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Bonnes vacances ! - Saint-Berthuin, Secondaire - Malonne

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<strong>Bonnes</strong> <strong>vacances</strong> !<br />

Que voilà une année qui s’en est allée bien vite ! Et<br />

pourtant, que d’événements n’ont pas secoué notre petit<br />

monde scolaire !<br />

Des grandes idées du contrat stratégique pour<br />

l’éducation aux expressions locales de la mise en œuvre<br />

pédagogique de nos projets, en passant par l’incendie de<br />

notre Pole Sud… Le quotidien fut bien rempli.<br />

Que devenons-nous dans tout cela ? Chacun a-t-il sa<br />

place ? mi exalté, mi écrasé ?<br />

Qu’il est dur de rester droit au milieu des tourbillons<br />

aux vents contraires !<br />

De bonnes <strong>vacances</strong> seront nécessaires à tous : jeunes,<br />

parents, enseignants.<br />

Du temps pour se recréer, du temps pour renouer<br />

avec le calme intérieur, du temps pour être soi, du temps<br />

pour mieux s’ouvrir aux autres !<br />

Ce temps qui est là, prends-le tant qu’il est là…<br />

<strong>Bonnes</strong> <strong>vacances</strong>, et à la rentrée prochaine !<br />

Les directeurs<br />

Une école en projet 1


2 Une école en projet<br />

Ça passe par moi !<br />

Consommer mieux, consommer<br />

équitable : ça passe par moi !<br />

Ce mardi 10 mai 2005, pendant la<br />

récréation de midi, les élèves de 3 e , 4 e et 5 e<br />

composant le groupe OXFAM ont présenté leur<br />

campagne "Consommer mieux... ça passe par<br />

moi". Un petit retour pour se rendre compte de<br />

l'organisation.<br />

Le jeudi 21 avril, un permanent d'Oxfam<br />

est venu nous présenter cette manifestation<br />

solidaire. Pour cela, il avait prévu quelques jeux<br />

pendant lesquels nous pouvions donner nos avis personnels sur le sujet. Après<br />

cette rencontre très instructive, nous nous sommes rassemblés chaque semaine<br />

lors de réunions animées par mesdames Collet et Libois, mais également par toutes<br />

les personnes de notre équipe, car, ne l'oublions pas, dans le groupe J'M, tout le<br />

monde est égal. Vous vous demandez une fois de plus en quoi consiste une réunion<br />

Oxfam à l'école ? C'est simple, tout le monde peut parler (pas en même<br />

temps) et donner son avis pour développer<br />

un sujet précis. Cette fois, une campagne pour<br />

sensibiliser au commerce équitable - il s'agit<br />

de mettre en évidence les produits vendus<br />

dans notre magasin Oxfam, ce qui aide<br />

financièrement les pays exploités par les<br />

grandes multinationales - et à une consommation<br />

responsable: ne pas gaspiller inutilement<br />

et éviter les produits nocifs pour l'environnement.<br />

C'est l'aluminium utilisé par<br />

beaucoup d'entre nous pour emballer le<br />

casse-croûte quotidien qui sera notre cible.<br />

Le jour J-1 (lundi 9 mai), des élèves<br />

passent dans la cour (vous les avez sans doute<br />

remarqués) pour s'emparer de l'alu de<br />

chacun. Ensemble, nous pouvons alors constater<br />

l'ampleur du désastre: une grosse quantité<br />

d'alu est utilisée en un seul temps de midi.


Nous touchons au but. Le lendemain, tout le groupe est au rendez-vous<br />

et tout le monde se pose évidemment la même question: "Pouvons-nous compter<br />

sur le sérieux de nos condisciples ? Seront-ils sensibles à nos arguments ? "Nous<br />

essayons d'attirer les élèves en faisant un maximum de bruit et nous dirigeons vers<br />

le centre de la cour. Là, Corentin Poncelet (5 e ), debout sur une table, nous dévoile<br />

ses talents cachés de trompettiste et surtout d'orateur. Beaucoup sont étonnés<br />

d'apprendre que, si tout le monde consommait de manière identique à celle des<br />

américains (je n'ai rien contre eux, mais plutôt la manière dont ils se soucient du<br />

futur de la planète), il nous faudrait 6 planètes pour vivre! Et si tout le monde<br />

consommait comme nous, européens, il faudrait 3 planètes tout de même...<br />

Corentin énumère ensuite toutes les conséquences que peut provoquer<br />

l'aluminium: il ne se dégrade pas avant quelques milliers d'années et pollue les<br />

nappes aquifères. Il est également nocif pour notre santé (méfiez-vous désormais<br />

des patates cuites dans l'alu sur le barbecue...!).<br />

Nous levons vers le ciel le sac rempli d'emballages. Certains rient, mais il<br />

y a aussi beaucoup d'attention et d'encouragements dans le public.<br />

Nous espérons que les personnes présentes auront changé leurs<br />

habitudes et remplacé l'alu par une boîte à tartines ou un sachet en papier. Et aux<br />

autres nous redisons encore: "Consommer mieux, ça passe par vous en premier<br />

lieu; c'est la planète de vos enfants et petits-enfants qui est en jeu".<br />

Jean-François Finfe, 3 e B<br />

Une école en projet 3


Néerlandais : relations avec les correspondants<br />

Cette année en classe de 2 e , notre professeur de langues, Madame Drizis, a initié un<br />

projet original de correspondance épistolaire en néerlandais. Ses élèves ont échangé du courrier<br />

avec d’autres élèves d’une autre école : l’Institut Notre-Dame de Philippeville. La consigne ? Tout<br />

doit être exprimé en néerlandais. En fin d’année, une excursion commune des élèves des deux<br />

écoles a mis les correspondants côte à côte pour découvrir, en Flandre, la ville fabuleuse d’Anvers.<br />

Depuis le mois d’octobre, nous correspondions avec des élèves de Philippeville.<br />

Nous avions déjà envie de voir à quoi ressemblaient nos correspondants<br />

! C’était assez intéressant car ils nous écrivaient aussi en néerlandais, ce qui<br />

nous permettait parfois d’apprendre de nouveaux mots ou expressions. Lorsqu’on<br />

nous a appris que nous allions les rencontrer, nous étions ravis car cela nous permettrait<br />

de mieux les connaître et d’enfin les voir. Ce mardi, jour J, nous étions tout<br />

excités et impatients. Quand ils sont arrivés, nous étions un peu intimidés mais très<br />

contents ! Nous avons passé une journée géniale qui nous a permis de nous rapprocher<br />

de nos correspondants. Nous espérons bientôt nous revoir et nous gardons<br />

le contact grâce aux GSM, à Internet, au moyen de lettres etc…<br />

4 Une école en projet<br />

Julie Pihard et Mélanie Agnessens, 2 e F


À vos marques !<br />

Le mercredi 18 avril, 23 étudiants ont répondu présents à l'invitation lancée<br />

par la fédération<br />

belge francophone<br />

d'athlétisme et le comité<br />

organisateur du<br />

célèbre meeting Mémorial<br />

Van Damme.<br />

tisme de Jambes. Et quel<br />

succès… ! Chacun y a<br />

donné le meilleur de luimême,<br />

nos élèves ont montré<br />

des qualités évidentes et<br />

très prometteuses. Quatre<br />

d'entre eux ont remporté<br />

leur catégorie, gagnant ainsi<br />

deux places pour assister au<br />

Accompagnés de<br />

leurs professeurs<br />

d'éducation physique,<br />

Mme Maigret et Mr<br />

Avril, ils ont participé<br />

au Belgacom Athletic<br />

Day au stade d'athlé-<br />

dit Mémorial fin août au Heysel (meeting parmi<br />

les plus réputés au monde...).<br />

La motivation et l'engagement de nos<br />

élèves ont été soulignés par les organisateurs.<br />

Bravo à tous et particulièrement à Julien Tellier,<br />

Bertolino Zakia, Claire Avril et Vincent Feraut<br />

pour leur belle victoire.<br />

Bruno Avril<br />

Une école en projet 5


Introduction au traitement de la parole<br />

Un ingénieur chercheur et professeur à la Faculté Polytechnique de Mons, Thierry<br />

