concerts du 22 au 29 mars - Orchestre national de Lille
concerts du 22 au 29 mars - Orchestre national de Lille
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<strong>mars</strong> 2013<br />
l’orchestre<br />
dans tous ses états<br />
vendredi <strong>22</strong> 20.30 <strong>de</strong>nain théâtre<br />
samedi 23 20.00 sequedin salle <strong>de</strong> sports gérard <strong>de</strong>waele<br />
mardi 26 20.00 lille nouve<strong>au</strong> siècle<br />
mercredi 27 20.00 lille nouve<strong>au</strong> siècle<br />
vendredi <strong>29</strong> 20.00 loon-plage salle coluche<br />
.......................................................................................................................<br />
Giovanni Gabrieli (1557-1612)<br />
Pièces pour cuivres<br />
Sonata pian’e forte (4’)<br />
Canzon septimi toni n° 2 (3’)<br />
les 26 et <strong>29</strong>/03<br />
Benjamin Britten (1913-1976)<br />
Concerto pour piano et orchestre<br />
(version révisée) (35’)<br />
les <strong>22</strong>, 23, 27/03<br />
Wolfgang Ama<strong>de</strong>us Mozart (1756-1791)<br />
Symphonie concertante pour h<strong>au</strong>tbois, clarinette, basson,<br />
cor et orchestre en mi bémol majeur (30’)<br />
César Franck (1824-1896)<br />
Symphonie en ré mineur (40’)<br />
Direction Evelino Pidò<br />
Piano Steven Osborne<br />
H<strong>au</strong>tbois Baptiste Gibier Clarinette Christian Gossart<br />
Basson Jean-Nicolas Hoebeke Cor Sébastien Tuytten<br />
Violon solo Fernand Iaciu<br />
.......................................................................................................................<br />
nouVe<strong>au</strong> !<br />
Bar accessible à partir <strong>de</strong> 19h15, à l’entracte et à la fin <strong>du</strong> concert<br />
.......................................................................................................................<br />
Nous vous <strong>de</strong>mandons <strong>de</strong> bien vouloir respecter le plus grand silence<br />
pendant le concert notamment en éteignant vos portables.<br />
Merci également <strong>de</strong> ne pas prendre <strong>de</strong> photographies et <strong>de</strong> ne pas filmer.<br />
licence n°2-1049802
Giovanni Gabrieli<br />
Pièces pour cuivres : Sonata pian’e forte / Canzon septimi toni n°2<br />
Giovanni Gabrieli, sans conteste le plus grand compositeur <strong>de</strong><br />
l’âge d’or <strong>de</strong> la Renaissance vénitienne, a été nommé en 1585<br />
<strong>au</strong>x fonctions <strong>de</strong> premier organiste <strong>de</strong> la basilique Saint-Marc<br />
et y resta jusqu’à sa mort en 1612. Il succéda à son oncle et<br />
professeur Andrea. À la mort <strong>de</strong> celui-ci, il fut en outre chargé<br />
<strong>de</strong> pourvoir en musique sacrée les cérémonies <strong>de</strong> Saint-Marc.<br />
Logiquement, la musique pour ensemble instrumental nous<br />
étant parvenue provient <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux recueils : le premier, intitulé<br />
Sacrae Symphoniae, date <strong>de</strong> 1597, tandis que le second, Canzoni<br />
e sonate, fut publié <strong>de</strong> manière posthume en 1615. Ces <strong>de</strong>ux<br />
volumes dont les compositions surpassent toutes les <strong>au</strong>tres écrites<br />
à la même époque, contiennent <strong>de</strong> la musique à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s<br />
fêtes religieuses <strong>de</strong> la perle <strong>de</strong>s églises vénitiennes. À la suite<br />
<strong>de</strong> son oncle Andrea, Giovanni écrivit dans un style luxuriant et<br />
virtuose faisant appel à plusieurs chœurs. Son principal mérite<br />
