Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan ... - Gard Nature
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migration postnuptiale. Un mention du 8 mai 1992 au sud-ouest <strong>de</strong> <strong>Pompignan</strong> (JMA) est plus<br />
étonnante : un individu égaré et attiré par le bois <strong>de</strong> Monnier ?<br />
Pigeon ramier Columba palumbus NSM<br />
C’est le plus gros <strong>de</strong>s columbidés, couramment appelé « palombe ». Présent toute l’année. En<br />
plus <strong>de</strong>s sé<strong>de</strong>ntaires on peut voir quelques vols lors <strong>de</strong>s migrations, notamment en octobre. Il<br />
se nourrit essentiellement <strong>de</strong> graines dans les prairies et les champs.<br />
Tourterelle turque Streptopelia <strong>de</strong>caocto NS<br />
Plus <strong>de</strong> trois cent mentions <strong>de</strong> cette espèce qui a colonisé l’Europe occi<strong>de</strong>ntale dans <strong>la</strong><br />
secon<strong>de</strong> moitié du XX ème siècle. Elle n’est arrivée à <strong>Pompignan</strong> qu’en 1992 (JMA comm.<br />
pers.). La Tourterelle turque fréquente particulièrement les vil<strong>la</strong>ges et les lieux habités par<br />
l’homme. Territoriale au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong> reproduction, l’espèce est plus grégaire en hiver et il<br />
n’est pas rare <strong>de</strong> croiser <strong>de</strong> groupes importants, comme ces 60 oiseaux ensemble le 27 octobre<br />
1996 à <strong>Pompignan</strong> (JMA).<br />
Tourterelle <strong>de</strong>s bois Streptopelia turtur NM<br />
C’est un visiteur d’été nicheur dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine. Elle est présente <strong>de</strong> fin avril à début octobre (un<br />
oiseau à <strong>Pompignan</strong> le 24 avril 1995, et un <strong>de</strong>rnier au Trescol le 13 octobre 1995 – JMA). La<br />
Tourterelle <strong>de</strong>s bois est beaucoup plus farouche que sa cousine <strong>la</strong> Tourterelle turque. Il est<br />
difficile <strong>de</strong> l’observer car elle fréquente les boisements touffus. En revanche son chant est<br />
caractéristique et permet <strong>de</strong> <strong>la</strong> repérer facilement.<br />
Coucou geai* C<strong>la</strong>mator g<strong>la</strong>ndarius N ?M<br />
Nous avons seulement quatre observations printanière <strong>de</strong> ce très bel oiseau visiteur d’été<br />
(observation <strong>la</strong> plus précoce : le 25 avril 2006 - Div). C’est un nicheur probable dans <strong>la</strong><br />
p<strong>la</strong>ine. Comme le Coucou gris, il pond ses œufs dans le nid d’autres oiseaux ; mais il parasite<br />
essentiellement les nids <strong>de</strong> Pie bavar<strong>de</strong>.<br />
Coucou gris* Cuculus canorus NM<br />
Visiteur d’été, il chante essentiellement au printemps, après son arrivée (premier le 13 avril<br />
1995 - JMA) et jusqu’au début <strong>de</strong> l’été. Après, on ne l’entend plus et il est difficile à observer.<br />
L’observation <strong>la</strong> plus tardive est du 7 août 1997 à <strong>Pompignan</strong> (JMA).<br />
Effraie <strong>de</strong>s clochers* Tyto alba NS<br />
Ce très beau rapace nocturne était bien présent toute l’année dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine (noté<br />
régulièrement en 1995, 96 et 97 - JMA). Nous ne disposons d’aucune observation ni indice <strong>de</strong><br />
présence (pelotes <strong>de</strong> réjection) <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> 10 ans !<br />
Petit-duc scops* Otus scops NM<br />
Avec ses 20 centimètres <strong>de</strong> haut, c’est le <strong>de</strong>uxième plus petit rapace nocturne d’Europe. C’est<br />
un visiteur d’été qui passe l’hiver au Sud du Sahara et revient ordinairement en avril (premier<br />
le 31 mars 1995 – JMA). Cette année (2006) il a été entendu pour <strong>la</strong> première fois le 8 février<br />
à <strong>Pompignan</strong> (JMA) ! Etait-ce un individu vraiment précoce, ou l’un <strong>de</strong>s rares hivernants<br />
européens ? Ou bien l’observateur s’est-il <strong>la</strong>issé abusé par un Crapaud accoucheur ou un<br />
Etourneau imitateur ? Son sifflement in<strong>la</strong>ssablement répété est caractéristique : il embellit les<br />
nuits dans les vil<strong>la</strong>ges. Il niche dans une cavité (par exemple dans les P<strong>la</strong>tanes) et se nourrit<br />
surtout <strong>de</strong> gros insectes. Il repart en Afrique vers <strong>la</strong> fin septembre (<strong>de</strong>rnier le 21 septembre<br />
1996 à <strong>Pompignan</strong> - JMA).<br />
<strong>Richesses</strong> <strong>naturalistes</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine <strong>de</strong> <strong>Pompignan</strong> (<strong>Gard</strong>).<br />
Synthèse <strong>de</strong>s connaissances. Enjeux <strong>de</strong> conservation.<br />
<strong>Gard</strong> <strong>Nature</strong> – Mas du Boschet Neuf 30300 Beaucaire – E-mail!: gard.nature@<strong>la</strong>poste.net<br />
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