtements imperméables, tenue
décontractée. Une liste vous sera envoyée.
Formalités : Passeport valide 6 mois après la date de
retour ( nous transitons par le Chili ).
Confort : Le Hans Hansson est un bateau confortable et très
convivial, idéal pour les voyages entre amis. Il n’a que 12
places passagers, et il est de ce fait un véritable yacht privé,
fait de vieilles boiseries, d’une passerelle ouverte, d’un
carré chaud et animé. Il est dirigé par Dion Poncet qui vit
aux Malouines comme ses parents, il n’y a simplement pas
de meilleure introduction à ces terres lointaines.
Guides : Dion Poncet, Christian Genillard, spécialiste
polaire et de l’histoire maritime. Il a souvent navigué
aux Malouines.
PROGRAMME**2
31 octobre : Paris-Santiago
Vol vers Santiago du Chili.
1 er novembre : Santiago
Arrivée, visite de la ville et excursion vers Valparaiso.
2 novembre : Santiago-Malouines
Vol en début de matinée vers Punta Arenas et Port Stanley
( Iles Malouines ). Transfert en minibus et installation
à bord du Hans Hansson. Accueil par l’équipage.
3 au 5 novembre : Falklands/Malouines de l’Est
Exploration des îles de la côte Sud de l’île d’East Falklands.
Lively Islands, Philemore et Green Island sont
réputées pour les oiseaux d’eau, les lions de mer, les
massifs de tussocks, les grandes plages, les fleurs…
Visite possible de Speedwell, George et Barren Island.
6 novembre : Bird Island
Visite des falaises de la côte Sud de West Falklands et de
la réserve naturelle de Bird Island si le débarquement est
possible. Colonies d’albatros, manchots et otaries.
Arrivée dans l’après-midi à Staats Island, une île avec un
troupeau de guanacos.
7 et 8 novembre : Beaver Island
L’île appartient à la famille du Capitaine, Dion Poncet.
Elle est le refuge de manchots papous, de renards de
Patagonie et d’un troupeau de rennes importé en 2012.
À Split Creek sur la côte Nord-Est de l’île et promenade
le long des 2 kilomètres des plus longues falaises de mer
des Malouines. Visite d’une colonie d’otaries.
9 novembre : New Island
Colonie d’albatros et de gorfous sauteurs.
10 novembre : Steeple Jason Island
Ile spectaculaire, avec la plus grande colonie d’albatros
au monde.
11 au 13 novembre : Carcass, West Point, Saunders
West Point Island et Grave Point : albatros, manchots
papous, gorfous sauteurs seront au rendez-vous. Dans une
ferme habitée par des Français, présentation de la vie aux
Malouines et visite de la plus grande colonie de manchots
papous des Malouines.Visite de Saunders Island et de sa
colonie de manchots royaux. Arrivée à peeble Island.
14 et 15 novembre : Peeble Island
Débarquement, et vol ( en matinée du 14 si les conditions
météorologiques le permettent ) en petit avion vers
l’Ile de Sea Lion. Devant notre lodge, nous verrons les
gorfous sauteurs, les cormorans, canards, lions de mer,
éléphants de mer… alors que les orques rôdent dans les
eaux en bord de plage. Nuit au lodge.
15 novembre : Vol vers Mount Pleasant- Port Stanley
Visite de Port Stanley, notamment son allée des bateaux.
16 novembre : Port Stanley-Santiago du Chili
Matinée libre, puis transfert vers l’aéroport et départ par
le vol régulier vers Punta Arenas et Santiago du Chili.
Transfert à l’hôtel.
17 novembre : Santiago- Paris
Matinée libre, repas libre, puis vol vers Paris.
Arrivée en début de matinée le 18 novembre.
PRIX par personne
Cabine avec WC douches privés 10 900 €
Cabine avec WC douches sur palier centre 9500 €
Cabine avec WC douches sur palier avant 8900 €

ORGANISATION GRANDS ESPACES
CROISIÈRE
CAP HORN ET
GLACIERS DE
PATAGONIE
8 au 22 mars 2014
CROISIÈRE
PARADISE
CAP HORN
A BORD DU voilier Paradise ( 7 passagers )
67

CROISIÈRE
PARADISE
CAP HORN
Nulle part ailleurs mieux qu’en Patagonie, l’avantage d’un voilier ne peut mieux s’exprimer.
Dans ce pays de vent, l’abri des fjords permet des navigations exceptionnelles qui allient la
haute montagne des cordillères andines au mythique Cap Horn, les condors aux dauphins et
les indiens locaux aux découvreurs des mers tels Magellan, Darwin…
En ces terres hostiles du bout du monde, l’ambiance particulière du carré, des mouillages et
des trajets en mer vous permettra de revivre l’aventure des découvreurs à bord de votre voilier.
PRATIQUE
Note : comme tous les voyages en voilier, cette croisière
prend le temps de découvrir les sites avec un groupe réduit
de 7 à 9 personnes amenant une expérience unique
au plus près du pays en participant à la vie à bord. Le
confort à bord est en revanche plus sommaire que sur
nos autres bateaux.
Accompagnement et skippers : Juliette Hennequin et
Arnaud Dhallenne ancien coéquipier d’Eric Tabarly.
Vols avion et acheminement : non compris dans le prix,
nous les façonnerons selon votre désir de prolonger le
voyage ou non. Comptez de 1500 à 1800 € pour un acheminement
sans extension.
Conditions pratiques : 4 à 6 heures de navigation par
jour, 3 à 4 heures de marche. Des voyages aventureux,
mais ouverts à tous. Le programme est indicatif car il
dépend des conditions météorologiques et flexibilité est
le maître mot. Peu de risques de mal de mer car nous
naviguons principalement dans les canaux.
PROGRAMME *3
8 mars : Ushuaïa
Installation à bord et dîner en ville.
68
9 mars : Puerto Williams
Départ d’Ushuaia et traversée du Canal Beagle pour
rejoindre Puerto Williams, petit port servant de base à
l’armada chilienne. Observation d’ animaux : otaries,
puffins, albatros, sternes…
À Puerto Williams, amarrage insolite à couple du Micalvi,
un ancien transporteur de troupes échoué en 1962
puis déclaré « ponton ». Visite de la ville ou randonnée
pour aller observer le Beagle depuis les hauteurs de
Navarino.
10 mars : Puerto Toro
Cap à l’Est vers la sortie du Canal Beagle, puis
mouillage à Puerto Toro, un petit port de pêcheurs au
charme inouï… De superbes randonnées sont possibles,
à la découverte des barrages de Castors, ou encore vers
des points de vue extraordinaires.
11 mars : Archipel des Wollaston
Cap au Sud pour la traversée de la Baie Nassau. Nous
mouillerons dans l’archipel des Wollaston (dont fait partie
l’île Horn).
Selon les conditions météo, nous choisirons le meilleur
abri, entre Martial et Maxwell, puis descendrons à terre
pour aller, si les conditions le permettent, découvrir le
panorama sur le Cap Horn.
12 mars : Passage du Cap Horn
Après avoir contourné le mythique cap, nous tenterons
de débarquer à terre pour découvrir l’île du Cap Horn et
rendre visite aux gardiens du phare.
13 mars : Isla Lennox
Traversée et navigation vers les glaciers. Escale à l’île
Lennox : excursion à terre et découverte des campements
des anciens chercheurs d’or. L’île Lennox est
un haut lieu de l’histoire des canaux et surtout de leurs
anciens habitants, les Yamanas…
14 mars : Puerto Williams et Puerto Navarino
Nous remettons le cap à l’Ouest et relâchons brièvement
à Williams, puis repartons pour une courte navigation
jusqu’à Puerto Navarino.
15 mars : Yendegaia – Caleta Ferrari
Arrivée à Yendegaia après une belle navigation. Au bout
de ce petit fjord, nous arrivons à la caleta Ferrari, ou
nous découvrirons une belle estancia, où vit un gaucho
avec ses chevaux et ses chiens.
16 mars : Seno Pia
Appareillage pour le Seno Pia, un fjord magnifique qui
se sépare en deux bras et nous irons dans les deux cas
admirer les fantastiques glaciers encore en activité.
17 mars : Seno Garibaldi
Route à l’Ouest pour aller découvrir un autre glacier :
Garibaldi. Déjeuner dans les glaces, et mouillage, puis
balade à terre dans ce site superbe.
18 mars : Bras Nord-Ouest du canal Beagle
En route vers l’Est le Canal devient étroit, encadré par
l’île Gordon au Sud et la cordillère Darwin au Nord,
© Paradise-Dhallenne-Hennequin
nous redécouvrons les somptueux glaciers et cascades
dont la course se termine directement dans le canal.
L’île Gordon fait face à la cordillère Darwin de l’autre
côté du Canal. Possibilité de 5 à 6 heures de marche pour
voir un panorama exceptionnel sur l’ensemble de la cordillère
et le mont Darwin (2450 mètres d’altitude).
19 mars : Caleta Olla
Ce splendide mouillage de Caleta Olla est le point de
départ d’une des plus belles randonnées, menant au pied
du glacier, et offrant des points de vue sur ce dernier.
20 mars : Puerto Williams
Formalités avant de repartir pour Ushuaia. Balades à
terre et soirée au bar Micalvi !
21 mars: Retour à Ushuaïa
Appareillage pour Ushuaïa. Dernier dîner au restaurant.
22 mars : Ushuaïa
Débarquement et aux-revoirs !
PRIX (par personne)
3550 € au départ d’Ushuaïa
(par personne).
Le Paradise a une longueur de 19,90 mètres,
une largeur de 5,25 mètres, un tirant d’ eau de
3,20 m. et une voilure de 260 m². Il dispose de
2 cabines lits superposés, 1 triple, 3 cabinets
de toilette avec douche, un carré convivial, sa
construction aluminium et son agréable volume
intérieur font de lui le voilier idéal pour
ces navigations.

LE CAP HORN
CROISIÈRE
PARADISE
CAP HORN
Là-bas, au Sud de l’Amérique du Sud, au Sud de la Terre de Feu de la Patagonie et du détroit de Magellan,
le Cap Horn sépare l’océan Atlantique du Pacifique, par 55°59 de latitude Sud.
C’est le cap le plus réputé, le plus redouté de tous les marins, qui après l’avoir franchi ont toutes sortes de droits,
comme pisser et cracher contre le vent. Les oiseaux qui s’y plaisent tels les albatros emmènent l’esprit des marins morts
dans les tempêtes, et les grandes vagues annoncent une fin imminente. Ce cap tient une place mythique
dans tous les esprits.
Pourtant ce n’est pas le plus tempétueux, la palme des fréquences de vents de tempêtes revenant au Cap Farewell au Sud
du Groenland, ce n’est pas le plus venté ( l’Antarctique connaît des vents bien plus fort pouvant dépasser 300km/h), ce
n’est pas le plus spectaculaire : le piton de Bonne Espérance en Afrique du Sud ou le rocher du Cap Nord
découvert et nommé en 1553 par Richard Chancellor sont bien plus impressionnants que l’île de Horn,
qui culmine à 252 mètres d’altitude…
Cette avancée de roches et de tourbe connaît 335 jours de vents par an, à 75% d’Ouest, et une température
de -16 à + 27°C., 600 mm de précipitations annuelles ; une minuscule base chilienne hébergeant 2 à 6 hommes y est installée
depuis qu’en 1978 le Pape ait attribué cet archipel au Chili, au détriment de l’Argentine, qui faillit bien déclencher une guerre
pour le Cap Horn, comme elle le fit pour les Malouines qu’elle croit faussement toujours nationales !
Chaque année, des centaines de touristes se vantent d’avoir gravi les marches qui mènent aux mémoriaux et à la sculpture
originale d’un albatros géant de 7 mètres de hauteur installée il y a 20 ans, non loin du phare érigé en 1902.
Mais ce cap était le passage obligé du grand commerce industriel du XIXe siècle entre la puissante Europe de l’Espagne,
de la France, de l’Angleterre(…) et les lointaines colonies d’Amérique, d’Asie, d’Australie. C’était l’autre route des Indes,
c’était la route du Pacifique, avant que Panama ne soit creusé en 1914, et 4000 bateaux y croisaient chaque année.
Le cap fut découvert en 1616. Jakob Lemaire, un marchand réputé d’Amsterdam s’associa à Cornelius Van Schouten , un homme
bien expérimenté dans l’art de la navigation d’alors, et leur compagnie de navigation d’Australie reçut le privilège du négoce en
Amérique du Sud ; ils équipèrent deux navires, l’Eendracht ( Concorde ) et le Hoorn, une pinasse de 89 hommes armée de 23 canons,
nommée en l’honneur de la ville natale de Schouten, dans le Zuidersee. Le Hoorn prit feu le long des côtes de l’Amérique du Sud
et les hommes s’entassèrent alors sur l’Eendracht, pour aller toujours plus au Sud vers des terres vierges, découvrant l’île des Etats,
avant de comprendre par les longues houles du Sud-Ouest qu’ils avaient rejoint le Pacifique. Au retour on les prit pour des fous
puis ont les mit aux fers, Lemaire mourant de chagrin à l’île Maurice, et Schouten à Madagascar.
Par la suite, les bateaux allaient emprunter cette route providentielle de haute mer, loin des anses ventées, des courants de 8 noeuds et des hauts
fonds du détroit de Magellan. Vents et tempêtes allaient alors forger la réputation du Cap. Certains bateaux mettront 94 jours à le franchir, comme
le Suzanna en 1905, 29 jours comme le Bounty en 1787. Mais 800 bateaux vont sombrer en Terre de Feu, dont 74 en passant le Cap :
les 40 èmes rugissants et les 50 èmes hurlants vont engloutir des milliers de vie, forgeant sa réputation au Cap.
Le Cap Horn est de navigation malaisée car il s’enfonce loin dans le détroit de Drake qui sépare l’Amérique du Sud de la Péninsule Antarctique sur plus de 800 kilomètres,
et dans ce resserrement, les vents d’Ouest n’ayant rencontré aucun obstacle sont canalisés et augmentent leur force dans ce goulot qui de plus présente des fonds moins élevés ( plateau
patagonien ), ajoutant ainsi l’effet de fond à l’effet de la houle du grand large, pour donner les vagues parmi les plus impressionnantes et meurtrières du monde : 8, 9, 11 voire 15 mètres
de hauteurs Dès lors, le passage de l’Atlantique au Pacifique n’est plus une question d’exploit, mais de survie ! Nulle part ailleurs au monde que dans cette partie de l’hémisphère Sud,
le vent ne peut exercer sa force sans retenue sur une étendue aussi vaste de mer (fetch) : c’est pourquoi le Cap Horn est craint, et réputé !
Alors, quand par une accalmie on peut s’approcher de l’anse encombrée d’algues laminaires qui permet d’accéder aux escaliers menant au phare, on se sent privilégié, et parfois
on s’en vante !
69
Christian Kempf

CROISIÈRE
PLANCIUS
GÉORGIE DU SUD
© Samuel Blanc
70
A BORD DU
Guide francophone à bord
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
PLANCIUS
CROISIÈRE
( 100 passagers )
AU PAYS DES MANCHOTS
ROYAUX, DES ALBATROS ET
DES ICEBERGS GÉANTS – ILES
MALOUINES – ILES ORCADES
DU SUD ET SHETLAND DU
SUD – MER DE WEDDELL ET
PÉNINSULE ANTARCTIQUE –
USHUAÏA ET LA PATAGONIE
Un voyage unique pour découvrir l’un des 10
paradis de la faune, et des paysages saisissants
sur la route des albatros…
Ce voyage s’adresse aux grands voyageurs et
aux naturalistes. Posées sur l’Atlantique Sud,
ces îles subantarctiques sont en effet loin de tout,
GÉORGIE DU SUD
et peu visitées. Elles sont pourtant situées dans
la mer la plus riche du monde ; c’est pourquoi
manchots, baleines et albatros en ont fait leur
domaine : il nous est arrivé de ne pas pouvoir
débarquer car manchots royaux, otaries et éléphants
de mer étaient trop nombreux. 2 millions
ANTARCTIQUE
d’otaries, 300 000 éléphants de mer, des dizaines
de milliers d’albatros et plus de 3 millions de manchots
se pressent sur les îles.
À cette fête sauvage s’ajoutent par ailleurs les paysages
fascinants des glaciers et des baies où viennent
s’échouer les icebergs de l’Antarctique ; 12 pics dé-
15 janvier au 6 février 2014
passent les 2000 mètres d’altitude, dont le Mont Pajet à
2934 mètres. L’île est liée à l’exploration polaire par l’aventure
extraordinaire d’Ernest Shackelton, qui est enterré là, et
par les massacres de phoques et de baleines. L’ancienne station
baleinière de Grytviken est là pour en témoigner.
Mais en plus de la Géorgie du Sud, cette croisière-expédition exceptionnelle
de 19 jours à bord nous emmène vers les Orcades
du Sud, et surtout vers la Mer de Weddell ; c’est là en effet que
se pressent les icebergs géants, parfois de plusieurs centaines de
kilomètres carrés…
Nous visiterons aussi plusieurs sites en Péninsule Antarctique
et débarquerons sur le continent.
À l’inverse des grands bateaux de croisière qui proposent de
temps en temps un circuit rapide dans ces régions, nous avons
voulu « prendre le temps », et surtout valoriser les longs trajets –
obligés – en mer, par le fait de rester plus longtemps sur les sites.

CROISIÈRE
PLANCIUS
GÉORGIE DU SUD
© Samuel Blanc 71

Sorti des chantiers
hollandais en novembre
2009, le Plan-
CROISIÈRE
PLANCIUS
GÉORGIE DU SUD
cius est un bateau confortable,
spécialement aménagé
pour les croisières expéditions.
Il mesure 89 mètres sur 14,5 mètres
pour un tirant d’eau de 4,8 mètres et
il dispose de 3 moteurs à propulsion
diesel électrique qui réduisent considérablement
les vibrations. Vitesses
de 10 à 12 nœuds. Le bateau
est renforcé glaces. 20 membres
d’équipage, 10 stewards – cabiniers,
4 chefs, 1 barman, 1 commissaire
de bord, 1 médecin urgentiste,
1 chef d’expédition et ses guides
polaires forment l’équipe de bord
pour encadrer 112 passagers.
Les cabines sont extérieures et disposent
de lits bas. Le bateau dispose
d’un restaurant (1 seul service),
salle de conférence et d’un
salon d’observation spacieux et
panoramique au pont 3. Les ponts
extérieurs sont vastes, 10 zodiacs
équipés de moteurs 40 CV permettent
d’opérer les excursions et
débarquements, grâce à 2 échelles
de coupée sur le flanc tribord en assurant
ainsi des départs vers 2 sites
différents en des temps courts.
Pont 6
Double luxe (21 m2 - 23 m2 ), lit double
et canapé - sofa, 2 ou 3 fenêtres
Double, 2 fenêtres (12,5 m2 ),
lits séparés
72
601 603
602 604 606
401 403 405 407 409
402 404 406 408 410
201 203 205
202 204 206
LE PLANCIUS
Triple, 1 fenêtre (11,5 m2 ),
lits séparés
Double, hublot (12 m2 ),
lits séparés
502 504
411 413 415
412 414
501 503
417 419 421 423 425 427 429
416 418 420 422 424 426 428
301 303 305 307 309 311
302 304 306 308
Pont 4
Pont 3
Pont 5
Pont 2
Triple, hublot (12 m2 ),
lits superposés et lits bas
Quadruple, hublot (12,5 m²),
lits superposés et lits bas

PROGRAMME ***1
15 janvier : Paris
Départ de Paris ou Genève via Madrid.
16 janvier : Buenos Aires
Arrivée en matinée, et premier tour de ville vers les quartiers
du centre et de la Boca. Installation à l’hôtel, puis
repas au restaurant à viande. L’après-midi, tour de ville
vers la Recoletta. Dîner.
17 janvier : Ushuaïa
Vol de 4 heures environ vers la Patagonie et le Grand
Sud, sur la pampa argentine. Visite du Parc National du
bout du monde ( Lapataïa ) et dîner.
18 janvier : Ushuaïa
Excursion en matinée vers les îles aux phoques et aux oiseaux
du Canal de Beagle, puis temps libre jusqu’à l’embarquement,
en fin d’après-midi, à bord du « Plancius ».
Navigation dans le Canal de Beagle : nos premiers albatros
et dauphins, et nos premières réunions avec l’équipe
de scientifiques qui encadrent le voyage.
19 janvier : En mer
Introduction au voyage, conférences, le temps de se
familiariser avec notre bateau ; albatros, puffins, pétrels
suivent notre route.
20 janvier : Malouines
Nous passerons toute la journée sur l’île de l’Ouest,
avec une marche sur Carcass Island à la découverte
des manchots de Magellan et papous. Sur l’île Saunders,
nous verrons des colonies de gorfous sauteurs, de
cormorans et d’albatros : une journée superbe pour les
ornithologues !
21 janvier : Port Stanley
Ce port a sa triste histoire récente, liée à l’invasion par
l’Argentine des dictateurs de cette île sous souveraineté
anglaise. Son allée des épaves témoigne aussi de son
passé riche, au début du XX e siècle, et nous organisons
par ailleurs une excursion pour les amateurs d’oiseaux
pour rechercher quelques espèces rares.
22 et 23 janvier : En mer
Nous passons la convergence antarctique, et la température
de l’eau va chuter de 10°C. en quelques heures, amenant
de nombreux oiseaux pélagiques et nos premières
baleines ; elles étaient autrefois massacrées et la Géorgie
du Sud fut la base arrière des chasseurs. Conférences.
24, 25, 26 et 27 janvier : Géorgie du Sud
Nous visiterons la Baie Elsehul, l’un des lieux les plus riches
au monde en faune marine, puis nous prévoyons de débarquer
dans Right Whale Bay, Salisbury Plain, Gold Harbour…
Nous aurons ainsi un excellent panorama des paysages
et de la faune ; éléphants de mer, rennes, et surtout les
immenses colonies de manchots royaux nous accueilleront.
Dans Fortuna Bay nous irons sur les traces du fameux
explorateur Ernest Shackelton, dont l’épopée fut célèbre
; il mourut par la suite et est enterré sur l’île.
À Grytviken, la « capitale » de l’île, nous visiterons
l’ancienne base baleinière norvégienne, le petit musée,
le bureau de poste et la tombe de Shackelton.
Sur l’île Prion, nous verrons à nouveau de nombreuses
otaries, et découvrirons les parades amoureuses spectaculaires
des grands albatros, le géant de nos oiseaux de mer.
28 janvier : En mer – Banquise ?
Nous verrons les premiers grands icebergs, et peut-être
notre première banquise, alors que les oiseaux de mer
suivent le bateau ; le temps aussi d’un premier bilan avec
l’équipe de conférenciers.
29 janvier : Orcades du Sud ?
Nous envisageons de débarquer à la base argentine installée
aux Orcades du Sud, dans cet environnement de
montagnes englacées qui jaillissent de l’océan. Ces îles
sont souvent inaccessibles en raison de la mer ou des
glaces.
30 janvier : En mer
Peut-être un de ces icebergs géants ? En route vers l’Antarctique
!
31 janvier, 1 er et 2 février : Antarctique
Trois jours complets pour naviguer et débarquer en Mer
de Weddell, dont les icebergs géants et les calottes glaciaires
sculptent un paysage extraordinaire. Nous serons
accueillis par des icebergs tabulaires géants. La banquise
pourrait limiter notre itinéraire et nous passerions ainsi
plus de temps en Péninsule.
Sur l’île Paulett, nous verrons une colonie d’un million
de manchots Adélie…et les restes d’une autre grande
saga polaire, celle de l’hivernage de l’expédition de
Nordenskiold au début du XX e siècle.
Et rapidement, parmi phoques et éléphants de mer, entre
roches volcaniques et glaciers, nous mettrons pied sur ce
continent mythique, à Brown Bluff. Les léopards de mer
y sont réguliers.
Notre navigation et nos escales dépendront évidemment
des conditions météorologiques, et nous pourrons débarquer
à la base scientifique d’Esperanza, ou aller directement
vers l’île de la Déception.
C’est l’un des très rares cratères volcanique que l’on peut
naviguer, et à Bailey Head se trouve une colonie de centaines
de milliers de manchots à jugulaire, alors que les
damiers du Cap, pétrels, goélands … abondent eux aussi.
Nous visiterons évidemment les restes de cette station
baleinière, située à l’abri à l’intérieur du cratère encore
actif, qui a ravagé la station norvégienne.
Sur l’île de la Demi-lune et sur l’île Cuverville nous verrons
des colonies de manchots papous, des phoques, labbes,
sternes… mais surtout des paysages pris par les glaces. Baie
du Paradis et Neko Harbour, avec leurs glaciers alpins et
leurs icebergs peuvent être des sites alternatifs.
Tout au long de ces journées nous alternerons excursions
et croisières zodiac.
Janvier est aussi un excellent mois pour l’observation
des grandes baleines, que nous verrons probablement
dans ces fjords englacés et découpés.
3 et 4 février : Passage de Drake
Les mers des albatros et autres baleines et oiseaux du
grand large ; le temps d’un bilan, et au loin se profile le
Cap Horn, puis les eaux calmes du Canal de Beagle…
5 février : Ushuaïa
Débarquement et vol vers Buenos Aires, puis vers l’Europe.
6 février : Paris
Arrivée en fin d’après-midi, après un voyage sur une
autre planète…
PRIX par personne
Quadruple (12,5 m 2 ) lits superposés et lit bas 12 000 €
Triple (12 m 2 ) lits superposés et lit bas 13 500 €
Double, hublot (12 m 2 ) lits séparés 14 900 €
Double, 1 fenêtre (11,5 m 2 ) lits séparés 15 900 €
Double, 2 fenêtres (12,5 m2 ) lits séparés 16 900 €
Double luxe (21 m2 ) 2 fenêtres lit double ou lits séparés, canapé, 17 900 €
Double luxe, 3 fenêtres (23 m 2 ) lit double ou lits séparés, canapé, 18 500 €
EXTENSION
IGUASSU
Du 7 au 11 février 2013
7 février : Arrivée à Buenos Aires et installation à
l’hôtel. Dîner dans une « Churascaria »
8 février : Départ vers Iguassu. Départ vers les
chutes coté brésilien. Nous empruntons un sentier
agrémenté de plusieurs observatoires spectaculaires,
1,7 kilomètres de chutes d’eau, 270 cataractes… Les
parcs nationaux, argentins et brésiliens ont été déclarés
Patrimoine Mondial de l’Unesco en 1986. Dans cette
jungle vous verrez papillons, oiseaux et mammifères de
la forêt équatoriale. Trajet vers la « Gorge du Diable »,
la plus haute des chutes du fleuve.
9 février : Côté argentin avec le chemin de fer touristique,
puis la passerelle pour surplomber les « Gorges
du Diable ». Visite du centre d’information. L’aprèsmidi
nous partons en camion aménagé à la découverte
de la forêt équatoriale. Des bateaux nous permettront
de remonter la rivière sur 6 kilomètres environ et d’arriver
au pied des chutes ! L’un des grands spectacles de
la nature. Départ pour un dîner-spectacle au cabaret
« Rafain », coté brésilien : une explosion de rythmes
sud-américains.
10 février : Tour de la ville. Arrêt souvenirs. Vol
vers Buenos Aires à 14h10. Transfert de l’aéroport
intérieur vers l’aéroport international. Arrivée le 11
février à Paris ou Genève.
Prix par personne en chambre double : 1390 €
EXTENSION PATAGONIE
Nous consulter
CROISIÈRE
PLANCIUS
GÉORGIE DU SUD
© Antarctic XXI
73

CROISIÈRE
PLANCIUS
GÉORGIE DU SUD
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POURQUOI CHOISIR CE VOYAGE ANTARCTIQUE À BORD DU PLANCIUS EN PARTICULIER ?
LE BATEAU : UN ARMATEUR LEADER
– Le Plancius n’a que 100 passagers. En Antarctique, il n’est permis de débarquer que 100 passagers par site.
– Ainsi les bateaux de 200 passagers ou plus sont immobilisés sur certains sites pour y opérer leurs navettes, alors que nous pourrons rester plus longtemps à terre ou visiter plus de sites.
– Le bateau est armé par Oceanwide Expeditions ; le premier opérateur mondial de croisières expédition : des spécialistes polaires, et non des croisiéristes des pays tropicaux…
Oceanwide Expeditions a reçu pour la cinquième année le trophée mondial du meilleur organisateur de croisières expéditions.
GRANDS ESPACES : POUR UN TEL VOYAGE, DES EXPERTS !
– Nous avons été les premiers à organiser dès 1988 des croisières en Antarctique avec des francophones puis à affréter un bateau entièrement francophone en 1992 en Antarctique.
Depuis, notre expérience est à votre service.
– Ce voyage en particulier sera francophone et bilingue. Français et Anglais sont les langues à bord comme sur tous les bateaux allant en Antarctique.
– Vous serez encadrés par les meilleurs spécialistes polaires. Christian Genillard sera le chef d’expédition francophone et il sera assisté par d’autres guides polaires.
– L’esprit de nos voyages consiste à vous faire comprendre et participer. C’est pourquoi et contrairement aux bateaux de luxe nous préférons les belles navigations
aux soirées piano-bar ou spectacles.

Équipe francophone à bord
A BORD DU PLANCIUS ( 100 passagers )
© Christian Genillard
CROISIÈRES
PÉNINSULE
ANTARCTIQUE
3 au 16 et du 13 au 26 février 2014
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
CROISIÈRES
PLANCIUS
PÉNINSULE
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CROISIÈRES
PLANCIUS
PÉNINSULE
© D. r.
LE CONTINENT DES GLACES ET DES MANCHOTS
L’Antarctique exerce une réelle fascination: ce continent de l’extrême, grand comme 25 fois la
France, couvert à 99 % de glaces et peuplé de millions de pingouins attire ! L’Antarctique est
réputé pour ses paysages et ses dimensions: certains icebergs exceptionnels ont des centaines
de km², les plus hauts sommets dépassent les 5 000 mètres d’altitude...
Découvertes entre 1821 et 1840, ces terres n’ont par ailleurs pas subi la pression de chasse
exercée en Arctique des siècles durant et c’est pourquoi la faune polaire y est facile à observer.
Ce voyage constitue une excellente introduction au Grand Continent Blanc, en offrant 8 à 12
débarquements sur des sites variés sur les îles et sur le continent. Nous visiterons la Péninsule
Antarctique, qui est la région aux paysages les plus variés et la plus riche, car ses montagnes
s’enfoncent dans l’océan qui recèle une vie abondante. C’est aussi et de loin le site le plus
chargé d’histoire, et parce que c’est la terre la plus accessible du continent, elle garde la trace
visible des phoquiers, baleiniers, explorateurs et premiers scientifiques. Plus de 20 bases ont
été érigées en ces lieux. C’est là aussi qu’Adrien de Gerlache et J.B. Charcot ont hiverné. Elle
est surtout la plus spectaculaire grâce à sa chaîne de montagnes où culmine le Mont Français
avec ses 2760 mètres d’altitude.
La faune est particulièrement abondante car la mer y est dégagée de banquise plus tôt en saison,
et c’est pourquoi certaines colonies de manchots dépassent les 100 000 individus.
Le mois de décembre est particulièrement intéressant : les manchots ont leurs poussins, les
colonies d’éléphants de mer sont bien visibles et les grandes baleines sont là. La banquise est
disloquée et encore visible et les icebergs nombreux donnent aux paysages leurs dimensions
d’une autre planète. L’itinéraire en Antarctique par ailleurs est soumis aux aléas météo : 2
voyages ne se ressemblent jamais.
76
PRATIQUE
Formalités : Passeport valide 6 mois après la date de
retour.
Climat : Prévoir environ 0° - variable.
Vêtements : Une liste vous sera suggérée. Parka, pantalon
imperméable, bottes (fournies à bord), bonnet,
gants, vêtements chauds.
Renseignements complémentaires : Un dossier pratique sera
envoyé à toutes les personnes inscrites en octobre 2012.
PROGRAMME***1
Jour 1 : Paris ou Genève – Buenos Aires
Départ de Paris ou Genève pour Madrid et Buenos Aires
(Argentine). Nuitée à Buenos Aires.
Jour 2 : Buenos Aires - Ushuaïa
Vol vers Ushuaia et visite du Parc National de la Terre de
Feu, entre mer et montagnes enneigées. Nuit à Ushuaïa.
Jour 3 : Canal de Beagle – Au large du cap Horn
Croisière sur le canal de Beagle en catamaran vers les
îles aux oiseaux, aux lions de mer et vers le phare des
éclaireurs. Embarquement sur le Plancius en fin de journée.
Durant la nuit nous doublerons le légendaire Cap
Horn pour pénétrer dans le détroit de Drake qui sépare
l’Amérique du Sud de l’Antarctique sur environ 800 km.
Jours 4 et 5 : Passage du Drake
Notre équipe vous familiarisera avec l’Antarctique par
ses conférences. Grand albatros, fulmars, albatros à sourcil
brun, damiers du Cap, pétrels de Wilson et géants vont
accompagner le bateau.
Jours 6, 7 ,8 ,9 et 10 : Antarctique
En milieu d’après-midi du jour 5 ou en soirée nous verrons
très probablement nos premiers grands icebergs et
les premiers manchots. Nous naviguons directement vers
l’Antarctique passant l’archipel Melchior et le détroit
entre les îles Brabant et Anvers.
Parmi les excursions prévues :
– L’île Danco : ses manchots à jugulaire et ses phoques.
– Port Neko : paysages somptueux de glaciers de pics
alpins vêlant en mer depuis le continent, icebergs. Colonie
de manchots papous. Croisières zodiacs.
– Baie du paradis : avec ses nombreux icebergs et ses
fjords, ses glaciers dévalant en mer. Croisière zodiac
à la recherche de mégaptères, de petit rorqual et de
léopards des mers. Colonies d’oiseaux. Deux bases
scientifiques sont dans la baie.
– Détroits de Neumayer et de Lemaire : enchassés entre
les montagnes alpines ces détroits sont bordés de
barrières de glaces. Rorquals, orques, baleines y sont
réguliers. Colonies de manchots Adélie, cormorans,
phoques et otaries s’y trouvent.
– L’île de la Déception (l’une des 3 calderas au monde
où les bateaux peuvent naviguer). L’entrée entre les
parois volcaniques est spectaculaire. Excursions sur
les sables volcaniques à la découverte des restes historiques,
des oiseaux (damiers, sternes antarctiques,
goélands, labbes, pétrels…).
Jours 11 et 12 : Détroit de Drake
Nous passons le détroit de Drake. Au loin nos derniers
icebergs, dernières baleines et quelques albatros... à
l’horizon. Ces deux jours seront mis à profit pour vous
familiariser plus encore avec les oiseaux de la haute mer.
Le 21 décembre, le Cap Horn sera à l’horizon, et nous
verrons probablement les dauphins de Commerson.
Jour 13 : Ushuaïa – Buenos Aires
Débarquement le matin à Ushuaïa et vol vers Buenos
Aires puis Madrid en milieu de journée.
Jour 14 : Paris ou Genève
Arrivée à Paris ou Genève en fin de journée
NOTE
Lors d’un tel voyage, les conditions météorologiques
de glaces et de mer sont souveraines, et « flexibilité »
est le maître mot. En ces lieux extrêmes, et malgré les
compétences de l’équipage et des guides nous sommes
obligés de suivre les impératifs de la nature, pour votre
sécurité.
PRIX par personne
Voir bateau page 72
Cabine
Caractéristiques
Pont Prix
Quadruple Hublot 2 7950 €
Triple Hublot 2 8350 €
Double Hublot 3 9150 €
Double standard 1 fenêtre 4 9550 €
Double supérieure 2 fenêtres 4 10350 €
Double luxe 2 fenêtres 4 et 5 11150 €
Double suite 3 fenêtres 6 11900 €

Équipe francophone à bord
CROISIÈRE
PÉNINSULE
ANTARCTIQUE
AIR - MER
10 au 22 décembre 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
CROISIÈRE
OCEAN NOVA
AIR - MER
A BORD DU BATEAU POLAIRE OCEAN NOVA ( 68 passagers ) 77
77

CROISIÈRE
OCEAN NOVA
AIR - MER
L’ANTARCTIQUE,
LE GRAND CONTINENT BLANC
Pour toute personne qui a visité les régions polaires arctiques, l’Antarctique
exerce une réelle fascination: ce continent de l’extrême, grand comme 26 fois la
France, couvert à 98 % de glace et peuplé de millions de pingouins attire...
L’Antarctique est réputé pour ses paysages et ses dimensions: certains icebergs
exceptionnels ont des centaines de km², les plus hauts sommets dépassent les 5000 mètres
d’altitude...
Découvertes entre 1821 et 1840, ces terres n’ont par ailleurs pas subi la pression de chasse
exercée en Arctique des siècles durant et c’est pourquoi la faune polaire y est facile à
observer.
Ce voyage constitue une excellente introduction au Grand Continent Blanc, en offrant
des débarquements sur des sites variés sur les îles et sur le continent. Nous visiterons la
Péninsule Antarctique, qui est la région aux paysages les plus variés et la plus riche, car
ses montagnes s’enfoncent dans l’océan qui recèle une vie abondante. C’est aussi et de loin
le site le plus chargé d’histoire.
POURQUOI LE MOIS DE DÉCEMBRE ?
Décembre correspond au plein été en Antarctique : c’est le moment des meilleures
conditions météorologiques, tant pour les croisières que pour les vols.
Les manchots et les autres oiseaux sont sur leurs nids, les premières baleines arrivent, et
la neige est encore très présente, donnant aux paysages leurs plus belles couleurs. Il peut
y avoir encore l’un ou l’autre manchot empereur.
LES SURVOLS DU DÉTROIT DE DRAKE
Les vols se déroulent grâce à un quadri-réacteur BAE 146-200 (vitesse de vol : 750 km/h)
construit par British Aerospace pour 70 passagers. Ce type d’appareil à ailes hautes est
construit spécialement pour les pistes courtes. Il est opéré par Aerovias qui vole depuis 20
ans en Patagonie et en Antarctique.
Ces voyages combinés avion – croisières ont été lancés en 2003 et ne sont possible en ces
régions extrêmes que par la présence de techniciens hautement qualifiés, à Punta Arenas
sur la base Amiral Frei en Antarctique, à bord de l’Ocean Nova et de l’avion. Il faut
savoir que jamais en 10 années une croisière n’a du être annulée parce que le vol était
impossible. L’attente la plus longue a duré 2 jours et les risques d’un retard de 24 heures ne
sont que de 10%. Néanmoins, si au 6ème jour le voyage ne pouvait avoir lieu, la croisière
serait remboursée à hauteur de 40% de son prix. Chaque jour supplémentaire passé à
Punta Arenas sera occupé à découvrir la Patagonie et chaque jour supplémentaire passé
en Antarctique, à découvrir les îles Shetland du Sud et l’île du Roi Georges où est située
la base Frei.
78
POURQUOI NE PAS PASSER LE CAP HORN EN BATEAU ?
Le Cap Horn, avec ses mers rugissantes et hurlantes, est le cap le plus proche de la Péninsule Antarctique : 800
kilomètres environ le séparent de l’Ile du Roi Georges au large de la Péninsule. La très grande majorité des
bateaux ainsi partent d’Ushuaïa, en Argentine pour rallier l’Antarctique en 48 heures par le passage de Drake.
Dans ce détroit ouvert aux plus vastes océans du monde, il y a une tempête tous les 4 jours… Mais même la
grande houle « ordinaire » indispose chacun d’entre nous et ces jours sont ainsi un peu « perdus ». Au retour vers
Ushuaïa, une marge horaire de 12 heures doit être prise en cas de vents contraires dans le « Drake », ce qui réduit
le séjour en Antarctique.
C’est pourquoi nous vous proposons non seulement d’éviter cette météo en survolant le « Drake » mais en plus
de découvrir l’extraordinaire Patagonie chilienne, avec ses fjords, ses estancias, son Parc National du Païne,
royaume des condors et des nandus, ainsi que la capitale Santiago et ses vallées viticoles.
Le vol international par la compagnie nationale chilienne nous amène à Punta Arenas et c’est ensuite un avion
spécialement équipé et affrété qui nous emmène en 1h30 de vol sur la base scientifique « Amiral Frei » sur l’île du
Roi Georges. C’est là que le bateau polaire l’ « Ocean Nova » nous attend.

