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Texte entier - Saint-Berthuin, Secondaire - Malonne

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Jérô m e Folc q u e 2C<br />

4 2


EDITORIAL<br />

Dans l’imaginaire scolaire, Juin est d’abord le mois des bilans.<br />

Pas seulement ceux que l’on présente, l’œil anxieux ou la mine sereine, à ses<br />

professeurs que taraude aussi l’angoisse de la récolte ; mais aussi celui que l’on se<br />

dresse à soi-même, avec plus ou moins d’enthousiasme et de lucidité, et qui nous<br />

dit si l’on a gardé le cap.<br />

C’est aussi le mois des souvenirs, certains lumineux et qui éclairent toute une<br />

année, d’autres plus ternes, et qui s’estompent dans les brumes de mémoire, mais<br />

qui tous donnent à la traversée sa saveur et la couleur de la vie.<br />

C’est enfin le mois de tous les possibles, ceux des jours ensoleillés qui se<br />

promettent, ceux des chemins à tracer vers d’insondables futurs, proches ou<br />

lointains, et dont on sait confusément qu’ils nous engagent déjà.<br />

Les quelques pages qui suivent s’en veulent le reflet, mais aussi le témoignage de<br />

la richesse et du dynamisme de notre communauté.<br />

A chacun de nous d’en prolonger la vitalité au long de ces vacances.<br />

W. Moiny<br />

T. Lebrun.<br />

4 2


Aux futurs rhétos….<br />

Votre prochaine année dans les murs de <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong> sera aussi la dernière. Mais la<br />

dernière avant quoi ? C’est à vous qu’il appartient, dès maintenant, de réfléchir et<br />

mûrir un projet personnel, mais aussi de société.<br />

Vous avez tous déjà dû répondre au traditionnel « quand tu seras grand, qu’est-ce<br />

que tu voudras faire ? ». Et bien voilà, on y est, « tu es grand » ! À l’issue de votre<br />

rhéto, une multitude d’horizons se présenteront à vous ; il vous faudra choisir :<br />

interprétariat, communication ou pharmacie ? … Kot ou pas kot ? Namur, Liège,<br />

Louvain-La-Neuve, … ? Ces questions, banales à première vue, finiront bien par vous<br />

rattraper. Tôt ou tard ?<br />

Après 5 années d’études secondaires, la plupart d’entre vous en seront arrivés à la<br />

conclusion que la politique de la dernière minute est rarement la meilleure. Dans le<br />

monde impitoyable du travail qui privilégie le profit au détriment des hommes, mieux<br />

vaut être paré. Les professionnels vous le confirmeront volontiers lors du Forum aux<br />

Professions où, le temps d’un tête-à-tête, vous pourrez confronter mythe et réalité.<br />

Différentes occasions de stimuler votre réflexion vous seront ainsi proposées, afin de<br />

vous accompagner dans le difficile choix d’un avenir.<br />

Se construire un avenir ne se limite pas à l’élection d’une profession. Dans quel<br />

monde voudrez-vous l’exercer ? Cette question n’est pas uniquement philosophique :<br />

très concrètement elle se pose à nous régulièrement en Belgique. Cette année<br />

scolaire, les citoyens ont été appelés à deux reprises aux urnes. Et le choix que l’on y<br />

fait peut être lourd de conséquences.<br />

Un peuple tout <strong>entier</strong> s’était d’abord laissé séduire par l’idéologie fasciste, totalitaire,<br />

raciste d’Hitler, avant d’en devenir la victime. Le nazisme ne nous a pas épargnés,<br />

puisque de 1940 à 1944 la Belgique a connu l’occupation allemande. Les cellules et la<br />

place des exécutions de Breendonk (à 90 kilomètres de Namur) vous le rappelleront.<br />

Des centaines de prisonniers d’opinion, ainsi que des Juifs, y ont connu d’inhumaines<br />

conditions de vie : le travail forcé, les privations, les mauvais traitements, les<br />

humiliations, la mort.<br />

Mais ne nous voilons pas la face en pensant que cela n’arrive qu’aux autres : des<br />

Belges ont porté l’uniforme SS et torturaient au « Auffanglager » (camp de<br />

rassemblement nazi) de Breendonk ! En octobre 2006, des partis liberticides<br />

d’extrême-droite tels que le Front National ou le Vlaams Belang, obtenaient 9% des<br />

suffrages à Charleroi et 33% à Anvers. 46% de la population mondiale seulement<br />

possède le droit de vote ; faisons un usage réfléchi de ce privilège.<br />

Dans la perspective de mieux vous connaître et de préparer consciencieusement votre<br />

futur, je vous invite donc à saisir toutes les opportunités de remise en question qui se<br />

présenteront à vous l’année prochaine, et en particulier celles que vos professeurs<br />

vous soumettront. À bon entendeur …<br />

Marie-Claire D’Haeyer, professeur d’Histoire<br />

4 2


Namur accueille nos<br />

classes de 1 ère année.<br />

Devenue traditionnelle, la visite de Namur par nos 6 classes de 1 ère<br />

année, sous un soleil estival, a de nouveau charmé nos élèves.<br />

Voici quelques-unes de leurs impressions :<br />

Nous avons visité le<br />

musée archéologique où il<br />

y avait une maquette de<br />

toute la ville de Namur.<br />

C’était très impressionnant<br />

et très bien fait.<br />

Hélène.<br />

Nous avons vu le plan-relief de Namur qui a été construit<br />

pendant 3 ans : il y avait les moindres petits détails.<br />

Jordan.<br />

J’ai apprécié la<br />

découverte de la<br />

spirale du temps.<br />

Ce que j’ai<br />

aimé<br />

c’était la<br />

maquette<br />

miniature<br />

de la<br />

citadelle.<br />

Nous avons beaucoup<br />

marché et monté<br />

beaucoup de marches.<br />

Nous avons appris plein<br />

de choses.<br />

4 2


On a escaladé l’énorme et<br />

fatigante citadelle de Namur. On<br />

est allé jusqu’à la tour du<br />

guetteur où on avait une très<br />

belle vue sur Jambes et Namur<br />

ainsi que sur la Meuse et son<br />

confluent avec la Sambre.<br />

Mathieu.<br />

C’était fatigant mais surtout amusant<br />

et éducatif. Céline<br />

C’était une journée instructive.<br />

Seulement il faisait fort chaud. Je<br />

souhaite aux futurs élèves de 1 ère de<br />

faire cette découverte quand il fera<br />

moins chaud ! Nous sommes allés<br />

à la citadelle, je préférais la<br />

descente que la montée !<br />

Manon.<br />

Nous avons beaucoup marché. C’était très dur car il y avait au moins 25<br />

degrés. Nous nous sommes arrêtés à Terra Nova pour nous reposer un<br />

peu.<br />

Pendant cette<br />

journée, j’ai eu<br />

le temps de<br />

faire plus<br />

attention aux<br />

petits détails<br />

dans les rues<br />

de Namur.<br />

Marine.<br />

C’était un peu difficile d’être à<br />

Namur sans aller dans les<br />

magasins !!!! Jeanne.<br />

4 2


18 MAI :L’ECOLE A L’HEURE D’OXFAM<br />

1 journée<br />

+ 1 école<br />

+ 1 groupe OXFAM (30 élèves motivés)<br />

= 1 défi : organiser des activités de sensibilisation<br />

aux relations Nord-Sud qui devraient être équitables.<br />

Pour que ce projet XXL devienne une réussite, il a fallu :<br />

• des heures de réunions (vite, vite, pendant les temps de midi si<br />

courts, en dévorant ses tartines!),<br />

• une bonne dose d'organisation,<br />

• de la coordination,<br />

• du travail en sous-groupes, ...<br />

Le jour J : Au petit matin :<br />

- une grande banderole "Ça passe<br />

par toi et moi" au-dessus de la<br />

porte de la Salle des Fêtes,<br />

- le géant Oxfam gonflé à bloc,<br />

- de la musique pour accueillir tout<br />

le monde,<br />

- les classes prêtes pour les petitsdéjeuners<br />

organisés pour les<br />

élèves de 1 ère et 2 ème années,<br />

- les distributeurs de soda hors<br />

d'état de nuire pour toute la journée<br />

et recouverts d'affiches expliquant<br />

pourquoi il serait bon de prendre<br />

d'autres habitudes (eau ou jus<br />

Oxfam bien sûr!).<br />

4 2


Pendant le petit-déjeuner,<br />

des bénévoles du Relais Oxfam de <strong>Malonne</strong> passeront dans les classes<br />