Dutoit, est venu, dans le cadre du cours de mathématique, nous éclairer sur le signal le plus<br />

complexe qui existe sur terre : la PAROLE.<br />

Pendus aux lèvres de Mr Dutoit, nous avons pu (commencer à)<br />

comprendre la parole et la façon dont on la reproduit.<br />

Le signal de la parole est un son, une pression acoustique. On peut<br />

reconstituer des signaux qui ressemblent fortement aux signaux émis. Ils sont en<br />

fait des sommes de fonctions et leur décomposition permet d’analyser le signal<br />

grâce à un spectrogramme.<br />

Même si cette explication vous semble être du charabia mathématique,<br />

vos cerveaux sont bel et bien les machines les plus complexes. Paradoxalement,<br />

on ne s’en rend même pas compte !<br />

Prenez les mots actuel et annuel. Répétez-les et attardez-vous sur votre<br />

manière de dire les « u ». Comme chaque francophone, on croit prononcer le<br />

même son.<br />

Et pourtant ! Grâce aux machines et aux analyses que des ingénieurs ont<br />

menées, on a découvert que les « u » de « actuel » et « annuel » sont<br />

différemment prononcés : le « u » du premier est dit en consonne et celui du<br />

deuxième est dit en voyelle. Ces machines, que nous avons nous-mêmes créées,<br />

perçoivent, elles, la différence. Si on veut qu’elles transmettent et interprètent les<br />

sons comme l’homme il y a un autre travail à effectuer qui consiste à « apprendre »<br />

aux machines qu’on ne veut pas qu’elles fassent la différence, et que ce son doit<br />

être le même à l’oreille humaine.<br />

Les GSM…<br />

Pratiques, petits, à l’utilisation simple, ils sont les petites merveilles de<br />

notre époque.<br />

Mais savez-vous comment notre voix circule dans ces appareils ? Pas<br />

comme dans un toboggan, contrairement aux téléphones fixes, mais alors<br />

comment ?<br />

C’est tout simple : notre voix NE circule PAS !<br />

On croit se sentir plus proches des gens lorsqu’on leur téléphone, parce<br />

qu’on entend la voix de l’autre... Illusion ! En effet, lorsqu’on parle dans le micro du<br />

GSM, le petit ordinateur discret mais efficace mesure 8000 fois par seconde notre<br />

signal de parole. Il n’envoie donc pas notre voix à notre correspondant, mais bien<br />

6 Une école en projet


la composition de celle-ci en nombres, qui est elle reconvertie en sons par<br />

l’ordinateur du correspondant.<br />

Alors tendez l’oreille aux mathématiques… Leurs applications en ont<br />

laissé plus d’un bouche bée !<br />

Anne-Sophie Romainville, 5 e C<br />

Une école en projet 7


Courts of Metrages<br />

Ce mardi 10 mai 2005, les élèves de complément français de 6e nous<br />

ont encore séduits lors d’une soirée cinématographique mémorable.<br />

Cette fois plus question de livre, on range stylos, crayons et autres feuilles<br />

de papiers au placard, et on se met face à la caméra. Souriez, vous êtes filmés…<br />

Tout d’abord avant d’organiser cette soirée, nous devions, bien entendu,<br />

réaliser nos courts métrages, car sans films, cela aurait été impossible. C’est donc<br />

après un travail titanesque qui a duré des mois, avec en plus du retard de la part de<br />

certains « réalisateurs », que 5 films ont été mis en boite. Après de longues discussions<br />

avec le maître Marchal, la date du 10 mai fut lâchée et approuvée à<br />

l’unanimité. Il était ainsi 18h30 quand un groupe d’élève se réunit ce mardi après<br />

l’école au centre cybermédia. Comme à son habitude, Mr Marchal, arriva plus d’une<br />

demi-heure après, nous laissant la lourde tâche de tout organiser. Les préparatifs<br />

commençaient : déplacer les tables, disposer les chaises pour accueillir le public,<br />

préparer le bar, régler quelques petits détails comme les affiches et les tarifs, et<br />

nous voilâmes fin près pour le début de la projection, programmée à 20h30.<br />

Le coup d’envoi de la soirée fut donné par Sophie Vieslet, Jérôme<br />

Dufloucq et Jerry Jacques et leurs « Journal de la Tévé » un film drôle réalisé<br />

entièrement avec l’aide de marionnettes, une idée originale qui enjoua le public<br />

présent. Ensuite, un peu de légèreté, avec le film de Joannie Cluentius et David<br />

Tyssen, sur quelques profs de français, à savoir Mr Riguelle, Mme Lambert et Mr<br />

Marchal évidemment, un hommage émouvant avec son petit ton humoristique.<br />

Ensuite, place au documentaire de Jérôme Lefebvre et Maxime Charrue,<br />

sur la place du sport à l’école, des interviews passionnantes, un présentateur à la<br />

hauteur, que dire de plus. Place au football à présent, avec le film de Kentin Gillard,<br />

Paul Gondry et Emmanuel Mouton, un match de village fabuleux et une mention<br />

particulière au meilleur homme sur le terrain : Mr Marchal, qui nous a dévoilé un<br />

jeu de jambe exceptionnel. Enfin, pour finir en beauté, Elodie Kelner et Amélie<br />

Mathieu se sont posé une question existentielle : sommes-nous seuls dans<br />

l’univers ? Une enquête remplie de mystère qui nous emmènera jusqu’à la citadelle<br />

de Namur, attention ce n’est pas tous les jours que mars attaque !<br />

Et voilà, après des tonnerres d’applaudissements, nous nous dirigions avec<br />

une partie du public vers le bar pour prendre un verre tous ensemble et recevoir<br />

des compliments bien mérités. Merci à vous, parents et élèves qui, de par votre<br />

présence, nous avez félicités. Nous tenons également à remercier Mr Lenelle pour<br />

son dévouement lors de la réalisation de ce projet et Mr Marchal ( ça devient une<br />

habitude) sans qui rien n’aurait été possible.<br />

8 Une école en projet<br />

Jérôme Dufloucq, 6e B


La sécurité sociale expliquée au 3 e degré<br />

À l’initiative des enseignants en histoire, sciences économiques et<br />

sciences sociales, et avec l’accord de la direction, une approche pluridisciplinaire sur<br />

le thème de la sécurité sociale a été proposée aux étudiants du 3 e degré,<br />

regroupant ainsi les élèves de rhétorique et de 5 e options sciences économiques et<br />

sciences sociales.<br />

Approche en 5 temps<br />

1. Remise d’un portefeuille de lecture aux étudiants afin de les préparer au sujet<br />

et selon l’option de chacun :<br />

- « Ma sécurité est sociale » doc. Des Mutualités Chrétiennes<br />

- « Sécurité sociale et société duale », DE BEYS Xavier, Ligue des familles<br />

- Organigramme du fonctionnement de la Sécu en Belgique<br />

- Document sur les enjeux de la constitution européenne / directive<br />

Bolkestein sur la libre circulation des biens et des services.<br />

2. Travail de découverte et de recherche par discipline<br />

- Historique de la sécurité sociale en Belgique.<br />

- Analyse des enjeux économiques.<br />

- Analyse des enjeux sociaux.<br />

3. Rassemblement de l’ensemble des questions sur le sujet et envoi de celles-ci<br />

au Professeur MERCIER Michel, responsable du département de psychologie en<br />

faculté de Médecine des Facultés Notre Dame de la Paix de Namur afin de lui<br />

permettre la préparation de son intervention.<br />

Quelques questions choisies parmi la liste :<br />

- Avec le vieillissement de la population, que vont devenir les caisses de<br />

retraite et le déficit budgétaire ?<br />

- Quels sont les espoirs de la sécu pour les années à venir ?<br />

- Les jeunes devront-ils cotiser comme aux USA ?<br />

- À la place de parler d’allongement du temps de travail, ne faudrait-il pas<br />

diminuer le chômage, en obligeant par exemple les jeunes à aller à l’école<br />

jusqu’à 18 ans ?<br />

Une école en projet 9


- Selon vous, quel est le meilleur système de sécu en vigueur ? Le système<br />

belge est-il bon ?<br />

- Qui va remplir les caisses de la sécu à l’avenir, si le système ne change<br />

pas, si la population continue à vieillir ?<br />

- Est-ce que travailler plus longtemps suffirait à rééquilibrer la sécu ?<br />

- Que peuvent faire les laissés pour compte de la sécu pour s’en sortir ?<br />

- Pourquoi des discriminations ? Les maladies rares ? les défavorisés ? les<br />

handicapés ?<br />

- Y a-t-il une véritable solution à la sécu ?<br />

- Notre système social est-il mis en péril par la libéralisation ?<br />

- N’y a-t-il pas de solutions privées ?<br />

- Pourquoi pas une taxe « Tobin » ? la C.S.G. ?<br />

- La base de la sécu, c’est la solidarité. Dès lors, comment faire fonctionner<br />

un tel système alors que notre société est de plus en plus individualiste ?<br />