PROGRAMME***1
10 décembre : Paris ou Genève – Madrid – Santiago
(Chili)
Départ en matinée, vol de nuit et arrivée à Santiago du
Chili vers 8h30.
11 décembre : Santiago
Visite de la ville et de la vallée centrale, vers valparaïso
riche de ses vignobles et vins réputés. Dîner. Arrêt dans
le vignoble et dégustation des vins du pays.
12 décembre : Punta Arenas
Vol Santiago – Punta Arenas en matinée, arrivée dans
la capitale de la Patagonie chilienne et transfert vers
l’hôtel Rey San Felipe. Dans les salons de l’hôtel, nous
vous donnerons les instructions relatives à la sécurité, à
l’environnement et aux zodiacs, avant de vous retrouver
autour du dîner de bienvenue au restaurant José
Nogueira, une maison coloniale au style français, vieille
de plus de 100 ans.
13 décembre : Antarctique-Croisière
Transfert à l’aéroport et embarquement à bord du vol
(durée 1h40 environ) vers l’Ile au Roi George (Iles
Shetland du Sud). Antarctique.
Durant le transfert des bagages vers le bateau ancré en
Baie de Filbes nous partons en excursion à la découverte
de la base chilienne Frei. La base russe Bellingshausen
est proche. Embarquement en zodiac puis départ. Repas
à bord.
14, 15, 16 et 17 décembre : Péninsule Antarctique
Durant les jours à venir nous allons naviguer entre îles
et continent dans des paysages d’une immense beauté et
particulièrement impressionnants en raison des chaînes
de montagnes qui sculptent cette région. Vous verrez
ainsi diverses espèces de manchots (papou, à jugulaire,
Adélie ...) de même que les phoques, léopards de mer,
éléphants de mer, baleines et orques que l’on voit
souvent de près.
Nous visiterons de nombreux sites d’histoire en cette
région qui fut le point de départ de multiples expéditions
vers le Pôle Sud.
Nos débarquements en zodiacs vont nous diriger
vers plusieurs sites (sous réserve d’accessibilité et de
météo)
- Les îles Shetland du Sud.
- L’île Pettermann où le Commandant Charcot hiverna
en 1907-1909, il y a 100 ans.
- Les baies du Paradis et Neko, sur le continent.
- Le chenal Neumayer: 40 km entre des géants de glaces,
et l’observation probable de baleines et d’orques.
Ancienne base Lockroy.
- Le chenal Lemaire, enchâssé entre des pics de plus de
1000 mètres d’altitude et encombré d’icebergs.
- L’île de la Déception, où votre bateau rentrera dans le
cratère du volcan. Une station baleinière norvégienne
fut très active au début du 20 ème siècle, et ce fut aussi le
site de départ de plusieurs expéditions aériennes vers
le Pôle Sud.
- Les îles Livinsgtone et Cuverville, riches en
manchots.
Nous devrions avoir 2 à 3 débarquements par jour.
18 décembre : Antarctique - Patagonie
Retour vers l’Ile du Roi Georges où nous débarquons à
la base chilienne pour le vol retour vers Punta Arenas.
Visite de la ville et dîner.
19 décembre : Vol vers Punta Arenas
Arrivée à Punta Arenas. Excursion
vers le detroit de Magellan et dîner dans
une estancia de la pampa, nuitée à l’hôtel.
CROISIÈRE
OCEAN NOVA
AIR - MER
20 décembre : Vols retour
Matinée libre puis vol vers Santiago dans l’aprèsmidi.
En soirée, dîner de l’au-revoir.
21 décembre
Vol vers Madrid et Paris ou Genève.
22 décembre
Arrivée à Paris ou Genève vers 16 heures.
PRIX par personne (voir bateau page 26)
Cabine et chambre triples 9900 €
Cabine et chambre doubles 11500 €
Cabine et chambre individuelles 14500 €
Note : Dans ces voyages extrêmes, les conditions
météorologiques priment, et le programme en
Antarctique est indicatif. Il nous est naturel de
vouloir partager notre passion et rendre votre voyage
extraordinaire, mais les impératifs de sécurité et de
nature pourront contrarier nos plans, et nous vous
rendons attentifs à ce fait ; « Flexibilité » est le
maître-mot d’une croisière expédition.
79

CROISIÈRE
OCEAN NOVA
AIR - MER
LES MANCHOTS
En 162O l’amiral Beaulieu écrivait « Ils sont un mélange de la bête, de l’oiseau et du poisson »… Le naturaliste Buffon les a appelé « manchots » en Français « en raison de la brièveté de leurs ailes » .
Mais dès le début du XIXè siècle, les systématiciens s’accordent pour trouver dans la famille des albatros ou pétrels les ancêtres des manchots. Dans les immenses océans en effet ces grands voiliers
se sont ainsi adaptés en quelques millions d’années à la recherche efficace de la nourriture sous-marine. Les 17 espèces se sont toutes admirablement adaptées à vivre dans ces eaux très froides. Elles
ne viennent à terre que pour nicher et communiquent par cris, d’où le brouhaha des colonies. Parmi ces espèces le manchot empereur est le plus grand et le plus extraordinaire : il se reproduit sur la
banquise, en plein hiver austral. Les manchots à jugulaire sont des dévoreurs de krill qu’ils capturent à des profondeurs pouvant aller jusqu’à 40 ou 70 mètres. Ils sont environ parmi les plus communs,
avec environ 7,5 millions d’individus au monde.
80

Guide francophone à bord
© Delphine Aures
A BORD DU BRISE-GLACES Ortelius
CROISIÈRE
MER DE ROSS
ANTARCTIQUE
16 janvier au 17 février 2014
( 100 passagers )
CROISIÈRE
MER DE ROSS
81

CROISIÈRE
MER DE ROSS
L’Ortelius aura à son bord deux hélicoptères qui nous
permettront d’une part de trouver notre route dans la
banquise et d’autre part de réaliser des excursions
panoramiques ou des débarquements ; ils sont le
moyen le meilleur pour garantir une autre dimension
encore aux croisières expéditions.
Durant le voyage, nous devrions pouvoir réaliser
5 débarquements grâce aux hélicoptères, mais si
l’un des appareils présentait un incident, les vols
seraient alors suspendus, car un second hélicoptère
est demandé pour l’assistance en cas de problème.
Aucune demande de remboursement même partiel,
ne pourra être retenue dans ce cas.
82
© Delphine Aures
© Oceanwide Expeditions
USHUAÏA – MER DE BELLINGSHAUSEN- MER D’AMUNDSEN- MER
DE ROSS- CAP ADARE-ILES MACQUARIE- NOUVELLE ZÉLANDE
Une vraie croisière expédition de 31 jours à bord, incluant le passage par la Péninsule, la
visite très rare de l’île Pierre le Grand, et les doigts de l’immense continent glacé qui percent
la banquise hivernale sur la route d’Amundsen et Scott ; il y a un siècle, le 14 décembre 1911, le
Norvégien a atteint le Pôle Sud avec ses compagnons et ses 13 chiens de traîneaux. L’Anglais
Robert Scott n’y arrivera que le 17 janvier 1912 et son équipe périra de froid sur la calotte. Ce
voyage vous permettra de connaître l’Antarctique inaccessible au tourisme traditionnel. Nous
naviguerons le long de côtes inexplorées pour la plupart, et visiterons quelques unes des bases
scientifiques les plus célèbres du continent, notamment La base américaine de Marc Murdo.
Ce voyage sera ainsi un défilé d’impressions fortes, de paysages saisissants, de banquise :
voyage dans les glaces au bout de la terre !
PROGRAMME ***2
NOTE
Ce voyage est dépendant des conditions de glaces et de
mer, et le programme ci-dessous n’est ainsi qu’indicatif,
le commandant et le chef d’expédition opérant au mieux
en fonction des conditions locales pour satisfaire votre
sécurité et votre voyage.
Grands Espaces aura un guide francophone à bord
de ce bateau, taillé pour un tel itinéraire en raison de
ses capacités en mers glacées. ( Voir le descriptif de
l’Ortelius page 50 ).
14 janvier : Paris ou Genève-Buenos Aires
Vol par Madrid en après-midi et arrivée à Buenos Aires
le lendemain.
15 janvier : Ushuaïa
Vol vers Ushuaïa et installation à l’hôtel. Découverte de
la capitale de la Patagonie.
16 janvier : Ushuaïa-Terre de Feu- Canal Beagle
Après une excursion en bateau aux îles du canal pour
l’observation des otaries et oiseaux, déjeuner libre puis
embarquement pour une navigation pittoresque dans le
canal Beagle
17 et 18 janvier : En mer
Alors qu’albatros et pétrels suivent le bateau, un programme
de conférences vous familiarisera avec l’Antarctique.
19 janvier : Péninsule Antarctique
Nous naviguerons le matin entre les îles Shetland du
Sud et le continent en empruntant le spectaculaire détroit
de Lemaire pour mettre pied sur les îles Pléneau et
Petermann. Nous y découvrirons les éléphants de mer,
les manchots papous et Adélie, les labbes, cormorans.
L’Ile fut le lieu d’hivernage de l’une des expéditions
du Commandant Charcot en 1903-1905, dont nous
évoquerons longuement le souvenir et les expéditions.
20 janvier : Cercle Polaire Antarctique
Navigation dans le détroit Penola, passage du Cercle
Polaire Antarctique et arrivée aux îles Fish. Cet archipel
découvert par l’équipe du commandant Charcot et par les
expéditions anglaises a hébergé une station britannique,
« W », dont nous détaillerons la courte histoire ; colonies
de manchots Adélie et de cormorans.
21 et 22 janvier : Banquise
Au gré de ces jours de navigation, nous allons rencontrer
la banquise, tout en progressant vers le Sud.
23 janvier : Ile Pierre le Grand
Cette île volcanique de 19 km de longueur a été nommée
par Fabien de Bellingshausen en 1821 en l’honneur du
tsar de Russie. Cette île est revendiquée par la Norvège !
Elle héberge des éléphants de mer et des colonies de
pétrels et de damiers du Cap.
24 au 29 janvier : Mer d’Amundsen
Nous longerons la banquise, le long du continent
antarctique ; nous verrons probablement des manchots
empereurs, des groupes de phoques sur la banquise
disloquée, de même que des rorquals et orques. Si les
glaces le permettent, nous essaierons de débarquer sur
Shepard Island, découverte en 1939-1941, sur la Terre
de Marie Byrd, pour prendre pied près des colonies de
manchots à jugulaire et de labbes.
30 janvier : Barrière de Ross
Nous approchons de la barrière de Ross, un émissaire

de la calotte qui s’étend en mer avec un front de glaces
d’une trentaine de mètres de hauteur et des centaines de
km de longueur. C’est de la baie des baleiniers, proche
de l’île Roosevelt, que Roald Amundsen établit son
camp de base pour la conquête du Pôle Sud en 1911.
31 janvier : Barrière de Ross
Navigation le long de la barrière de glaces, vers l’Ouest.
La barrière de Ross est le front de glacier, d’une hauteur
d’environ 30 mètres en moyenne, qui court sur 800
kilomètres d’Est en Ouest ; il faudrait plutôt parler de
« plateforme » de Ross, tant ce glacier qui coule depuis
les cordillères transantarctiques va loin en mer, sur
487 000 km 2 , soit la superficie presque de la France :
c’est la plus grande plateforme et barrière de glace
du monde. Elle fut découverte le 28 janvier 1841 par
J. Clark Ross, quand plus à L’Est Dumont D’Urville
découvrait quant à lui la Terre Adélie. C’est autour de la
mer de Ross aussi que les manchots empereurs peuvent
se rencontrer plus régulièrement, ainsi que le rarissime
phoque de Ross. Nous espérons pouvoir survoler et
débarquer en hélicoptère sur la plateforme glaciaire.
1 er au 5 février : Baie et mer de Ross
Sous les monts Erebus ( volcan de 3794 m d’altitude ),
Terror et Bird, nous visiterons l’île de Ross, et les lieux des
expéditions, anglaises vers le Pôle Sud, et de la tentative
de Shakelton. Si les conditions de glaces le permettent,
nous irons à Cape Evans, où se trouve dans un état de
conservation remarquable la hutte-camp, de base de
l’expédition de Scott. Nous espérons pouvoir visiter les
stations scientifiques américaines de Mac Murdo, la plus
importante du continent ( ! ) et la base Scott ( Nouvelle
Zélande ). La base de Mac Murdo est le centre logistique
et scientifique américain en Antarctique ; installée en
1956, elle fut alimentée entre 1972 et 1979 par une
centrale atomique, aujourd’hui démantelée. Elle héberge
1000 scientifiques et techniciens, et est reliée à la base
Amundsen-Scott au Pôle Sud par une piste de glace de
1600 km. Les avions gros porteurs type Hercules C 130
y atterrissent sur une piste de glace.
Depuis Castle Rock ( le « château » ), nous aurons une
vue sur le continent glacé et la vallée Taylor, l’une de ces
fameuses vallées sèches de l’Antarctique, où les conditions
sur la Terre sont les plus proches de la planète Mars.
6 et 7 février : Glacier Drygalski et station de Terra
Nova
Nous naviguerons vers le Nord en direction du glacier de
Drygalski, qui étend sa langue de glaces dans l’océan et la
mer de Ross, et vers la station de recherches italienne de
Terra Nova, associée aux projets de recherches français
en Terre Adélie. Selon les glaces, nous débarquerons
également au cap Hallet .
8 février : Cap Adare
C’est là qu’eut lieu le premier hivernage sur le continent.
La hutte du Norvégien Borchgrevink, érigée en 1899, est
entourée par la plus grande colonie de manchots Adélie
du monde !
9 février : En mer
L’occasion de mettre ses souvenirs en place, et de
conférences
10 février : Iles Balleny
Navigation le long de ces îles, découvertes en 1839 ;
les mers alentours sont très riches, et nous verrons
probablement baleines et otaries.
11 et 12 février : En mer
Nous arrivons au gré des océans vers des latitudes
plus clémentes, en découvrant les îles subantarctiques
australiennes et néo-zélandaises, fabuleuses pour leurs
colonies d’oiseaux.
13 février : Ile Macquarie
Inscrite en 1997 au patrimoine mondial de l’UNESCO,
cette île australienne est une réserve naturelle de
Tasmanie où les australiens entretiennent une base de
recherche ; L’île héberge une extraordinaire colonie de
manchots papous, et royaux ( un million d’individus !).
Pour les spécialistes, on y découvre le cormoran de
Macquarie, une espèce endémique. À terre nous verrons
également des éléphants de mer et diverses espèces
d’otaries.
14 au 16 février : en mer
L’extraordinaire périple se termine dans les mers
tempérées de Nouvelle Zélande, avec nos derniers
récapitulatifs et conférences.
17 février : Invercargill
Arrivée, formalités et départ pour Auckland.
18 février : Auckland – Paris
Vol retour, arrivée le 19 février au matin.
© Samuel Blanc
LES MANCHOTS EMPEREURS
Nous serons dans leurs mers… Et nous en
observerons. En revanche, cet oiseau aux capacités
d’adaptations fabuleuses et dont vos guides vous
parleront longuement, se reproduit lors de l’hiver
austral, et nous ne verrons donc pas de colonies
avec des poussins duveteux et « craquants »,
comme les photographies ou le film « La marche
de l’empereur » ont pu les montrer. En janvier et
février, les empereurs sont disséminés sur leurs lieux
de nourrissage estivaux où ils confortent leur couche
adipeuse qui leur permettra de résister aux épreuves
de l’hiver tout en assurant la reproduction.
© Samuel Blanc
© D. r.
© Samuel Blanc
PRIX
Ces prix s’entendent au départ d’Ushuaïa, arrivée Invercargill
– même si nous avons présenté pour une simple
facilité de lecture, un programme de Paris à Paris. En
effet, vous pourrez ainsi façonner vos acheminements à
votre guise, en restant en Terre de Feu ou en Nouvelle
Zélande. Le prix des transports aériens sera d’environ
3000 Euros, et nous vous conseillons de prendre vos
billets rapidement, afin de profiter des tarifs individuels
les plus avantageux ; Grands Espaces pourra si vous le
désirez organiser ainsi vos trajets selon vos souhaits : durée,
compagnie aérienne.
De même, l’encadrement francophone de Grands Espaces
ne peut ainsi concerner tout le groupe, et ne sera
effectif qu’à bord, d’Ushuaïa à Invercargill.
Note : en raison des prix des carburants, l’armateur –
Oceanwide Expéditions – se réserve le droit de revoir
les prix et nous vous informerons le cas échéant de ses
décisions.
PRIX par personne
CROISIÈRE
MER DE ROSS
Quadruple, douche/WC palier, hublot 17950 €
Double, douche/WC privé, hublot 22750 €
Double, douche/WC privé, fenêtre 23500 €
Double, douche/WC privé, avant 25900 €
Double supérieure, douche/WC privé,
fenêtre 28500 €
83

84
Contrairement aux paysages montagneux
et de glaciers du Spitzberg, du Groenland et de l’Arctique
canadien oriental, la Sibérie se présente en un immense plateau,
déroulant sa toundra à perte de vue…
Quelques fleuves immenses drainent ces terres de tourbières et se jettent dans l’Océan
Glacial Arctique en deltas démesurés : Ob, Iénisséï, Lena, Kolyma… Plus à l’Est encore,
il y a l’Extrême Orient Russe. En fait 70% de l’Arctique est ainsi forgé dans les plateaux, qui du Sud au Nord
s’étalent sur 1500 à 2000 km…
Autrefois terre des mammouths, ces étendues sont le domaine des oiseaux et des troupeaux de rennes. Les peuples autochtones, autrefois décimés
par les cosaques, entretiennent encore des économies marginales dans ces immensités parmi les moins peuplées du monde, où les goulags isolaient
jusqu’il y a peu de temps encore les ennemis du Communisme. Le sous-sol, d’une grande richesse, va y être de plus en plus exploité.
Le voyageur verra ces peuples et ces horizons sans fin, ces lourdes croupes ondulant jusqu’à la mer polaire où la Terre François Joseph
la Terre du Nord, et la Nouvelle Zemble ont des glaciers et calottes impressionnants, et une faune préservée.
Plus à l’Est, l’île Wrangel et le détroit de Béring se trouvent dans l’une des mers les plus riches du monde
en baleines, morses, ours…
C’est précisément pour cela que ces terres lointaines et oubliées sont parmi les seules
encore à cacher des trésors de nature, et qu’en ces lieux
le tourisme retrouve ses plus belles images
de découverte et d’aventure.

L Extreme Orient
russe
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86
Avec 17 millions de km²
la Russie est le plus grand pays du monde
et au-delà du lac Baïkal et du fleuve Lena,
l’Extrême Orient Russe est l’une
des régions les moins connues
de la planète en raison principalement de l’interdiction de son accès
par les Soviétiques qui ont entretenu pendant un siècle des conflits régionaux
avec la Chine et le Japon. Aujourd’hui encore il faut un visa
spécial pour se rendre en ces lieux où, pour unir l’empire, les tsars russes
avaient rendu quelques villes accessibles par le transsibérien : Khabarovsk, Vladivostok, Irkoutsk…
La seule évocation de ces noms fait surgir les images de la taïga de Derzou Ouzala ou du Dr Jivago…
La désintégration communiste a plongé ces terres lointaines dans une économie parallèle, mais la richesse
des sous-sols gorgés d’or, d’argent, de platine, de diamants, pétrole, gaz, fer…
des mers où poissons, crabes et mollusques abondent, et l’immensité des lieux attirent la nouvelle économie,
dopée par les investissements et les demandes des voisins japonais, coréens, chinois et américains.
Car l’Extrême Orient Russe est tourné vers le Pacifique : En ces lieux où il y a 1,5 habitants au km² on est plus proche
de Vancouver, Tokyo ou Los Angeles que de Moscou ou de Saint- Pétersbourg.
Ces horizons lointains ont été conquis au XVII e siècle par les cosaques des tsars, qui y ont chassé les peuples autochtones et à l’instar
des cow boys et des tuniques bleues en Amérique, ils y ont établi forts et villes de commerce pour conquérir le riche océan Pacifique.
Dans la vaste forêt boréale, 90 000 indiens ont pu se réfugier le long des rivières ou dans les îles, préservant jusqu’à nos jours leurs croyances
et leurs modes de vie ancestraux fondés sur le saumon, le renne… Indiens, colonisation cosaque, commerce sur le Pacifique (pêche, fourrures),
guerres entre Japon, Chine et Russie puis goulags meurtriers des Bolcheviks ont forgé l’histoire de ces lieux dont l’avenir
s’appelle surtout pêche, pétrole et bois. Le tourisme n’y a pas sa place car en raison de l’éloignement même de ces terres,
de leur climat rude et de l’absence d’infrastructures. Mais c’est justement pour cela que nous y organisons des voyages réguliers
(Lena, Kamchatka, Kouriles, Mer d’Okhotsk) car en ces lieux perdus
et d’horizons sans fins, le tourisme retrouve tout son esprit pionnier fait d’aventure, aux antipodes des circuits et recettes servis aux hordes de visiteurs
sur les sites bondés de groupes colorés : du commerce, pas du tourisme.
Couvrant près de 7 millions de km², l’Extrême Orient Russe connaît un climat rude (-70°C en hiver, +40°C en été), des moussons dans le Pacifique, 75% de sa superficie est prise par le permafrost,
ses mers sont gelées 6 mois sur 12 et le paysage y est forgé de plateaux et de montagnes culminant à 1000 à 3000 mètres d’altitude, avec le volcan Kluchevskoï à 4750 mètres. Les fleuves
Amour et Oussouri concentrent les habitants et les mers d’Okhotsk et de Béring baignent les côtes les plus riches du monde !
Les animaux parmi les plus mythiques y hantent toundras, forêts et océans. L’île Wrangel héberge la plus grande densité d’ours blancs et de morses au monde, le Kamchatka a la plus grande
population d’ours grizzlys (environ 10 00) et les rivières de la péninsule hébergent les stocks les plus importants de saumons. La taïga de l’Extrême Orient Russe est le seul lieu où la population
du tigre de Sibérie a augmenté, passant de 150 à 400 individus en 20 ans, et la mer d’Okhotsk est la seule où survivent des populations de baleines grises de l’Ouest, 10 espèces de cétacés, les
rarissimes esturgeons de l’Amour, les otaries de Steller, les loutres de mer à la fourrure réputée, les albatros, puffins et autres oiseaux de mer par millions !
Partir dans l’Extrême Orient Russe c’est sortir du tourisme habituel, affronter l’aventure, l’immensité, l’inconnu, le sauvage… Là-bas ni métro, TGV ou bacs, mais des hélicoptères,
véhicules militaires ou bateaux polaires. Vous y goûterez renne, saumon, caviar et crabe, mais surement pas frites, steaks et fromages.
Les voyages en ces lieux ne seront pas ceux qui vous donneront les clichés les plus lumineux, mais pour sûr les plus rares, car à l’exception du Kamchatka et des lieux visités
par les croisiéristes américains, moins de 1000 touristes et hommes d’affaires fréquentent ces lieux chaque année.

L’EXTRÊME ORIENT RUSSE
Les visites, débarquements et croisières zodiacs sont dépendants des conditions de mer, de glaces et de météorologie. La présence de grizzlys peut aussi perturber
une excursion. Les programmes de nos croisières expéditions sont donc indicatifs. © D. r.
Au-delà de la région de l’Oural qui a pour capitale Iekaterinenburg s’étend la Sibérie avec pour capitale Novosibirsk.
Mais plus à l’Est encore il y a l’Extrême Orient Russe, avec Yakoutsk et Khabarovsk. Ces 6,63 millions de km 2 couvrent près de 40%
de la Russie et courent du gigantesque bassin de la Lena aux frontières chinoises et japonaises, du fleuve Amour au Sud
au détroit de Béring au Nord, le long du Pacifique et de sa ceinture de feu volcanique
en des milieux naturels extraordinaires et variés.
En effet, la région de Vladivostok se trouve à la latitude de la Grèce
et la Tchoukotka au Nord de la Norvège, mais de plus,
des arcs montagneux traversent cette contrée en lui apportant
ainsi sa diversité. Ce sont les régions les plus éloignées
d’Europe et de Moscou ( décalage horaire de 9 à 11 heures !),
parmi les plus riches en sous-sol et en faune, et très certainement
les plus secrètes : elles n’ont été ouvertes au tourisme qu’en 1991 –
et que très partiellement , sur autorisations spéciales –
Depuis plusieurs années, Grands Espaces propose tous les ans
des circuits ou croisières au Kamchatka, vers les îles Kouriles
et du Commandeur, et en mer d’Okhotsk, et tous les deux
ou trois ans des voyages vers l’île Wrangel, Sakhaline,
les fleuves Lena et Amour. Ces zones sont encore peu visitées
et ouvertes au tourisme, qui y prend ainsi sa vraie dimension.
La région du fleuve Amour qui coule sur plus
de 3500 km, de l’Oussouri, et du massif du
Sikhote Alin est la plus peuplée avec ses deux
capitales que sont Vladivostok et Khabarovsk
( environ 600 000 ha. ), où arrive le train transsibérien.
Dans l’archipel de Shantar la banquise
ne disparaît qu’en juin, et dans les montagnes,
le tigre de Sibérie a vu ses effectifs heureusement
remonter à 400 individus environ. Des
croisières fluviales sont organisées sur le fleuve.
La région de Magadan ( 80 000 habitants )
est connue pour son histoire de l’exploration,
Okhotsk étant le port d’embarquement des
grandes expéditions de Vitus Béring ordonnées
par les tsars au début du XVIII e siècle, et Magadan
la ville crée par les Bolchéviques pour alimenter
les camps de concentration de la Kolyma
; 800 000 travailleurs y transiteront, 150 000
y laisseront leur vie à grignoter 400 grammes
de pain par jour, 11 000 seront fusillés par le
Communisme triomphant.
L’île de Sakhaline qui s’étend sur 800 kilomètres
est aujourd’hui la base d’exploration
de gisements importants de pétrole et de gaz,
c’est aussi une zone importante pour les cétacés
et notamment la rarissime baleine grise de
l’Ouest. Sa taïga héberge plusieurs espèces endémiques.
Les îles Kouriles étalent leur chapelet volcanique
de 59 terres émergées ; la pêche y est
importante, comme autrefois la présence militaire.
Colonies d’oiseaux, cétacés, loutres
de mer et phoques y sont réguliers . Certaines
îles comme Atlasova émergent de l’océan Pacifique
en grands cônes volcaniques, d’autres
sont des caldéras magnifiques dans lesquelles
la mer pénètre.
La mer d’Okhotsk est l’une des deux plus
riches du monde – c’est un grand lieu de pêche
qui fournit 17% des poissons capturés à la Russie
- et connaît un climat plus froid, d’où la
présence de banquise jusqu’en juin. Sur les îles
isolées, ce sont des essaims d’oiseaux ( stariques,
macareux, cormorans, guillemots, mouettes… )
sous le vol majestueux du plus grand aigle
du monde, le pygargue de Steller. Dans
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l’eau, ce sont les fantasias des lions de mer ou
le ballet des otaries et phoques, et sur les côtes
et les baies calmes l’ours brun est régulier .
La péninsule du Kamchatka et le pays Koryak
sont traversés par deux cordillères de volcans
dont 30 environ sont actifs. Ces volcans donnent
le paysage de l’une des 10 plus belles baies
du monde, la baie d’Avacha, surplombée par les
silhouettes des volcans dont de Koryaksy avec
ses 3456 mètres d’altitude. La capitale régionale
y est installée, et Petropavlosk y compte
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environ 250 000 habitants grâce notamment à
la grande base sous-marine russe du Pacifique.
C’est au Kamchatka que l’Extrême Orient Russe
a son sommet culminant avec le volcan Kluchevskoi
à 4750 mètres d’altitude. De nombreuses
réserves naturelles et parcs nationaux protègent
cet environnement exceptionnel, notamment le
lac Kuril et ses ours bruns et pygargues pêcheurs
de saumons présents par millions, le parc de Kronotsky,
la vallée des geysers, les îles du Commandeur
où Vitus Béring fut enterré. Les otaries y sont
des dizaines de milliers et les loutres de mer communes.
Plus au Nord, c’est le pays de la toundra,
des grands plateaux où les Even font paître leurs
troupeaux de rennes comme il y a 1000 ans…
Les vastes plateaux de la Tchoukotka glissent
vers la mer de Béring et le cap extrême de l’Eurasie,
le cap Dezhnev, en fjords et îles secrets
où les peuples autochtones ont laissé des traces
telles l’allée des baleines ; les morses ( parfois
en très grandes colonies ) y sont présents de
même que 14 espèces de cétacés et des espèces
d’oiseaux rarissimes. En face, l’Alaska, vendu
aux USA en 1867 par les tsars ; il forme avec
cet extrême Orient russe ce vaste ensemble biogéographique
et économique de la Béringie, et
l’on y étudie le creusement d’un tunnel sousmarin
reliant le transsibérien à Fairbakns en
Alaska dans 20 ans…
Au Nord du détroit de Béring,
les communautés autochtones
ont longtemps vécu de la chasse
aux morses, avant que les Soviétiques
n’y développent sur la
traces des grands explorateurs
polaires tels Nordenskiold, la
route maritime du Nord ouverte
par les brise-glaces à propulsion
nucléaire. Au large, l’île Wrangel
est une terre exceptionnelle.
Entourée de banquise la majeure
partie de l’année, elle héberge la
plus grande concentration de tanières
d’ours blancs, et de morses.
Boeufs musqués, chouettes harfang, oies des
neiges et 400 espèces de plantes en font un
joyau polaire très rarement visité et difficile
à atteindre.
Au-delà des monts de la Kolyma et de
Verkoïansk qui culminent vers 3000 mètres
d’altitude ( record de froid hivernal avec
-72°C.) et à l’Est du grand plateau de la Sibérie
centrale, l’immense fleuve Lena serpente
sur 5000 km de Peledoui à Yakoutsk
riche de ses diamants et à Tiksi, située près du
delta qui se jette dans la mer des frères Laptev.
Des croisières fluviales y sont organisées. C’est
le pays de la grande forêt boréale – la taïga –
puis des collines arctiques couvertes de toundra,
où les mammouths étaient encore présents
il y a 4000 ans, et
où de nos jours les peuples autochtones
vivent de l’élevage du renne. La région –
république de Sakha – jouit d’une relative autonomie,
comparable à celle du Nunavut dans le
Grand Nord canadien.

