epidemiologie et anthropologie des maladies sexuellement ...

Centre de Recherche pour le Développement International
(CRDI)
Présenté par
Cheikh Ibrahima Niang
RAPPORT FINAL
EPIDEMIOLOGIE ET ANTHROPOLOGIE DES
MALADIES SEXUELLEMENT
TRANSMISSIBLES DANS LA REGION DE
KOLDA, SENEGAL
Projet MST-SENEGAL
Institut de Sciences de lEnvironnement
Faculté des Sciences
Université Cheikh Anta Diop
Dakan, Sénégal
(, f
Dakar, Je 20 Décembre 1993

2
INTRODUCTION
La region de Kolda dans laquelle se sont déroulées les
de terrain, est située au Sud du Senegal. Elle a population de
570.000 habitants dont la plupart se trouve concentrée le long des
axes routiers et des frontières avec la Guinée Bissau et la Gamble.
La yule de Kolda, la plus importante de la region, compte 35.000
habitants. La population de la yule, tout comme celle de la region
de Kolda est essentiellement constituée des groupes ethniques,
Peul Manding, Diola, Toucouleur, Balant, Manjack et Wolof.
De lavis du personnel local de sante, les maladies sexuellement
transmissibles constituent Fun des motifs de consultations
médicales les plus fréquentes dans la region. En outre, plusleurs
facteurs (proximité a la fois de la region de Ziguinchor qul, selon
les statistiques officielles, enregistre les taux les plus élevés de
HI V dans le pays et de Ia Guinée Bissau considérée comme un des
principaux épicentres du HI V2 en Afrique de lOuest) portent a
croire que la region pourrait a son tour, être un foyer de
developpement de lepidemie du SIDA.
Cependant, il nexiste pas, concernant la region de Kolda, de
donnees epidemiologiques fiables a propos du VIH. La region nest
pas integree dans le système de surveillance sentinelle des
infections a HI V qui effectue des prélévements au sein de groupes
consideres comme cibles (travailleuses sexuelles commenciales,
femmes enceintes, patients atteints de maladies sexuellement
transmissibles, donneurs de sang, malades hospitalisés), En outre,
en dehors des données des registres de consultations des centres
et postes de sante qui demeurent trés partielles, ii na pas de
chiffres sur la prevalence des maladies sexuellement transmises
au sein de la population générale. Dautre part, ii n y a pas eu de
recherches sur les representations locales des maladies
sexueIlement transmises, lea itinéraires thérapeutiques et les
connaissances et attitudes relatives a ces maladies.
Trés peu de travaux ont ete consacrés au compontement sexuel,
ainsi quaux contextes ethniques, demographiques, culturels ou
socio—économiques dans lesquels il se dénoule.
En fin de compte, il apparalt que des elements de base
indispensables pour un politique operationnelle de prevention du
SIDA et des maladies sexuellement transmises font défaut. Ce
faisant, leur elaboration devient une tãche prioritaire. Cest dans
ce sens quintervient ce present projet.

3
Lobjectif general du projet Epidémiologie et Anthropologie des
Maladies Sexuellement transmissibles dans la region de Kolda,
Senegal a été de determiner la prevalence des maladies
sexuellement transmissibles dans la region et danalyser les
variables démographiques, ethniques, sociales, économiques et
culturelles qul rendent compte de cette prevalence.
Les objectifs spécifiques avalent été définis comme suit
1— Analyser lfr"prévalence des maladies sexuellement transmises
dans les groupes ethniques Peul, Manding, Diola, Balant et dans les
populations de migrations récentes tels les Wolof et les
Toucouleur, identifier les mécanismes socio-culturels intra- et
inter-ethniques qui interviennent dans la reproduction des
infections
2— Etudier les relations entres les variables démographiques (age,
nuptialité, fécondité, mouvement de population) et la prevalence
des maladies sexuellement transmises
3— Etudier les comportements sexuels et lee facteurs de nisqués
quils comportent ainsi que lee conte

4
— une composition ethnique relativement homogene permettant une
représentat ion de chacun des groupes ethniques a étudier (ainsi ont
été retenus les villages de Mangaroungou pour les Balant, Djiragone
pour les Diola, Tanaf pour les Manding, Dabo pour les Peul),
— une composition ethnique hetérogene permettant détudier les
interactions entre différentes ethnies (choix des village de
Salikégné et de Diattacounda),
— une situation a proximité des frontières avec la Guinée Bissau et
la Gambie (5alikegné, Tanaf, et Saré Alkali),
— une situation le long dimportants axes routiers (Médina Wandifa,
Saré Alkali et Diana Malani),
— un relatif éloignement et un éloignement par rapport aux axes
routiers (Tankon, Sobouldé),
— une presence dun marché hebdomadaire (Diacounda et Diaobé ),
— une absence de marché hebdomada ire (Diacounda, et Dabo),
— une presence dune autorité religleuse prépondérante (Sobouldé).
• 5 quartiers de la yule de Kolda (qui en compte 9) ont été
sélectionnés par choix raisonné. Les critères de selection ont etC
les suivants
- la représentativitC ethnique (Bare Moussa pour les Peul,
- quartier Bouna Kane pour son caractère multi-ethnique et la
pré—sence dune forte communauté immigrée en provenance de
Guinée Bissau, Sikilo pour les wolof et les autres ethnies
dimmigration récente),
- la presence de lieux dexercice du travail sexuel commercial
(Bantagnel et Gadapara).
B/ La deuxiCme nhase
1 0 concessions (un ou plusleurs ménages vivant dans une mCme
maison) pour chaque village sélectionné et 5 pour chaque quartier
de Kolda ont etC retenues a la suite dun tirage au sort alCatoire
(tirage au sort Clémentaire) base sur la table statistique des
nombres au hasard. En ce qui concerne la yule de Kolda, ce sont les
plans et photographie aCriennes de Ia ville qui ont servi de base a

5
partir de laquelle les numérotations ont été effectuées ; pour ce
qui est des villages ce sont les listes des chefs de concession qui
ont servi de base de sondage. Ainsi au total, des enquête menées
dans 175 concessions de la region dont 25 dans la yule de Kolda.
Leffectif total de léchantillon a été de 936 personnes. La
constitution de la taille de léchantillon sest appuyee sur des
estimations (a partir de la documentation disponible) de la
ensuite ces
prevalence des maladies sexuellement transmises ;
estimations ont été portées sur les tables de calcul des
échantillons du logiciel Epi Info; enfin ce calcul a été confirmé par
la référence au tableau échantillonnage Gallup Poll, pour avoir,
concernant chaque maladie sexuellement transmise, un intervalle
de confiance de 95%.
Les estimations de prevalence des maladies sexuellement
transmises ont été les suivantes
Tableau 1
: Estimation
de la nrévalence des maladies
sexuellement transmises au Sénégal
Germes infectieux Estimation do la
fréquence
Syphilis 10%
Gonococcie 12%
Chiamydia 12%
Trichomonas Vaginalis 15%
Candida albicans 25%
Hépatite B 1 0%
HIV1 / HIV2 1%
1.2. Lapplication du questionnaire
Dans chaque concession, un questionnaire (comprenant a la fois des
questions a caractère sociologique et des questions dintérêt
médicale) a été appliqué a toute personne mariée ou ãgée dau
moms 14 ans pour les femmes et 15 ans pour los hommes. A la
suite du questionnaire) un examen et des prélèvements médicaux
ont été réalisés sur les personnes qui le désiraient. Les enquêtés
avaient auparavant été informés de la confidentialité des résultats
et leur droit, a tout moment, daccepter ou de refuser de répondre
au questionnaire ou de se prêter a 1examen et aux prélèvements
médicaux. Au total) 936 questionnaires ont été remplis. 936

6
examens médicaux ont réalisés, 463 prélèvements sanguins et 225
préièvements génitaux ont egalement été effectués.
[application du questionnaire a nécessité, pour chaque village, ie
recrutement dun couple de médecins (un homme et une femme), ou
détudiants en année terminale détudes de médecine. Dans chaque
concession, le médecin de sexe masculin a appliqué le
questionnaire, effectué les prélèvements et examens médicaux
auprès des hommes, alors que la femme — médecin en a fait de
même avec les femmes de la concession. Les équipes médicales ont
travaillé sous la supervision dun professeur—assistant de Ja
Faculté de hlédecine de JUn iversité Cheikh Anta Diop de Dakar, avec
le concours de 6 sociologues (4 femmes et 2 hommes) et des
infirmiers chefs de poste de sante des villages retenus.
Quatre séminaires de formation des enquêteurs avaient,
auparavant, été réalisés a JInstitut des Sciences d e
lEnvironnement (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) avant le
démarrage de recherches de terrain.
1.3. La recherche qualitative
Avant et après lapplication du questionnaire, des recherches
qualitatives de types anthropologique ont été menées dans les
villages figurant dans léchanti lion.
Les recherches qualitatives se sont appuyées sun les techniques
suivantes
— observations avec participation,
— entretiens individuels,
— discussions de groupe.
observation avec participation
Elles se sont déroulées dans le cadre de séjours quelquefois
répétés de 2 a 4 semaines dans les villages et quartiers de
lenquête. 1
dobserver les ileux de rencontres et de
sagissait
négociations sexuelles commerciales (bars, garages,
restaurants,...), les occasions de multiplication des rencontres
sexuelles (marches hebdomadaires, cérémonies familiales,
circoncision, fetes villageoises, bals...) ainsi que les cadres dans
lesquels se déroulent les pratiques thérapeutiques en rapport avec
les maladies sexuellement transmises.

7
14. Les entretiens individuels
Avec a lappul des guides élaborés en fonction du type
dinterlocuteur, des entretiens non structures ou semi—structures
ont été réalisés avec les personnes suivantes
— les infirmiers des postes de sante des village retenus par
lenquète,
— les travailleuses sexuelles,
— des commercantes itinérantes,
— les médecins chefs de centres de sante de Kolda et de Sédhiou,
— des thérapeutes traditionnels,
— les chefs des village sélectionnés,
— les chefs des quartiers retenus,
— les matrones — accoucheuses traditionnelles des villages,
— des travailleurs de bars a Kolda,
— de tenancières de restaurant dans le village carrefour de Médina
Wandifa.
La selection des interviewés sest effectuée sur la base dun
échantillonnage raisonné utilisant les réseaux dinformation
existant (network sampling), ainsi que les techniques
déchantillonnage boule de neige (snow ball sampling) et les
techniques déchantillonnage opportuniste.
L5. Les discussions de groupe
ont été organisées
Deux seances de 4, 6, 8 et 1 1 personnes
respectivement avec les thérapeutes traditionnels, 1
commerçantes itinérantes, les travailleuses sexuelles
commerciales et les adolescents dune association de jeunes de
Kolda.
1.6. Lenquëte médicale
Lenquête médicale débute avec des entretiens suivis dune visite
médicale a 1 issue de laquelle des prélèvements sont proposes.
1.6.1. Les prélévements
e 5
A chaque fois, 15 cc de sang ont été prélevés dans un tube sterile.
Lobjectif, au depart, avait été deffectuer ce type de prélèvement
sur toute la population de léchantillon, mais sur le terrain, les
équipes de chercheurs se sont, quelquefois, heurtées a des
resistances de personnes qui, pour des raisons surtout dordre

8
culture] avaient décidé de ne pas accepter que ion fasse sun elies
des prélèvements de sang (dans certains groupes ethniques, faire
volontairement couler son sang est tabou). Les serum recueiliis ont
été a chaque fois, décantés et gardés par congelation.
Les prélèvements genitaux quant a eux, se sont effectuées en
fonction des examens cliniques. A ce niveau également, certaines
personnes nont pas accepté que des prélèvements leur soient
effectués. Les principales raisons avancées ont trait a la gene de
presenter ses organes genitaux a une personne, qul même si elle
était de même sexe, était néanmoins dun age inférieur.
a) Le materiel
Pour le prélèvement des sécrétions genitales, le materiel suivant a
été utilisé
— des écouvi]lons simples, stériles (bio Ménieux),
— des écouvillons avec milieu de transport (Portagerm :
Mérleux),
— des tubes stériles sans anti—coagulants pour la pnise de sang,
- des kits Chlamydia IF direct (blo Ménleux),
- des kits RPR charbon et TPHA (bio Ménleux),
— des spéculums en acier néstérilisables.
b) Méthodes de prélévement vaciinal
Ii a été effectué chez les femmes avant toute toilette vaginale,
couchées en position gynécologique et après la pose dun spéculum
sterile. Les sécrétions ont été réco]tées en deux site différents
— endocol oCi lécouvillon utilisé a servi a
* faire un frottis en vue dune coloration de Gram.
* confectionner une lame de Chlamydia IF direct. Flies ont été
conservées a 20° C après fixation a lacétone jusquaumoment du
test qui utilise des anticorps monoclonaux anti Chiamydia
trachomatis coup lés a la fluorocélne. La presence dau moms 10
cerfs élémentaires est recomman— dee pour un résultat positif.
* lécouvillon était alors pionge dans le milieu de transport pour
servir, au maximum au bout de 72 heures, a ensemencer une gelose
chocolat additionnée disovitalex et de VCN (bio Ménieux) en vue
disoler le gonocoque.
bio

9
— 1e Cu] de sac postérieur de Douglas oü lécouvillon a servi a
* réaliser une coloration de Gram qui permettait dapprécier la
qualité
de la riore vaginale (Doderlein, Gardenella vaginalis...) et la
quantité de la flore (espèces prédominantes).
* examen microscopique a létat rrais pour la recherche de
Trichomonas vaginalis, de levures et de polynucléaires
neutrophi les.
* une mise en culture sur milieux usuels pour isoler divers
micro—organismes dont les Candida albicans, le Streptocoque B
etc.
c) Méthodes de urétral chez ihomme
Ii a été etfectué
— la récolte de pus au niveau du meat urétral pour une coloration de
Gram et un ensemencement sur milleux spéclaux (gonocoque) et
usuels (autres bactéries),
— une écouvillonnage endo—urétral sur 3 a 4 centimetres en vue de
réa]iser une IF directe (Chiamydia trachomatis).
d) Méthodes de serologie syrhilitique
Cinq millilitres de sang ont été prélevés sur tube sec. Les serums
ont été congéles et conserves a 200 C jusquau moment de lanalyse.
Les anticorps anti Treponema pallidum ont été recherchés
— pour les réagines, nous avons utilisé un test dagglutination sur
lame de particules de charbon (RPR). Une goutte de serum pur est
melangee a une goutte de réactif et lapparition dune agglutination
en 10 minutes, signe du résultat positif.
— seuls les serums positifs au RPR (presence de reagines) ont fait
lobjet dune recherche (qualitative et quantitative) danticorps
spéciliques par la technique TPHA. Chaque serum est testé dabord
a la dilution 1/80 ; ceux qul sont positils font alors lobjet dun
dosage quantitatif.

10
L6.2. Méthodologie de la sérologie virale
Dune façon genérale, les méthodes utilisées ont repose sun
1immuno-enzymOlOgie de type ELISA (Enzyme linked
immunosorbent assay) a l'aide de kits ABBOTT.
Le serum a été obtenu par centnifugation de sang total (15 ml)
prélevée sun l'ensemble des sujets inclus dans l'enquête et
consentant.
1 62.1. virus de Ehépatite B (VHB)
La recherche de l'antigène HB5 et des anticorps anti-HB5 et anti Hic
a été effectuée grace aux kits "Auzyme monoclonal", Ausab EtA" et
"corzyme" respectivement.
Dans tous les cas, nous avons eu recours a la même technique
immunoenzymatiqUe dite "sandwich", selon le protocole suivant
a) premiere incubation du serum a tester avec les billes
sensibilisées suivie dun lavage,
b) reaction de coloration a lOPD, (ortho-phenylène diamine)
substrat de la péroxydase de naifort, arnêtée pan l'acide sulfunique,
c) lecture des résultats en colonimétnie, (a 492 mn) sun apparel 1
quantum H (ABBOTT) avec un seull de positivité (cut-off)
déterminé pan le rapport des valeurs moyennes des contrOles
negatifs et positifs presents dans chaque kit.
Soulignons que chaque échantillon de serum a été testé au moms
deux fois.
L6.2.2. Virus de limmunodéficience humaine (VIH)
En ce qui concerne le VIH, le dépistage a été effectué selon la
même procedure indiquée précédemment grace au kit 'Recombinant
HIV1/HIV2 EtA" (ABBOT).
Cependant, les échantillons apparus positifs en ELI5A ont fait d'une
double confirmation
par "Genelavia—Mixt" (Diagnostics—Pasteur), ensuite et suntout par
et H" (Diagnostics—Pasteur)
immunoblot a laide de "New lay—Blot I
penmettant d'identifier le type 1 ou
2 des anticorps anti—HIV
détectés. Le protocole d'immunoblot est le suivant

11
a) premiere incubation des bandelettes avec le serum dilué sous
agitation lente ; puis lavages répétés,
b) deuxième incubation des bandelettes avec conjugue homologue
sous agitation lente, suivie de lavages répétés,
c) reaction de co'oration par de révélation, arrCtée par un rincage a
1eau distillée,
d) lecture directe des résultats par visualisation des bandes
colorées correspondant aux protéines virales.

12
Tableau 2 :
Germes
Techniques danalyses médicales
Tests
Treponéma pallidum (Syphilis) Examen direct
Sérologie par RPR etTPHA
Gonococcie
Chlamydia
Trichomonas vaginalis
Candida albicans
Streptocoque B
Hépatite B
HIV1 & HIV2
1.]. Lanalyse
Examen direct
Culture
Antibiogramme
Immuno—fluorescence
Examen direct
Examen direct
Culture
Antifongigramme
Examen direct
Culture
Serologie PIA, AgHBS
ELISA, Western Blot
Lanalyse du questionnaire sest faite au moyen du logiciel EPI
(version 5, CDC/WHO, Avril 1990) avec lequel des analyses de
statistique descriptive ont été effectuées en même temps que des
operations de statistique analytique. Les tableaux ont été réalisés
a laide du logiciel Microsoft Chart.
Lanalyse qualitative, a elle, sest faite pour lessentiel, au fur et a
mesure que se déroulait la collecte des données. Ii a procédé a la
constitution de corpus, a lidentification et a la hiérarchisation des
messages clefs ansi qua la verification de la fiabilité des
réponses.
Les tests virologiques, bacteriologiques et parasitologiques ont
été réalisés aux Départements respectifs de virologie—
bacteriologie et de parasitologie de la Faculté de Médecine de
lUniversité Cheikh Anta Diop.