4. Le mercredi 11/05/2005, intervention du Professeur MERCIER selon le plan<br />

suivant :<br />

Sujet :<br />

Approche sociale de l’organisation de la santé : la profession médicale, le<br />

régime de la sécurité sociale, le pouvoir politique et l’opinion publique.<br />

Plan :<br />

- L’organisation des soins médicaux<br />

- Variables sociologiques de l’organisation des soins médicaux<br />

- L’impact des développements technologiques<br />

- Nouvelles valeurs en matière de santé<br />

- Droit à la santé<br />

- Les différents acteurs sociaux dans l’organisation de la santé<br />

Un débat (questions – réponses) clôture l’intervention du Professeur.<br />

5. Travail de synthèse (prise de notes) par les étudiants<br />

Les élèves ont pour travail la prise de notes et la remise d’un travail écrit<br />

relatif à l’intervention du Professeur.<br />

Ce travail sera l'objet d'une évaluation interdisciplinaire.<br />

10 Une école en projet


En conclusion<br />

De l’avis général, élèves et professeurs compris, la démarche entreprise<br />

doit être considéré comme ayant donné beaucoup de satisfaction, ainsi donc :<br />

• bonne expérience interdisciplinaire pour les élèves (approche d’un sujet<br />

suivant les regards croisés de l’histoire, de l’économie et de la sociologie) et<br />

aussi pour les enseignants (partage de leurs connaissances et<br />

approfondissement de la matière)<br />

• découverte d’un cours de type universitaire, heureusement dispensé par<br />

quelqu’un de très pédagogue et prêt à renouveler l’expérience en deux<br />

temps :<br />

o un cours ex cathedra<br />

o une séance de questions-réponses<br />

L’équipe,<br />

D’Haeyer Marie-Claire, Hontoir Thierry et Marchal Pierre-Jacques.<br />

Avis d’un groupe d’élèves de Sciences sociales<br />

« Suite au développement<br />

de la sécurité sociale au cours de<br />

Sciences sociales, nous avons eu<br />

l’occasion de rencontrer le Professeur<br />

MERCIER le 11 mai 2005. Avant cette<br />

rencontre, nous avons pu aborder la<br />

problématique de la Sécu. A travers<br />

divers documents, nous avons, petit à<br />

petit, enrichi notre savoir sur la sécu. Il<br />

est dommage d’avoir gardé la même<br />

vision de la Sécurité sociale dans les<br />

multiples cours puisqu’il y avait une<br />

certaine répétition, entraînant une<br />

certaine lassitude parmi les élèves.<br />

Cependant, l’intervention du Professeur<br />

MERCIER fut une belle manière de<br />

conclure ce sujet. Au cours de celle-ci,<br />

certaines questions ont trouvé des<br />

réponses mais d’autres non.<br />

Néanmoins, ce sujet fut intéressant à<br />

exploiter. Nous avons bien pris<br />

conscience que la Sécurité sociale,<br />

parfois critiquée, est une assurance à un<br />

certain bien-être…. »<br />

Une école en projet 11


12 Une école en projet<br />

Londres<br />

<strong>Malonne</strong>, 2 mai 2005, 6 heures 45<br />

minutes 18 secondes. 60 élèves avides de<br />

découvertes, 4 profs motivés et 1 chauffeur,<br />

André (fan d’Abba), partent à la conquête de<br />

la mystérieuse Angleterre. 4 heures de car et<br />

1h30 de ferry, les voilà qui foulent « the<br />

British ground ».<br />

Nous supposons que nul n’ignore<br />

que Londres est à l’ouest et pour faciliter ce<br />

changement de longitude rien de tel qu’un<br />

petit saut par Greenwich. Le « maritime<br />

museum » et « the Thames Barrier »<br />

(barrage) distractions plus aquatiques étaient<br />

au programme pour terminer la journée !…<br />

terminer ? Non, le voyage féerique à Londres<br />

ne faisait que commencer ! mais bientôt, une vague de stress se répandit sur les<br />

élèves à l’idée de la confrontation avec les familles d’accueil !!<br />

Le lendemain matin, à l’heure du rendez-vous, les discussions allaient bon<br />

train sur la nuit passée :<br />

- « Chez nous, il y avait des fourmis sur la table, tout était tellement ‘dégueu’<br />

qu’on n’a pas osé se laver », clamait Amélie.<br />

- « Nous, la nôtre, elle est super sympa » répondit Lindsay avec un large<br />

sourire, « elle a fait des frites pour ne pas qu’on soit dépaysées. »<br />

- « Avec nous il y a des Yougoslaves, on a mangé un barbecue et on a fait un<br />

foot jusqu’à 1 heure du mat’ » disait Nicolas les yeux encore bouffis par le<br />

manque de sommeil.<br />

Les discussions continuèrent durant tout le trajet les menant à la tour de<br />

Londres, où il purent admirer les célèbres bijoux de la couronne, visiter la tour des<br />

tortures, les salles des armures et des blasons et faire un tour des remparts. Après<br />

la dégustation de leur lunch packet, ils eurent droit à une visite de Londres en car,<br />

commentée par un anglais à l’humour fantastique !! (« Il y a 2 ans, dans cette rue a<br />

été tourné les « 101 dalmatiens »… Aujourd’hui on n’a pas encore fini de balayer<br />

les crottes de chiens ». Ou encore « ici à votre gauche, une statue de Lincoln<br />

s’asseyant sur une chaise… Si ça avait été Bush, la chaise aurait été électrique !! »)


Après, vers 16 heures, nous avons été visiter le « Natural sciences<br />

museum »… Emerveillement total, squelettes impressionnants de dinosaures,<br />

simulations de tremblements de terre, jeux de miroirs, astronomie… 18 heures,<br />

top chrono, course contre la montre, tout le monde se rue sur le célèbrissime<br />

Harrods. 28 entrées, 6 étages, 4 personnes entrent en même temps, pas plus. Après<br />

s’être plus ou moins tous perdus puis retrouvés dans ce dédale aussi anglais<br />

qu’expansif, ils sont tous retournés dans les familles d’accueil où ils ont fait de beaux<br />

rêves dans leurs oreillers british.<br />

Mercredi 4 mai. Cris, larmes et grincements de dents, déchirure éternelle<br />

avec leurs bienfaiteurs généreux. Les élèves n’oublieront jamais au fond de leur<br />

petit cœur d’adolescent ce qu’est une âme anglaise. Mais la visite de l’incroyable<br />

British Museum met un baume à leur chagrin. Là ils découvrent de vastes<br />

collections d’œuvres de l’humanité réunies par civilisations. Ce « centre<br />

international du savoir » en passionna plus d’un. Beaucoup se bousculèrent pour<br />

admirer la section Egypte avec ses momies, ses fresques, ses sarcophages et surtout<br />

sa fameuse pierre de Rosette. Après cela, ils purent acheter quelques souvenirs à<br />

Covent Garden, un lieu sympathique rassemblant plusieurs dizaines de boutiques.<br />

Puis, idem pour le retour, 1h30 de ferry, 4 heures de car et les voilà qui foulent le<br />

sol belge. 60 élèves pressés de retrouver leur lit douillet, 4 profs ensommeillés et<br />

un chauffeur de car chantonnant « mamma mia » dans son sommeil n’oublieront<br />

jamais les folles expériences des trois jours qui ont précédé. Et à l’année prochaine<br />

pour de folles aventures !<br />

Mathilde Riguelle et Manoëlle Bulon, 4 e année<br />

Une école en projet 13


Le Maroc nous attendait…<br />

Samedi 25 mars, Yallah les amis, il faut partir. Un voyage inoubliable à<br />

travers le Maroc nous attend.<br />

Il est 16h, nous sommes 19 élèves motivés accompagnés de 5 courageux<br />

professeurs à patienter dans le hall de l’aéroport de Zaventem. Notre avion aura<br />

du retard mais cela ne nous enlève pas notre bonne humeur et notre impatience<br />

de découvrir un pays magnifique.<br />

Après trois heures de vol, nous atterrissons dans la chaleur de<br />

Marrakech, l’excitation est à son comble. Mais il est déjà tard, nous avons juste le<br />

temps de faire le tour de la superbe place Jemaa-el-Fna by night et hop! au dodo.<br />