CIRCUIT ET SURVOLS EN HÉLICOPTÈRES
KAMCHATKA
18 au 30 septembre 2013
( Dernières places disponibles )
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
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LES COULEURS DE LA TAÏGA – AU PAYS DES GRIZZLYS ET
DES VOLCANS – LE JOYAU DE L’EXTRÊME ORIENT RUSSE –
LES MONTAGNES DE FEU DE SIBÉRIE
A l’extrême Est de la Sibérie, le Kamchatka est resté interdit jusqu’en 1990. Ses richesses
naturelles et humaines sont immenses et dans 20 ans ce sera l’un des pôles mondiaux du tourisme
« nature et culturel ».
Région située sur la « ceinture de feu » du Pacifique, elle présente plus de 250 volcans dont
29 actifs, ainsi que geysers, solfatares, sources chaudes ... Une nature très préservée offre le
spectacle des grizzlys pêchant les saumons, dans la taïga colorée des feux de l’automne. Ses
populations autochtones sont parmi les plus authentiques et vivent des rennes dans cet environnement
généreux, mais dur...
Dans ce pays, presque grand comme la France, il n’y a qu’une grande route et quelques
pistes. De très nombreux déplacements s’effectuent donc par hélicoptère, ce qui nous permet
un voyage exceptionnel de paysages, de couleurs et de découvertes. Tous nos vols s’effectuent
sur des appareils Mi-8 privés et nous survolons tant le Sud que le Nord de la péninsule. C’est
le voyage le plus complet que vous puissiez réaliser au Kamchatka !
A l’extrême Est de la Russie et sur les rives du Pacifique découvertes par Béring, la région est
l’un des plus extraordinaires océans de nature, à découvrir vite dans son authenticité. En 1998
il y avait 1000 touristes, 50 000 en 2009…
PROGRAMME ***2
18 septembre : Paris ou Genève – Moscou
Vols vers Moscou en milieu de journée. Arrivée à l’hôtel,
dîner et nuit.
19 septembre : Moscou - Petropavlovsk
Matinée libre. Possibilités d’excursions. Correspondance
pour Petropavlovsk. Durant 8 heures 30 environ,
nous allons survoler la Russie, le plus grand pays du
monde, avec 17 millions de km² : Ienissei, Monts de
Sibérie Orientale, Lena, Mer d’Okhotsk….
20 septembre : Petropavlovsk et Baie d’Avacha
Arrivée vers 9 heures du matin. Nous nous rendrons vers
le centre ville en traversant une campagne agricole qui
surplombe les 3 volcans géants dont les volcans Avacha
en activité permanente et le Koryakski (3654 m.)
La région héberge toujours la plus grande base russe de
sous-marins du Pacifique mais depuis quelques années,
des dizaines de milliers de militaires ont quitté la ville,
laissant de nombreux édifices à l’abandon.
Située dans la baie d’Avacha, l’une des plus belles baies
du monde, connue pour ses crabes et surplombée par ses
volcans, la ville fut nommée d’après les vaisseaux de
l’expédition de Vitus Béring, St Pierre et St Paul.
Croisière dans la baie et vers les îles Starichkov
(phoques, oiseaux…).
Déjeuner de fruits de mer à bord.
21 septembre : Lac Kuril (optionnel)
Transfert à l’héliport pour un vol (environ 1h30) vers le
lac Kuril. Nous survolerons tout le Sud de la péninsule
durant 2 heures 30 en hélicoptère, avec des paysages de
sources chaudes, volcans et couleurs extraordinaires.
Depuis le lodge on voit souvent 2 à 4 ours, mais nous
irons les « chercher » à pied, encadrés par 2 gardes, et
à l’affût: c’est là que l’on peut observer la « pêche » au
saumon. Nous irons en bateau vers les berges de ce lac
de cratère immense où plusieurs rivières se jettent en
deltas favorables aux ours et aux pygargues de Steller.
Retour à Petropavlovsk vers 21 heures.
Dîner à l’hôtel.
22 septembre : Autour de Petropavlovsk
Tour de la ville et achats, visite du marché et du musée
de la ville. Visite et conférence au musée du saumon.
Ce poisson constitue avec le crabe la grande richesse
de la région. Visite du musée local (faune, peuples et
cultures autochtones). Visite d’un petit village écomusée
Itelmen, des indiens qui ont peuplé le Kamchatka avant
leur extermination par les cosaques. Chants et danses
indiennes.
En soirée, nous irons dîner en musique dans la
« tchoum » de Sacha.
23 septembre : Vallée des geysers – Caldera Uzon - Esso
Transfert à l’héliport. Départ vers la vallée des geysers
et la caldera Uzon. Ces 2 sites se trouvent au sein du

Parc National de Kronotsky. Nous survolerons le volcan
Karimsky, qui crache ses nuages de cendres depuis 8 ans
et le Maly Siemiachnik avec son lac de cratère aux eaux
turquoises et acides, ainsi que les étendues sans fin de la
taïga, avant d’arriver à la vallée des geysers.
La vallée des geysers s’étend dans un paysage très vert,
sur 6 km. L’on y voit environ 30 geysers actifs. En juin
2007 un immense glissement de terrain a affecté ce site,
limitant l’accès aux geysers. C’est l’un des grands sites
naturels de la planète. Nous survolerons la « vallée de
la mort » avant d’être déposés dans la caldera Uzon: un
ancien cratère où les feuilles rouges des myrtilles colorent
le paysage troué par les bassins de boue et d’eau
bouillantes. Continuation en hélicoptère vers le Nord de
la péninsule, la très large vallée de la rivière Kamchatka
et le sommet culminant, le volcan Kluchevskoi (4850
mètres d’altitude) dont les glaciers coulent sur les pentes.
Après plus de trois heures de vol au total, nous arrivons
à l’héliport d’Esso.
24 septembre : Au pays des éleveurs nomades
Visite de la petite ville et de son musée, puis, vol hélicoptère
vers les plateaux où les Even nomades se trouvent
avec leurs rennes.
Nous serons accueillis dans leurs yourtes avant d’observer
un troupeau de plus de 1000 rennes: une vraie fête
sauvage que seule la Sibérie peut encore offrir.
Spectacle de folklore par une troupe de danseurs et chanteurs
à Esso en soirée.
25 septembre : Esso, Anavgaï, rivière Kamchatka
Visite d’Anavgaï et son village Menedak Even, sa petite
piscine d’eau chaude en plein air. Retour vers Petropavlovsk
(en bus) et déjeuner à Milkovo, où nous visiterons
l’ancien écomusée cosaque. Sur les 500 km de pistes et
de routes, nous traverserons les immenses étendues des
marais où l’orignal est présent et la taïga où les tétras et
les ours se cachent. Retour à l’hôtel vers 22 heures.
26 septembre : Petropavlovsk
Journée et déjeuner libres. Des activités optionnelles
seront proposées. Cette journée est intercalée dans notre
programme en raison des vols hélicoptères qui n’auraient
pu être réalisés ; ils le seraient aujourd’hui.
Dîner dans un restaurant coréen.
27 septembre : Survol des volcans
Visite de l’Institut de volcanologie, accueil par l’un
des professeurs, puis survol hélicoptère des 3 volcans
Gorely, Mutnovsky et Veluchinsky et déposes en altitude.
Le cratère du Mutnovsky présente un glacier
percé par une cheminée volcanique, le Gorely fuse du
souffre… Pique-nique dans la nature à côté de notre
hélicoptère.
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PRATIQUE
Formalités : Passeport valide 6 mois après la date de retour.
Grands Espaces vous assistera pour l’obtention du visa.
Climat : Septembre est le meilleur mois. Températures
de +10 à +15 C° en moyenne, précipitations faibles.
Le Sud du Kamchatka se trouve à la latitude de
Bruxelles, mais il peut y geler dès le 10 septembre.
Déplacements : En hélicoptère, bus et bateau.
Equipement : Bonnes chaussures et vêtements de pluie
et chauds.
Logement : Nous serons chaque jour à l’hôtel*** à Petropavlovsk
et en chambre chez l’habitant à Esso.
Décalage horaire : 10 heures
Note : En raison des nombreux vols en hélicoptère, il y
aura des attentes et probablement des inversions de
programmes en fonction de la météo et des impératifs
liés à la zone militaire.
Accompagnement : Christian Kempf, Anna Panashyuk,
Agnès Brenière.
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28 septembre : Mer d’Okhotsk
Départ matinal pour traverser la péninsule d’Est en
Ouest, vers les rivages et les grands marais côtiers de la
Mer d’Okhotsk.
Nous visiterons Ust – Bolscheveresk et son vieux quartier
de maisons en bois, ainsi que les sources chaudes
et minérales d’Apachi au retour. Baignade (sources
chaudes, piscine…) et barbecue en plein air.
29 septembre : Volcans Gorely et Mutnovsky en 6X6
En véhicule tout terrain à 6 roues motrices, sur les pentes
des volcans Mutnovsky et Gorely et les champs de laves,
de cendres et de fumerolles… Paysages superbes et
possibilités d’observation d’ours. Dîner et barbecue de
shashlyks dans une datcha, tenue par 2 géologues, au
pied du volcan Koryakski (3456 mètres d’altitude).
30 septembre : Petropavlovsk - Moscou
Transfert vers l’aéroport. Un dernier coup d’oeil sur
les volcans et la Sibérie qui déroule son immense tapis
forestier sous nos ailes. Arrivée à Moscou vers 13h. Vol
vers Paris ou Genève. Arrivée vers 17h30.
PRIX
Le prix de ce voyage dépend grandement du nombre élevé
d’heures de vols d’hélicoptères privatisé qui sont réalisées
au cours du séjour. C’est pourquoi l’excursion vers
le lac Kuril pour l’observation des ours est facultative.
Par ailleurs, si les conditions météorologiques nous empêchaient
de réaliser un vol, la différence de prix avec
le programme terrestre de remplacement serait remboursée.
Cela n’est arrivé qu’une fois en 15 voyages, car en
général, flexibilité du programme et bonnes conditions
météorologiques permettent de réaliser le programme,
certainement le plus complet que l’on puisse réaliser en
ces lieux lointains.
Par ailleurs, en raison même de ces vols, le nombre minimum
de participants est de 15, et le nombre maximum
de 21.
Prix par personne en chambre double 7400 €
Supplément chambre individuelle 490 €
Extension au lac Kuril (ours, paysages) 920 €
© D. r.

L’OURS BRUN PÊCHEUR DU KAMCHATKA
L’ours brun hante notre imaginaire ; c’est à la fois la douce peluche des confidences de notre enfance, le grizzly féroce qui tue sauvagement, et l’ombre furtive qui s’évanouit en forêt, rêve de tout naturaliste…
Est-ce parce que nos ancêtres eurent à lutter contre l’ours pour occuper leurs cavernes, est-ce parce que l’animal peut se dresser sur ses pattes arrières comme nous,
ou est-ce parce que dans une Europe surpeuplée la bête farouche s’est faite rare ?
C’est en Russie que l’on trouve la plus forte population d’ours bruns. De la banlieue de Moscou jusqu’au Kamchatka, on recense plus de 130 000 individus. Il est l’un des symboles du pays.
Aux États-Unis et au Canada, ils sont environ 45 000, et 5000 en Europe. L’animal en impose. Si l’ours des Pyrénées, d’Espagne ou des Abruzzes est de taille assez faible, un grizzly dressé atteint
en revanche 2,7 mètres : en latin, on le nomme Ursus arctos horribilis ! Mais son nom anglais et français vient de grizzle, qui signifie une perruque, une tignasse grisonnante.
Son cousin du Kamchatka s’appelle Ursus arctos pescator – l’ours pêcheur – tant les saumons occupent la première place dans son alimentation. Les cônes de pins, les nombreuses baies, les racines,
les invertébrés complètent le menu, avec les marmottes ou spermophiles, car ces derniers, attrapés dans leurs terriers munis de leurs réserves hivernales d’herbes, donnent ainsi aux ours omnivores une saucisse
avec sa garniture de légumes ! De juin à octobre les ours fréquentent les berges des rivières chargées de saumons, parcourant en moyenne 1000 kilomètres. 7 millions de saumons frayent au Kamchatka.
C’est dans l’Extrême Orient Russe que l’on rencontre le plus souvent les ours, et principalement au Kamchatka, dans la région de Magadan, et dans la région des fjords de Russie.
La population du Kamchatka et du pays Koryak est estimée par les uns à 8000 individus, 16 000 pour les plus optimistes.
D’un poids de 450 à 600 kg pour les mâles, ces ours sont d’excellents nageurs qui peuvent aussi courir à 60 km/heure, et ils possèdent des griffes
d’une longueur de 10 à 13 cm qui leur permettent de capturer les saumons. Farouchement solitaires, ils se rencontrent cependant en groupes
à l’automne dans les deltas des grands fleuves ou au bord des lacs comme au lac Kuril, avant de se tapir pour l’hiver dans les tanières perdues
dans les massifs épais des pentes raides couvertes de pins touffus ou d’aulnes serrés. Ils ont alors 150 à 200 kg de graisse pour y passer l’hiver.
L’ours n’est pas un animal territorial, mais il acquiert une excellente connaissance et mémoire des lieux, qui lui permettent de revenir
sur les sites les plus propices à sa survie. Leur ouïe et leur vue sont semblables à celle de l’homme, mais leur odorat est très fin :
les ours peuvent sentir une charogne à plus de 20 km ( et jusqu’à 63 km pour l’ours polaire ). Avec une espérance de vie de 20 à 28 ans,
les femelles, mâtures à 5 ans, donnent naissance à 2 ou 3 jeunes tous les 3 ou 4 ans ; c'est-à-dire qu’elles porteront 12 à 15 oursons en 20 ans.
Chasse ( environ 500 ours tués par an, au Kamchatka ) et braconnage (estimé de 300 à 500 ours par an )
posent dès lors les problèmes de survie à la population de plantigrades.
Dans la nature, l’observation des ours bruns n’est jamais garantie, car le seigneur des forêts longtemps pourchassé par l’homme,
se cache. Certes, il peut être un danger pour l’homme aussi, quand ce dernier arrive vers une femelle suivie de ses jeunes,
ou le surprend. C’est pourquoi, dans les parcs des Rocheuses canadiennes ou en Alaska, de même qu’en Russie,
on vous invite à randonner bruyamment, en sifflant, en parlant... Il reste cependant que certaines régions de l’Alaska
( sur l’île Kodiak, où l’on trouve avec le Kamchatka les ours les plus grands ), de la Finlande ou du Kamchatka
présentent des sites privilégiés pour l’observation. Au lac Kuril, il n’est pas rare de voir 20 ours différents
en une journée, et lors des survols en hélicoptères, les naturalistes repèrent régulièrement des ours...
Mais en Europe, l’ours est devenu rare, il a ainsi repris sa dimension sauvage,
et il est devenu l’emblème d’une nature sauvegardée.
Christian Kempf
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LES VOLCANS, MANIFESTATIONS FASCINANTES D’UNE PLANÈTE BIEN VIVANTE….
Les volcans ont toujours fasciné et inquiété, et ce n’est que dans la seconde moitié du XIX e siècle que leur étude va progresser. On les croyait être les forges du dieu Vulcain,
dans le Pacifique ils manifestaient la colère de la déesse Pelée qui de ses talons faisait jaillir les laves, au Nicaragua il fallait sacrifier 25 vierges dans le cratère du volcan pour qu’il n’entre pas son activité...
Notre Terre est constituée d’un noyau central, d’un manteau, et le magma peut remonter à la surface au gré des mouvements tectoniques des grandes plaques, qui forment une sorte de coquille de l’oeuf terrestre,
et dont les mouvements déterminent séismes et volcans.
Sur les 1500 volcans considérés actuellement actifs dont 30 au Kamchatka, une soixantaine rentre en éruption chaque année.
Les volcanologues les classent en deux grandes catégories selon leur type d’activité :
• Les « volcans rouges » aux coulées effusives relativement calmes situés sur les dorsales océaniques où les grandes plaques qui forment la croûte terrestre s’écartent.
On qualifie ces éruptions d’hawaïennes ou de stromboliennes.
De Jan Mayen à Tristan da Cunha en passant par l’Islande et les Açores, la dorsale atlantique est matérialisée par quelques spectaculaires cônes s’élevant au-dessus des eaux :
le polaire Beerenberg, 2227 mètres et Pico, le « Fuji Yama »portugais dominant de ses 2351 mètres les troupes de cachalots qui croisent à son pied.
Ces volcans sont parfois également issus de « points chauds », panaches de magma en fusion venus percer la croûte terrestre. Ils restent fixes alors que la plaque lithosphérique qui les masque se déplace,
donnant des chapelets de volcans alignés comme la chaîne du Mont Cameroun. Point chaud et dorsale océanique coïncident parfois faisant émerger des terres du fond des profondeurs marines :
Hawaï, Galapagos, mais également Açores et Islande.
La lave fluide provient du manteau constitué de basalte. Son épanchement régulier constitue progressivement le plancher océanique.
• Les « volcans gris », là où les plaques s’affrontent se caractérisent par des éruptions explosives aux effets dévastateurs, ils forment la célèbre « ceinture de feu du Pacifique »,
du Kamtchatka aux cordillères de la Patagonie. Les éruptions sont dites vulcaniennes ou péléennes, du nom de la Montagne Pelée qui tua en quelques minutes le 8 mai 1902,
les 28 000 habitants de St Pierre de la Martinique.
Dans ces zones dites de subduction, là où une plaque passe sous une autre, c’est la croûte terrestre et donc le granit qui est mis en fusion, donnant des laves acides de type rhyolite.
Les calanques de la côte Ouest de la Corse ou le massif de l’Estérel résultent des épanchements qui marquèrent la fin de l’ère primaire dans ces régions.
Leurs manifestations cataclysmiques sont tristement célèbres : disparition de la civilisation minoenne suite à l’explosion de Santorin en 1600 avant J.-C., destruction de Pompéi en 79 par le Vésuve,
tsunami de 40 mètres suite au réveil du Krakatoa en 1883, milliers d’hectares de forêt rasés par le souffle du Mont St Helens en 1980. Les nuées ardentes, nuages de poussière grise atteignant 600°
qui accompagnent ce type d’éruption dévalent les pentes à des vitesses de plusieurs centaines de kilomètres/heure, détruisant toute forme de vie sur leur passage.
Elles sont, à l’échelle du monde, responsables de 35% des 300 000 victimes des volcans comptabilisées depuis 1600.
En fonction de leur forme, on classe les volcans sous trois grands types :
• Les volcans boucliers, gigantesques bouses de laves fluides qui s’étalent sur des kilomètres : Piton de la Fournaise ou Mauna Kea à Hawaï, région des Trapps en Inde.
• Les stratovolcans, la forme la plus classique, conique, correspondant à des alternances de laves plus visqueuses et de dépôts de cendres : monts Fuji et St Helens, Vésuve, Etna ou Mérapi.
• Les volcans fissuraux qui se développent sur une ouverture linéaire de la croûte terrestre ou océanique donnant leur forme caractéristique de cigare aux îles Jan Mayen ou Sao George et Pico aux Açores.
Chaque siècle voit apparaître de nouveaux volcans à la surface de notre planète. Une grande partie d’entre eux reste cachée des regards, au fond des océans. Parmi les derniers nés, le Paricutin apparu en 1943 atteignait, neuf
mois plus tard, 460 mètres de haut ! En 1959, l’île de Faial aux Açores voit surgir sur sa côte ouest, le Capelinhos qui désormais masque le phare qui guidait autrefois les marins.
En 1963, c’est au Sud de l’Islande que naissait l’île de Surtsey, surgi d’un volcan lui aussi sous-marin.
Un volcan est qualifié d’actif pendant encore plusieurs décennies après sa dernière éruption. Il est considéré comme endormi quand celle-ci remonte à plusieurs siècles et éteint au-delà de 50 000 ans.
Nos volcans de la chaîne des Puys qui se sont constitués entre 11 500 et 5000 ans avant J.-C. ne sont donc qu’en sommeil. Il en est de même du volcan au fond du Bockfjord au Spitzberg
dont on peut encore admirer le cône sous le soleil de minuit et apprécier la proximité du magma qui réchauffe les eaux des sources chaudes suintant sur ses pentes.
Les signes d’une éruption imminente sont un gonflement du volcan sous la poussée de la chambre magmatique de ses entrailles avec la multiplication de séismes superficiels. Le magma qui remonte dans la cheminée
principale libère des gaz, imprimant une vibration très légère mais constante du sol, le trémor. La lave atteignant l’air libre s’écoule sur les flancs en vastes épanchements. Les dernières éruptions de l’Etna en 1991-92
s’arrêtèrent à la clôture de la dernière maison du village le plus proche. Les habitants y virent l’évidente intervention divine et érigèrent une statue de la Vierge à l’endroit du miracle !...
Un volcan peut être actif de quelques heures à plusieurs années, la durée moyenne est d’un mois et demi. Le record absolu est détenu par le Stromboli qui n’a jamais arrêté son activité depuis 2400 ans !
Si la proximité d’un volcan peut nous paraître bien risquée, il ne faut pas oublier tous les avantages dont profitent les 350 millions d’êtres humains qui vivent à leur pied: géothermie et thermalisme,
fourniture de matériaux de construction de qualité, basalte, pierre ponce ou pouzzolane, extraction de divers minerais dont le soufre et le diamant et surtout,
la fertilisation des sols propices aux productions les plus diverses : agrumes des pentes de l’Etna, vignobles au pied du Pico qui produit le Verdelho, qu’on servit sur la table des tsars de Russie…
Les volcans constituent enfin de fabuleuses destinations touristiques, de l’Équateur jusqu’aux parages des deux pôles...
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Alain Desbrosse

CO-ORGANISATION GRANDS ESPACES
A BORD DU
© D. r.
CROISIÈRE
ÎLES KOURILES
KAMCHATKA
CEINTURE DE FEU DU
PACIFIQUE
22 mai au 5 juin 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
Professeur Khromov
( 48 passagers ) 95

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© Heritage Expeditions
KAMCHATKA – ILES KOURILES – ILES BÉRING / COMMANDEUR
Entre Alaska et Russie s’écrit une partie de l’histoire de la terre. Les grandes plaques
terrestres s’y télescopent en forces titanesques, créant des paysages uniques de volcans et des
mers qui sont les plus riches du monde.
Les volcans seront au cœur de ce voyage sur la ceinture de feu du Pacifique qui connaît plus
de 50 volcans actifs qui s’élèvent jusqu’à 4750 mètres d’altitude ou qui surgissent en pitons
de la mer.
Ils forgent alors des îles où la faune se reproduit en une extraordinaire variété et les mois de
mai et juin constituent la période idéale de visite : les ours bruns, emblème des lieux, remontent
les rivières en même temps que les saumons qui sont des millions, les orques guettent près
des colonies d’otaries ou de lions de mer, les oiseaux colonisent les îles par millions et les
loutres de mer jouent dans les massifs d’algues laminaires
L’histoire de la région n’est pas moins passionnante, avec les peuples Ainu, Itelmen, Koryak…,
l’arrivée des cosaques du tsar, des grands explorateurs tels Vitus Béring ou La Pérouse, puis
la mise en place du glacis communiste de la Guerre froide , des goulags meurtriers, et enfin le
boom économique récent lié aux ressources de la mer et du pétrole qui se développent depuis
20 années de la perestroïka.
Le tourisme y est encore balbutiant, et cette croisière vous emmène en des lieux où la plupart
n’ont pu et ne pourront aller.
Nous visiterons 3 régions très différentes, avec le Kamchatka. Ses forêts de bouleaux
s’accrochent aux pentes des volcans, ses rivières sauvages sont le domaine des ours et des
saumons, et la baie d’Avacha y est l’une des plus belles du monde. Mais bien d’autres baies
nous réserveront des paysages superbes où réside le rarissime aigle pêcheur de Steller.
Difficiles à atteindre, les îles du Commandeur sont ainsi appelées en hommage à l’explorateur
Vitus Béring qui y trouva la mort en 1741. Les deux grandes îles du Commandeur et de Medny
furent autrefois ravagées par les chasseurs en quête de fourrures du rarissime renard bleu, des
loutres de mer, des lions de mer, et de la graisse de la rythine de Steller – ou vache de mer -.
Si cette dernière a été exterminée, les autres espèces en revanche ont considérablement repris.
Les îles Kouriles quant à elles forment un chapelet de près de 40 îles volcaniques qui s’étirent
sur plus de 1200 kilomètres entre le Nord du Japon et la péninsule du Kamchatka.
Les volcans les plus puissants y développent un cône de 8000 mètres d’altitude depuis le fond
de la mer, et ces îles baignées à la fois par les eaux du Pacifique et la mer froide d’Okhotsk
sont ainsi un paradis pour les ornithologues et les amateurs d’observations de baleines.
PRATIQUE
Formalités : Visa russe. Nous vous assisterons dans l’obtention
du visa.
Températures et conditions météorologiques : +5 à
+20°C. Prévoyez des vêtements de pluie, bottes et
chaussures de marche.
Organisation : Ce voyage est co-organisé avec Heritage
Expeditions (Australie). Il est dirigé par Rodney Russ,
un biologiste et ornithologue connu en Nouvelle Zélande.
Samuel Blanc et Agnès Brenière guideront ce voyage
avec Katya Ovsyanikova une biologiste spécialiste
de cette région, et deux autres guides naturalistes.
PROGRAMME **1
22 mai : Paris-Moscou
Vol vers Moscou en fin de matinée, arrivée vers 17h30 et
transfert à l’hôtel où nous dînons.
23 mai : Moscou – Petropavlovsk
Matinée libre ( possibilité d’excursion au centre ville )
et vers 12h30 transfert à l’aéroport pour notre vol vers
Petropavlovsk. Dîner et petit déjeuner dans l’avion.
24 mai : Petropavlovsk – Baie d’Avacha
Arrivée vers 9h20 dans la capitale du Kamchatka, après

avoir survolé la mer d’Okhotsk et les deux cordillères de la
péninsule. Accueil à l’aéroport et transfert sur le bateau, le
Professeur Khromov. Installation, réunions d’informations et
départ vers le large. La baie d’Avacha est surplombée par 6
volcans dont le plus élevé culmine à 3456 mètres d’altitude.
Dès cette baie, nous nous familiariserons avec les phoques
tachetés, les macareux, guillemots, en passant près des pitons
volcaniques des 3 frères, qui surveillent la baie.
25 mai : Rivière Zhupanova
Nous partons en zodiac pour une remontée de plusieurs
heures de cette grande rivière qui coule dans un paysage
de volcans et d’une taïga sauvage. Les ours s’y rencontrent,
car ils cherchent les premiers saumons, et l’aigle
de Steller se reproduit sur les arbres des berges. Visite
d’une écloserie de saumons implantée à l’embouchure
de la rivière.
26 mai : Baie Kamenistaya et rivière Chazma
En route dans la baie d’Olga, nous devrions voir plusieurs
espèces de baleines, dont la baleine grise de
l’Ouest, très rare. Le débarquement devrait nous permettre
d’observer l’ours brun du Kamchatka, et diverses
sources chaudes perdues dans la toundra ou la taïga dans
les paysages de ces volcans sans fin…
27 et 28 mai : Iles du Commandeur
Ces îles font partie de la chaîne des Aléoutiennes et
sont nommés en l’honneur de Vitus Béring qui y trouva
la mort au XVII e siècle. Son assistant, le naturaliste
Georges Steller, y découvrit plusieurs espèces, dont la
Rhytine ou vache de mer. L’Ile du Commandeur héberge
une colonie de 2000 otaries et de 200 loutres de mer.
© D. r.
Visite du village de Nikolskoie et croisières zodiac ( en
fonction des conditions de mer ). Nous verrons aussi l’île
Medny, connue pour sa faune, avec les mouettes à pattes
rouges, le renard bleu, les orques, lions de mer…
29 mai : En mer
L’occasion d’être sur les ponts pour épier les baleines,
nombreuses en ces eaux.
30 mai : Baie Russkaya ( Kamchatka )
Ce fjord s’enfonce profondément dans les terres où les
ours rôdent. Mais à son embouchure, des îles aux oiseaux
sont aussi le territoire de colonies de phoques tachetés
et de loutres de mer. Plus loin, une colonie de lions de
mer de Steller se repose sur les chicots de basaltes, et les
orques croisent en jouent…
31 mai : Détroit Kurikdky et île Atlasova ( Kouriles )
Nous approcherons le village autrefois stratégique de
Severo-Kurilsk, car dans le détroit proche se trouve la
plus grande densité de loutres de mer, qui nagent a souvent
avec leurs jeunes sur le ventre.
Le village a été détruit en 1952 par un tsunami qui a
causé la mort de plus de 2000 personnes.
Débarquement sur l’île d’Atlasova ( dont le volcan
culmine à 2340 mètres d’altitude ) où les colonies d’oiseaux
sont nombreuses de même que sur l’île proche de
Toporkovy. En ces lieux, les combats ont fait rage lors
de la Seconde Guerre mondiale entre Japonais et Soviétiques,
qui ont ensuite installé de nombreux postes
militaires au gré de la Guerre froide ; nous évoquerons
évidemment ces périodes de l’histoire.
1 er juin : Iles Shiashkotan, Matua et Toporkovy
Nous découvrirons les restes des cultures locales Ainus.
Sur Matua, un volcan actif est entré en activité en 2009.
L’île fut la base logistique des attaques japonaises vers
les USA et les Aléoutiennes en 1941.
2 juin : Iles Shimushir et Yankicha
Les eaux des Kouriles sont riches en cétacés, mais ce
matin nous entrerons en zodiacs dans une caldera exceptionnelle
par ses gorges et ses pitons rocheux. Ce fut
il y a 25 ans encore une base navale secrète soviétique
; aujourd’hui abandonnée, végétation et animaux ont
envahi le site et nous verrons les goélands, mouettes,
cormorans, stariques, macareux…, peut-être les renards
polaires.
3 juin : Ile Onekotan
Excursion à pied dans cette toundra et ces prairies riches
en fleurs et en oiseaux .
4 juin : Iles Utashud
Croisière zodiac si les conditions de mer le permettent
pour l’observation des colonies d’oiseaux, de phoques et
des loutres de mer. Passage du cap Sud de la péninsule,
le cap Lopatka.
5 juin : Petropavlovsk-Moscou-Paris
Nous entrons en Baie d’Avacha de tôt matin dans ce
cadre exceptionnel de volcans. Transfert vers l’aéroport
vers 9 heures, vol vers Moscou vers 12h30 ( 8 heures
environ ). Nous survolerons de jour la Sibérie, l’occasion
de superbes paysages, de la mer d’Okhotsk et la Yakoutie
au Iénisséï et à l’Oural. Transit et vol pour Paris, où nous
arrivons vers 17h30.
PRIX par personne (voir bateau page 98)
Cabine triple, WC palier 7950 €
Cabine double, WC palier, lits bas 8750 €
Cabine double, WC privés, lits superposés 9750 €
Cabine double supérieure,
WC privés, lits bas 9900 €
Mini suite, WC palier, lits bas 10350 €
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98
En raison d’une grande convergence d’esprit d’expédition
et d’engagements actifs dans la conservation de la nature,
GRANDS ESPACES est depuis 2013 l’agent général en France et
en Suisse de HERITAGE EXPEDITIONS
( Nouvelle Zélande ), qui possède le Professeur Khromov
et organise les croisières expéditions en Extrême Orient russe
depuis 8 ans. Les personnes intéressées par les voyages
présentés au catalogue ainsi que par les autres voyages
d’HERITAGE EXPEDITIONS sont ainsi invitées
à prendre contact avec nos conseillers.
LE PROFESSEUR
KHROMOV
Le Professeur Khromov est un ancien bateau polaire russe de la famille des Multanovsky, Polar Pioneer ou
Molchanov… Construit en Finlande en 1984, il a 72 mètres de longueur et est propulsé par 2 moteurs de 1200 CV pour
atteindre une vitesse de 10-12 nœuds. Il a été totalement réaménagé en novembre 2004 en Nouvelle Zélande et depuis
il est destiné aux croisières-expédition en Antarctique et en Mer de Béring. Il n’y a que 48 passagers à bord, en suites,
cabines luxe, supérieures et toutes avec WC douche privés et 13 cabines avec WC douche palier. Comme sur tous ces
voyages polaires, l’accès à la passerelle est libre. Il dispose d’un bar, d’une salle de conférence, sauna et de larges ponts
extérieurs. Pour les débarquements, une flottille de 5 zodiacs permet d’aller à terre.
Pont d'observation Pont supérieur Pont salon Pont principal
Bureau
Passerelle
Pont inférieur
Salle de
conférences
Suite
Cabines doubles luxe
Hôpital
Salon
Cabines doubles supérieures
Cabines doubles bloc WC privé
Restaurant
Cuisine
Restaurant
Cabines doubles WC palier
Cabines triples WC palier

CO-ORGANISATION GRANDS ESPACES
Équipe francophone à bord
CROISIÈRE
MER D’OKHOTSK
(RUSSIE)
3 au 21 juin 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
A BORD DU BATEAU POLAIRE
Professeur Khromov
© D. r.
( 48 passagers ) 99

Cette croisière expédition sera parmi les
premières. Aux antipodes des programmes
établis, ce voyage est dépendant des
conditions météorologiques, de mer et de
banquise et de l’isolement de cette région à
l’économie en pleine mutation. Naturalistes
ou passionnés de la Russie seront comblés
par cette croisière où l’esprit d’ouverture et
de découverte soudera le groupe.
100
PRATIQUE
Formalités : Visa russe. Nous vous assisterons dans l’obtention
du visa.
Températures et conditions météorologiques : +5 à
+20°C. Prévoyez des vêtements de pluie, bottes et
chaussures de marche.
Organisation : Ce voyage est co-organisé avec Heritage
Expeditions (Australie) qui amène 30 touristes anglophones
et Grands Espaces (20 personnes).
Il est dirigé par Rodney Russ, propriétaire du bateau depuis
12 ans, il fut un biologiste et ornithologue connu en
Nouvelle Zélande.
Christian Genillard et Agnès Brenière guideront aussi ce
voyage avec Katya Ovsyanikova une biologiste spécialiste
de cette région, et deux autres guides naturalistes
complèteront l’équipe.
CROISIÈRE EXPÉDITION EN MER D’OKHOTSK – MAGADAN -
KAMCHATKA - ILE SAKHALINE
Okhotsk est une mer inconnue et pourtant immense d’une superficie de 1,6 millions de km² (La
Méditerranée couvre 2,5 millions de km²). Jusqu’en 1991 son survol même était interdit et en
1983 l’armée communiste y a abattu un boeing civil de passagers sud coréens.
Au Sud, l’île d’Hokkaïdo au Japon se prolonge par l’archipel russe des Kouriles qui court au
Nord vers la péninsule volcanique du Kamchatka. Et à l’Est se niche Magadan, capitale des
goulags d’autrefois et porte d’entrée des champs aurifères de la Kolyma.
Le fleuve Amour qui vient de Chine s’y jette en un immense delta. Entre ces terres du Pacifique, la
banquise interdit la navigation de décembre à mai et les eaux froides y hébergent d’incroyables
trésors naturels. C’est de plus une mer peu profonde (400 à 700 mètres), très riche.
Sur la rivière Opala les ours chassent le saumon en nombre.
Les îles Yamskie abritent une colonie de plus de 10 millions de guillemots, mergules,
macareux, 10 000 otaries se reposent sur les îles Tuleny ; bélougas, loutres de mer et
orques sont réguliers sur l’archipel Shanter : c’est pourquoi en langage indigène la mer
d’Okhotsk signifie la Mer des Chasseurs. Nivikhs, Orokis, Evens, Itelmens y ont forgé la
culture locale.
L’explorateur Vitus Béring y a lancé ses deux expéditions polaires, puis en 1854 pas moins
de 160 navires baleiniers y écumaient les eaux.
De nos jours les groupes pétroliers s’y arrachent les concessions d’exploitation dans une
mer d’otaries de Steller, de colonies d’oiseaux, de baleines et loutres de mer, dominée par
la silhouette massive de l’aigle pêcheur, symbole des lieux, alors que les rives des rivières
chargées de saumons abritent le roi de la taïga, l’ours brun.
C’est ainsi vers une mer encore inconnue du tourisme que Grands Espaces vous invite à
voyager dans un esprit de découvreurs qui forge la vraie croisière expédition, et comme en
août 1991 quand nous allions en pionner pour la première fois sur l’île Wrangel en passant le
détroit de Béring, vous pourrez un jour dire : j’y étais !
Un court séjour au Kamchatka vous permettra de découvrir cette péninsule faite de 29 volcans
actifs et son extraordinaire vallée des geysers, pour conclure cette croisière expédition de 21
jours qui représente une grande première dans le cadre de nos voyages pionniers !
La durée même du voyage est liée à l’étendue prospectée : nous longeons toutes les côtes de
cette mer intérieure russe et remontons la péninsule du Kamchatka sur environ 4 000 km.