expliquer l'origine de ces délicieux produits, tous équitables.<br />

Les nôtres d’abord :<br />

Les vedettes entrent en scène,<br />

Catherine Scailteur (élève de 5°)<br />

et Sarah Joveneau (élève de 2°)<br />

nous ont raconté leur inoubliable<br />

séjour au Kenya, où elles ont eu la<br />

chance d'accompagner des<br />

représentants d'Oxfam pour y<br />

rencontrer des partenaires et<br />

participer au Forum Social Mondial.<br />

Le film tourné par Catherine a<br />

donné à leur récit toutes les<br />

couleurs et les sons de l'Afrique.<br />

Bravo à elles pour leur prestation !<br />

Le « One Human Show » ensuite :<br />

Sam Touzani en a réjoui beaucoup<br />

ce jour-là.<br />

Plein d'humour et d'autodérision, il<br />

raconte un peu de son histoire, il<br />

émeut, il fait rire, il interpelle, il<br />

dérange parfois... mais il ne laisse<br />

personne indifférent.<br />

4 2


- de la musique encore,<br />

- des dégustations et des ventes<br />

de produits du commerce équitable,<br />

Pendant le temps de midi,<br />

et un autre spectacle, proposé par Médecins du monde celui-là.<br />

Il sera applaudi chaleureusement<br />

par un public nombreux !<br />

L'après midi,<br />

L'artiste, Ben Zuddhist, est<br />

Ukrainien. Avec ses "plus petits<br />

animaux du monde", par ses<br />

jongleries et autres tours de<br />

passe-passe, il veut nous<br />

sensibiliser aux différences de<br />

traitement médical entre les<br />

gens dans les pays en guerre<br />

ou en paix, entre les migrants et<br />

les habitants d'ici.<br />

4 2


Pendant que les plus grands regardent le spectacle de Sam Touzani, les<br />

plus jeunes participent à des ateliers de sensibilisation.<br />

Animés par des professeurs<br />

volontaires, ils veulent faire découvrir,<br />

par la création d'une BD, le parcours<br />

d'un migrant.<br />

Un autre atelier est pris en charge par Handicap International, un autre<br />

encore par un animateur de l'asbl Miel Maya.<br />

Comme professeurs, nous avons été particulièrement impressionnées par<br />

ces jeunes élèves du groupe Oxfam, la plupart seulement en 2°, mais<br />

avec un sens des responsabilités et un dynamisme hors du commun.<br />

Merci à leurs parents, merci à la direction de l'école qui soutient sans<br />

réserve ce genre d'initiatives, merci à tous les collègues qui nous ont<br />

aidés à faire de cette journée un grand moment de vie à l'école et une<br />

belle ouverture sur le monde. Nécessaire pour que notre planète tourne<br />

désormais plus juste, car DU NORD AU SUD, L 'AVENIR C'EST NOUS !<br />

<strong>Texte</strong> : V. Collet – Photos : B. Nahon – F. Libois<br />

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Le bidonville de Kibra.<br />

LETTRE DE CATHERINE, 5C, DE RETOUR DU KENYA.<br />

Des tôles ondulées, des déchets un peu partout, énormément de poussière. Non, nous ne<br />

sommes pas dans une décharge mais bien dans un des bidonvilles de Naïrobi. 3.000.000 de<br />

personnes y vivent, c’est-à-dire 1/3 de la population.. Mais c’est beaucoup plus que de simples<br />

chiffres ; avant d’y aller je savais que ce que j’allais découvrir allait me marquer terriblement<br />

mais j’ignorais encore jusqu’à quel point. Difficile de mettre des mots sur des sentiments aussi<br />

forts. Les habitations sont faites à partir de morceaux de fer, de bois, et également de terre.<br />

Les rares commerces existants ressemblaient plus à des petits stands au marché prêts à<br />

s’écrouler à n’importe quel moment. La boucherie est une habitation exactement comme les<br />

autres, si ce n’est qu’elle a une vitre, pour voir les quelques morceaux de viande en train de se<br />

faire dévorer par une colonie de mouches. Ici, pas de canalisation, juste des tranchées<br />

encombrées de nombreux restes, d’où la forte odeur d’égoût présente constamment. Pour l’eau,<br />

il y a deux ou trois robinets communautaires où l’on fait la file avec ses bidons. Tout le monde<br />

vous regarde avec une telle intensité qu’il en est impossible de soutenir leur regard. C’étaient<br />

eux qui nous offraient un cadeau, ce n’était pas nous qui venions leur montrer ou leur donner<br />

quelque chose. Ce qui m’ beaucoup marqué ce sont les enfants qui, lorsque vous passez,<br />

viennent vous serrer la main et vous demander comment vous allez. Ravalant mes larmes à<br />

chaque nouveau pas, je venais de prendre une grosse baffe dans la figure. Et pourtant, à peine<br />

dehors, j’avais envie d’y retourner. De voir ce petit garçon jouant avec un pneu, un autre<br />

faisant rouler une roue en bois à l’aide d’un morceau de fer, ou encore cette petite fille au<br />

merveilleux sourire qui balayait son trottoir avec quelques pailles mises ensemble. Les<br />

touristes n’y vont jamais, et pourtant c’est la véritable Afrique... Avant d’y aller je<br />

m’attendais à un petit village formé de 2 ou 3 rues, alors qu’en réalité c’est un énorme village<br />

qui se dressait devant moi.<br />

Avec l’autorisation de Vers l’Avenir<br />

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Salut le Canada ! Hello Belgium !<br />

Pendant plusieurs mois, nous avons eu la possibilité de correspondre avec des élèves du<br />

Canada via un forum de discussion sur le site Internet de notre professeur (www.langue2.be).<br />

Leur école s’appelle « Summerland<br />

Secondary School » et est située en<br />

Colombie Britannique. La Colombie-<br />

Britannique (en anglais, British Columbia)<br />

est la plus occidentale des provinces<br />

canadiennes. La capitale est Victoria, à<br />

l'extrémité sud-est de l'île de Vancouver.<br />

Nous avons d’abord fait connaissance en<br />

nous présentant en anglais (et eux, en<br />

français). Ensuite, nous avons abordé<br />

différents thèmes tels que nos loisirs, nos<br />

cultures respectives,<br />

nos habitudes alimentaires… Nous avons<br />

également réalisé une grande enquête en<br />

anglais « hobbies, school, eating habits and<br />

housework » et présenté les résultats avec<br />

PowerPoint. Parfois, nos correspondants ont<br />

répondu de façon farfelue !<br />

En effet, à la question « Comment vas-tu à l’école ? », par exemple, nous obtenons les<br />

résultats suivants :<br />

20%<br />

Magic<br />

carpet<br />

5%<br />

How do you go to school ?<br />

25% 25%<br />

10%<br />

15%<br />

Rocket By bus By car On foot I swim<br />

20 % des élèves viennent en tapis magique, 5 % en fusée et 15 % viennent à la nage! Cela<br />

doit être de l’humour canadien ?<br />

It was fun anyway ! Thanks to you all in Canada !<br />

Les élèves d’anglais 2 e année (classe de monsieur Ridole)<br />

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MA PETITE ENTREPRISE….<br />

Cette année, les étudiants de 4 ème année en option sciences économiques ont eu<br />

l’occasion de participer à plusieurs manifestations en parallèle avec ceux de 3 ème<br />

année. La première manifestation étant la visite du site de la RTBF à Bruxelles en<br />

matinée et l’après-midi le musée de la monnaie.<br />

Nos étudiants ont eu l’occasion de côtoyer un environnement<br />

économique très varié au niveau des services proposés par la<br />

RTBF et donc des activités professionnelles.<br />

Ensuite, pour terminer la journée, ils se sont laissés guider<br />

dans le musée de la monnaie pour comprendre l’origine, les<br />

fonctions et l’importance de la monnaie.<br />

La deuxième manifestation fut remarquable étant donné que nos étudiants de 4 ème<br />

année ont été classés premier lors du concours « Starters Day » qui se tenait à<br />

Namur. Il s’agit d’une organisation chapeautée par l’UCM afin de promouvoir l’esprit<br />

d’entreprise.<br />

Cet esprit d’entreprise est concrétisé en 5 ème et 6 ème année, option sciences<br />

économiques, avec l’aide de l’ASBL Mini-Entreprise.<br />

Le programme de la Mini-Entreprise s'adresse principalement aux élèves de classes<br />

terminales de l'enseignement secondaire, toutes sections et tous réseaux confondus.<br />

Il s'agit pour un groupe d'une douzaine d'élèves de constituer, gérer puis clôturer une<br />

entreprise de taille réduite bâtie sur le modèle de société par actions. Les éléments-<br />

clés en sont : la recherche d'un produit ou d'un service ; la vente d'actions ; la mise<br />

en place de différents départements (commercial, financier, technique, RHC) ; les<br />

assemblées générales ; la tenue des journaux d'achat, de vente, de la comptabilité ;<br />

le calcul du seuil de rentabilité, du prix de revient, des salaires…<br />

Cette expérience unique permet d'éclairer les élèves sur leur choix d'études<br />

supérieures et leur avenir professionnel.<br />

Elle vise également à leur inculquer le sens des responsabilités, la dynamique de<br />

groupe ; elle leur apprend à communiquer, à se dépasser et à se fixer des objectifs à<br />

court, moyen et long terme.<br />

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Cette année, nos étudiants ont décidé de prester des services : « L’évènementiel »<br />

Grâce à l’argent récolté suite à la vente de 102 actions d’une valeur de 5 €, ils ont pu<br />

constituer une entreprise « Nos plus belles années » et bénéficié d’un capital de<br />

départ de 510 € Avec ce montant, ils ont organisé deux événements qui ont permis<br />

de porter la valeur de l’action à 5,55 €, soit une augmentation de 11 %. Félicitation.<br />

Beau rendement !!!<br />

Premier événement : une conférence sur« L’art de la rue à Namur »<br />

Deuxième événement : une « après-midi récréative » dans l’enceinte de l’Institut<br />

<strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong>. Tous les étudiants de l’école pouvaient participer à deux grandes<br />

activités : un tournoi «Kicker Géant », un combat de « Sumo » et ce, dans une<br />

ambiance festive.<br />

Ces deux activités ont été couronnées d’un grand succès. A vous de juger.<br />

Merci aux étudiants de 5 ème et 6 ème sciences économiques<br />

T. HONTOIR<br />

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Le théâtre en 1 ère<br />

Elèves de Madame Decamp<br />

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CHAMBRE NOIRE<br />

Les personnages entrent en scène en venant se présenter. Un à un. Rideau fermé.<br />