est d’avoir élevé la musique instrumentale <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> artistique <strong>de</strong><br />
la meilleure musique <strong>de</strong> son temps, nécessairement <strong>de</strong>stinée <strong>au</strong>x<br />
chanteurs. Fermons les yeux un instant et imaginons le spectacle<br />
qui se déployait <strong>au</strong>x visiteurs <strong>de</strong> Saint-Marc à la fin <strong>du</strong> XVI e<br />
siècle : une fusion parfaite <strong>de</strong>s timbres doux si caractéristiques<br />
<strong>de</strong>s orgues italiens <strong>de</strong> la Renaissance, et <strong>de</strong>s sonorités plus<br />
marquées, toutes proches <strong>de</strong>s voix, <strong>de</strong>s cornets, violons et<br />
sacqueboutes, ancêtres <strong>du</strong> trombone mo<strong>de</strong>rne.<br />
benjamin britten<br />
Concerto pour piano et orchestre (version révisée)<br />
Est-il légitime <strong>de</strong> se chercher à 25 ans ? La réponse est bien<br />
évi<strong>de</strong>mment oui ! Aussi ne vous étonnerez-vous pas <strong>de</strong> trouver<br />
quelque affinité entre ce Concerto en ré majeur opus 13 <strong>de</strong><br />
Britten, avec certaines œuvres <strong>du</strong> jeune Poulenc, et peut-être<br />
même <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong> Bartók dans le développement très virtuose et<br />
débordant d’idées neuves. Stravinski n’est jamais loin, ni Liszt<br />
et Chostakovitch d’ailleurs ! Mais si vous ten<strong>de</strong>z l’oreille, vous<br />
croirez entendre le jeune Britten et sa recherche <strong>de</strong> combinaisons<br />
instrumentales novatrices, et vous <strong>au</strong>rez raison ! L’œuvre date<br />
bien <strong>de</strong> 1938, et fut remaniée en 1945. On entend nettement un<br />
Britten épris <strong>de</strong> liberté, avi<strong>de</strong> <strong>de</strong> tester <strong>de</strong>s casca<strong>de</strong>s <strong>de</strong> traits<br />
brillants. Le jeune compositeur britannique n’en était pas à son<br />
premier essai puisqu’il se lança dans ses premières compositions
à l’âge <strong>de</strong> 17 ans. Pianiste remarquable, il signe ici sa première<br />
vraie tentative <strong>de</strong> laisser une œuvre majeure pour son instrument.<br />
La joie est encore omniprésente ; elle allait bien vite cé<strong>de</strong>r la<br />
place, <strong>de</strong>ux années plus tard, avec le déclenchement <strong>du</strong> conflit<br />
mondial, à <strong>de</strong>s sentiments <strong>au</strong>trement plus sombres qui allaient<br />
trouver leur exutoire dans la Sinfonia <strong>de</strong> Requiem et sa première<br />
œuvre lyrique dramatique P<strong>au</strong>l Bunyan.<br />
WolfGanG ama<strong>de</strong>us mozart<br />
Symphonie concertante pour h<strong>au</strong>tbois, clarinette, basson,<br />
cor et orchestre en mi bémol majeur<br />
La Symphonie concertante pour 4 instruments à vent et orchestre<br />
(comportant 2 cors, 2 h<strong>au</strong>tbois et cor<strong>de</strong>s) est <strong>de</strong>meurée dans<br />
l’oubli jusqu’en 1870, date à laquelle Otto Jahn la mentionne<br />
dans sa biographie <strong>de</strong> Mozart. Tout <strong>au</strong> long <strong>du</strong> XX e siècle,<br />
les musicologues débattront sur l’<strong>au</strong>thenticité <strong>de</strong> cette page<br />
composée pour flûte, h<strong>au</strong>tbois, basson et orchestre, en avril 1778<br />
à Paris. Le principal argument contre la paternité mozartienne<br />
rési<strong>de</strong> dans le doute que Mozart n’<strong>au</strong>rait jamais pu écrire un<br />
concerto dont les 3 mouvements seraient dans l’unique clef <strong>de</strong><br />