PROGRAMME ***1
3 juin : Paris-Moscou
Départ de Paris en fin de matinée pour Moscou ( arrivée
vers 17h30 ), où nous dînons à l’hôtel. Nuit à Moscou.
4 juin : Moscou-Petropavlovsk
Matinée libre ( possibilité d’excursion au centre ville )
et vers 12h30 transfert à l’aéroport pour notre vol vers
Petropavlovsk. Dîner et petit déjeuner dans l’avion.
5 juin : Petropavlovsk – Baie d’Avacha
Arrivée vers 9h20 dans la capitale du Kamchatka, après
avoir survolé la mer d’Okhotsk et les deux cordillères de la
péninsule. Accueil à l’aéroport et transfert sur le bateau, le
Professeur Khromov. Installation, réunions d’informations et
départ vers le large. La baie d’Avacha est surplombée par 6
volcans dont le plus élevé culmine à 3456 mètres d’altitude.
Dès cette baie, nous nous familiariserons avec les phoques
tachetés, les macareux, guillemots, en passant près des pitons
volcaniques des 3 frères, qui surveillent la baie.
6 juin : Iles d’Utashud
Croisière zodiac si les conditions de mer le permettent
pour l’observation des colonies d’oiseaux, de phoques et
des loutres de mer. Passage du cap Sud de la péninsule,
le cap Lopatka.
7 juin : En mer d’Okhotsk
Une journée mise à profit par notre équipe de guides pour
mieux introduire le voyage en conférences sur la Russie,
l’Extrême Orient Russe, et pour observer sur les eaux de
cette mer très riche les puffins, baleines, pétrels…
8 juin : Ile Sakhaline
Le cap Nord de l’île ainsi que sa côte Est, avec des fonds
peu profonds, sont les lieux de nourrissages des baleines
grises de l’Ouest, dont il reste moins de 130 individus
au monde. Elles trouvent là une nourriture abondante
en raison de la remontée des eaux riches de la fosse du
Pacifique. C’est aussi un eldorado pétrolier où les platesformes
se construisent…
9 et 10 juin : Archipel des îles Shantar
À plus de 100 kilomètres de l’immense delta et des eaux
plus douces du fleuve Amour, cet archipel de 15 grandes
îles reste pris par la banquise jusqu’en juin. L’aigle
de Steller y est régulier, et nous verrons peut-être nos
premiers ours bruns lors des excursions à terre. Sur les
glaces, le rarissime phoque à ruban est régulier. En lisière
de banquise, nous chercherons les orques et autres cétacés.
11 juin : Iles Mal’minskie et baie Fedorova
C’est l’une des régions sauvages où la beauté de l’Extrême
Orient Russe se dessine au mieux. Sur les îles, très riches en
oiseaux, nous verrons les guillemots à lunettes, l’aigle de
Steller, deux espèces de macareux, les stariques, alors qu’au
gré de nos débarquements à terre nous verrons les traces de
grues, ours, loups, élans, gloutons qui peuplent cette taïga
du bout du monde faite de mélèzes et de pins, de grandes
tourbières et d’horizons sans fin…
12 juin : Ile Iony
À 200 kilomètres au large, ce petit archipel inhabité et
déchiqueté surgit de la mer en chicots envahis par les
oiseaux et les colonies de lions de mer de Steller, qui nagent
fréquemment autour de nos zodiacs qui les intriguent.
13 juin : Okhotsk
Fondée en 1647, elle fut le point de départ de nombreuses
expéditions, dont celles de Vitus Béring. C’est de nos
jours une petite ville de bois et de quelques bâtisses de
béton qui dominent les places aux noms évocateurs :
Lénine, Karl Marx… C’est un centre de pêche important,
et nous y découvrirons le musée local ainsi que les
coutumes des peuples originels Evens.
14 juin : Ile Talan
Plus de 140 espèces d’oiseaux s’y rencontrent, dont les
stariques huppés qui colonisent les pentes par milliers,
de grandes colonies de guillemots, cormorans, mouettes,
surveillés par les aigles de Steller : au total, plus de 1,8
millions d’oiseaux !
15 juin : Magadan et île Zavyalov
Nous partirons à la découverte de la capitale régionale créée
en 1929 par les Bolchéviques pour envoyer les prisonniers
politiques aux goulags de la Kolyma : 800 000 déportés,
et 150 000 morts qui vont donner aux communistes l’or
pour faire survivre le régime. La ville se dépeuple, mais
elle s’enorgueillit de la plus grande cathédrale orthodoxe de
l’Est russe et du musée des goulags et celui de la géologie
qui présente des restes de mammouths.
16 juin : Péninsule Koni
La grande réserve naturelle de Magadan offre de nombreuses
baies propices aux oiseaux (harles, garrots…), aux phoques et
aux ours bruns ; nous explorerons plusieurs d’entre elles car
là aussi, l’Extrême Orient Russe déroule la beauté sauvage de
ses paysages vierges. Excursions botaniques avec un ranger.
17 juin : Ile Yamskiye
Si les conditions de banquise et de mer le permettent,
nous organiserons des croisières zodiac vers cette île
extraordinaire qui héberge 10 millions d’oiseaux,- dont
un million de fulmars - et dont les plages sont colonisées
par les lions de mer. Les eaux sont le domaine de 4
espèces de phoques et 8 espèces de cétacés.
18 et 19 juin : Côte Ouest du Kamchatka
Le paysage change, avec les volcans et montagnes
enneigés du Kamchatka et sa longue côte rectiligne sertie
© Heritage Expeditions
d’immenses marécages propices aux sternes, guifettes,
oies, grues, canards, et où les rivières alimentées par la
fonte des neiges se déversent en permettant aux saumons
d’atteindre leurs milieux de frai. Les ours bruns y
cherchent une nourriture providentielle sur les rivières
Golynia, Opala et Khairuzov.
20 juin : Baie Russkaya, Kamchatka
Ce fjord s’enfonce profondément dans les terres où les
ours rôdent. Mais à son embouchure, des îles aux oiseaux
sont aussi le territoire de colonies de phoques tachetés
et de loutres de mer. Plus loin, une colonie de lions de
mer de Steller se repose sur les chicots de basaltes, et les
orques croisent et jouent…
21 juin : Petropavlovsk-Moscou-Paris
Nous entrons en Baie d’Avacha de tôt matin dans ce
cadre exceptionnel de volcans. Transfert vers l’aéroport
vers 9 heures, vol vers Moscou vers 12h30 ( 8 heures
environ ). Nous survolerons de jour la Sibérie, l’occasion
de superbes paysages, de la mer d’Okhotsk et la Yakoutie
au Iénisséï et à l’Oural. Transit et vol pour Paris, où nous
arrivons vers 17h30.
PRIX par personne (voir bateau page 98)
Cabine triple, WC palier 8350 €
Cabine double, WC palier, lits bas 9550 €
Cabine double, WC privés, lits superposés 9950 €
Cabine double supérieure, WC privés,
lits bas 10750 €
Mini suite, WC palier, lits bas 11250 €
101

Pour le voyageur, l’Afrique est synonyme de safaris et de tribus.
En effet, le « continent noir » à su mieux que d’autres garder
ses richesses naturelles et ses différences culturelles.
C’est le continent des éléphants, lions, girafes, hippopotames, rhinocéros,
hyènes, gorilles… Parcs nationaux et réserves immenses y conservent
un patrimoine extraordinaire.
Dans nos pays les chasseurs flinguent les derniers ours, les éleveurs
manifestent contre les loups et les pêcheurs braconnent cormorans et loutres
alors qu’en Afrique, les hommes ont gardé cette grande faune,
bien plus envahissante que nos hérons ou nos renards…
Alors pourvu que les hauts plateaux de l’Est africain et l’Afrique Australe
puissent longtemps garder grâce à des gouvernements courageux
ce patrimoine animal qui donne ses plus belles couleurs aux pays.
Les safaris y contribuent par l’économie qu’ils génèrent.
102

Afrique
103

L’AFRIQUE AUSTRALE ET DE L’EST
104
L’Afrique Australe s’articule économiquement
autour du paysle plus riche du continent, l’Afrique du Sud,
qui en 1990 encore consommait à
elle seule la moitié de l’électricité du continent.
Le relief culmine à plus de 2400 mètres d’altitude
sur les plateaux du Zimbabweet de Namibie ;
le désert du Kalahari ( le second du continent
en superficie après le Sahara )
s’étend entre ces deux ensembles.
Dans ce contexte, la Namibie offre en plus de sa grande
faune abondante et de ses vestiges préhistoriques,
les 5 grands déserts : le Kalahari et ses sables rouges,
le Namib et ses plus hautes dunes du monde,
le désert de pierre du Damaraland, le désert côtier froid
et les pans salés du Parc National d’Etosha,
qui couvre environ 30 000 km 2 soit
la superficie de la Belgique.
Au Nord, le fleuve Zambèze est le 4 ème plus grand
du continent (2750 km) après le Nil, le Niger et le Zaïre.
Il prend sa source sur les hauts plateaux de l’Angola
et se jette dans l’océan indien au Mozambique.
Construit en 1958-1959, le barrage du lac Kariba
fut à l’époque le plus grand, et attire une faune abondante
et offre de larges possibilités de croisières
sur ses 5400 km 2 . Il se déverse dans une faille de 1,7 km
de longueur en formant l’un des sites
les plus exceptionnels d’Afrique à Victoria Falls.
Les affluents du Zambèze ou d’autres rivières forment
des ensembles écologiques exceptionnels :
- Le fleuve Chobé concentre la plus grande densité d’animaux
au monde le long d’un fleuve. 4 bateaux hôtels
y sont installés dont le Zambezi Queen.
- Le fleuve de l’Okavango se jette dans le désert du Kalahari formant
ainsi le second plus vaste delta intérieur du monde ( 18 000 km² )
et un ensemble écologique unique où 80 lodges offrent un tourisme de haut standing.
- De même la rivière Kwando offre des milieux plus variés alliant marais,
chenaux et terres émergées pour former –à notre avis- la plus belle terre de safaris.

VOYAGES ET CROISIÈRES EN AFRIQUE
Quelle région choisir ?
L’Afrique de l’Est (Kenya - Tanzanie) est la terre des
safaris et le pays Masaï, Kilimandjaro, Serengeti, Ngorongoro...
résonnent de girafes, éléphants, zèbres, lions...
Le Rwanda est réputé pour ses gorilles.
L’Afrique Australe est à notre sens la mieux préservée.
La Namibie offre à la fois les paysages de déserts, la
grande faune et la réalité de tribus authentiques. Botswana
et Zimbabwe hébergent la plus grande population
d’éléphants du continent (90 000) et une croisière safari
sur le fleuve Chobé est aussi une aventure inoubliable,
au sein de la plus grande concentration d’animaux le
long d’un fleuve. Proches, les chutes Victoria sont parmi
les plus spectaculaires du monde. La Zambie est le trésor
vert très riche, et l’Angola s’ouvre enfin. Quant à
l’Afrique du Sud, ses sites sont à la dimension de leur
réputation, Capetown et le Cap de Bonne Espérance,
Krüger, la route des vins, l’Océan Indien... Madagascar,
l’île-continent, est le paradis des lémuriens et offre des
paysages superbes.
Qu’est-ce qu’une croisière safari ?
Rien d’une croisière maritime... Le fleuve Chobé, l’Okavango
ou le lac Kariba offrent des bateaux - hôtels très
confortables se déplaçant sur des tronçons de faible longueur,
car l’objectif n’est pas de naviguer, mais de positionner
le bateau dans des sites exceptionnels. Les annexes
des bateaux safaris, en aluminium (et non des zodiacs
comme dans le Grand Nord), vous emmènent en revanche
dans les marais, forêts galeries... De même, des visites de
villages, safaris à pied ou en 4X4 sont au programme. Et si
vous voulez rester à vous reposer à bord ou aller pêcher...
Profitez, car vous n’êtes que 8 à 28 personnes !
Quelles températures vais-je rencontrer ?
En Afrique, les saisons des pluies sont à éviter : mous-
tiques en légions, animaux dispersés et peu visibles,
pluies, pistes impraticables... Les périodes sèches sont
chaudes : de 20 à 30°C. En octobre, en Afrique Australes,
le mercure peut monter à 32°C mais en juin - juillet il fait
« frais » et de « petites laines » sont conseillées (20 à 25°C).
Toutes les personnes inscrites reçoivent un dossier complet
comprenant notamment les conseils vestimentaires.
Quel est le « plus » des voyages africains de Grands
Espaces ?
Nos programmes sont ciselés sur mesure et nos voyages
100% francophones. Mais surtout et à l’instar du Grand
Nord, nous avons forgé une extraordinaire équipe de
guides qui vous encadrent au départ d’Europe. Tous universitaires,
les uns ont étudié les grands félins d’Afrique,
d’autres travaillent au sein d’organismes africains de
conservation de la nature, d’autre encore guident les safaris
depuis 30 ans ou ont réalisé des films sur les tribus,
la grande faune ou enseignent la photographie... Ce sont
les véritables interprètes des déserts, brousses et savanes.
Ces régions sont-elles sûres ?
Oui. En cas de troubles, nous suivons les recommandations
gouvernementales comme en 2009 au Kenya,
quand nous avons reporté notre voyage. Evidemment,
les conseils de prudence sont à observer. Certaines
banlieues ou townships sont à éviter, l’aéroport de Johannesburg
est connu pour ses vols dans les bagages de
soute... Au total, ces régions sont à l’opposé du Sahel et
de l’Afrique de l’Ouest.
C’est l’Afrique... !
En vous inscrivant à l’un de nos voyages africains,
vous cherchez l’exotisme, l’aventure, le dépaysement,
les couleurs et la faune qui forgent cette Afrique dont
nous rêvons... Alors ne critiquez pas son pendant : des
horaires parfois approximatifs, des pistes en mauvais
état, une nourriture locale... Souvenez-vous en permanence
qu’il est de notre intérêt de faire de ces safaris des
souvenirs inoubliables afin que vous n’ayez qu’une envie,
celle de revenir ! Mais l’Afrique restera longtemps
encore le continent des surprises...
Verrons-nous des animaux ?
Oui beaucoup et bien plus car nos voyages sont
orientés vers cette grande faune, que ces pays parmi
les plus pauvres du monde, ont su conserver
alors qu’en France par exemple, on ne veut plus
d’ours, on braconne le lynx et on piège le loup...
Les safaris offrent l’occasion unique d’approcher
lions, guépards, léopards, zèbres, girafes, antilopes,
crocodiles, babouins, autruches, buffles, éléphants,
hyènes... Vous serez comblés et reviendrez les yeux
pétillants de troupeaux sauvages ! Vous ferez des
photos superbes. Mais attention, comme en France, il
est interdit de photographier les personnes sans leur
accord. Nous vous expliquerons que nos voyages ne
sont pas des « safaris tribus ». Mais l’Afrique dont
nous vous ouvrons les portes ne se résume pas aux
animaux, et nos guides vous parleront des tribus, des
plantes, de la géopolitique locale, du sida, de la présence
de Chine, du climat qui s’y réchauffe catastrophiquement...
Les voyages sont-ils ouverts aux enfants et aux grandsparents
de 75 ans ?
Bien pris en main, les enfants seront ébahis ! Emmenez-les
! Quant aux personnes plus âgées, seuls la chaleur
(20-35°C) et les trajets chaotiques en 4X4 peuvent
être limitants. Les croisières-safari en revanche sont
très confortables et adaptées aux personnes peu « physiques
».
Quelles sont les précautions à prendre (vaccins,
paludisme...) ?
Prenez l’avis de votre médecin traitant. Les régions que
nous visitons n’ont pas - en 2012- de foyers de fièvre jaune.
Le paludisme est à l’origine de centaines de milliers de
morts par an dans le monde. Il est des lieux où il n’existe
pas (centre et Sud de la Namibie par exemple, en saison
sèche) mais en toutes circonstances, il convient de bien
se protéger des moustiques, voire de suivre un traitement.
Veillez aussi à être vaccinés contre les risques d’hépatite,
tétanos...
Quels visas ?
Grands Espaces vous assistera si vous demandez les
visas (Kenya, Tanzanie, Madagascar). Afrique du Sud,
Botswana et Namibie s’obtiennent à la frontière (gratuits).
Pour le Zimbabwe, le visa s’obtient à la frontière
(30 € par personne).
Et… Nous nous ferons un plaisir de répondre à toute
autre question...
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JUILLET OU OCTOBRE ?
En juillet, les températures sont agréables, voire fraîches la
nuit ( 8-20°C ) et l’Okavango bien fourni en eaux, donnant
les images des gazelles et autres animaux dans ce biotope
unique ; octobre est plus chaud ( environ 28-30°C ). Les
éléphants sont plus nombreux à venir le long de la rivière en
octobre mais les deux saisons ne marquent pas de différence
pour l’observation des nombreuses antilopes, buffles,
crocodiles, félins, oiseaux…
CINQ BONNES RAISONS POUR VENIR EN CROISIÈRE SAFARI
1- Ce voyage vous offre 3 grandes merveilles naturelles du monde :
l’Okavango, ce fleuve qui se jette dans le désert. Le fleuve Chobé qui rassemble la plus grande concentration
d’animaux mondiale le long d’un fleuve. Les chutes Victoria sont parmi les 3 plus impressionnantes au monde.
2- Ce voyage se déroule au cœur du plus grand troupeau d’éléphants du monde (90 000 individus).
Ces pachydermes, survivant d’une autre ère, sont le symbole de l’Afrique sauvage. Ils ne sont plus que 286 000 survivants…
3- Le Botswana est un pays sûr, politiquement stable depuis des dizaines d’années
(en raison de l’unité ethnique notamment) et parmi les plus développés du continent grâce aux ressources du sous sol,
(diamants, cuivre, nickel, or) exploités par les Africains et les Américains. Le pays tire aussi des revenus important du tourisme,
qui est ainsi parfaitement encadré et organisé. Le Botswana s’est spécialisé depuis 30 ans
dans le tourisme haut de gamme et de luxe (une journée de safari coûte environ 600 Usd), limitant ainsi l’accès à ses parcs nationaux.
4- Ce voyage est totalement francophone : lodges et bateau sont affrétés par Grands Espaces.
5- Le safari est guidé par des spécialistes de la grande faune. Marianne Duruel, géographe et photographe
est formatrice d’agents de safaris et nos guides namibiens sont des français installés en Afrique australe depuis 10 à 30 ans…
Tous ont travaillé sur le terrain avec lions, éléphants, antilopes…

A BORD DU ZAMBEZI QUEEN ( 24 passagers )
CROISIÈRE
SAFARI
( BOTSWANA – NAMIBIE –
ZIMBABWE )
23 juillet au 3 août 2013
et du 6 au 17 octobre 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
UN VOYAGE AU CŒUR DE L’AFRIQUE AUSTRALE - OKAVANGO FLEUVES ZAMBÈZE ET CHOBÉ - CHUTES VICTORIA
L’Afrique australe est avec le Kenya et la Tanzanie l’un des derniers refuges de la grande faune hélas très menacée, dans ce continent extraordinaire ; à titre d’exemple, s’il y avait en 1900
environ 4 millions d’éléphants, il n’en subsiste plus que 286 000 de nos jours.
Et dans ces pays rythmés par l’alternance des saisons, les points d’eau sont essentiels, et les berges du fleuve Chobé sont un paradis pour la faune : en aucun autre endroit au monde, il n’y a
de telles concentrations animales le long d’un fleuve.
Les eaux des plateaux de l’Angola et de la Zambie coulent vers le Sud, donnant naissance au 4 ème plus grand fleuve d’Afrique, le Zambèze, long de 2 350 km, et qui se jette dans l’Océan Indien,
au Mozambique. Le fleuve Okavango perd en revanche ses eaux dans les sables du désert du Kalahari, en un delta intérieur unique au monde, refuge des oiseaux, des crocodiles, hippopotames,
éléphants, buffles et lions.
Et dans cette fête sauvage qui anime les rives, l’histoire s’invite au rendez-vous : les peuples Nguni et Mlanga ont forgé la tradition, alors que ces anciennes terres coloniales convoitées par
Cecil Rhodes ont gardé les traces anglaises. Quand, en 1855 l’explorateur David Livingstone découvrit « Mosi u tuna » ( La brume qui gronde ), il appela les chutes d’eau du nom de la reine,
Victoria. Un viaduc ferroviaire allait bientôt enjamber la faille géologique dans laquelle le fleuve se jette en 13 cataractes sur plus de 1,7 kilomètres.
A cause de cette route, la géopolitique va créer 4 pays autour de ce lieu spectaculaire et riche, l’ancienne Rhodésie : Zimbabwe, Zambie, Botswana et Namibie.
Depuis mi-novembre 2009, le bateau 4 étoiles, le Zambezi Queen a été lancé sur le fleuve Chobé : 14 suites qui vous accueillent du matin quand se terminent les chasses des lions, la journée
quand baillent les hippopotames et rôdent les varans, que les crocodiles somnolent et que les éléphants se pressent sur les rives, jusqu’au soir quand pélicans, cigognes et marabouts laissent
la place aux impalas, cobes, girafes et autres antilopes ; la savane organise un formidable opéra sur la scène du fleuve.
Ce voyage est limité à 24 participants, encadrés selon les voyages par plusieurs guides de l’ équipe africaine. Guides, équipages et pilotes de brousse renforcent le staff qui vous accueille au
pays des soleils couchants sur les rivières.
Le concept d’une croisière-safari nous plonge ainsi dans l’Afrique authentique, tout en nous permettant de ne pas avoir à déménager régulièrement comme lors des circuits. Un hôtel à Victoria
Falls, un lodge privé dans l’Okavango et un bateau totalement francophone vous offriront un safari d’exception.
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© Zambezi queen
NOTRE BATEAU, LE ZAMBEZI QUEEN Construit en Namibie, sur le fleuve Chobé,
Pont supérieur
Restaurant Salon et bar Pont piscine
Suites
Cabines standard
Cabines standard 3 lits
Magasin
Bureaux
Accueil
Pont principal
Pont inférieur
Bibliothèque
Hall d’embarquement
en 2009 pour le compte d’un armateur
sud-africain, il accueille 28 personnes,
passagers et guides. Il a 42 mètres de
longueur, 8 mètres de largeur et un tirant
d’eau de 70 cm. Il répond à des normes
écologiques strictes, grâce à l’installation
de panneaux photovoltaïques sur son pont
supérieur, au traitement des eaux, aux
éclairages leds, au chauffage de l’eau par
panneaux solaires… Il obéit aux normes
environnementales européennes, les plus
avancées au monde, et à la charte du tourisme
responsable en Afrique. Il dispose de
2 annexes safari de 18 places et de bateaux
en aluminium de capacité plus faible, pour
nos excursions. Chaque cabine dispose de
deux lits ou d’un lit double, de toilettes –
WC privés et d’un large espace, incluant
un balcon. Pour des raisons écologiques,
il n’y a pas de système de climatisation
dans les chambres ( uniquement dans les
lieux publics ), mais l’architecture a été
réfléchie pour le climat africain, afin de
donner ventilation et aération nécessaires
au bien-être de chacun. Le bateau dispose
d’une piscine, d’une bibliothèque-salle de
lecture, magasin, restaurant panoramique,
bar panoramique, larges ponts extérieurs,
salon d’observation.

PROGRAMME ****1
Jour 1 : Paris – Johannesbourg en Airbus A 380
Rendez-vous à Paris-Roissy CDG 2 E à 21 heures, pour
un envol à 23h20 à bord d’un appareil Airbus A 380.
Jour 2 : Johannesbourg-Victoria Falls
Arrivée en Afrique du Sud à 9h45, et transit en aéroport
pour le partant à 11h25, arrivant à 13h10 à Victoria
Falls. C’est la porte d’entrée touristique du Zimbabwe.
Transfert vers l’hôtel A’ Zambezi, au bord du Zambèze.
Vers 16h30, départ pour une croisière privée et apéritive
sur le fleuve en compagnie de vos guides. Nous verrons
nos premiers crocodiles, hippopotames, oiseaux…
Retour à l’hôtel et dîner-spectacle.
© Zambezi queen
Jour 3 : Chutes Victoria
Visite des chutes d’eau, découvertes par l’explorateur
David Livingstone en 1855. Sur 1,7 km, 550 000 m 3
d’eau se précipitent chaque minute dans la faille dans un
nuage d’eau qui entretient une forêt tropicale. Visite d’un
ensemble de baobabs millénaires !
Après-midi libre. Possibilité de survol des chutes (12
à 14 minutes) en hélicoptère : vous verrez mieux que
quiconque les eaux du Zambèze se précipiter en nuages
dans la grande faille géologique.
Départ vers 16 heures pour un safari 4X4 le long des rapides
du fleuve Zambèze, puis dîner dans une ambiance
de musique africaine, autour de plats locaux et d’un feu
de bois, le « Boma ».
Jour 4 : Victoria Falls- Kasane-Okavango
Départ vers 7 heures après le petit-déjeuner, le parc
national du Zambèze, vers la frontière ( environ 80
km.) ; passage au Botswana ( pas de frais de visas ) et
vers l’aéroport de Kasane, où les avions privés nous
attendent. Survol du delta et atterrissage sur la piste
du lodge. Accueil, installation et repas léger. Safaris
dans l’après-midi et le soir.
Jours 5 et 6 : Delta de l’Okavango ( Xakanaxa )
Durant les 3 jours, nous allons partir en groupes de 4 à 10 à
la découverte de cette région fabuleuse. Départs matinaux,
promenades en bateaux et à pied dans le delta, à la découverte
de la grande faune ( antilopes, crocodiles, buffles, éléphants,
lions, hippopotames, cobes…). Soirées au lodge ;
conférences régulières, de même que des récapitulatifs qui
nous permettront de nous familiariser tant avec la flore, la
petite faune ( termites, oiseaux, reptiles…) qu’avec l’écologie
de la grande faune. Petite piscine aux heures chaudes et
feu de bois le soir contribuent au charme du lieu.
Jour 7 : Okavango -Kasane-Rivière Chobé
Départ en vol privé vers 10 heures vers Kasane, et transfert
vers la frontière namibienne ( pas de frais de visa )
pour l’embarquement sur le Zambezi Queen. Installation
dans les cabines, petite collation, et départ en safaris.
Jours 8, 9 et 10 : À bord du Zambezi Queen
Nous mouillerons l’ancre chaque nuit au bord du fleuve
Chobé, dans des sites superbes, et durant la journée nous
© Marianne Duruel
partirons soit en bateaux d’observation ( 18 personnes), soit
en petits bateaux ( 6 à 14 personnes ) ou en 4x4 à la découverte
du plus étonnant et riche des parcs nationaux d’Afrique
australe : Chobé. Nous verrons de grands troupeaux d’éléphants,
ainsi que la grande faune africaine : zèbres, lions,
lycaons (?), léopard (?), antilopes, singes, girafes, buffles,
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PRATIQUE
Formalités : Passeport valide. Le visa double du Zimbabwe
sera délivré à la frontière ( 50 Euros ). Afrique
du Sud, Botswana et Namibie n’exigent pas de visas.
Logement : en chambres ou cabines doubles, possibilité
de chambres et cabines individuelles en supplément.
Déplacements : Pas de difficultés physiques particulières.
En véhicules 4x4 à toits ouverts, nombreux
safaris en bateaux, et aussi à pied.
Vaccinations : Nous sommes en saison sèche, et les moustiques
sont rares ; nous vous conseillons cependant de
prendre vos précautions contre la malaria.
Boissons : À bord comme au lodge, la plupart des boissons
sont offertes, de même lors des safaris où des
haltes-boissons seront organisées.
Vêtements : De safari ( couleurs neutres ) et décontractés.
Shorts, vêtements légers ; aucune tenue habillée.
Laine pour les matins et soirs.
Activités : Les conditions météo et surtout la faune rythmeront
notre journée ; il nous arrivera régulièrement
de rester longtemps proche d’un groupe d’éléphants,
près d’un groupe de lions qui vient de chasser…
afin de profiter au mieux du pays. Nous serons en
groupe, de 26 au maximum, mais en général par
3 à 7. Vous serez en permanence accompagnés de
guides. Des sorties à thème seront organisées…
110
© D. r.
gnous, impalas, cobes, crocodiles, autruches… Une vraie
fête sauvage. Durant nos navigations, vous verrez ce spectacle
depuis vos cabines. Un programme d’activité journalier
vous sera remis, incluant des excursions tant en bateau,
à pied ( à la découverte des villages ), en 4x4, et comprenant
également des interventions régulières de vos guides sous
forme de conférences et récapitulatifs. Le bateau-hôtel se
déplacera peu, limité dans ses déplacements par sa propulsion
solaire, mais nous serons en revanche en excursions
nombreuses dans les barques safaris.
Jour 11 : Parc National de Chobé – Victoria Falls
Vers 8 heures retour au Zimbabwe ( plus de frais de
visa, car nous avons une double entrée ). Transfert vers
Victoria Falls.
Transfert vers l’aéroport pour le vol vers l’Afrique du
Sud. Transit à Johannesbourg, et envol pour la France à
20h30 (Airbus A 380).
Jour 12 : Paris
Arrivée à Paris-Roissy aérogare 2 E vers 6 heures du matin.
PRIX (au départ de Paris)
6900 € en cabine triple
7150 € en cabine standard
7550 € en cabine luxe
© D. r.

LA GRANDE ILE – LE PAYS DES LÉMURIENS
Cette grande île d’une taille supérieure à la France allie les senteurs de l’Afrique dont elle
n’est distante que de 400 km et de l’Asie qu’elle regarde de toute sa côte de sables, mangroves
et nosy (îles) dans une symphonie époustouflante de paysages.
Le climat tropical lui a donné une végétation endémique à 80% : épices, orchidées, letchis,
euphorbes mais aussi hibiscus, bougainvilliers, flamboyants, dans les paysages dominés par
les 7 espèces de baobabs. C’est le paradis des lémuriens, dont l’aye-aye, l’indri, le makicatta…,
des caméléons, papillons. C’est aussi un haut lieu pour les ornithologues ; les côtes
sont réputées pour leurs baleines et les lagons pour la richesse multicolore de leurs poissons.
Cette terre rouge arrachée à l’Afrique est sculptée en reliefs extraordinaires, enfants de
l’érosion et du grès, qui ont donné le Parc National des Tsingys, le Canal des Pangalanes, les
canyons d’Isalo et les hauts plateaux de « Tana », le Parc de la Montagne d’Ambre...
Mais le charme violent de Madagascar vient aussi des 18 ethnies de l’île. Nommée par
Marco Polo, repaire de pirates puis de marchands portugais de la route des Inde, l’île fut une
colonie française sous l’ère Gallieni et jusqu’en 1960. Est-ce pour cela que l’on y trouve du
bon vin à Fianarantsoa et Ambavalavao? De nos jours les visages maquillés d’étoiles, le travail
lent des zébus dans les rizières en terrasses, la pêche aux crevettes et les mines donnent
les couleurs à ce pays, tout autant que l’arbre des voyageurs et les tombeaux des vieux rois
Andrianamboatsimarafy ou Rabodozafimanjaka…
CIRCUIT
MADAGASCAR
14 au 29 avril 2013
111

PRATIQUE
Taille du groupe : 6 à 15 personnes.
Formalités : Passeport valable 6 mois après la date de
retour et visa.
Climat : 20 à 24°C. Pluies nocturnes possibles. Soleil.
Logement : En hôtels et lodges d’excellent standing
(pour le pays), souvent superbement situés.
Déplacements : Vol depuis Paris. Véhicules 4 X 4 type
« Land cruiser » (extension) et bus.
Vaccinations : Pas de vaccin obligatoire.
Excursions : Promenades de 1 à 3 km par jour.
Accompagnement : Fabiola Randriampahongy, un guide
naturaliste malgache et Marianne Duruel.
EXTENSION
Une extension vers les tsingys et l’allée des baobabs,
ou vers le Nord de l’île ( région de Nosy Be ) est
possible en fin de voyage. Consultez-nous pour le
programme détaillé et le prix.
PROGRAMME *** 2
14 avril : Paris – Antananarivo
Départ par le vol direct et arrivée à Antananarivo
(décalage horaire 2 heures). Installation à l’hôtel.
15 avril : Antananarivo - Perinet
Départ par la R.N.7 vers la côte ouest à travers la forêt
d’eucalyptus et de pins, puis la forêt primaire. Visite du
musée de la gendarmerie. Déjeuner à Moramanga et piste
sur les terres rouges des forêts tropicales jusqu’à la réserve
naturelle de Perinet et le Parc national de Mantadia – Anamalazoatra.
Nuit au Vakoana lodge, en pleine « jungle ».
16 avril : Réserve de Perinet
Visite de la réserve et du parc national. Nous partirons
dans la végétation luxuriante à la découverte des lémuriens.
Visite du lac aux crocodiles. Nous y verrons un
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œuf d’Aepyornis, cet oiseau disparu, plus grand que
l’autruche. Sur l’île aux lémuriens, les lémuriens nous
approcheront !
17 avril : Perinet – Antsirabe
Départ en car et arrivée à Tananarive par la R.N.7.
Continuation vers Autsorabe, à environ 1500 mètres
d’altitude. Aux alentours de la ville entourée d’anciens
volcans et de rizières, les nombreuses sources thermales
ont donné un cachet « rétro » et l’appellation de « Vichy
malgache » à la ville. Nuit à l’hôtel Cocoonin.
18 avril : Antsirabe – Fianorantsoa
Visite d’artisans : lapidaires, broderies, miniatures, travail
de la corne. Visite de marchés (fruits, zébus…). Dégustation
des vins malgaches. Nuit au Tsara Guest House.
19 avril : Fionarantsoa – Ranohira
Par les paysages de rizières et de rares forêts (qui
n’occupent plus que 8% de l’île), nous allons vers le
massif impressionnant et découpé de l’Isalo.
En route vers le Sud… Les paysages changent totalement !
À Ihosy, le marché aux zébus à une couleur de « western
» malgache, le week-end.
Les paysages d’aloes, de graminées, de terre ocre et
de termitières sont écrasés par le soleil. Installation au
« Jardin du Roi » dans le Parc National d’Ihosy.
20 avril : Parc National d’Isalo
C’est l’un des lieux les plus connus de Madagascar ;
comme partout sur l’île, les paysages étonnent : canyons
hérissés de pics de grès, déserts de pierre, décors « western
». Un vrai livre de géologie qui se lit à ciel ouvert.
Excursion vers la « piscine » et sa cascade, ses tombeaux
bamas colorés, ses palmiers, fougères géantes et bambous.
Les lémuriens makis habitent les falaises, d’autres
les ripisylves. Outre la faune et les paysages, les tombeaux
rocheux sakalava et les monuments mégalithiques
font la richesse de ce parc où nous nous déplacerons en
véhicule et à pied.
Des mines de saphir y sont : le nouvel eldorado malgache !
Dîner et nuit au « Jardin du Roi », l’une des adresses les
plus luxueuses du Sud malgache : site superbe, piscine,
restaurant typique servant brochettes ou côtes de zébus.
21 avril : Parc National de Zombitse – Ifahy et Tulear
En route pour la côte avec un passage dans les paysages
de Zombitse. Visite de Tulear ; développée par Gallieni en
1897, la ville a son marché de coquillages et est un centre
administratif tourné vers la mer. Visite de l’arboretum.
Les villages de pêcheurs Vezis, d’Ifahy et Mangily donnent
dans les eaux turquoises à l’ombre des palmiers.
Les récifs coralliens y déploient leurs richesses sousmarines.
Ailleurs, les mangroves étalent leurs racines…
Dîner et nuit au « Paradisier » avec ses bungalows en
bord de lagon et son site exceptionnel.
22 avril : Bord de mer
Promenade en pirogue traditionnelle dans le lagon, visite
de la forêt de baobabs et après-midi libre à la plage ou
en bord de piscine. Dîner au soleil couchant sur l’Océan
Indien…
23 avril : Ifahy – Tulear – Fort Dauphin
Transfert à l’aéroport et vol vers Fort Dauphin et le
grand Sud. Fort Dauphin occupe un site qui lui a valu
une histoire très riche. Nommée en 1643 en l’honneur
du Dauphin, futur Louis XIV, elle fut le théâtre de massacres,
pirates… C’est aujourd’hui une ville de 20 000
habitants, assoupie sous le soleil et tournée vers la pêche
et la petite industrie, dominée par le Fort Flacourt.
Nuit à l’hôtel La Croix du Sud.
24 avril : Fort Dauphin – Réserve de Berenty
Visite de la réserve de lémuriens, mondialement connue
du berenty, durant l’après-midi (et la nuit). Nuit au lodge.
Dans les étendues de sisal, 265 hectares de forêts ont
été préservés le long du fleuve Mandrare pour y établir
une réserve privée très fréquentée grâce à la densité de la
flore et à la présence de nombreux lémuriens.
Visite du musée ethnologique et visite de l’usine de sisal.
© D. r.
25 avril : Berenty – Fort Dauphin
Retour à Fort Dauphin (à environ 100 km) puis aprèsmidi
libre en ville pour flâner sur les quais, découvrir les
boutiques ou partir en excursion (optionnelle) en mer.
Dîner en ville et nuit à l’hôtel de La Croix du Sud.
26 et 27 avril : Lokaro et Fort Dauphin
Traversée des lacs sur une embarcation légère de Lokaro
à Evetra, un village de pêcheurs. Baignade et tour de ville.
Excellentes possibilités d’observation d’oiseaux.
Dîner et nuit à Fort Dauphin à l’hôtel La Croix du Sud.
Vol pour Tananarive, installation à l’hôtel Palissandre.
28 avril : Fort dauphin – Antananarivo
Tour de ville, visite du marché artisanal et du palais de la
reine. Dîner et transfert vers l’aéroport.
29 avril : Antananarivo- Paris
Vol de nuit vers Paris, arrivée en matinée.
PRIX
5 100 € en chambre double, par personne.
Supplément individuel : nous consulter.