13
1.8. Déroulement des activités et composition de Féquipe
de recherche
Bien que le projet alt été approuvé a la fin de 1989, ce nest quau
mois de Mal 1992, que le questionnaire et 1enquête
epidémiologique ont été réalisés. Des erreurs dans lest imation des
coUts de réactifs et des équipements médicaux expliquent en
grande partie ce retard. Mais, au cours de cet intervalle de temps,
les recherches qualitatives ont Pu, pour lessentiel, étres achevées.
Après les enquêtes de terrain, un retard important a été enregistre
au niveau de certaines analyses de laboratoire (tests de
confirmation du HIV2 par Western Blot), en particulier, gui avalent
nécessité des réactifs dont les coUts navaient pas été prevus par
le budget du projet 11 a fallu rechercher des solutions de rechange
auprès des laboratoires locaux.
Par ailleurs, le projet initial a connu des modifications
substantielles qul se sont avérées nécessaires pour la constitution
dune équipe capable datteindre les objectifs définis,
Ainsi, en raison des retards accumulés, des courts délais de
péremption de certains produits danalyses médicales et de la
nécessité dachever les enquêtes avant le debut de la saison des
pluies gui limitent la disponibilité des enquêtés et rend certains
villages difficilement accessibles par automobile, 11 a fallu
recruter 32 médecins, a la place de 3 initialement prévus. Ii a fallu
egalement, travailler avec 6 techniciens de terrains gui ont
installé 2 micro — laboratoires de campagne destinés a recevoir les
prélévements journaliers, 6 sociologues, 4 chauffeurs et 6
techniciens de laboratoires bases a Dakar.
1.9. Caractéristiques generales de léchantillon
Compte tenu des differences gui existent su niveau des
concessions, suivant iethnie, la localité ou la condition
économique et sociale, le nombre de personnes enquêtées na pas
été le même par village ou par quartier, bien que le nombre de
concessions retenues alt été le mCme (10 par village de la region
et 5 par quartier de la ville de Kolda). Les effectifs les plus
nombreux se retrouvent dans les villages oU les unites de residence
sont en grande partie constituées par les familles étendues. En
milieu urbain, (les quartiers de Koida, les families sont en general
plus restreintes. Les families Peul sont aussi moms nombreuses,
ainsi, les villages Peul ont totalisé, relativement moms de

14
questionnaires, a lexception, toutefois du village de Sobouldé qul a
eu le plus deffectifs dans léchantillon. Cette particularité est
probabiement iiée au fait que son relatif isolement a probablement
contribué a y maintenir les anciens modes de residence des
families étendues.
En outre, son caractère religieux fait quil attire beaucoup de
personnes gui viennent y apprendre le conan ou recevoir des soins
thérapeuti ques.
Tableau 3 Nombre de nersonnes enpuêtées nar localité
Localité Nbre % de léchantillon
Dabo 35 3,7
Diana Malani 56 6
Diaobé 44 4,7
Diacounda 66 7,1
Diattacounda 61 6,5
Djiragone 58 6,2
Mangaroungou 83 8,9
Médina Wandifa 55 5,9
Salikegne 62 6,6
Sane Alkali 41 4,4
Sane Yoba 42 4,5
Sobouldé 120 12,8
Tanaf 67 7,2
Tankon 28 3
Sikilo (Kolda) 17 1,8
Bantagnel (Kolda) 18 1,9
Bouna Kane (Kolda) 34 3,5
Gadapara (Kolda) 28 3
Sane Moussa (Kolda 21 2,2
Total 936 100
Par ailleurs, la structure demographique des concessions oü, en
raison, entre autres, de la polygynie et de lemigration des hommes,
le nombre de femmes est supérleur a celui des hommes se reflète
egalement dans notre échantillon gui compte 392 hommes et 544
femmes.
Sun le plan ethnique, si tous les groupes ciblés par le projet sont
presents dans léchantillon, leur représentativité napparalt pas
toujours de manière exacte. Ainsi, les Balant et les Diola sont sun—
représentés par rapport a leur pourcentage général dans 1a

15
population regionale. Cette sur—représentation provient du fait que
de gros villages Diola et Balant avalent été choisis pour permettre
une étude détaillée des variables ethniques propres a ces groupes.
Tableau 4 Repartition ethnique au sein de léchantillon
Ethnie Nombre % de léchantillon
Balant 134 14
Diankhanke 13 1,3
Diola 117 12,5
Toucouleur 63 6,7
Laobe 2 0,2
Manjack 2 0,2
Manding 160 17
Peul Firdou 164 17,5
Peul Fouta 171 18,2
Soninké 2 0,2
Wolot 32 3,4
Autre 76 8
Total 936 100
Sur un autre plan, les principales religions locales ont Pu être
représentées au sein de léchantillon comme le montre le tableau 3
dont lee pourcentages sont voisins de ce quindiquent les
statistiques officielles concernant la region.
Tableau 5 :
Repartition selon la reliciion
Religion Nombre
Chrétienne 73 7,7
Musulmane 840 89,7
Traditionnelle 12 1,2
ndéterminée 11 1,1
Léchantillon a par ailleurs, pu regrouper diverses categories däge
a partir de 14 ans, avec comme lindique le tableau 4, une forte
representation des classes dãge généralement considérées comme
étant les plus sexuellement actives le plan sexuel (15 49 ans).

16
Tableau 6 Rénartition nar age de léchantillon
Groupe dãge Nombre
l4ans 1
15-l9ans
20-24ans
37
119
0,1
4
12,7
25 - 29 ans
30-34 ans
35-39ans
93
120
84
9,9
12,8
9
40 - 44 ans 92 9,8
45 - 49 ans 53 5,7
50 - 54 ans 58 6,2
55 - 59 ans
60-64ans
65-69ans
70-74ans
41
28
17
16
4,4
3
1,8
1,7
75 - 79 ans
8Oet÷
8
9
0,9
10
Indéterminé 160 17
Total 936 100
Sun le plan du statut matrimonial, on note quau moment de
1enquéte, 745 personnes (279 hommes et 466 femmes) étaient
manes contre 191 (113 hommes et 78 femmes) qul ne 1étaient
73 hommes sont manes a
pas. 46,8 % sont manes sont polygames ;
deux epouses, 29 a 3 épouses, 19 a 4 femmes, 2 a 5 épouses et 1
a
6. 66,1 % des femmes manes le sont dans des menages polygames,
de 2 epouses (137 femmes), de 3 épouses (91 femmes), de 4
épouses, (43 femmes), de 5 épouses (19 femmes), de 6 épouses (2
femmes) et de 7 épouses (1 femme).
Sun le plan pnofessionnel, la grande majonite de la population de la
region exerce des activités agnicoles (cultures de mals, mil, coton,
arachide, niz et legumes). Ii y a également dautres activités
professionnelles (péche, elevage, commerce, etc) qul sont en
general menées en association avec lagniculture.

17
Tableau 7 :
Rénartition
des activités nrofessionneiles au sein de
1 échanti
lion
Activités Nombre %
Agriculture 623 66,5
Eleveur 52 5,55
Pêche 30 3,20
Emplol de maison 19 2,02
Chauffeurs 15 1,60
Elève ou étudiants 22 2,35
Fonctionnaires 4 0,43
Commerce de boutique 89 9,50
Commerce itinerant inter—localité 46 4,91
Commerce itinerant intra—urbain 43 4,59
Restauration 22 2,35
Autres emplois 64 6,83
Sans emploi 167 1
7,84
Par ailleurs, ii a été difficile de recuelilir des données fiables sur
la repartition des revenus monétaires ; nous sommes simplement
bases sur les estimations que les enquêtés ont fait de leurs
propres revenus qui, dune manière general, sont extrêmement bas,
a 1 image du niveau de vie dans les regions rurales et les villes de
lintérleur du Senegal.
Tableau 8 :
Estimation
des revenus mensuels
Revenus Nombre
Pas de revenus 155 16,55
Moms de 10.000 F CFA 302 32,26
Entre 10.000 et 50.000 F CFA 32 3,41
Entre 50.000 et 100.000 F CFA 37 3,95
Plus de 1
F CFA 17 1,81
00.000
Indéterminé 393 41,98
Le questionnaire a également mis en evidence un faible niveau de
scolarisation : au sein de la population étudiée, 66,9 % de
1échantillon sont analphabètes et les personnes ayant effectué des
étude secondaires ne représentent que 6,8 %. 81 % des femmes
nont recu aucune instruction (langue nationale, arabe ou français).

18
Tableau 9 :
Niveau de scolarisation
Niveau dinstruction Nombre
Etudes pnimaires 119 12,7
Etudes secondaires 64 6,8
Etudes supérieures 3 0,3
Alphabétisé en langues nationales 7 0,7
Alphabétisé en caractéres arabes 11 6 1 2,3
Non alphabétisé 627 66,9
Total 936 100
2. PREVALENCE DES MALADIES SEX U EL L EM EN T
TRANSMI SSIBLES
2.1. Données du questionnaire
Des questions fermées ont aussi été posées pour faire une idée de
la prevalence des MST a partir des réponses enquêtees sur des
symptômes géneralement assoclés a ces maladies, Ainsi, a 1 a
question de savoir Si les enquêtes avaient eu des antécédents
dulcérations genitales, 10 % de léchantillon ont répondu par
laffirmative, 27 % des hommes ont admis avoir eu au moms une
fois dans le passe, un écoulement urétral.
Des questions ont été posées pour savoir si les enquêtes
ressentaient au moment de 1enquête, un écoulement urétral (pour
les hommes) ou des leucorrhées abondantes fétides ou
prurigineuses (pour les femmes). Chez les hommes, 17 personnes
nont pas répondu a la question, le reste (375) ont admis a 5,3
(20 réponses) avoir eu un écoulement urétral au moment d e
lenquête, mais des prélévements urétraux nont été effectués que
sur 4 parmi ceux—ci et ces 20 personnes, un seul cas de gonococcie
a été trouvé au sein de ce sous—groupe (cest dailleurs le seul cas
enregistré au cours de Ja recherche, ce qui si on se référe aux
données des centres de sante, ne donne pas une idée correcte de la
prevalence de la gonococcie dans la region) ; en outre, ailleurs,
sur Jes 4 personnes ayant subi un prélévement urétral, I a été
positif a lexamen du Chlamydia trachomatis. Comme le montre le
tableau suivant, 11 y' a des differences notables dune localité a une
autre, concernant le nombre de personnes ayant admis avoir un
écoulement urétral, par rapport au nombre total de réponses a la
quest ion.

19
Tableau 10 :
Réponses
positives a la question relative a lexistence
découlement urétral par localité
Localité Nbr. de Nbre de répon— Pourcentage
réponses ses positives des positifs
Dabo 17 0
Diana Malani 17 0
Diaobé 21 0
Diacounda 21 2 9,52%
Diattacounda 23 0 -
Djiragone 18 2 11,11%
Mangaroungou 27 1 3,70%
Médina Wandifa 20 0 -
Salikégné 25 4 16%
5,26%
1
Sane Alkali 19 1
5 2
Sane Yoba 1
Sobouldé 57 0 —
Tanaf 30 0 -
Tankon 10 1
Sikilo 6 0 —
Bantagnel 8 1
10%
3,33%
Bouna Kane 17 4
1 2,25%
23,52%
Gadapara 1 4 2 1 4,28%
Sane Moussa 10 0 -
Les 5 localités oü les pourcentages des réponses positives sont
les plus élevés sont a predominance Peul (a lexception de
Gadapana) et sont des localités soit proches des frontiènes
(Salikegne, pnoche de la frontière avec la Guinée Bissau) soit
concentrant des ileux de rencontre des travailleuses sexuelles
commenciales (Gadapara) ou arbitrant de fortes communautés de
migrants (Bouna Kane).
Chez les femmes, 530 (sun 544) ont donné une réponse concernant
létat de leur leucorrhées. 22,2% des réponses admettent avoir des
leuconrhées abondantes, 14,3% des leucorrhées fét ides et 19,8%
des leuconrhées prunigineuses. La repartition pan localité des
néponses positives pour ces diffénentes questions donne le tableau
suivant

20
Tableau 11 : Repartition
par localité des réponses positives
concernant lexistence de leucorrhées abondantes
fétides ou prunigineuses
Nbre total
de répon- Nbre de réponses positives pour les leucorrhées
Localités ses abondantes fétides prurigineuses
Dabo 17 1 1 2
Diana Malari 37 12 6 7
Diaobé 19 3 3 2
Diacounda 44 18 6 13
Diattacounda 34 22 7 23
Djiragone 41 13 12 8
53 8 4 5
Médina Wandifa 34 8 5 6
Salikégné 33 7 4 4
Saré Alkali 17 9 3 4
SaréYoba 27 7 2 3
Sobouldé 58 1 1 1
Tanaf 37 3 5 8
Tankon 15 0 0 0
Sikilo 11 6 6 4
Bantagnel 10 1 0 1
Bouna Kane 13 4 3 2
Gadapara 13 8 5 6
SaréMoussa 11 4 4 3
Ainsi, contrairement a ce qui se passe chez les hommes a propos de
la reconnaissance de lécoulement unétral, chez les femmes, les
chiffres les plus élevés de réponses positives concernant les
leucorrhées abondantes, fétides ou prunigineuses ne se retrouvent
pas essentiellement dans des localités majonitairement peuplées
par un groupe ethnique particulier'. 1 existe une grande diversité
au niveau des caracténistiques ethniques des localités ayant eu les
taux de réponses positives les plus élevés,
Ii est cependant, possible que le nombre de réponses affinmatives
soit inférieur a la néalité, ceci du fait des dénégations et de
labsence de notification qui ont lieu dans ces espaces culturels a
propos des maladies sexuellement transmissibles.
22. Données des analyses de laboratoire
Du fait de la faiblesse des taux de positivité concernant les
analyses bactériologiques et parasitologiques, on peut avoir des
doutes sur la fiabilité des données qul seraient alors considénées
comme étant sous-représentatjfs. Les conditions de pnélèvement et

21
de transport n'ont pas toujours permis de parvenir a des tests
positifs. Ii serait souhaitable de respecter ce genre denquête pour
être fixé sur la valeur réelle des données recueillies. Mais pour la
serologie (syphilis, Hépatite B, HIV1 et HIV2), les conditions de
prélèvements, de stockage et de transport ont été beaucoup plus
maltri sees.
Tableau 12: Résultats des analyses de laboratoires
Infections Nombre de Nombre de cas %
prélèvements
positifs
Trichomonas Vaginalis 224 9 4
Candida Albicans 225 11 4,9
StreptocoqueB 223 2 0,9
Gardenella 226 41 18,1
Syphilis 453 57 12,6
ChlamydiaT. 142 17 12
HépatiteB 463 186 40,2
HIV1 457 4 0,8
HIV2 457 17 3,7
Gonoccocie 223 1 0,4
Sur les 57 personnes qui ont la syphilis, 22 sont également
68 personnes atteintes
infectés par lhépatite B (soit 38,6 %). Sun 1
dhépatite B, 22 ont la syphilis. Le risque pour une personne déjà
atteinte dhépatite B de contracter la syphilis est de 2,65. Sun 22
personnes gui ant a la fois lhépatite B et la syphilis (9 hommes et
(une femme) est positif au HIV2 et (un homme) est
13 femmes), 1
positif au HIV1.
Par ailleurs, 50 % des personnes déjà atteintes de HIV2 sont
egalement atteintes de Syphilis (PP = 7,3). Le risque davoir le
HI V2 est egalement plus élevé PR = 1,40 PR = 1,74 et PR = 2,2
chez les femmes gui souffrent nespectivement de leucorrhées
abondantes, leucorrhées prunigineuses, et leucorrhées fétide. Mais,
se basant sun des examens cliniques, des prélèvements nont pas
été réalisés chez la plupart des personnes HIV positives pour
rechercher les germes bactériologiques ou parasitologiques; seul
un prélèvement pour recherche de chiamydia trachomatis a été
effectué et il sest avéré positif.
Sur le plan de la repartition locale, les résultats des tests
bacteriologiques et parasitologiques font apparaitre des taux de
positivité plus élevés a Salikégné (village frontalier avec la Suinée
Bissau) pour ce qui est du Tnichomonas Vaginalis (36 % n = 25), a
Sobouldé (village religieux) pour les Candida (12 % n = 25) Diana
Malari (village Manding) les Gardenella. Dans tous les cas les

22
Chlamydia n'ont été relevés sun de faibles effectits a lexception
de Tanaf (n = 23), les taux de positivités les plus élevés se
retnouvent a Sobouldé (4 sun 9 prélèvements) et Sane Yoba (village
peul ayant un marché hebdomadaine) avec une positivité de 4/9.
Tableau 13: Repartition des infections par localitd
Syphilis HépatiteB HIV1 HIV2
Localité Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de Nbre de
prélève- cas p0- prClève- cas p0- prélève- cas p0- cas p0-
ments sitifs ments sitifs ments sitifs sitifs
Dabo 34 4 34 11 34 0 0
Diana Mal. 14 1 14 10 14 0 0
Diaobe 20 1 20 4 20 0 0
Diacounda 24 4 24 7 24 0 0
Diattacou. 20 0 20 14 20 0 0
Djiragone 45 6 45 20 45 0 0
Mangaroun. 11 1 11 3 11 0 0
Med. Wand. 36 4 36 14 36 1 0
Salikégnd 19 1 20 10 19 0 0
Saré Alkali 22 4 22 3 22 0 1
SaréYoba 7 1 8 1 8 0 0
SobouldC 44 13 44 14 44 0 0
Tanaf 52 1 53 25 52 0 0
Tankon 17 3 17 6 17 0 0
Sikilo 9 0 9 6 9 0 0
Bantagnel 15 2 15 7 15 0 0
Bouna Kane 28 4 28 5 28 2 4
Gadapara 25 3 25 11 25 0 0
SaréMoussall 4 18 15 6 0 0
Note :
H
y a eu un mëme nombre total de prélèvements effectués ala This pour
les tests de HR' 1 et ceux de HIY2.
Lanalyse détaillée de positivité au sein des prélèvements réalisés
dans chaque localité permet de comparer les diffénentes
pourcentages et de faire des tests x2 pour identifier les
differences significatives. Ainsi, pour la syphilis, centaines
ethnies et certaines localités semblent plus touchées.

