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PARTIE I (10 points) Parenté entre êtres vivants actuels ... - svtCharlie

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<strong>PARTIE</strong> I (<strong>10</strong> <strong>points</strong>)<br />

<strong>Parenté</strong> <strong>entre</strong> <strong>êtres</strong> <strong>vivants</strong> <strong>actuels</strong> et fossiles<br />

Phylogenèse – évolution<br />

La diversité du monde vivant a amené les biologistes à proposer des outils permettant d'établir des relations de<br />

parenté <strong>entre</strong> les espèces actuelles et fossiles. On souhaite préciser comment les scientifiques justifient le<br />

positionnement de fossiles dans le règne animal puis dans la lignée humaine.<br />

Exposez le principe permettant d'établir des liens de parenté <strong>entre</strong> les organismes. Indiquez la place de<br />

l'Homme actuel dans le règne animal, puis citez les critères d'appartenance à la lignée humaine.<br />

Votre exposé comportera une introduction, un développement structuré et une conclusion. Aucun schéma n'est<br />

exigé.<br />

<strong>PARTIE</strong> II – Exercice 1 (4 <strong>points</strong>)<br />

La convergence lithosphérique et ses effets<br />

La région de l’île de Sumatra est une zone frontière <strong>entre</strong> deux plaques tectoniques régulièrement secouée par de<br />

très forts séismes.<br />

À partir des informations extraites du document, donnez deux arguments qui permettent<br />

d’identifier la plaque plongeante et la plaque chevauchante dans cette zone de subduction.


<strong>PARTIE</strong> II Spécialité – Exercice 2<br />

Des débuts de la génétique aux enjeux <strong>actuels</strong> des biotechnologies<br />

L’hémophilie A est une des maladies génétiques les plus anciennement connues, mais elle est relativement rare<br />

dans une population. Elle est caractérisée par le déficit du facteur antihémophilique A ou facteur VIII coagulant.<br />

Dans les documents, les individus hémophiles sont représentés en noir.<br />

À partir des informations extraites de l’analyse des documents 1 à 3 et de vos connaissances, montrez que<br />

l’hémophilie A correspond à la transmission d’un allèle récessif probablement porté par le chromosome X.<br />

Faites un diagnostic pour le fœtus III-2 dans la famille A.<br />

Document 1 : Une partie de l’arbre généalogique de la descendance de la reine Victoria.<br />

Document 2 : Emplacement des sites de restriction de l’enzyme Bcl I sur une portion du gène de<br />

l’hémophilie.


Document 3 : Analyse génétique des membres de la famille A (générations II et III) par la technique du<br />

Southern Blot.<br />

<strong>PARTIE</strong> II Obligatoire – Exercice 2 (6 <strong>points</strong>)<br />

Stabilité et variabilité des génomes et évolution<br />

On étudie la transmission de deux caractères du Maïs, couleur et aspect des grains, gouvernés chacun par un seul<br />

gène.<br />

À partir des informations extraites des documents, mises en relation avec vos connaissances, expliquez la<br />

diversité des phénotypes observés à l’issue du second croisement.<br />

Document 1 : Résultats du croisement de deux parents homozygotes pour les deux caractères étudiés.<br />

Parent 1 à grains colorés et arrondis X Parent 2 à grains incolores et déprimés<br />

Individus de la F1 avec <strong>10</strong>0% de grains colorés et arrondis<br />

Document 2 : Résultat du croisement <strong>entre</strong> un individu provenant de la F1 et un individu homozygote à<br />

grains incolores et déprimés<br />

Phénotype des grains obtenus Nombre de grains présentant ce phénotype<br />

Grains colorés et arrondis<br />

Grains incolores et déprimés<br />

Grains colorés et déprimés<br />

Grains incolores et arrondis<br />

4032<br />

4055<br />

149<br />

155<br />

Document 3 : Photographie en microscopie optique de chromosomes d’une cellule-mère de gamète,<br />

visibles en prophase 1 de méiose (MO x <strong>10</strong>40).