Le lendemain, le périple commence, nous embarquons dans les<br />

camionnettes dès le matin. Direction le Moyen-Atlas. La route est longue (4<br />

heures) et chaotique mais l’ambiance est au rendez-vous. Petit arrêt aux « grottes »<br />

d’Iminifri où nous découvrons un spectacle formidable (comme sur les cartes<br />

postales).<br />

14 Une école en projet


Il est midi, on est arrivé sur la ligne de départ de notre trekking. Nos<br />

guides et nos muletiers nous attendent déjà avec un bon repas. Après s’être rempli<br />

le ventre, certains font connaissance avec les mules et d’autres préfèrent bronzer<br />

un peu ! Et oui, avec un soleil pareil !<br />

Bon la pause est finie, c’est parti, les sacs sont chargés et les pieds<br />

motivés. Deux petites heures de marche seulement et nous voilà au premier<br />

bivouac. Après un premier montage folklorique (on n’est pas encore habitué), nous<br />

voilà déjà à la rivière pour nous rafraîchir. C’est qu’il fait chaud, au Maroc !<br />

Le lendemain, l’aventure commence pour de bon. Un peu dur au début<br />

mais on s’habitue vite au rythme du guide (hum hum !) et à la chaleur. Les paysages<br />

défilent, du vert au rouge, nous avons tout vu. Nous restons scotchés devant de<br />

telles beautés (c’est autre chose que la Belgique, y a pas à dire !). Une première<br />

journée qui enchante toute la troupe. On ne sent pas encore la fatigue, l’excitation<br />

prend toute la place. Les muletiers nous font rêver jusqu’au bout avec leurs chants<br />

et danses traditionnelles autour du feu.<br />

De jour en jour, nos yeux s’emplissent de choses plus belles les unes que<br />

les autres. La bonne humeur reste au beau fixe et motive le groupe, rien ne nous<br />

Une école en projet 15


arrête plus. Même cette petite grimpette d’une demi-heure le dernier jour (dur,<br />

dur...). Le soleil, la traversée de rivière à dos de mule, les lavages parfois glacés, les<br />

soirées autour du feu, les nuits fraîches, les villages traversés, les muletiers... toutes<br />

ces choses que nous avons vécues...<br />

Mais c’est déjà la fin (hélas), nous arrivons au gîte d’Amid. Superbe gîte !!!<br />

Une dernière petite côte pour le plaisir de découvrir un vieux grenier, tandis que<br />

certains préfèrent rester au gîte pour profiter des bonnes douches... froides.<br />

Cinq heures du matin, il faut partir ! Mais ce n’est pas encore fini, il nous<br />

reste une belle journée et une nuit à passer à Marrakech. On en profite pour<br />

visiter le jardin Majorelle, la ville en calèche et les souks, avant de prendre notre<br />

dernier repas dans un splendide restaurant.<br />

Maintenant, c’est vraiment la fin, nous voilà à l’aéroport de Marrakech. La<br />

fatigue commence à se faire sentir, on redoute déjà le moment de se quitter...<br />

Ce fut un voyage inoubliable nous voici plein de souvenirs fantastiques,<br />

de paysages magnifiques, de moments magiques.<br />

«Shocran» à tous!<br />

16 Une école en projet<br />

Florence Demoulin, 6 e année


Demandeurs d’asile<br />

Aurélie, étudiante à l’UCL, est venue dans notre classe de sciences<br />

sociales pour y effectuer son stage d’agrégation. Vidéo, témoignages, textes, photolangage…<br />

nous ont sensibilisés au sort des demandeurs d’asile arrivant en Belgique.<br />

Son stage devait se clôturer par la visite du Centre de Florennes. Plusieurs<br />

centaines de personnes, de cultures et nationalités différentes, y vivent en famille ou<br />

seules (y compris quelque 40 mineurs !) en attendant la régularisation ou non de<br />

leur situation. Cette attente peut parfois durer de longues années ! Nous avons pu<br />

voir des chambres et des lieux de vie en communauté : salles de détente, sanitaires,<br />

lavoirs, réfectoires… Nous avons également rencontré le personnel : employés,<br />

éducateurs, assistants sociaux, cuisinières, responsables des réserves et du<br />

matériel… Nous avons pu ainsi découvrir la réalité de la vie dans cette ancienne<br />

caserne. Nous avons pu remarquer que si le Centre reçoit des dons de vêtements,<br />

ceux-ci sont rarement accompagnés de cintres ! Nous avons aussi été frappés par<br />

le manque de jeux, de jouets et de livres pour les enfants. Aussi, rentrés en classe,<br />

l’idée a germé de proposer aux élèves de l’école et à leurs parents de se<br />

débarrasser de leur surplus. Passages dans les classes et affiches ont fait connaître<br />

notre projet. La récolte fut abondante : cintres, poupées, barbies, peluches, jeux de<br />

société, puzzles, livres… sont parvenus au Centre ! Merci pour tous vos dons et<br />

votre générosité. Vous nous avez permis de mener à bien notre projet. Et d’aller<br />

bien au-delà de l’approche théorique prévue au départ …<br />

Les élèves<br />

de 3 e sciences sociales.<br />

Une école en projet 17


Orientation et projet personnel<br />

Le choix d’orientation est une démarche délicate : quelle option en 3 e ?<br />

en 5 e ? quelles études après mes humanités ? quelle profession ?<br />

Comment assurer la cohésion des<br />

choix successifs ? Est-ce seulement possible ?<br />

Bien sûr les parents restent très<br />

présents au départ, mais progressivement c’est à<br />

l’élève qu’il appartient de choisir. Et il faut bien reconnaître que ces choix peuvent<br />

être parasités par un certain nombre d’habitudes (suivre tel copain, telle copine),<br />

ou des préjugés (choisir tel prof, éviter telle option ou telle filière « moins<br />

noble »). Toutes considérations qui peuvent induire un choix qui risque de ne pas<br />

respecter la véritable personnalité de l’élève. Or, on sait l’impact négatif d’un choix<br />

erroné.<br />

D’où l’importance d’amener régulièrement l’élève à s’interroger sur luimême,<br />

ses goûts, ses motivations, ses projets. Démarche que l’on peut retrouver<br />

très tôt dans le secondaire dans toute une série de cours ou d’activités, et<br />

notamment au moment des choix d’options en fin de 2 e ou de 4 e ; ou encore à<br />

travers des contacts individuels avec le centre PMS.<br />

Mais au troisième degré la démarche doit s’intensifier. Il faut tout d’abord<br />

réfléchir au « comment choisir ? » C’est le sens de l’intervention du CIO (Centre<br />

d’Information et d’Orientation) de l’UCL auprès des élèves de 5 e , au mois d’avril :<br />

il faut apprendre à bien se connaître en identifiant et en mesurant ses<br />

propres intérêts, grâce notamment aux tests du PMS et aux entretiens<br />

qui s’ensuivent ;<br />

il faut apprendre à bien connaître le monde des études et des<br />

formations : offre disponible, contenu des différentes formations,<br />

spécificité de certaines filières, mais aussi les possibilités de passage de<br />

l’une à l’autre en cas de besoin, les débouchés offerts ;<br />

il faut apprendre à connaître le monde des professions, leur réalité<br />

quotidienne et à dépasser les idées reçues sur beaucoup d’entre elles.<br />

18 Une école en projet


A partir de là, d’autres activités sont possibles et proposées chaque<br />

année : journée d’information des FUNDP, rencontre avec la FUCAM , l’Institut<br />

Pierrard… ; participation au Forum des Professions en janvier, au Salon de<br />

l’Etudiant, aux Journées Portes Ouvertes (l’école offre des facilités), inscription aux<br />

cours ouverts de Toussaint ou Carnaval, ou aux cours d’été préparatoires à la<br />

rentrée académique….<br />

Malheureusement, nous devons constater que<br />

toutes ces possibilités ne sont pas exploitées par les<br />

élèves, surtout celles qui résultent d’une démarche<br />

personnelle, ou qui empiètent sur les temps libres.<br />

Pourtant choisir son avenir est une démarche longue,<br />

active, personnelle et qui peut donner du sens et de la<br />

motivation pour la suite des humanités.<br />

Thierry Lebrun<br />

Une école en projet 19


Retraite<br />

Nos élèves de 5 e<br />

année ont eu la possibilité de<br />

passer trois jours en retraite<br />

religieuse au Monastère de<br />

Maredsous. Ils étaient une<br />

douzaine à répondre à<br />

l’invitation, accompagnés de<br />

Madame Rochette, éducatrice.<br />

Voici quelques commentaires<br />

recueillis après leur séjour.<br />

La retraite, c’est<br />

plein de bons moments,<br />

aussi bien avec ses amis<br />

qu’avec le Frère et Madame Rochette. On apprend plus de choses sur les autres et<br />

sur soi ! Franchement, ce n’est pas parce que c’est religieux, qu’on « mange » de la<br />

religion ! Au contraire ! Venez « nombreux », c’est un souvenir inoubliable !<br />

