76 > Des milieux riches La plaine inondable de la Saône et les quelques îles <strong>du</strong> <strong>territoire</strong> constituent une zone naturelle <strong>du</strong> plus grand intérêt pour l'avifaune et pour la flore, classée ZNIEFF 37 de types 1 et 2. Parmi l'avifaune, le râle des genets est l'espèce la plus spectaculaire pour laquelle le Val de Saône est classé zone d'importance européenne. D'autres espèces remarquables sont à mentionner comme le courlis cendré, la barge à queue noire, la locustelle tachetée, l'alouette des champs, le traquet tarier… En outre, les îles de la Pradelle, <strong>du</strong> Roquet, et de Beyne développent des ripisylves peu dégradées <strong>du</strong> fait de la très faible fréquentation ; elles servent d'abri à l'avifaune. Des roselières et des bosquets arbustifs (saules et peupliers) s'associent sur les berges de Saint-Bernard à Trévoux où se développe aussi l'iris d'eau. Au bord des étangs, on rencontre toute une végétation originale et variée : des végétaux flottants comme la châtaigne d'eau, la renoncule ou le faux nénuphar, des roselières, avec phragmite, scirpe et typha, ou, dans les zones plus ou moins inondées, avec glycérie, rubanier, sagittaire, enfin en limite de terre et eau, la jonchaie avec joncs, iris, salicaire et lotier des marais. Chacune de ces zones végétales est exploitée par les oiseaux d'eau soit comme lieu de nidification, soit comme source de nourriture, soit comme asile protecteur. Les bords d'étangs en Dombes comprennent 26 espèces protégées qui sont menacées de régression. La Dombes vient d’être classée site Natura 2000, au titre de la directive européenne Oiseaux, pour son intérêt ornithologique exceptionnel (arrêté ministériel <strong>du</strong> 12 avril 2006). > Les parcs, jardins et squares Parmi les personnages célèbres <strong>du</strong> <strong>territoire</strong>, il en est un qui a marqué les parcs et les jardins, François Treyve. Pépiniériste et horticulteur à Trévoux, il était installé au Clos des Planches, dans la deuxième moitié <strong>du</strong> XIX e siècle, où il créera plusieurs poiriers appelés : la Précoce de Trévoux ou Précoce de Treyve, la Tardive de Trévoux. La structure métallique de la serre, laboratoire de l'arboriculteur, existe toujours dans le parc de sa maison, aujourd'hui aménagée en centre social et garderie. François Treyve est le concepteur de la plupart des jardins des châteaux et maisons bourgeoises de la région et serait considéré aujourd'hui comme un architecte paysagiste. 37 Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique, décrite dans la partie 1.3. Les bords de Saône, un milieu sensible à préserver. Dessin aquarellé signé Treyve pour un projet de parc en 1937.
Le parc de Cibeins. Plusieurs parcs ou jardins sont répertoriés dans l'inventaire des jardins remarquables <strong>du</strong> Service de l'Inventaire : Le grand parc de Cibeins de seize hectares qui a été aménagé au moment de la création de l'école d'agriculture à Misérieux Le jardin <strong>du</strong> château Escoffier et six parcs de propriétés privées à Reyrieux ; Le parc <strong>du</strong> Boujard à Sainte-Euphémie ; Le parc Praillebart à Saint-Jean-de-Thurigneux. Le parc arboré de la maison dite Le Jonc, à Trévoux. 77