23
Tableau 14 Taux de positivité de la syphilis dans les prélèvements
par localité
Lépende 1
40
35
30
25
de posftifs 20
15 11.7
10
5
0
localité
= Dabo, 2 = Diana Malari, 3 = Diaobé, 4 = Diacounda, S 6
= Djiragone, 7 = Mangaroungou, 8 = Médina Wandifa, 9 = Salikégne, 10 = Sane Alkali,
11 = Sane Yoba, 12 = Sobouldé, 13 = Tanaf, 14 = Tankon, 15 = Sikilo, 16 =
Bantagnel, 17 = Bouna Kane, 18 = Gadapara, 19 = Sane Moussa.
Comme on peut le noter a travers le tableau 13, la syphilis semble
la plus répandue dans les villages suivants :
Sobouldé
(29,5 %),
Saré Alkali (18 %), Tankon (17,6 %) et dans le quartier de Saré
Moussa (36,3 Ces localités ont, entres autres particularités,
détre en grande majorité peuplées par le groupe ethnolinguistique
Pulaar (qul comprend les Peul Firdou, les Peul Fouta et les
Toucouleur) Cette relation peut être, dautre part, confirmée par
lanalyse de la prevalence de la syphilis en fonction de lethnie. A
ce niveau 32 % (n = 82) de prélévements sont positifs chez les
Peul Firdou 12 % (n = 851 )des prélèvements effectués chez les Peul
Fouta relévent une serologie positive a la syphilis, ainsi que 17,8 %
des prélévements réalisés chez les Toucouleur (n = 63) .
Par contre,
chez les Manding, on a 4,9 % de positifs au niveau des prélèvements
(n = 93), chez les Balant, le rapport est de 0,7 % (n = 30).
16.6
Mais pour ihépatite B, le facteur ethnique ne semble pas intervenir
dans les differences entre Jes taux de séroprévalence au niveau des
prélèvements. Ii existe des dans la prevalence au
13.3
18
29.5
17.6
36.3
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1617 18 19

24
niveau des localités. Mais, les localités ayant les taux les plus
élevés sont egalement representatives de diverses ethnies et de
lhétérogénéité ethnique.
Tableau 15 Taux de de lheratite B dans les
FJrélèvements nar localité
de positifs
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1011 12131415 161718 19
locahté
Lépende I = Dabo, 2 = Diana Malari, 3 Diaobé, 4 = Diacounda, 5 = Diattacounda, 6
= Djiragone, 7 = Mangaroungou, 8 = Médina Wandifa, 9 Salikégné, 10 Sane Alkali,
11 = Sane Yoba, 12 = Sobouldé, 13 = Tanaf, 14 = Tankon, 15 = Sikilo, 16 =
5antagnel, 17 = 6ouna Kane, 18 = Gadapara, 19 = Sane Moussa,

25
Le HIV1 a été retrouvé au Quartier Kane de Kolda et a Médina
Wandifa (village carrefour dimportants axes routiers).
Tableau 16 :
localité
Lépende :
de positif5
8
7
6
5
4
3
2
0
Taux de HIV1
nositif dans les orélèvements oar
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Iocalité
I = Dabo, 2 = Diana Malari, 3 = Diaobé, 4 = Diacounda, S = Diattacounda, 6
= Djir'agone, 7 = Mangaroungou, 8 = Médina Wandifa, 9 = Salikégné, 10 =Saré Alkali,
11 = Saré Yoba, 12 = Sobouldé, 13 = Tanaf, 14 = Tankon, 15 = Sikilo, 16 =
Bantagnel, 17 = Bouna Kane, 18 = Gadapara, 19 = Sane Moussa.
Sur le plan ethnique, les personnes HIV1 positives se répantissent
ainsi
— Manding :
— Peul Firdou 1
— Peul Fouta
(une
femme)
Le HI V2, se retrouve principalement au quartier Bouna Kane de
Kolda (quartier ayant une forte migration originaire de Guinée
Bissau), a Tanaf (village frontalier avec la Guinée Bissau) , et a
Saré Alkali (village relais des camionneurs et transporteurs de
longue distance).
2.7
0000000 00000000 00
7.2

26
Tableau 17 :
localité
Lépende :
de positifs
Taux
16
14
12
10
de HIV2 positif dans les pnélèvements pan
8
6
4
2
0
0
1 = Dabo, 2 = Diana Malari, 3 = Diaobé, 4 = Diacounda, S = Diattacounda, 6
= Djiragone, 7 = Mangaroungou, 8 = Médina Wandifa, 9 = Salikégné, 10 = Sane Alkali,
11 = Sane Yoba, 12 = Sobouldé, 13 = lanaI, 14 = Tankon, 15 = Sikilo, 16 =
Bantagnel, 17 = Bouna Kane, 18 = Gadapana, 19 = Sane Moussa.
La repartition par ethnie des HIV2 positifs est la suivante:
- Toucouleur :
— flanding A
1 (une
femme)
— Peul Firdou 4 (dont 2 femmes).
Sun un autne plan, les analyses du x2 ne donnent pas de differences
significatives entre hommes et femmes quant a la prevalence de
Ihépatite B. Il existe, par contre, une prevalence legerement
supénieure de la syphilis chez les femmes.
4.54
0 .0.0.0.0.1.0 Oj 0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
localité
14.2
00 00
16 17 18 19

27
Tableau 18 :
nan
sexe de lh énatite B et de 1
a Synhilis
Hépat ite 5 Syphi I is
Homrnes : Femmes Hornmes : Femmes
Hombre de 209 254 203 250
prélèvements
Hombre de
Cas positifs 55 101 29 25
Po urc ent age
de positifs 40,6 Z 39,? Z 11,2 Z 14,2 Z
Concer'nant ]e HIV, le mode] de distribution semble different
suivant quil sagit du HIV1 ou du HIV2 ; dans le premier cas, les
fréquences les plus élevées se trouvent chez les hommes alors que
la distribution du HIV2 est a peu pnès equi]ibnée entre les deux
sexes.
Tableau 19: Repartition par sexe des HIV positifs
HIV1 HIV2
Femmes Hommes :Femrnes
Hommes :
Nombre de 200 249 200 249
pré]èvements
Nombre de
cas positifs 2 1
Pourcentage
de positifs 1
0,4%
3
3
1,5 % 1,2%
Lanalyse de la repartition par classe dãge des données fournies
par la sérologie, fait apparaltre une séroprévalence relativement
élevée des MST dans les categories dãge au—delà de 55 ans.

28
Tableau 20 rar Qrouie dâQe, du nombre de
prélévements et de cas positifs pour la Syphilis,
lhérjatite B et le HIV
Syphilis Hépatite B HIV1 HIV2
Age Nbre do Nbre de Nbre de Nbre de Nbr'e do Nbre de Nbr'e de
pr'él. + prél. + pr'é]. + +
l4ans 0 0 0 0 0 0 0
15-l9ans 18 0 19 4 18 0 0
20 - 24 ans 60 6 61 25 59 1 0
25 - 29 ans 46 7 57 20 46 1 0
30-34ans 63 8 64 24 63 0 0
35-39ans 42 4 44 14 42 0 0
40-44ans 42 5 42 19 42 0 1
45 - 49 ans 28 1 29 10 28 0 0
50-Mans 31 5 33 8 31 0 2
55-59ans 21 4 22 16 17 1 0
60-64ans 12 3 12 7 12 0 0
65-69ans 8 0 8 2 8 0 0
7Oet+ 16 2 16 6 16 0 0
Jndéterminé 66 12 66 31 66 0 3
Les tests statistiques réalisés au niveau de la comparaison des
pourcentages font apparaltre limportance de la séroprévalence de
lhépatite B surtout dans les categories däge de 40 a 44 ans, de 55
a 64 ans et de 20 a 24 ans.

29
Tableau 21 :
des taux de la positivité a iHepatite B
Rérjartition
dans les nrélèvements nar dâQe
Hepatite B
indéterminé 46.9
70 + 37•5
65-69
60-64 58.3
55-59 72.7
50-54 24.2
groupe dâge 45-49 34.4
40-44 45.2
35-39 3 1 .8
30-34 37.5
25-29 35
20-24
15-19 21
• I I I I I
0 10 20 30 40 50 60 70 80
A quelques nuances prés, la même configuration des répantit ions de
iHépatite B se retrouve dans la repartition de la syphilis a propos
de laquelle on note des taux élevés dans les groupes dége de 50 a
64 ans et de 25 a 29 ans.

30
Tableau 22: des taux de syphilis dàçe
groupe
in dé term i né
70 +
65-69
60-64
55-59
50-54
45-49
40-44
35-39
30-34
25-29
2 0-24
15-19
0
0
0
3.57
9.5
10
syphilis
12.5
1 1 .9
1 2.6
1 5.2
16.2
13.1
5 10 15 20 25
19
25

31
Cependant, quand on procède a une repartition par age et par sexe
des fréquences de la séropositivité au test de iHépatite B et de la
syphilis, on se rend compte que les femmes sont relativement plus
représentées dans le categories dége les plus jeunes (15 a 39 ans)
alors que ce sont les hommes qui le sont pour les categories les
plus âgees.
Tableau 23 :
Repartition
par age et par sexe des cas dhépatite B
70 +
65-69
60-64
55-59 I
50-54
__________________
________________
_________________I
45-49 I
groupe dage 40—44 I
3539
30-34
25-29
20-24
15-19
indeterminé
1
I I I I I
0 5 10 15 20 25
nbre de
U chez les hommes
LI chez les femmes

32
Dautre part, la repartition par age et par sexe du HI V rait
egalement apparaltre que la catégorie la plus touchée est un age
relativement avancé pour les hommes (55 — 59 ans ), alors que chez
les ce sont les categories dãge les plus jeunes ans qul
semblent plus atteintes.
Tableau 24 Répartion des cas de HIV÷ par et par sexe
Categories dage Nombre de cas
chez les hommes
Nombre de cas
chez les femmes
20-24 ans 1 0
25-29 ans 1 1
40-44 ans 0 1
55-59 ans 2 0
Indéterminé 1 1
23, Usage de contraceptils
76 personnes, (soit 8 % de léchantillon), affirment avoir, au moms
une fois, eu des rapports sexuels avec usage de préservatif.
Ii fl y a pas de difference significatives au niveau des pourcentages
par sexe des personnes ayant eu au moms un rapport sexuel avec
seuls 7,5 % des hommes et 9,5 des femmes
se trouvent dans ce cas. Par ailleurs, seuls 6,6 % des femmes
affirment avoir pris au moms une fois la pilule et 3,8 % avoin
employé le stérilet.
usage de préservatif :
Ii fl y pas de differences significatives selon 1ethnie ou la religion
quant a lusage des divers contraceptifs. par contre, ii en existe au
niveau des localités, comme le montre le tableau suivant. Dune
manière genérale, les localités situées sur des axes routiers
importants (Diana Malari, Médina Wandifa) les quartiers ayant une
forte population de migration récente et de condition sociale
relativement aisée (Sikilo, Gadapara) ainsi que les villages avec
une forte emigration vers le grands centres urbains, ont des
fréquences dutilisation de contraceptifs plus grande.

33
Tableau 25 Frépuence nan localité des nersonnes avant déjà
utilisé le sténilet ou la nflule ou avant eu au moms une
fois des nannorts sexuels avec usage de nréservatif
Localité Pr'éservati t' P11 We Sténi let
Nbne d e Nbre d e
réponses
Nbre d e
réponses
Dabo 4 34 2 18 0 18
Diana Malani 11 48 6 37 4 37
20 0 19
Diaobe 4 38 1
Diacounda 0 54 2 43 0 43
Diatta-
counda
1
1
Djmragone 6 39
4 72
Manga-
noun go u
Médina
Wandifa
1 49
2 34 2 34
8 51 2 34 1
Salikegné 7 53 3 35 1
36
52
3 33
0 53
Sane Alkali 3 33 2 14 2
35
14
Sane Yoba 1
1 Sobouldé 10 74
Tankon 1 64
38
34
2 25 0 25
1
58 58
0 36 0 36
Tanaf 6 25 2 15 0 15
Sikilo 3 14 2 11 2 11
Bantagnel 3 18 2 10 2 10
Bouna Kane 1 33 0 18 0 18
Gadapana 4 26 1 1 3 2
Sane Moussa 1 21 4 11 1 11
Dautne part, on peut aussi noter' le niveau dinstruction intenvient
egalement dans les differences quant a lusage des contnaceptifs.

34
Tableau 26 :
Niveau
dinstr'uc
—tion
Etudes
pr' 1—
maires
Etudes
seco n —
daires
Etudes
supe—
rieur'es
Langues
natio—
nales
Langue
a ra be
Non
alphabé—
ti se
usaçe
des contracept ifs selon le niveau dinstruct ion
Préservatif Pilule Stér'i—
let
des Nbre
léchan d'usa—
—tillon ger'
des Nbre
léchan dusa—
—tillon ger
des
léchan
—tillon
Nbre
dusa—
ger
Total
des
répon
—ses
Total
des
répon
—ses
26 20 119 25 9 63 19 4 63
11,2 10 64 2,8 1
1,3 1
16
Total
des
r'épon
—ses
9,5 2 16
3 — — — — — —
— 0 5 — — — — — —
10,5 8 116 5,6 2 27 4,8 1
48,7 37 622 66,7 24 431 66,7 14 '431
Par ailleur's, comme le montre le tableau
oü on rencontre le plus de fréquence dans
fois du contraceptif sont ceux de 20 a 24
Tableau 27 Pourcentãge par ape des personnes pui ont utilisé au
mol ns une fois un contraceDtif
I ndéterm 1
9
1 5-1
20-24
25-29
30-34
35-39
40-44
45-49
50-54
55-59
75-79
né
Usage du
préservati f
13,2 %
3,9 %
21,1 %
14,5 %
22,4 %
5,3 %
9,2 %
5,3 %
2,6 %
13 %
1,3 %
suivant, les
lutil isation
ans, 25 a 29
Usage du
de la pilule
13,9 %
5,6 %
8,3 %
19,4%
22,2 %
13,9 %
8,3 %
2,8 %
2,8 %
27
groupes dége
au moms une
et 30 a 34.
U sa a.
du sténilet
19 %
4,8 %
23,8 %
9,5 %
14,3 %
9,5 %
9,5 %
4,8 %

35
3. DONNEES QUANTITATIVES SUR LE COMPORTEMENT SEXUEL
3.1 Age au manage et type de manage
Bien que la sexuaflté en dehors du manage soft objet de tabou et
soit pr'obablement trés largement sous reportée, les données du
questionnaire indiquent, néanmoins que 4,4 % des personnes
maniées ont répondu quils nétalent pas manes avec leur dernier
partenaire sexuel.
La question du dernier partenaire est complétée par celle relative
au nombre de partenaires sexuels au cours du dernier mois écoulé.
9,8 % de léchantillon (2,3 % des femmes) reconnaissent avoir eu
plus dun partenaire au cours de cette période, mais les réponses a
cette question sont également inférieures a la réalité en raison du
rejet morale de la sexualité hors manage.
Par ailleurs, 14,7 % des hommes de léchantillon et 6,9 % des
femmes affirment avoir eu des rapports sexuels avec des
partenaires occasionnels au cours de voyages effectués dans le
courant de lannée écoulée.
La comparaison de lége au manage et de celui au premier rapport
sexuel donne, également des indications sur les changements de
partenai res.
Lãge au premier rapport rapport sexuel chez la plupart des femmes
correspond a lage au manage, alors que chez les hommes les
écarts sont en général importants.

36
Tableau 28 oar catégonie dãcie au premier mariace et
oar catéçonie dãçe au premier rapport sexuel
Catéporie Ape au mariaae Ape au rapport sexuel
dâge Hommes Femmes
Hommes Femmes
Nbr'e Nbre
Nbre Nbre
moms 15 ans 0 247 45,40 62 15,81 267 49,08
15 - 20 ans 15 3,82 106 19,48 133 33,92 142 26,10
20 - 25 ans 64 16,32 51 9,37 78 19,89 15 2,75
Plus do 25 ans 171 43,62 19 3,49 37 9,43 9 1,65
Indétenminé 29 7,39 43 7,90 82 90,91 111 20,40
Le tableau suivant montre la repartition de lâge au premier
manage au niveau des ethnies, ii indique un pourcentage élevé de
manages des tranches däge de moms de 13 ans a 15 ans plus
particulièrement chez les Diankhanke, les Peul Fouta et los Peul
Firdou.

37
Tableau 29 AQe au premier manage pan ethnie
ETHNIES avant 13 ans 13—15 ans 15—20 ans 20—25 ans plus de 25 ans
Nbr'e dans
l'eth—
nie
Nbre dans
leth—
nie
Nbre dans
leth—
nie
Nbre dons
leth—
nie
Nbr'e dons
leth—
nie
Balant 16 15,24 29 27,62 41 39,04 10 0,95 5 4,76
Diankhan 4 33,33 3 25 3 25 0 - 2 16,66
—ke
Diola 13 13,26 25 25,5 1 25 25,5 1 13 13,26 1 -
Hal
pulaar
3 6,12 16 32,6 17 34,69 6 12,24 6 12,24
Laobe 0 — 1 — 0 — 0 — 0 —
Manjack 1
— 1 — 0 — C — 0 —
Manding 9 6,43 41 29,2 61 43,57 18 12,85 5 3,57
Peul
Fir'dou
13 9,56 43 31,6 50 36,76 16 11,76 12 8,82
Peul
Fouta
18 11,76 61 39,8 45 29,41 16 10,45 11 7,18
-
Soninké 1
Wolof 2 8 8 32 9 36 4 16 1
— 0 — 0 — 0 — 0 —
Autre 3 5,17 18 31 23 39,65 10 17,24 3 5,17
Total 83 10,6 246 31,54 274 35,13 93 11,92 46 5,9
La confrontation de rage au manage avec les
médicales montre que toutes le femmes HI Vi
patie de la categorie des femmes mariées
catégorie qu
contre 35 %
ans ou plus.
1,53 fois p
Chlamydia
corn parées
1 comprend
données bio—
ou HIV positives font
a moms de 16 ans,
par ailleurs, 42 % d'Hépatite B positives
de cette même infection chez les femmes maniées a 18
Les tests statistiques mndiquent également quil y a
lus de risque de Syphilis et 1)92 fois plus de risque de
au sein des femmes maniées a 15 ans ou moms
a celle qul se sont mariées a 18 ans ou plus.
Par ailleurs, lanalyse du profil du premier partenaire sexuel
indique que 224 hommes (57 % des hommes de l'échantillon)
reconnaissent que leur premier partenaire sexuel na pas été leur
épouse ou la femme quils ont épousée par la suite contre 78 (19
%) qul affirment avoir épouser leur premier partenaire le reste (40
%) ne sest pas prononce. Chez les femmes les réponses donnent des
rapports inverses. 411 (75 % des femmes de léchantillon)
affirment que leur premier rapport sexuel sest déroulé avec leur
marl ou celul quel les ont épousé par la suite contre 71 (1 3 %) qul
disent que leur premier partenaire a été different de leur conjoint.
Lanalyse des liens de parenté entre conjoints a aussi été effectuée
dans son rapport avec les MST. Nous avons dabor étudié la
repartition par ethnie des manages avec les cousines cnoisés

38
matnilaténales et avec les cousines croisés patnilatérales comme
premieres épouses.
Tableau 30 par ethnie des maniacies sans lien de
parenté entr'e les conjoints et des manages entre
cousins croisés au niveau du premier manage
Cousin Cousine sans lien
croisée matnilatérale croisée de parenté
Balant 27,2 % 11,57 % 22,6 %
Diankhanke —
Diola 19,14% 10,5% 50,9%
Hal pulaan 13,4 % 10,8 % 43,4 %
Laobe — — —
Manj ack
hlanding 25,3 % 9,1 % 30,9 %
Peul Firdou 16,4% 14,1 % 47,7%
Peul Fouta 8,3 % 7,1 % 58 %
5oninké — - -
Wolof 22 % 50 %
Autre 9,8 % 11,7% 52,9 %
Total 16 % 10,8 % 43,87 %
Pour' Ia parenté avec la deuxième épouse, on note 3,08 % de manage
entre cousins croisés patnilatéraux, 13,5 % de manage entre
cousins cnoisés matnilatéraux et 47,15 % de manage sans lien de
parenté.
La comparaison entre les manages entre cousins et les manages
sans lien de parenté indique au sein de manages entre cousins des
fnéquence plus élevées de centaunes infections (HIV1 et HIV2) et
egale pour dautnes (Hépatite B, Chlamydia), Les manages entne
cousins qui vont souvent de paine avec la pnécocité de 1âge du
manage participe ainsi a un système favorable a la prevalence
dess M5T.

39
Tableau 31 Repartition des cas de mst suivant le lien de
avec le con loint
PARENTE Hépat. Chiam. Garde. Syphil. Strept. Candid. Tnich. HIY 1 HIY2
17 1 7 7 — 1
cousin
cr0 isé
matnilatéral
cousin
cr'oisé
patr' ilatéral
cousin
parellèle
patr'ilat.
cousin
parallèle
matr'ilat.
autre cousin
matnilatéral
autr'e cousin
matnilatéral
autne cousin
de degné
éloigné
sans lien de
p an en té
17 3 1 5 1
5 1 2 4 1 2
6 2 1 3
15 1
14 1
4
3 2 2
3 4 1
1 1
5 7 2 2 1 1
80 16 18 18 1
Total 160 32 38 46 1
7 7
11 8 3 6
Sun un autre plan, on peut egalement constater une augmentation du
risque de contraction des M5T avec laugmentation du nombre
dépouses. bus les hommes HI V2 positits sont polygames. 46/85
manes a plus dune épouse sont atteints dHépatite B. 7/60
.
ont la Syphilis. 11/26 manes a plus de deux epouses sont
atteints de lHépatite B et 4/24 ont la Syphilis.
On retrouve egalement une association relativement importante
entre le risque de contracter une M5T et le nombre de divorces. Par
rapport a ceux qui nont pas divorce, le risque relatif davoir la
Syphilis pour ceux qul ont divorce une fois est de 1,64 pour ceux
qui ont divorce 3 fois ou plus, ii est de 5,06.

