LE CANAL DE SAINT MARTORY

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LE CANAL DE SAINT MARTORY
Le canal de Saint-Martory construit initialement à des fins agricoles entre 1866 et 1876 dessert en eau brute un secteur très important
situé en rive gauche de la Garonne et s'étendant de Saint-Martory à Toulouse. Il constitue un vecteur d'eau primordial pour l'économie
d'une très grande partie du Département de la Haute-Garonne.
Cet ouvrage est la propriété du Conseil Général de la Haute-Garonne qui en assure la gestion par l'intermédiaire du Service
Départemental des Eaux et de l'Assainissement.
HISTOIRE HISTOIRE HISTOIRE du du du CANAL CANAL
CANAL
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Dès l'année 1808 fut émise l'idée d'irriguer la plaine de la Garonne. Le Général Sabatié et M. Mescur de Lasplanes, officier supérieur
du Génie firent alors les premières études, qu'ils complétèrent en 1817.
La question fut reprise en 1838, et on se préoccupa alors, en même temps, de la construction d'un canal de navigation, dit canal des
Pyrénées, destiné à relier Toulouse à la haute vallée de la Garonne. Les études furent longues, mais aboutirent à un résultat, et la loi
de 1846 consacra douze millions de francs à l'exécution d'un canal d'irrigation et de navigation.
Les événements de 1848 vinrent suspendre l'exécution, et quand l'affaire fut reprise en 1852, comme les chemins de fer étaient à
l'étude, et leur construction assurée, il ne fut plus question d'un canal de navigation.
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La navigation sur la Garonne qui effectuait les transports de bois ou autres, apportait de sérieuses difficultés.
Les barques partaient de Boussens; les matelots utilisés à ces sortes de transports, étaient obligés de se mettre à l'eau en toute
saison, pour affranchir les bateaux ou radeaux échoués sur de nombreux bancs de gravier, et n'arrivaient pas à 40 ans sans être
atteints de maladie qui les rendait souvent impropres à tout travail pour le restant de leur vie.
Le retour des barques s'effectuait à vide, le bateau étant entièrement halé par les hommes de l'équipage; Ce transport ne pouvait
s'effectuer que six ou huit mois par an.
Les transports étaient composés de plâtre, pierre de taille, marbre et surtout du bois de chêne ou du bois à brûler.
Les radeaux avaient 40 à 50 mètres de long sur 7m de large, chargés de matériaux divers. Un transport de voyageurs par barque
organisé entre Cazères et Toulouse s'effectuait trois fois par semaine, navigation souvent interrompue par les basses eaux ou par les
crues.
En 1862 l'ingénieur de Raynal considéra l'inutilité d'un canal de navigation entre St Martory et Toulouse, car "le flottage du bois qui
était autrefois considérable a été concurrencé par l'apport des bois du Nord; quelques barques de quinze à vingt tonnes suffisent aux
transports de marchandises qu'on leur confie : plâtre, pierre, quelquefois du bois; pour ces motifs, la navigation sera de plus en plus
abandonnée". ' Le chemin de fer allait résoudre les difficultés de communication entre les cités et les villages.
QUELQUES QUELQUES CHIFFRES
CHIFFRES
Le canal principal a une longueur de 71 km.
Les canaux secondaires ont une longueur totale de 246 km.
Le canal principal et les canaux secondaires alimentent LA LOUGE, LE TOUCH et une myriade de fossés et de rivières qui font
partie des bassins versants des 2 cours d'eau ci-dessus nommés.
La prise d'eau en Garonne est située dans la Commune de Saint-Martory et permet de dériver environ 9,5 m3 par seconde, soit un
débit très proche de celui autorisé (10 m3 par seconde). Cette prise est constituée par un mur de 5,50 m de hauteur totale et de
26 m environ de longueur. Ce mur est percé de huit pertuis de 1,00 m X 1,85 m d'ouverture utile. Chacun de ces pertuis est muni
d'une vanne métallique qui peut être commandée automatiquement en fonction du débit à prélever en Garonne.
Tout le long du canal se trouvent plusieurs centaines (354) d'ouvrages plus ou moins importants tels que ponts, siphons,
aqueducs, chutes et ouvrages de prises ou de déversement. Parmi cet ensemble il faut signaler :
♦ 127 ponts dont une dizaine de pont canaux.
♦ Le siphon du canal sous la LOUGE au FOUSSERET.
♦ Les ouvrages de régulation, de sécurité ou de ré alimentation des cours d'eau tels que Le Fousseret, Le Ramonpian, Le
Jouandin, Le Bourgail, Le Peyramond, La Ramée, Le Dodin.
La dénivellation totale depuis la prise d'eau jusqu'au terminus est de 140 m. Compte tenu des ruptures de pente créées par de
nombreuses chutes dont celles de Labastidette la pente moyenne est de 0,4mm par mètre. Environ 65 km de parois et radiers du
canal principal ont été revêtus par du béton à ce jour (année 1993).
Un système de télétransmission de mesure de débit et de télécommande est actuellement en service et permet d'affiner la gestion
de l'ensemble. Pour rénover et conforter cet ouvrage ancien le Conseil Général consacre depuis plusieurs années près de 10
M.F/an en travaux.
FONCTION
FONCTIONS FONCTION S ESSENTIELLES
AGRICOLES
AGRICOLES
AGRICOLES
AGRICOLES
Plus de 10 000 hectares sont arrosés chaque année par le Canal de Saint-Martory directement ou indirectement par des rivières ré
alimentées. Par ailleurs, hors périodes estivales, le canal de Saint-Martory apporte un complément d'eau à 5 barrages du bassin du
Touch représentant un volume total stockable de 8 000 000 m3 environ.
EAU EAU EAU EAU POTABLE
POTABLE
POTABLE
POTABLE
Quatre syndicats d'Eau Potable desservent 150 000 habitants à partir de l'eau brute fournie par le canal de Saint-Martory.
La zone d'influence de ces syndicats est située principalement dans la zone Ouest et Sud de l'Agglomération toulousaine (Le
Fousseret, Rieumes, Cugnaux, Colomiers, Portet sur Garonne).
PRODUCTIONS PRODUCTIONS PRODUCTIONS PRODUCTIONS HYDRO HYDRO----ELECTRIQUES
HYDRO HYDRO ELECTRIQUES
ELECTRIQUES
ELECTRIQUES
Les micro-centrales électriques sont au nombre de cinq:
Quatre usines sont situées à Mondavezan d'une puissance respective de 125 kW, 100 KW, 125 KW, 220KW.
La cinquième située à Labastidette a une puissance de 700 KW (Chute de 26 m).
USAGE USAGE USAGE USAGE PARTICULIER
PARTICULIER
PARTICULIER
PARTICULIER
Alimentation du lac de la zone de loisirs de la Ramée

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