AU PAYS DES DIAMANTS – SAFARI PHOTO EXCEPTIONNEL – LES 4 DÉSERTS D’AFRIQUE AUSTRALE
La Namibie offre à un tourisme éloigné des zones à risques des paysages variés, parmi les plus beaux du monde. Ce pays de 825 000 km 2 , ancienne colonie
allemande, compte moins de 2 millions d’habitants. Il est riche de son uranium, de son or, de ses diamants, de ses eaux côtières poissonneuses mais aussi de
ses paysages: savanes d’Etosha peuplées de lions, de rhinocéros noirs, zèbres, girafes..., collines aux gazelles et aux canyons, côtes aux milliers d’otaries
et flamants...
Mais la Namibie est surtout riche de ses extraordinaires déserts. Des grands déserts du monde, tous sont là: le Namaqaland qui fleurit 20 jours par an,
le Kalahari et ses bushmen, le désert côtier froid et sa côte des squelettes, le Namib aux couleurs irréelles, avec ses dunes dorées géantes de plus de 300
mètres de hauteur où l’on trouve les oryx; le Damaraland, désert de pierres peuplé d’éléphants, des gravures de Twyfelfontein...
Au total, une Afrique surprenante de démocratie, de bonne santé économique, de tolérance, et de diversité.
Le pays est indépendant de l’Afrique du Sud depuis 1990 et est encore préservé du tourisme de masse... Ce voyage est orienté sur 4 points forts :
- Les déserts, le parc d’Etosha, célèbre dans le monde entier, les autochtones ( des grottes peintes aux Bushmen du Kalahari rendus célèbres par le film
« Les Dieux sont tombés sur la tête » ou aux Himbas du Nord ), les paysages de la côte, aux plages encombrées d’otaries.
CIRCUIT
NAMIBIE
Du 19 septembre au 3 octobre 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
113

PRATIQUE
Formalités : Passeport valide (valable 6 mois après la
date de retour)
Climat : Chaud (+25 à 32°C). Frais en bord de mer.
Logement : Lodges superbes ou hôtels – safaris à Etosha.
Vaccinations - santé: Aucune vaccination obligatoire.
Prévention recommandée contre le paludisme (surtout
à partir de novembre). Les moustiques sont
rares en septembre et octobre. La zone n’est pas en
Afrique intertropicale et la « fièvre jaune » n’est pas
obligatoire. L’eau est potable dans tous les hôtels.
Déplacement et véhicules : Nous utiliserons des véhicules
4X4 à 10 places (8 par véhicule) et toits ouvrants,
conduits par des guides chauffeurs. Les
routes et pistes sont bonnes.
Accompagnement : Antoine Allain, François Billet ou
François Zilliox. Groupe minimum de 6 participants.
PROGRAMME ****2
19 septembre: Vol Paris – Johannesbourg –
Windhoek
Rendez-vous à Paris en milieu d’après-midi pour un
acheminement vers Johannesburg. Nous emprunterons
le vol de nuit (environ 9 heures 30 de vol) et continuerons
vers Windhoek après notre escale de 3 heures en
Afrique du Sud.
20 septembre : Windhoek – Otjiwarongo
Arrivée à l’aéroport international de Windhoek vers 14
heures. Accueil par nos guides francophones. Départ en
direction de Otjiwarongo vers le Nord. Arrêt en cours de
route au marché artisanal de Okahandja, le plus important
de Namibie... Installation au lodge. Votre premier
contact avec les animaux de la savane. Dîner et nuit à
Mont Etjo Safari Lodge. Cette réserve privée compte
des rhinocéros noirs, blancs, girafes, lions, guépards, de
nombreuses espèces d’antilopes… C’est dans ce lodge
que fut tenue en 1989 la réunion préliminaire à l’Indépendance
de la Namibie par les Nations Unies.
21 septembre : Otjiwarongo – Parc National d’Etosha
Petit déjeuner puis départ en direction du Parc National
d’Etosha par la grande route reliant l’Afrique du Sud à
l’Angola. Passage par le lac Tsumeb ou furent enfouis
les canons de la première guerre mondiale. Déjeuner et
départ pour un premier safari dans le parc d’Etosha. Il
offre sans conteste l’un des plus beaux tableaux de la vie
sauvage du monde et embrasse plus de 22 000 km2 où
vivent 114 espèces de mammifères, 340 variétés d’oiseaux.
Le parc tire son nom « Etosha » du vaste « Pan »
114
blanc verdâtre. Dîner et nuit au Mushara bush camp où
nous nous installons pour 2 nuits. Namutoni est l’entrée
Est du parc et son centre est l’ancien fort construit en
1899 par la Schütztruppe de l’Afrique Allemande du
Sud-Ouest.
22 et 23 septembre : Parc National d’Etosha
Journées complètes de safari avec vos guides dans le
Parc National d’Etosha. Déjeuner dans un « restcamp »
du parc. Les « restcamps » ont été installés par le gouvernement.
S’ils n’ont pas le charme des lodges privés, ils
possèdent en revanche des points d’eau illuminés la nuit
et où les rhinocéros, éléphants et léopards ont l’habitude
de venir... Dîner et nuit à Okaukuejo Restcamp. En cette
fin de saison sèche, c’est toute la grande faune qui se
retrouve autour des points d’eau du parc. Nous visiterons
ces oasis de la savane qui donnent pour sûr l’un des plus
beaux tableaux de la vie sauvage du monde.
24 septembre : Parc National d’Etosha - Palmwag
Safari matinal à Etosha, puis, vers 11 heures départ
vers le Damaraland, l’un des sites les plus sauvages et
les moins peuplés d’Afrique, terre des tribus Hereros.
Déjeuner en route, et installation dans le lodge de l’oasis
de Palmwag en plein désert de pierres.
25 septembre : Désert de pierres - Damaraland
Safari à travers les étranges paysages de la région à la
découverte de cette région désertique. Observations
possibles de grands koudous, l’antilope la plus
fameuse d’Afrique par ses cornes superbes, de zèbres
de montagne, d’éléphants du désert, lions, rhinocéros,
girafes, hyènes.... Pique-nique près d’une oasis.
Dîner et nuit au Palmwag Lodge.
26 septembre : Twyfelfontein
Petit déjeuner et départ vers Twyfelfontein. Déjeuner
au lodge et visite du célèbre site de Twyfelfontein, à la
découverte des gravures et peintures rupestres datant
d’il y a 6000 ans. Elles y sont conservées de manière
exceptionnelle, visibles par les quelques touristes visitant
ce site archéologique majeur qui abritait autrefois des
tribus Bushmen.
Visite de la Montagne Brûlée et de ses orgues basaltiques.
Dîner et nuit au Doro Nawas Lodge, au milieu du désert
où il vous suffira de tirer votre lit sur la terrasse pour
dormir sous le ciel étoilé.
27 septembre : Twyfelfontein - Swakopmund - Walvis Bay
Safari sur les pistes du désert à la recherche des
éléphants, puis départ vers la côte Ouest en direction
de Swakopmund par Uis petite ville minière d’où l’on
peut apercevoir le Brandberg, le plus haut sommet de
Namibie (environ 2500 mètres d’altitude) Déjeuner
en cours de route en direction de Cape Cross où nous
découvrirons la célèbre réserve d’otaries à fourrure:
les mâles y attendent les femelles…
Dîner et nuit au Pelican Bay Hotel où nous serons pour
2 nuits en bord de mer: enfin, fraîcheur et herbe verte …
28 septembre : Walvis Bay
Swakopmund est la station balnéaire de Namibie.
Walvis Bay est le principal port du pays cerné par les dunes
du Namib. C’est également une réserve naturelle, lieu de
prédilection des flamants roses et des pélicans. Une excursion
en bateau nous conduit à la rencontre des dauphins, des
otaries et des pélicans. Déjeuner de type brunch.
Après-midi libre pour effectuer quelques achats ou, en
option: possibilité de survoler le désert du Namib en
avion léger (environ 250 €).
Dîner dans un restaurant en bord de mer.
29 septembre : Walvis Bay - Désert du Namib
Petit déjeuner et départ vers la vallée de la Lune et
découverte des plantes millénaires uniques, les “Welwitscha
mirabilis”. La plus vieille y célèbre ses 1 600 ans.
Continuation vers la rivière Kuiseb, importante puisqu’elle
arrête la progression des dunes vers le Nord.
Déjeuner en cours de route dans le désert au Rostok Ritz
Lodge, une oasis surprenante, puis traversée de la réserve
du Namib Naukluft, située entre la chaîne de montagne du
Khomashochland et les grandes dunes rouges du désert du
Namib. Dîner et nuit à l’Agama River Camp.
30 septembre : Désert du Namib
Collation matinale et départ aux aurores pour assister au
lever du soleil dans le désert du Namib! Nous verrons les
plus hautes dunes du monde. À Sossusvlei, possibilité de
grimper l’une d’elles. Petit-déjeuner (tard) au milieu des
dunes, déjeuner au lodge et petit temps libre.
Déjeuner au Sossuvlei Lodge
L’après-midi découverte du Sesriem Canyon formé par
la rivière Tsauchab, qui a creusé une gorge de 30 mètres
de profondeur. Intervention des guides sur les déserts.
1 er octobre : Sesriem - Mariental
Départ vers la petite ville de Mariental. Installation au
lodge dans le désert du Kalahari.
Déjeuner puis temps libre et départ pour une excursion
en 4X4 sur la propriété du lodge où nous pourrons voir
les zèbres, girafes, gazelles, autruches…
Dîner et nuit au Lodge.
2 octobre : Mariental - Windhoek
Collation matinale et départ pour une marche en compagnie
d’un guide Bushmen pour découvrir les coutumes de ce
peuple. Départ vers Windhoek et l’aéroport international
pour notre vol retour.
Vol vers Johannesburg et Paris.
3 octobre : Paris
Arrivée à Paris Roissy en matinée.
PRIX (Départ Paris)
5 800 €, par personne en chambre double (Départ Paris).
Supplément individuel : 685 €
Lodges garantis sous réserve de disponibilité.
© D. r.

SERENGETI – NGORONGORO – MANYARA – TARANGIRE À L’OMBRE DU KILIMANDJARO
Dans un continent qui a perdu une grande partie de sa faune, seule l’Afrique australe et de l’Est ont su conserver éléphants et lions, rhinocéros
et girafes... Zimbabwe, Botswana, Namibie restent cependant d’un prix élevé, l’Afrique du Sud a ses plus beaux trésors dans ses réserves
privées, quant au Kenya, il n’est pas rare d’y voir 20 minibus autour d’un guépard et la réserve du Masaï-Mara en représente le joyau. Elle est
en fait l’extrême Nord du parc du Serengeti, en Tanzanie...
C’est en effet en Tanzanie que vous trouverez, en peu de temps, les meilleures opportunités d’observation d’animaux; c’est là ma première
raison pour vous y emmener: les noms magiques et gravés dans tous les esprits qui évoquent l’Afrique sauvage: Serengeti, Kilimandjaro,
Manyara... C’est aussi le pays du lac Natron et des « ailes pourpres ».
De plus le Nord de ce pays est riche de ses tribus Masaï. C’est là que les plus anciens restes humains ont été trouvés: “Lucie” est Tanzanienne :
nous sommes là aux origines de l’humanité.
Par ailleurs, le grand rift a donné des paysages volcaniques superbes, dont l’immense cratère du Ngorongoro dans lequel se passent les plus
beaux safaris, et le sommet le plus élevé d’Afrique, le Kilimandjaro avec ses neiges éternelles.
SAFARI PHOTO
EN TANZANIE
LA GRANDE MIGRATION
15 au 23 février 2014
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
115

PRATIQUE
Formalités : Passeport valide (valable 6 mois après le
retour). Visas tanzanien et kenyan.
Climat : Chaud (environ 25°C). Fin de la saison sèche.
Equipement : Vêtements légers de couleur neutre, chaussures
type « tennis » ou « mocassins », pantalons,
couvre-chefs, lunettes de soleil, protection solaire,
crème anti-moustiques.
Logement : Les lodges ou hôtels sont pittoresques,
confortables *** minimum et construits dans des
sites remarquables.
Argent : prévoir les achats (boissons, souvenirs) en US
dollars.
Vaccinations : Vaccin fièvre jaune obligatoire et traitement
contre le paludisme recommandé. Emmenez
votre carnet / attestation de vaccination.
Accompagnement : Marianne Duruel et un guide pisteur
francophone.
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PROGRAMME ***1
15 février : Paris – Londres – Nairobi
Rendez-vous à Paris le matin. Arrivée à 21h30 et
installation à l’hôtel.
16 février : Nairobi – Arusha – Tarangire
Si le temps le permet, le Kilimandjaro nous dévoilera
son sommet…
Passage de la frontière puis déjeuner à Arusha. Continuation
vers le parc national de Tarangire s’étend sur
2 600 km². Il est célèbre pour ses baobabs, ses forêts
alluviales et ses points d’eau, uniques au Sud du pays
Masaï. La faune de ce parc peu visité est abondante, réservant
de bonnes opportunités d’observation des grands
fauves, girafes, hippopotames…
17 février : Manyara
Safari dans le parc national de Manyara. Ce parc, petit
par sa superficie, offre néanmoins une faune très variée
(lions, éléphants, girafes, buffles, etc...) dans un site
exceptionnel, entre la falaise du rift et le lac Manyara.
18 février : Manyara – Serengeti
Départ matinal pour le parc du Serengeti via les gorges
d’Olduvaï. Cette gorge semi aride forme une cassure
dans le paysage ; le site est considéré pour beaucoup
comme l’un des berceaux de l’humanité.
Arrivée dans les plateaux du Serengeti où nous verrons
probablement les premières migrations...
Safari dans le parc.
19 février : Serengeti : safari dans un parc de légende
Journée entièrement consacrée à des safaris-photos avec
déjeuner pique-nique le midi.
Cette journée sera spécialement consacrée au suivi de la
fabuleuse migration : plus d’un million de zèbres et de
gnous martèlent la savane… L’un des grands spectacles
animaliers du monde !
Vous pourrez admirer plusieurs paysages: la savane
avec les plaines immenses au Sud, les régions boisées
et vallonnées à l’Ouest, les régions des kopjes à l’Est,
la savane arbustive au Nord. De plus, le site est traversé
par une rivière qui attire une faune riche tout au long de
l’année (buffles, girafes, antilopes, lions, léopards ...).
20 février : Serengeti – Ngorongoro
Grande journée de safari puis arrivée au cratère du
Ngorongoro, sur le grand rift africain. Passant par le
territoire Masaï, nous montons par les pistes de latérites
vers la forêt verte d’altitude, où babouins et éléphants
sont réguliers. À 1600 mètres d’altitude, le fond du
cratère du Ngorongoro (265 km²) abrite près de 30 000
animaux, dans un espace naturellement clos par les
flancs du volcan et parsemé de points d’eau. On l’appelle
la « huitième merveille du monde ».
21 février : Ngorongoro
Journée entière de safari dans le cratère de Ngorongoro.
Moment d’exception au milieu de tous les grands
mammifères de l’Afrique de l’Est dans un site grandiose.
Possibilité d’observation de rhinocéros.
22 février : Ngorongoro – Arusha – Kilimandjaro
Descente des monts du Ngorongoro par les forêts
denses, puis les campagnes agricoles. Temps libre pour
les achats ; déjeuner à Arusha. L’après-midi, trajet dans
les savanes du Kenya. Nous longerons le Kilimandjaro,
qui avec ses 5 865 mètres d’altitude est le sommet
culminant d’Afrique, mais dont le glacier sommital est
en train de disparaître : il aura fondu en 2020 en raison
du réchauffement du climat.
Vol vers Londres et Paris en soirée.
23 février : Paris
Arrivée à Paris en fin de matinée.
PRIX
4 100 € par personne, en chambre double.
Supplément individuel 750 €
Groupe de 7 à 15 personnes.

SAFARI PHOTO EN OUGANDA
5 au 19 mars 2014
CHUTES DU NIL - FORÊTS AUX GORILLES ET AUX CHIMPANZÉS- LE PLUS GRAND LAC D’AFRIQUE
Ce pays aussi grand que le Royaune-Uni va des rives du plus grand lac d’Afrique, le lac Vitoria, jusqu’aux sommets volcaniques des
montagnes du Ruwenzori à 5119 m d’altitude dont les pentes abritent les forêts denses et luxuriantes où se plaisent les dernières populations
de gorilles. Cette « perle verte » de l’Afrique a su protéger ses richesses naturelles malgré une natalité importante ( 6 enfants par
femme). C’est le pays où savane à lions rencontrent jungles à chimpanzés. La croissance récente de son économie a également permis le
développement du tourisme de nature, longtemps repoussé par la réputation de l’ancien dictateur, Amin Dada, destitué en 1979.
Les guides de tourisme Lonely Planet ont classé l’Ouganda
comme destination de l’année 2012
dans le Top-10 des pays
les plus intéressants
à visiter.
© Makote Tours
117

PRATIQUE
Climat : Peu de pluies, de 16 à 28°C.
Equipement : De safari. Une liste vous sera envoyée
Déplacements : à pied, bateaux et la plupart du temps
en Land cruisers rallongés de 7 places, avec air
conditionné et toit ouvrant pour les safaris.
Formalités : Passeport valide et visa ougandais, qui
peut être obtenu avant le départ ( par le consulat en
Belgique ) ou à l’arrivée ( 50 Usd ).
Guides : francophones ; ils traduiront vos chauffeurs et
services hôteliers.
Vaccinations : Fièvre jaune, et anti-diphterie. La
malaria est présente dans le pays.
Nous enverrons à toutes les personnes intéressées
un guide de santé, car dans les forêts équatoriales,
des précautions élémentaires pourront vous
épargner bien des soucis.
118
© Makote Tours
PROGRAMME **** 3
5 mars : Vol Paris-Kampala
Départ pour Amsterdam en début de journée et vol vers
Kampala
6 mars : Kampala
Arrivée à l’aéroport d’Entebbe et transfert en soirée
au Cassia lodge, situé sur les hauteurs de la ville et
surplombant le lac Victoria.
7 mars : Fort Portal
Un trajet panoramique nous emmène au travers des
plantations de thé ponctuées de petits villages, pour
arriver au bas du Ruwenzori à l’hôtel de la lune, d’un
chic oriental et français.
8 mars : Kibale et Bigodi
Nous entrons dans le parc national de Kibale, le monde
des singes : 12 espèces sur 770 km 2 de forêts, dont
quelques centaines de chimpanzés ( ils sont 5000 en
Ouganda ). Repas au lodge forestier, puis visite des
marais de bigodi, avec ses villages, plusieurs espèces
de singes et les oiseaux, dont le grand touraco bleu.
9 mars : Parc national Reine Elisabeth
Ce sont là les savanes à antilopes et gazelles, avec
les lions, et les centaines d’hippopotames, éléphants,
crocodiles. Les léopards y sont réguliers.
Nous logeons au Mweya safari lodge, au cœur du parc,
l’un des plus extraordinaires lodges en Afrique, par le
panorama qu’il offre, et ses possibilités d’observation
de la faune.
10 mars : Journée de safaris
Safari en 4x4 le matin, et l’après-midi en bateau, dans
la rivière Kazinga.
11 mars : Safaris, Ishasha et Buhoma
Un dernier safari nous emmène vers Ishasha où se
trouve une population de lions grimpant dans les arbres.
Continuation en après-midi vers Bwindi où nous nous
installons au Mahogany Springs lodge
Pour 3 nuits : nous sommes aux portes des jungles à
gorilles.
12 et 13 mars : Vers les gorilles et découverte des
villages
Bwindi est une jungle qui héberge chimpanzés et
gorilles de montagnes, et 113 autres espèces de
mammifères.
Cette excursion à pied va nous emmener vers l’une
des 9 familles de gorilles habituées aux visites courtes.
Nous serons en forêt entre 4 et 7 heures.

Nous resterons environ une heure en leur compagnie…
Vous vous en souviendrez toute votre vie ! Vos guides
vous montreront en route, les indices de présence :
nids, bambous cassés, traces…
L’autre journée sera passée à visiter ,par une promenade
de 4 heures, les villages locaux qui vivent grâce au
tourisme et peuvent ainsi protéger les populations de
gorilles.
Chaque touriste en effet doit payer ( et vous le faites
par l’inscription au voyage ) 500 dollars américains par
visite, qui sont reversés aux populations locales.
Ce système est aussi en place pour les parcs nationaux
à chimpanzés.
Nous visiterons une brasserie de bananes, un guérisseur
traditionnel, une école, un village Batwa…
14 mars : Parc national du lac Mburo
Un parc réputé pour ses zèbres, crocodiles,
hippopotames, élands, impalas…
15 mars : Safaris
Dans ce parc, il est permis d’entreprendre un safari à
pied, encadré par les rangers : nous sentirons ainsi la
savane et l’Afrique vraies, en pistant des traces…
L’après-midi, safari en bateau.
16 mars : Chutes Murchison
Départ en matinée.
Arrêt et promenade à pied dans la réserve à rhinocéros
de Ziwa, puis arrivée aux chutes du Nil, dans un cayon
de 7 mètres de hauteur, avant de se précipiter de 43
mètres de hauteur en belles cataractes.
17 mars : Croisière sur le Nil
Safari dans le parc national des chutes Murchison
( lions, léopards (?), cobes, girafes, éléphants,
buffles…), puis croisière dans l’après-midi et en soirée,
l’occasion de voir de nombreux crocodiles, hippopotames
et oiseaux. Nuit au lodge.
18 mars : Kampala
Retour à Kampala et vol vers Amsterdam.
19 mars : Paris
Arrivée à Amsterdam et correspondance vers Paris.
PRIX
5550 € par personne en chambre double.
Supplément chambre individuelle : 735 €
© Makote Tours
119

Les circuits et croisières découvertes
sont des voyages conduits par des experts
qui vous emmènent vers les plus beaux parcs
et réserves du monde, de Bornéo à l’Alaska,
de la Namibie à la Russie… Par groupes de 6 à 25
nous vous emmenons découvrir les pays vrais,
hors des circuits encombrés et stéréotypés.
Pour que chaque voyage soit une aventure…
Ce catalogue vous présente 6 voyages découvertes
et nous vous invitons à découvrir ceux de 2014 aux
pages 148 à 151 (Amazonie à bord de l’Amazon
Dream, Yakoutie, Islande, Alaska, Bornéo… ).
Les voyages et crois
120

ières découvertes
© Amazone Dream
121

CHARLES DARWIN ET LES GALAPAGOS
Rien ne semblait prédestiner Charles Darwin, plus rêveur et passionné par ses collections de coléoptères ou de minéraux que par les
études, à formuler une théorie majeure qui deviendrait un véritable socle scientifique…
Mais, en décembre 1831, le jeune britannique de 22 ans embarque à bord du HMS Beagle dont la mission était de cartographier les côtes
de l’Amérique du Sud. Et durant les 5 années du périple, Charles Darwin étudie la géologie des îles et des continents abordés, avec pour
livre de chevet : « Les Principes de géologie» de Charles Lyell. Il va surtout collectionner les spécimens et les fossiles des espèces qu’il
va rencontrer. C’est de cette expérience unique qu’aboutira, 28 ans plus tard, la publication du livre « L’Origine des espèces » dans
lequel Darwin expose le mécanisme de l’évolution au travers de sa théorie sur la sélection naturelle.
Lors de sa première escale, aux îles du Cap-Vert, une longue bande de calcaire parfaitement horizontale, située bien au-dessus du
niveau de la mer, retient son attention. Les coquillages qu’elle contient prouvent qu’elle était autrefois immergée. Si des mouvements
volcaniques violents étaient à l’origine de cette élévation, ils auraient brisé cette longue bande. La thèse chère à Charles Lyell de « lents
mouvements sur de très longues périodes… » semble bien correspondre à ce cas particulier. Au Brésil, il constate que les rapports
entre certaines plantes et certains insectes sont analogues à ceux que l’on rencontre en Angleterre, même si les espèces diffèrent.
Il y découvre également son premier fossile : le crâne d’un paresseux géant préhistorique, le mégathérium. Puis Darwin passe
plusieurs semaines à Punta Alta à collecter des os fossilisés, dont certains d’énormes mammifères préhistoriques inconnus présentant
d’étranges similitudes avec le tatou actuel (première hypothèse d’évolution?). Cette découverte participera à la remise en cause de
la fixité des espèces, idée renforcée par les fossiles de Toxodon également trouvés sur place. Ce dernier, de la taille d’un éléphant,
portait des dents de rongeur, des caractères anatomiques de pachydermes et d’animaux aquatiques. Darwin sera vivement surpris
de retrouver au sein d’un seul et même animal des caractéristiques d’espèces actuelles si distinctes. Il multiplie les excursions
terrestres entre Terre de Feu et îles Falkland, Patagonie et Montevideo, dans les années 1833 et 1834. Enfin, quand le Beagle
relâche près de 5 semaines aux Galapagos, en 1835, ses observations l’amènent à élaborer l’ébauche de sa théorie. En effet, il
remarque qu’une même espèce retrouvée sur plusieurs îles présente des différences notables. Le cas des pinsons, 14 espèces, est
exemplaire : suivant le lieu, le bec est adapté à différents types de nourriture par sa forme et sa taille (les granivores aux puissants
becs courbés et les insectivores aux becs plus petits et pointus). Il émet l’hypothèse que tous ces pinsons proviennent d’une
espèce unique arrivée par hasard du continent sud-américain. Les descendants des premiers arrivants se sont dispersés dans les
îles et ont évolué en fonction de leur environnement, se partageant les ressources disponibles. Après Darwin, les zoologistes
ont utilisé les caractéristiques anatomiques des pinsons pour reconstituer leur arbre « généalogique » (en biologie, arbre
« phylogénétique »). Les progrès de la biologie moléculaire ont par la suite permis de comparer les gènes de ces oiseaux et de
construire un « arbre génétique » qui a pleinement confirmé l’arbre anatomique. Ainsi, des observations de nature totalement
différente : anatomiques puis moléculaires, ont abouti aux mêmes résultats…
Mais si l’idée de la sélection naturelle s’impose à lui dès son retour en 1836, il lui faudra plus de vingt ans pour ordonner
et étayer son travail. L’été 1858, un événement va accélérer les choses. En effet, le naturaliste Alfred Wallace lui envoie
pour avis un projet d’article dans lequel il expose l’essentiel des idées que Darwin a déjà formulées depuis longtemps
sans les publier. Cet épisode précipite la publication en 1859, de L’Origine des espèces, qui remporte un succès
immédiat! Il y expose le mécanisme par lequel les espèces évoluent en s’adaptant à leur milieu, « la descendance avec
modification » : il apparaît chez chaque nouvel individu de petites variations qui, lorsqu’elles représentent un avantage
dans la lutte pour l’appropriation du milieu, sont transmises aux descendants. Il en résulte une modification progressive
des espèces. Or en affirmant que toutes les espèces vivantes descendent d’un ancêtre commun, même s’il n’y évoque
alors ni l’homme, ni le singe, l’ouvrage déchaîne les passions. Il remet en cause le dogme religieux de la Création (le
créationnisme) et provoque une vive polémique dont certains soubresauts subsistent encore...
Aujourd’hui, la théorie de l’évolution est un socle scientifique et la sélection naturelle est toujours considérée
comme une source d’inspiration fondamentale dans des domaines aussi variés que l’immunologie, la génétique,
la neurobiologie, la robotique… Et marcher sur les traces de Darwin en observant faune et flore dans leur milieu
naturel reste un rare privilège !
Marianne Duruel
122

AUX ORIGINES DE LA VIE ET LES VOLCANS – L’OCÉAN VERT DE
l’AMAZONIE – QUITO ET COTOPAXI (Équateur)
L’archipel des Galapagos est appelé la « Vitrine de l’Evolution ». Avant Darwin, et pour les
« Créationnistes », la vie était apparue sur terre un certain dimanche 23 octobre 4004 avant
Jésus Christ, à 9h du matin...
Ces 19 îles volcaniques sont isolées dans l’océan à 1000 km des côtes de l’Équateur. Elles ont
ainsi conservé les formes de vie les plus surprenantes: tortues centenaires, iguanes géants,
otaries...
Les Galapagos sont un Parc National depuis 1959, permettant ainsi à tous de côtoyer une
faune qui ne craint pas l’homme et qui semble toute juste sortie des entrailles de la terre.
L’Equateur est aussi riche de 7 parcs nationaux dont celui du très réputé volcan Cotopaxi. Le
pays est couvert par la grande forêt équatoriale sur toute sa façade Est, c’est là que l’Amazonie
débute: 4 millions de km 2 de forêt, pays des singes hurleurs, des caïmans, des aras... C’est
le milieu le plus diversifié de la planète, l’Océan Vert.
Au gré de ce voyage nature, nous n’oublierons pas le passé historique du pays. L’empire Inca
s’étendait au Nord, à l’Equateur et l’un des fils de Huayna Capac, Atahualpa, y établit sa
capitale à Quito, alors que Cuzco était la capitale de l’empire du Sud.
PRATIQUE
Formalités : Passeport valide 6 mois après la date d’arrivée
dans le pays.
Climat : Mer calme à cette époque de l’année. Températures
de +25 à +30°C. Averses en Amazonie. Chaud
et humide en Amazonie et tempéré à Quito.
Equipement : Vêtements légers. Prévoyez de vous couvrir
en Amazonie à cause des moustiques. Crème
solaire et écran total.
Logement : À bord du yacht et du lodge ****.
Vaccinations : Vaccin fièvre jaune en Amazonie (de
même que le DTAB). Consultez votre médecin.
Accompagnement : Marianne Duruel. Un guide officiel
du Parc National Galapagos accompagnera la
croisière et toutes les excursions. Il sera l’interprète
équatorien de cet archipel extraordinaire. En Amazonie,
guides naturalistes et indiens encadreront
notre groupe.
PROGRAMME ****2
13 avril : Paris - Quito
Vol Paris - Madrid – Quito.
Arrivée à Quito (2 850 mètres d’altitude) la capitale au
style colonial classée monument culturel mondial par
l’UNESCO. Installation à l’hôtel et repas.
14 avril : Cotopaxi
Excursion de la journée entière vers le Parc National
du volcan Cotopaxi. Nous longerons « l’Allée des vol-
cans » par la vallée andine centrale et la route panaméricaine,
ces paysages sont splendides.
Repas typique en soirée.
15 avril : Quito - Coca - Amazonie
Vol régulier Quito-Coca en matinée. Des pirogues
rapides nous feront descendre le Rio Napo pendant 2
heures, c’est l’un des affluents de l’Amazone. Accueillis
au camp de brousse par nos guides, nous nous installons
dans nos bungalows en pleine forêt.
Le Sacha Lodge est réputé pour son service, une excellente
restauration et des possibilités infinies de découverte
de la forêt amazonienne.
Il dispose en particulier d’une passerelle suspendue au
dessus de la frondaison des arbres ! Lieu unique, mondialement
célèbre, qui nous permettra d’observer la
jungle sous un autre angle...
16 et 17 avril : Amazonie
Découverte de la « Mer Verte ». Excursions en petits
groupes de 6 à 8, guidés par des naturalistes et des guides
indigènes. Tous les soirs, balade à pied ou en pirogue
pour l’observation des oiseaux, caïmans, singes...
Promenades en pirogue sur les rivières et en bateau à moteur
sur le Rio Napo. Visite d’une plateforme d’observation
perchée à 40 mètres au-dessus du sol, d’une « ferme »
à papillons. A la recherche des aras, singes hurleurs et du
rarissime jaguar (si la chancen vous sourit).
Parmi les excursions offertes, l’observation des perroquets-mangeurs
de glaise sur les berges du fleuve est un
« moment fort » à moins que vous n’y préfériez la pêche
aux piranhas ? Au total, 3 jours dans un océan de nature.
GALAPAGOS
ET AMAZONIE
(ÉQUATEUR)
à bord du GALAXY
13 au 27 avril 2014
123

NOTRE YACHT LE « GALAXY »
Le « Galaxy » est l’un des beaux yachts des Galapagos,
construits en 2002. Il bénéficie de larges espaces
ouverts et de grandes cabines toutes extérieures. Malgré
ses 35 mètres de longueur et ses 8 mètres de largeur,
il n’accueille que 16 passagers.
Chaque cabine dispose de lits bas, de l’air conditionné
et de WC douche privés.
Il dispose d’un restaurant, salon-séjour, bar, plage
arrière, pont soleil.
9 membres d’équipages, un guide du parc et votre
guide Grands Espaces vous serviront.
La direction du parc national des Galapagos examine
les demandes d’itinéraires touristiques et donne son
aval une année à l’avance. Le présent programme
n’est donc qu’indicatif ; consultez-nous après le 15
mars 2013 et avant de vous inscrire pour recevoir
confirmation de l’itinéraire et du prix.
Pour les personnes qui le désirent, nous pourrons
également organiser la seule visite des Galapagos,
sans l’Altiplano ni l’Amazonie, dans la limite des
places ainsi disponibles.
124
18 avril : Vol Coca - Quito – Route andine
Retour à Coca en remontant le Rio Napo puis vol régulier
vers Quito (environ 40 minutes), installation à l’hôtel
puis route andine vers la ligne de l’Equateur et dîner.
Soirée dans la ville coloniale.
19 avril : Vol vers San Cristobal – Puerto Moreno
Vol vers San Cristobal et Puerto Moreno et l’archipel des
Galapagos, perdu dans les eaux chaudes du Pacifique.
Visite de Loberia, et sa colonie d’otaries et de fous à pieds
bleus. Pélicans et frégates seront aussi au rendez-vous près
de cette ville qui exhale le charme des vieux comptoirs.
20 avril : Cerro Brujo-Kicker Point et Isla Lobos
San Cristobal est très variée. Nous irons en matinée vers le
volcan de Cerro Brujo aux pentes arides, puis vers Kicker
Point, une cathédrale de tuff qui s’érige en pleine mer et
possède des falaises où les oiseaux se pressent, dont les
rares paille-en-queues. Les plongées y sont intéressantes.
Passages en petites embarcations entre les falaises. Isla lobos
( l’île aux otaries) abrite otaries, iguanes et fous à pieds
bleus : l’occasion peu-être de nager avec les otaries…
21 avril : Ile Espagnola, Suarez Point et Gardner Bay
Cette île volcanique est bordée de falaises. Circuit ornithologique
vers les fous masqués, à pattes bleues, les
mouettes, huîtriers, hérons, buses…et une espèce endémique
d’albatros. Entre les cactées, les iguanes terrestres
sont très peu farouches. Un trou « souffleur » projette les
vagues qui se brisent sur la côte, alors que les frégates colonisent
les rares bosquets de l’intérieur de cette île exceptionnellement
riche. Nous débarquerons ( et plongerons )
aussi à Gardner Bay, une plage de sable blanc qui s’étale
sur plusieurs kilomètres, où les tortues viennent pondre et
les iguanes marins y trouver de l’ombre.
22 avril : Floreana
Nous pourrons observer les lions de mer et les raies en
regardant les fonds sous-marins. Promenade vers une colonie
de tortues et de flamants. Dans la Baie du Courrier,
un baril en bois a été placé au XVIII e siècle afin de servir
de poste pour les marins de passage. De nos jours encore,
cette tradition se perpétue.
23 avril : Santa Cruz – Station Darwin
C’est l’une des grandes îles des Galapagos, avec sa capitale,
Puerto Ayora. Dès le débarcadère nous sommes
accueillis par les otaries, pour nous diriger ensuite vers
le Centre Darwin. Tortues géantes et sentiers botaniques
permettent de mieux saisir les particularités de l’archipel.
Départ en bus vers les hauteurs de l’archipel, où la végé-
tation moins aride permet aux tortues terrestres de trouver
un biotope idéal. Excursion à pied pour leur observation.
24 avril : North Seymour – Bartolomé
La petite île Bartolomé est impressionnante et célèbre par
ses paysages et sa faune. Un sentier nous amène dans la
lave en offrant des paysages superbes depuis le cratère
central à 114 mètres d’altitude. C’est sur cette île aussi
que nous pourrons découvrir les pélicans, les manchots
des Galapagos, les tortues vertes et les requins marteaux.
25 avril : Bachas et Plazas
Les 2 îles Plazas sont un paradis... Une forêt de cactus
envahie d’iguanes. Colonie de lions de mer et d’oiseaux
dont une grande colonie de frégates. Nous nagerons avec
les otaries et les raies. Excellentes possibilités de découverte
des fonds sous-marins avec les lions de mer, les
iguanes marins et les oiseaux...
26 avril: San Cristobal et vols retours vers Quito Visite
du centre d’information sur les Galapagos. Temps libre,
puis transfert à laéroport et vols retours.
27 avril : Paris ou Genève
Vol retour par Madrid, et arrivée à Paris ou Genève.
NOTE
L’itinéraire est celui qui a été confirmé par le parc
national. Il peut en revanche être modifié dans le détail par
décision du parc ( sans impact sur l’intérêt du voyage ).
PRIX
6750 € personne en cabine – chambre double.
7700 € par personne en suite à bord.

VARSOVIE – FORÊT DE BIALOWIEZA – MAZURIE – UN VOYAGE
NATURE ET FOLKLORE
On croit la Pologne faite de mines de charbon, de communisme et de files d’attente, de gris
et de ghettos... Je vous propose de vous emmener vers un pays qui recèle 23 parcs nationaux,
un pays chargé d’histoire, qui fut au XVII e siècle l’un des royaumes les plus puissants, et qui
compte parmi les plus beaux sites du Moyen Age.
Tout l’Est de la Pologne a été classé « Poumon Vert » notamment grâce à la beauté des lacs
de Mazurie et à la présence de la plus grande forêt des plaines d’Europe, ancienne terre de
chasse des tsars de Russie: c’est dans ce pays peuplé de bisons et de loups, fait de traditions
orthodoxes et forestières, que je vous propose de passer un week-end: une excellente occasion
de se retrouver dans une atmosphère slave et nature...
Au total un voyage qui révèlera l’Europe de demain, celle d’une Pologne méconnue qui est
entrée dans l’Europe et qui poursuit son expansion économique, qui est née dans les richesses
du Moyen Age, et qui aujourd’hui garde son authenticité grâce entre autres à une nature
superbement conservée et à l’éternelle âme slave...
Ce week- end prolongé sera surtout consacré à la découverte de la nature, des animaux de
la plus grande forêt naturelle des plaines d’Europe, ainsi qu’à la richesse culturelle de cette
frange orientale du pays, qui est orthodoxe.
PRATIQUE
Formalités : Passeport ou carte d’identité valides.
Accompagnement : Christian Kempf et Bernard Soumier.
Logement : En chambres doubles à l’hôtel Bialowieza.
Déplacements : En minibus et voiture.
PROGRAMME ***1
17 avril : Vol Paris-Varsovie – Trajet vers Bialowieza
Vol vers Varsovie et arrivée en début d’après-midi.
Varsovie est le coeur économique d’un pays jeté dans l’Europe
et qui surprend par son développement. Mais Varsovie
est aussi la ville historique, avec son château royal, la cathédrale
St Jean, les vieux palais des aristocrates et... l’histoire
de son anéantissement puis de sa résurrection.
Départ pour la forêt de Bialowieza. Passage par la colline
sacrée de Grabarka, hérissée de croix orthodoxes
érigées là par des milliers de pélerins orthodoxes.
Arrivée vers 17h et installation à l’hôtel. Promenade en
calèches vers la forêt, où nous nous retrouverons autour
d’un grand feu de bois, des grillades et des vodkas, aux
sons de l’accordéon…
18 avril : Bialowieza
La forêt de Bialowieza est le plus grand complexe
forestier des plaines d’Europe. Certaines parties n’ont
jamais été exploitées, et ce sanctuaire est ainsi un labo-
ratoire écologique mondial, inscrit au patrimoine de
l’UNESCO. Les arbres y sont monumentaux et, en 1952,
les bisons y ont été réintroduits: ils sont aujourd’hui le
symbole de toute la région. Nous découvrirons les indices
et empreintes des seigneurs de la forêt, les bisons.
Nous chercherons aussi les indices des castors et nous
visiterons le « Sentier des Rois » qui serpente entre des
chênes monumentaux âgés de 350 à 450 ans. Et plus loin
nous découvrirons les anciens pièges à ours… et goûterons
un « bygos », le plat national polonais.
Découverte du parc de vision où nous découvrirons
élans, loups, bisons, cerfs… puis visite guidée du musée
du parc national qui retrace les richesses naturelles de la
région grâce à une muséographie moderne et attractive.
19 avril : Bialystok et Biebrza
Vers 9h départ pour le circuit de la « route des églises de
bois », de superbes édifices orthodoxes tout de bois. Un
pope nous accueillera dans l’une d’elles. Visite de la ville
de Bialystok, avec le château Branicki et sa cathédrale à
l’histoire si originale…Continuation vers la vallée de la
Biebza, les plus grands marais d’Europe et repas dans
une auberge réputée pour ses sculptures de bois et son
style rustique.
20 avril : Bialowieza
La forêt de Bialowieza fut la terre de chasse des rois de
Pologne, puis des tsars de Russie. Visite des installations
historiques, puis de la forêt. Le parcours nous emmène au
cœur de la forêt et vers les marais qui évoquent la Sibérie…
17 AU 21 AVRIL 2013
POLOGNE
BIALOWIEZA
VARSOVIE
VOYAGE PROGRAMMÉ
CHAQUE ANNÉE
Au pays des bisons
et des grandes forêts
125

LE RETOUR D’UN SEIGNEUR
Le bison d’Europe est le dernier des grands herbivores qui peuplaient les grandes prairies de la
préhistoire, au temps des mammouths. Il a été pourchassé et en Amérique les Buffalo Bill et autres
ont contribué à son déclin, alors qu’il disparaissait des steppes d’Europe centrale au XVII è siècle,
pour ne survivre que dans la forêt de Bialowieza, l’ancienne terre de chasse des rois de Pologne puis
des tsars de Russie : le bison leur était réservé ! Mais le bison de forêt disparut à son tour en 1919 ;
il n’y avait plus alors qu’une soixantaine d’individus dans les zoos. C’est à partir de ce stock, que les
premiers furent rendus à la liberté en 1952, dans la même forêt de Bialowieza, où la population se
porte aujourd’hui bien, en ayant dépassé les 500 individus.
126
Repas au lac de Topilo, autour d’un feu de bois. Nous y
organiserons une dégustation de « petite eau », la vodka.
Frappée, à température ? Aux céréales, au riz, au piment
à la pêche ? Polonaise ou russe ? Dégustez avec modération
et vous saurez…
En fin d’après-midi nous visiterons le parc du palais des
tsars puis nous nous rendrons dans l’ancienne gare où
jusqu’en 1913 les trains impériaux amenaient Nicolas II.
Arrêt à la gare ! Elle est aujourd’hui transformée en un
superbe restaurant.
Le dîner sera servi dans l’ancienne salle d’accueil du
tsar, remarquablement restaurée dans son cachet cynégétique.
21 avril : Ciechanoviec - Varsovie - Paris
Départ vers l’écomusée de Ciechanoviec, qui présente
de manière remarquable les fermes et maisons bourgeoises,
les moulins et les richesses de la Podlasie qui
fut si chère à … Napoléon 1 er .
Tour de la vieille ville qui fut remarquablement restaurée
autour de la place centrale après sa destruction totale en
1943-1945, résumée dans un film présenté au musée historique.
Visite des monuments aux déportés, au ghetto et
aux soldats de la révolte de Varsovie.
Vol vers Paris et arrivée en fin d’après-midi.
PRIX
980 € par personne, en chambre double.
Ce prix ne comprend pas le billet d’avion, qui s’élève
selon les compagnies de 100 à 500 Euros ( Aller-retour).
Si vous désirez que nous vous prenions le billet, vous
nous le signalerez lors de votre inscription.
Si vous désirez le prendre vous-même par internet , nous
vous donnerons le lieu et l’heure de rendez-vous précis à
l’aéroport Chopin de Varsovie.
Supplément chambre, individuelle : 200 €
Groupe de 8 à 10 personnes.

