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COUVERT 1,2,3,4 - Index of - Québec Audio & Vidéo

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All Blues de Jay Sewall, un disque qui<br />

mérite que l’on prenne le temps de s’y<br />

arrêter, comme pour y entrer à l’intérieur,<br />

en un voyage particulier et riche!...<br />

Au-delà des apparences, des airs vieillots,<br />

pour retrouver l’essence des sentiments,<br />

des émotions et des mots qui dansent sur<br />

les lignes d’un cahier ou se transforment<br />

en notes, sur une portée! J’espère que<br />

vous y serez! La magie est à l’intérieur!...<br />

À mon avis, le disque le plus personnel et<br />

le plus achevé de Jay Sewall, à ce jour!<br />

CLIO & THE BLUES<br />

HIGHWAY<br />

My First Blues<br />

JOHANSEN’S PRODUCTIONS 2009,<br />

WWW.CLIOMUSIC.CA<br />

Voilà un premier DC pour cette<br />

gagnante du concours de la relève du<br />

Festiblues International de Montréal en<br />

2007, de même que lauréate de deux Lys<br />

Blues en 2008, soit celui attribué par vote<br />

populaire à la «Meilleure artiste relève<br />

de l’année» et celui du «Meilleur spectacle<br />

cabaret de l’année». Pour ce premier<br />

opus, Clio n’a pas lésiné afin d’<strong>of</strong>frir<br />

à ses fans un album diversifié et de<br />

qualité, tant du côté matériel que du côté<br />

production. Globalement, huit des douze<br />

titres qui couvrent une grande partie du<br />

spectre blues et musiques associées sont<br />

de sa plume, avec la contribution de plusieurs<br />

des musiciens de l’album, pour les<br />

musiques. Les trois autres sélections sont<br />

de Randall Spear et la quatrième venant<br />

parfaire le tout est une reprise. Je crois<br />

donc que l’on peut parler ici d’une<br />

œuvre originale et d’un travail d’équipe,<br />

incluant plus d’une quinzaine de musiciens<br />

et de choristes. Pour son premier<br />

enregistrement, la chanteuse est allée<br />

chercher différents musiciens et instrumentations,<br />

incluant section de cuivres<br />

et orgue B3, afin de graver sur disque ses<br />

rêves et ambitions musicales. Dans Go<br />

Go Go!, une pièce qui insuffle l’énergie<br />

à danser le Charleston des années folles,<br />

Clio-Valérie Nerestant <strong>of</strong>fre une performance<br />

vocale «décontract», naturelle,<br />

et le reste du band entraîné par le jeu<br />

pianistique de Sébastien Champagne, se<br />

paie toute une virée. Falling For You,<br />

qui suit, est une ballade de fort calibre et<br />

poignante, avec tout le lyrisme et les tripes<br />

de la chanteuse qui sont ardemment<br />

60 QA&V-TED, août-septembre 2009<br />

au rendez-vous! L’orgue-compagnon et<br />

la guitare atmosphérique de Shawn Rice<br />

ressortent avec brio dans cette interprétation!<br />

Quel bijou! Le cover Black C<strong>of</strong>fee<br />

est une pièce chargée d’atmosphère onirique,<br />

embrumée de la slide éthérée<br />

d’André Lavergne et habitée de l’harmonica<br />

fort expressif d’Éric BrotherJohn<br />

Frèrejacques. J’aime bien le R&B Clock<br />

on the Wall, paroles et musique de<br />

Randall Spear, arrangement de<br />

Sébastien Champagne qui s’exécute également<br />

à la B3. Ça groove! Avec le blues,<br />

Oh! Yeah!, Clio revient à un style plus<br />

traditionnel, ponctué du dobro de Shawn<br />

Rice et de l’harmonica de Frèrejacques,<br />

tous à propos! Putting Me Down est une<br />

sélection entraînante et qui a du chien!<br />

Pour sa part, Stuck In Memphis, avec ses<br />

accents du Sud, Mississippi-Louisiane,<br />

met en valeur les talents de raconteuse<br />

de l’interprète, secondée à la plume,<br />

pour ce titre, de Doloris Del Rio. My First<br />

Blues de Clio & the Blues Highway est un<br />

premier album solide, diversifié, qui<br />

tient bien la route!… Bonne route<br />

Clio & the Blues Highway!<br />

Rock progressif<br />

par Richard Guay<br />

rguay@quebecaudio.com<br />

IQ Frequency<br />

INSIDEOUT MUSIC, IOMCD 311,<br />

WWW.IQ-HQ.CO.UK<br />

IQ nous propose son neuvième album<br />

studio, après cinq longues années marquées<br />

de déchirements et de perturbations<br />

qui menèrent au départ du membre fondateur<br />

Martin Orford, après 26 ans de bons et<br />

loyaux services. Rappelons que c’est ce dernier,<br />

en compagnie de Mike Holmes, qui,<br />

en 1981 fit le pari audacieux de mettre sur<br />

pied un nouveau groupe de rock progressif,<br />

en cette époque si hostile à ce style musical.<br />

Même s’il est normal dans ce contexte<br />

d’avoir des appréhensions, une seule<br />

écoute du nouvel opus sera suffisante pour<br />

dissiper toute crainte. La musique de IQ,<br />

sans être cérébrale ou élitique, fait toujours<br />

beaucoup de bien, et ce, depuis le premier<br />

album. Sa marque de commerce est<br />

connue: des mélodies pr<strong>of</strong>ondes et accrocheuses,<br />