Mandy Draime, 6 e C<br />

Franchement, c’est un de ces moments qui sont vraiment uniques, au<br />

cours duquel il y a une super ambiance qui met de la joie au cœur et des souvenirs<br />

inoubliables. Pendant ces trois jours que l’on trouve trop courts, on s’éclate, on<br />

apprend à mieux se connaître et on passe des instants géniaux !<br />

C’est génial !<br />

Joanie Cluentius, 6 e C<br />

Expérience exceptionnelle et enrichissante à tout point de vue ! Ne<br />

partez pas avec des a priori négatifs sur la vie des moines parce que ce n’est<br />

franchement pas ce qu’on pense et c’est super bien de vivre ces trois jours de<br />

réflexion… À ne rater sous aucune prétexte !<br />

Diana Malherbe, 6 e C<br />

À ne pas louper! C’est incroyable et la vie monastique est intéressante !<br />

David Tyssaen, 6 e C<br />

La retraite : de l’ambiance, du creusage de crâne à propos de soi, des<br />

autres, de la vie, de la mort, et de Dieu aussi… Cela change de l’école malgré que<br />

l’on soit avec les mêmes têtes. C’est totalement différent ! On en ressort libéré,<br />

fatigué aussi, mais plein de souvenirs inoubliables avec ceux que l’on croyait<br />

connaître…<br />

Mathilde Fraselle, 6 e A<br />

20 Une école en projet


Ambleteuse … le retour !<br />

Ambleteuse ?? Mais n’avions-nous pas déjà mentionné précédemment<br />

cette activité de classe de mer ?? Si si, bien sûr … Mais l’objet de cet article est de<br />

vous parler de l’aboutissement de ce projet mené par toutes les classes de<br />

deuxième année…<br />

En effet, les classes de mer vécues début septembre s’intègrent dans un<br />

projet mené tout le long du premier trimestre au sein de plusieurs cours et clôturé<br />

lors d’une exposition-souper le 28 janvier.<br />

Nombreux furent les parents venus visiter cette exposition se tenant à la<br />

salle des fêtes afin d’admirer les diverses réalisations de leurs enfants : cartes de la<br />

région, calculs des distances, récits illustrés des activités, maquettes représentant le<br />

milieu de vie (biotope et biocénose) de la région, diaporamas commentés des<br />

photos du séjour et projeté dans la grande salle, le tout dans un décor de sable et<br />

de coquillages …<br />

Après ce petit tour d’horizon, il fut très agréable de nous retrouver<br />

autour d’un repas servi au réfectoire et de pouvoir encore échanger sur les<br />

superbes réalisations et les merveilleux souvenirs de cette semaine inoubliable !<br />

Isabelle Forgeur<br />

Une école en projet 21


ADO D’ÂGE<br />

La saison théâtrale laissera des traces…<br />

C’est comme un tableau impressionniste. Ça se construit par petites<br />

touches juxtaposées et contrastées. L’ensemble finit par donner une image,<br />

lumineuse et souriante.<br />

Le spectacle donné à <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong>, ces 28 et 29 avril par les élèves de<br />

5ème, option théâtre, sous la direction de Cécile Lambert, est ce tableau.<br />

Entrecoupées de musique, de danses, de chansons, une suite de petites scènes,<br />

comme des touches de couleur, nous exposent la vie des ados d’aujourd’hui. Sous<br />

divers aspects : les discussions domestiques à n’en pas finir, sauf en claquant la<br />

porte, la drague, la glande, la rêverie romantique, la frime… Qui dit théâtre dit<br />

exagération. Ici, il n’en est même pas besoin, tant l’adolescence est souvent l’âge des<br />

excès. Il suffit de capter les dialogues concrets et de les restituer. Toutes ces<br />

touches de couleur mises ensemble finissent par nous rendre une image pas mal<br />

fidèle et monde des ados. Les grands-parents retrouvent des souvenirs, parfois<br />

cuisants ; les parents des acteurs ne doivent pas être trop dépaysés ; quant aux plus<br />

jeunes, vous êtes prévenus !<br />

Tableau, soit ! Mais de plus, comme dans « Le Moulin de la Galette », il y<br />

a un fil. Ici, c’est comme une ébauche d’histoire. Dès le début, se pose la question<br />

cruciale : pourquoi ces deux ados ont-ils décidé de ne plus parler ? Ils « sortent »<br />

ensemble (chez eux, ça veut tout dire, et parfois même, ça veut dire tout). Et voilà<br />

que, à la maison d’abord, chacun de son côté, c’est le mutisme total. Tête des<br />

parents ! Questionnement, supplications, objurgations, engueulades, menaces (on<br />

n’a pas trouvé le père le plus psychologue de la terre !) À la fin de la scène, on ne<br />

peut pas dire si on saura jamais le fin mot de l’histoire.<br />

Et pourtant, celle-ci revient de temps en temps à la surface, entretenant<br />

l’intérêt, sinon le suspense. Interviennent tour à tour le directeur chèvre-choutiste,<br />

les copains bien intentionnés et un peu désarçonnés, la journaliste ni très futée, ni<br />

très respectueuse, la psy qui n’a de psy que le nom, et même pour finir la ministre<br />

de l’Éducation, sorte de Laurette, ou de Joëlle, en pire (quoique …!) Eh bien ! non !<br />

Nous ne saurons jamais le fin mot de l’histoire. Et le plus grave, c’est que ces deux<br />

jeunes gens, au demeurant bien sympathiques, ont failli être contagieux ! C’est tout<br />

juste si le dirlo retrouve la parole, un moment égarée, pour lancer le salut final !<br />

22 Une école en projet


Interprétation enlevée, sans temps mort, bien nette et bien claire<br />

quoique sobre. Un spectacle plaisant sur un texte d’Éric Durnez, complété par<br />

Stéphanie Terwagne. Avec Mélina, Bénédicte, Joackim, Sophie, Raphaël, Bastien,<br />

Glynis, Népher, Sophie, Florence, Caroline, Myrèse, Élodie, Damien, William. Mise<br />

en scène Cécile Lambert, aidée de Sandrine, Véronique, Laura et David.<br />

SUR LA SCÈNE ET À L’ÉCRAN<br />

Le mercredi 4 mai,<br />

dès 20 h, a eu lieu le traditionnel<br />

spectacle du 1 er degré.<br />

Pierre Ducarme, professeur à la retraite<br />

Axé cette année<br />

autour du thème « sur la scène<br />

et à l’écran », cette<br />

représentation mit<br />

successivement en scène non<br />

moins de 130 élèves, tantôt acteurs dans des extraits théâtraux de Molière et des<br />

saynètes de Fernand Raynaud préparés durant les cours de Français de Monsieur<br />

Warnand et de Théâtre de Monsieur Herzet, tantôt chanteurs dans des chansons<br />

de Walt Disney, génériques de film ou d’émissions enfantines, ou encore danseurs<br />

et acrobates sur des chorégraphies préparées durant les cours d’éducation<br />

physique de Mme et Mr Maigret ou encore durant leurs temps de récréation.<br />

L’avis des nombreux spectateurs semblait unanime : nos chères têtes<br />

blondes n’avaient pas lésiné sur les efforts et je viens ici les en remercier… Ils nous<br />

ont prouvé une fois de plus que travail, créativité et imagination sont bien de mise<br />