CHURCHILL-TROIS JOURS COMPLETS AVEC LES OURS BLANCS
Le port de Churchill a été installé en baie d’Hudson pour faciliter l’exportation des céréales
depuis les grandes plaines fertiles du Saskachewan, du Manitoba et de l’Alberta vers l’Europe.
C’était sans compter sur les ours polaires qui trouvent là un lieu d’hivernage et se concentrent
dans l’attente de la banquise hivernale. Cette ville devint ainsi rapidement la capitale mondiale
des ours blancs et de nombreux safaris furent organisés en véhicules aux roues surdimentionnées
pour ne pas endommager la toundra arctique.
Nous avons ainsi organisé des voyages jusqu’en 1989 avec succès mais le lancement des
croisières expéditions en 1990 allait nous permettre de montrer l’ours polaire dans son vrai
habitat : la banquise. Le seigneur du grand Nord ne s’approche pas en « banlieue » par voiture,
question d’éthique… Et si d’autres ont continué à offrir ces voyages, Grands Espaces ne
l’a pas fait.
Alors pourquoi changer de cap en 2013 ? Il y a à cela 3 raisons sérieuses :
- Les ours se rassemblent de plus en plus tard (novembre au lieu d’octobre) en raison de la
banquise et se dispersent loin de la ville.
- Ainsi nous assisterons aussi en novembre au spectacle des aurores boréales. La continentalité
du climat de la baie d’Hudson promet en moyenne des ciels plus dégagés qu’en
Norvège, Islande ou Spitzberg. De plus 2013 est l’une des années d’intensité maximum dans
le cycle de 11 ans de ces phénomènes célestes. Les soirées de ce voyage seront consacrées
aux aurores boréales.
- Enfin notre guide polaire canadien que vous appréciez depuis 3 ans Marc Hébert conduira
ces bus tout terrains et sera notre guide, en compagnie de Christian Kempf.
Et … Pour tous les amateurs d’ours ou d’aurores, ce voyage dans le Grand Nord canadien
sera l’occasion de retrouvailles avec « Nanook », car Churchill est la « Capitale mondiale des
ours blancs ».
PRATIQUE
Formalités : Passeport valide 6 mois après la date du retour.
Logement : Hôtels***
Climat : températures de +10 à -15°C.
Accompagnement : Christian Kempf, Marc Hébert ( à
Churchill ). Tous deux assureront des conférences
nombreuses et Marc Hébert conduira bus et Buggy.
PROGRAMME ****1
Jour 1 : Vol Paris ou Genève- Toronto-Winnipeg
Départ en matinée , et arrivée à Winnipeg en fin d’aprèsmidi.
Dîner dans cette ville, très étendue, capitale des
grandes plaines céréalières du Canada, à mi-chemin des
grands lacs et de la grande forêt boréale.
Nuit à l’hôtel Forks National ( site historique ).
Jour 2 : Winnipeg, capitale des grandes plaines
La capitale des grandes plaines se révèlera notamment
par son grand quartier français (et la cathédrale Saint
Boniface, la plus ancienne de l’Ouest Canadien ), et son
superbe musée du Manitoba et de la culture Inuit ; Dîner
en ville, nuit à l’hôtel.
Jour 3 : Winnipeg-Churchill
Départ matinal pour Churchill, au bord de la baie
d’Hudson. Tour de la ville, qui s’est proclamée depuis
40 ans « Capitale mondiale des ours polaires ». Nous
verrons l’histoire de la ville, de Fort Churchill, de
son port, de cap Merry, et, si la météo le permet, les
installations de Conservation Manitoba pour les ours
blancs.
Churchill a été créée pour exporter par train depuis
les grandes plaines, puis par bateau vers l’Angleterre
et l’Europe, les céréales canadiennes. Mais ce port
8 au 16 et du 12 au 20 novembre 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
© Daniel Cox
CHURCHILL
CAPITALE DES OURS BLANCS
( CANADA )
127

a été installé sur un lieu de migration des ours, qui
avaient l’habitude de s’agglutiner là dans l’attente de
la formation de la banquise ; les femelles y hivernent
dans les premiers buissons de la taïga. Rapidement, les
conflits entre homme et ours sont apparus, attirant du
coup des milliers de curieux…
Visite du musée eskimo dans l’après-midi ; il recèle
l’une des plus belles collections au monde de sculptures,
kayaks et autres objets des Inuits des civilisations
Indépendance, Dorset et Thulé.
Nuit à l’hôtel. Si le ciel est découvert, excursion nocturne
en bus pour l’observation des aurores boréales.
Jour 4 : Churchill, vers les ours.
Nous partirons pour une journée entière en « toundra
buggy ». C’est le meilleur moyen pour observer les ours
dans leur environnement naturel.
Chaque engin est un bus de 30 places équipé de roues
surdimensionnées afin de ne pas abîmer la toundra, d’un
chauffage intérieur, de vitres dégivrées. Notre but sera
évidemment l’observation et la photographie des ours,
mais également de la faune de la toundra : chouettes,
renards, lièvres…
Déjeuner en pique-nique et boissons, alors qu’à
l’extérieur les ours rôdent…
De nombreuses explications seront évidemment
données au gré des trajets qui vont nous mener loin de
la ville. Si autrefois les ours étaient surtout présents
en octobre, mi-novembre reste la meilleure période,
garantissant un maximum d’ours. Le soir et si le ciel
128
le permet, tour en bus pour l’observation des aurores
boréales.
Jour 5 : Churchill, chez les ours
Nous passerons une deuxième journée à la rencontre et
l’observation des ours, pour vous offrir les meilleures
possibilités de photographies, car à se déplacer si
loin, nous préférons 3 jours entiers sur le terrain aux
programmes meilleur marché ne proposant qu’une
journée et demie.
Et en soirée, si le temps le permet, aurores ?
Jour 6 : Churchill
Pour ceux qui le désirent, nous partirons sous la
conduite de Marc Hébert et d’un musher pour
une excursion en traîneau tiré par des chiens :
l’occasion de vous familiariser avec ces équipages
extraordinaires du Grand Nord ; si la neige n’était
pas au rendez-vous, les chiens vous emmèneront alors
en kart à roues. Les mushers vont aussi partager leurs
histoires polaires entre deux chocolats chauds et le
bannock local.
Une matinée qui mieux que bien des conférences,
vous fera sentir et vivre le Grand Nord canadien des
explorateurs et des trappeurs. Dans l’après-midi, visite
du centre d’information de Parcs Canada, où nous verrons
plusieurs films sur l’histoire indienne, sur le commerce
des fourrures de la Compagnie de la Baie d’Hudson
( fondée par 2 Français !), sur la faune et la flore
locales.
Conférences en fin d’après-midi et temps libre
pour le « magasinage » local : cette capitale des
ours recèle des nombreuses boutiques gorgées de
souvenirs bien typés.
Et le soir, aurores ?
Jour 7 : Churchill
Une journée à nouveau dédiée à l’observation des
ours depuis les « Toundra buggies ». Animaux et
paysages seront au rendez-vous de ces escapades
hors de l’ordinaire. Pique-nique, et continuation des
observations l’après-midi. Passage à l’hôtel vers 18
heures, puis embarquement pour le vol en soirée
vers Winnipeg. Nuit à l’hôtel Sheraton proche de
l’aéroport.
Passage à l’hôtel, puis embarquement pour le vol en
soirée vers Winnipeg. Nuit à l’hôtel Sheraton proche de
l’aéroport.
Jour 8 : Vol Winnipeg-Paris ou Genève
Matinée de repos ou de temps libre en ville, puis vols.
Jour 9 : Paris ou Genève
Arrivée en matinée.
PRIX
6550 Euros de Paris ou Genève, en chambre double.
Supplément individuel : 470 Euros
© Daniel Cox

VIEUX QUÉBEC ET MONTRÉAL – FLEUVE SAINT LAURENT
ENGLACÉ – MOTONEIGE ET CHIENS DE TRAÎNEAUX – CABANES
À SUCRE ET RAQUETTES – NOUVEL AN EN FEUX
Au plus fort de l’hiver, entre Noël et le carnaval qui va rendre la liesse aux berges du Saint
Laurent dès la fin janvier, nos cousins du Québec savent fêter la Nouvelle année, et surtout
jouer, profiter, se réjouir de la neige, de la glace : ces éléments sont la signature du climat,
qui rend le Canada si attrayant. Le temps d’une semaine, nous allons passer l’Atlantique,
pour visiter la Belle Province sous son manteau de neige et ses auberges en rondins aux âtres
chauds, aux tables bien servies, et aux trappeurs et chansonniers qui ne boivent pas que de la
liqueur d’érable !.
PROGRAMME ****1
27 décembre: Paris ou Genève – Montréal – Saint
Michel des Saints – Lac Taureau
Départs en fin de matinée et vols transatlantiques. Accueil
à l’aéroport international P.-E. Trudeau de Montréal vers
15h. Route vers l’Auberge du Lac Taureau à St Michel
des Saints, installation à l’hôtel pour les 3 prochaines
nuits. Lors de notre séjour à l’Auberge, laissez-vous
bercer par les vagues du Lac Taureau et envelopper par
le calme de la nature qui vous entoure en profitant du spa
mis à votre disposition. Dîner.
28 décembre: Saint Michel des Saints – Lac Taureau
L’Auberge étant située au bord d’un lac majestueux
dans le Parc régional du lac Taureau, c’est le cadre
exceptionnelle pour une journée multi-activités. Des
guides expérimentés vous permettront de vivre une
expérience grisante sur les sentiers enneigés de la région
environnante en vous initiant à la motoneige pour ceux
qui le désire. La région est reconnue comme le paradis
des motoneigistes. Tout au long des sentiers, nous
pourrons découvrir des paysages diversifiés composés
de forêts mixtes, de lacs gelés et de vallons.
Déjeuner à l’auberge avant de partir cet après-midi pour
une initiation d’une heure et demi à la pêche sur la glace,
nommée pêche blanche par les québécois. Dans un trou
d’un mètre et demi de glace, nous pêcherons une truite
que notre guide nous fera griller sur place pour une
dégustation.
Avant le dîner, initiation au ballon-balai, pour une partie
de plaisir sur la patinoire aménagée sur l’étang glacé
face à l’hôtel. Dîner à l’auberge. Au cours d’une soirée
trappeur, nous apprendrons leur mode de vie de l’époque
à travers l’exposé d’un véritable trappeur et nous
pourrons nous familiariser avec les pièges d’autrefois et
toucher à différentes peaux d’animaux du Québec.
29 décembre: Saint Michel des Saints – Lac Taureau
Randonnée tranquille trappeur en raquette en matinée,
accompagné d’un véritable trappeur, nous apprendrons à
reconnaître les pistes d’animaux, à découvrir leur mode
de vie, leur habitat, nous nous rendrons jusqu’au barrage
de castor où si le temps le permet.
Déjeuner à l’auberge. L’après-midi excursion en traîneau
à chiens. Devenons musher le temps d’une randonnée en
plein air en compagnie de magnifiques chiens husky. Les
guides expérimentés du Lac Taureau nous initieront à la
conduite du traîneau à chiens en sillonnant les sentiers
enneigés de la région de Lanaudière.
Survol de vingt minutes en hydraski au-dessus du
réservoir Taureau et de la région afin d’admirer la grande
nature du Québec d’en haut!
Après le dîner à l’auberge, nous partirons en randonnée
nocturne jusqu’au site amérindien où un feu de joie
nous attendra pour la soirée « Contes et Légendes
Québécoises », qui nous fera revivre les fameuses
veillées sous les étoiles au coin du feu où les anciens
racontaient les histoires de bûcherons, de coureurs des
bois et surtout du diable accompagné d’une dégustation
de banique.
30 décembre: Saint Michel des Saints – Lac Taureau
- Montréal
Départ pour Montréal. À l’arrivée déjeuner de smokedmeat,
spécialité montréalaise suivi de la visite guidée de
la ville aux cent clochers, deuxième ville francophone
du monde, où se côtoient deux grandes traditions l’une
française et l’autre britannique : la place Ville-Marie, le
Mont Royal, le Vieux Montréal avec la place Jacques
Cartier, l’hôtel de ville, la basilique Notre-Dame.
Installation à l’hôtel.
Ce soir, préparez-vous pour une soirée dont vous vous
souviendrez longtemps. Après le dîner, une limousine nous
attendra à la sortie du restaurant pour vous conduire en
premier lieu au parc du Mont-Royal, communément appelé
la Montagne par les Montréalais, culminant à 234 mètres
d’où nous pourrons admirer la vue de Montréal illuminée
avec un verre de caribou pour nous réchauffer ! Retour
à bord de la limousine pour se rendre jusqu’à l’île de
© D. r.
NOUVEL AN AU QUÉBEC
27 décembre 2013
au 4 janvier 2014
129

Sainte Hélène à travers Montréal « by night » où nous
allons vivre une expérience unique grâce à un tour de F1
sur le circuit de Gilles Villeneuve en limousine.
Nous finirons notre course au Casino, initialement
pavillon français lors de l’exposition universelle de
1967, chef-d’œuvre de l’architecture Montréalaise, le
Casino de Montréal est un haut lieu de divertissement,
tel un diamant scintillant posé en bordure du fleuve
St Laurent, il reflète le dynamisme et la lumière de la
métropole. Tour de ville et dîner dans le vieux Montréal.
31 décembre: Montréal
En matinée, visite du Biodôme de Montréal. Le Biodôme
représente à lui-seul les 4 écosystèmes des Amériques,
aux climats bien différents afin de découvrir la beauté
et la diversité de notre planète, suivi de l’ascension
en funiculaire jusqu’à l’observatoire de la plus haute
tour inclinée au monde offrant une vue imprenable sur
Montréal, un panorama à couper le souffle qui s’étend sur
des kilomètres à la ronde par temps clair. Le plus connu
et le plus spectaculaire des actifs du Parc Olympique, le
Stade est, avec sa célèbre Tour, l’emblème de Montréal
sur la scène internationale. Construit pour accueillir
l’évènement grandiose des Jeux d’été de 1976, le
Stade Olympique de Montréal s’est rapidement imposé
comme le lieu de prédilection pour la tenue de tous les
évènements à grand déploiement qui viennent ponctuer
la vie trépidante de la métropole du Québec.
Après le déjeuner, rendez-vous sur la glace de la patinoire
du Vieux-Port de Montréal. Dans un cadre enchanteur,
les superbes bâtiments du Vieux-Port illuminés, glissez
au son de la musique d’ambiance si vous le désirez.
Ce soir, dîner de fête dans un restaurant gastronomique du
Vieux-Port avant de continuer les festivités sur la Place
Jacques Cartier. En effet, événement incontournable des
Montréalais, le Grand Bal du Nouvel An vient clôturer
l’ensemble des Féeries du Vieux-Montréal. Feux
d’artifice grandioses et musique sont à l’honneur.
1 er janvier: Montréal - Québec
Route vers Québec avec arrêt à la cabane à sucre Chez
Danny pour le déjeuner. Venez vous sucrer le bec
avec un repas traditionnel québécois et découvrons les
produits de l’érable!
Continuation vers Lévis où nous prendrons le traversier
sur le fleuve semi-gelé à travers les glaces et bénéficier
ainsi d’une vue imprenable pour arriver au Vieux-Port de
Québec avant de nous rendre à l’hôtel pour l’installation.
Ce soir, dîner animé par un chansonnier dans la vielle ville.
2 janvier: Québec
Visite guidée de la vieille capitale, et son cachet
européen, unique sur ce continent. L’imposant Château
130
Frontenac, l’hôtel du Parlement québécois, les Plaines
d’Abraham, la Citadelle à la Vauban, les fortifications
et leurs jolies portes, sans oublier le pittoresque quartier
du Petit-Champlain et la Place Royale où nous aurons un
peu de temps libre pour nous imprégner de son ambiance
et flâner dans les petites boutiques au cachet unique.
Déjeuner à l’Astral, à 182 mètres au-dessus du niveau
de la mer, L’Astral, l’unique restaurant rotatif à Québec
couronne l’hôtel Loews Le Concorde. Nous nous
délecterons des plus beaux panoramas de Québec
tout en savourant des plats concoctés avec passion et
imagination.
Nous irons ensuite admirer les spectaculaires chutes de
Montmorency avant de nous rendre au village Huron où
nous apprendrons les us et coutumes des amérindiens.
Nous visiterons la maison longue, l’habitation
traditionnelle des Hurons, le fumoir et séchoir à viande
et les méthodes de conservation de la nourriture.
Découverte de la hutte de sudation et les techniques de
purification utilisées par leurs ancêtres, initiation à la vie
spirituelle du peuple huron. Halte au tee-pee géant pour
un récit sur le mode de vie des indiens des différentes
nations. Nous verrons les grands canoës de guerre.
Après la visite, nous testerons la cuisine amérindienne,
nouvelle et traditionnelle avec un repas de gibier
accompagné de la banique, pain indien. Retour à l’hôtel.
3 Janvier: Québec – Montréal – Paris ou Genève
Départ pour l’aéroport de Montréal. En route, une
dernière expérience nord-américaine s’impose avec
la visite d’une ferme de bison, et ses champs à bord
d’une remorque et une activité au lasso pour compléter
l’expérience suivie d’un repas de bison bien sûr et d’un
bon pouding à l’érable. Il y a un siècle, on ne comptait
pourtant plus que 500 000 bisons sur la surface de la
terre. Les chasseurs fauchaient des troupeaux entiers
pour la viande, les peaux et ... le plaisir. Pour la chasse, ils
n’avaient qu’à provoquer une panique dans le troupeau
et diriger les bêtes par centaines, vers le haut d’une
falaise afin qu’elles s’écrasent dans un précipice. Avant
le massacre, entre 40 et 60 millions de bisons déferlaient
dans les grandes plaines. Pourtant animal mythique par
excellence de l’Amérique du Nord, le bison a régné en
maître sur les vastes étendues du continent.
Continuation vers l’aéroport pour prendre le vol retour
en fin d’après-midi.
4 Janvier : Paris ou Genève
Arrivée en début de matinée en Europe.
PRIX
3550 € par personne en chambre double.
Note : Les conditions hivernales peuvent nous
amener à changer ou intervertir quelques éléments
de ce programme. De même, les vols
avions peuvent être perturbés en ces temps si
la poudrerie survient ou le que le gel polaire
arrive ; prévoyez ainsi des délais d’aller et
retours assez larges, ne vous laissez pas surprendre,
tabernacle !
PRATIQUE
Formalités : Passeport valide 6 mois après la date de retour.
Climat : de +5° à – 25°C ! – Imprévisible… De même, la
neige est en général très présente. Prévoyez ainsi un
équipement adéquat. Nous vous enverrons bien sûr
une liste des équipements prêtés sur place, et ceux à
emmener.
Soirée du Nouvel An : Prévoyez des vêtements habillés ou
de ville.
Accompagnement : Vincent Blair, responsable des « groupes
spéciaux » chez le voyagiste « Tours Chanteclerc », le
partenaire canadien de Grands Espaces, et excellent
connaisseur de la Belle Province.
Simon Gignac , notre guide polaire canadien, viendra
jaser avec nous le temps de quelques soirées.
Christian Kempf et Marielle Suzeau.
Taille du groupe : 20 à 40 personnes.
© D. r.

PALAIS, CANAUX ET CATHÉDRALES EN LUMIÈRES POUR UN
RÉVEILLON RUSSE
Fondée en 1703 par Pierre le Grand, Saint Pétersbourg fut durant de 200 ans la capitale des
tsars de Russie, conservant un ensemble architectural homogène, unique en Europe qui lui a
valu son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1990. La ville qui compte plus
de 4,5 millions d’habitants fut construite sur le delta de la rivière Neva, d’où ses multiples
chenaux qui lui donnent aussi son cachet. Saint Pétersbourg regorge de trésors d’architecture
baroque et néo-classique, de monuments, de musées. Chaque année les « nuits blanches »
attirent des millions de visiteurs, et les croisiéristes estivaux inondent ville et palais ; mais
le charme de Saint Péterbourg prend vraiment pendant l’hiver russe, quand un manteau de
neige couvre la ville, et que celle-ci déploie ses extraordinaires illuminations. Nulle part
ailleurs en Europe, Noël n’est l’occasion de tant d’illuminations, de sapins érigés et brillants
de mille feux, de monuments
PRATIQUE
Formalités : Passeport, muni du visa ; nous vous aiderons
pour l’obtention du visa russe.
Températures : 0 à -15°C. Vêtements chauds et bonnes
chaussures. Tenue habillée pour le Réveillon du 31
décembre.
Guides : Alexis Epiphantsev, spécialiste de la famille
impériale et guide à Saint Pétersbourg.
Logement : Hôtel ****+ au centre ville
Inscriptions et taille du groupe : En raison de la saison
très demandée dans les grands hôtels de la ville,
nous devrons privilégier les 25 premières personnes
inscrites ; nous vous recommandons une inscription
rapide.
Décalage horaire : + 3 heures
PROGRAMME ****1
28 décembre : Vols Paris ou Genève – Saint Péterbourg
Départ de tôt matin vers Saint-Péterbourg, transfert
et installation à l’hôtel. Tour de ville pour voir les
illuminations, puis dîner-spectacle traditionnel. Après le
dîner, visite de la place de l’Hermitage et des quais de la
Neva illuminés.
29 décembre : Les palais des tsars
Visite en matinée de la forteresse Saint Pierre et Paul où
sont enterrés les tsars, du Palais d’hiver des tsars, au bord
de la Neva, l’Hermitage, puis départ vers les résidences
d’été des tsars et les palais de Catherine II à Petrodvorets,
sur les rivages de la Baltique. Ces palais conservent des
trésors du temps des tsars, et nous replongerons le temps
des visites dans le faste de ces puissants empereurs ; en
où jouent les lumières.
Largement inconnue en hiver,
Saint Pétersbourg vaut une
visite, que nous avons voulu
très riche et complète, et une
fête de fin d’année dans les
traces des tsars !
NOUVEL AN
À SAINT
PETERSBOURG
( RUSSIE )
28 décembre 2013
au 2 janvier 2014
© Marinski theatre
131

soirée, repas russe, chants et danses dans le cadre d’une
izba de bois et de chansons !
30 décembre : La taïga et les lacs
Visite des cathédrales de Saint-Isaac et du Christ sauveur,
puis de la région du lac Ladoga, à environ 70 km
de la ville. Nous découvrirons les maisons de bois des
campagnes russes, les rives du lac gelé qui héberge sur
ses 600 îles les couvents et églises de bois. Repas au
phare du lac et dégustation de vodkas et conférence sur
cette « petite eau » dans une ferme, avant de rejoindre
notre hôtel, puis le spectacle classique qui fait la réputation
du théâtre Marinski et Michelov. Dîner ukrainien
après le spectacle. Si vous désirez flâner en ville, un
tour vous permettra de découvrir les illuminations
fantastiques de l’avenue Nevsky, et de cette capitale et
Venise du Nord…
31 décembre : Saint Pétersbourg, la capitale
Visite du brise-glaces historique « Krassin » pour nous
permettre de nous familiariser avec l’histoire polaire
russe, très riche.
Visite du palais Youssoupov. Les grandes familles russes
entretenaient des palais à Saint Petersbourg et leur architecture
et aménagements témoignaient des richesses de
ces nobles. Visite du croiseur historique « Aurora », qui
permit entre autres aux insurgés de 1917 de renverser
le régime du tsar.
Après cette journée chargée,
nous nous reposerons dans
notre hôtel et nous préparerons
pour la soirée du
réveillon, orchestrée jusque
tard dans la nuit, entre des
représentations classiques,
des séquences de danses
pour tous les âges, les
airs célèbres interprétés
par les chanteurs de
l’opéra, un folklore
cosaque, les plats du
repas de fête et les
132
toasts portés aux relations franco-russes ! À deux heures
du matin ce sera le festival des feux d’artifice tirés sur les
glaces de la Neva.
1 er janvier : Baltique et Kronstadt
Début de matinée libre puis brunch vers 11 heures et
départ pour Kronstadt, la ville maritime et historique,
sa cathédrale des marins qui garde la baie de la Neva.
Retour en soirée.
2 janvier : Saint Péterbourg-Paris ou Genève
Début de matinée libre, derniers achats, déjeuner dans un
cadre russe bien typé, et départ pour l’aéroport.
Vol retour et arrivée en fin d’après-midi à Paris.
PRIX
3100 € en chambre double.
Supplément individuel : 680 €
Un séjour dans l’ancienne capitale au moment des fêtes
orthodoxes ne peut être qu’un florilège exceptionnel
d’images colorées et fortes, alliant
traditions, feux d’artifices, palais
et bonnes tables. Plus que les
nuits blanches du mois de juin,
les illuminations de Saint
Pétersbourg enchantent la
ville.

AU ROYAUME DU TIGRE DU BENGALE
Avec plus de 3 millions km² et 1 milliard d’habitants, l’Inde est un géant économique qui
compte de plus en plus sur l’échiquier mondial.
L’Inde a toujours rayonné et fait rêver. Pays des épices et de la soie, la religion et l’histoire
lui ont forgé cette image de puissance et de calme qu’incarnait si magnifiquement le Mahatma
Gandhi.
Le continent indien est planté sous la chaîne de l’Himalaya, partant dans l’océan qui porte
son nom et qui fut toujours la frontière entre le Moyen et l’Extrême Orient. Cette situation a
forgé l’histoire et a laissé des milliers de temples, forts et monuments, dont le Taj Mahal est
certainement le plus connu aujourd’hui.
L’Inde est un pays de contrastes et la pauvreté vit en parallèle à la superpuissance politique,
où se côtoient les palais de l’époque fastueuse des Maharadjas et les tours occidentales de
Bombay. L’Inde est surtout un immense grenier irrigué par le Gange, animé par ses marchés
aux épices, par ses collines vertes plantés de thé à perte de vue, ses rizières, ses ports animés.
Du désert de Gir aux forêts denses des pentes de l’Himalaya, le tigre est devenu le symbole de
cette nature restaurée.
C’est le plus grand félin du monde, et sa robe superbe lui a valu les chasses des Maharadjas
comme des braconniers, avant que l’Inde moderne et le Fonds Mondial pour la Nature
n’inscrivent sa conservation comme objectif prioritaire. Au cours de notre voyage ainsi, nous
partirons 16 fois en safari en jeep ou à dos d’éléphant pour tenter d’observer le seigneur de la
jungle. Le tigre est l’un des plus beaux animaux du monde mais il a perdu 40% de son effectif
ces 10 dernières années. Il n’y occupe plus que 7% de son aire de répartition et sa population
mondiale est estimée à 3 200 individus, menacée par les braconniers. Dans les années à venir
350 millions de dollars vont être investis par 13 pays pour sauver l’espèce. En Inde, il n’y a
plus que 1 400 tigres (contre 40 000 en 1947…).
Ce circuit veut ainsi vous laisser découvrir ce pays, en utilisant les moyens de déplacement les
plus adaptés et les plus divers: rickshaw, train, bus, avion, éléphant, jeep…
PRATIQUE
Formalités : Passeport valide 6 mois après la date de
retour. Visa touristique nécessaire.
Climat : Chaud et sec en cette saison (+30°C)
Argent : La monnaie locale est la roupie indienne. Cartes
de crédit acceptées en ville.
Accompagnement : Guide francophone indien et
Marianne Duruel
PROGRAMME ****2
22 mars : Paris - Dheli
Vol Paris - Delhi. Installation et nuit à l’hôtel.
23 mars : Dheli – Parc National de Kanaha
Envol matinal pour Jabalpur. Route vers le Parc National
de Kanaha et après-midi de safari dans ce parc qui est
l’un des meilleurs lieux pour les tigres.
Nuit à Kanaha.
24 mars : Parc National de Kanaha
Journée de safari dans ce parc qui est une réserve à tigres
et a été créé en 1955 sur environ 1100 km².
C’est dans ces paysages de prairies, savanes et forêts à
bambous que Rudyard Kipling trouva l’inspiration du
fameux « livre de la jungle ».
Ours lipput, hyènes, cervidés, gaur, léopards, chiens
sauvages, porc épics… Le parc est riche de sa faune
incluant pythons et cobras.
Nuit à Kanaha.
VOYAGE PROGRAMMÉ
CHAQUE ANNÉE
© EPFL
INDE
22 mars au 5 avril 2014
133

25 mars : Parc National de Kanaha – Parc National de
Bandhav Garh
Safari à dos d’éléphant dans le parc en matinée.
Départ par la route vers le Parc National de Bandhav
Garh.
Nuit à Bandhav Garh.
26 mars : Parc National de Bandhav Garh
Journée de safari dans le parc qui est réputé pour sa densité
de tigres, pour ses nombreuses espèces telles l’ours
lipput, le sanglier, le léopard que nous avons de réelles
chances d’observer. L’avifaune est particulièrement
riche. Le fort de Bandavhgarh surplombe le paysage et
son temple est accessible avec nos jeeps.
Nuit à Bandhav Garh.
27 mars : Parc National de Bandhav Garh
Safari à dos d’éléphant le matin.
Safari en jeep l’après-midi.
Nuit à Bandhav Garh.
28 mars : Parc National de Bandhav Garh - Delhi
Le matin, route vers l’aéroport de Jabalpur et envol pour
Delhi (Départ du vol 14h40 et Arrivée à 16h25).
Tour de ville et Nuit à Delhi.
29 mars : Delhi – Parc National de Kaziranga
Envol matinal pour Guwahati. A l’arrivée, continuation
par la route vers le Parc National de Kaziranga, safari
l’après-midi.
Au cœur de l’Assam dans les paysages de collines à thé
sur la frange orientale de l’Himalaya, ce parc est inscrit
depuis 1985 au patrimoine Mondial de l’UNESCO. Les
2/3 de la population de rhinocéros unicornes y vit (environ
2000 individus) sur 3000, ils étaient environ 500 000
vers 1830. Dans ces paysages de roselières, prairies à
éléphants et de forêt tropicale, on trouve la plus grande
densité de tigres au monde.
Le Bramhaponte et ses bras morts traversent le parc, issu
d’une réserve forestière établie en 1905.
Nuit à Kaziranga.
30 mars : Parc National de Kaziranga
Journée de safari dans le parc.
Nuit à Kaziranga.
31 mars : Parc National de Kaziranga- Delhi – Sawai
Madhopur
Safari le matin à dos d’éléphant.
L’après-midi, retour sur Delhi en avion (Départ 15h30 -
Arrivée 17h55).
Transfert à la gare de Delhi et train jusqu’à Sawai Madhopur.
Nuit dans le train.
134
1 er avril : Parc National de Ranthambore
A l’arrivée, route vers le Parc National de Ranthambore
et vous verrez défiler les paysages du Rajasthan. Le
grand empereur Moghol Abkar a régné, construisant des
palais entourés de lacs, de jardins d’été, de mosquées, de
palais de chasse… Lianes, herbes et arbres envahissent
aujourd’hui ces lieux fréquentés par les singes, léopards,
tigres.
Journée de safari dans le parc de Ranthambore. Ce parc
fut créé en 1955 pour garantir la survie du tigre et, bien
entendu, de nombreuses autres espèces qui assurent la
subsistance de ce grand prédateur : chinkaras, chitals et
autres cervidés, sangliers etc. On peut aussi y voir des
léopards, hyènes, chacals, ours, singes, crocodiles et un
très grand nombre d’oiseaux.
Nuit à Ranthambore.
2 avril : Parc National de Ranthambore – Parc National
de Bharatpur
Safari matinal dans le parc. Retour à l’hôtel pour le petitdéjeuner
et transfert à la gare pittoresque de Sawai Madhopur
pour le train à destination de Bharatpur. A l’arrivée,
route vers le Parc National Keoladeo Ghana plus
connu sous le nom de Sanctuaire des Oiseaux de Bharatpur.
Ce parc ornithologique s’étend sur 31 km² d’étangs,
de marais et de forêts. Anciennement terrain de chasse
des maharajahs, ce parc est devenu le refuge hivernal
de nombreux oiseaux migrateurs venus d’Afghanistan,
d’Asie centrale, de Chine et de Sibérie. Quelques trois
cent soixante quatre variétés ont été inventoriées dans la
réserve. Safari dans le parc dans l’après-midi.
Nuit à Bharatpur.
3 avril : Parc National de Bharatpur - Agra
Tôt le matin, promenade en cyclo-pousse dans le parc de
Bharatpur. C’est le meilleur moment de la journée pour
découvrir un maximum d’espèces sédentaires et migratrices.
Puis route vers Agra.
En cours de route, visite de Fatehpur Sikri, ville fortifiée
de grès rouge construite par l’empereur Akbar comme sa
capitale en commémoration de la naissance de son fils.
Sa construction fut achevée en 1574 mais la ville fut désertée
15 ans plus tard faute d’eau. Ses bâtiments à la fois
sobres et baroques formaient une extraordinaire synthèse
de formes architecturales des plus variées. Fatehpur signifiant
d’ailleurs « Ville de la Victoire ». Aujourd’hui,
Fatehpur Sikri est surnommée la « Ville Fantôme ».
Visite du Fort Rouge d’Agra, situé sur le coude de la
rivière Yamuna, qui est le plus grand fort de l’Inde
classé au patrimoine culturel de l’UNESCO en 1983.
Mentionné pour la première fois en 1080, ce n’était à
l’époque qu’un simple fort en briques rouges. En 1558,
l’empereur Akbar décida de faire d’Agra sa capitale et
il fit reconstruire le fort dans le but d’en faire un palais
© Marianne Duruel
résidentiel. La construction de style moghole dura huit
ans. Le fort n’était plus seulement une résidence royale
mais également un point militaire stratégique entouré de
hautes murailles de grès rouge de 2.5 km de long.
Nuit à Agra.
4 avril : Agra – Delhi - Paris
Agra connut son apogée sous l’empire moghol quand
elle en était la capitale. La ville a été magnifiée par ses
jardins, ses fontaines, ses bains et ses canaux. C’est à
l’intérieur du Taj Mahal, dans une crypte souterraine,
que repose Arjumand Bano Bégum, morte en donnant
naissance au 14ème enfant. L’empereur fou de chagrin,
fit construire ce tombeau à sa mémoire. Il fut achevé en
1653 après 22 ans de travaux titanesques et la participation
au chantier de près de 22 000 ouvriers. Le Taj
Mahal, remarquable par ses proportions parfaites, sa
minutie des détails est tout le symbole d’une immense
perfection. C’est un véritable chef d’œuvre de marbre et
de pierres précieuses.
Route vers Delhi et transfert vers l’aéroport international
de Delhi pour le vol de retour vers l’Europe.
5 avril: Paris
Arrivée à Paris en matinée.
PRIX (départ Paris)
4 550 € par personne, en chambre double.
390 € en supplément individuel.
© Marianne Duruel

