Richesses naturalistes de la plaine de Pompignan ... - Gard Nature
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Le pastoralisme (ou comment les moutons ont façonné le paysage)!:<br />
On ne peut pas parler <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine sans abor<strong>de</strong>r le pastoralisme. Après <strong>la</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> forêt, <strong>de</strong>s pelouses se sont développées, favorisant le pâturage <strong>de</strong>s moutons et <strong>de</strong>s chèvres.<br />
Le paysage <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine a peu à peu pris ses allures <strong>de</strong> savane (comme on trouve encore autour<br />
du lieu dit <strong>de</strong>s Faïsses). Ainsi, <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine a été maintenue «!ouverte!» (en opposition aux zones<br />
boisées «!fermées!») pendant presque un <strong>de</strong>mi-millénaire. Il est difficile d’estimer l’effectif<br />
maximum <strong>de</strong> bêtes ayant pâturé <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine en même temps, mais, on peut facilement imaginer<br />
plusieurs milliers d’animaux en pâture, compte tenu du nombre important <strong>de</strong> bergeries.<br />
Le <strong>de</strong>rnier troupeau conséquent (environ 150 bêtes) était présent à <strong>la</strong> bergerie <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Matte (au pied du bois <strong>de</strong> Monnier) jusqu’en 2002. En 2006, il ne resterait plus qu’un<br />
troupeau d’environ 300 bêtes à Saint-Hippolyte-du-Fort, et un petit troupeau <strong>de</strong> 15 brebis et 7<br />
chèvres qui pâturent autours <strong>de</strong> l’aérodrome <strong>de</strong> Conqueyrac.<br />
Dernier petit troupeau pâturant autour <strong>de</strong> l’aérodrome <strong>de</strong> Conqueyrac<br />
Le maintien <strong>de</strong> zones ouvertes favorise une importante diversité biologique. Avec <strong>la</strong><br />
disparition du pastoralisme, arbres et arbustes commencent à pousser!: ces «!milieux<br />
naturels!» se referment… Au fil du temps, au lieu d’héberger un milieu exceptionnel que l’on<br />
ne rencontre presque nul part ailleurs, le visage <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine aura une allure quelconque <strong>de</strong><br />
garrigue que l’on trouve partout autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> Méditerranée. Certes, il faudra attendre une<br />
dizaine d’années, et même les habitants <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine ne s’en rendront presque pas compte!;<br />
mais c’est une certitu<strong>de</strong>, <strong>la</strong> garrigue ouverte disparaîtra si <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> gestion concrètes et<br />
efficaces ne sont pas prises rapi<strong>de</strong>ment.<br />
L’agriculture occupe une gran<strong>de</strong> part <strong>de</strong>s activités dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine. Les communes <strong>de</strong><br />
<strong>Pompignan</strong> et Saint-Hippolyte-du-Fort ont d’importants vignobles (cf. Carte <strong>de</strong>s habitats)<br />
tandis que Conqueyrac est plus axé sur <strong>la</strong> culture <strong>de</strong> céréales. Il existe également quelques<br />
vergers, ça et là autours <strong>de</strong>s habitations.<br />
<strong>Richesses</strong> <strong>naturalistes</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine <strong>de</strong> <strong>Pompignan</strong> (<strong>Gard</strong>).<br />
Synthèse <strong>de</strong>s connaissances. Enjeux <strong>de</strong> conservation.<br />
<strong>Gard</strong> <strong>Nature</strong> – Mas du Boschet Neuf 30300 Beaucaire – E-mail!: gard.nature@<strong>la</strong>poste.net<br />
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