mi bémol majeur. La question <strong>de</strong>meure posée certes, si ce n’était<br />
l’exceptionnelle qualité <strong>de</strong> cette pièce, seulement dépassée par la<br />
Gran Partita <strong>de</strong> 1781 en si bémol majeur, laissant une marge très<br />
étroite sur la véritable i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> son <strong>au</strong>teur !<br />
L’histoire <strong>de</strong> cette Symphonie concertante mérite d’être relatée :<br />
en <strong>mars</strong> 1778, alors que Mozart était à Paris avec sa mère pour<br />
chercher un emploi et nouer <strong>de</strong>s contacts avec <strong>de</strong>s musiciens,<br />
on lui offrit <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir organiste <strong>de</strong> la Chapelle royale <strong>de</strong><br />
Versailles. Les émoluments proposés n’étant pas à la h<strong>au</strong>teur<br />
<strong>de</strong> ce qu’attendait Mozart, il refusa le poste. Durant ce même<br />
séjour, il fit la rencontre <strong>du</strong> chanteur Joseph Legros, directeur<br />
<strong>du</strong> célèbre Concert spirituel, qui lui comman<strong>de</strong> la Symphonie<br />
en ré majeur n°31 K.<strong>29</strong>7, ainsi qu’une œuvre dans la forme <strong>de</strong><br />
la symphonie concertante, très prisée par l’<strong>au</strong>ditoire parisien <strong>de</strong><br />
l’époque. Le compositeur la dédiait-il à quatre instrumentistes<br />
virtuoses <strong>de</strong> Mannheim, eux-<strong>au</strong>ssi en visite à Paris ? Une lettre <strong>de</strong><br />
Mozart à son père, relatant les premières répétitions <strong>de</strong> l’œuvre,<br />
en fait expressément mention : les quatre solistes ont été, et sont<br />
toujours, complètement sé<strong>du</strong>its. Pourquoi la création annoncée <strong>de</strong><br />
cette œuvre n’eut-elle jamais lieu ? Les programmes <strong>du</strong> Concert<br />
Spirituel portent la trace d’une <strong>au</strong>tre symphonie concertante <strong>de</strong><br />
Giovanni Cambini. On imagine assez la colère <strong>de</strong>s musiciens
ayant travaillé une œuvre déprogrammée par Legros.<br />
Au moment <strong>de</strong> quitter Paris, Mozart vendit la partition <strong>au</strong><br />
directeur <strong>du</strong> Concert Spirituel, tout en sachant qu’il serait capable<br />
<strong>de</strong> la réécrire <strong>de</strong> mémoire une fois revenu à Salzbourg.<br />
Ce qu’il fit, mais en remplaçant la flûte par la clarinette.<br />
César franCK<br />
Symphonie en ré mineur<br />
La seule symphonie <strong>du</strong> Pater Seraphicus repose probablement sur<br />
un malenten<strong>du</strong>. Dans un article sur Franck publié en 1906, son<br />
élève Vincent D’Indy explique, pour qui veut lire entre les lignes,<br />
le principal reproche fait à la Symphonie <strong>de</strong> Franck : … Franck<br />
était un artiste expressif, mais il n’a jamais été un coloriste dans<br />
le vrai sens <strong>du</strong> terme. Effectivement, on y cherchera en vain<br />
quelque effet <strong>de</strong> manche, le moindre geste théâtral plus familier<br />
<strong>de</strong>s partitions <strong>de</strong> Berlioz ou Saint-Saëns. Pour la bonne et seule<br />
raison qu’il les exécrait ! On comprend alors mieux pourquoi<br />
Franck fut affublé <strong>du</strong> sobriquet <strong>de</strong> Bruckner français et l’on<br />
remarquera que l’un comme l’<strong>au</strong>tre étaient d’excellents organistes !<br />
Consécutivement, ne cherchons pas à réconcilier les Anciens<br />
et les Mo<strong>de</strong>rnes : le maitre <strong>de</strong> la fantaisie instrumentale, Ravel,<br />
était exaspéré par une orchestration qu’il jugeait lour<strong>de</strong> et fa<strong>de</strong>,<br />