40
3.2 Migrations et mst
Dune maniène genenale, on tnouve des taux de pnévalence des MST
significatives plus élevés chez les pensonnes qui se sont nendues
dans les gnandes villes du Sénégal et en Guinée Bissau, Ziguinchon,
Dakar et Kaolack.
Les pensonnes qui ont été dans ies 3 vilies sus—mentionnées
ennegistnent 15 % de syphilis et ont 2 HIV2 positifs ainsi que 2
HIV1 positits. Dans cette méme catégonie, on enregistne 4,34 % de
Chlamydiae, 7,69 % de Gandenella et 2,63 % de Tnichomonas. Tous
les hommes HIV2 positif' ont été en Guinée Bissau.
3.3 . Prol'ils des séropositils au tests dii HIV
3.3.1. Létat de sante
Selon les données des examens et intennogations médicales, 3 sun 6
pensonnes positives aux tests du HI V2 souffnent dasthénie de
méme 1 sun 3 HI Vi positifs.
2 HIVI positifs sun 3 nessentent des sensations fébniles de même
que 2 HIV2 positifs sun 6. 2 pensonnes sun 6 HIV2 et HIV 1 positif
sun 3 positives souffnent de bnUlunes mictionnelles. La népantition
pan sexe des HIV positifs souffnent de bnulUnes mictionneiles dont
1 homme poun les HI Vi positifs et 2 femmes pour les HI V2
positifs. Ii n y a egalement quune femmes HIV2 positive qui
souffne de douleuns mictionnelles, 3 HI V2 positifs sun 6 souffnent
de poliakiunie. Aucun écoulement unétnal na été ennegistné , pan
contne, 2 sun 4 femmes HI V2 positives souffnant de leuconnhées
abondantes, 2 sun 4 de ieuconnhées fétides et 2 sun 4 de
ieuconnhées pnunigineuses.
3 sun 6 HIV2 positifs souffnent de toux chnoniques, 1 souffne de
dysphagie. Ces symptômes nont pas été ennegistnés chez les HI Vi
positifs. Ce sont dautnes signes cliniques gui ont été notes et gui
ne se netnouvent pas chez les HIV2 positifs. Cest le cas des
ulcénations locales quon a netnouvées que chez les HIV1 positifs
(1), du pnunit (1) de la dysphagie (1), des nausées et vomissements
(1) et des diannhées chnoniques (1).
Lanalyse des antécédents médicaux donne que la moitié des HI V2
positifs a eu au moms un antécédent dhospitalisation alons que
dans léchantillon les pensonnes qui se tnouvent dans cette
catégonie nepnésentent moms du quant (192).

41
6 sur 9 personnes HIV1 ou HIV2 positifs, afl'irment avoir recu des
injections au cours de lannée écoulée, parmi elles, une personne
afcirme avoir recu plus de 10 injections et 3 en avoir recu entre 2
personne HI V2 positive reconnalt avoir eu des antécédents
et 10. 1
dulcérations genitales et 1
HIV1 positive en a rait de
personnes
même pour des antécédents découlement urétral.
13.2. Le comportement sexuel
Toutes les personnes séropositives affirment être encore
les dates des derniers rapports sexuels vont
sexuellement actives ;
d1J y a 1 ou 2 jours avant 1enquête a ii y a 1 mois
affirment que leur dernier rapport sexuel remonte a 1 ou
avec 3 cas qui
2 jours
avant 1enquête. bus les séropositits affirment que leur conjoint a
été leur dernier partenaire sexuel mais 2 dentre eux reconnaissent
avoir eu des rapport sexuels extra-conjugaux au cours du dernier
mois avant 1enquëte. La repartition du nombre de partenaires au
cours du dernier mois donne :
4
cas de rapports avec 1
partenaire,
3
cas avec deux partenaires et 2 cas avec trois partenaires. Une
personne séropositive reconnait en outre avoir eu des rapports
extra—conjugaux lors dun voyage au cours de 1année écoulée.
A limage du reste de la société, ii y a un écart entre homme et
femme concernant 1âge au premier rapport sexuel. 3 femmes sur 4
afl'irment avoir eu leur premier rapport sexuel entre 13 et 15 ans
et une entre 15 et 20 ans alors que chez les hommes, les premiers
rapports débutent entre 20 et 25 ans (2 cas), a plus de 25 ans (2
cas) ou entre 15 et 20 ans (1 cas). Toutes les femmes
séropositives affirment avoir eu leur marl comme premier
partenaire sexuel ; alors que 3 sur 5 hommes séropositifs
déclarent que leur premiere partenaire sexuelle avait été une
femme déjà mariée a quelquun dautre.
La majorite des personnes séropositives (5) affirme que la femme
après accouchement devra rester 2 ans sans rapports sexuels.
Toutes les femmes séropositives sont excisées. Toutes les
personnes séropositives affirment navoir jamais eu de rapports
sexuels avec usage dun quelconque contraceptif moderne
(préservatif, stérilet, pilule),

42
3.13.. Migration et statut social
Les pensonnes atteintes du virus du SIDA ant en general, une
experience de migration et de voyage dans les grandes villes et
dans les pays voisins.
Pour les HIV2 positifs, ii fl y a quune seule personne qul habite
présentement son lieu de naissance, tous les autres sont nés dans
des localités différentes de celies oü ils resident actueliement ;
n y a quun seul qui a passé son enfance dans son lieu de residence
actuelle. 2 sur 6 HIV2 positifs ant voyage au couns du dernier mois
avant 1enquête. Le tableau suivant donne des indications sun les
localités dans lesquels se sont rendues les personnes séropositives
au HIV2.
Tableau 32 Lieux de déplacement des séropositifs
Lieux de déplacement Nombre de cas
Ziguinchor 2
Dakar 4
Bignona 2
Kaolack 3
Sédhiou
Vélingara 1
Sédhiou
Guinée Bissau 3
Gambie 2
Par ailleuns, alors gull y a des cas dans léchantilion, d e
mouvements vers les pays de la sous—region, les seuls
déplacements en dehors du Sénégai effectués par les séropositifs
(HI V2) ont été la Gamble et la Guinée Bissau. A limage de 1
population densembie, ce sont les hommes HIV2 positifs gui font
plus de migrations que les femmes : toutes les personnes gui ant
effectué des séjours en Guinée Bissau sont des hommes et 2
femmes HIV2 positifs sont mariées a lun deux.
I is
Toutes les personnes HIV1 positives (3) ont sejourne a Dakar, 1
séjourné a Kaolack, 1 a St—Louis, et 2 en Gamble.
nont pas
sejourné en Guinée Bissau et dans les autres villes du Sud du
Sénégal.
2 HIV2 séropositifs ant un conjoint absent (en voyage dans une
autre localité) et 2 ant une épouse résidant dans une autre localité.
1 a eu un conjoint décédé.
ii
a
a

43
4 sun 9 HIV2 positirs sont manes a un cousin (paralléle ou croise),
4 séropositirs (3 hommes et 1 femme)
décédés. Les autnes affirment avoin eu entre 1
décédés.
n'ont jamais eu denfants
et 4 enfants
Les activités professionnelles des HIV2 positifs sont les
suivantes
— 2 agniculteurs,
— 1 éleveur,
— 1 pêcheur,
— 1 commencant
— 1 commerçant
local,
itinerant (entre divers pays).
Pour les HIV1 positifs, on a:
— I chauffeur,
— 1 sans
— 1 employee
emplol,
de maison.
Dautre part, aucun des HIV positifs na été a lécole. Dailleurs, en
ce qul concerne chacune des maladies transmises
étudiée, 11 y a presque dans tous les cas, proportionnellement plus
de cas positifs dans les prélèvements au fur et a mesure que le
niveau dinstruction scolaine diminue.
Tableau 33 :
Repartition
des maladies sexuellement transmissibles
en fonction du niveau dinstruction
Niveau de Repartition de cas positifs / effectit
scolar isation
1 HIV2 Syphilis Chlamydia Gardn. HBS
no pas été 3/34 6/349 43/349 1
lécole
5/11
9 38/1 80 1
39/349
pr'imaire 0/61 0/61 11/61 2/18 2/31 30/64
secondaire 0/36 0/36 2/37 0/5 1/13 16/39
supénieur' 0/3 0/3 1/3 0/0 0/ 1
1/3

44
4. DONNES QUALITATIVES SUR LES FACTEURS SOCIO-
CULTURELS DE RISQUE
Ces données pr'oviennent de lutilisation des méthodes qualitatives
dobservation, dentretiens non-structures ou semi—structures et
dinterviews de groupe.
41. Les situations a risque
41.L La circoncision et les l'ètes villageoises comme
situations a risques
En milieu traditionnel de Casamance, (en milieu diola, en
particulier), les cérémonies de circoncision sont dintenses
moments de ruptures des régles officielles de contrOle de 1
sexualité conjugale. Pendant toute la durée des festivités, qul
peuvent avoir lieu durant une période de 15 jours a 1 mois, toute
revendication a lexclusivité des services sexuels de lun cu lautre
époux cesse davoir un fondement legal. Lea conjoints qui vont dans
ces cérémonies, y vivent de manière séparée et jouissent dune
liberté sexuelle tolérée sinon implicitement reconnue par la
société. Dans les terroirs traditionnels, les cérémonies de
circoncision prennent la forme de fetes itinérantes. Elles ont lieu
a des moments cycliques (une fois tous lea 10, 20, ou 40 ans,
suivant lea villages) ou épisodiques (des quun village a les moyens
matériels de lea organiser) ; et réunissent lea membres de
plusieurs villages voisins ainsi que leurs ressortissants résidant
dans dautres localités du Senegal ou des pays environnanta
(Gambie et Guinée-Bissau notamment). Les infirmiers, chefs de
postes médicaux en pays diola affirment que cest après ces
cérémonies quils ont le plus de consultations pour cause de MST.
Au niveau de toutes lea ethnies étudiées, lea grandes fetes
villageolses (seances de lutte, tam-tam, grand manage, chants
religleux...) sont également le lieu de rencontres et déchanges
sexuels intenses sans pour autant que socialement reconnu, la
levee de linterdit dadultère ne soit aussi explicite que dana lea
circoncisions diola mais peut cependant, retrouver cette levee
dinterdit notamment, quand, par exemple, a certaines occasion, les
chefs de villages peul decrètent solennellement quil y aura pas de
reconnaissance officielle du délit dadultére: nangi fara ala
(en Pulaar: le délit dadultère nexiste pas).
a

45
Les bals organises par les bars, hOtels et dancing sont aussi des
situations favorables a la r'echerche de partenaires sexuels; dans le
village de Diaobé, oü a lieu run des plus importants mar'chés
hebdomadaires du Senegal (3 jours et nuits, avec des vendeurs et
clients venant des pays limitrophes et des grandes villes du
Senegal), un bal a lieu pendant toutes les nuits que dune le marché
et constituent lun des lieux les plus fréquentés par les
travailleuses sexuelles venues a cette occasion.
4L2. Les activités commerciales itinérantes et les
mouvements migratoires
Ii y a au niveau des representations, une association étroite
établie entre les activités commerçantes itinérantes et la pratique
du pluni—partenaniat sexuel. Les déplacements inter—villageois
(notamment lors des marches hebdomadaires) et le commence entre
villes et pays différents sont non seulement loccasion de
multiples rencontres mais en plus font intervenir les services
sexuels offerts par les femmes comme une contre—partie
(géneralement tacite) de certains services financiers ou
logistiques (hebergement, transports, dispenses de formalités
administratives et douanières,...etc.)
Ainsi, lee villages relais des principales voles de communication
sont sexuellement trés changes et apparaissent comme étant des
lieux de risques élevés de transmission des M5T. Pour la region de
Kolda, on a pu analyser lee espaces des principales situations a
risques liées aux activités commerciales et migrations qul se
déroulent dane lee axes routiers et lee points de convergence. Ces
pnincipaux espaces sont les suivants
a) les marches hebdomadaires qui ont lieu a des jours différents
dane des villages différents de sorte que les commerçants et les
travailleuses sexuelles itinCrants reproduisent des cycles de
déplacement continu.
b) le commerce international autour des principaux axes suivants
— Une grande ville du Nord ou du Centre du Sénégal — Des centres
commerciaux situés en Gamble — Kolda
— Une grande ville du Nord ou du Centre du Senegal — Des centres
commerciaux situés en Guinée Bissau — Kolda
- Kolda le Mali — la COte divoire
c) les activités commerciales autour des garages routiers, dane les
villages et villes carref ours ou ileux de transit.

46
Dans le mëme sens, les principaux mouvements migratoires
sexuellement a risque ont été repérés a travers les flux suivants
— les dénlacements lournaliers dhommes et de femmes des
villages environnants en direction de centres commerciaux ou
administratifs (Chef—lieux de Region, de Département,
dArrondissement, carrefours commerciaux, etc) ces déplacements
sont surtout motive par des raisons commerciales (vente d e
produits agricoles ou sociales (visite a des parents), mais donnent
lieu trés souvent a des rencontres et echanges sexuels extra—
conjugales.
— les dérjlacements hebdomadaires commandées par les marches
hebdomadaires il y a a ce niveau un circuit circulaire de
déplacement dun marché hebdomadaire a un autre et un circuit
aller—retour dun marché hebdomadaire specifique a la yule de
Kolda, Les marches hebdomadaires sont des lieu de convergence de
travailleuses sexuelles.
— les migrations saisonnières
Pendant la saison des pluies, 4 principaux circuits de migration
concernent les travailleurs agricoles
a) des villages de la Casamance vers ceux de Nord du Senegal,
b) des villages de Suinée Bissau vers la Casamance,
d) entre les villages alentour de la region,
e) le retour (pour les travaux agricoles) d'hommes et de femmes en
provenance des villes du nord du Senegal en particulien,
d) ii existe en outre un important mouvement déléves et
détudiants qui rentrent dans leur yule et village dorigine au
moment des grandes vacances scolaires,
Pendant la saison séche ;
les principales migrations concernent
a) la venue demployés de maison, hommes et femmes en
provenance de la Guinée-Bissau,
b) Ia venue de travailleuses sexuelles en provenance de Guinée
5issau et des grandes vulles du Senegal, surtout pendant la saison
tourist ique et la vente des récoltes,
c) une intense circulation des villages vers les villes et entre
villages au moments de la vente des récoltes, ou aprés que celle—ci
ait rapporté des revenus monétaires permettant des déplacements
importants.

i H a 1 une in i Qrat I on de heuis it 1 nerant s 1)1 i ra i r e5 du Nord du
5eneqal et de Ia dars IC avec 13
Bissau et situes; Ic lorip du fleuve Casarnance
-
des vers Ia vii le de Koida en relation
13 cette Cest dans les
Quart lers Que par alileuns, on a enreaistre les les
de M2T.
de Q:Jaflt tat IVOS coot Irme. par ai I icurs, one
des; de m sexuel lornent pendant
Cost le cas do
a 'lon:r'rhee aJ Centre do do a Missu:'n Cathol do Kolda
L crnrne on pout ic corstaror a travers tatleau suivant, ies fréquences
CS rOus se siruent aux ae tévrien (fin ne la vente de recoiteg)
et JO (retour oour les travaux aaricoles), (note dans les 2
arts pas chit rIo moie 3U fours duquel Ic
entro do est ajx con
ncidence do la oonr.rrhee rho: los hommos et cho: lee fommes
a. doe rOll rIo Kolda (1988 et 19891
c
40
15
10
I
-4-
-L
1
1Ev ifidi I II 11.411. SCSi oct. roy, 0CC,
(
1

48
Ce sont les mêmes périodes de haute fréquence de incidences que
ion retrouve egalement dans lanalyse de la r'épartition annuelie
des chancres syphilitiques.
Tableau 35 :
incidences des chancres syphilitiQues chez les femmes
au dispensaires des religieuses a Koida (1988 et 1989)
nbre de cas
12
10
4.2. Le système matrimonial
42.1. La polygynie
8
6
4
2
0
Jan fey ma avr mai juin juil sep oct nov dec
mois
La polygynie est une des formes les plus officielles du pluni—
partenariat sexuel, dont ii limite les contours dans le cadre de
regles formelles. Toutes les ethnies étudiées la pratiquent mais
selon nos informateurs, elle serait plus répandue chez les Manding
oü, plus nettement encore que dans les autres groupes, le fait de
navoir quune seule femme est signe de pauvreté, ou dabsence de
prestige. Cependant, la polygamie ne limite pas le piunipartenariat
sexuel dans les cadres reglementaires officiellement définis. Au
contraire, tout porte a croire que dans un contexte socio—
économique difficile, oci les revenus de lépoux ne parviennent pas a
satisfaire les besoins familiaux, la rivalité entre épouses
engendree par ce système matrimonial, augmente la tentation de
trouver dans des relations extra-conjugales, les sources de
• 1989
1988

49
revenus nécessaires a la competition entre les divers sous-unités
familiales regroupees autour de chacune des epouses.
En outre, au niveau des representations dans la société, ii nest pas
établi que les hommes polygame ont moms de relations sexuelles
extra—conjugales. Par ailleurs, avec le poids des compensations
matrimoniales (dot) et des charges matrimoniales dévolues aux
hommes, 11 y a un recul de l'ãge au manage des hommes accentué
par la cnise socio—économique actuelle. Le recul met les categories
plus jeunes relativement hors du manage, alors que les plus ãgees
ont tendance a avoir plus dépouses. Ainsi les jeune hommes sont
relativement excius du manage mais ont des rapports sexuels
extra—conjugaux avec surtout les jeunes epouses des polygames
d'ãge adulte ou dãge avancé.
4.22. La sexualité de lépouse au sein cie sa famille
dorigine
Dans divers milieux traditionnels, le contrOle de la sexualité de
lépouse est considérée comme étant du ressort du marl ou de Ia
famille de celul—ci. bien que lépouse continue a faire partie de sa
famille donigine. Ainsi quand, a loccasion dune cérémonie au sein
de cette famille (notamment le manage dans tous les groupes
ethniques et les funérailles chez les Balant et les Diola) ou suite a
un different momentané avec son epoux, elle regagne les siens, tout
en restant dans les liens du manage, elle est libre davoir des
partenaires extra—conjugaux. En milieu diola cest méme une
courtoisie pour un pére de famille de donner sa case a sa flue en
visite chez lui pour quelle y recoive un homme autne que son marl.
42.3. Linfrastructure familiale comme l'acteur limitant
le contröle de la sexualité conjugale
En milieu traditionnel Peul et Diola, chacun des conjoints a sa
propre case, la femme rejoint la case du marl au moment de lacte
sexuel et regagne la sienne une fois celui—ci accompli. De ce fait,
selon nos informateurs, chacun des conjoints, peut en cachette
abandonner sa case ou y recevoir un autre partenaire, sans que
lautre ne sen apercoive. En milieu manding oü chaque homme
mane a sa propre case individuelle et lensemble des épouses et
des enfants en bas age, une case collective, laccès de celle-ci est
interdite aux hommes, en plus il y prévaut une solidanité qul fait
que labsence nocturne dune femme est tenue secrete par les
autnes qul pendant ce temps soccupent des enfants de la femme
absente