à <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong> !!<br />

À l’année prochaine !!!<br />

Isabelle Forgeur<br />

Une école en projet 23


LA LÉGENDE DU PAYS DES FEMMES<br />

Les jeudi 19 et vendredi 20 mai, les élèves de 6e année du cours de français 6 heures<br />

ont dévoilé ‘La légende du pays des femmes’.<br />

Monsieur Denis,<br />

Veuillez trouver en la présente l’avis du Conseil émis ce 19 au soir après<br />

délibération avec moi-même.<br />

Votre création et la prestation des acteurs que vous dirigez a mérité<br />

toute notre attention.<br />

Nous sommes confiant quant à la réussite de votre examen du 20<br />

courant et formons pour vous un faisceau de pensées positives.<br />

A vous voir bientôt<br />

Bien à vous.<br />

André Fraselle, parent d’élève<br />

Bulletin provisoire après première écoute<br />

1 Jeu avec les décors, accessoires pour suggérer<br />

Hyper soigneusement pensé. OK coordination des changements.<br />

2 Attitude des acteurs<br />

Aisée. Places connues, pas de maladresse, peu de gestes inutiles.<br />

24 Une école en projet


3 « Types » de personnages<br />

Très adaptés, justes, distribution réussie, choix judicieux.<br />

4 Costumes<br />

Kitschs ou actuels. Très beaux mouvements de jupes longues,<br />

foulards…<br />

5 Jeux de lumière<br />

… et de fumée. TB pour l’ambiance, cocoon, intime, feutré.<br />

6 Texte, diction, intonation<br />

Aisance, facilité… TB les accents ! Texte connu, peu d’hésitations.<br />

7 Jeu des acteurs hors paroles<br />

Souple, libéré, harmonieux… Filles très féminines.<br />

8 Choix des musiques et voix « off »<br />

Adaptées aux situations, langoureuses ou cristallines, OK.<br />

9 Charnières entre scènes, entrées, sorties<br />

Parfois un p’tit creux, un temps mort minuscule, pas grave.<br />

10 Sens du message<br />

Bien perceptible, pas trop pesant, actuel et dynamique.<br />

Appréciation globale : peut mieux faire… Mais ce sera dur !!! Comment<br />

y parvenir ? La barre est placée très haut !<br />

Une école en projet 25


LES GROUPES DE 1 RE ANNÉE<br />

Les élèves des cours<br />

de ‘théâtre 1 h’ de 1 re année<br />

étaient sur la scène le vendredi<br />

3 juin.<br />

La première troupe a<br />

mis en scène une réactualisation<br />

des fables de Jean de La<br />

Fontaine. En leur donnant une<br />

allure plus moderne, le toilettage<br />

des anciens textes a aussi<br />

concouru à renforcer les traits<br />

satiriques du célèbre écrivain.<br />

La seconde troupe a présenté des choristes en mal de direction. Un<br />

comique de situations qui a laissé l’auditoire pantois !<br />

26 Une école en projet


TECHNIQUES D’EXPRESSION<br />

En bouquet final de la<br />

saison théâtrale, les élèves du cours<br />

de ‘techniques d’expression’ de 2 e<br />

année, ont présenté un spectacle<br />

en trois volets le vendredi 10 juin.<br />

La première pièce de<br />

théâtre s’est appuyée sur un film. Notre Louis de Funès valait<br />

bien l’original !<br />

En deuxième lieu, la projection d’une<br />

réalisation cinématographique de nos élèves : une intrigue policière, celle de la<br />

recherche d’un homme disparu dans une crypte il y a deux générations.<br />

Enfin, une dernière œuvre théâtrale mise en scène par une troupe<br />

exclusivement féminine. Une interminable histoire qui rebondit des sentiments<br />

amoureux des jeunes sur les bénéfices financiers d’un père avare.<br />

Une école en projet 27


Tout feu, tout flamme…<br />

En une nuit, 120 mètres de bâtiments sont partis en fumée. C’était le 13<br />

janvier. L’ancien<br />

internat du ‘Pole Sud’<br />

et le ‘Bloc Math’ se<br />

sont embrasés. Le<br />

carburant était idéal :<br />

des planchers en<br />

chêne, une soustoiture<br />

en sapin, des<br />

cloisons légères, des<br />

armoires, des tables<br />

et chaises, des<br />

matelas, des lits…<br />

gardés au sec par un<br />

toit étanche.<br />

Les images<br />

ont frappé les esprits<br />

et les cœurs ! Nous<br />

n’avons pas compté le nombre impressionnant d’anciens élèves et d’anciens<br />

internes qui sont venus se rendre compte du désastre, avec une pointe de nostalgie<br />

dans le cœur.<br />

La cause probable : une bougie que des jeunes qui auraient occupé des<br />

locaux la veille au soir auraient oublié d’éteindre avant de quitter les lieux. Petite<br />

cause, grands effets. Il appartient aux experts désignés par le tribunal de déterminer<br />

les causes exactes et donc les culpabilités. De notre côté, il faut envisager l’avenir.<br />

Le ‘bloc math’ était occupé par l’école secondaire. Le sous-sol contenait<br />

nos ateliers (fer et bois) indispensables à nos travaux internes. Le rez-de-chaussée<br />

disposait de 4 grandes classes prêtes à accueillir notre population scolaire<br />

grandissante dès la rentrée prochaine. Le grenier abritait des archives, dont la<br />

bibliothèque de l’Orchestre Symphonique de Namur. A part nos ateliers mais qui<br />

sont désormais hors d’usage, il ne reste de ces réalités que des cendres froides.<br />

En responsables d’école, nous n’avons pas le droit d’attendre les<br />

conclusions de l’enquête pour échafauder de nouveaux projets. Surchauffés par les<br />

flammes, les murs des bâtiments incendiés devront être abattus. Il restera au Pole<br />

Sud une morne plaine… Que ferons-nous du lieu à la géographie ainsi redessinée ?<br />

28 Une école en projet


Il nous fallait 4 nouvelles classes pour la rentrée prochaine. Elles sont<br />

indispensables au bon fonctionnement de l’école. Comme d’une part les<br />

reconstruire sur le site incendié n’est pas possible dans un si bref délai, et d’autre<br />

part la pose de<br />

containers dans la cour<br />

de récréation serait<br />

problématique, nous<br />

avons décidé d’abattre<br />

les dernières chambres<br />

du 3 e étage du ‘bloc<br />

brique’ et d’y aménager<br />

4 nouveaux locaux de<br />

cours. C’est l’entreprise<br />

Pochet, de Lesves, qui<br />

a entrepris ce travail<br />

avec rapidité. Les<br />

classes sont aujourd’hui<br />

fonctionnelles, la<br />

rentrée se passera<br />

donc sans problème.<br />

Pour le parking, c’est une autre paire de manches. La cour du Pole Sud<br />

comptait 83 emplacements de parking. Les voitures du personnel des écoles ou<br />

des étudiants de l’HENaC s’y trouvaient en grand nombre tous les jours. Le parking<br />

aujourd’hui fermé oblige les conducteurs à trouver une place en rue. C’est la galère<br />

tant pour eux que pour les riverains !<br />

La lenteur des procédures judiciaires nous handicapent profondément.<br />

Lorsque les experts nous autoriseront à réintégrer les lieux incendiés,<br />

nous y reconstruirons en priorité 2 nouvelles salles de sports et un grand<br />

restaurant scolaire. Les infrastructures actuelles sont insuffisantes : nos écoles<br />

secondaire et supérieure se partagent le hall et le gymnase mais le nombre<br />

croissant d’élèves nous oblige à augmenter les surfaces. De même, notre restaurant<br />

scolaire actuellement au sous-sol ne nous permet plus d’accueillir tout le monde.<br />

Dans un second temps, ce restaurant actuel sera reconverti en locaux à vocation<br />

pédagogique.<br />

En filigrane de ce projet se fonde une préoccupation de plus en plus<br />

marquée : rendre nos lieux inaccessibles aux jeunes à mobilité réduite. Salles de<br />

sports et restaurant seront accessibles à tous. L’école le sera sous peu, dès que<br />

l’ascenseur central sera rétabli. Ainsi chacun aura sa place à l’Institut <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong>.<br />

Une école en projet 29


Un auteur en classe de rhéto<br />

Le lundi 9 mai, nous avons compté parmi nous une invitée pas comme<br />

les autres : Elisa Brune. Après quelques heures de préparation avec notre stagiaire<br />

M. Thomas Prédour, un moment de pur délice littéraire nous est accordé, une<br />

petite parenthèse sur un monde à part, un monde d’intrigues, de suspense ou,<br />

comme dans le cas présent, un monde de vérités. Durant deux heures, Elisa Brune<br />

nous a ouvert à ce monde littéraire en répondant sans tabou et avec cœur à toutes<br />

nos questions.<br />

« La Tournante » d’Elisa Brune n’est pas un simple ouvrage que l’on peut<br />

lire par pure distraction. « La Tournante », c’est un livre dénonçant les horreurs de<br />

ce procédé, le trouble d’une vie. Basé sur une histoire vraie, ce livre st un exemple<br />

bouleversant d’un problème de société si peu connu.<br />

Elisa Brune entend ne pas écrire pour ne rien dire. Elle prétend parler<br />

des « atrocités d’un monde qui n’a plus guère de références au Bien ou au Mal ».<br />