gâchant jusqu’à la be<strong>au</strong>té <strong>de</strong> ses idées musicales. Mais il serait<br />
erroné <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> Franck un musicien <strong>du</strong> passé, sourd à toute<br />
avancée : car c’est bien la mo<strong>de</strong>rnité <strong>de</strong> sa Symphonie qui dérouta<br />
les musiciens <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Concerts <strong>du</strong> Conservatoire.<br />
Ils lui trouvaient trop <strong>de</strong> chromatismes, tandis que le manque<br />
<strong>de</strong> piquant dans les timbres les déroutait. Enfin, la structure<br />
si peu conventionnelle en trois mouvements acheva <strong>de</strong> les<br />
renfrogner : ils refusèrent tout simplement <strong>de</strong> poursuivre les<br />
répétitions ! Avaient-ils seulement prêté une oreille attentive à<br />
la mélopée <strong>du</strong> cor anglais, instrument totalement insolite pour<br />
l’époque ? L’ultra-conservateur Gounod fustigea immédiatement<br />
l’affirmation <strong>de</strong> l’incompétence poussée jusqu’<strong>au</strong> dogmatisme<br />
<strong>de</strong> Franck ! Et nous, bien loin <strong>de</strong> telles querelles esthétiques,<br />
contemplons cette belle liberté d’expression ignorant les mo<strong>de</strong>s :<br />
laissons-la nous parler dans son ar<strong>de</strong>nte noblesse.<br />
Benjamin François
Evelino Pidò Direction<br />
Après <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s musicales <strong>au</strong> Conservatoire <strong>de</strong> Turin, Evelino<br />
Pidò complète sa formation <strong>de</strong> chef d’orchestre à l’Académie<br />
<strong>de</strong> Vienne. Sa carrière prend un réel essor inter<strong>national</strong> lors <strong>de</strong><br />
l’in<strong>au</strong>guration <strong>du</strong> Festival <strong>de</strong>s Trois Mon<strong>de</strong>s à Melbourne.<br />
En Australie, il sera invité pendant cinq saisons consécutives :<br />
entre <strong>au</strong>tres à la Sydney Opera House et pour une longue tournée<br />
avec les <strong>Orchestre</strong>s Symphoniques ABC. En 1995, il dirige <strong>au</strong><br />
Festival d’Aix en Provence et à l’Opéra Bastille <strong>de</strong> Paris.<br />
Au pupitre <strong>de</strong>s plus importantes maisons d’opéra italiennes.<br />
Evelino Pidò a dirigé également <strong>au</strong> Festival d’Orange, <strong>au</strong><br />
Metropolitan Opera <strong>de</strong> New York, à l’Opéra Bastille, <strong>au</strong> Châtelet<br />
et <strong>au</strong> Théâtre <strong>de</strong>s Champs Élysées. En décembre 2003, il est<br />
réinvité <strong>au</strong> Royal Opera House <strong>de</strong> Londres, théâtre avec qui il<br />
établira un rapport qui continuera dans les saisons suivantes.<br />
Régulière <strong>au</strong>ssi la relation avec l’Opéra <strong>de</strong> Lyon, l’Opéra Bastille<br />
et le Grand Théâtre <strong>de</strong> Genève.<br />
En 2008, il fait ses débuts avec Gioconda <strong>au</strong> Teatro Real <strong>de</strong><br />
Madrid et il se pro<strong>du</strong>it <strong>au</strong> Metropolitan Opera <strong>de</strong> New York<br />
avec une nouvelle pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> Sonnambula. Evelino Pidò se<br />
consacre également <strong>au</strong> répertoire symphonique : il a dirigé les<br />
plus importants orchestres italiens, ainsi que notamment, le Royal<br />
Philharmonic <strong>de</strong> Londres, l’<strong>Orchestre</strong> Philharmonique <strong>de</strong> Radio<br />
France, l’<strong>Orchestre</strong> <strong>de</strong> la Suisse Roman<strong>de</strong> ...