Chacun campe dès le départ sa personnalité, son originalité. Ils se connaissent tous.<br />

Enfin, presque tous. C’est une bande de copains. Même le héros, Fabien, se<br />

présente, et même plutôt deux fois qu’une : il y a le Fabien du jour, et celui du passé.<br />

Laetitia, une copine qu’on ne lui connaissait pas, fait de même : il y a la Laetitia du<br />

jour et celle d’avant.<br />

Ils sont tous réunis pour fêter l’anniversaire de Fabien. Dix-huit ans, l’âge de la<br />

majorité, ça se fête ! Curieuse fête tout de même, car le personnage principal n’arrive<br />

pas. Les langues vont se délier. Celle de Laetitia, surtout, la Laetitia du jour et celle du<br />

passé. Celle aussi de Fabien, qui vient parfois dialoguer avec une des Laetitia, sans<br />

être vraiment là. Celle d’un « copain », Jean, qui arrive très en retard, avec une lettre<br />

de Fabien. Tout cela pour dire que ce fameux Fabien, on va le découvrir, petit à petit,<br />

et tel vraiment qu’on ne le connaissait pas. On apprend donc plein de choses à son<br />

sujet, chacun le voyant sous un jour différent. On apprend surtout, en finale, que<br />

Fabien a décidé de partir à l’aventure un an, laissant là ses amis et Jean, qui se<br />

révèle être non pas son copain, mais son petit ami. Et il donne rendez-vous à tout le<br />

monde dans un an.<br />

Pièce courte, un peu dérangeante, intrigante… Rondement et sobrement menée,<br />

aussi, avec dans les rôles, Morgane, Olivier, Guillaume, Elisabeth, Daphné, Olivier,<br />

Livia, Natalia, Nastasia, Mathieu, Thierry, Jean, Margaux, Marie-Sophie. Mise en<br />

scène, Émilie et Martin, musique, Jean-François, chorégraphie, Cécile. Bravo à toute<br />

l’équipe et particulièrement à leur professeur, Cécile Lambert, qui sait si bien motiver<br />

son monde. Faisons comme Fabien : donnons-nous rendez-vous dans un an !<br />

« Chambre Noire » de Laurent Contamin<br />

Spectacle des élèves de l’option « Théâtre » de 5 ème : de Madame Lambert, jeudi 3 &<br />

vendredi 4 mai 2007,<br />

Pierre Ducarme<br />

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LE VOYAGE AU MAROC<br />

28 mars. 5h du matin.36 rhétos et 6 profs s’envolent … Destination ?<br />

Le Haut Atlas.<br />

Avec sac à dos et bottines pour une randonnée de 5 jours. Le groupe étant ouvert à tous,<br />

deux demi journées facultatives sont proposées pour répondre aux souhaits de chacun.<br />

Pour les uns, visite de villages où l’hospitalité berbère surprendra par tant de générosité :<br />

cérémonie du thé avec pain, omelette,.. (certains n’oublieront pas !)<br />

Pour les autres, des escapades plus physiques où le rythme plus soutenu permettra de<br />

découvrir un lac d’altitude et un sommet de 2500m.<br />

Une semaine, c’est bien court…Marrakech nous a enchantés, le Haut Atlas bien plus enc or e ..<br />

L’éq ui p e Mar o c.<br />

4 2


Le septième art s’invite à <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong><br />

Silence… Ça tourne ! Depuis le début de l’année, dans le cadre d’un concours<br />

interscolaire organisé par le Centre Audiovisuel de Liège, les rhétos en complément<br />

français travaillent d’arrache-pied sur un projet qui leur tient à cœur : la réalisation de<br />

courts-métrages, adaptés de nouvelles fantastiques. « La Cafetière », « Escamotage »<br />

et « Le Portrait Ovale » sont aujourd’hui achevés et ont été présentés à l’ensemble<br />

des rhétos.<br />

Les trois courts-métrages se situent à des époques différentes et ont chacun leur propre<br />

ambiance ; des rues de Namur à la campagne, c’est un éventail varié et de qualité que les<br />

élèves ont travaillé tout au long de l’année. De l’adaptation d’une nouvelle en un scénario au<br />

tournage proprement dit jusqu’à la phase finale du montage, ils ont dû tout apprendre pour<br />

parvenir à un résultat fini.<br />

Malgré le fait qu’ils n’aient pu, à cause de problèmes techniques, envoyer à temps les<br />

réalisations pour le concours, ils ont néanmoins donné le meilleur d’eux-mêmes pour que les<br />

films soient réussis. Passant parfois devant la caméra, les réalisateurs en herbe ont réussi leur<br />

pari, les films sont disponibles sur le site Internet de l’école … (page d'accueil www.isbm.be<br />

et prendre le lien 'Courts-métrage des rhétos' ...)<br />

Florence Sépult, 6a<br />

4 2


Jea n n e van h e e r, 1B<br />

4 2


Le printemps des sciences de cette année portait sur le thème « les sciences<br />

extrêmes »<br />

Durant toute la matinée, les élèves de 5C, option sciences ont eu la chance (eh<br />

oui, sur la semaine seuls 2 groupes ont pu participer !) de découvrir les expériences<br />

effectuées dans un laboratoire de biologie cellulaire…<br />

Après une petite introduction théorique, ils ont enfin pu manipuler…sous l’œil<br />

vigilent de doctorants qui les encadraient. Ils ont effectué des expériences très<br />

intéressantes, tout comme le font des doctorants de ce labo :<br />

• ils ont préparé des concentrations de solutions diverses, comme le montre la<br />

photo suivante<br />

Ben o î t Deblie c k et Marie- Sop hi e Thiry, 5C, très con c e n t r é s<br />

• puis ils ont utilisé ces concentrations pour réaliser la détection des protéines à<br />

l’aide notamment d’un appareil assez sophistiqué appelé spectromètre de<br />

masse.<br />

4 2


L’après-midi était consacré aux 4A, option sciences 5h, qui ont d’abord assisté à<br />

quelques mini-projections de films dans « physique et cinéma », où ils ont pu interagir<br />

avec des physiciens en critiquant le bien fondé des phénomènes physiques exposés<br />

dans les films<br />

Ils ont ensuite pu visiter un laboratoire de chimie inorganique :<br />

Il est probable que cela aura suscité des vocations scientifiques ! car depuis son<br />

lancement, le Printemps des Sciences a pour objectif de sensibiliser les jeunes et les<br />

familles aux professions scientifiques.<br />

Le GSM, la technologie "ingénieuse"<br />

Dans le cadre d'une information sur la carrière scientifique, nous avons reçu un ingénieur<br />

du son (qui vient de l'université de Mons). Il nous a parlé de la transmission de la parole. Un<br />

exemple est le fonctionnement du GSM. Celui - ci est le fruit du travail d'une série d'ingénieurs<br />

spécialisés qui se sont unis pour aboutir à cet objet moins simple qu'on pourrait le croire.<br />

La parole est un signal complexe (car le ton, la vitesse, ... changent sans arrêt) que le<br />

récepteur (le "micro") du GSM capte pour l'identifier et le modifier. Ce signal est alors envoyé<br />

grâce à la technologie jusqu'aux satellites, puis "renvoyé" au GSM du destinataire. Notons que<br />

chaque GSM est équipé d'un petit calculateur destiné à résoudre un système de 10 équations<br />

à 10 inconnues chaque dixième de seconde.<br />

(pensez à ceci aussi: chaque seconde où un son est émis, celui - ci est traité en 800<br />

échantillons).<br />

Notons que les non - voyants peuvent profiter du GSM grâce à un système de<br />

reconnaissance vocale. Il suffit de prononcer le nom pour que le GSM traduise cela en un petit<br />

message et celui - ci lancera l'appel!<br />

Voilà un bref appercu sur ce que la technologie de la communication d'aujourd'hui nous offre.<br />

Et cela reste en perpétuelle évolution!<br />

Wauters Guillaume, 5B<br />

4 2


Cannibale Photographié<br />

C’était une belle journée d’automne. Par ma fenêtre, j’observais mon jardin. Quelques petites<br />

pâquerettes parsemaient encore le gazon, et des nuages blancs serpentaient dans le ciel. Un chat<br />

noir sauta par-dessus mes fleurs et grimpa dans un arbre. Je ressentis un étrange pressentiment,<br />

que je chassai immédiatement, préférant m’attarder sur la beauté du paysage. Il faisait chaud<br />

pour cette saison. Oui, c’était une belle journée. Trop belle, même.<br />

L’après-midi, J’assistais à un mariage, ou plutôt, j’en prenais des photos. J’étais payée pour<br />

cela.<br />

La mariée était très jolie. Une jeunette, dans les environs de vingt-deux ans, très souriante,<br />

ayant l’air sympathique. Je me demandais ce qui pouvait l’attirer chez le futur marié, un homme de<br />

quarante ans, bedonnant et chauve. De plus, il n’était pas très sociable, et vraiment impoli. Il<br />

m’aborda et, sans me saluer, il me donna directement les instructions sur les photos à prendre.<br />