Crûment, violemment et parfois même vulgairement, cet auteur exprime une<br />

réalité qu’il ne faut pas nier.<br />

30 Une école en projet<br />

C’est grâce à<br />

des auteurs tels que Elisa<br />

Brune que le monde<br />

d’aujourd’hui a une<br />

chance d’avancer…<br />

Un tout grand<br />

merci à M. T. Prédour<br />

ainsi qu’à Elisa Brune de<br />

nous avoir fait partager<br />

ce moment de<br />

révélations.<br />

Joanie Cluentius,<br />

6 e année


La journée à Canal C.<br />

Le Mercredi 11 mai, dans le<br />

cadre du cours de CPA, nous sommes<br />

partis visiter la télévision régionale namuroise<br />

: Canal C. Nous sommes arrivés<br />

vers 9h00. Tout d’abord, nous<br />

avons fait la connaissance de Benoît<br />

Derue, journaliste et présentateur. Il a<br />

répondu à nos nombreuses questions<br />

préparées en classe. Le groupe a été<br />

séparé en deux pour faciliter la visite. Nous avons eu l’occasion de visiter la régie,<br />

les bureaux où les journalistes récoltent leurs informations. C’est à partir de cellesci,<br />

qu’ils réalisent les textes qui seront lus par le présentateur grâce au prompteur. Il<br />

s’agit d’un appareil, fixé sur l’œil de la caméra, où l’on voit apparaître le texte pour<br />

faciliter la tâche du présentateur. La suite de la visite nous a menés aux studios de<br />

montage. Nous avons assisté à la construction image par image d’une nouvelle<br />

émission destinée aux<br />

jeunes (l’émission 109).<br />

La visite s’est terminée<br />

par la découverte des<br />

studios aménagés pour<br />

enregistrer les émissions.<br />

Il y en a trois. Dans le<br />

studio du « journal<br />

parlé », nous avons eu<br />

la possibilité de nous<br />

prendre au jeu et de<br />

nous exercer au rôle de<br />

présentateur en utilisant<br />

le micro, la caméra et le<br />

prompteur. Ensuite, nous<br />

avons pris place dans le<br />

studio voisin où est présenté le magazine des sports : « Start ».<br />

La visite s’est terminée par la découverte du « grand studio » utilisé<br />

principalement pour les films et les tournages particuliers. Nous sommes rentrés à<br />

St <strong>Berthuin</strong> des images plein la tête.<br />

Marie Lou Jamotton, 2 e D<br />

Une école en projet 31


Notre rencontre avec des myopathes.<br />

Ce jeudi 12 mai, nous avons fait la connaissance d’adolescents plus âgés<br />

que nous. Eux aussi sont des élèves de Madame Conjaerts. L’arrivée de ces jeunes<br />

nous a beaucoup stressés.<br />

Ils nous avaient préparé un spectacle de chansons qu’ils ont interprétés<br />

de tout leur cœur. A midi, nous avons mangé un barbecue et comme dessert, ils<br />

nous avaient préparé une mousse au chocolat. Après le repas, ils nous ont fait une<br />

démonstration de foot-fauteuil, qui nous a beaucoup impressionnés.<br />

Après tout ça, c’était déjà l’heure de se quitter. Ils sont repartis avec les<br />

petites mongolfières que nous avions fabriquées.<br />

Nous étions très heureux de cette journée passée avec cette classe de<br />

myopathes.<br />

Nous avons tiré une bonne conclusion de cette rencontre : « Ne pas<br />

juger les gens différents de nous ».<br />

32 Une école en projet<br />

Les élèves de 1 e F


Échange linguistique avec une école de Gand<br />

Les 28 février et 18 avril de cette année, nous, élites de 5 e (option<br />

néerlandais), avons eu l’occasion de parfaire nos connaissances déjà si vastes par un<br />

échange linguistique avec nos correspondants dans la langue de nos voisins du<br />

dessus…<br />

Notre mission (presque possible) s’est déroulée en 3 phases<br />

parfaitement coordonnées par nos professeurs…<br />

1 re étape et non la moins importante : approche discrète mais efficace<br />

par le biais d’un « groupe yahoo », découverte de son correspondant de toute une<br />

année (et plus si affinités, mais cela ne nous regarde pas….), premier échange<br />

linguistique (bij voorbeeld : t’es qui toi ? t’habites où ?, bref un premier contact<br />

parfois un peu abrupt mais non négligeable…) en fait quelques questions classiques<br />

pour se découvrir l’un l’autre. C’est également lors de cette phase que nous<br />

échangeâmes nos cours, nos thèmes travaillés en classe, ezv…<br />

2 e phase à ne pas négliger : échanges proprement dits, nos braves petits<br />

professeurs nous ont en effet concoctés deux journées où l’on parlait la langue de<br />

la ville visitée (Namur pour les Gantois, Gand pour nous-mêmes. C’est notamment<br />

lors de cette journée que quelques affinités se sont créées, mais cela ne nous<br />

regarde pas…). Ces deux journées furent, je pense, bénéfiques pour tout le monde<br />

(les motivés auront approfondi leurs connaissances, les autres auront eu un jour de<br />

congé…), visites, repas, sieste, jeux, casinos… bref quoi de mieux comme petites<br />

journées de détentes (comme tout le monde les aime).<br />

3 e phase un peu moins importante pour nous mais cruciale pour vous<br />

lecteurs adorés du petit journal de l’école, en effet si monsieur Ghislain ne m’avait<br />

pas répété à plusieurs reprises de rédiger cet article, vous ne seriez pas en train de<br />

lire ce dernier et n’auriez pas appris quelques mots de vocabulaire (petit jeu pour<br />

intellectuels renommés : le premier qui me dit que les mots à rechercher sont bij<br />

voorbeeld et enzovoort et que leurs significations sont par exemple et cætera<br />

auront gagné un superbe prix, non dévoilé pour des raisons de sécurité, bonne<br />

chance à tous…)<br />

En résumé voici une affaire rondement menée avec des élèves et des<br />

professeurs motivés (ou pas !).<br />

Tot ziens allemaal…<br />

Votre correspondant pour “le journal de l’école”, édition <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong>,<br />

Jérémie Sechehaye, 5 e B<br />

Une école en projet 33


L’Europe…<br />

Certains débats actuels nous paraissent bien éloignés de nos<br />

préoccupations… c’est peu dire de celui portant sur le projet de constitution<br />

européenne ! D’autant plus que chez nous, seuls les parlementaires ont la<br />

possibilité de s’exprimer sur cette question. Les cours de géographie et d’histoire<br />

ont donc pris le relais et ont fait découvrir aux élèves la façon dont nous pourrions<br />

bientôt fonctionner à 25, avec un unique ministre des affaires étrangères, un<br />

président sédentaire et élu, une charte des droits fondamentaux… Les enjeux de<br />

cette constitution sont donc loin d’être négligeables et ils valaient bien que la<br />

Communauté française propose des activités (le « Printemps de l’Europe »)<br />

destinées à donner la parole aux élèves. C’est dans ce contexte qu’Isabelle Durant<br />

est venue répondre aux questions de nos cinquièmes et sixièmes années le 4 mars<br />

passé.<br />

Quelques jours avant le référendum français, le « Printemps de<br />

l’Europe » se clôturait à Bruxelles, donnant l’occasion à trois élèves de venir poser<br />

leurs questions à un panel de professeurs d’université experts en la matière. La<br />

Constitution européenne a-t-elle encore des secrets pour Sophie, Frédéric et<br />

34 Une école en projet


Jérôme ? Pas sûr… Les trois experts ont décortiqué les dimensions sociale,<br />

internationale et démocratique du projet de constitution européenne. Le «<br />

plombier polonais » ? Un mythe ! C’est à la Belgique, dotée de l’arsenal légal et<br />

judiciaire nécessaire, de faire respecter l’égalité des salaires et des droits sociaux<br />

chez elle, quelle que soit la nationalité du travailleur ! Une constitution trop<br />

libérale ? Elle offre au contraire une assise pour les mesures sociales à venir.<br />

Quoique tout l’auditoire n’ait pas été convaincu par cette affirmation… Enfin la<br />

question de Jérôme a fait mouche auprès des orateurs : « Si certains pays acceptent<br />

d’écouter l’avis de leurs citoyens (ex. : referendum) et d’autres pas, peut-on encore<br />

parler d’égalité entre citoyens européens ? ». Réponse des experts : l’Union<br />

européenne n’est en effet pas un modèle de démocratie… Mais la constitution<br />

instaurerait au moins un droit d’initiative populaire au Parlement européen.<br />