Steven Osborne Piano<br />
Steven Osborne est un <strong>de</strong>s musiciens britanniques les plus en<br />
pointe. Il s’est fait un nom par l’approche idiomatique d’une<br />
gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> répertoire, <strong>de</strong>s grands classiques comme<br />
Mozart, Beethoven et Brahms jusqu’<strong>au</strong>x univers plus rares <strong>de</strong><br />
Messiaen, Tippett et Britten. Il a remporté <strong>de</strong> nombreux prix et<br />
récompenses, comme un Gramophone Award en 2009 pour son<br />
enregistrement <strong>de</strong>s œuvres pour piano et orchestre <strong>de</strong> Britten,<br />
ainsi qu’un premier prix <strong>au</strong> Concours Inter<strong>national</strong> <strong>de</strong> N<strong>au</strong>mburg<br />
(New York), ainsi qu’<strong>au</strong> Concours Clara Haskil.<br />
Steven Osborne est le partenaire privilégié d’orchestres <strong>du</strong><br />
mon<strong>de</strong> entier : il a joué tout récemment avec le NHK Symphony,<br />
les <strong>de</strong>ux <strong>Orchestre</strong>s Symphoniques <strong>de</strong> Berlin, l’<strong>Orchestre</strong><br />
Philharmonique <strong>de</strong> Munich, l’<strong>Orchestre</strong> Symphonique <strong>de</strong> la radio<br />
Finlandaise, l’<strong>Orchestre</strong> Philharmonique <strong>de</strong> Bergen et l’<strong>Orchestre</strong><br />
Symphonique <strong>de</strong> Dallas. Il a ainsi pu collaborer <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> ces<br />
orchestres avec les chefs suivants : Christoph von Dohnanyi, Alan<br />
Gilbert, Vladimir Ashkenazy, Sir Charles Mackerras, Ludovic<br />
Morlot, Leif Segerstam, Andrew Litton, Ingo Metzmacher,<br />
Vladimir Jurowski et Jukka-Pekka Saraste.<br />
Ses partenaires réguliers en musique <strong>de</strong> chambre sont Alban<br />
Gerhardt, P<strong>au</strong>l Lewis, Dietrich Henschel et Lisa Batiashvili.<br />
Né en Écosse en 1971, Steven Osborne a été l’élève <strong>de</strong> Richard<br />
Be<strong>au</strong>champ <strong>au</strong> Conservatoire St. Mary d’Edimbourg, et <strong>de</strong> Renna<br />
Kellaway <strong>au</strong> Royal Northern College of Music <strong>de</strong> Manchester.<br />
© Ben Ealovega
Baptiste Gibier H<strong>au</strong>tbois<br />
Baptiste Gibier a commencé le h<strong>au</strong>tbois en 1988 dans la classe<br />
d’Alain Protin à l’ENM d’Aulnay-sous-bois où il obtient<br />
brillamment un premier prix <strong>de</strong> perfectionnement en 1996.<br />
Il entre par la suite <strong>au</strong> Conservatoire National Supérieur <strong>de</strong><br />
Musique <strong>de</strong> Paris à l’âge <strong>de</strong> 15 ans et obtient un 1 er prix mention<br />
très bien en 1999 dans la classe <strong>de</strong> David Walter.<br />
Après avoir remporté le grand prix <strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong> France en<br />
2001, il intègre l’ensemble Carpe Diem et <strong>de</strong>vient professeur<br />
<strong>de</strong> H<strong>au</strong>tbois à l’Académie Berlioz <strong>de</strong> 2001 à 2003. Il parfait<br />
son expérience avec <strong>de</strong> prestigieux orchestres (Opéra National<br />
<strong>de</strong> Paris, <strong>Orchestre</strong> National <strong>de</strong> France, <strong>Orchestre</strong> National <strong>du</strong><br />
Capitole <strong>de</strong> Toulouse, <strong>Orchestre</strong> Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg,<br />
<strong>Orchestre</strong> Symphonique <strong>de</strong> Shanghai etc.).<br />
Baptiste Gibier est H<strong>au</strong>tbois solo à l’orchestre <strong>national</strong> <strong>de</strong> lille<br />
<strong>de</strong>puis 2009. Sa passion pour la musique <strong>de</strong> chambre l’amène à<br />
intégrer quelques ensembles renommés tels que le quintette à vent<br />
Arte Combo et l’ensemble Ars nova. Il est L<strong>au</strong>réat <strong>du</strong> Concours<br />
Inter<strong>national</strong> <strong>de</strong> Quintette à vent <strong>de</strong> Marseille en 2011 avec<br />
l’ensemble Arte Combo. Il est amené à jouer régulièrement<br />
en Europe et en Asie où il donne également <strong>de</strong>s masterclasses.<br />
Il est professeur <strong>de</strong> H<strong>au</strong>tbois <strong>au</strong> Pôle Supérieur <strong>du</strong> CRR <strong>de</strong> <strong>Lille</strong><br />
<strong>de</strong>puis 2012.