Ensuite, il me tendit un appareil photo. « C’est celui de mon grand-père », me précisa-t-il. Cela me<br />

parut bizarre, car l’objet me paraissait relativement neuf. Je lui précisai que j’avais mon propre<br />

matériel, plus performant, mais il insista, et je cédai.<br />

- Ha oui ! J’allais oublier ! Ne prenez aucune photo de moi seul… Vous m’entendez ? Aucune,<br />

ajouta-t-il. J’acquiesçai, sans vraiment comprendre.<br />

Ce mariage ressemblait bizarrement à un autre… Celui de ma cadette… Son mari était un<br />

homme très spécial, mal dans sa peau et de vingt ans son aîné. Quand elle l’avait épousé, tout le<br />

monde se demandait ce qu’elle lui trouvait. Dans la famille, personne ne l‘appréciait vraiment. Trois<br />

mois après sa nuit de noce, il avait tenté de l’assassiner, sans raison apparente. Ma sœur s’en était<br />

sortie indemne, heureusement, mais depuis elle vivait dans la peur et l’angoisse permanente.<br />

La journée fut longue. Le soir, exténuée, je fis quand même l’effort de développer les photos.<br />

Soudain, je m’aperçus que j’avais malheureusement pris une photo du fiancé, seul, assis à sa table,<br />

dînant. Je la regardai, me demandant ce que cette image pouvait avoir de si terrifiant, quand je<br />

remarquai que le décor changeait. Au lieu de la grande salle gaie et joyeuse, le marié se retrouvait<br />

dans un cimetière, faiblement éclairé par la pleine lune. La tombe la plus proche de lui était<br />

ouverte. Le mari était toujours assis à sa table, mais, dans son assiette, à la place des excellents<br />

mets que j’avais eu l’occasion de goûter, se trouvait une main de femme ensanglantée, un anneau<br />

passé à l’annulaire…<br />

Manço Yeliz 3 e A<br />

Travail de Français : Le début d’une nouvelle fantastique<br />

4 2


Six élèves un peu timorés vous convoquez…<br />

Des instructions vous leur donnez…<br />

Les gars : « de l’émotion vous dégagerez »…<br />

Un premier revers vous essuyez…<br />

A la charge vous revenez…<br />

Hésiter vous les sentez…<br />

Bon dieu, vont-ils flancher ?<br />

Une couche vous remettez…<br />

Leur adhésion vous emportez !<br />

Cette belle énergie mobilisée,<br />

C’est à leur talent de parler…<br />

Aux Facultés vous les emmenez…<br />

Le « one-man show » peut commencer…<br />

Vous n’avez plus qu’à déguster…<br />

Oh it was just a perfect day,<br />

I’m glad I spent it with you.<br />

Oh such a perfect day,<br />

You just keep me hanging on,<br />

You just keep me hanging on.<br />

Ce bon vieux Lou l’avait chanté:<br />

Catherine, Céline, Emy, Margaux, Marie-Aline, Martin,<br />

vous m’avez bluffé !<br />

MY « perfect day » !<br />

P.S. rendez-vous sur la page d’accueil du site de l’école (http://www.isbm.be), lien –<br />

concours d’éloquence en langues<br />

4 2


EXPO Ambleteuse<br />

Vous avez pu lire, dans la revue précédente, le récit des classes de mer qui s’étaient<br />

déroulées fin septembre à Ambleteuse. Comme annoncé en fin d’article, ce séjour n’était que<br />

le départ d’une grande aventure, puisque dans tous les cours, des travaux furent réalisés<br />

autour de ce thème.<br />

C’est le vendredi 26 janvier 2007 que vous avez pu découvrir les nombreuses<br />

réalisations de nos élèves lors d’une exposition qui permettait de mettre en valeur leur<br />

investissement dans ce projet et leurs nombreux talents !<br />

(photos : Mme Nahon)<br />

réalisées au cours de français,<br />

panneaux et fiches scientifiques sur le thème de « Nausicàa », …<br />

Maquettes et dessins pour<br />

le cours de technologie,<br />

Blasons confectionnés au<br />

cours d’EDM,<br />

« Unes de journaux »<br />

4 2


mais aussi textes narratifs, projections de diaporamas réalisés au cours de socio, présentés<br />

en anglais et néerlandais, …<br />

Gageons que ce marin, ébahi devant un tel travail, vous souriant au passage, puisse<br />

être notre messager pour vous remercier, vous élèves, pour votre sérieux, votre motivation et<br />

la qualité de vos réalisations, et vous parents, pour le soutien apporté par votre visite à cette<br />

exposition.<br />

I.Forgeur<br />

Pour l’équipe des professeurs des classes de mer « Ambleteuse 2007 »<br />

Mari e Luffin 1A<br />

4 2


Le racisme ? Pas pour moi !<br />

Cet exercice s’inscrit dans une démarche comportant plusieurs étapes et facettes :<br />

- visite d’une exposition installée dans notre école et intitulée « La dignité au<br />

cœur du monde » ;<br />

- visite d’une exposition « interactive », installée dans l’église St.Loup, à<br />

l’initiative de la section de technique sociale de l’IATA et intitulée « Osons la<br />

différence » ;<br />

- un portefeuille de lecture comprenant divers articles de fond sur les<br />

thématiques de l’extrémisme, du racisme, de la xénophobie et des options<br />

politiques de mouvements extrémistes (Nazisme, Extrême droite, etc.) ;<br />

- une planche de BD, « Racisme en chaîne » (ci-jointe)<br />

- un texte de Pie TSHIBANDA extrait du spectacle « Un fou noir au pays des<br />

Blancs », soit :<br />

« Le matin, il se présenta à la maison communale pour déclarer son<br />

arrivée comme le veut la loi. IL était neuf heure du matin. L’employé<br />

lui dit qu’il était en en retard et qu’il fallait revenir plus tôt le jour<br />

suivant. Masikani ravala sa vexation. L’occasion était belle pour<br />

lécher les vitrines. IL était fasciné par l’abondance. Dès qu’il voyait<br />

un africain, il l’observait comme si, inconsciemment, il était à la<br />

recherche d’un visage familier. Les bâtiments lui semblaient<br />

tellement uniformes u’il craignait de se perdre. De temps en temps il<br />

demandait son chemin à des passants. Certains lui répondaient<br />

gentiment, d’autres lui indiquaient un carte.<br />

La deuxième fois qu’il se présenta à la commune, l’agent lui dit qu’il<br />

était encore en retard. Soyez gentil, monsieur, éructa-t-il, révolté, je<br />

suis dans la file depuis cinq heures du matin…Viens à quatre heure,<br />

monsieur, je ne reçois que les vingt premiers, ceux qui ont eu un<br />

jeton. « Ils se foutent de notre gueule », cria un jeune Maghrébin.<br />

« Ils ne nous traiteraient pas de cette façon si nous étions Européens.<br />

C’est pas leur affaire si nous tombons malades à cause du froid. »<br />

Le concierge conseilla à Masikani d’aller voir dans une autre<br />

commune, celle-ci étant réputée pour ses attitudes discriminatoires.<br />

IL n’y a pas besoin d’aller en Afrique du Sud pour voir l’apartheid. ».<br />

Pie TSHIBANDA, Un fou noir au pays des Blancs, Bxl ? Bernard<br />

GILSON, éditeur, p.10.<br />

Voici les réflexions de Sarah BASTIN, étudiante de 3 ème sur le texte de ¨Pie<br />

TSHIBANDA.<br />

Ce qui est évoqué dans le texte, c’est du racisme par rapport aux origines et peut-être<br />

aussi à la religion et à la culture.<br />

Ce n’est pas normal que des personnes qui choisissent de travailler dans une<br />

commune (service public), traitent les personnes immigrantes comme cela ! Leur<br />

métier est d’organiser les choses de manière à ce que les habitants soient bien et cela<br />

4 2


de manière équitable et envers tout les monde. On ne comprend pas pourquoi une<br />

telle attitude, sauf si s’agit de la peur de l’étranger et du nombre croissant de ceux-ci<br />

qui pourrait faire craindre un déséquilibre proportionnellement aux habitants<br />

autochtones. Il serait peut-être utile que les travailleurs communaux essayent de<br />

comprendre les étrangers et de se mettre à leur place. IL faudrait aussi agir au niveau<br />

des pouvoirs régionaux et fédéral afin de modifier la loi et améliorer l’accueil des<br />

autres !<br />

Je trouve néanmoins très bien l’attitude du concierge qui oriente l’immigrant afin qu’il<br />

soit mieux reçus.<br />

Après, les gens diront que les étrangers se plaignent facilement et nous insultent,<br />

alors qu’ils sont dans notre pays, mais leurs réactions sont tout à fait compréhensible<br />

étant donné la manière dont ils sont traités. On pourrait dire que c’est de la faute de<br />

ceux qui font de la discrimination si les étrangers sont comme ils ne voudraient pas<br />

qu’ils soient ! Il n’y a qu’une seule race humaine.<br />

4 2


Acrogym<br />

Les filles de 1 ère et 2 ième préparent sur une musique une enchaînement de trois<br />

pyramides. Le montage et démontage s’effectuent en s’entraidant et en toute<br />

sécurité !<br />

Quelques démonstrations…<br />

4 2


Rhéto Trophy 2007<br />

Le Rhéto Trophy est une épreuve sportive qui rassemble tous les rhétos de<br />

Wallonie. Il y a tout d’abord des qualifications qui consistent en une course<br />

d’orientation. Les meilleurs ont été qualifiés pour la finale qui s’est déroulée le 9 mai<br />