un ensemble ludique et réconfor-<br />

tant, une structure harmonique puissante<br />

et des enchaînements qui nous rivent à<br />

notre siège, rien de moins! Le nouveau claviériste<br />

Mark Westworth est à la hauteur de<br />

la situation et respecte l’héritage d’Orford<br />

dont le fantôme plane constamment sur<br />

cette nouvelle mouture. Je dirais même<br />

qu’au début, l’absence de ce dernier passe<br />

inaperçue. Par contre, ses claviers de style<br />

«orgue d’église» si caractéristiques et si<br />

enveloppants manquent parfois cruellement.<br />

En contrepartie, Nicholls, Holmes et<br />

Jowitt prennent plus de place, avec comme<br />

résultat un album plus bavard mais aussi<br />

plus hard, où les guitares tranchantes et la<br />

basse saccadée sont omniprésentes. Le<br />

retour à plusieurs pièces «mi-longues» (8-<br />

12 minutes) comme Ryker Skies et The<br />

Province, est je crois un bon choix, ce format<br />

convenant mieux au style du groupe.<br />

Frequency, à défaut de surprendre, s’inscrit<br />

dans une saine continuité. D’ailleurs,<br />

pourquoi changer ce qui fonctionne si<br />

bien?<br />

MALIBRAN<br />

Trasparenze<br />

ELECTROMANTIC RECORDS,<br />

WWW.ELECTROMANTIC.COM<br />

Huit longues années se sont écoulées<br />

depuis Oltre l’Ignoto que j’avais encensé<br />

dans le numéro d’avril 2002. Admettons<br />

que le cinquième album de Malibran a su<br />

se faire désirer ! Même après tout ce temps,<br />

son grand timonier, Giuseppe Scaravilli<br />

(voix, guitare), a pu encore compter sur ses<br />

fidèles collaborateurs d’antan, Alessio<br />

Scaravilli (batterie, percussions), Giancarlo<br />

Cutuli (flûte traversière, saxophone,<br />

piccolo) et Jerry Litrico (guitare), pour produire<br />

une œuvre remarquable qui ravira<br />

l’amateur de groupes italiens qui sommeille<br />

en vous. D’une stabilité à toute<br />

épreuve, la musique de Malibran nous<br />

entraîne dans un monde connu et sécurisant.<br />

La carte italienne y est jouée à fond de<br />

train. D’abord en ce qui concerne les paroles<br />

; l’abandon, au troisième essai (La Città<br />

sul Lago, 1998), de la langue anglaise<br />

pour celle de Léonard de Vinci, ajoute énormément<br />

de lyrisme et de pr<strong>of</strong>ondeur à l’ensemble.<br />

Mais aussi pour la structure harmonique<br />

qui favorise les pièces à développement,<br />

courtes, les mélodies romantiques<br />

et le chant, toujours en avant-plan. Le raffinement<br />

y est à son comble et chaque<br />

variation s’accomplit en toute délicatesse,<br />

même lors de passages plus hard. La voix<br />

émotive de Scaravilli et sa flûte enchanteresse<br />

cadrent admirablement bien dans ce<br />

décor digne de la Renaissance. On n’a donc<br />

rien perdu à attendre Trasparenze si longtemps<br />

; encore une fois, Malibran nous<br />

livre un produit classique, sans concession<br />

et d’une authenticité réjouissante.<br />

ROSWELL SIX<br />

Terra Icognita : Beyong the<br />

Horizon<br />

PROGROCK RECORDS, PRR 720,<br />

WWW.PROGROCKRECORDS.COM;<br />

WWW.MYSPACE.COM/ROSWELLSIX<br />

Roswell Six est un projet collectif parrainé<br />

par la compagnie de disques<br />

Progrock Records qui désirait réunir plusieurs<br />

de ses «poulains» importants dans<br />

un album concept. Cette pratique n’est pas<br />

nouvelle. En fait, la recette est simple: il<br />

faut d’abord trouver une toile de fond<br />

solide qui se prête bien au rock progressif.<br />

Ici, on opte pour un roman de science- fiction<br />

de Kevin J. Anderson, où il est question<br />

de navigateurs qui découvrent une terre<br />

inconnue peuplée de monstres et de toutes<br />

sortes de créatures peu recommandables.<br />

Par la suite, on élabore une trame musicale<br />

fleuve conçue pour bien servir le texte<br />

et les émotions qui s’en dégagent. Ces projets<br />

sont rarement des œuvres éclectiques,<br />

cérébrales et à forte personnalité; avec<br />

autant d’artistes d’origines diverses, on ne<br />

peut que privilégier une structure simple,<br />

accessible et dont la mission première est<br />

de divertir le plus grand nombre de mélomanes<br />

possibles. Le résultat obtenu ici est<br />

très réjouissant. La facture est énergique,<br />

assez hard mais de très bon goût. Les pièces<br />

sont très bien structurées et les mélodies<br />

accrocheuses couvrent toute une gamme<br />

d’émotions. L’équipe de protagonistes est<br />

imposante et prestigieuse avec ses quatre<br />

solistes dont James LaBrie, Michael Sadler<br />

et Lana Lane et des musiciens tels Erik<br />

Norlander, le principal compositeur, David<br />

Ragsdale et Martin Orford. Terra Icognita:<br />

Beyong the Horizon est un produit accessible,<br />

délicieusement envahissant et qui<br />

<strong>of</strong>fre des heures de plaisir coupable!

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