Christian Gossart Clarinette<br />
Originaire <strong>du</strong> Nord <strong>de</strong> la France, Christian Gossart, passionné<br />
par la musique dès son plus jeune âge, suit l’enseignement <strong>de</strong><br />
Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> F<strong>au</strong>comprez <strong>au</strong> Conservatoire <strong>de</strong> Tourcoing, où il obtient<br />
la médaille d’or à l’unanimité. Puis il se perfectionne à Paris,<br />
<strong>au</strong>près <strong>de</strong> Guy Deplus et <strong>de</strong> Michel Arrignon, professeurs <strong>au</strong><br />
Conservatoire National Supérieur <strong>de</strong> Paris. Il obtient un premier<br />
prix <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Paris à l’unanimité en 1985.<br />
Egalement premier prix <strong>au</strong> concours inter<strong>national</strong> <strong>de</strong> l’U.F.A.M<br />
en 1985, il <strong>de</strong>vient clarinette-solo <strong>de</strong> l’orchestre <strong>de</strong>s Concerts<br />
Lamoureux à Paris en 1986. Sa remarquable précocité le con<strong>du</strong>it<br />
à assumer le poste <strong>de</strong> clarinette-solo à l’orchestre <strong>national</strong> <strong>de</strong><br />
lille à l’âge <strong>de</strong> 19 ans. Parallèlement à sa carrière <strong>au</strong> sein <strong>de</strong><br />
l’orchestre, il se pro<strong>du</strong>it régulièrement en France et à l’étranger,<br />
en soliste avec orchestre (Weber, Rossini, Copland, Max Bruch,<br />
Milh<strong>au</strong>d avec l’o.n.l.) ainsi qu’avec diverses formations <strong>de</strong><br />
musique <strong>de</strong> chambre (sextuor Opus 62, quatuors Parisii et Elysée,<br />
trio Cappa) ou avec le pianiste Cédric Tiberghien.<br />
Sollicité par <strong>de</strong>s compositeurs actuels, il a participé à <strong>de</strong>s<br />
créations <strong>de</strong> Thierry Escaich et a fait la création <strong>du</strong> septuor pour<br />
clarinette et sextuor à cor<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Jean-Louis Petit. Son itinéraire<br />
le con<strong>du</strong>it également à exercer en tant que professeur. Il donne<br />
régulièrement <strong>de</strong>s masterclasses lors <strong>de</strong> <strong>concerts</strong> en soliste et l’été<br />
dans le cadre d’académies musicales.
Jean-Nicolas Hoebeke Basson<br />
Jean-Nicolas Hoebeke est né à Montbéliard le 4 <strong>mars</strong> 1980, issu<br />
d’une famille <strong>de</strong> musiciens. En effet son père et son grand-père<br />
avant lui étaient déjà bassonistes. Il étudie d’abord le piano et<br />
le violon dès l’âge <strong>de</strong> 4 ans avant <strong>de</strong> commencer le basson à 13<br />
ans. Il obtient son baccal<strong>au</strong>réat littéraire la même année que son<br />
Prix <strong>de</strong> basson et <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> chambre <strong>au</strong> conservatoire <strong>de</strong><br />
Montbéliard.<br />
Il intègre le CNSMD <strong>de</strong> Lyon en 1999 dans les classes d’Am<strong>au</strong>ry<br />
Wallez puis Carlo Colombo et obtient son DNESM en 2004.<br />
Il se forge en même temps une expérience d’orchestre <strong>au</strong> sein<br />
<strong>de</strong> grands orchestres tels que l’opéra <strong>de</strong> Lyon, l’<strong>Orchestre</strong><br />
National <strong>de</strong> Lyon ou encore l’<strong>Orchestre</strong> <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> Savoie…<br />
Il est reçu <strong>au</strong> concours <strong>de</strong> Basson Solo organisé par l’orchestre<br />
<strong>national</strong> <strong>de</strong> lille en 2006 et y interprète <strong>de</strong>puis cette date les plus<br />
gran<strong>de</strong>s œuvres et solos <strong>de</strong> basson <strong>du</strong> répertoire. Il est professeur<br />
<strong>au</strong> Pôle Supérieur <strong>du</strong> CRR <strong>de</strong> <strong>Lille</strong> et transmet dès lors son<br />
expérience à <strong>de</strong> jeunes bassonistes prometteurs.