2007 à Neufchâteau.<br />

Cette épreuve est placée sous le signe de l’esprit d’équipe, du fair-play et de la<br />

santé. En effet, en plus des épreuves sportives, il nous était demandé de répondre à<br />

des questions portant sur la santé.<br />

L’équipe malonnoise était composée de Claire Avril, Perrine Raskin, Sarah<br />

Dochez, Julien Balon-Perin, Alban Castaigne, Vincent Detraux, Antoine Dujardin,<br />

Etienne Dupagne, Robin Lefrant, Simon Mine, Quentin Nève, Nicolas Pirotte et Martin<br />

Dubois. Nos entraîneurs et coach particuliers étaient: Mr Avril, Mr Dermine et Mr<br />

Liégeois.<br />

Les qualifications se sont déroulées durant trois mercredis après-midi dans<br />

différentes villes. Nous nous sommes rendus le 21 mars à Loverval pour y participer.<br />

Nous présentions deux équipes. Notre première équipe a terminé deuxième et la<br />

seconde huitième sur une soixantaine d’équipes participantes. L’épreuve s’est<br />

déroulée sous la neige et dans la boue, mais cela n’a pas fait peur aux vaillants<br />

malonnois. Nous étions assez contents de notre performance et surtout impatients de<br />

participer à la finale.<br />

Le Rhéto Trophy est une activité sportive qui demande une bonne endurance et<br />

une préparation technique. En effet, si les qualifications étaient très accessibles, la<br />

finale était plus exigeante. Nous nous sommes donc entraînés à la course<br />

d’orientation, aux sauts de haies, au parcours commando, au portage de civière et<br />

même au tir à l’arc.<br />

La finale a duré une journée entière et nous devions commencer le premier<br />

parcours vers 8 heures. Pour cette raison, les professeurs nous ont suggéré de passer<br />

la nuit dans un gîte aux alentours de Neufchâteau. La veille de la finale, nous avons<br />

donc embarqué vers 18 heures en direction des Ardennes. La soirée fût détendue et<br />

nous en avons profité pour réviser nos techniques de lecture de cartes, après un bon<br />

plat de spaghetti préparé avec amour par nos chers professeurs. On était prêt et la<br />

météo annonçait de la pluie pour le lendemain.<br />

A peine réveillés, nous sommes allés prendre le petit déjeuner au départ des<br />

épreuves en compagnie d’autres équipes. La tension était alors bien palpable. Pour<br />

cette finale, il ne pouvait y avoir que six participants par école et la mixité était<br />

obligatoire.<br />

Les autres membres de l’équipe nous ont accompagnés. Ils devaient participer à<br />

des activités sportives proposées dans le centre sportif et à l’extérieur pendant que les<br />

finalistes concourraient. Malheureusement, la pluie a perturbé beaucoup d’activités et<br />

ils en sont restés à l’apprentissage de l’escrime, au tennis de table et pour certains à<br />

une descente en « death ride », une descente où l’on peut se laisser glisser le long<br />

d’une corde dans le vide pour atterrir deux cents mètres plus bas.<br />

Pour les finalistes, il y avait trois parcours à effectuer avec quatre élèves et la<br />

présence de deux filles était alors indispensable. L’équipe était composée de Claire,<br />

Sarah, Alban, Robin, Simon et Martin. Nous étions très motivés, malgré la pluie qui<br />

était au rendez-vous.<br />

4 2


Claire, Alban, Robin et Simon partirent pour le premier parcours, annoncé<br />

comme le plus éprouvant et le plus long. C’était une course d’orientation de dix<br />

kilomètres à vol d’oiseau entrecoupée d’épreuves intermédiaires.<br />

Environ trois heures plus tard, l’équipe avait terminé le premier parcours et la<br />

deuxième équipe avec le remplacement de Simon par Martin, pouvait partir pour la<br />

seconde épreuve avec, au programme, du kayak, du run and bike et du tir à l’arc. Les<br />

autres membres qui nous accompagnaient en ont profité pour nous encourager le<br />

long de la descente en kayak, ce qui nous a donné de la motivation pour réussir le<br />

deuxième meilleur temps de la descente.<br />

Après cette épreuve, les effectifs étaient fatigués mais il fallait bientôt repartir<br />

pour le dernier parcours qui se terminait par la fameuse descente en « death ride ».<br />

Claire et Robin avait fini leurs épreuves et Sarah et Simon venait compléter la dernière<br />

équipe. Avant le départ de l’ultime parcours, nous savions qu’il fallait réaliser un très<br />

bon chrono pour ne pas finir hors limite. Nous avons donc tout donné, même si ce fût<br />

particulièrement difficile dans la course en cuistax sous une pluie et un vent de face<br />

impressionnant.<br />

C’était déjà fini ! Nous étions épuisés mais heureux de s’être donné à fond. Une<br />

bonne douche chaude s’imposait. Nous avons attendu avec impatience les résultats<br />

mais ce n’est que la semaine suivante que l’on a été tenu au courant. Nous avons été<br />

déçus en apprenant que nous n’étions pas classé pour seulement deux minutes.<br />

Mais le sport est ainsi fait et nous garderons un excellent souvenir de cette<br />

expérience unique qui nous a permis de nous dépasser juste pour le plaisir et au nom<br />

de l’école, de pratiquer de nouveaux sports et de prendre conscience que des jeunes<br />

qui en veulent… il y en a plus qu’on le croit !<br />

P.S. Message aux élèves de cinquième : si, comme nous, vous souhaitez vous<br />

lancer dans l’aventure, n’oubliez pas de vous y préparer à l’avance, ça en vaut la<br />

peine…<br />

Pour l’équipe, Martin Dubois<br />

4 2


Le bac ( de ) révélateur<br />

Le début d’une nouvelle fantastique<br />

M. Kodac, le patron de mon entreprise de photographie avait décidé de se marier à<br />

une poulette aux formes généreuses qui, je le pense, aimait plus la fortune de son fiancé que<br />

sa personnalité. Elle profitait sans doute de ses « talents » pour abuser de mon naïf patron.<br />

Deux semaines auparavant, j’étais allé à une cérémonie prendre des clichés dans ma<br />

branche favorite : les mariages. J’étais revenu chez moi pour développer les photos et elles<br />

trempaient dans le bac de révélateur ; c’est alors que je vis apparaître sur le papier une<br />

liasse de billets qui dépassaient de la poche du costume du marié. J’étais presque sûr qu’elle<br />

ne s’y trouvait pas au moment de la prise de la photo. Et lorsqu’elles furent entièrement<br />

développées, la liasse avait disparu de la surface du papier.<br />

Quelques jours plus tard, le marié était venu me réclamer les tirages et quand<br />

était arrivé le moment du payement, il avait sorti une grosse liasse de billets de sa poche :<br />

coïncidence ?<br />

Trois mois avaient passé et mon patron se mariait ce matin, il m’avait demandé de<br />

prendre les photos de son mariage. Le ciel offrait un éclairage magnifique pour le cliché<br />

devant l’église. Quand je revins chez moi, deux heures plus tard pour développer la photo, je<br />

la plaçai dans le bac de révélateur et elle me dévoila un poignard à moitié caché par le voile<br />

dans les bourrelets de la robe de la mariée. J’étais sûr que ce couteau ne s’y trouvait pas.<br />

Quelqu’un frappa à la porte et me sortit de mes pensées : c’était mon collègue, George. Il<br />

enleva son chapeau melon noir et il m’annonça froidement que Monsieur Kodac avait été<br />

assassiné par dix coups de couteau. On lui avait volé son argent, sa fiancée avait disparu et<br />

tout cela juste après qu’ils soient partis pour leur voyage de noces.<br />

Je demandai aussitôt à George de me suivre dans la chambre noire afin de lui<br />

montrer ma découverte, mais le poignard ne se trouvait déjà plus dans les replis de la robe<br />

immaculée…<br />

Gilles Dubois 3A<br />

4 2


Un festival qui nous ressemble<br />

Pour la troisième année consécutive, un groupe de rhétos de <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong>, supervisé<br />

par Nicolas Marchal, a organisé le Rock’n’Brousse, un festival de musique ska-punk,<br />

qui se déroulait le 14 avril 2007 et a pour but de récolter des fonds au profit d’une<br />

organisation. Lors de la première édition, c’était le groupe Taxi Brousse qui avait<br />

bénéficié de ces fonds, l’année précédente ce fut Oxfam, et cette année, l’antenne<br />

Amnesty International de <strong>Malonne</strong>. Etait également invitée l’association Greenpeace<br />

qui a réalisé une belle sensibilisation à la problématique de la déforestation dans les<br />

forêts tropicales africaines.<br />

Avec quelques 400 entrées, le festival a été, comme précédemment, une véritable<br />

réussite. De plus, un article dans le journal « Vers l’Avenir » et un mini-reportage sur<br />

« Canal-C » lui ont été consacré. Il faut dire que cette année, un petit plus, mais non<br />

des moindres, s’est ajouté au festival : des artistes de rue ont créé une ambiance sans<br />

pareil sur le site.<br />

Les groupes, à majorité belges, étaient, pour la plupart, issus de la région namuroise<br />

et ont offert au public des concerts de qualité. Parmi ceux-ci, on peut applaudir les<br />

« Steeplejacks », composé d’élèves de l’école qui ont fait démarrer le festival sur les<br />

chapeaux de roues ; les « Blak X Sheep » dont le ska-punk féroce a fait skanker les<br />

plus indécis ; les « Silly Snails », anciens de <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong>, ont également mis une<br />

ambiance de folie. Quant à la tête d’affiche, les « P.O. Box », ils ont clôturé très<br />

festivement le festival que certains auraient voulu prolonger jusqu’au bout de la nuit…<br />