50
424. La repartition des charges domestiques entre ôpoux
Dans plusleurs soclétés traditionnelles du Sénégal, chez les
Manding notamment, lépouse est, generalement, considérée comme
la personne responsable de lalimentation de la famille. Elle a aussi
en charge certaines questions relatives a la sante des enfants et a
laccomplissement de certaines dépenses de cérémonies, etc. Ainsi,
avec la recession économique et avec la monétanisation des
services sexuels hors manage, ceux—ci prennent une part
importante dans la recherche de moyens permettant de remplir les
responsabilités gui leur sont socialement définies.
Dans le même ordre dldées, une opinion répandue postule que quand
lépoux ne peut pas ou ne veut pas offrir a sa femme, les biens
maténiels dont elle a besoin (effets de toilette, vêtements,..), elle
est pratiquement en droit de chercher a les acquérir par elle—
méme, entre autres, par léchange de services sexuels.
Dailleurs, ii semble quil nexiste pas, en milieu peul foulacounda,
de culpabilité de la femme dans le délit dadultére. Le délit
dadultère est essentiellement une affaire entre hommes, le marl
gui surprend sa femme avec un autre homme, peut battre celul—ci,
exiger de lui une reparation, le conduire devant les autonités
administratives mais ne demandera pas le divorce ni une
quelconque reparation ou sanction contre sa femme. Lopinion
existe dailleurs que centains hommes se mettent daccord avec
leur epouse pour queue se fasse surprendre dans des relations
adulténines gui obligeront lamant de circonstance a payer une
contre—partie financlére au marl bafoué.
A lexception des Diola, 11 semble que dans les milleux
traditionnels des groupes ethniques étudiés, la sexualité avant le
manage fait lobjet dune condamnation morale dont la sévérité
peut revêtir des degres divers suivant le niveau de développement
des influences modernes. La virginité des jeunes flues au manage
est hautement valonisée et, est, trés vraisemblablement, le cas le
plus souvent, du fait de läge précoce au manage que ion observe
dans ces ethnies.
Mais, souvent la repression générale des rapports sexuels chez les
filles avant le manage, saccompagne dune plus grande tolerance
après le manage dans le même temps ou Ia sexualité pre ou extra
maritale est également trés tolérée.
Ainsi, en milieu Peul Fouta, on évoque souvent le fait quavant le
manage, la jeune fille ne peut pas avoir de rapponts sexuels avec

51
son petit ami, mais après le manage, en general avec quelquun
dautre que son ami, elle retourne voir celui—ci et entretenir des
relations sexuelles avec lui; le marl tolère cette situation en
faisant semblant de lignorer a condition que les amants ne soit pas
surpris en flagrant délit dadultére. Cest par la suite, la femme
qui, de son propre chef, décidera, darrêter la relation extra—
conjugale et de faire savoir sa decision, a son man, par un geste
symbol ique.
Traditionnellement, chez certains groupes Balant, les relations
extra—manitales de lépouse ne peuvent être implicitement
tolérées, que seulement après un certain nombre dannées de
manage qui, symboliquement représentées par un nombre
correspondant de bandes de cotonnade offertes par le man a
lissue des festivités de manage. A lissue de ces années, les
femmes jouissent dune grande liberté de déplacement en dehors du
lieu de residence conjugale et ont souvent des relations sexuelles
extra—conjugales. Dans le méme temps, la sexualité avant le
manage et la grossesse des jeunes filles sont sévérement
répri mées.
4.3. Representations et itinéraires thérapeut iques
concernant les FIST
Dans les systèmes thérapeutiques traditionnels Peul, Balant et
Manding que nous avons étudiés, les maladies décnites comme
sexuellement transmissibles par la médecine moderne, sont
génénalement considérées comme resultant des causes et se
transmettant par des voies étant la plupart du temps sans rapport
avec la sexualité.
Les causes les plus fnéquemment évoquées sent
- le fait duriner sur lunine de quelquun déjà atteint par la
maladie, selon les guérisseuns les vapeurs qui se dégagent du
sol quand une personne malade urine sont chargées de
germes de la maladie qul peuvent ainsi pénétrer quelquun
dautre par contact de ces vapeurs avec son appaneil urinaine
- marcher sur un endroit soulilé les doigts du pieds et les
talons sont considérés comme étant parmi les points les plus
vulnénables a la vole de pénétration des maladies
— la rencontre de mauvais vents les maladies qul concernent
cette catégorie sont associées a des forces surnaturelles

52
portées par les vents, a certains moments du jour ou de la
nuit;
— les pieges" places par dautres hommes dans le sexe de
leurs épouses. Dans ce dernier cas, la maladie résulte du fait
guun marl peut introduire des substances considérées comme
dangereuses dans le vagin de son épouse. Ainsi tout autre
homme gui aura des rapports sexuels avec celle—ci sera
infecté et tombera malade.
— le mauvais sort jeté par quelgu'un dautre et dont les signes sont
les mêmes que certains symptômes décrits pour les maladies
sexuellement transmises.
Dans les rares cas otj le système traditionnel admet une
transmission par vole sexuelle (par exemple, certaines douleurs
pelviennes chez la femme) le mode de transmission le plus
freguemment cite est unilatérale :
cest,
en general, lhomme gui
est censé transmettre la maladie (gull aura contractée par une
vole non sexuelle) a la femme au cours des rapports sexuels. Cette
croyance pourrait expliquer le fait gue souvent des hommes gui
sont traités a lhOpital pour des maladies sexuellement transmises,
ont par la suite des rapports sexuels non protégés avec les mémes
femmes gui les avalent infectés sans que celles—ci nalent été
soignees au préalable. 1 ya également dans plusieurs ethnies des
cas de reconnaissance de maladies pouvant être contractées par
des hommes gui ont des rapports sexuels avec des femmes en
période de menstrues, souffrant davortements ou daccouchements
considérés comme anormaux ; dans ces cas, la femme se libère de
Ia force maléfigue gui ihabite au cours de rapports sexuels avec un
partenaire occasionnel leguel tombera malade par la suite.
De manière génerale, les hommes et les femmes sont considérés
comme pouvant être traités indépendamment de leurs partenaires
et acguérir une sorte dimmunité contre la re—infection. Dans
certains cas, au cours du traitement traditionnel, les rapports
sexuels sont interdits, Mais, cet interdit ne se base pas sur le fait
gue les rapports sexuels peuvent provoquer une re—infection, ii se
fonde simplement sur la croyance gue les rapports sexuels
neutral isent.
Selon la classification traditionnelle des maladies, le système
moderne de sante serait plus efficace pour le traitement de
certains affections mais les maladies les plus graves (celles oü
interviennent une force surnaturelle ou un mauvais sort) sont
incurables par la médecine moderne ; ce sont les spécialistes du

53
système traditionnel qul peuvent les traiter. Chez les Diola par
exemple, la maladie appelèe Buluntu ne peut pas ëtre guénie par la
elle est décnite comme commençant, chez la
médecine moderne ;
femme, par des douleurs peiviennes qul saggravent par la suite
pour se traduire par un amaigrissement extreme pouvant culminer
avec la mort si la malade nest pas traitée par les guenisseurs. De
ce fait, Si une femme hospitalisée est parallèlement diagnostiquee
par le système traditionnel comme étant atteinte de Buluntu , ii y a
de fortes chances a ce queue quitte ihôpital pour se rendre chez
un thérapeute traditionnel.
Les itinéraires thérapeutiques les plus frequemment mentionnés
mettent en evidence une succession de phases dans 1
comportement du malade suivant la gravité de son cas
dans un premier temps, le malade a une forte tendance a i'auto—
medication a base de piante de la médecine traditionnelie (nous en
avons repertorié 15 pour diverses infections uro—génitaies), de
comprimes (généralement des antibiotiques achetés dans les
marches paraulèles) ou dinjections effectuées par les praticiens
illégaux de la médecine (souvent dans les marches hebdomadaires)
le malade dans cette phase dauto-médication, se base sun les
conseils damis.
— dans une seconde phase, les ma ides vont guénir de soins dans les
centres de sante mais ii nest pas toujouns evident que les
traitements prescnits solent poursuivis jusquà leun tenme,
— enfin, en cas de persistance ou daggnavat ion des symptOmes, ies
malades vont surtout chencher les soins de guenisseurs.
Par aiileuns le traitement tnaditionnel de certaines affections
pourrait accroItne ie risque dinfection par les MST notamment pan
le fait quil est base sun des operations chinungicales qui
provoquent des déchinures au sein de lappaneil genital de la femme
et pan consequent, pounrait nendne ceiie—ci plus vulnerable a la
pénétration de genmes infectieux, Ainsi, pan exemple, centaines
maladies comme celie appelée 5/kete chez les Diola ou la maladie
dite de la tontue chez les Manding, sont diagnostiqués comme
étant des boules de gnaisses ou des boutons nenfenmant des genmes
qui se développent a linténieur du vagin et qul, a défaut dune
incision (faite avec la lame dun couteau) peuvent obstnuen ies
voies génitales et conduine a des cas de sténilité, daccouchement
difficiles ou de douleuns insuppontables au couns des napponts
sexuels.
e

54
7. CONCLUSION
Avec la méthodologie or'iginale qui a été la sienne, le projet MST—
Sénégal a pu mettre en evidence des taux de prevalence du HIV, de
lHépatite B et de la Syphilis superieurs aux estimations
offlcielles recueillies a partir dune approche que ion pourrait
qualifier de sectorielle et de partielle (collecte des données
seulement a partir des formations sanitaires lesquelles ne sont
pas representatives de la population même). Mais les analyses
bactériologiques et parasitologiques du projet ont donné des
résultats qui, pour certains germes (gonocoque, streptocoque)
semble inférleur a la réalité ; les conditions de prélèvement, de
collecte et de transport navaient pas été pleinement maItrisées et
ont conduit a de trés faibles frequences. Ii serait souhaitable de
repérer dans ces domaines avec une plus grande maltrise des
moyens et des techniques.
Le questionnaire et les méthodes anthropologiques ont permis de
mettre en evidence les facteurs multiples et complexes gui
favorisent la reproduction des maladies sexuellement
transmissibles et qui pourralent constituer un terrain favorable au
développement du
A partir de ces données, une recherche sur les formes appropriées
de linformation relative aux MST et au SIDA devrait être menée et
déboucher sur des programmes dinformation relative a 1 a
prevention des MST et du et aux changements d e
comportement sexuel.
Le projet MST—Sénegal a aussi egalement, largement contribué au
renforcement des capacités de recherche et dintervention
relatives a la prevention du et des MST.
Non seulement des séminaires ont été organises avec les médecins,
infirmiers, matrones et sociologues du projet, mais en plus des
theses, ont été rédigés et présentés avec le soutien scientifique,
institutionnel et technique du projet. Ces theses gui se sont,
grande partie appuye sur lanalyse et lapprofondissement de
données de terrains recueiihies par le projet ont porte sur
1) lAnthropologie du manage et de la sexualité chez les Peul,
Balant et Manding de Haute Casamance. Mémoire de DEA (Diplöme
dEtudes Approfondies) dAnthropologie présenté a la Faculté des
Lettres et Sciences Humaines de lUniversité Cheikh Anta Diop de
Dakar, Senegal.

21 Li tt In de la Tnthomona5e et de la
Candidose-urogenitale dans Ia region de Kolda. These de Doctorat d'Etat de
Médecine et de Pharmacie de l'Université Cheikh Anta Diop
Pour le futur, le pro jet—MST—Senégal prévoit d'exploiter au maximum et de
vulgariser grande quantité des oonnées qui ont éte collectées et dont ce
oresent raooort ne oresente auune svntnese susccinte. AinsE ii Drevolt:
1) La publication de 4 artices en cows ae finition et realises avec des
specialistes ayant travaille avec e pro jet dans le domaine suivant
— anthropoIogie,
- eplderrnolog'e,
— virologie,
- parasitologie.
2) L'organisation d'ur, seminaire de diffusion des résultats avec l'ensemble
du personnel de sante de la region de Kolda.
3? L'organlsation de rencontres et de discussions ainsi que le don de soins
au niveau des villages pour un retour (avec le respect de la confidentialité)
linformation qui y a etc ccdlectee
4) La oresentatlon d'une tMse de Doctorat d'Etat en ilCdecine sur Ic theme
Ia v€n/alence et des aspects socio-culturel des maladies sevuellement
trar,srnlses cr.ez ICS de Ia reg;on de Kolda
La d'une th*se de Doctorat d'Etat en Anthropologic (par le
pr!nc!pal) 5ur le theme de de la sexualitC et des
ma lames uc I lenient rransm ices
Pour lensembie de ces actions a realiser. ainsi ouc Dour de nouveau
c'sc.iets a ceaflser a 'lu Ia collaboration ou
I. mrs aê s.d as.4 a k .1
•

UTiIISFS
I 1 :ILLLJ
DES QUESTIONNA!PES POUR HOMML ET POUR FEMME

CHEOCH ANTA DIOP DE DAKAR - SENEGAL
QUESTIONNM RE
SUR
LE COMPORTEMENT SEXUEL ET LES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
DM15 LA REGION DE KOLDA, SENEGAL
1.
1.1. Localith
Debo 01
Oiene rlelering 02
DieoOe 03
Diocounde 04
Diattacciunda 05
06
Mengeroungou 07
Mëdine Wendila 08
09
I 2. Concession N2
3
Ia coricesslorl !_!_!
1.4. N2 dldentiflcation !_!_!_L..J_!_I
5.
- cflef concession 1
— membre de le concession 2
SarêAlk&i 10
Seré Vobe 11
Sobouldê 12
Tenef 13
Terikon 14
SikUo (Kolde) 15
(Kolde) 16
Quartier 6ouna (Kohia) 17
Gadopera (KolcIa) 18
Sarë Mousse (Kolda) 19
serie par is ne/mere
L_i_! ens ttre99si 90 pour touts
personne dsp/us 59
1.7. Ethnic:
Bal ante 01
02
inoh, 03
Hifi Croucouleur) 04
Lóobê 05
1 8. Religion:
Wolof 11
06 Autre 12
1
2
Treclitionnelle (Animiste) 3
Autre 4.
Mending 07
Fouleconde (Firdou)
Peul Fouta 09
Soninké 10
08
/5

L9. Scolarisotion:
a foit des etudes primaires : Oui 1 Non 2
a foit des etudes secondaires : Oui 1 Non 2
a felt des etudes supCrleures : Oui 1 Non 2
salt hre Cu êcrire en longue netioncle : Oul 1 Non 2
sait lire ou êcrire en caractères erabes : Oul 1 Non 2
2. RESIDENCE ET DEPLACEMENTS
2.1. dens le village ou dons Ia yule üü vous vous trouvez
actueflement ou bien Ctes-vous simplement en visite ou en voyage?
- reside dens le village I
- en ou en voyage 2
- ne se prononce. pas 3
2.2. vous nC dens cette vine ou dons ce village 7 Oul 1 Non 2
2.3. 3veZ-VOUS graridi (ou passé votre enf once)? Oul 1 Non 2
2.4. Depuis combien de temps habitez—vous cette yule ou cc village?
- mains on 1
—entre 1 et5ens 2
— entre 5 et 10 ens 3
—plusdelOons 4
— ne Sc prononce pas 5
2.5. Au ceurs du mois passC, avez—vous voyage et passé au moms une null
hors de cette yule cu de cc village? Oul 1 Non 2 Ne se prononce pas 3
2 6. au moms uric fois1 sCjournC dens les localités suivantes:
OW I Non 2
Dakor. Oul I Non 2
5iqric'no : OW I Non 2
I
L
I Non 2
Non 2
1 Non 2
Oul Non 2
Oul Non 2
Non 2
Non 2
1 Non 2
Non 2
Non 2

.7
3. PROFESSIONNELLES ET REVENUS:
3.1. Quelles 3ont lee octivités que vous menez ?
3griculture Oul I Non 2
elevage OW 1 NUn 2
péche 'Jul 1 Non 2
cnauffeur OW I Non 2
élève ou Etudiant OW I Non 2
fonctionnaire retraité OW I Non 2
• employê
enseignant OW I Non 2
ou cadre de ladministration Oui I Non 2
ouvrier menuisier, macon... etc) Oui 1 Non 2
apprenti (apprenti —menuisi er, apprenti —macon, epprenti —mécanicien,
apprenti—chauffeur, etc.) Oul 1 Non 2
artisan (tisserand.. rorgerons, etc...) OW 1 Non 2
commere tixe (boutique, table au marché ou dens une rue) OW 1 Non 2
comrrterce itinerant eritre diflerents villages, villes ou marches
hebdomadoires OW I Non 2
commerce itinCrant dens Ia même vine ou le mAme village (fruits,
cigarettes, vente de tissue domicile, etc.) OW 1 Non 2
restaurat!on Ow 1 Non 2
autre Ow 1 Non 2
sans emniUi Uui 1 Non 2
32 et 33 a quest/on 34)
3.2. Qusile est lactivith qui vous rapporte le plus ?
agriculture I
- élevage 2
— 3
- cfla'iifeur 4
— Clève Uu Etudiant 5
— fonctionnaire retraitë 6
- 7
- ou cadre cle Vadministration 8
— ouvrier (mCcanicieri, menuisier. macon... etc) 9
— apprenti (apprenti—menuisier, epprenti—meçon, apprenti—mécenicien,
ep.prenti—ctiaulfeur, etc.) 10
- artisan (tisserand, forgerons, etc.) 11
-.commere fixe (boutique, table au marché ou dane une rue) 12
— commerceitinerent entre dii terents villages, villes ou marches
hebdomadait-es 13
— commerce itinerant dens la même vine ou le méme village (fruits,
cigarettes, vente de tissue a domicile, etc.) 14
— resteuration 15
— at!tre 16

4
3 3. A combien estimez-vctus vos gains mensuels?
moms tie 10.000 F
- entre 10.000 et 30 000 F 2
- entre 30.000 et 50.000 F 3
- eritre 50.000 et 100.000 F 4
- pius tie 100.000 F 5
-
- pas tie revertu 7
- ile prorlorice pas 8
3.4. Ave:-vous reçu des dons le rnois passé. si ow, a combien les estimez—
— moiris tie 500 F I
— entre 500 et 5000 F 2
— entre 5000 et 10.000 F 3
— enixe 10.000 et 30.000 F 4
30.000 et 50.000 F 5
entre 50.000 et 100.000 F 6
pius de 100.000 F 7
—eutre
- n'a pas recu tie don 9
- ne se prononce pas 10
3 5. proviennent ces dons '?
tie vos enfents 1
-. 2
8
/s
et Is QUest/on 4/.)
— damis 3
autre 4
4. SITUATION MATRIMONJALE
et d Is Question 4/.)
4 1. actueflement Oui 1 Non 2
/a quest 42 pu/s sai,tez lee Questions
4 4
4.2. Awez-vous divorce, si oul combien tie lois?
LJ_ .J 00 s n et 99 s 1/ ne seprononcepesi
4.3. Combien d'épouses avez—vous ectuellernent ?
005 5/755 51 99 S ne Se pee)
4.4. Avez-vous cu moths une épouse qul reside dens un autre village ou une
autre yule, si oul combien ?
!_LJ 00 spas e/ sepranoncepes,J