L’Europe prend de l’ampleur et il faut absolument un « règlement » pour gérer<br />

cette union sinon cela deviendrait ingérable. Comment tomber d’accord sur<br />

quelque chose quand on a vingt-cinq avis différents ? Il est très dur de contenter<br />

tout le monde et la Constitution est un grand compromis entre les membres pour<br />

faire avancer l’Europe. Prenons l’exemple du ministre des affaires étrangères.<br />

Certes, il ne pourra pas prendre des décisions sans l’approbation des États<br />

membres, mais les problèmes diplomatiques ne resteront plus figés le temps que<br />

les États débattent sur le sujet.<br />

Les avis des experts convergent sur ce point : la Constitution, même<br />

imparfaite, propose des nettes améliorations au fonctionnement européen.<br />

Pourtant, à l’heure où ces lignes sont écrites, les « non » français et néerlandais<br />

hypothèquent fortement l’avenir de ce projet. Une chose demeure certaine :<br />

l’Europe devra, tôt ou tard, aller de l’avant. Un citoyen averti en vaut deux…<br />

Sophie Vieslet (élève de 6 e C) et Marie-Claire D’Haeyer (Professeur d’histoire)<br />

Une école en projet 35


Technologie<br />

On n’en parle pas beaucoup de ce cours de technologie du 1 er degré. Et<br />

pourtant, il s’y réalise des merveilles. Ces quelques images permettront d’en<br />

découvrir quelques facettes. Des facettes seulement ! Car derrière ces réalisations<br />

se cachent beaucoup de compétences qu’il a fallu exercer patiemment. Le chemin<br />

qui mène de l’observation à la réalisation en passant par la créativité est long. Mais<br />

combien important !<br />

36 Une école en projet


Quelques résultats de nos anciens<br />

Voici des résultats de nos anciens élèves transmis par des Universités et Hautes écoles.<br />

Cette liste allonge celle publiée à Noël. Nos félicitations à tous ceux qui mettent ainsi fièrement à<br />

profit la formation qu’ils ont reçue à <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong> ! Bonne route à toutes et à tous !<br />

ULB (Bruxelles)<br />

Isis Chevalier 2 e candi. en information et communication<br />

Annabelle Delire 1 re licence en gestion des ressources humaines<br />

Antoine Durieu 2 e candidature en sciences politiques<br />

Jérôme François Licence en sociologie<br />

Christelle Hancotte 1 re licence langue et littérature modernes<br />

Sandrine Kimfuema 2 e gr. Pharmacien<br />

Céline Liégeois 1 re licence sciences politiques<br />

Déborah Lebeni 2 e candi. en information et communication<br />

Jérémy Miniot 1 re licence en droit<br />

Luis Ortiz Tobon 1 re candi. en information et communication<br />

Jean-Thomas Paridaens 2 e candidature en sciences politiques<br />

Catherine Vieslet 1 re candidature en sciences politiques<br />

Anne Wart Licence en travail social<br />

Bénédicte Williot 1 re licence en information et communication<br />

Haute Ecole Francisco Ferrer (Bruxelles)<br />

Maxime Berg 1 re styliste-modéliste<br />

Vanessa Girboux 1 re styliste-modéliste<br />

Caroline Rousselet 1 re année du 2 e cycle sciences commerciales<br />

Haute Ecole Charlemagne (Huy-Liège-Gembloux-Verviers)<br />

Déborah Reynders 2 e année tourisme<br />

Frédéric Servotte 3 e année agronomie<br />

Une école en projet 37


HENaC (Namur)<br />

Julien Brasseur 1 re assistant social<br />

Alexandre Chanteux 1 re normale secondaire Education physique<br />

Amandine Colot 2 e normale primaire<br />

Niki Davis 2 e normale secondaire langues germaniques<br />

Marie-Eve Defour 3 e assistant social<br />

Céline Demuylder Orthopédagogie<br />

Jessica Detraux 1 re normale primaire<br />

Sarah Di Pisa 2 e assistant social<br />

Damien Dussart 2 e normale primaire<br />

Delphine Dussart 1 re normale secondaire Education physique<br />

Géraldine Finfe 4 e santé communautaire<br />

Anne-Lyne Gauthier 1 re normale préscolaire<br />

Marie-Alyne Gauthier 1 re normale primaire<br />

Eléonore Gilet 2 e assistant social<br />

Benoît Gomrée 2 e normale secondaire Education physique<br />

Julie Gondry 2 e normale primaire<br />

Marie Hellemans 3 e assistant social<br />

Caroline Lamotte 3 e soins infirmiers<br />

Sophie Lénelle 4 e santé communautaire<br />

Adrien Loicq 1 re normale secondaire Education physique<br />

Anne-Christine Mainil Diplôme d’institutrice primaire<br />

Nicolas Noël 1 re normale secondaire Education physique<br />

Dorothée Pire 2 e normale préscolaire<br />

Caroline Poncelet Diplôme d’institutrice primaire<br />

Hélène Puissant 2 e assistant social<br />

Cécile Richir 3 e assistant social<br />

Coraline Scoys 1 er soins infirmiers<br />

Christelle Soetens 1 re normale préscolaire<br />

38 Une école en projet


Haute Ecole Charleroi Europe (Montignies sur Sambre)<br />

Aline Dessart Graduat en secrétariat de direction<br />

Institut Libre Marie Haps (Bruxelles)<br />

HEC (Liège)<br />

HEMES (Liège)<br />

Marie Dupagne 1 re candidature traduction (anglais/espagnol)<br />

Elise Hancotte 1 re licence traduction (anglais/italien)<br />

François Marroy 1 re assistant en psychologie<br />

Amélie Stassin 1 er graduat en logopédie<br />

Denis Ruyssen 1 re cand. Licence en sciences commerciales<br />

Hai-te Chin 2 e cand. Licence en sciences commerciales<br />

Emmanuel Fraiture 2 e candidature Ingénieur industriel<br />

Manoël Lebrun 2 e licence Ingénieur industriel<br />

Olivier Meessen 1 re licence Ingénieur industriel<br />

Benjamin Pieret-Gérard 2 e licence Ingénieur industriel<br />

Une école en projet 39


Sommaire<br />

BONNES VACANCES ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1<br />

ÇA PASSE PAR MOI ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2<br />

NÉERLANDAIS : RELATIONS AVEC LES CORRESPONDANTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4<br />

À VOS MARQUES !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5<br />

INTRODUCTION AU TRAITEMENT DE LA PAROLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6<br />

COURTS OF METRAGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8<br />

LA SÉCURITÉ SOCIALE EXPLIQUÉE AU 3 E DEGRÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9<br />

LONDRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12<br />

LE MAROC NOUS ATTENDAIT…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14<br />

DEMANDEURS D’ASILE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17<br />

ORIENTATION ET PROJET PERSONNEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18<br />

RETRAITE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20<br />

AMBLETEUSE … LE RETOUR !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21<br />

LA SAISON THÉÂTRALE LAISSERA DES TRACES…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22<br />

ADO D’ÂGE..................................................................................................................22<br />

SUR LA SCÈNE ET À L’ÉCRAN ...........................................................................................23<br />

LA LÉGENDE DU PAYS DES FEMMES...................................................................................24<br />

LES GROUPES DE 1 RE ANNÉE.............................................................................................26<br />

TECHNIQUES D’EXPRESSION ............................................................................................27<br />

TOUT FEU, TOUT FLAMME…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28<br />

UN AUTEUR EN CLASSE DE RHÉTO. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30<br />

LA JOURNÉE À CANAL C.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31<br />

NOTRE RENCONTRE AVEC DES MYOPATHES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32<br />

ÉCHANGE LINGUISTIQUE AVEC UNE ÉCOLE DE GAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33<br />

L’EUROPE… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34<br />

TECHNOLOGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36<br />

QUELQUES RÉSULTATS DE NOS ANCIENS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37<br />

ULB (BRUXELLES) ........................................................................................................37<br />

HAUTE ECOLE FRANCISCO FERRER (BRUXELLES).................................................................37<br />

HAUTE ECOLE CHARLEMAGNE (HUY-LIÈGE-GEMBLOUX-VERVIERS).......................................37<br />

HENAC (NAMUR).........................................................................................................38<br />

HAUTE ECOLE CHARLEROI EUROPE (MONTIGNIES SUR SAMBRE)............................................39<br />

INSTITUT LIBRE MARIE HAPS (BRUXELLES) ........................................................................39<br />

HEC (LIÈGE) ...............................................................................................................39<br />

HEMES (LIÈGE)...........................................................................................................39<br />

SOMMAIRE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40<br />

40 Une école en projet

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