© Aryavrit Travel
135

2013 : l année des
2013 est une année remarquable par la fréquence et l’intensité des aurores boréales, de même que 2014.
C’est pourquoi nous organisons plusieurs croisières vers l’Arctique en septembre et octobre.
Pourquoi ces mois ? Car les nuits sont déjà longues sous ces hautes latitudes des Lofote , Cap Nord ou Groenland
( on ne peut observer les phénomènes lumineux des aurores boréales que lorsqu’il fait nuit ). Cependant , les jour est encore présent,
de 8 ou 9 heures du matin à 17 heures, permettant ainsi de combiner ce voyage céleste par des découvertes terrestres.
Pourquoi en croisières ? Car nous pourrons nous éloigner de sources et « pollutions » lumineuses et goûter au mieux le spectacle des aurores.
Nos bagages rangés, nous pourrons aussi bien nous installer « chez nous » pour plusieurs jours.
Quel est le voyage le plus intéressant pour l’observation des aurores ? : Tous le sont, mais les conditions météorologiques seront essentielles.
Les voyages du Polaris sont étudiés pour les aurores, avec à bord un spécialiste du ciel et deux guides rompus à ces régions, des couvertures chauffantes,
des itinéraires sur mesure. Le Polaris vous servira aussi l’atmosphère familiale d’un petit groupe de 12 participants seulement. Le Plancius quant à lui développe
le confort d’un bateau de 100 places, avec une équipe de guides polaires et des paysages fantastiques, des icebergs géants, le monde inuit…
Nous pourrons de même observer des aurores boréales lors de nos voyages canadiens d’observation des ours polaires à Churchill.
Le climat sec et froid de la baie d’Hudson doit y contribuer et tout est en place : bus, conférencier… Nous espérons le ciel dégagé !
136

aurores boréales
© D. r.
137

© D. r.
Le mot « aurore » provient de la mythologie romaine ;
Aurore était la déesse de l’aube. Les aurores polaires se
manifestent aux deux pôles magnétiques de la terre - les
aurores boréales au Pôle Nord et les aurores australes
au Pôle Sud.
Dans les pays nordiques aussi bien qu’en Nouvelle-Zélande
et en Chine, la tradition regorge de
croyances et de légendes à ce propos ; les aurores
sont associées à la mort, elles étaient vues comme
le reflet des guerriers célestes, des dragons crachant
du feu ou encore, elles représentaient les personnes
décédées. Pour les vikings, elles étaient les reflets
des boucliers des valkyries.
C’est le soleil, l’étoile la plus rapprochée de la terre, qui
est à l’origine des aurores. Sa surface émet en permanence
des particules à des vitesses supersoniques, dans
toutes les directions. On appelle cette émission le « vent
solaire ». Il souffle à des vitesses d’entre 250 et 1000
km par seconde! Les particules émises sont des protons,
électrons et ions. Après 2 à 4 jours, le vent solaire entre
en contact avec la Terre.
138
Le champ magnétique terrestre est un bouclier naturel
très efficace car il protège la Terre des arrivages des particules
solaires. Cette magnétosphère est en revanche
déformée par le vent solaire qui comprime le champ
magnétique terrestre. Les particules du vent solaire ne
pouvant ainsi traverser les lignes de champs magnétiques,
elles les suivent alors au Nord et au Sud vers les
pôles magnétiques.
Dans les régions polaires, les lignes des champs magnétique
sont « ouvertes » (verticales par rapport à la surface
de la terre) et permettent ainsi aux particules d’entrer
dans la haute atmosphère, l’ionosphère. Et dans l’ionosphère,
elles entrent en collision avec les atomes atmosphériques
(principalement oxygène, hydrogène, azote),
et les excitent ou ionisent. Après quelques millisecondes,
elles reviennent à leur état fondamental en émettant de
la lumière. Les aurores polaires sont donc les lumières
issues de ces collisions.
Les aurores polaires se produisent à des altitudes
de 90 km et au-delà jusqu’à 1000 km, la plupart se
retrouvant entre 90 et 150 km. Les trois couleurs que
LES AURORES BORÉALES
nos yeux perçoivent le mieux sont le vert, le rouge,
puis le bleu. La couleur verte, la plus éclatante et la
plus fréquente, est émise par les atomes d’oxygène
qui sont excités à environ 120 km d’altitude. Les
atomes d’oxygène qui sont excités plus haut, au-delà
de 250 km, émettent une lumière rouge. Lorsque les
atomes d’azote sont excités, les lumières sont violettes,
roses ou rouges.
Vu de l’espace, l’aurore polaire a une forme ovale, centrée
sur les Pôles Nord et Sud magnétiques. La dimension
de l’ovale auroral dépend de l’activité solaire, de la
vitesse et de la densité du vent solaire: plus le soleil et
les vents solaires sont calmes, moins l’ovale est grand
et les aurores vont se produire seulement près des pôles
magnétiques, en haute latitude. Au contraire plus la
vitesse du vent solaire augmente et frappe le champ
magnétique terrestre avec force et en rafales, plus
l’ovale devient large et plus il s’étend, et les aurores
vont s’amplifier, se déplacer et éclairer les latitudes
moyennes et basses. On peut ainsi voir de temps en
temps les aurores en France, quand l’activité solaire est
très forte. L’armée de Napoléon en a vu en Egypte…
Le vent solaire souffle tout le temps et les aurores également
sont présentes tout le temps, aussi de jour, mais
elles ne pourront être observées que lorsqu’il fait sombre.
Plusieurs sites de météo spatiale nous informent sur les
vents solaires, nous donnant vitesses et densités – il est
ainsi possible de prévoir quand et où on peut voir les
aurores.
L’activité solaire n’est pas constante. D’étonnantes
statistiques révèlent un cycle de 11 ans. Durant le
maximum solaire, les régions actives sur le soleil sont
grosses et produisent des éruptions nombreuses et
importantes. La vitesse du vent solaire est alors plus
grande, et beaucoup de particules sont soufflées. Visuellement,
le nombre de taches solaires permet d’estimer
l’activité solaire, et on sait ainsi qu’on assistera à
un maximum d’activité solaire entre 2012 et 2014 et
c’est pourquoi nous vous invitons à nous rejoindre « là
haut », au Spitzberg !
Yvonne RINNE

A BORD du polaris
© Polaris Expeditions
( 12 passagers )
CROISIÈRES
LAPONIE
ET CAP NORD
NORVÈGE
1 er au 8 octobre 2013
8 au 15 octobre 2013
VOYAGE PROGRAMMÉ CHAQUE ANNÉE
139

CROISIÈRES AURORES BORÉALES EN LAPONIE
Ces croisières expéditions à bord du Polaris ont pour but de vous faire découvrir les fjords
les plus sauvages de la région de Tromso, notamment dans les Alpes de Lyngen, la région de
Hammerfest autrefois capitale baleinière et qui est la base logistique des plateformes pétrolières
de la mer de Barentz et la région mythique du Cap Nord de l’Europe découvert en 1553 par
le navigateur Richard Chancelor. Dans le pays lapon les Samis et leurs rennes ne sont jamais
loin…Dès le mois de septembre les cieux de ces latitudes au Nord du cercle polaire arctique
voient danser les aurores boréales ; l’observation de ces lumières polaires est le but principal de
ces voyages.
C’est pourquoi nous aurons à bord deux guides polaires et également un astronome qui
vous dévoilera les secrets des étoiles, planètes et autres lumières célestes. Nous avons choisi
d’organiser ces croisières au mois d’octobre car les nuits y sont déjà longues (14 heures
d’obscurité) tout en permettant au gré de la journée de découvrir la beauté des paysages par
grande lumière.
C’est aussi le moment des magnifiques couleurs de l’automne, lorsque les bouleaux dorent le
paysage.
Il nous importe en revanche de préciser deux limites à ce voyage ; le Polaris est un bateau
rompu à la haute mer et aux voyages en Norvège mais en cas de tempête et pour votre seul
confort nous pourrions être amenés à changer le programme, tout en conservant nos objectifs
et nos étapes principales. Par ailleurs, nous pourrons observer des aurores boréales si le ciel
est dégagé. C’est en septembre octobre 2013 qu’un pic d’activité solaire est prévu et la période
est donc idéale mais encore faut-il que les nuages n’encombrent pas le ciel et nous ne pouvons
le prévoir plus de 2 à 3 jours à l’avance. Chaque soir le bateau sera à l’ancre ou à quai dans
des sites dégagés, souvent grandioses, et qui devrait nous permettre de réaliser de bonnes
observations d’aurores.
En cas de mauvaises conditions météorologiques, ou d’aurores boréales peu importantes,
Grands Espaces ne pourrait en aucune façon être tenu responsable et aucun dédommagement
ne pourra être demandé.
140
PRATIQUE
Les voyages « aurores boréales » s’articulent autour du
bateau Polaris 1
À bord :
Le bateau bat pavillon français, l’équipage est français
(la cuisine aussi) et de même que nos guides.
Le bateau dispose de larges ponts extérieurs excellents
pour l’observation des phénomènes célestes. Des sièges
avec couvertures chauffantes y seront installés.
L’accès à la passerelle est libre, sauf lors des manœuvres
aux ports.
Le Polaris est équipé de 2 zodiacs qui permettent de
débarquer en tous lieux et de réaliser des croisières dans
les sites les plus remarquables.
Malgré ses 35 mètres, ses 12 cabines et ses nombreux
équipements, le Polaris 1 reste une petite unité et c’est
pourquoi nous allons privilégier les navigations dans les
fjords plutôt qu’en haute mer.
Selon les jours, nous naviguerons entre 2 et 8 heures et en
fin d’après-midi, quand la nuit arrive, vers 17 heures, nous
positionnerons le bateau à quai ou à l’ancre dans un horizon
dégagé favorable à l’observation des aurores boréales.
Toutes les cabines sont équipées de lits bas et d’un bloc
WC douche, donnant au bateau un ensemble confortable
(type hôtel **) et très convivial (vous pourrez même
prévoir des chaussons pour l’intérieur…).
Un grand salon équipé d’un bar avoisine avec un
restaurant de 16 places. C’est là qu’auront également
lieu des conférences.
Une fiche technique sur la vie à bord sera envoyée à
toutes les personnes inscrites.
Par sa taille et son encadrement (8 personnes pour 12
passagers) le Polaris 1 dégage une atmosphère familiale
de croisière privée, unique dans ce type de voyage !
Les excursions :
Elles s’effectueront en minibus et (et/ou) voiture pour le
Cap Nord, en zodiac et à pied.
Prévoyez des températures fraîches (0 à 10°C) – il peut
geler, une possibilité de pluie et emmenez des bottes
(débarquement zodiac) et chaussure de marche.
Toutes les excursions sont incluses dans le prix du
voyage et menées par nos guides. Elles ne présentent pas
de difficultés particulières.
Certaines excursions panoramiques de 1 à 2 heures
s’effectueront en zodiac. Prévoyez ainsi une bonne parka
ou anorak et si possible un pantalon étanche.
Les excursions s’effectueront principalement lors des
heures de jour (9-17h). Le temps restant sera consacré
aux conférences, temps libres ou visites de villes et
musées.

PROGRAMME**1
Jour 1 : Paris – Tromso – Ryroy
Vol vers Oslo et correspondance pour Tromso. Arrivée
vers 18h00. Transfert à bord et appareillage pour l’île
de Ryroy. Soirée de bienvenue à bord et… peut-être nos
premières aurores ?
Jour 2 : Ryroy – Struppen
Excursion zodiac et tour de l’île de Ryroy où se trouve
un groupe de bœufs musqués, possibilité de voir des
aigles pêcheurs, cormorans…
Navigation vers la baie où le cuirassé « Tirpitz » fut
coulé en 1944 par l’aviation anglaise.
Navigation vers Reinoya où nous lancerons nos lignes
dans cet endroit où les morues abondent avant de
continuer avec des trajets spectaculaires vers les Alpes
de Lyngen et la presqu’île de Struppen. Mouillage à
Struppen.
Jour 3 : Struppen et Uloya
Excursion à pied à Struppen (taïga, paysages) puis
navigation proche des falaises à aigles pêcheurs vers
Koppangen. Excursions à terre et en zodiac (rennes,
paysages). Visite du petit village de pêcheurs sur l’île
© D. r.
d’Uloya et excursion –si la météo le permet- vers le
superbe panorama de montagnes culminant à 1 142
mètres d’altitude.
Nuit à quai à Uloya.
Jour 4 : Jockelfjord
La calotte glaciaire d’Oksfjord donne des glaciers qui
viennent pratiquement à la mer en offrant des paysages
spectaculaires. Excursion en zodiac dans le fjord.
Excursion à terre vers le glacier et le lac de Skalsa
(paysages). Mouillage dans un superbe cadre de
montagne (et aurores ?).
Jour 5 : Navigation dans les fjords de la région d’Alta
(La navigation dépendra des conditions météorologiques
et de mer).
Passage vers Seiland et le fjord d’Alta, c’est là que
l’on a trouvé parmi les plus vieilles traces humaines
en Norvège. Durant la deuxième guerre mondiale,
les cuirassés allemands se camouflaient là, dont le
« Scharnhorst » coulé le 26 décembre 1943 lors de la
bataille du Cap Nord.
C’est une région favorable à l’observation des cétacés
(Hammerfest fut longtemps la capitale baleinière).
Excursion en zodiac et « partie de pêche » ou ballade à
terre dans le Soroysund et Prekestolen.
Jour 6 : Fjords du Nord et Hammerfest
Navigation en matinée et arrivée à Hammerfest vers
14h00. La ville est devenue la capitale pétrolière de la
Norvège du Nord. Visite de la ville, du musée de l’ours
polaire, du petit marché lapon. Temps libre.
Soirée à quai et si les aurores sont présentes, nous irons
vers la colline qui domine la ville ou alors nous irons
mouiller au large.
Jour 7 : Cap Nord
Afin de découvrir l’intérieur de la Laponie, nous
partirons vers 8h30 en minibus et voiture vers le Cap
Nord distant environ de 180 km pour voir le pays Lapon
–ou Sami- avec plusieurs arrêts qui nous permettrons
de mieux connaître la culture de ce peuple éleveur de
rennes notamment à Kvalsund et Repvag.
Rennes et paysages devraient être aux rendez-vous sur
les hauts plateaux comme sur la très belle route côtière
du Porangerfjord.
Repas à Honningsvag vers 14h00 , le port de pêche
réputé puis visite de Skaersvag et du Cap Nord où
nous visiterons le grand centre d’informations et nous
resterons jusque vers 18 heures dans l’espoir d’y voir les
aurores boréales (que nous pourrions aussi voir sur les
hauts plateaux au retour…).
Retour à Hammerfest vers 22 heures et dîner de l’au
revoir à bord.
Jour 8 : Hammerfest – Tromso – Oslo – Paris
Vols retour. Transfert pour l’aéroport vers 9 heures et
arrivée à Paris en fin de journée vers 19h30.
PRIX par personne
(voir bateau page 42)
Les prix s’entendent de Paris à Paris, tout compris,
sauf boissons, pourboires et extras personnels. Ce
voyage est un forfait tout inclus et nous ne pouvons
ainsi assurer de départs ou de retours autres que de
Paris ou à d’autres dates.
Cabine double (hublot) 4 500 €
Cabine double supérieure (fenêtre) 5 190 €
Cabine individuelle 4 700 €
Cabine double en suite (2 cabines) 5 750 €
Comme pour chaque croisière expédition, le programme
de navigation en Norvège n’est qu’indicatif,
car notre but principal consiste à vous faire profiter au
mieux du voyage en cas de temps favorable, nous pourrions
rester plus longtemps sur un site et nous tiendrons
aussi compte des conditions de mer pour régler
nos navigations.
Le programme vous amène de Tromso à Hammerfest
(Sud-Nord) lors de la croisière partant le 1er octobre et
d’Hammerfest à Tromso (Nord-Sud) pour la seconde
croisière.
VOS GUIDES
L’équipage connaît bien la Norvège du Nord. L’un des
membres y vit toute l’année et le Polaris 1 y effectue des
croisières avec les skieurs de février à mai.
Deux guides « Grands Espaces » sont à bord pour vous
conduire en zodiacs, à terre et effectuer des conférences.
Bruno GUEGAN connaît parfaitement le Nord de la
Norvège ; ce naturaliste sillonne depuis 35 ans le Nord
de l’Europe.
Raymond PERRIN est un navigateur et un spécialiste
de l’Europe du Nord, par ses parcours maritimes et son
expérience des croisières expéditions, dont il est l’un des
pionniers.
Sur chaque voyage, un astronome spécialisé sera présent
pour vous parler des aurores boréales, de la planète Terre
et du ciel… les noms des spécialistes et guides seront
confirmés au 15 avril 2013.
© D. r.
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10 questions...
10 réponses
POUR EN SAVOIR UN PEU PLUS SUR LES AURORES BOREALES
1) Qu’est ce qu’une aurore boréale ?
Une aurore boréale est une trainée lumineuse causée
par l’énergie de particules entrant en collision
avec l’atmosphère terrestre.
2) Qu’est ce qui en détermine les couleurs ?
La composition et la densité de l’atmosphère, de
même que l’altitude du phénomène.
3) Quelle est l’origine des aurores ?
Le soleil, dont la chaleur extrême envoie des particules
en créant ainsi des vents solaires qui ont des
vitesses supersoniques et ces protons et électrons
viennent heurter le champ magnétique terrestre, en
illuminant le ciel.
4) Quand peut-on observer les aurores ?
Toute l’année, partout… Mais l’activité solaire peut
être plus ou moins importante, et les particules du
vent solaire ne peuvent traverser le champ magnétique
qui protège la terre, elles le suivent jusqu’aux
pôles ou ces champs magnétiques convergent laissant
ainsi entrer les particules jusqu’à la haute atmosphère
où elles entrent alors en collision avec les
atomes atmosphériques en émettant ces lumières.
5) Alors où se situe le meilleur endroit pour les
observer ?
On voit plus d’aurores dans les régions polaires. On
ne peut les voir que lorsque qu’il y fait nuit (en hiver
donc) et qu’il n’y a pas de nuages. En Norvège
du Nord les mois d’octobre, février et mars sont les
plus favorables.
6) Pourquoi cette apparence de « rideau fin » ?
Car les lumières se font justement au contact de
cette haute atmosphère par l’arrivée des vents solaires
qui se déplacent très vite.
7) Peut-on entendre les aurores ?
Bien des gens, bien des légendes le rapportent… Il
faudrait 5 minutes pour que le son arrive à terre…
Un léger bruissement…
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8) Y a-t-il des aurores noires ?
Oui ! Certaines aurores sont à peine visibles, tel un
rideau noir transparent.
9) Peut-on prévoir l’apparition d’aurores ?
Oui, car les astronomes observent le soleil et les
vents solaires. Quand ils sont intenses et violents,
les aurores seront intenses. Plusieurs sites visibles
sur le web sont très précis.
10) Les aurores ont-elles un impact sur l’homme et
la nature ?
L’impact de ces phénomènes qui se passent à environ
100 km d’altitude est faible, et quelques ondes
radio peuvent être brouillées… pas plus. Néanmoins
il peut y avoir des cas exceptionnels comme ce 13
mars 1989 quand des sous orages magnétiques liés
aux aurores boréales ont paralysés pendant 9
heures le réseau d’Hydro-Québec, détruit deux
transformateurs et plongé ainsi 6 millions de québécois
dans l’obscurité. Le coût a été estimé à plusieurs
centaines de millions de dollars.
Les aurores ont surtout un impact sur les satellites
de communications.
Certains villages polaires peuvent ainsi être coupés
du monde pour quelques jours. GPS et bientôt
Galileo sont ainsi concernés. 5 à 15 satellites sont
perdus tous les 10 ans à cause du rayonnement ionisant
et aux perturbations magnétiques.
Les grands pipe-lines sibériens ou nord-américains
voient une corrosion accrue lors des orages
géomagnétiques.
© D. r.

© D. r.
A BORD DU polaris ( 12 passagers )
CROISIÈRE
LOFOTEN
NORVÈGE
15 au 22 octobre 2013
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PROGRAMME**1
15 octobre : Paris – Oslo – Tromso
Départ vers midi et vol vers Oslo puis Tromso, la
capitale du Nord de la Norvège. Embarquement
vers 19 heures. Dîner à bord.
16 octobre : Route intérieure
Passage devant Tromso et la baie où en 1944 le cuirassé
allemand Tirpitz fut coulé puis croisière zodiac
vers Ryroy. Des courants marins y concentrent
les morues et l’île est le refuge de bœufs musqués,
introduits ici pour conserver ce taurillon polaire.
Passage du détroit de Finnsnes et navigation dans
la très belle route intérieure.
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17 octobre : Andenes
Arrivée dans l’Andfjord où nous chercherons les
baleines et soirée près de Gryllefjord sur l’île de
Senja. Nous naviguerons à la recherche des cétacés,
avant de rejoindre la ville de pêcheurs de Harstad
(22 000 habitants). Visite des défenses côtières allemandes
de la deuxième guerre mondiale et du port.
18 octobre : Paysage du Tysfjord
Passage étroit vers l’Ofotjord. Au loin, le Tysfjord
et ses montagnes en obélisques dépassent les 1500
mètres d’altitude ; cette région est l’une des plus spectaculaires
du Nord de la Norvège. Croisière zodiac
dans les îles d’Okneshavn (oiseaux, phoques) au pied
du Moysalen (1262 m) et du Mur des Lofoten.
19 et 20 octobre : Trollfjord
Navigation dans le fjord étroit du Trollfjord. L’un
des paysages les plus spectaculaires des Lofoten.
Excursions à pied et en zodiac dans ce paysage de
cirques glaciaires. Navigation vers la route intérieure
et les villages de pêcheurs.
21 octobre : Route intérieure
Retour par les paysages superbes de la Norvège du
Nord entre continent et Lofoten et les détroits de
Tjellsundet et Finnsnes. Arrivée en soirée à Tromso.
22 octobre : Tromso – Paris
Vol en matinée vers Oslo puis Paris (arrivée en fin
d’après-midi).
Note : cet itinéraire pourra varier en fonction de
la mer et de la météo.
Points pratiques et bateau : voir pages 42 et 140.
PRIX par personne
Les prix s’entendent de Paris à Paris, tout compris,
sauf boissons, pourboires et extras personnels. Ce
voyage est un forfait tout inclus et nous ne pouvons
ainsi assurer de départs ou de retours autres que de
Paris ou à d’autres dates.
Cabine double (hublot) 4 500 €
Cabine double supérieure (fenêtre) 5 190 €
Cabine individuelle 4 700 €
Cabine double en suite (2 cabines) 5 750 €

AURORES BORÉALES
A BORD DUplancius ( 100 passagers )
© 80 jours
CROISIÈRE
ET ICEBERGS
CÔTE EST DU GROENLAND
5 au 14 septembre 2013
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PRATIQUE
Températures : 0 à +10°C.
Equipement : comme en croisière expédition ( voir les
pages consacrées en début de ce catalogue)
Guides : Une équipe de guides francophones sera à bord,
et nous embarquerons un spécialiste du Groenland et des
aurores boréales. Les deux langues à bord du bateau seront
le Français et l’Anglais.
Bateau : Le Plancius est décrit page 72 de ce catalogue.
PROGRAMME *** 1
5 septembre : Paris ou Genève – Reykjavik
Vol vers la capitale islandaise en début d’après-midi
et arrivée vers 16h. Transfert en bus vers notre hôtel, en
passant les champs de laves, et dîner en soirée au restaurant
viking.
6 septembre : Reykjavik – Akureyri
Excursion en bus depuis la capitale, vers Akureyri, la
capitale du Nord : 6 heures de route qui vous permettront de
goûter aux paysages de cette île volcanique. Embarquement,
et départ vers le détroit du Danemark. À bord, introduction
au voyage et dîner occuperont votre soirée, en espérant les
premières aurores !
PRIX par personne (voir bateau page 72)
7 septembre : En mer – Côte Est du Groenland
En passant au Nord du Cercle polaire Arctique, nous
verrons vraisemblablement des baleines, fous de Bassan,
mouettes, labbes, guillemots…En fin de journée, nous
verrons peut-être nos premiers grands icebergs dérivant
depuis le Scoresby Sund, le plus grand fjord du monde avec
ses 313 km de longueur. Si le ciel est dégagé, nous verrons
des aurores boréales sur les ombres des sommets découpés
de la côte de Blosseville, ce marin explorateur français qui
donna son nom à ces lieux.
8 septembre : Ile du Danemark
Navigation en matinée le long des pics de la côte Est
et croisière zodiac le long de l’un des fronts de glaciers.
Débarquement proche d’un glacier, dans la baie des
Vikings. Sur l’Ile du Danemark, nous verrons des restes
anciens Inuits, des ronds de tentes, des anciennes caches à
viandes et de vieilles tombes eskimos.
Navigation en soirée dans les fjords de plus en plus
encombrés d’icebergs.
9 septembre : Cap Hofmann
Débarquement, pour l’observation de bœufs musqués, dans
la toundra aux couleurs de l’automne. Navigation dans
l’après-midi : nous rencontrerons des icebergs géants que
nous verrons depuis le bateau et nos zodiacs !
Quadruple (12,5 m 2 ) lits superposés et lit bas 3750 €
Triple (12 m 2 ) lits superposés et lit bas 4350 €
Double, hublot (12 m 2 ) lits séparés 4950 €
Double, 1 fenêtre (11,5 m 2 ) lits séparés 5150 €
Double, 2 fenêtres (12,5 m2 ) lits séparés 5350 €
Double luxe (21 m2 ) 2 fenêtres lit double ou lits séparés, canapé sofa 5750 €
Double luxe, 3 fenêtres (23 m 2 ) lit double ou lits séparés, canapé sofa 6100 €
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10 septembre : Scoresby Sund et icebergs géants
Au fur et à mesure de notre progression, nous allons croiser
les icebergs géants qui font la réputation du fjord, certains
pouvant atteindre 1 km de longueur et des dizaines de
mètres de hauteur… Croisières zodiacs et débarquement
nous permettront de goûter à ces paysages exceptionnels.
Dans la toundra, nous essaierons de photographier bœufs
musqués, lièvres arctiques, lemmings, de même que nous
verrons des restes de maisons anciennes datant de la culture
inuit de Thulé, qui armaient leurs toits avec des mandibules
et côtes de baleines. Et comme chaque soir, chaque nuit,
nous guetterons les aurores.
11 septembre : Ittoqqortoomiit
Débarquement en matinée dans la toundra de la Terre de
Jameson, puis dans l’après-midi, nous allons dans ce village
de 400 habitants, mis en place vers 1925 par Mikkelsen et le
Commandant Charcot en raison de la richesse des eaux en
ours, morses, phoques et narvals ; ceux-ci y sont toujours
chassés. Le village nous accueillera, et nos guides vous
emmèneront vers ces lieux de chasseurs où sèchent les
peaux d’ours, où les chiens de traîneaux aboient.
12 septembre : En mer
Retour vers l’Islande ; nos guides effectueront des
conférences, et nous serons à nouveau à l’affût des baleines
et des oiseaux migrateurs de l’Atlantique Nord.
Et… Aurores ?
13 septembre : Akureyri – Rekjavik
Nous arrivons en Islande, puis transfert en bus vers
Reykjavik et notre hôtel à Vogur. Dîner et nuit à l’hôtel,
avec nos dernières aurores boréales, si le ciel est dégagé.
14 septembre : Vol vers Paris ou Genève
Départ de tôt matin pour des vols partant vers 8h locales et
arrivant en début d’après-midi à Genève ou Paris.
© Vincent Munier

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Ce catalogue présente nos voyages jusqu’au 15 avril 2014. Pour vous permettre de construire votre projet,
nous vous indiquons dans ces pages les grandes lignes de nos destinations pour l’année 2014.
Cette présentation n’est évidemment pas exhaustive.
Certains circuits et croisières de l’été étant par ailleurs complets depuis novembre (quelques dates du Polaris)
ou janvier (deux croisières sur l’Ocean Nova), cette annonce précoce de nos destinations vous permettra aussi de vous inscrire
plus tôt, soit à partir du 15 mars 2013 quand les prix seront établis, vous n’aurez alors à régler que 20% d’acompte ;
le complément devra être réglé au 15 septembre 2013.
Et outre les horizons à découvrir dans ces pages qui suivent, nous organisons aussi nos voyages répétés chaque année,
tels le Pôle Nord, la Namibie…
Tous les voyages que nous présentons sont 100% francophones, les bateaux ou circuits étant totalement affrétés et organisés
par Grands Espaces.
Parce que nos prix sont serrés, Grands Espaces ne pratique pas de promotions sur ces tarifs.
Construire votre projet, vous assister dans la réalisation de rêves de banquise, forêts vierges ou de savanes,
est notre profession et notre plaisir… À très bientôt !
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Nos prochains
voyages 2014
QUELQUES REPÈRES
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CROISIÈRES POLAIRES
AU SPITZBERG
Au Spitzberg, à bord du bateau polaire Ocean Nova (75 passagers)
3 voyages pour découvrir l’archipel des glaces et des ours, vols privés sans escales de Paris
15 au 25 juillet 2014 Tour du Spitzberg
25 juillet au 4 août 2014 Nord et Est Spitzberg
4 au 14 août 2014 Nord et Est Spitzberg
Au Spitzberg, à bord du brise-glaces Ortelius (100 passagers)
Un voyage vers l’Est du Spitzberg et dans la banquise, vols privés et sans escales de Paris
14 au 24 août 2014
Au Spitzberg à bord du Polaris (12 passagers)
Des croisières naturalistes, pour photographes dans une atmosphère familiale
Juillet et août 2014
Prix incluant les vols, souvent directs au départ de Paris
Nord Est du Groenland – Spitzberg et Islande à bord du bateau polaire Ocean Nova (75 passagers)
La grande croisière polaire qui vous emmène au pays de la banquise et des icebergs géants
14 au 27 août 2014
Ilulissat et Groenland de l’Ouest, à bord du Rembrandt (32 passagers)
Un grand voilier au pays des icebergs géants et des Inuits
10 au 23 juillet 2014
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AFRIQUE
© Zambezi queen
CROISIÈRES POLAIRES AU GROENLAND
Outre nos safaris en Tanzanie, Namibie et en Ouganda, nous développerons deux
croisières safaris :
- À bord du Zambezi Queen (juillet et octobre 2014) identiques aux programmes
présentés dans ce catalogue.
- Sur le lac Kariba (Zambie – Zimbabwe) à bord d’un bateau de 16 passagers
(septembre 2014)

© D. r.
© D. r.
EXTRÊME ORIENT RUSSE ET D’AUTRES HORIZONS ENCORE
Ile Wrangel, Tchoukotka et détroit de Béring
à bord du Professeur Kromov (50 passagers)
Une croisière vers les côtes les plus secrètes et
l’île Wrangel prise par la banquise : ours, morses,
baleines et bœufs musqués sont au rendez-vous de
ce voyage d’exception.
23 juillet au 9 août 2014
Mer d’Okhotsk, Russie
à bord du Professeur Kromov (50 passagers)
La mer la plus riche en otaries, la banquise du fleuve
Amour, les grizzlys et les volcans du Kamchatka.
8 au 26 juin 2014
Kamchatka, Kouriles et îles de Béring
à bord de l’Omega (8 passagers)
Les croisières en petits groupes de 8 personnes
pour découvrir au mieux ces côtes sauvages
et riches d’Extrême Orient russe.
Juin à août 2014
Croisière sur la Lena en Russie
à bord du Mikhael Svetlov (120 passagers)
Le grand fleuve qui forge la Sibérie, de Yakoutsk
aux mers polaires.
Août 2014
Circuit et survols en hélicoptère au Kamchatka
Notre grand classique de la découverte des volcans,
des peuples éleveurs de rennes et des ours.
Du 18 au 30 septembre 2014
Au plus froid du monde ! En Sibérie
Un incroyable circuit en voiture sur les pistes,
traversant fleuves et lacs gelés, par -30 à -50°C
Au départ de Yakoutsk. Route vers le Pôle du froid
(Verkoïansk) et la route des os (Magadan).
Départs en février et mars 2014
(groupes de 8 personnes)
Prix (à confirmer) : 4 700 euros pour 14 jours
Bornéo et ses orangs outangs
Un circuit au cœur des forêts sauvages
Automne 2014
L’Islande des volcans et des oiseaux
en mai juin 2014
Circuit au Yukon et en Alaska
en septembre 2014
© Amazone Dream
Fjords et glaciers d’Alaska, croisière
à bord du Discover (35 passagers)
Pour voir baleines, otaries, grizzlys, loutres
de mer… et surtout des dizaines de glaciers
et les paysages fabuleux des fjords et pics des
montagnes rocheuses : un grand classique.
Août septembre 2014
Nos voyages en Antarctique
2014 / 2015 à bord
du Hans Hansson,
du Plancius et
de l’Ocean Nova seront
publiés en juin 2013
© Oceanwide Expeditions
© D. r.
Sur le Haut Amazone, croisière à bord de
l’Amazone Dream (16 passagers)
Une exploration au cœur de la forêt
et des tribus indiennes, une ouverture
extraordinaire – et confortable – dans l’une
des régions les plus reculées de l’Amazonie
Mars 2014
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Les guides sont la force et l’ esprit de « Grands Espaces ».
ils vous accompagnent lors des voyages et pour partie,
contribuent à les préparer, pour faire de ces circuits et croisières
des aventures inoubliables.
152

une équipe
d’experts
153

Au bureau
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CHRISTIAN KEMPF
Christian Kempf a étudié la géographie, puis a
enseigné l’écologie animale dans plusieurs universités.
Il a dirigé 13 expéditions scientifiques
polaires et a créé le Groupe de Recherche en
Ecologie Arctique en 1978. Très actif dans la
protection de la nature, il a réintroduit le lynx
en Alsace et participé à de nombreux travaux au
Ministère de l’Environnement (1980 – 1985).
Il a publié plus de 50 articles scientifiques et 25
livres. Lauréat du Prix Européen de Conservation
de la Nature et du Grand Prix de l’Exploration.
Il fut le premier en France à organiser des
croisières en Antarctique (1987), à lancer les
croisières expéditions (1990) et à organiser des
voyages au Pôle Nord (1992). Depuis 1990, il
est chef d’expédition à bord des bateaux polaires
et a effectué comme conférencier plus de
200 croisières dans le monde.
En 2004 il a créé « L’Escargot Savant » qui
publie des livres et cartes touristiques.
MARIELLE SUZEAU
Après des études de tourisme à Orléans, elle a
travaillé en office de tourisme (Gien) puis sur
de nombreux paquebots de croisière pendant
6 ans comme hôtesse-accompagnatrice et aux
services excursions. Elle travaille en Bourgogne
aux voyages Grands Espaces depuis
15 ans (et aux éditions de l’Escargot Savant
depuis leur création en 2004). Elle est particulièrement
chargée des réservations et des
renseignements techniques au téléphone. C’est
l’assistante directe de Christian Kempf qu’elle
remplace au bureau lors de ses nombreux déplacements
et missions à l’étranger.
ALEXANDRE SEYDOUX
Né dans le district de La Gruyère en Suisse et
après des études en géographie physique,
il participe à plusieurs actions d’écotourisme
dans le monde. Durant 2 ans et demi, il a participé
au Pérou à la mise sur pied d’un opérateur
de tourisme alternatif à Lima et d’un projet
d’écotourisme géré par les communautés indigènes.
À son retour en Europe avec son épouse
péruvienne, il intègre un organisateur de
voyage suisse. Et c’est le choc de la découverte
des régions polaires, qui réunissent d’un seul
coup ses grands centres d’intérêts : la montagne,
les glaciers et une faune étonnamment
riche ! L’idéal pour lui, qui préfère par ailleurs
nettement le froid sec à la moiteur tropicale.
Adrien Horny ( informatique ),
Marek Kasinski (internet et Facebook),
Gérard Guersen et Brigitte Delgado
(contacts participants)
complètent l’équipe.
Christian Genillard est ingénieur-mathématicien
de formation, navigateur chevronné
fasciné par la glace, Christian organise et accompagne
depuis de nombreuses années des
expéditions en voilier dans les régions po-
laires, surtout dans le Grand Sud puis en Arc-
tique. Après avoir évolué dans le domaine de
la conception de bateaux de course et participé
à plusieurs projets informatiques, il s’est
spécialisé dans l’histoire de l’exploration des
pôles. Il accompagne et dirige de nombreux
voyages pour Grands Espaces.
Marianne Duruel est géographe et photographe
de formation, guide-conférencière
d’expérience ; formatrice pour des grandes
sociétés de voyages pour les circuits africains
et des pays chauds, elle a visité le continent
plus de 100 fois et elle collabore aux projets
africains de Grands Espaces.