CORRECTION<br />

<strong>PARTIE</strong> I : <strong>Parenté</strong> <strong>entre</strong> <strong>êtres</strong> <strong>vivants</strong> <strong>actuels</strong> et fossiles – phylogenèse - évolution<br />

Introduction : Tous les organismes <strong>vivants</strong> sur Terre sont composés de cellules, possèdent des acides<br />

nucléiques, utilisent des mécanismes génétiques communs (réplication, transcription, traduction…). Ces<br />

ressemblances témoignent d’une origine commune de tous les <strong>êtres</strong> <strong>vivants</strong>. Comment peut-on préciser ces liens<br />

de parenté <strong>entre</strong> organismes et comment caractériser et situer l’espèce humaine parmi ces derniers ? Nous<br />

présenterons dans un premier temps le principe d’établissement de phylogénies <strong>entre</strong> les <strong>êtres</strong> <strong>vivants</strong>, puis nous<br />

préciserons la place de l’Homme et enfin nous donnerons les critères d’appartenance à la lignée humaine.<br />

I / Le principe d l’établissement de phylogénies <strong>entre</strong> les <strong>êtres</strong> <strong>vivants</strong> <strong>actuels</strong> et fossiles<br />

1. Les caractères à comparer et la notion d’homologie<br />

- caractères embryologiques, morpho-anatomiques et moléculaires (séquences en bases azotées de l’ADN<br />

et/ou séquence en acides aminés des protéines)<br />

- définition de la notion d’homologie à l’échelle macroscopique et à l’échelle moléculaire (ressemblance de<br />

séquences)<br />

2. Les états ancestral et dérivé de caractères<br />

- 1 ère forme d’un caractère = état ancestral, qui évolue, se transforme pour devenir un état dérivé de ce même<br />

caractère<br />

- seul le partage de caractères à l’état dérivé témoigne de liens de parenté plus ou moins étroits <strong>entre</strong><br />

groupes : plus 2 groupes partagent de caractères à l’état dérivé et plus ils sont proches d’un point de vue évolutif<br />

3. Les anc<strong>êtres</strong> communs hypothétiques et la construction d’arbres phylogénétiques<br />

- plus 2 groupes partagent de caractères à l’état dérivé et plus leur ancêtre commun hypothétique est récent<br />

- ancêtre commun qui n’est qu’hypothétique et ne correspond qu’à l’ensemble des caractères à l’état dérivé<br />

partagés par les groupes qui en sont issus (ancêtre commun ≠ fossile)<br />

- description de ce qu’est un arbre phylogénétique (qui représente les proximités plus ou moins étroites <strong>entre</strong> les<br />

différents groupes étudiés, avec les anc<strong>êtres</strong> communs hypothétiques aux nœuds)<br />

II / La place de l’Homme dans le règne animal<br />

1. La classification générale de l’espèce humaine<br />

- l’espèce humaine fait partie des groupes des : eucaryotes (cellules à noyau), vertébrés (colonne vertébrale),<br />

tétrapodes (4 membres), amniotes (amnios pendant le développement embryonnaire), mammifères (oreille<br />

interne avce 3 osselets, mamelles et poils), primates (pouce opposable), hominoïdes, hominidés et homininés<br />

2. L’ancêtre commun hypothétique <strong>entre</strong> les chimpanzés et l’Homme<br />

- ni un Homme, ni un chimpanzé, cet ancêtre commun regroupe l’ensemble des caractères à l’état dérivé partagés<br />

par les chimpanzés et les Hommes<br />

- il est daté de -<strong>10</strong> à -7 Ma<br />

III / Les critères d’appartenance à la lignée humaine<br />

1. Les critères squelettiques liés à la bipédie<br />

- trou occipital en position antérieure - colonne vertébrale à 4 courbures<br />

- membres ant. courts par rapport aux membres post. - bassin large et court<br />

- fémur rentrant …<br />

2. Les critères squelettiques liés à l’évolution de la tête<br />

- volume crânien élevé<br />

- prognathisme diminué (la face s’aplatit)<br />

3. Les critères témoignant d’une culture et d’un psychisme humains<br />

- peintures rupestres, foyers, outils fabriqués, sépultures….<br />

Conclusion : Ainsi, grâce à la comparaison de multiples caractères homologues <strong>entre</strong> différents groupes<br />

d’organismes <strong>vivants</strong> (<strong>actuels</strong> et fossile) et grâce à l’étude du partage des caractères à l’état dérivé, il est possible<br />

de préciser les liens de parenté existant <strong>entre</strong> les <strong>êtres</strong> <strong>vivants</strong> <strong>actuels</strong> et fossiles. Ces liens de parentés plus ou<br />

moins étroits témoignent d’une évolution des <strong>êtres</strong> <strong>vivants</strong>, à partir d’anc<strong>êtres</strong> communs hypothétiques. L’homme,<br />

un primate homininé, présente des caractères qui lui sont propres tels que la bipédie, une capacité crânienne<br />

élevée, une face aplatie, une culture…L’Homo sapiens, seul représentant actuel de la lignée humaine, n’a pas été<br />

la seule espèce de cette lignée, depuis son ancêtre commun avec les chimpanzés. Nous pourrions nous demander<br />

quels genres et espèces ont existé au cours de l’évolution humaine.<br />

<strong>PARTIE</strong> II exercice 1 : La convergence lithosphérique et ses effets<br />