5
4.5 Avez—vous au rnoir,s une êpouse gui a voyage at se trouve
momentanêment dans une autre villa ou un autre village, si oul combien?
!_!_! at s a Ce
cas s'outez Ia question 46 at die question 4?)
4.6. Dens le ces oü votre epouse (ou eu moms une de vos épouses) est
aosente, cia quand 'late son absence?
piiis/eiirs notez / lap/us
-- H moms dune semaine 1
- ii ya entre une et un mois 2
- :1 ye entre un et trois mois 3
- il entre trois at six mois 4
- H ya entre. six mois et un an 5
- H y'e entre un at deux ens 6
- ii y a plus cle deux ens 7
— ne Se orononce pas 0
4.7. Avez-vous eu un conjoint déCêdé, si oW combien cia lois?
00 si oils n a oas at 99sf el/s Tie prononce pas)
40. En tout. combien de lois evez— vous ëté mane?
linet/re 99 s II no soprononcepes at 00 s ii jarnaLc
£75 CO tiernier t seutez tout 95 les QlIt?StiOflS 9/
DescriDtiondes manages
La premier marl age
4.9. Quel oyiez—vous lors de votre premier man age ?
I ! 9Ps i/ no saprononcopes,)
4.10. Duel lien cia parerité avez—vous avec Ia premiere lemma qua vous avez
êpousêe ?
Ii lie du I rere de la mere (son père et votre mere orit le méme père ou la
méme mere) 1
- (lila cia lo soeur du père (sa mere et votre père ont le méme père ou Ia
même mere) 2
- fifle du I rére du pêre (son pére at votre père ont le même pére ou 13
méme mere) 3
- (111e cia la soeur cia Ia mere (Se mere at votre mere ont Ia méme père Cu
le même mere) 4
— autre cousine paterrielle (sort pére Cu Sã mere et votre père ont des liens
cia parentC sans pour autartt avoir le méme pére ou la méme mere) 5
- autre cousine moternelle (son pére ou se mere et votre mere ant des
liens de parenté sans pour autent avoir le méme pére ou le méme mere) 6
eutre 7
- cans lien de parenté 0

Li
- ne se prononce pas.
9
4. 1 Combien denf ants avez-vous eu au cours de ce premier manage?
00 g II n o pas oii 99s no so
4. 2. UueI est sort de votre premier manage?
- en cours I
divorce 2
- 3utre 4
ne prononce pas 6
4. 1 3 Vous mane, une lois, la suite de ce premier
manage ? Uui Non 2 sos i19 non sautez los Quest ions suivontes et
posse? lo 51.)
Le deuxième manage
4.14 Quel lien de parenté avez-vous avec la femme que vous avez êpousêe
en deuxième lieu?
Mis du frère de Ia mere (son père et votre mere ont le même pére ou Ia
méme mere) I
- flUe de la soeur du pére (se mere et votre pCre ont le même pêre ou la
méme mere) 2
— hUe du irëre du père (son père et votre père ont le méme père Ou la
rriême mere) 3
- flUe la soeur de la mere (sa mere et votre mere ont le même père ou
Ia memo mere) 4
- 3utre COU?1fl2 paternelle (son pCre ou sa mere êt votre père ont des liens
de parentê sans pour autant evoir Ic même père ou le rnême mere) 5
- autre cousine maternelie (son pCre ou sa mere. et votre mere ont des
hens de perenth sans pour autant avoir le mCme pCre ou Ia memo mere) 6
- autre 7
— Sails lien de perentC
- SC pãs 9
4. 5. Combien denlants avez—vous eu au caurs de cc deuxième manage 7
!_!_! Ire 00 5/n OfiSS cii et 99 S no so prcincnce
4. est le sort de cc dewneme manage?
-9flcours 1
— divorce 2
- 3
- autre 4
- ne so prononce pas 6

I
Vous &tes-vous morlé, nouveau, a la suite de Ce deuxième manage?
Oui Non 2 cas non sautez Jes Questions et
n55592 QueSt/Un 5/.)
- Le troisieme manage
4 18. Ouel hen de
en lieu?
avez-vous avec Ia femme que vous avez êpousêe
— flUe du irére de 10 mere (son père et votre mere ont le méme pCre ou Ia
méme mere)
1
- flUe de Ia soeur du pere (so rriCre et votre père ant le méme pCre ou la
mCrne mere) 2
— du !rCre du pere (son père et votre père ant le mêrne père ou Ia
méme mere) 3
- nile de soeur de la mere (so mere et votre mere ant le même père oU
la rnCrne mere) 4
- autre cousitie poterneile (son père ou so mere et votre pCre ant des liens
do porentê sans pour autant avoir le méme père ou la mérne mere) 5
- autre cousine materneile (son pCre ou so mere et votre mere ant des
do perentê sons pour auterit avoir Ic méme père ou lo même mere) 6
- autre
sans iien de parentê 8
- ne se pror1oflce g
4.i'. Combien denIonts oviez—vous euau cours de Ce troisième manage?
i_U S i/[/ ô et P95 ne Sc
4.20 Quel le sort do ce troisième manage?
— en cours 1
- 2
— deces 3
- autre
- nO so prononce pas
6
4.2 Avez-vous deja eu une Cpouse par heritage, si oui dons quel (s)
manage (s) ?
Ic premier marl age Oui I Non 2
Ic deuxiCrne manage Oul I Non 2
ie troisiCrne manage Oul I Non 2
le quotneme manage : Oul 1 Non 2
outre Oul 1 Non 2
na lamois eu de manage par heritage Oul 1 Non 2
4.22. En tout. combien avez—vous d'enfonts vivants ?
1_U 00 epes' c/ gPs:ilr,c scproi7UflccpaS,
4

C
4.23. Combien avez—vous eu dêcédès?
One! !re 00 s n apes et s ne seprenoncepes,)
4.24. Aviez—vous eu des enf ants nés en dehors dun rnari8ge, si OUI
!_LJ 00 s:i/n opas ci 99S/J ne seprenencepos,)
5. ETAT DE SANTE
'.
H1C3
fonctionnels
Asthénie iJul I Non 2
Oui I Non 2
: Oul 1 Non 2
Sensations fébriles : Oul 1 Non 2
Fri ssons : Out I Non 2
riscsrnnie Oui 1 Non 2
Mitre : Oui I Non 2
Crülures mictionnelles : Oui I Non 2
Dqsurie Out I Non 2
Douleurs mictionnelles Oul 1 Non 2
Hérnaturie : Ow I Non 2
PUilaki uric Out I Non 2
Retention d'urines Out 1 Non 2
: Out 1 Non 2
impCheuses Out I Non 2
Ecoulement urCtral Out 1 Non 2
Autre Out 1 Non 2
Atteration de th ou des tCguments : Out I Non 2
Prutlt IUcdl I diffus 2 non 3
Lflc.Cration (s) :
1 diffuse 2 non 3
TurnCfaction (:3)
locale
Out I Non 2 si ow, siege et nombre
Desquernation : Out 1 Non 2
Mitre : Out 1 Non 2
OW 1 Non 2
Douleurs abdominales Out 1 Non 2
Nausées-varnissemcnts: Out 1 Non 2
Constipation: Out I Non 2
Diarrhea aigUe : Out 1 Non 2
DicrrhCe chronique : Oui 1 Non 2
: Out 1 Non 2
Autre : Out 1 Non 2

g
Douleurs thoraciques : Dul 1 Non 2
Toux Oui I Non 2
Expectoration: Oul I Non 2
Dyspnêe : Oul I Non 2
: Oui 1 Non 2
: Oul 1 Non 2
Douleurs osseuses ou articulaires Oul 1 Non 2
Trouble des ou de la vue : Oui 1 Non 2
Plaintes relatives au nez, loreille ou a Ia bouche : Oui 1
Oul
1 Non 2
Non 2
Oul I Non 2
Troubles de la conscience ou de Vhumeur: OU1 I Non 2
Troubles de. la sensibihité, de motricité ou de Vêqui]ibre:
OW 1 Non 2
Troubles du comporternent ou du longage: OW I Non 2
Autre OUI I Non 2
gènéraux
2 hospitalisalion : OW 1 Non 2 Si OU1 combien de lois L_.LJ, lieu
d'hospitalisation
date
durêe
5.3. Intervention chirurqicale : Oul 1 Non 2 si oW combien de lois
!.......LJ, lieu date
5 4. Pnse de rnêdicarrients : Oul 1 Non 2. si oui préciser lesquels
5.5. E:ombien d'irijectiUns ovez—vous recues eu cours de Vannée ëcouiée
(c'est dire du de 1'hiverriaqe a maintenant)?
Une lois I
- entre 2 et 5 lois 2
- entre 5.et 10 lois 3
- plus de 10 lois 4
— pas reru 5
— ne se prononce pas 5
Antécédents
5.5. Avez-vous deja eu des ulcerations génitales, si OU1 combien?
—Iou2lois I
— entre 3 et 5 lois 2
— entre Set 10 lois 3
— entre tO et 20 lois 4

— Pus de 20 lois 5
na jarnais eu dulcérations génit&es 6 ce cos sai,fez les quest ions
55e/ pesse2 6/s QueSt/On 5/0,)
- ne se prononce pas 7
5 7. La dernière lois que vous aviez eu des ulcerations génitales; oviez—
vUus traitC. si oil, üü ?
-- V1'iâpital ou au paste de santh 1
-. Ic querisseur traditiortnel 2
- a Ia I Fhôpital et Is guerisseur traditionnel 3
— vous avez acheté vous—méme le méclicarnent saris aller a Vhopital ou au
paste de santh 4
- ne vous êtes pes treité 5
- autre 6
- ne se pas 7
5.8. La dernière lois que vous avez eu des ulcerations géniteles, qul avez—
vous inlormé dens votre entourage?
votre êpouse : Oui I Non 2
Ia (les) personne (s) avec qul vous avez cii des rapports sexuels pour
Ia derniere lois avant que vous ne constatiez les ulcerations
gèrii tales Oil I Non 2
ÔUtIe Oil 1 Nan 2
VUUS r,'avez informC personne Oil 1 Non 2
ne se prorionce p33 3
5.9. La premiere lois que vous eviez eu des ulcérations génhtales, qui,
avez-vous inlormë, darts votre entourage ?
un : Oul 1 Non 2
vcjtre père OW 1 Non 2
iii frère du : Oil I Non 2
un vicil homme de. Ia qénération de votre pCre Oui 1 Non 2
un arni de Ia méme qénération que VOUS : OW I Non..2
autre Oui I Non 2
vous navez inlormé personne : Oul 1 Non 2
ne se prononce pas 3
5.1.0. ci un êcoulement urétral, si Oil, combien de lois?
—iou2foisl
- entre 3 e.t 5 lois 2
- entre Set 10 lois 3
- entre 10 et 20 lOIS 4
— plus de 20 lois 5
- n'a Jarnais cli dêcoulernent urétral 5 nsceces, seutezies
quest urns 5/!. 5/3et5/3. psssez 6/s question 5/4)

I
— ne Se pror,orace pas 7 saut9z!esQuestions5//, 5/Set
qlie5t ion 5/4,)
5.1 1. La dernière lois que vous aviez eu un êcoulernent urêtrel, avez—vous
ete si oul,
- 1hOpital ou riu poste de santh 1
- chez le guerisseur traditionnel 2
— la lois lhöpitffl et chez le guerisseurtraditionnel 3
— vous avez acheté vous—rriêrne le médicament sans aller ou au
poste de 4
vous r;e vous êtes pas traité 5
— autre 6
ne pronorice pas 7
5 dermére this que vous avez eu Un écoulement Urëtral, qw aveZ-
lntUrmë dans entouraqe ?
votre êpouse : Oui 1 Non 2
(las) personne (s) avec qui vous OVCZ Cu des rapports sexuels pour
Ia dermère lois avant que vous ne constatiez
ne se prononce pas 3
1
1 Non 2
Oul 1 Non 2
5.13. La premiere lois que vous aviez eu un ecoulement urétral, qui, avez—
dons votre entouroqe 7
un oncle maternel Ow 1 Non 2
votre père Oui I Non 2
Un frere clu pére : Oul I Non 2
tin vieil hommne de la génération de votre pere: Oul 1 Non 2
un de la mêrne génêration que vous : Oui I Non 2
autre . OW 1 Non 2
vous personne : OW I Non 2
ne se prononce pos 3
5.1 4. A votre avis, quest—ce qui peut causer un êcoulernent urétral 7
!e 'luriner par terre, sur de quelquun atteint par la même
malarne Oul Nor, 2
le fait des sexuels avec une I emrne en périodè de
régies Oul 1 Non 2
un sort jetê par un homme joloux de so femme OW 1 Non 2
Ic davoir des rapports sexuels avec une femme qui est atteinte
par Ia men-ic malodie Oui 1 Non 2
autre Oui 1 Non 2
r!e se pas 3

FHVS;QUE
5. 1 5. Signes
Etht : bon 1 2 3
: Oul 1 Non 2
Oul I Non 2
ou : Ow Non 2
: I Non 2
Oedème dee. membres iritêrieurs Oui 1 Non 2
Autre Oui 1 Non 2
5.15. Lignes
et. muqucuses normeles Ow I Non 2. si non. prêcisez
nombre
Autre OW 1 Non 2
Aires libres : OW I Non 2, Si flOn,
lesion, siege, type (infl3mmatoire — non
nombre
I to—urinaire
OW I Non 2
libres : Oui I Non 2
qenitaux externes norrnaux: Oui 1
precise: : lesion. siege, type, norrbre
Non 2 si non,
Autre Qui 1 Non 2
Abdomert soup] e : iJul 1 Non 2
e . Oui I Non 2
. OW 1 Non 2
Toucher rectal normol Oui I Non 2
Autre Oul I Non 2
I oroncho—pulmonoire:
Ex3rnen norrnel : OW 1 Non 2
Raies : Oul 1 Non 2
: OW 1 Non 2
Autre : Oui 1 Non 2
: OW I Non 2
I Non 2

Oul 1 Non 2
8ruit surajouté : Oui 1 Non 2 , si Oul, précisez: Siege,
intensité, irradiotions
Trouble cle rythme Oui 1 Non 2 , si oul. précisez type
Autre Oui 1 Non 2
Système nerveux
Deficit moteur: Oui 1
nature
Non 2 • si out, prêcisez
Trouble sensitif : Oul 1
a ture
Non 2 , si out, prècisez
Troubles de reflexes : Oul 1
nature
Non 2 , Si oui, précisez
Troubles sphinctertens : Oul 1
nature
Non 2 , si out, précisez
Troubles de Fêquilibre ou de la coordination : Oul I
Si out, précisez nature
Non 2
Troubles des fonctions supérleures : Oul I
prècisez nature
Non 2 , Si oui,
/-vjtre Oui 1 Non 2

14
—
de
— Prélévernents eIfectuês
ii. ANALYSES ET RESULTATS
CONCLUSIONS
: Dobo 01 Dierie Mifioring 02 Oloobe 03 Diocounde 04
05 Djiregone 06 Merigoroungou 07 Médina Wendifa 00
09 Saré 10 Sore Yobo 11 Sobouldé 12 Tonal 13
14 Sikilo (Kolde) 15 Sentegnel (Koldo) 16 Quortier
(Kolda) l7Godepora (Kolda) 15 Sore Mousse (Koldo) 19
12 Concession N9 L_L.J 1.3. d'ordre dens Ia concession
N2
Recherches
i3oriocoque Ow Non 2
ChIamydia Oui I Non 2
Trichomonas Oul I Non 2
Cancfldo 'Jul 1 Non 2
Oul I Non 2
Gai Vaqirtolis OW 1 Non 2
Hemophilus Duc.reqi OW 1 Non 2
Résultats et commenthires
Tréponéme P&]idurn OW 1 Non 2
!3onocoque Oul I Non 2
Cifiomydia Oul 1 Non 2
Tricnomonas Voginelis OW I Non 2
Condida Albicans OW 1 Nor, 2
Strèpto. 5 OW 1 Non 2
Gardenello Veqinolis Gui I Non 2
Hernophilus Duc:reyi Oui 1 Non 2
HSV Gui I Non 2
!petite S Ow I Non 2
H1VJ -H!V2 OW 1 Non 2

15
7. PRATIQUES SEXUELLES
7. 1. A quand remonte votre dernier rapport sexuel ?
— ii I 2 jours 1
— 11 ya erttre 2 jours et I semaine 2
- H eritre une et 1 rnois 3
- H y'a entre I et 2 mois 4
— ii u'o plus de 2 rriois 5
— ne .se prononce pas 6
- p33 encore eu de r3pports sexuels 7
QI/est/oriri5lre)
7.2. Avec qul evez—vous eu cc dernier rapport sexuel ?
- epouse I
- queiquun avec qul. de temps en vous avez des rapports sexuels 2
— avec qui vous venez d'avoir des rapports sexuels pour la
premiere iois 3
-autre 4
nO so prononce pas
7 3. En tout combien de rapports sexuels avez—vous eu Ia sernaine possêe?
- im rapport 1
- 2 ou 3 rapports 2
- entre 4 et 6 rapports 3
- 7 et 10 rapports 4
-plusde lOrapports 5
- na pas eu de rapport 6
— no so prononce pas 7
7.4. En tout corribien de rapports sexuels avez—vous eu le mois passé 7
— un rapport 1
- 2 ou 3 rapports 2
critic 4 et 6 rapports 3
— entre 7 et 10 rapports 4
- entre 10 a 15 rapports 4
- entre 20 a 30 rapports 5
- plus do 30 rapport.s 6
- pas eu de rapport 7
- ne se pronorice pee
7.5. En tout avec combien de personnes avez—vous eu de rapports sexuels au
cours do Ia semaine passCe 7
- eucune I
- I personne 2
- 2 personnes 3
- 3 personnes 4

- 4 personnes 5
- entre 5 et 10 personnes 6
- plus de 10 personnes 7
— ne se prononce pas 8
7.6. En tout avec combien de personnes avez—vous eu de repports sexuels aU
cours du mois passé 7
— aucune 1
— 1 persorine 2
- 2 personnes 3
- 3 personne.s 4
—
•1 t' -
eritre 5 et 10 personnes
lOpersonnes 7
— ne Se prononce pes 8
6
7.7. Au cours de l'annêe passée du debut de rhivernage dernier
maintenont), avez—vous eu des repports sexuels avec des femmes qua
vaus ove: rencontrées pendant quo vous êtiez en voyage, ci oui, combien?
— eucune I
— 1 femme 2
— 2 3
emre 3 et 6 femrne.s 4
- 6 et 1
0 fernrrtes .5
entre 10 et 20 lemmes 6
- plus do 20 lemmas 7
- ne so pronor;ce pas 7
7 8. A;i cours de passée (cest-à—dire du debut do l'hivernage dernier
evez—vous eu des rapports sexuels evec des lemmes qul
ètaient en dens votre yule ou Votre village. si OUI, combien?
— aucurie 1
- I femme 2
— 2 lemmes 3
- entre 3 et 6 lemmes 4
— entre 10 femmes 5
- entre 10 et 20 lemmes 6
- pIus do 20 lemmas 7
— pa so prononce pes 7
7.g.A quel avez-vous eu votre premier rapport sexuel 7
•
- entre 13 et 15 ens 2
— entre 15 et 20 ens 3
- entre 20 at 25 ens 4
— pius do 25 ens 5

