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N - Le Midi Libre

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N°03 du 11 au 18 Janvier 2007 A LA UNE<br />

de la caméra cachée<br />

«agresseur». Il avait failli passer plusieurs mauvais<br />

quarts-d’heure. L’enregistrement avait permis de<br />

limiter la casse et «coupé» quelques dérapages verbaux,<br />

mais il n’est pas tout à fait sûr que tous les<br />

invités aient pardonné ou excusé le procédé. Des<br />

personnalités du cinéma ou du théâtre déclinèrent<br />

l’invitation de cette émission radio sans savoir<br />

qu’elles échappaient ainsi à un formidable traquenard,<br />

bien qu’il soit regrettable que les «têtes» du<br />

sport ou d’autres secteurs de la société n’aient pas<br />

été «égratignées», elles aussi. C’est bien dommage.<br />

Puisque le nivellement se fait aussi par le bas, nul<br />

doute que cette émission fera des petits dans un proche<br />

avenir et c’est peut-être pour ça que Hassan et<br />

consorts n’ont pas voulu manger tout leur pain en<br />

une seule fois. Trente-six (36) numéros avaient été<br />

enregistrés (entre le 18 juillet et le 03 août) pour le<br />

petit écran et 12 de plus pour la radio Chaîne1 qui<br />

Des personnalités du cinéma ou du théâtre déclinèrent<br />

l’invitation de cette émission radio sans savoir qu’elles<br />

échappaient ainsi à un formidable traquenard,<br />

bien qu’il soit regrettable que les «têtes» du sport<br />

ou d’autres secteurs de la société n’aient pas été<br />

«égratignées», elles aussi.<br />

Mourad Khan.<br />

les a diffusés chaque jour de Ramadhan aux alentours<br />

de 17h30, sous le titre Dharif Jiddène (Très<br />

courtois, à moins que ce ne soit Fair-play). Avant de<br />

conclure cette «en-quête de vérité», une source, non<br />

confirmée, prétend (et la rumeur l’amplifie) que la<br />

radio nationale «aurait vendu» ce concept inédit et<br />

sa logistique humaine et matérielle, indispensable à<br />

la réalisation de ces épisodes d’une demi-heure<br />

environ chacun, pour le prix de 6 millions de DA.<br />

Un montant dérisoire, au regard de son investissement<br />

multiforme, surtout si l’on sait que certains<br />

comédiens exigent entre 2 et 3 millions de DA pour<br />

un premier rôle, dans des productions télé ou cinématographiques.<br />

La même source officieuse indique<br />

que l’actuel locataire du 8ème étage de l’EPRS «se<br />

gratterait vigoureusement la tête» pour savoir où est<br />

passé cet argent dont il «n’aurait pas trouvé la moindre<br />

trace écrite». Est-ce bien vrai ? Si par hasard<br />

c’était le cas, deux entreprises, quelle que soit leur<br />

taille, peuvent-elles conclure une transaction commerciale<br />

sans rédiger un acte notarié ? Si le prix de<br />

vente est exact, pourquoi ce produit aurait-il été<br />

vendu à ce prix dérisoire à un privé alors qu’il n’est<br />

pas interdit de penser que la boîte de prod (dont<br />

vous avez lu le nom dans le générique), sans doute<br />

pas philanthropique, a dû se «sucrer» (c’est son<br />

droit) en refilant le «bébé» à l’ENTV ? Du côté de<br />

la radio, on avance que l’entreprise aurait quand<br />

même bénéficié de revenus publicitaires, liés à cette<br />

émission, qui ne sont pas négligeables. Seraient-ils<br />

aussi importants que ceux engrangés par sa grande<br />

sœur, la télé, quand on a vu le temps que ça prenait<br />

à faire défiler les spots des annonceurs avant qu’on<br />

aperçoive le plus petit cheveu des personnages de<br />

l’émission ? D’aucuns veulent savoir (les curieux !)<br />

quel a été le cachet des deux principaux protagonistes,<br />

en l’occurrence Mourad et Hassan ? A dire vrai,<br />

nous avons eu la réponse au conditionnel : la boite<br />

de production aurait versé 250.000 dinars à chacun<br />

d’eux, tout comme elle aurait rétribué (moins bien)<br />

tous les acteurs de la mise en scène, exception faite<br />

peut-être des «piégés». Si le cachet perçu par les<br />

deux compères vous parait insuffisant, eux pourtant<br />

se félicitent des retombées induites par le succès<br />

populaire de l’émission. Starisés du jour au lendemain,<br />

ils n’arrêtent plus de «tourner», animant parfois<br />

en duo et pratiquement chaque soir, dans des<br />

espaces prévus, à cet effet, au sein des hôtels les<br />

plus huppés et autres lieux de distraction de la capitale.<br />

Même s’il y a peu de chances, nous semble t-il,<br />

que ce tandem perdure dans «la joie et l’amitié»<br />

jusqu’en Egypte, comme annoncé par Khan qui, lui,<br />

essaie de se vendre tous azimuts en solo. Quitte à<br />

«marcher sur des cadavres»!<br />

S. S. K.

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