Les organisateurs espèrent vivement que les rhétos de l’année prochaine seront aussi<br />

motivés qu’eux pour mettre en place un Rock’n’Brousse 4 , auquel Amnesty<br />

International <strong>Malonne</strong> à d’ores et déjà signalé son désir de participer à nouveau. Il<br />

nous reste à saluer tous les parents et professeurs qui ont aidé les organisateurs à<br />

l’entrée, au bar, et même, parfois à la sécurité !<br />

A l’année prochaine !<br />

Florence Sépult, 6a<br />

4 2


L’accueil des élèves du primaire<br />

Les jeudis 10 mai et 31 mai, les élèves de cinquième et sixième primaire des Instituts <strong>Saint</strong>-<br />

<strong>Berthuin</strong> et <strong>Saint</strong>-Joseph de <strong>Malonne</strong> sont venus passer une journée de découverte de la<br />

« grande école ».<br />

Voici le compte-rendu d’une de ces journées, réalisé par Hélène De Blieck, une élève de 1 ère D.<br />

« Ce jeudi 31 mai 2007, nous, élèves de 1 ère D, avons accueilli les classes de<br />

5 èmes et 6 èmes primaire de l’école <strong>Saint</strong>-Joseph de <strong>Malonne</strong>, afin de leur faire<br />

vivre une journée d’un étudiant de 1 ère rénové.<br />

Ils sont arrivés aux alentours de 9h00 pour participer avec nous aux cours<br />

de Math de Monsieur Moyen et d’Anglais de Madame Grégoire.<br />

En quatrième heure, ils ont assisté à la pièce « Le problème », mise en<br />

scène par Madame Decamp dans son activité théâtre et jouée par ses élèves<br />

de 1A, 1B et 1C.<br />

Au cours du repas de midi pris ensemble à la cafeteria, nous avons pu<br />

faire connaissance avec certains élèves mais aussi revoir nos anciens<br />

instituteurs et des élèves avec qui nous étions encore l’an dernier …<br />

lèvres ! »<br />

Pour poursuivre cette journée,<br />

une après-midi sportive était<br />

organisée : chaque élève pouvait<br />

choisir parmi des activités telles<br />

que VTT, unihoc, escalade,<br />

badminton, danse mais aussi<br />

théâtre ou dessin pour les moins<br />

sportifs.<br />

(Photos : Mme Nahon)<br />

Pour clôturer cette<br />

journée, tous les<br />

élèves se sont<br />

retrouvés au hall pour<br />

partager le goûter qui<br />

était offert par l’école.<br />

Quelle belle<br />

journée … Tous les<br />

élèves de primaire<br />

sont repartis ravis et<br />

le sourire aux<br />

Hélène De Blieck<br />

4 2


Ad novum experimentum…Ad novum gaudium…<br />

Bienvenue dans le monde du latin.<br />

En fait le latin est un mélange de gaulois et de romain.<br />

Nous allons dire quelques mots : agenda, incognito, recto verso, manu militari, etc….<br />

On a dû se présenter en anglais devant la classe et créer des mots pour former une chaîne.<br />

On a appris à chanter l’alphabet en anglais.<br />

On a même fait des pendus. C’était super cool !<br />

Nous avons participé à un cours de danse et réalisé des enchaînements assez faciles.<br />

Nous nous sommes bien amusés. Vive la prochaine fois !<br />

Au cours de sciences, nous avons analysé des feuilles d’arbres pour apprendre à les<br />

reconnaître.<br />

C’était très intéressant.<br />

Nous avons fait de l’escalade après avoir écouté les règles de sécurité.<br />

Nous nous sommes bien amusés.<br />

Nous avons fait des problèmes. Nous avons appris à utiliser « x » et à réaliser un schéma<br />

pour résoudre<br />

4 problèmes.<br />

C’était super ! Nous sommes prêts à revenir l’année prochaine.<br />

Au cours de français, nous avons travaillé sur des expressions avec les élèves de première<br />

rénové.<br />

Nous avons beaucoup apprécié.<br />

On nous a montré une façon de dessiner. Sur le dessin, on a dû trouver une personne<br />

spéciale. On a repassé en noir le contour. On a colorié avec des marqueurs puis on a fait le<br />

fond.<br />

C’était cool !<br />

Nous avons joué à Uniock. C’est un jeu qui ressemble au hockey. Nous nous sommes d’abord<br />

entraînés à contrôler notre balle et puis après, nous avons fait des matchs. Nous avons formé<br />

unebonne équipe.C’était super !<br />

En VTT, nous avons slalomé dans les bois et nous sommes passés dans des petits s<strong>entier</strong>s.<br />

Nous avons traversé des endroits plus difficiles dans la boue et certains ont eu des difficultés<br />

à s’en sortir ! C’est à refaire. Merci.<br />

Les élèves de 5 e année de l’école <strong>Saint</strong> Joseph, <strong>Malonne</strong><br />

4 2


Une journée dans la peau d’un élève de première rénové !<br />

Le jeudi 31 mai 2007, les élèves de 5 e et 6 e années de l’école <strong>Saint</strong> Joseph ont<br />

participé à une journée rencontre à <strong>Saint</strong> <strong>Berthuin</strong> pour découvrir l’école secondaire.<br />

Nous avons été accueillis chaleureusement et on nous a expliqué l’organisation de la<br />

journée.<br />

Les élèves de première rénové sont venus nous chercher pour nous accompagner à<br />

nos deux cours.<br />

Ce sont les élèves de première secondaire qui nous ont encadrés tout au long de la<br />

journée.<br />

Nous avons été répartis dans différentes classes pour suivre les cours de première<br />

année.<br />

En fin de matinée, nous sommes allés voir une pièce de théâtre très chouette et<br />

marrante présentée par des élèves de première.<br />

Après le dîner, une partie des élèves sont montés au Hall de sport pour y pratiquer<br />

une ou deux activités sportives : badmington, unihock, escalade, danse ou VTT et les<br />

autres élèves qui avaient choisi une activité artistique : dessin ou théâtre sont restés<br />

dans les locaux classes.<br />

A la fin de la journée, tous les élèves ont reçu un goûter : une gaufre et un jus<br />

d’orange.<br />

Cette journée inoubliable nous a permis d’avoir un avant goût de la première rénové.<br />

Nous sommes tous rentrés chez nous avec de bonnes idées sur l’école secondaire.<br />

Nous nous sommes bien amusés.<br />

Les élèves de 6 e année de l’école <strong>Saint</strong> Joseph, <strong>Malonne</strong><br />

4 2


L’ACCUEIL DES ELEVES DE L’EPS<br />

Les élèves de 1C et 1D ont été très heureux de recevoir les élèves de l'Ecole<br />

Primaire Spéciale. Ils leur avaient préparé de très nombreuses activités durant<br />

toute une après-midi : jeux de mémoire, jeux de cartes, activités sportives diverses,<br />

lecture, dessin etc.<br />

La joie que nos élèves ont lue dans les yeux de ces enfants a été leur plus grande<br />

récompense et cette rencontre restera longtemps dans leur mémoire.<br />

4 2


Retraite de quelques rhétos à Maredsous<br />

28 février 2007 : par une matinée pluvieuse, 10 jeunes Malonnois franchissent le<br />

porche du monastère de Maredsous. Pas tout à fait à l’aise, ils se regardent du coin<br />

de l’œil en se demandant comment ils se sont retrouvés là…<br />

02 mars 2007 : par une belle après-midi ensoleillée, nos 10 Malonnois repassent ce<br />

même porche, le sourire aux lèvres, et presque tristes de repartir !<br />

Mais que s’est-il passé durant ces 3 jours ? Voici donc un petit résumé de la retraite à<br />

Maredsous de Antoine, Aline, Angélique, William, Laetitia, Martin, Quentin, Elodie,<br />

Madelyne et Aude.<br />

Nous voilà donc au cœur du monastère de Maredsous à nous demander plusieurs<br />

choses essentielles…<br />

1) Aura-t-on assez à manger ?<br />

2) Va-t-on parler de Dieu pendant 3 jours ?<br />

3) ……<br />

Quand, tout à coup, nous rencontrons LE père François ! Un homme plein d’entrain,<br />

aimant la vie et ses plaisirs (en tout bien tout honneur, bien sûr !) et à l’humour<br />

UNIQUE (pour ma part, je me souviendrai tout particulièrement de Aude…Javel).<br />

A partir de cette rencontre, l’atmosphère se détend, les craintes s’en vont, elles<br />

disparaissent totalement au repas du soir. Au menu : hot-dog !! Chez les moines, qui<br />

l’aurait cru ?<br />

Un autre moment culinaire important : le repas avec les moines ! Le silence est de<br />

rigueur, mais on ne peut retenir les petits sourires que tout cela nous inspire.<br />

Mais le plus important reste tout de même les liens qui se sont créés. En effet, le<br />

père François met tout en œuvre pour nous prouver que l’union fait la force. Une<br />

chaise musicale sans élimination en est un bon exemple ! Pour tenir à 10 sur une<br />

seule chaise, l’entraide, on en a bien besoin !<br />

On apprend aussi à se faire confiance. Pour cela, on se fait guider, yeux bandés, à<br />

travers l’abbaye. Croyez-moi, dans ce moment-là, il m’en a fallu de la confiance en<br />