Marie Villar, est une citoyenne du monde.
Depuis sa jeunesse elle part à la découverte
des peuples et civilisations, en apprenant 7
langues, afin de les comprendre et de partager.
Ce par tage, elle a souhaité l’étendre et
le transmettre en accompagnant des voyages.
Elle fait partie de l’Association Inuskuk
pour la promotion de la culture Inuit. Elle
est la première française assistante Chef
d’Expédition au Pôle Nord et écrit pour des
guides touristiques. Passionnée de haute
Dr Alain Gleises, Président Honoraire du
Conseil de l’Ordre des Médecins de la Haute
Garonne, moniteur de plongée, il est qualifié
en médecine du sport et médecin hyperbare.
Il a accompagné plusieurs groupes dans
des ascensions au Népal et en Tanzanie et
encadre des groupes de plongeurs dans divers
océans du monde. Il a participé aussi à de
nombreuses missions humanitaires.
Pierre Taverniers est prévisionniste à Météo
France et auteur de travaux sur la banquise du
Groenland. Parle l’Inuktitut. Il a effectué un
hivernage en Terre Adélie et est un spécialiste
du réchauffement climatique.
Dr Laurent Balp, anesthésiste et réanimateur,
il est responsable d’une structure de
traitement de la douleur où il pratique l’hypnose
médicale. Photographe engagé dans la
défense de la nature.
Frédéric Bouvet est diplômé en zoologie de
l’Université de Bristol.
Il a fondé et préside le Bureau des Guides
Naturalistes qui œuvre à la valorisation du
patrimoine naturel Alpilles-Crau-Camargue.
Ornithologue passionné, il accompagne les
croisières polaires au Spitzberg.
Dr Jean Lebrat, Officier de la Légion d’Honneur,
chirurgien honoraire des Hôpitaux, il préside
le Conseil Régional de l’Ordre National
des Médecins de Franche-Comté et siège au
Conseil National de l’Ordre dont il est depuis
2009 le premier vice-président. Sa large compétence
professionnelle lui permet d’intervenir
en conférence sur les thèmes médicaux.
Samuel Blanc est naturaliste et ornithologue ;
il assure des conférences et les activités
zodiac pour plusieurs compagnies de
croisières françaises et étrangères. Il a passé
une année en Antarctique et a publié un livre
sur cet hivernage. Depuis 2011 il dirige des
croisières polaires pour Grands Espaces.
Vos guides
montagne, de nature et d’animaux. François Billet est passionné de nature, amou-
Arthur Voirin est capitaine de 1 ère classe de
la marine marchande française. Il a navigué
au Spitzberg sur des petits bateaux ainsi que
sur le voilier d’exploration Tara. Il sera votre
capitaine sur le Polaris, bateau qu’il connaît
parfaitement pour en être copropriétaire depuis
le début de l’aventure polaire en 2009.
Chef mécanicien sur un ferry transmanche,
il a supervisé le réaménagement du Polaris
pour l’adapter à ses futures missions en Norvège
et au Spitzberg.
reux des grands espaces. À 20 ans, il découvre
l’Afrique, continent sauvage qu’il parcourt
pendant plusieurs années. De l’aride Désert
du Kalahari au luxuriant delta de l’Okavango,
il s’établi finalement dans le plus ancien et le
plus vivant des déserts: le Namib. Contemplatif
et curieux par nature, il s’attache au fils des
années à observer, comprendre, décrypter et
protéger cet équilibre naturel menacé. En embrassant
le métier de guide naturaliste, il transmet
sa passion aux nombreux voyageurs qu’il
accompagne depuis 15 ans.
155

Agnès Brenière a suivi des études de droit
et gestion de l’environnement. Naturaliste
convaincue que l’émerveillement est le premier
pas vers le respect de la nature et de
l’environnement, elle a acquis une expérience
guide naturaliste. En 2005 elle a été à l’initiative
d’un projet concernant l’accès à la nature
pour les personnes handicapées. Parallèlement
elle s’attache à faire partager les beautés de
ces lieux par la photographie.
Louis Reynaud, glaciologue, retraité de
l’Université et du Laboratoire de Glaciologie
du CNRS de Grenoble. Depuis l’été 2002, il
accompagne en tant que conférencier pour
les neiges, glaces et glaciers, diverses croisières
dans l’Arctique et au Cap Horn. Excellent
connaisseur de l’Amérique du Sud.
156
Raymond Perrin, ingénieur, il a travaillé à
l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
et enseigne à l’Ecole d’Ingénieurs du canton
de Vaud. Il a dirigé de nombreuses expéditions
en voilier et participe depuis 1999 aux
croisières-expéditions arctiques de « Grands
Espaces ».
Alain Desbrosse, ingénieur Ecologue installé
à Chalon sur Saône. Ancien président
du Conservatoire des Sites de Bourgogne. Il
a vécu 7 ans à Saint Pierre et Miquelon et il
accompagne de nombreux voyages et croisières
nature.
Marc Hébert habite à Dawson City au Yukon
(Canada), il est totalement bilingue françaisanglais.
Il est guide dans les rocheuses canadiennes,
pour les randonnées motorisées sur
le glacier Athabasca, également à Churchill
au Manitoba pour observer les ours polaires
dans leur habitat naturel. Il possède un chenil
de 10 huskies d’Alaska et a concouru à
plusieurs courses de chiens de traîneaux. Très
à l’aise pour la conduite les zodiacs dans le
Grand Nord, parler de sa passion des chiens
et des ours, ou vous guider dans son pays.
Bernard Lefauconnier a travaillé avec le
Laboratoire de Glaciologie de Grenoble
ainsi qu’avec l’Institut Polaire Norvégien et
a été responsable des activités glaciologiques
norvégiennes au Svalbard pendant quatre
ans. Directeur de Recherche il a été l’un des
représentants de la France auprès du Comité
International Scientifique Arctique. Il a dirigé
des expéditions scientifiques françaises, norvégienne
ou internationales au Spitzberg. Il a
participé à des expéditions en Terre de Baffin,
au Groenland et en Terre François Joseph
et établi la station française Charles Rabot à
Ny-Ålesund.
Elisabeth Rossone a navigué pendant plus
de 30 ans sur toutes les mers du monde, à
bord de paquebots de croisières, du Mermoz,
où elle a fait ses premières armes, jusqu’aux
navires de la nouvelle génération. D’abord
responsable des excursions, puis directrice
de croisière, elle dirige actuellement le service
technique d’une agence spécialisée dans
l’organisation de croisières pour une clientèle
francophone. Si ses années de navigation
l’ont conduite à faire escale dans le monde
entier, c’est incontestablement aux pays nordiques
que va sa préférence. C’est la raison
pour laquelle elle accompagne, depuis 7 ans,
les voyages polaires de Grands Espaces, assistant
Christian Kempf.
Simon Gignac : Québécois, cartographe, collaborateur
de Christian Kempf. A beaucoup
voyagé dans les hautes montagnes (Alpes,
Rocheuses, Himalaya…) et dans l’Arctique
(en kayak, à pied et en croisières-expéditions).
Responsable des ventes au Canada.

Marie Pellé, après des études de biologie et
d’écologie, a passé 16 mois en Antarctique
durant lesquels elle a travaillé pour le CNRS
et l’Institut polaire français. Basée sur la
station française de Dumont d’Urville, elle
était chargée du suivi des populations d’oiseaux
et de phoques.
À son retour, en 2011, elle ne pense
qu’à retourner en Antarctique et découvrir
les régions polaires. Elle travaille
actuellement sur son prochain
projet en collaboration avec le CNRS :
traverser la totalité du continent Antarctique
en ulm, pour y effectuer des prélèvements
atmosphériques afin de mieux comprendre
les effets du réchauffement climatique.
Marianne Achkar a vécu entre trois continents l’Afrique noire,
l’Europe et l’Asie, c’est naturellement qu’elle entame des études de
tourisme et devient guide-accompagnatrice internationale. Parlant
couramment 5 langues (Français, Anglais, Italien, Espagnol et Arabe),
elle a le sens des contacts. Elle représente Grands Espaces au Moyen-
Orient et au Liban, où elle réside.
Notre équipe de guides polaires principalement
formée d’anciens universitaires donne
un cadre idéal de formation de jeunes talents.
C’est ainsi qu’à partir de l’été 2011,
Axel Soumier, 18 ans est à bord de certains
voyages comme guide polaire stagiaire. Grâce à
son cadre familial et à sa motivation exceptionnelle,
il a déjà réalisé 8 croisières expéditions
au Spitzberg, au Groenland et dans le Grand
Nord canadien.
Bruno Guégan, de formation universitaire
technique, il pratiqua la voile de
façon intensive, puis fut affecté à la surveillance
de la pêche au thon au Açores.
Il est passionné d’ornithologie, il arpente
le Grand Nord depuis maintenant plus de
trente ans. Il réalise un film sur une expédition
au Groenland, puis a passé plus de
deux ans en Islande et réalisé un documentaire.
Murielle Denis est allée au Spitzberg pour la première
fois en 1998 sur un voilier. Elle enchaîne
ensuite les années comme guide-équipière dans
le Nord de la Norvège, avec les étés entiers en
croisière au Svalbard. La curiosité pour les nuits
polaires l’a poussée à 3 hivernages chez un musher
proche de Longyearbyen. Elle passe quelques
saisons en refuges alpins et pyrénéens, puis suit
l’expédition «Un Rêve de Darwin» en Patagonie
et la découverte de la Géorgie du Sud… Elle accompagne
depuis plusieurs années des croisières
en bateaux de 12 personnes au Spitzberg.
Yvonne Rinne a étudié la physique de l’espace,
d’abord à Ny Alesund au Spitzberg puis à Oslo et
Longyearbyen où elle a présenté sa thèse sur les
aurores boréales.
Elle possède 5 chiens de traîneaux, pratique
la plongée polaire, le scooter des neiges et
l’escalade. Son expérience d’athlète de biathlon
lui permet d’enseigner le tir aux équipes polaires
confrontées aux ours blancs.
Photographe et journaliste, Jean Robert travaille
comme grand reporter « nature » et «
écotourisme » pour la presse. Globe trotter invétéré,
il a voyagé dans plus d’une centaine de
pays. En vingt ans de reportages, il a aussi bien
nagé avec les orques en Norvège, les tortues
de Mayotte ou les baleines à bosse de Rurutu,
escaladé les plus hauts sommets d’Afrique ou
d’Équateur, arpenté les déserts du Sahara ou
parcouru les banquises du Groenland et du
Nunavut en ski et en chien de traineau. Océanographe
de formation, il a réalisé des reportages
au Bangladesh, les déchets nucléaires au
Tibet, l’impact écologique de Tchernobyl ou la
pêche à la baleine en Indonésie. Côté éditions,
il a rédigé les guides “Maurice, Rodrigues et
Réunion” aux Éditions Lonely planet et publié
(textes et photos) « les plus beaux voyages nature
» aux éditions Glénat.
157

Loi Fédérale sur les voyages
à forfait du 18 juin 1993
Entre en vigueur le 1er juillet 1994
Texte de loi:
Section 1: Définitions
Article 1 Voyage à forfait
1) Par voyage à forfait, on entend la combinaison fixée préalablement
d’au moins deux des prestations suivantes,
lorsqu’elle est offerte à un prix global et qu’elle dépasse
vingt-quatre heures ou inclut une nuitée:
a) le transport
b) l’hébergement
c) les autres services touristiques non accessoires au
transport ou à l’hébergement représentant une part
importante dans le forfait.
2) La présente loi s’applique également lorsque les diverses
prestations d’un même voyage à forfait sont facturées
séparément.
Article 2 Organisateur, détaillant et consommateur
1) Par organisateur, on entend toutes personnes qui, de façon
non occasionnelle, organisent des voyages à forfait
et les offre directement ou par l’intermédiaire d’un détaillant.
2) Par détaillant, on entend la personne qui offre le voyage
à forfait mis sur pied par l’organisateur.
3) Par consommateur, on entend:
a) toute personne qui conclut ou s’engage à conclure
le forfait
b) toute personne au nom ou en faveur de laquelle le
forfait est conclu ou l’engagement de le conclure
est pris
c) toute personne à laquelle le forfait est cédé conformément
à l’article 17
Section 2: Prospectus
Article 3
L’organisateur ou le détaillant qui publie un prospectus est
lié par les informations qu’il contient; celles-ci ne peuvent
être modifiées que:
a) par un accord ultérieur entre les parties au contrat
b) si le prospectus fait expressément état de cette possibilité
et que les changements ont été clairement
communiqués au consommateur avant la conclusion du
contrat.
Section 3: Information du consommateur
Article 4 Avant la conclusion du contrat
1) L’organisateur ou le détaillant doit communiquer par
écrit au consommateur toutes clauses du contrat avant
sa conclusion.
2) Les clauses du contrat peuvent être transmises au
consommateur sous une autre forme appropriée; dans ce
cas, elles doivent lui être confirmées, avant la conclusion
du contrat, par une copie écrite. La confirmation écrite
n’est pas exigée lorsqu’elle empêcherait la conclusion
d’une réservation ou d’un contrat.
158
3) Pour autant que cela soit important pour le voyage à
forfait, l’organisateur ou le détaillant doit fournir au
consommateur, par écrit ou sous tout autre forme appropriée,
avant la conclusion du contrat, des informations
d’ordre général concernant:
a) les conditions applicables aux ressortissants des
Etats de la CE et de l’AELE en matière de passeports
et de visas, notamment quant aux détails pour
leur obtention.
b) les informations relatives aux formalités sanitaires
requises pour le voyage et le séjour.
4) Les ressortissants d’autres Etats ont droit aux informations
prévues au 3ème alinéa, lettre a, s’ils les exigent
sans retard.
Article 5 Avant le début du voyage
L’organisateur ou le détaillant doit fournir au consommateur,
par écrit ou sous toute autre forme appropriée, en temps opportun
avant la date du départ, les informations suivantes:
a) Les horaires et les lieux des escales et correspondances
b) L’indication de la place à occuper par le voyageur
c) Le nom, l’adresse et le numéro de téléphone de la représentation
locale de l’organisateur ou du détaillant ou, à
défaut, ceux des organismes locaux susceptibles d’aider
le consommateur en cas de difficultés; lorsque de tels organismes
n’existent pas, le consommateur doit disposer
en tout cas d’un numéro d’appel d’urgence ou de toute
autre information lui permettant d’établir le contact avec
l’organisateur ou le détaillant.
d) Pour les voyages et séjours de mineurs à l’étranger, les
renseignements permettant d’établir un contact direct
avec le mineur ou le responsable local de son séjour.
e) La possibilité de souscrire un contrat d’assurance couvrant
les frais d’annulation par le consommateur ou les
frais de rapatriement en cas d’accident ou de maladie.
Section 4: Contenu du contrat
Article 6
1) Indépendamment de la nature des prestations convenues,
le contrat doit indiquer:
a) Le nom et l’adresse de l’organisateur et, le cas
échéant, du détaillant.
b) La date, l’heure et le lieu du commencement et de
la fin du voyage
c) Les souhaits particuliers du consommateur agréés
par l’organisateur ou le détaillant.
d) Si la réalisation du voyage à forfait exige un
nombre minimum de personnes, et, si tel est le
cas, la mention de la date limite d’information du
consommateur en cas d’annulation.
e) Le prix du voyage à forfait ainsi que le calendrier
et les modalités de paiement
f) Le délai dans lequel le consommateur doit formuler
une réclamation pour inexécution ou exécution
imparfaite du contrat.
g) Le cas échéant, le nom et l’adresse de l’assureur.
2) Suivant la nature des prestations contenues, le contrat
doit également indiquer:
a) La destination du voyage et, en cas de séjour fractionné,
les différentes durées et leurs dates
b) L’itinéraire
c) Les moyens de transports, leurs caractéristiques et
la classe
d) Le nombre de repas compris dans le prix du voyage
à forfait
e) La situation, la catégorie ou le niveau de confort et
les principales caractéristiques de l’hébergement
ainsi que son homologation et son classement touristique
en vertu de la règlementation de l’Etat d’accueil.
f) Les visites, excursions et autres prestations incluses
dans le prix du voyage à forfait
g) Les conditions d’une éventuelle augmentation du
prix en vertu de l’article 7
h) Le cas échéant, les redevances et taxes afférentes à
certaines prestations, telles que taxes d’atterrissage,
de débarquement ou d’embarquement dans les ports
et les aéroports ainsi que taxes de séjour, qui ne sont
pas incluses dans le prix du voyage à forfait.
Section 5: Hausse du prix
Article 7
Une hausse de prix établie par le contrat n’est autorisée
qu’aux conditions suivantes:
a) Le contrat prévoit expressément cette possibilité et détermine
les modalités précises de calcul du nouveau prix
b) La hausse intervient au moins trois semaines avant le
départ
c) Cette hausse résulte d’une augmentation du coût des
transports, y compris le prix du carburant, d’une augmentation
des redevances et taxes afférentes à certaines
prestations, telles que les taxes d’atterrissage, de débarquement
ou d’embarquement dans les ports et les aéroports,
ou d’une modification des taux de change qui
s’appliquent au voyage à forfait.
Section 6: Modification essentielle du contrat
Article 8 Définition
1) Par modification essentielle du contrat, on entend toute
modification importante d’un élément essentiel du contrat
apportée par l’organisateur avant la date de départ.
2) Une hausse du prix de plus de 10 pour cent est considérée
comme une modification essentielle du contrat.
Article 9 Devoir d’information
L’organisateur notifie au consommateur toute modification
essentielle du contrat et lui en indique l’incidence sur le prix
dans les plus brefs délais.
Article 10 Droits du consommateur
1) Le consommateur peut accepter une modification essentielle
du contrat ou résilier le contrat sans indemnité
2) Il informe l’organisateur ou le détaillant de la résiliation
du contrat dans les plus brefs délais
3) Lorsque le consommateur résilie le contrat, il a droit:
a) à un autre voyage à forfait de qualité équivalente
ou supérieure si l’organisateur ou le détaillant peut
lui en proposer un.
b) à un autre voyage à forfait de qualité inférieure ainsi
qu’au remboursement de la différence de prix ou
c) au remboursement dans les plus brefs délais de
toutes les sommes qu’il a versées.
4) La prétention en dommages-intérêts pour inexécution du
contrat est réservée.
Section 7: Annulation du voyage à forfait
Article 11
1) Lorsque l’organisateur annule le voyage à forfait avant la
date du départ pour un motif non imputable au consommateur,
celui-ci peut faire valoir les droits prévus à l’article
10.
2) Le consommateur ne peut toutefois faire valoir aucune
prétention en dommages-intérêts pour inexécution du
contrat:
a) Lorsque l’annulation résulte du fait que le nombre
de personnes inscrites pour le voyage à forfait
est inférieur au nombre minimum requis et que
le consommateur est informé de l’annulation, par
écrit, dans les délais indiqués dans le contrat ou
b) lorsque l’annulation est imputable à un cas de
force majeure. La surréservation n’est pas un cas
de force majeure.
Section 8: Inexécution et exécution imparfaite du contrat
Article 12 Réclamation
1) Toute défaillance dans l’exécution du contrat constatée
sur place par le consommateur doit être signalée dans
les plus brefs délais, par écrit ou sous toute autre forme
appropriée, au prestataire concerné ainsi qu’à l’organisateur
ou au détaillant.
2) en cas de réclamation, l’organisateur, le détaillant ou son
représentant local doivent faire preuve de diligence pour
trouver des solutions appropriées.
Article 13 Mesures de remplacement
1) Lorsque, après le départ du consommateur, une part importante
des prestations convenues n’est pas fournie ou
que l’organisateur constate qu’il ne pourra en assurer
une telle part, il doit:
a) prendre d’autres dispositions appropriées pour la
continuation du voyage à forfait et
b) réparer le dommage subi par le consommateur à
concurrence de la différence entre le prix des prestations
prévues et celles effectivement fournies.
2) Lorsqu’il n’est pas possible de prendre les arrangements
prévus eu 1er alinéa ou que le consommateur les refuse
pour de justes motifs, l’organisateur doit, le cas échéant,
s’efforcer de fournir au consommateur un moyen de
transport équivalent qui ramènera celui-ci au lieu de départ
ou à un autre lieu de retour convenu, et réparer le
dommage qu’il a subi.
3) Les mesures prévues aux 1 er et 2 ème alinéas ne donnent
lieu à aucun supplément de prix.
Article 14 Responsabilité; principe
1) L’organisateur ou le détaillant partie au contrat est responsable
envers le consommateur de la bonne exécution
du contrat; indépendamment du fait que les prestations
dues soient à fournir par lui-même ou par d’autres prestataires
de services.

2) L’organisateur et le détaillant peuvent recouvrir contre
les autres prestataires de services.
3) Sont réservées les limitations à la réparation des dommages
résultant de l’inexécution ou de l’exécution imparfaite
du contrat prévues dans des conventions internationales.
Article 15 Exceptions
1) L’organisateur et le détaillant ne sont pas responsables
envers le consommateur lorsque l’inexécution ou l’exécution
imparfaite du contrat est imputable:
a) à des manquements du consommateur
b) à des manquement imprévisibles ou insurmontables
imputables à un tiers étranger à la fourniture
des prestations prévues dans le contrat
c) à un cas de force majeure ou à un évènement que
l’organisateur, le détaillant ou le prestataire, malgré
toute la diligence requise, ne pouvaient pas
prévoir ou contre lesquels ils ne pouvaient rien.
2) Dans les cas indiqués au 1er alinéa, lettre b et c, l’organisateur
ou le détaillant partie au contrat sont tenus de
faire diligence pour venir en aide au consommateur en
difficulté.
Article 16 Limitation et exclusion de la responsabilité
1) La responsabilité pour les dommages corporels résultant
de l’inexécution ou de l’exécution imparfaite du contrat
ne peut pas être limitée par convention.
2) S’agissant d’autres dommages, la responsabilité peut
être limitée par convention au double prix du voyage à
forfait, sauf en cas de faute intentionnelle ou de négligence
ou d’imprudence graves.
Section 9: Cession de la réservation du voyage à forfait
Article 17
1) Si le consommateur est empêché d’entreprendre le
voyage à forfait, il peut céder sa réservation, après avoir
informé l’organisateur ou le détaillant dans un délai
raisonnable avant la date du départ, à une personne qui
remplit toutes les conditions requises pour le voyage à
forfait.
2) Cette personne et le consommateur répondent solidairement
envers l’organisateur ou le détaillant partie au
contrat du paiement du prix ainsi que des frais supplémentaires
éventuels occasionnés par la cession.
Section 10: Garantie
Article 18
1) L’organisateur ou le détaillant partie au contrat doit garantir
le remboursement des montants payés et le rapatriement
du consommateur en cas d’insolvabilité ou de
faillite.
2) Il doit apporter la preuve de cette garantie à la demande
du consommateur. A défaut, le consommateur peut résilier
le contrat.
3) Le consommateur doit communiquer par écrit la résiliation
à l’organisateur ou au détaillant avant la date du
départ.
CONDITIONS PARTICULIERES
Contrat et changements
Le descriptif du voyage mentionnant le programme, le prix
et les conditions pratiques ainsi que le talon d’inscription
constituent la base contractuelle entre l’organisateur et le
passager.
Avant le voyage
– L’organisateur se réserve tout droit d’amender le programme
ou d’apporter des changements y compris sur le
prix du voyage et les dates. Si en revanche le passager a
déjà versé des arrhes, il est en droit de réclamer le remboursement
intégral des sommes versées si les changements
apportés ne lui conviennent pas.
– Le passager respectera les formalités de passeport, de
douane, sanitaires et autres en vigueur dans des pays visités.
Si un passager est refusé ou débarqué par les autorités
locales, aucune réclamation ne pourra être faite contre
l’organisateur à ce sujet ou pour les conséquences pouvant
en découler. Dans ce cas, l’organisateur ne sera pas
tenu d’assurer le voyage de retour ni de prendre en charge
les frais subséquents, ni d’assister le passager.
– L’organisateur se réserve le droit de refuser ou de suspendre
le voyage pour toute personne dont le comportement
ou les propos pourraient nuire à l’atmosphère du
groupe, et cela sans avoir à se justifier.
– Le passager répond de tous les dommages causés aux
installations et aux équipements, des dommages occasionnés
à d’autres passagers ou à des tiers ; ainsi que de
l’ensemble des contraventions, amendes et taxes appliquées
à l’organisateur, à cause du passager.
– Les horaires des itinéraires mentionnés dans le programme
ne sont donnés qu’à titre indicatif. Aussi le transporteur ne
saurait être tenu responsable des retards possibles.
– Le contrat sera effectif à réception du talon d’inscription
et du versement des arrhes.
– La signature de la fiche d’inscription signifie l’acceptation
par l’acheteur des conditions de la loi fédérale sur les
voyages à forfait et des conditions particulières de vente
« Grands Espaces ».
– Si un mineur s’inscrit à un voyage, il ne pourra y participer
qu’avec une décharge écrite de ses parents ou du
tuteur, et l’organisateur n’est pas tenu à lui fournir des
services spécifiques -encadrement en particulier-
– Le passager se présente au « rendez-vous aéroport » à
l’heure indiquée. Tout retard entraîne l’annulation du
voyage sans remboursement. Le passager ne pourra alors
prétendre à aucun dédommagement.
– Si le passager a décidé de créer son propre voyage avion,
l’organisateur ne pourra en aucune manière être tenu à
lui rembourser les vols et cela même en cas de retard /
annulation de circuit ou croisière.
Pendant le voyage
– Sur le terrain, et en raison de conditions de sécurité,
d’assistance, de météorologie, de glaces, médicales ou
techniques, le programme peut-être modifié, surtout dans
les zones polaires. L’organisateur s’engage à fournir un
programme alternatif. Sur les bateaux de croisières, le
commandant est seul « maître à bord responsable de la
sécurité » et l’organisateur se doit de suivre ses décisions.
– L’organisateur ne sera pas responsable des dommages
matériels et immatériels causés par l’interruption et/ou la
modification du voyage, par suite notamment de cas de
force majeure.
– Le cas de « force majeure » est un événement extérieur
(accident, maladie, intempéries extrêmes, agitations
civiles, grèves, événement naturel inattendu…) qui empêche
le bon déroulement du voyage. L’organisateur ne
pourra alors être tenu pour responsable de l’inexécution
de ses obligations et aucun dommage et intérêt ne peut
être réclamé pour la durée de ce cas de force majeure.
– « Grands Espaces » n’encourt aucune responsabilité pour
les maladies contractées lors du voyage, qu’elles soient
contagieuses, dues à une épidémie ou de tout autre nature.
– L’organisateur ne sera pas responsable des dommages
matériels et immatériels survenus lors de temps libres ou
lors des occupations personnelles du passager.
– Lorsque l’organisateur se trouve dans l’impossibilité de
fournir une part prépondérante des services prévus au
contrat représentant un pourcentage non négligeable du
prix honoré par l’acheteur, l’organisateur doit immédiatement
prendre les dispositions suivantes :
Soit proposer des prestations en remplacement des
prestations prévues en supportant éventuellement tout
supplément de prix et, si les prestations acceptées par
l’acheteur sont de qualités inférieures, l’organisateur
doit lui rembourser, dès son retour, la différence de prix.
Soit, s’il ne peut proposer aucune prestation de remplacement
ou si celles-ci sont refusées par l’acheteur
pour des motifs valables, fournir à l’acheteur, sans
supplément de prix, des titres de transport pour assurer
son retour dans des conditions pouvant être jugées
équivalentes vers le lieu de départ ou vers un autre lieu
accepté par les deux parties.
– En aucun cas, l’acheteur ne peut prétendre à un remboursement
ou une indemnité supérieure au prix du voyage.
– En cas de sur-réservation par l’une des compagnies aériennes,
le passager ne pourra prétendre à un dédommagement
autre que celui proposé par une compagnie avion.
Paiements
En général, un acompte de 30% à 40% est demandé à la
réservation, le solde étant dû 60 jours avant le départ. Cependant,
un autre calendrier de versement, notamment pour les
croisières polaires, peut être demandé, à condition qu’il soit
annoncé dans le programme.
Annulation
– Toute annulation doit s’effectuer par écrit, le cachet de la
poste faisant foi.
– Toutes annulations, quelques soit les raisons, entraîneront
la retenue par l’organisateur des frais suivants :
Plus de 120 jours du départ : 10% du prix du voyage.
120 à 46 jours du départ, 40% du prix du voyage.
Moins de 45 jours du départ, 100% du prix du voyage.
– Une assurance annulation est automatiquement proposée
par l’organisateur dans le cadre des conditions générales
d’assurances. Le passager est libre de s’y souscrire ou non.
Assurance rapatriement assistance
L’organisateur peut exiger que le passager atteste par écrit
d’une assurance rapatriement assistance.
Révision du prix
– Les prix sont côtés à partir de cours monétaires (U$ surtout)
et de services (vols, hébergements, taxes aéroport,
sécurité…) donnés et leur variation peuvent amener une
révision du prix.
– Une hausse de prix ne peut intervenir au plus tard que 21
jours avant le départ.
– Cette révision ne peut dépasser 5% du prix du voyage.
Dans le cas contraire, le passager peut annuler son voyage
et l’organisateur est alors tenu à lui rembourser intégralement
les arrhes versés.
Obligations particulières du passager
– Le passager est supposé apte physiquement à suivre le
programme pour lequel il s’est inscrit.
– L’organisateur peut refuser une inscription ou renvoyer
un passager si ce dernier crée un problème de sécurité ou
si son comportement est gênant pour les participants ou le
voyage. Dans ce cas, le passager sera débarqué / renvoyé
à ses frais et ne pourra prétendre à aucune indemnité ni
remboursement.
– Pour certains voyages, en zones limites, une attestation
de décharge médicale/assurance peut être demandée par
l’organisateur, ainsi qu’un questionnaire médical (remis
au médecin).
– Si le passager ne respecte pas les consignes écrites ou
orales données par le personnel d’encadrement, l’organisateur
se trouvera de fait déchargé de toute responsabilité
vis-à-vis du passager.
– Aucun animal domestique n’est accepté.
– Le passager se conformera impérativement aux consignes
données par les prestataires liés à l’organisation (avions,
hôtels, bus, bateau…).
Annulation par l’organisateur
L’organisateur peut se réserver le droit d’annuler le voyage
jusqu’à 30 jours avant le départ si :
– le nombre de passager est inférieur à celui mentionné
dans la présentation du voyage ; si celui-ci n’était expressément
indiqué, il est de 8 passagers pour une croisière et
6 pour un voyage autre.
– La sécurité et/ou le confort des passagers sont jugés être
menacés.
Plaintes
Toute plainte doit être envoyée à : Grands Espaces - 30
avenue du Général Guisan - CH-3960 SIERRE SUISSE
En cas d’action en justice, le tribunal correctionnel de SION
est compétent.
159

160
INSCRIPTION À UN VOYAGE
L’inscription à un voyage est validée par le talon et le versement des arrhes (30% du prix du
voyage, 40% du prix d’une croisière polaire), dans la mesure des places disponibles.
Vous recevrez en retour votre confirmation d’inscription. 1 à 3 mois avant le départ vous
recevrez un dossier donnant les détails techniques, les dernières informations sur le voyage et
le rendez-vous aéroport, à la réception du solde de votre voyage.
Si vous souhaitez avoir d’autres renseignements, n’hésitez pas à nous contacter.
Toute personne demandant un aller ou un retour d’avion différent du groupe devra acquitter,
outre le supplément éventuel du prix de l’avion, une somme de 100 € pour frais de dossier.
ASSURANCES
Nous vous proposons de vous assurer à l’Européenne d’Assurance :
Pour une couverture Assistance – Rapatriement. Il vous coûtera 2% du prix du voyage.
Pour une couverture annulation, il vous coûtera 3% du prix du voyage.
Pour une couverture totale, il vous coûtera 5% du prix du voyage.
Ce règlement s’effectue sur versement avec la réservation de voyage. Le règlement
peut s’effectuer par chèque ou virement et votre attestation vous sera délivrée en retour.
Les conditions sont disponibles sur simple demande.
Pour régler par carte de crédit, vous nous appellerez au (33) (0)3 80 84 89 91.
Nous vous rendons en revanche attentifs aux limites qui sont en général celles des assurances carte de crédit.
– L’assurance ne couvre que le titulaire.
– Le rapatriement n’est couvert qu’en cas de problème du conjoint officiel et d’enfant de moins de 25
ans fiscalement à charge.
– L’annulation n’est couverte que durant les 30 jours précédant le voyage. Si un incident survient avant,
vous ne serez pas remboursés de vos versements.
– L’annulation couvre un montant maximum de 5 000 € par an et par assuré. Si le prix du voyage dépasse,
vous ne serez pas remboursés de la différence.
– Le montant de votre inscription sera majoré de 2,5%. Cette somme équivaut aux frais moyens qui
nous sont imputés par les banques. De même les règlements finaux devront nous parvenir 3 mois
avant le départ, en raison du blocage de votre montant versé durant 1 mois par les mêmes banques.
Nous n’incluons pas ces assurances au sein de nos prix, car beaucoup d’entre vous sont abonnés
à l’année à des assurances multirisques voiture, au Touring Club Suisse, à Intermutuelles
Assistances…
En revanche, sachez que la participation aux voyages sous-entend une assurance assistance –
rapatriement. Certains pays comme la Russie l’exigent pour le visa. Nous pouvons par ailleurs
être amenés à vous la demander également afin de pouvoir réagir au plus vite sur le terrain.
L’assurance annulation est facultative.
VOTRE ORGANISATION DE VOYAGES
UN TOURISME RESPECTUEUX
Grands Espaces s’inscrit comme l’une des agences pilotes en terme de tourisme écologique
et équitable. Quand nous parlions de ces termes il y a 20 ou 30 ans, les sourires étaient
encore sur toutes les lèvres mais l’actualité nous a donné aujourd’hui raison, hélas.
C’est ainsi que Christian Kempf a organisé en 1992 et 1994 les premiers colloques
internationaux sur le tourisme polaire et que nos croisières s’inscrivent dans le cadre
des directives de l’IAATO (Association Internationale des Organisateurs de Voyages en
Antarctique) et de l’AECO (Association des Organisateurs des Croisières Expéditions).
Chaque participant aux voyages, de par son inscription, participe à ces organisations.
NOS PROGRAMMES
Le catalogue et les programmes qui sont décrits constituent la base contractuelle de nos
voyages dans la limite des conditions météo et de glaces. Les photographies en revanche ne
font qu’illustrer la présentation et n’ont pas valeur contractuelle.
Dans la mesure où nous présentons certains voyages plus d’un an avant le départ nous ne
disposons pas au moment de la publication ni des derniers horaires aériens et des prix, ni
évidemment des conséquences des actualités (sécurité, prix du fuel…). Lorsqu’un changement
notable intervient ainsi dans l’un de nos programmes, nous envoyons systématiquement un
rectificatif tel que l’exige la loi fédérale sur les voyages à forfait.
LE CLUB
En raison de la fidélité de beaucoup d’entre vous, vous êtes automatiquement inscrits au
« CLUB » à partir de votre 6 ème voyage.
Cette adhésion – gratuite – vous donne une réduction de 5% sur la plupart des voyages
« Grands Espaces ». Vous recevrez par ailleurs des informations régulières et des offres
privilégiées de prix, des conférences, de livre, voire de voyages.
Mais le « Club » c’est aussi le plaisir de retrouvailles sur ces « horizons » que nous
découvrons avec le même esprit.
DÉPARTS GARANTIS
Tous nos voyages ont des départs garantis par le nombre minimum de participants. En revanche,
certains voyages sont parfois complets 3 à 5 mois avant le départ et nous vous invitons ainsi à nous
appeler pour confirmer les disponibilités. Si pour un cas de force majeure, un départ ne pouvait être
assuré, vous en seriez immédiatement informés.

Sur Facebook…
Depuis quelques années, Grands Espaces
a mis en place des plateformes d’information
Sur notre site…
Vous trouverez des rubriques :
des fiches conseils, des reportages écrits
et photos sur les voyages, des réponses pratiques…
Vous serez informés des places disponibles.
Par le biais de liens sur lesquels il vous suffit de cliquer, vous êtes informés
des publications de « l’Escargot Savant », des actualités polaires du Spitzberg et du Groenland.
Une plateforme d’échange vous permet de nous poser les questions que vous souhaitez.
Vous pourrez consulter nos lettres d’informations, éditées chaque mois. Ces lettres donnent les nouvelles du tourisme, de la nature,
des régions polaires et de l’équipe. Elles présentent aussi des reportages, des photos… Elles sont notre lien privilégié avec vous.
Pour vous y abonner il suffit de nous communiquer votre adresse email ou de vous inscrire depuis notre site.
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Pour aller au bout du monde,
mieux vaut être bien guidé...
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