Sébastien Tuytten Cor<br />
Originaire <strong>du</strong> Nord <strong>de</strong> la France, Sébastien Tuytten commence<br />
le cor à Dunkerque puis entre <strong>au</strong> Conservatoire National <strong>de</strong><br />
Région <strong>de</strong> <strong>Lille</strong> où il y obtient une Médaille d’Or ainsi qu’un prix<br />
<strong>de</strong> perfectionnement en 2000. Il entre ensuite <strong>au</strong> Conservatoire<br />
National <strong>de</strong> Région <strong>de</strong> Rueil-Malmaison dans la classe <strong>de</strong> Jean<br />
Michel Vinit et y obtient un 1 er Prix à l’unanimité en juin 2001.<br />
Entre temps, Sébastien Tuytten réussit le concours d’entrée <strong>au</strong><br />
Conservatoire National Supérieur <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> Paris dans<br />
la classe d’André Cazalet. Par ailleurs, il obtient un 1 er Prix<br />
<strong>au</strong> Concours Rotary Club Inter<strong>national</strong> en 1999. Sébastien a<br />
été membre <strong>du</strong> Feeling Brass Quintet, ensemble avec lequel<br />
il a enregistré plusieurs disques. Il est régulièrement sollicité<br />
par plusieurs orchestres français et étrangers. Nommé soliste<br />
à l’<strong>Orchestre</strong> <strong>de</strong> la Gar<strong>de</strong> Républicaine en 2003, Sébastien est,<br />
<strong>de</strong>puis janvier 2005 Cor Solo <strong>de</strong> l’orchestre <strong>national</strong> <strong>de</strong> lille.<br />
Depuis 2002, Sébastien Tuytten est “Artiste Yamaha”. Il a obtenu<br />
le 1 er Prix <strong>de</strong> Cor Mention très bien <strong>au</strong> CNSM <strong>de</strong> Paris ainsi que<br />
le Prix <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> Chambre mention très bien à l’unanimité.<br />
© P-A Pheulpin
orchestre <strong>national</strong> <strong>de</strong> lille<br />
Créé en 1976 grâce à la volonté <strong>de</strong> la Région Nord-Pas <strong>de</strong> Calais<br />
et à l’appui <strong>de</strong> l’État, l’orchestre <strong>national</strong> <strong>de</strong> lille s’est doté d’un<br />
projet artistique ambitieux initié par Jean-Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> Casa<strong>de</strong>sus afin<br />
<strong>de</strong> “porter la musique partout où elle peut être reçue” : diffusion<br />
<strong>du</strong> répertoire, création contemporaine, promotion <strong>de</strong>s jeunes<br />
talents et actions jeune public.<br />
En France, à l’étranger ou dans plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux cents communes<br />
<strong>du</strong> Nord-Pas <strong>de</strong> Calais, l’o.n.l. est un véritable ambassa<strong>de</strong>ur<br />
<strong>de</strong> sa région et <strong>de</strong> la Culture française, déjà invité dans plus <strong>de</strong><br />
trente pays sur quatre continents. Après une tournée en Autriche,<br />
Slovénie et Croatie en 2009, Jean-Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> Casa<strong>de</strong>sus et son<br />
orchestre ont donné une série <strong>de</strong> <strong>concerts</strong> exceptionnels en 2010<br />
à l’occasion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tournées, en Chine et en Russie, puis en<br />
Allemagne et en Slovaquie. L’o.n.l. développe par ailleurs une<br />
présence très régulière à la radio et à la télévision ainsi qu’une<br />
politique discographique dynamique illustrée notamment par<br />
le premier enregistrement par un orchestre français <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
symphonies <strong>de</strong> William Walton (2010), d’un CD consacré à Bizet<br />
(Clovis et Clotil<strong>de</strong> et le Te Deum) et d’un DVD <strong>de</strong> Carmen sous<br />
la direction <strong>de</strong> Jean-Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> Casa<strong>de</strong>sus (2010). En collaboration<br />
avec le Palais <strong>de</strong>s Be<strong>au</strong>x-Arts <strong>de</strong> <strong>Lille</strong>, l’o.n.l. vient d’éditer son<br />
premier DVD pédagogique Les Table<strong>au</strong>x d’une exposition, entre<br />
musique et peinture, à <strong>de</strong>stination exclusive <strong>de</strong>s enseignants. Il a<br />
participé en 2011 <strong>au</strong> disque <strong>de</strong> Bernard Cavanna (compositeur en<br />
rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> 2005 à 2008).<br />
© Ugo Ponte / o.n.l.