* I,
- ne se proriorice pas 6
7.10. Avec vous CU ce premier rapport sexuel ?
— votre épouse (ou celle que vous avez êpousé par le suite) I
- une femme déja mane mois qul riêteit plus avec son man (une veuve ou
ur.e divorcee) 2
- uric femrrie rriariée a quelquun cfautre 3
- une femme que vous tie connaissiez pas auparavant 4
- une jeurie qul riêtait pas encore rnariée 5
- autre 6
ne prononce pas 7
7. 11. quune femme dolt avoir des rapports sexuels pendant le
temps quelle est en grossesse, si oui quand?
— 3èrne mois 1
— a Crne mois 2
- jusquau g ème mois 3
- ne dolt pas do rapports pendant la grossesse 4
— autre
— c:p prononce pas 7
7.12. A votre avis, une femme devrait attendre combien de temps après son
accouchernent, avant davoir des repports sexuels 7
— moirts d'une semaine I
— I ;ernairie 2
- 2 ;emmnes 3
- 40 jciurs 4
— 3 mois 5
- 2 ans 6
— 7
- ne Sc prorionce p68 6
7 13. Vous est—il arrive davoir des rapports sexuels avec une femme en
do réqies, si oW a queue frCquerice?
- presque toujours I
— 2
- rarernent 3
- Jarnals 4.
— nase prononce pas 5
6. CONNAISSANCE DES MST ET DES CONTRACEPTIFS
6.1. des maladies que l'hornme peut transmettre
femme au cours de rapports sexuels?
Ow I Non 2 Ne se prononce pes 3

0
'U
3.2. Ccirinaissez-vous des maladies que la lemme peut transmettre
Vhomme au cours de rapports sexuels ?
Oui I Non 2 Ne se prononce pos 3
6.3. Vous est—fl arrivé que votre êpouse ou une partenifire vous informe
qu'elle avait eu une maladie quelle peut vous transmettre au cours de
rapports sexuels 7
Oul 1 Non 2 Ne se prononce pas 3
8.4. Refuseriez-vous davoir des rapports sexuels avec une personne Si vous
qu'elle a une maladie quelle peut vous trensmettre par les rapports
sexuels ?
— vous refuseriez 1
- vous ne ref usenez pas 2
- ne se prononce pas 3
0.5. Si cette personrie était votre êpouse, refuseriez—vous davair des
r3pports sexuels avec cue, sachant quefle a une maladie quelle peut vous
transrnettre par les rapports sexuels ?
- refuseriez I
- vous ne ref useriez pas 2
- ne se prononce pos 3
5.6. CUnnaissez—vous les préservetils mesculins 911
? I Non 2 cos o'er/cr, 5511/92/5 quest ion
,I_..
6.7. dê.Jâ utilisé des préservatils masculins, Si OUi, avec qul les
avez—vous utilisé, le dernière lois ?
- votre (vos) épouse (s) 1
- 'inc femme avec qui, de temps en temps, vous avez des rapports sexuels 2
— une femme avec qui vous venez davoir des rapports sexuels pour la
lois 3
- autre 4
— n'a jernais utihsê de préservatif 5
— tie se prononce pas 6
8.8. Avez—vous entendu parler des pilules que les lemmes utilisent pour
.avoir de grossesses 7 Oul 1 Non 2
0.9. Avez-vous entendu parle.r des stérilets que Fon place dans les
interries de la fernme pour ne pas qu'elle ait une grossesse?
Oul I Non 2

19
8.10. eritendu p3rier des mèdicoments des guêrisseurs
tr3ditionnels ou de (des gris—gris, des herbes, de Feüu bénite,
exemple) que les femmes utilisent pour ne pee evoir de grossesse?
OW I Non 2
Ave2—vous entendu perler de cas, oU au cours de Vacte sexuel,
rhomme cc retire 'Ic la femme avant déjaculer pour que celle—cineit pas
tjC ?
Oui 1 Non 2 Ne cc prononce pee 3
5 12. Cc ccc vous est-il déjé arrivé ? OW 1 Non 2

COUPON A CONSERVER OU A REMETTRE AU CHEF DU POSTE DE SANTE
ANALYSES ET RES1JITATS
Localité Debo 01 Diana Ilalanng 02 Diaobe 03 Diacounda 04
Diettacounda 05 Ojiragone 06 Ilangaroungou 07 Ilédina Wcndifa 05
Selikégné 09 Sore Alkali 10 Sore Vobo 11 Sobouldé 12 Tonal 13
Tankori 14 Sikilo (Kolda) 15 Santagnel (Kolda) 16 Quartier
Bouno (Koldo) l7Gadeparo (Kolde) 18 Sore Moussa (KolcIa) 19
1.2. Concession !_!_! 1.3. NQ dordre dans la concession I I!
1.4. N9 didentification
Recherches demündêes
Gonocoque Oul 1 Non 2
Chiarnydia Oui I Non 2
Trichomonas Voginalis Oui 1 Non 2
Candida Albicans Oui 1 Non 2
Strepto. 8 Oul 1 Non 2
'3arderiefla Voginalis Oul 1 Non 2
Hernopriilus Oucreyi Oui I Non 2
Résultüts et commentaires
Trêponéme Pallidum Oui I Non 2
6onocoque Oul 1 Non 2
Chiamydia Oui 1 Non 2
Trichornonas Vaginalis Oul 1 Non 2
Condicla Albicans OW I Non 2
Strepto. 8 OW I Non 2
Gardenello Vaginalis OW 1 Non 2
Hernophilus Oui 1 Non 2
HSV OW 1 Non 2
HCpatite B Oui 1 Non 2
HIVI —HIV2 Oul 1 Non 2

UNIVERSITE CHE1KH ANTA DIOP DE - SENEGAL
QUESTIONNAIRE
SUR
11 COMPORTEMENT SEXUEL ET LES MALADIES SEXU[LL[MEPIT TRANSMISSIBL[S
DANS L.A REGION DE KOLDA, SENEGAL
I. IDENTIFICATION
Lcoalitê
rq 11i2
04 —C-
L) t a _J_.uijrtijtj i_i
06
(:!7
-— •-r.
r.'dflUl
RU
or:
1.3. N5 'lordre ConcCssion L_LJ
4
— outre rr,erncire ae I a conc:essi on 2
.7' EtLni C:
'17
Hal Puloor (Toucriul cur) 04
05
OC:k 05
1.3. ReHQion:
I
Musuirnarie 2
ti onnel 1 e (Anirni ste) 3
Sarë Alkali 1
0
Yoba 1 1
Sobouldë 12
Tonal 13
Tankon 1 4
Sikilo (Kolia) 15
5ar:taqnel (Kolilo) 16
Ijuartier Bouna (Kolda) 17
I3adapara (Kolda) 18
(Kolda)
le
I ce : LJ)
ans et
plus 59
4
Maridinq 07
Peul Foulaconda (Firdou) 08
Peul Fouta 09
Soninké 10
Wolof' 11
Autre 12

or:
a fait des etudes prirnaires : Oui 1 Non 2
a fait des etudes secondaires : Oui I Non 2
a fait des etudes supCrleures : Oui 1 Non 2
salt lire ou ëcrire en lanque riaticiriale : Oul 1 Non 2
sait lire ou écrire en caractéres arabes : Oui I Non 2
2 LIEU DE RESIDENCE El DEPLACEMENTS
I Ic vii iae ou dans la vi lie oü vous vous trouvez
ierner;t ou bie.n êtcs—vous sirnpiernent en visite ou en voyage ?
— dans village I
— 9fl E:1 te OU en voyaqe 2
— he se pronoric:e pas 3
2.2. Etes vUus nC dans cette yule ou dans cc vfllage 7 OW 1 Non 2
2.3. V avez—vous grandi (c'u passé votre enf once) ? Llui I Non 2
2.4. ctJmbien tie ternps hahitez—voug c3tte yule OU c:8 village 7
— dun an I
1 et S ens 2
— entre Set lOans 3
Utus de 1 c' 4
— U, ilti
2.5. Au c:ours du mois passC. ovez—vous voyage et passC, au moms, uric riuit
de cette yule ou de cc villeqe ? Oui 1 Non 2 Ne se prononce pes 3
cu 'inc fois sClournC doris leg localitCs suivantes:
Zi gui ncni:ir : Liui I Non 2
OW 1 Non 2
[ i q nc a : 0 u i 1 Nc' ri 2
ac:k Llui I Non 2
Terribecounde IJui 1 Nciri 2
VClingara : Oui I Non 2
Sedhi ctu : Oui 1 Non 2
Saint—Louis : Oui 1 Non 2
L'ui née 6issau : Oul I Non 2
Garnbie : OW 1 Non 2
Gabori : OW 1 Non 2-
R. OW I Non 2
COte divoire : Oul 1 Non 2
Zaire, Congo, Zombie : OW I Non 2
France, Europe. USA : OW 1 Non 2

3 ACTIVTES PROFESS1ONNELLES ET RE VENUS:
1. Queues sont les activités que vous menez ?
agriculture rJui I Non 2
vente de lait, beurre ou autres produits laitiers Oui 1 Non 2
vente de poisson, preparation de poisson sëchè, d'huitres et autres
produits halie.utiques Oul I Non 2
'Ic rnaisori IJul 1 Non 2
ou Ctudiante Uui 1 Non 2
fon:.tionnaire retraith Oul 1
Non
2
Uui I Non 2
emploqee ou cadre de ]'administration Oui I Non 2
tail leur—cout'jné.r—e Oul 1 Non 2
cornmere fixe (boutique, table au marchC ou dans uric rue) Oul I Non 2
commerce entre tferents villages. vi] les ou rnarchCs
hebdorriadajre3 ow 2
commerce itinerant dans la roerne yule ou le rnerne village (fruits,
vente d'eau, etc.) 1 2
rest on Oui 1 Non 2
emplol Oui I Non 2 ces
52, 5,3
.;.2. est I activi tC qul vous rapporte le plus Car en
— a q C: ul t U re I
Oul 1 Non 2
— vente de lait. beurre ou autres produits laitiers 2
vente iIC poisson, prCparation de poisson sCchC, d'huitres et autres
prcduits halieutiques 3
— cmpicqëe de maison 4
— cIeve cu etudi ante 5
— toricti Urinal re retral th 6
— 7
- sec.rétaire. erripioUee ou cadre de i'admirtistratjori
— tai eur—couturi ere
— fixe (boutique table dc marrhC ou de coin de rue) 1 0
— commerce itinerant entre differents villages et/ou villes et/ou entre
marchCs hebdomadair-es 11
— commerce dans la vine ou le mérrie village (plateau tie
fruits. verttedeau. etc.) 12
— restauroljon 13
autre 14 -
3.3. A combieni estirnez—yous vos qairts mensuels 7
— moms tie 10.000 F 1
— eritre 10.000 et 30.000 F 2
— enitre 30.000 et 50.000 F 3

- 4
— entre 31_i.t.t).) Ct
1,..... uc
— autre . 6
— na pas de revenu 7
— ne se prononce pas 8
3.4. Avez—vous reçu des doris le mois passO. si out a comOien les estimez—
V us 7
— moms de 500 F 1
ertre 500 et 5000 F 2
F 3
0.000 et 30.000 F 4
— entre 5000 et 1 0.000
— entre 1
— entre 7,flflfli et 50(10(1 F 5
— ent re 50 000 et 1 00.000
— plus de 13(1000 F 7
F 6
— autre
— ia pas recu de dons '
a
Ce ('as. ecu/az là question 55 at
055582 5 10 qiiastieti 4 j)
— ne 38 pron;:;nce 3 1d ..'.5
p55582 5 /5 QUESt/Oil 4 1)
3. 5. [Iou ces dons 7
— rip vctre conjoint. 1
— 'Je Vos entants 2
— de parent ëioiqnè 3
— d'arri s 4
— autre 5
SITUATION MATRIMONIALE ET FAtIILIALE
4 i. Etes—vous actuei iement rnanèe 7 . [Jul 1 Non 2 ith eas ds:non,
/5 CUES/km sautaz 45. 44
jc C là QUESt/Wi 47)
4.2. AVGZ vous déjô divorce. si oul combien de lois 7
99 s/ el/a tie
4.3. ComNen de co—èpouses avez—vous 7
LLJ line/It-c 00 sI el/a ncn apas at 59sf e/laneprotioricepas,.)
4.4. /wez— vous une co—Cpouse qui reside dans unautre villaqe ou une autre
vine, si oW combien 2 -
LL line//re 00sf ella ii pes at 99sf ella neprononcepa&
4.5. Votre Cpoux est—il actuellernent present dans le village 7
Ow 1 Non 2 1sf 1V1. là cmestiari 46 e/passez ile question 47)

C
4.6. Si vc'tre èpoux nest pas present, ilepuis quand est—i 1 absent
— ii qa moms d'une serrialne 1
— I go entre une sernaine et un mois
— fl go entre un et trois mois 3
— !! qa entre trois et six rnois 4
- H q'a entre six mois et tin or' 5
— ii ua erure un et deux Uris 6
— 11 u a Olus lie deux ans 7
— se pronorice pas d
'7
4.7. Avez—vous déjà eu conjoint dêc:Cdé, si oui combier, 'ie lois 7
0:2 si P1/C 11 a p85 at 99 si a/la J7P /lfl7iiCtJCF
III En tout, cornrlien lie lois avez—vous etc rr,ariee 7
1/.2TIP?/TC 99 5/ P//f? na unmoocs pes at nattre 00 a/Ia n? ismais
.t?o:IIae (S &iauiB&r (OS, SOY/fez Iou/as las cues/laos sc/wa/as at
s' Ia ó. 1/
Descri ph or; des marl ages
Le prenHer mariaqe -
4.ft Quel age aviez—vous lors de votre premier manage 7
?att/IQ 99 a//aos:
4. j 'J. UUei I len paronté avez—vous avec: votre premier— marl '7
[115 du frére de lo mere (son père et votre mere ont Ic méme pére ou la
memo mere) 1
— is de I a soew- du père (so mere et votre père ont le mnémne pCre ou 1 a
mnCrne me-re) 2
—
I lu frere du pCre (son pCre et votre pére ont Ic ínCme pCre Oti lo mnéme
mere) 3
- is de Ia soeur de la mere (so mere et votre mere ont le rnCme père ou Ia
mnCme mere) 4
— autre cousin paternel (son pCre ou so mere et votre pére ont des liens
parente sans pour autant avoir 10 meme pCre ou la memo mere) S
— autre c:Ouslfl mnaternel (son oil re et votre mere ont lies liens
de parenté sans pour autant avoir Ic rnCrne pCre ou la memo mere) 6
—autre
— sans lien ae Fiarente 8
- no s-c prononce pas 9
4:11. Cornbien d'erifants eu au cciurs de votre premier manage?
vo si el/an areas ec ci 995/9/lena sepronancepas>)
4.! 2. Quel est le sort do votre premier manage ?
- encours 1
qacj/re,r' 5 1.)

ii vUrce 2' /5 Vous êtes—vous
remariée après cc divorce? Uui 1 Non 2, si lerepanse eel
i?5;7 5511/92 /95 swyac'les et passez 6 Ia cues/ion 5 Ii
— décés 3 •1G'URSOCCSSL7CS92/eqiJPstiOj7s///cJan/9: Vous êtes—vous
rerriorlee oprés cc dècès? IJui 1 Non 2, sit /5 répotise eel
00J7 5511192 /95 Q//es //ac's 51//P&7/9S 9/ 6 Is question 5 /)
autre 4
— ne se orononce pos 5
Le. deuxiéme rriorioge
4.13. Quel lien 'Ic parenté avez—vous avec votre deuxièrrie man ?
— his du frére de Ia mere (son pCre et votre rriCre ont le mCme pCre ou la
rnérne mere) 1
— Is 'Ic Jo soeur du pere (so mere et votre pAre ont le mAme pAre ou lo
rnArne mAre) 2
— ills du mere du pAre (son pAre et votre père ont le mnArne pAre ou la mnAme
— fils
mAre) 3
de 10 soeur de 18 mere (so mAre et votre mAre ont le mAnic pAre ou lo
m'3rw mAre) 4
— paternel (son pAre ou sa mAre et votre pAre ont des liens
'Ic porente sorts pour autant avoir le rnArne pAre ou 18 mAmne rriAre) 5
— autre mnoternel (scn pCre ou so mAre et votre mAre ont liens
Ge porentA sans oour out ant ovoir Ic mnCme pAre ou Ia mAmne mAre) 5
— autre 7
- sons lien de porentA
— ne se prononce pos 9
4.14. L:ombien d'enfants oviez eu au cours de votre deuxieme manage ?
57 5/255 91/9/ 9//9119 5e/n2c'o:7cepeU
4. 15. Quel est ie sort 'Ic votre 'leuxiAme manage ?
— en cours 1 iLlans CC ssu/ez leg c7ues/1otYg Y527t9S 9/ flSSssz 6/a
ci/&Lit7fl 5/)
— divorce 2 4kv;s cc cog p&cez Is cues/km 511/ Vous Ates—vous
rernariAe oprAs cc divorce? Oui 1 Non 2, sit Iar4jionse sst
55/1/92 lee ci ,osssez 6 Ic quest;on 5 1,)
- dAcAs 3 Ma&c ce ccc posez Is cues/ion suivante: Vous Ates—vous
remariAe aprés cc dAcAs? iJui. I Non 2, ci Is r4ocense eel
non smi/ez lee cues/i one st' von/es ci P555925/a question Si)
— autre
4
nese prononce pos b . . - -
— Le troisiArne manage
41F1 Quel lien de parentA avez—vous avec votre troisiAme marl ?
- ills du frCre de Ia mAre (son pAre et votre mAre ont Ic mAnic pAre ou la
rriCmp met—c) I

- de Ia soeur du pére (sa mere et votre père ont le mêrne père ou Ia
mélme mere) 2
- tils du frCre du pCre (son pCre et votre pCre ont le rr,Cme père ou 13 mCme
mere)
fils de la soeur de la rrtCre (sa mere et votre mere ont Ic mCrne père ou la
mere) 4
- autre cousin paternei (sort père ou sa mere et votre père ont des liens de
ooreniC sans pour autant avoir le même pCre c'u la mCrne mere) 5
- autre C.OUS1n moternel (son pCre ou sa mere et votre mere ont des liens de
sans pour autant avoir IC mCme père GU 13 mCme mere) E'
autro 7
— SanS ic parente 6
— flC SC pas
4:17 C.ombien 'leni'ants aviez eu au cours de votre troisièrne manage ?
L_LJ si ii s,•
4. 8. :Juel est Ic sort de votre troislCme rriariaqe ?
— cours 1
-
2
autre 4
Sc [rononce nas
4.1'. —vous eu un mah age par heritage, Si aul daris quel (s)
e premier rnanaqe Oui I Nor, 2
Ic deuxieme manage : Diii I Non 2
C si rrian age : IJU1 I Non 2
manage : 'Jul 1
1 2
rid lamais eu de rnariaqe par héritaqe : ['Ui I Non 2
420. En tout combien dent ants vivanits aver—vous 7
— :J,L LI) L.-.. L.flL. 1) LI) L LI —— L)JL. IlL 1L
4.21. I!! Combier, eu denfants dCcCdCs 7
5pas tie prcuilcncepas,J
4.22. Avez—voug eu des interruptions de qrossesse1 si oul combien 7
eu
4.23. cu des erifants rr,ort—nCs, si oW combien 7
et si el/c tie