Quels sont les arguments (deux) permettant d’identifier la plaque plongeante et la plaque chevauchante, au niveau<br />

de l’île de Sumatra ?<br />

- D’après les isobathes : augmentation brutale de la profondeur juste à l’ouest de la limite de plaques, du côté de<br />

la plaque indienne : la profondeur passe de 5000 à plus de 7000 m sur une distance relativement faible de <strong>10</strong>0 km.<br />

Cette profondeur diminue ensuite, plus à l’est pour être de <strong>10</strong>00 m juste à l’est de la limite de plaques, du côté de<br />

la plaque eurasienne, puis de 200 m en se rapprochant des côtes de l’île de Sumatra. Les profondeurs maximales


correspondent à la fosse de Java. Cette dernière est due à l’enfoncement de la plaque océanique sous l’autre.<br />

Donc c’est la plaque indienne qui plonge et la plaque eurasienne qui est chevauchante.<br />

- D’après la profondeur des foyers sismiques : à environ 300 km à l’est de la limite de plaques, foyers situés à<br />

une profondeur de 50 km ; à 500 km de la limite foyers sismiques situés à <strong>10</strong>0 km de profondeur et enfin, à 700 km<br />

de la limite foyers situés à 200 km de profondeur. Donc on trouve de la croûte de plus en plus profonde de l’ouest<br />

vers l’est : elle appartient à la plaque plongeante. Donc la plaque indienne est la plaque plongeante et la<br />

plaque eurasienne est la plaque chevauchante.<br />

- D’après la localisation des terrains volcaniques et des terrains sédimentaires plissés : terrains volcaniques<br />

situés sur l’île de Sumatra, à l’est de la limite de plaques. Terrains sédimentaires plissés plus proches de la plaque<br />

indienne (par rapport à la localisation de l’activité volcanique). Donc la plaque chevauchante est la plaque<br />

eurasienne et la plaque plongeante est donc la plaque indienne.<br />

<strong>PARTIE</strong> II exercice 2 obligatoire : Stabilité et variabilité des génomes et évolution<br />

Comment expliquer la diversité phénotypique observée à l’issue du second croisement réalisé chez ces Maïs ?<br />

- soit les allèles c+ et c du gène codant pour la coloration des grains, codant respectivement pour des grains<br />

colorés et des grains incolores<br />

- soit les allèles a+ et a du gène codant pour l’aspect des grains, codant respectivement pour des grains arrondis<br />

et des grains déprimés<br />

- Document 1 : . Les parents 1 et 2 sont homozygotes pour les deux gènes étudiés. Leurs génotypes sont :<br />

parent 1 : c+ // c+ ? a+ // a+ parent 2 : c // c ? a //a<br />

NB : Les ? dans ces notations signifient que l’on ignore encore si les deux gènes sont indépendants ou liés.<br />

Chaque parent produit des gamètes par méiose (composée de deux divisions successives au cours desquelles les<br />

chromosomes homologues se séparent).<br />

Le génotype des gamètes produits par le parent 1 est c+/ ? a+/. Le génotype des gamètes produits par le<br />

parent 2 est c/ ? a/<br />

Ainsi, les F1 issus d’une fécondation <strong>entre</strong> un gamète du parent 1 et un gamète du parent 2 ont pour génotype :<br />

c+ // c ? a+ // a. Ils sont tous double hétérozygotes. Or, d’après l’énoncé, les F1 sont tous de phénotype [c+,a+].<br />

Donc les allèles c+ et a+ sont dominants respectivement sur les allèles c et a.<br />

- Document 2 : . Les F1, double hétérozygotes, sont croisés avec un double homozygote récessif [c,a]<br />

Si les deux gènes étaient indépendants (c'est-à-dire localisés sur des paires de chromosomes différentes) : par<br />

brassage interchromosomique en anaphase 1 de méiose chez les F1, deux Division Réductionnelle seraient<br />

possibles, donnant au final 4 types de gamètes, produits par F1, dont les génotypes seraient les suivants : c+/ a+/<br />

et c+/ a et c/ a+/ et c/ a/ . Ces 4 types de gamètes génétiquement différents seraient équiprobables du fait<br />

de l’équiprobabilité des deux DR possibles.<br />

En résultat, dans la F2, les 4 phénotypes obtenus seraient eux-mêmes équiprobables. Ce n’est pas le cas.<br />