les musiciens <strong>de</strong> l’orchestre <strong>national</strong> <strong>de</strong> lille<br />
violons solos Stefan Stalanowski / Fernand Iaciu<br />
violons Lucyna Janeczek / Marc Crenne / Wal<strong>de</strong>mar Kurkowiak /<br />
François Cant<strong>au</strong>lt / Alexandre Diaconu • Bernard Bodiou / Sylvaine Bouin /<br />
Benjamin Boursier / Bruno Caisse / Anne Cousu / Noël Cousu / Delphine<br />
Der Avedisyan / Asako Fujibayashi / Hélène G<strong>au</strong>dfroy / Inès Greliak /<br />
Xin Guérinet / Thierry Koehl / Olivier Lentieul / Marie Lesage / Brigitte<br />
Loisemant / Catherine Mabile / Filippo Marano / Sylvie Nowacki /<br />
Stéphane Pechere<strong>au</strong> / Pierre-Alexandre Pheulpin / Franck Pollet /<br />
Ken Sugita / Thierry Van Engelandt / Bruno Van Roy / Françoise Vernay<br />
altos Philippe Loisemant / P<strong>au</strong>l Mayes • Jean-Marc Lachkar •<br />
Cristina Blanco-Amavisca / Jean-P<strong>au</strong>l Blon<strong>de</strong><strong>au</strong> / Véronique Boddaert /<br />
David Corselle / François Cousin / Anne Le Chevalier / Thierry P<strong>au</strong>mier /<br />
Mireille Vi<strong>au</strong>d / N. violoncelles Jean-Michel Moulin / N. • Catherine<br />
Martin • Sophie Broïon / Edwige Della Valle / Dominique Magnier /<br />
Claire Martin / Alexei Milovanov / Johanna Ollé / Jacek Smolarski<br />
Contrebasses Gilbert Din<strong>au</strong>t / Mathieu Petit • Pierre-Emmanuel <strong>de</strong> Maistre •<br />
Yi Ching Ho / Kevin Lopata / Julia Petitjean / Christian Pottiez / N.<br />
flûtes Chrystel Delaval / Christine Vienet • Pascal Langlet / Catherine<br />
Roux (piccolo) H<strong>au</strong>tbois Baptiste Gibier / N. • Daniel Schirrer / Philippe<br />
Gérard (cor anglais) Clarinettes Cl<strong>au</strong><strong>de</strong> F<strong>au</strong>comprez / Christian Gossart •<br />
Jacques Merrer (petite clarinette) / Raymond Maton (clarinette basse)<br />
bassons Clélia Goldings / Jean-Nicolas Hoebeke • Henri Bour /<br />
Jean-François Morel (contrebasson) Cors Sébastien Tuytten / Alexandre<br />
Collard • Christophe Danel / Frédéric Hasbroucq / Éric Lorillard / Katia<br />
Melleret trompettes Denis Hu / Cédric Dreger • Fabrice Rocroy (cornet<br />
solo) / Frédéric Broucke (cornet) trombones Romain Simon / Jean-Philippe<br />
Navrez • Christian Briez / Yves B<strong>au</strong>er (trombone basse)<br />
tuba Hervé Brisse timbales L<strong>au</strong>rent Fraiche<br />
Percussions Romain Robine • Christophe Maréchal / Dominique Del Gallo /<br />
Aïko Miyamoto Harpe Anne Le Roy<br />
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orchestre <strong>national</strong> <strong>de</strong> lille Ivan Renar Prési<strong>de</strong>nt<br />
association subventionnée par :<br />
le Conseil régional Nord-Pas <strong>de</strong> Calais, le Ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication,<br />
<strong>Lille</strong> Métropole Commun<strong>au</strong>té urbaine et la Ville <strong>de</strong> <strong>Lille</strong>.<br />
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