William pour faire cette promenade à l’aveuglette.<br />

Cette abbaye, nous l’avons aussi visitée, les yeux bien ouverts, avec les commentaires<br />

du père François. Quentin, se retrouvant affublé en jeune moine, illustre bien cette<br />

visite !<br />

Au fil de tous ces moments, les préjugés tombent, on découvre REELLEMENT les<br />

autres, on confie ses petits états d’âme, car on sait pertinemment que tout cela<br />

restera au sein du groupe qui se soude au fil de ces 3 jours.<br />

On découvre aussi une madame Rochette toujours joyeuse et une madame Lambert<br />

bien différente du cours d’espagnol, soit au cours d’une balade vers Maredsous et ses<br />

beaux paysages, ou autour d’une Maredsous concluant ce court séjour.<br />

D’ailleurs, je n’en dis pas plus ; après tout, c’est notre retraite à nous !<br />

Aude Kubjak, 6 e B<br />

4 2


Une vedette is born<br />

<strong>Texte</strong> P. Ducarme<br />

Est-ce si chouette de remporter un concours ? Est-il si enviable de se retrouver<br />

au hit de l’actualité soi-disant artistique ? C’est ce qui est pourtant arrivé à Ben,<br />

promu, à l’instigation de sa sœur et presqu’à son corps défendant, la star de la<br />

célèbre émission « Une vedette is born ». Cette émission a pour spécificité de<br />

s’enregistrer au domicile de la vedette, ce qui n’ira pas sans poser quelques<br />

problèmes (surtout maternels !)<br />

Belle occasion, pour nous spectateurs, de voir circuler, s’animer, s’exprimer,<br />

pour notre plus grand plaisir, une fort jolie bande de parfaits déjantés. Passons-les en<br />

revue, dans l’ordre alphabétique des prénoms des acteurs :<br />

Alban, un photographe tout ce qu’il y a de pédale douce ; une composition détonante.<br />

Amélie, la caissière, pas qu’un peu bébête, et qui récupère tout, même si ça ne sert à<br />

rien.<br />

Catherine. C’est elle la productrice, la chef, quoi. Sans scrupules, jusqu’à ce qu’une<br />

« rencontre » un peu brutale la réoriente.<br />

Céline, chauffeur de camion ; voyez-vous ça, les filles ? Et il faut faire baraqué !<br />

Charline, la mammy ; Paralysée ? Ouais ! Simulatrice, et qui picole sec en plus ; très<br />

réussie, avec son accent Fabiola.<br />

Claire, une artiste (voir Dupont). Ne va pas sans l’autre. Certains tours sont facilités<br />

par le fait d’être jumelles.<br />

Damien, la vedette, plus pleine de trac que de talent, d’ailleurs.<br />

Élodie, l’ex du présentateur vedette de l’émission, style harpie et qui n’arrive pas à se<br />

faire une raison.<br />

Florian, le présentateur, surtout préoccupé de passer des bras d’une fille à l’autre.<br />

Laura, la factrice. Pardon, la facteur ! (Factrice, c’est un mot qu’elle ne connaît pas,<br />

bien que ce soit son métier : c’est vous dire le niveau !)<br />

Lindsay la sœur de Ben, grâce ou à cause de qui tout arrive.<br />

Marie-Aline, l’autre artiste (voir Dupond). Ne va pas sans l’une. Le fait d’être jumelles<br />

facilite d’ailleurs certains tours.<br />

Marie-Laure, la fille de mammy, la belle-sœur de la mère, la tante des enfants,<br />

espagnole et dingue jusqu’au bout des ongles.<br />

Pauline, la maquilleuse. C’est la moins folle du groupe. Il en faut bien une comme<br />

référence à la normalité.<br />

Perrine, la voisine (et ça rime !), grande amatrice de biscuits au chocolat noir et fan<br />

jusqu’à la bêtise du présentateur vedette.<br />

Mélinda, l’autre sœur de Ben. Assez normale aussi, celle-là.<br />

Tiphaine, la mère, vraie poule qui a couvé des canards.<br />

Enfin, William, le directeur musical, toujours préoccupé de la sonorité et dont on ne<br />

peut pas vraiment dire qu’il marche droit !<br />

Comme on le voit, un spectacle qui vaut particulièrement par ses rôles de<br />

composition.<br />

Que va-t-il se passer pendant une heure et demie ? Oh ! pas grand-chose, tout<br />

compte fait. On va juste essayer de mettre en place l’enregistrement de cette<br />

fameuse émission. Et vu le caractère farfelu de la plupart des personnages, vu les<br />

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intrigues amoureuses, les jalousies, les petits conflits, les manipulations, ça ne va pas<br />

être simple. Mais on y arrivera, sans qu’on soit sûr que ce soit un happy end.<br />

Mais c’est l’occasion d’égratigner certains milieux de l’audiovisuel où l’ambition<br />

personnelle, l’arrivisme et surtout l’esprit de lucre ne cessent d’exploiter la bêtise<br />

humaine (qui n’a pas de limites, on le sait – aussi bien celle des vedettes que celle<br />

des spectateurs) dans ce genre d’émissions « réality show » dont on ne peut pas<br />

vraiment dire qu’elles améliorent notre espace culturel !<br />

C’étaient les rhétos 2007 de l’Institut <strong>Saint</strong>-<strong>Berthuin</strong>, ces 24 et 25 mai, sous la<br />

direction de Denis Riguelle.<br />

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Un cours de français nostalgique…<br />

En ce mercredi 30 mai, la classe de 6 e C était chargée de faire ses adieux à notre très chère<br />

école lors de notre cours habituel de français avec Mr N. Marchal. Celui-ci nous avait chargés<br />

par groupe de 5 élèves (soit 4 groupes) d’organiser quelque chose qui marquerait les esprits<br />

et saluerait notre école une dernière fois.<br />

- Le premier groupe a décidé de couler un béton sur le bord de notre cour <strong>Saint</strong>-<br />

<strong>Berthuin</strong> pour y encastrer la photo des réthos et y marquer le nom de chaque élève de<br />

la classe.<br />

- Le deuxième a écrit des lettres à la craie au sol pendant que du haut du mur<br />

d’enceinte nous les écoutions raconter ces 5 années que nous avons presque tous<br />

vécues ici, avec ces quelque s changements et ces évolutions. Une fois leur récitation<br />

finie ils se couchèrent au sol pour compléter leur mot… ENFIN…<br />

- Le 3 ième groupe n’ayant pas eu le temps de préparer quelque chose de conséquent<br />

nous permit un échange d’anecdotes et de souvenirs rigolos…Tous plus sympathiques<br />

les uns que les autres, entre les souvenirs d’école d’un prof et ceux de ses élèves…<br />

- Le dernier groupe, quant à lui, opta pour une fresque sur un drap, composée des<br />

mains et du nom de chaque élève imprégné à la peinture. Cette fresque est<br />

momentanément visible à la cafétéria ou ils ont décidé de l’accrocher. Seulement ce<br />

n’est pas tout, une fresque ne leur suffisait pas, il a fallu qu’ils demandent à Mr Lebrun<br />

de publier les impressions de tous les élèves sur leurs années de secondaire et la fin<br />

si proche de celles-ci.<br />

Guillaume Franck : Après 6 ans d’attente, il sera bien content de quitter le secondaire et de<br />

pouvoir enfin faire ce qu’il veut (l’infographie). Seulement il quittera notre école la tête pleine<br />

de souvenirs et le cœur un peu triste à l’idée de ne plus revoir ses amis aussi fréquemment<br />

que 5 jours semaine.<br />

Etienne Dupagne : Indifférent à l’idée de partir, il ne doit pas encore s’être vraiment rendu<br />

compte que ces moments que nous passons ensemble sont les derniers…Ou peut-être étaitce<br />

simplement l’idée de passer dans le fascicule de l’école qui lui à fait perdre toute<br />

inspiration…<br />

Amélie D’Ursel : en partance pour des études en logopédie sur Bruxelles, elle est contente<br />

de finir le secondaire même si elle sait qu’elle le regrettera vite. En effet, le travail est<br />

beaucoup plus conséquent en supérieur, la pauvre se retrouvera sans doute seule dans un<br />

kot et devra se lever bien plus tôt malgré l’horaire plus chargé. Mais cela lui permettra de<br />

rencontrer de nouvelles têtes et de se faire de nouveaux amis, ce qui est plutôt chouette<br />

malgré tout.<br />

Florentine Patiny : Cette demoiselle, futur étudiante en médecine, est à la fois contente et<br />

triste de quitter cet endroit quotidien et habituel qui nous a accueillis durant presque 6ans<br />

maintenant. Elle va perdre des habitudes bien ancrées à présent mais cela lui permettra<br />

d’enfin rentrer dans la vraie vie.<br />

4 2


Nicolas Juste : Notre petit militaire se rend bien compte de la réalité du secondaire et sait<br />

pertinemment qu’a présent la rigolade est finie, il ne pourra plus glander, devra rendre ses<br />

travaux à temps mais malgré cela il clame haut et fort : « Vive l’armée ».<br />

Martin Dubois : Est plus content qu’autre chose, il pourra enfin faire ce qu’il aime à plein<br />

temps et devenir kiné.<br />

Nicolas Dessy : C’est la fin d’une époque, confie- t-il, il est triste car il sait qu’il ne reverra<br />

plus certains tout en étant content de pouvoir enfin faire ce qu’il veut (ingénieur industriel).<br />