24. cu des r1ês alors que vous netiez pas Si
Cifl c.urnbier,7
si
5. ETAT DE SANTE
N A ii NE SE
5.1 Siqres fonc:tior,riels
'3w 1 Non 2
Anorexi C: [Jui I Non 2
: Oui I Non 2
lebriles !Jui 1 Non 2
: I Non 2
nsornni e : Uui I Non 2
A Ut re : 0 ul 1 No ri 2
E;rülures mictionnelles :
L:qsuri e : Oul I Non 2
curs ml cti Unnel 1 es :
e : 1 Non 2
Ftenti on d'uri ne.s : Oul 1
I turinec; : Ouii
irnpèrieuses :
: Oul 1 Non
Jul 1 Non 2
1 Non 2
Non 2
Non 2
Oul 1 Non 2
Leucorrhées Oul I Non 2
Leuc:orrhèes fetides :
Oul 1 Nor, 2
Leucorrhëes pun CUSCS : UUi I Non 2
I Non 2
Altiratiori de la peau ou Jes tégurnents : Oul 1 Non 2
Frurit ioc:al I diftus 2 non 3
Ulcérl5tinn (s) : locrjle I diffuse 2 non 3
(s) : Oul I Non 2 si oui, sléqe et norribre
Desquarnation : IJul 1 Non 2
Autre :Oui 1 Non 2
Dysphagie : Oul 1 Non 2
Douleurs abdomiriales : OW 1 Non 2
L:on:3ti pati On : IJul I
: Oui 1
Nor, 2
Non 2
aique :Oiii 1 Non 2
Diarrhée chrc'nique : Oui 1 Non 2
Hernaterr,èse
Autre
: OW 1 Nor, 2
: Oul I Non 2

[lou] curs thoraci ques [Jul 1 Non 2
To u x [I ul 1 Nc' ri 2
Expectoration : [Jul 1 Non 2
: [Jul 1 Non 2
Palpitations : [Jul 1 Non 2
[Jul 1 Non 2
Dcuieurs osseuses ou [Jul 1 Non 2
Trouble des UU iC Ia VUC : ULI1 I Non 2
Plaintes relatives au nez. loreille cu a la bouche : Oui 1 Non 2
ut re :
-
[Jui 1 Nun
Lëpriaiee aiqUes : [Jul 1 Non 2
ecs chroni ques : [Jul 1 Non 2
Vertloes [Jul 1 Non 2
Troubles 'Ic Ia conscience c'u de ihumeur : [Jul 1 Non 2
Troubles 'Ic la sensibilite. de Ia rnotricité ou 'Ic Yéquilibre
ci u i I N on 2
Tr!:tubles cornportemerit ou du langaqe :
[Jul 1 Non 2
Autre [Jul 1 Non 2
oenereiu:<
:'.2. : [Jul 1 Non 2 si oul 'Ic lois lieu
talisatior date
-I,
53 c:hirurqic:a]e [Jul 1 Non 2 si oul ::ornbieri 'Ic lois
date
5 ic meilleaments Lw 1 Non si Oul préciser lesquels
55. dlnjec:tions avez—vous reçues au cours 'Ic Fannèe écoulée
(cest dire du debut 'Ic Ihivernaqe passé maintenartt) 7
— Un e to i s 1
— entre 2 et 5 lois 2
- eritre Set 10 lois 3
— plus 'Ic 10 lois 4
- na pas recu dinjecticin 5
— ne se prononce pac 6
Anté.cCdents spécifinues
55. Avez—vdus dCIâ cu. dans Ic passé, des ulcerations génitales, sioui
combien 'Ic lois 7
— 1 2 lois 1
- entre 3 et 5 lois 2

— entre 5 et IC) lois 3
r-.n4rr, —+ :jfl ,
-- cituc it.. L'J IIJ
Plus de 20 lois 5
— flU eu diilcérations qénitales 5 1C5nscecasseutezles questions
57, 55.et S9pessez c/c quest/on 510)
- rio so prononce pas 7 iSis cc ces scutez las questions
57. 55. at S9oessez d Ic question 510)
5.7. La derriière lois quo vous avioz eu des ulcerations qénitales, ovez—vous
âtè e, si oW, oü 2'
- a ihOpital ou au posto de sante 1
— che: Jo quorissour traditionnel 2
— a Ja a ihOpital et chez 10 guorissour traditionriel 3
— vous avez achetC vous—rnCrne Jo mCdicarnent saris allor ii l'hopital ou au
onste do sante 4
— vcus re vous Cbs oas trai be 5
— autre
- no so irunonce pas 7
5.5.. Le dorniCro lois quo vous avoz eu des WcCrations qeriitales, qui ovoz—
lr!l':'rrne danc votre onti:uraqe ?
vc'tro Uui I Non 2
personno cs) avoc qui vous aye: ou dos rapports sexuols pour
I a 'ierrii è.re lois avant quo vous no los ul cCrati ons
qCnitoles OW 1 Non 2
autre lJ'ii 1 fJc'n 2
\jjuC; nave: inlorrnC personno : Oui 1 Non 2
no se proriorice rias 3
5 9. La premiere lois quo vous eu des ulcerations qCnitales, queues
nersonnes jo votro ontouraqe avio:—vous inlorrriCos ?
ëpoux 111111 1 Non 2
otre (vos) co—opouso (s) : Oui
votre mere : : lJui I r'jon 2
votre. Lie]] c—more : oui
1 Non 2
I Non 2
Ufl2 femrno OqCo do la qCnCration do votre mere : Oui I Non 2
uno arnie do Ia memo qCnCration quo vous Oui 1 Non 2
vous n'avez intorme personne : IJui 1 Non 2
autro OW 1 Non 2
no cp orononco pas 3
511) nus deJa eu, dons Jo posse des leucnrrhees obondontes ou
lCtides ot/ou Øruriqinouses, ci oui, cornbion do lois?
— 1 ou 2 lois I
— 3 5 lois 2
- 5 a 10 lois 3

— •j 2.') f:IE. 4
—1-'-. •-I-. (-..-
— Ui .i...Jh i..-. Ut
5/2/
eu de leucorrhêes de Ce qenre ces
- se prononce 7 ce cas. Ia questIon 5 /4)
—
LO dernière this que vous eu des leucorrhèes ou
ta1 ou ai.I poste de
- e quehsseur tr3dltionnel 2
oviez—vous si oul ?
- 1013 et che: Ic querisseur tredlUonnel 3
— Ic a Fhopital ou 3U
d'? 4
— vniIs traitèe 5
—
— flC iJrIJfliifli:e 7
5. 2. H que vous eve: eu des Ieucorrhêes ou
let des st/ou pruri neuses . qui I dens votre entourage ?
.pOUX : Liul I Non 2
pcrsc'nne (s) evec qw v::us eve: des repports sexuels pour
derrnere event que vous ne coristatie: les
et iei.ides [Iui I Non 2
óu ti-c Oul I Non 2
:roflonc:e LaS
personre .
Ow
i Non 2
7. vous avie: eu dcc: leucorrhê.es abondantes ou
C prun 1! fleUses dans ,otre entouraqe — vous I nf':'rrnë.
r. lUii 1 rion
I 4
..111T1 c:o—epou:E;e (5) Ow 1
mere . i 1 2
Non
2
. — — —. "ml I—. — — : —
LItI Ie—fflere .
.
i_it_fl
i
uric I enme aqee de la on tie votre mere : Uui 1 Non 2
tiie q nëration que VOUS UUi
2
1 Non
a u 1 Non 2
- ne_S.C prononce pes 3 -
drrwP de (nu de couper) des
de rc'ndylornes Elluec sur partie genht&e, Si OW a queue
. . . .
-- per j
— su 2 fois per 3 rnois
— ou 2 fois per 7.
- I une 2 depuis Ia naissarice 4
. : .

— de 10 lois depuis 5
— autre
.
— fle ::8 du nombre de lois 7
— na fait une telle
— ne se prononce pas 7
EXAMEN PHYSIULIE
515.
Ane.mi C : Oul 1 Non 2
S Fnuqefl
Oui I Non 2
!c:tére ou Oui 1 2
Temperature : Oul 1 Non 2
Uedèrne rnemnbreg : Oul 1 Non 2
A ut : 'JUl 1 Nc' ri 2
F'cau et muqueuses rti:'rrrtales :
I OSIOfl éqe, nomnbre
JUl 1 Non 2, si non, ICiSCZ
Autre : Oui Non 2
Aires uibres Oul 1 Non 2, si non,
lesion. sieqe, type — non irtllarnrnatoire),
ri.iiu
Autre Oui I Non 2
Apparei I
Fosses lombaires Hbres : Uui 1 Non 2
qénitaux externes normaux : Oul 1 Non 2 , Si non,
ICC ,nn '- t'4pe nornbre
Au t re : 0 u 1 1 Nc' ri 2
Appareil digestif
Abdorrien souple : Oul 1 Nor, 2
Hep3tomegalie :ttui 1
Non 2
Splënomegalie : Oui 1 Non 2
Toucher rectal normal Oui 1 Non 2 -
Appareil broncho—pulmonaire
Exarrien normal : 0111 1 Non 2
Rales bronchiaues : UUi I Non 2

Rãi es Out 1 Non 2
Appareil cardio—vascu]aire
E x a me ri no rrn a 1: 0 Ui 1 No ri 2
Out 1 Non 2
: Out I Non 2
t surajouth :
: Out 1 Non 2
Out 1 Non 2 , si out, précisez: siege,
intensitê, irradiations
Trouble tie rqthme : Out I Non 2 si out, prCcisez : tqpe
Hut : 0 Ui 1 N on 2
Susthrne nerveux
[:efic:i t moteur : Out I
nature
Non 2 , Si out, prCcisez
Trouble sensi ti f : Out I
nature
Non 2 si out, prCcisez
Troubles tie reflexes : Out 1
nature
Non 2 , si OUt,
sphincteriens
nature
Out 1 NoN 2 , Si out,
tie tjU tie Ia t::oordination :
5] ijuj , jjrèc:i SC: nature
Ow 1 2
Troubles des fonctions supCrieures : Out 1
sez nature
Non 2 ., si out,
Autie UU1 1 Non 2

de 1 'examen
diagnosticiues
Ex:orner,E. ë.rne.ritrjires
— indiquês
— effectues
CONCLUSIONS
6 ANALYSES El RESULTATS
Local itê : 01 Diana Malaririg 02 Diaobe 03 04
05 Diiroqone Mariqarounqou 07 Wuridifa 06
09 Saré. AlkOll 10 Sari ?oba 11 E;obouldè 12 13
1
Tartkon 1 4 Sikilo (Kolila) 1 5. (Ko] da) 16 O.uartier
1 (Kolda) 16 Sarë Mousse (Kc'I la)
2 on NQ 1 .3. N2 d'ordre dans ia c:oncpssior,
Recherches
.1 — 4 — __ .L
u lueni_il !_!.._.......!..._.._.._.!......._.J_!_!
Sonocoque 'Jul 1 Non 2
Jul 1 Nor 2
Tn Vaqi nails 'Jul 1
[:andida Al bicans 'Jul 1 Non
Nor,
2
2
Ei 'Jul 1 Non 2
Vaqir,alis 'Jul 1 Non 2
Hemophi 1 us Oul I Non 2
Résultats et commeritaires
Trëponema Pallidurr, 'Jul 1 Non 2
C'ionocoque - IJul 1 Non 2
Chiarriudia 'Jul i Ncir
Trichornonas Vaqin&is iJui• 1 Non 2
'Jui 1 Nort 2
?trepto Cul I NoR 2
Gardeneila Vaglrieilo 'Jul 1 Non 2
Hemophilus Ducreqi 'Jul 1 Nor, 2
HSV 'Jul 1 Non 2
Hëpatite 8 'Jul 1 Non 2
HR/I -HIV2 'Jul 1 Non 2
9

7. SEXUEILES
7 1 A quand remonte votre derriler rapport sexuel ?
— I ou 2 lours 1
— entre 2 jours et 1 serriaine 2
— ii entre uric sUrname et 1 mois 3
— ii entre I e.t 2 rriois 4
— ii ua Olus tie 2 mois 5
— ne se pronoric.e pas 6
— encore cu de rapports 7 cas
7.2. Aver qui avez—vous eu Ce dernier rapport sexuel 7
— '.'otrp man 1
— oueiau un avec qui. de temps en ternps. vous avez des rapports sexue.ls 2'
— OuCi o'un aver qul VOUS venez davoir des rapports sexuel s pour 1 a
Premiere tois 3
— 4
fle 58 :rOflflfli:P. 5
7 3. En tout rorribien de racports eu Ia sernaine
— U n rag no rt I
— 2 ou 3 rapports 2
— 4 et 5 ropports 3
— entre 7 et I 0 rapports 4
Ic .10 rapports 5
eu de rapport 6
— ne se prononce pas 7
74 En tout cornrtien de rapports sexuels avez—vous eu Ic mois passe 7
— un rapport 1
— 2 ou 3 iac'ports 2
4 et a rapports 3
entre 7 et 10 rapports 4
— entre 10 a 15 rapports 4
— entre 20 a 30 rapports 5
— plus de 30 rapports 6
— no gas cu derapport 7
— tie se prononce gas -
75. En tout persorines eu de
cours de lasemaine passêe 7' .
OUCUflCI -'
2
— 1 personne
— 2 personnes.3 -
-3personnes 4
L./

— 4 5
— entre 5 et I 0 personfles 6
— plus de I 0 personnes 7
— ne se prortonce pes 8
76 En tout combien de personnes avez-vous eu de sexuels au
cours lu rrtoi S 7
I
— 2 perscnr1es 3
— 4
— 4 persc'nnes 5
2
— entre 5 et 10 personnes 6
— pius if) 7
— oroflnnc:e b
77 Au de du debut de dernie.r
ôVCZ—VOUS eu des
des horrirries que
vDu::: renc:ontr.S que vous êti ez en si ':ui combi en 7
— E I —
I I
— I 2
— 2 cmrrfes 3
entre 3 6 homrnes 4
— 5 et 10 5
-- entre 10 et 20 hommes S
— plus de 20 7
— ne se prononce 7
7 ile Fennee (c:est—3—dire du debut de dernier
evez—vcus eu des sexuels des qul
el m ent er dens votre vi lie ou votre viii ege. si oul cornbi en 7
— i
i
2
2
— 3 et 6 hommes 4
3
— entre 6 et 10 hommes 5
- entre 10 et 20 homrries 6
— de 20 homrries - 7 -
- ne se cirononce pos 7
7Q Aquel eu votrepremier r8pportsexuei ?
4 - - - - -
- - - -- - -
- entre 13 et 15 ens 2-
3
- entre 20 et 25 ens 4
— plus de 25 ens 5

17
- ne se proncnc:e pas 5
7.10. AVCC aviez vous eu votre premier rüpport sexuel ?
— votre êpoux (ou celul que vous ovez ê.pousê la suite) 1
— un hornrne dëj man ê 2
— un hornrre qul gas encore marth dautre 3
— Un rtornrrie que vous ne gas auparavant 4
— outre 5
— ne se prorionce P05 6
7. 11 . AVCZ—VOUS eu des ropports sexuels cii cours de votre dernière.
rossesse. Ow quand?
—
rnoi s 2
— luSqudu 9 èrne rnois 3
1
— a les rapports des lo connaissonce de la grossesse 4
4.—— C
—
— no eu de qrossesse 6
— SC 7
7. 1 2 er de temps oprés ,.
— ]Ufle Sernoifle 1
— I SC(r:irie. 2
— 4C.) ours 3
— 3 ci 4
— =
— autre 6
— ni
Oc:c:flIW:hP 7
— ne se prononce gas
cvez—vous
eu
1 5. \.Uus est—i 1 arrive d'ovoi r des ropports sexuels Olors que vous etiez
en période de réqies. si oui queue irequence 7
— touj ours I
— 2
— rorement 3
— 4 -
— fle 38 prononce gas 5 -.
5. CONNAISSANCE DES MST ET DES CONTRACEPTIF5
E I ous des maladies 1
hornrne peut frensrnettre a
fsmme cu cours de rapports sexuels ? Oui Non 2 Ne se proriorice pas.3
Connaissez-youg des maladies que. I peut transrnettre
i'homme cu crjurs des sexuels 7 OW i.. Non 2 se prononce pas3

E1.3. Vous est—il arrive que votre Cpoux ou un partenaire vous inlorme
eu une rnaladie peut vous transmettre au cours de rapports
se:-';ueI 7 Oul 1 Non 2
E; 4. des rapports sexuels avec uric persorine Si vous
savez queue a uric rrtaladie queue peut VUUS transmettre par les repports
S
- vcus 1
— r. ——titer———, -r.
— rue se pronoric:e pas 3
:3,5• Ctait votre Cpoux, refuseriez—vous des
avec tIji, sachant a uric maladie queue peut vous
leg rapports sexuels 2
— ref useri CZ I
— re reluseri ez 2
— ne SC' prononcepas 3
z--vous les rnasculins
7 1 Non 2 1o
iY
5.7. Un hornnie l'ö—l—il utilise. des avec vOus t:0Ur3 lie
7 uiftji 1 Non 2
Avez—vous entendu pan er des pi I ules quon utilise pour ne pas avoir de
Ji L.:
i r.t.—-
L..Ju I L I/Lilt.
-
1 wi 0. 1
deli pni S CC erure tie pilules 7 Oul I Non 2
ii entendu porier du sterilet que Ion place dons leg
internes tie 10 fernme pour ne pas avoir de qrossesse 7
r,1., i I I4LI Ui.- L L 0. 1 .-'
- 15 5/42
iS. 11 Atjez_voug utiiisC Un stCrilet 7 [Jul 1 Non 2 -
iS. 12. entend.u 'parler des mCdicamentg des querisseut-s
'
e
ou marabouts (des gris—gris, des herbeE, de 1 eau
on utilioe. pour ne de qrossesse
O Ui I No ru 2-
ca.c 5 15 puse: Jo question 5
S de]a utilise cc genre tie rnedicaments Ow 1 Non 2

:3.14. Ave:-vous entendu de cos, oU cours de locte sexuel,
1homrrie se retire de Jo fernrne avant dèjocuJer pour que celle—ci nait poe
de grossesse ?
1 Non 2 Ne se pronor!ce poe 3
ñ. 15. Ce cas vous est—il déjñ arrivé 7 OW 1 Non 2
a. 7. A queue age avez—vous été excisée 7
i2ne/tre f7[f s/ p//p 17P / pose! 9 51 si/a ne sa ,arononce pus)

A CEINSERv'ER flU A REMETTRE ALl CHEF DLI F'cJSTE DE SANTE
ANALYSES ET RESULTATS
01 Mifiaring 02 Diaobe 03 Diacounda 04
[JiaflacoUnda 05 Djiragone 05 Marigaroungou 07 Médina Wandifa
Saflkêijnè 09 Alkali 10 Yoba 11 SUbouldë 12 Tanaf 13
T:5flkOfl 14 Sikilo (Kolda) 15 Darttagnel (Kolda) 16 O.uartier
flouna (Kolda) 1 (Kolda) 10 Moussa (Kolda) 19
.2. Concession !_!_J 1.3. NQ dordre dans Ia concession
14. dioentification !_!_I_I_!_L_J
kecherches
'Jul 1 T'Jori 2
'Jul 1 Non 2
iJul 1 Non 2
Aibicans 'Jul 1 Non 2
':;I_rept.o. 'Jul 1 Non 2
!3ardenei Vaqinail S 1 Non 2
Hernophi lug [:!uc:reqi flu Non 2
Résuittits et
11 dunn IJul I Non 2
Jonoc:oque fluf I Non 2'
'Jul 1 Non 2
Tnchornonas Vaqin&is 'Jul 1 Non 2
Aibican lJui 1 Non 2
Sirepto. 5 [Jul Nnr
3ardenei 1 a nai is IJul 1 Non 2
Hemophi 1 us Ducreyi 'Jul 1 Ncri 2
'Jul 1 Non 2
'Jul 1 Non 2 .....
HIV1—HIV2 lul I Non 2