Claire Soetens : Elle a un peu de regret, nous avons eu des profs inoubliables plein de<br />

mimiques. C’est la fin d’une bonne période et le début d’une chouette aussi du moins elle<br />

l’espère.<br />

Martin Faure : cela lui fait si peu et tant à la fois, 6 ans c’est long et à présent on vole vers<br />

l’inconnu…<br />

Nicolas Gérard : C’est cool de prendre son envol, seulement on ne se reverra sans doute<br />

plus.<br />

Nicolas Pirotte : 6années difficiles mais qui en valaient la peine.<br />

Claire Avril : « Cela ne fait pas plaisir » Elle va passer ses études en sports juste à côté à<br />

l’HENAC. Elle pourra donc garder un lien avec l’école, les lieux ainsi que les profs.<br />

Alban Castaigne : Heureux avant tout, il a beaucoup de souvenirs, de rigolades mais aussi<br />

d’ennui… « St Berth’ me manquera quand même ».<br />

Jérémie Miotto : Pendant l’année tu n’aimes pas spécialement tes profs mais en faite tu te<br />

rends vite compte qu’ils vont quand même te manquer…<br />

Thomas : il reste neutre malgré tout, et est content d’avoir fini le secondaire. La tite phrase<br />

de la fin : « pfff…voilà quoi… ».<br />

Damien Raze : Il est bien content de changer d’air malgré que cette année soit passée vite<br />

et ait été très chouette. « Mr Patiny va me manquer ».<br />

Robin Lefranc : Il s’est bien marré tout au long de ces années de secondaire. Il est un peu<br />

triste et en même temps super content. « J’en garderai un bon souvenir ».<br />

Laetitia Carlier : Je me souviendrai toujours de mon arrivée ici en 3 ième année, je ne<br />

connaissais personne et tout de suite les élèves se sont montrés chaleureux et aimables à<br />

mon égard. Je suis bien contente d’avoir fini le secondaire, 6ans c’est long, mais malgré tout<br />

je garderai énormément de bons souvenirs de cette école, de ses profs et de tous ses<br />

élèves…<br />

Mr N. Marchal : Il est très heureux qu’on puisse découvrir des choses qui nous plaisent<br />

vraiment, il est content que nous partions et le sera encore plus s’il nous revoit.<br />

Il faut souvent un peu de recul aux élèves pour se rendre compte de ce que le secondaire<br />

et/ou les profs leur ont apporté. Un an c’est court pour découvrir quelqu’un, 2ans c’est génial.<br />

On a le temps de trouver de quoi les élèves sont capables et de quoi ils ont besoin… Il s’est<br />

bien plu en classe avec nous surtout lors de la rhéto (2 ième année ou il nous a eu en cours) car<br />

nous étions plus sereins et un certain climat de confiance s’était installé. La 2 e année, il a pu<br />

être plus efficace car il nous connaissait mieux et cela lui a permis de voir l’évolution de<br />

chacun de nous. Un climat de confiance qui n’existait pas auparavant s’est installé ce qui a<br />

permis à la classe d’être plus sereine.<br />

<strong>Texte</strong> écrit et mis en forme par Carlier Laetitia.<br />

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Rhétos 2007


Rhéto 1927


LE DEFI LECTURE<br />

Organisé ce vendredi 15 juin par Mmes Decamp & Nahon pour l’ensemble des classes<br />

de 1 e , il se présente sous la forme d’un Trivial Pursuit créé par les élèves et porte sur<br />

la connaisance de livres de lecture mis au programme des semaines précédentes. Les<br />

élèves s’affrontent en équipes sur leur connaissance et leur compréhension de ces<br />

lectures, tout au long de la matinée. Ensuite, barbecue au plateau, puis après-midi<br />

récréative à la salle eds fêtes. Le top !


LES LAURIERS DES ANCIENS<br />

Voici la suite des résultats obtenus par des anciens dans l’enseignement supérieur ou<br />

universitaire au terme de l’année académique 2005-2006. Nos félicitations et nos<br />

meilleurs vœux pour la poursuite de leur cursus.<br />

ECOLE SUPERIEURE DES AFFAIRES<br />

GERARD Anne-Sophie B3 en marketing<br />

HAUTE ECOLE FRANCISCO FERRER<br />

GIRBOUX Vanessa B3 Styliste-modéliste<br />

BERG Maxime B3 Styliste-modéliste.<br />

HEMES – INSTITUT GRAMME<br />

FRAITURE Emmanuel 2 e lic Ing. Industriel<br />

HENAC<br />

ARNOLD Emilie B1 Normale préscolaire<br />

BERNARD Sandrine B1 Normale primaire<br />

BRASSEUR Julien B3 Assistant social<br />

CHANTEUX Alexandre B3 Normale secondaire<br />

CLUENTIUS Joannie B1 Normale secondaire<br />

DETRAUX Jessica B3 Normale primaire<br />

DUPONT Julien B1 Normale secondaire<br />

FORTHOMME Maxime B1 Normale secondaire<br />

FRERES Marie B1 Normale secondaire<br />

GAUTHIER Anne-Lyne B2 Normale préscolaire<br />

GAUTHIER Marie-Alyne B3 Normale primaire<br />

GONDRY Paul B1 Normale secondaire<br />

JACOBS Christian B2 Normale secondaire<br />

LAHAUT Tatiana B1 Normale primaire<br />

LOICQ Adrien B3 Normale secondaire<br />

MANDIKI Alindawa B2 Normale primaire<br />

MARCHAL Vanessa B1 Assistante sociale<br />

PICARD Anne-Fleur B3 Normale primaire<br />

ROOSEN Emilie B2 Normale secondaire<br />

SCOYS Coraline B1 Normale primaire<br />

SOETENS Christelle B3 Normale préscolaire<br />

THIENPONT Marie B2 Assistante sociale<br />

TROUILLET Madeline B2 Normale primaire<br />

WILVERS Laurent B2 Assistant social


INSTITUT LIBRE MARIE HAPS.<br />

BERGER Emilie B1 Logopédie<br />

DELVAL Pauline B1 Traduction<br />

DUPAGNE Marie 1 ère lic Traduction<br />

JAMART Véronique B1 Traduction<br />

MARROY François B3 Assistant en Psychologie<br />

STASSIN Amélie B3 Logopédie<br />

INSTITUT SUPERIEUR D’ARCHITECTURE SAINT-LUC EN WALLONIE (LIEGE)<br />

CASTAIGNE Rachel B1 Architecture<br />

LARDINOIS Camille B1 Architecture<br />

BIOT Pierre-Alvaro B2 Architecture<br />

BAZIER Coline B2 Architecture<br />

BAUDUIN Vanessa B2 Architecture<br />

CHARLIER Olivier A4 Architecture (4 e année)<br />

DELIRE Laetitia A4 Archi1tecture<br />

ULB<br />

ARARI-DHONT Karolin B1 Droit<br />

CARON Cédric 1 e lic Information et Communication<br />

CHEVALIER Isis Licenciée en Information et Communication<br />

CHEVALIER Timour Licencié en Sciences Géologiques<br />

DEFOUR Marie-Eve Licenciée en Criminologie<br />

KIMFUENA Sandrine DES en Sciences Pharmaceutiques<br />

LEBENI Déborah Licenciée en Information et Communication<br />

LIEGEOIS Céline Licenciée en Sciences Politiques<br />

LESSIRE Emilie 1 e lic Sciences du Travail<br />

MINIOT Jérémy 2 e lic Droit<br />

PARIDAENS Jean-Thomas Licencié en Sciences Politiques<br />

PLOMPTEUX Shirley 1 e lic en Philosophie<br />

SURIN Rudy Licencié en Sciences de la Santé Publique<br />

VIESLET Catherine B2 Sciences Politiques<br />

WILLIOT Bénédicte Master en Arts du Spectacle


TABLE DES MATIERES<br />

Introduction 2<br />

Aux futurs rhétos 3<br />

Journée des 1 e à Namur 4<br />

Journée Oxfam 6<br />

Le bidonville de Kibra 10<br />

Salut le Canada 11<br />

Ma petite entreprise 12<br />

Le théâtre en 1 e 14<br />

Chambre Noire 15<br />

Voyage au Maroc 16<br />

Le 7 e art s’invite à St-<strong>Berthuin</strong> 17<br />

Printemps des Sciences 18<br />

GSM 19<br />

Cannibale photographié 20<br />

My perfect day 21<br />

Expo Ambleteuse 22<br />

Le racisme ? Pas pour moi 24<br />

Acrogym 26<br />

Rhéto Trophy 27<br />

Le bac révélateur 29<br />

Festival Rock ‘n Brousse 30<br />

L’accueil des primaires 31<br />

… et de l’EPS 34<br />

Retraite à Maredsous 35<br />

Une vedette is born 36<br />

Un cours de français nostalgique 38<br />

Rhéto et Rhéto 40<br />

Le défi lecture 42<br />

Les lauriers des anciens 44<br />

Copyright : nous devons au talent de Madame Nahon la majeure partie des photos<br />

de cette revue, les autres ayant été commises par quelques auteurs plus ou moins<br />

prometteurs.


Pu blic ati o n de l’Institut <strong>Saint</strong>- Bert h ui n<br />

Ens ei g n e m e n t Sec o n d a i r e Gé n é r a l (ASBL)<br />

129c Fon d de Malo n n e<br />

1 Malo n n e<br />

081/4472 30 Fx 081/4472 3 9<br />

info @ i s b m . b e<br />

http:// ww w.is b m . b e<br />

Lucie Goffaux 3A<br />

E d ite u r re s p o n s a b le : T h ie rry L e b ru n F o n d d e M a lo n n e , 1 2 9 c 5 0 2 0<br />

M A L O N N E

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