Donc les deux gènes sont liés (c'est-à-dire localisés sur la même paire de chromosomes) : sur le document 3,<br />

une tétrade (= un bivalent) montrant 4 chiasmas (= zones d’échanges de fragments de chromatides) permettant<br />

des Crossing-Over (CO) permettant d’obtenir des gamètes de deux types : les gamètes de type P (avec<br />

combinaisons alléliques existant déjà sur les chromatides des chromosomes de la cellule-mère) et les gamètes de<br />

type R (avec des combinaisons alléliques nouvelles résultant d’un brassage intrachromosomique). Les gamètes<br />

de type P sont issus à la fois de méiose avec et sans CO, alors que les gamètes de type R ne peuvent résulter<br />

que des méioses avec CO. Les gamètes de type P sont donc bien plus fréquents que les gamètes de type<br />

R. Ces différences de fréquences expliquent les résultats obtenus dans la F2 : deux phénotypes sont majoritaires<br />

et deux autres sont minoritaires.<br />

+ SCHEMAS : - interprétation d’un CO avec chiasma correctement localisé <strong>entre</strong> les deux gènes étudiés<br />

- méiose sans CO et méiose avec CO (chez F1)<br />

- échiquier de croisement du second croisement


<strong>PARTIE</strong> II exercice 2 spécialité<br />

Document 1<br />

- On remarque que deux enfants sont malades alors que les parents ne le sont pas. L’allèle morbide est<br />

transmis à l’enfant par les parents et il ne s’exprime pas dans leurs phénotypes : l’allèle est donc récessif.<br />

D’où la notation des allèles : H pour l’allèle normal et h pour l’allèle morbide.<br />

- Hypothèses sur la localisation du gène.<br />

Les deux malades sont des garçons. Ceci constitue une piste pour l’hypothèse gonosomale mais en aucun cas<br />

une preuve, l’échantillon étant beaucoup trop faible numériquement.<br />

Envisageons successivement les deux hypothèses.<br />

• Hypothèse autosomale.<br />

Un malade est homozygote récessif et a donc pour génotype h//h. Les parents non malades doivent<br />

transmettre chacun un allèle morbide et doivent donc être obligatoirement hétérozygotes H//h. Ce devrait être<br />

le cas de Ludwig v. et Nicolas II, or ils sont extérieurs à la famille de Victoria et l’on nous dit que la maladie est<br />

rare. Ceci semble donc peu probable.<br />

• Hypothèse gonosomale.<br />

Un garçon malade a pour génotype Xh//Y, il reçoit l’allèle morbide de sa mère qui, si elle n’est pas malade, est<br />

hétérozygote XH//Xh. Dans cette hypothèse la reine Victoria est hétérozygote et a transis l’allèle morbide à sa<br />

fille Alice. Alice a elle-même transmis l’allèle morbide à son fils Frederick qui est donc malade et a pour<br />

génotype Xh//Y. Alice a également transmis l’allèle morbide à sa fille Alexandra qui a un fils malade, elle est<br />

donc hétérozygote XH//Xh puisque son père, non malade donc de génotype XH//Y, lui a transmis l’allèle<br />

normal. Alexandra a transmis l’allèle morbide à son fils Alexis qui est alors atteint, mais ses filles ne peuvent<br />

être malades puisque leur père Nicolas II n’est pas malade. Au pire, elles peuvent être hétérozygotes. Cette<br />

hypothèse explique pourquoi ce sont les garçons qui sont malades et ne nécessite pas de faire appel à des<br />

porteurs sains extérieurs à la famille de la reine Victoria. On la considérera donc comme plus probable que<br />

l’hypothèse autosomale.<br />

Document 2<br />

On remarque qu’un site de restriction supplémentaire, suite à une mutation, est apparu sur l’allèle morbide.<br />

La taille des fragments de restriction obtenus avec Bcl I permettent alors de caractériser chacun des allèles. Un<br />

fragment de 1165 pb caractérise l’allèle normal et un fragment de 879 pb ou de 286 pb (ou les deux) caractérise<br />

l’allèle morbide.<br />

Document 3<br />

On remarque que III2 ne présente que le fragment 879 pb correspondant à l’allèle muté. Dans l’hypothèse<br />

autosomale, son génotype est donc h//h. Ses parents doivent donc être htz, ce qui est le cas de sa mère II3 mais<br />

pas de son père II4 qui ne présente que le fragment caractérisant l’allèle normal et qui serait donc de phénotype<br />

H//H.<br />

Dans l’hypothèse gonosomale, II2 malade a pour génotype Xh//Y, en accord avec le Southern Blot, et il a reçu<br />

l’allèle morbide de sa mère qui aurait pour génotype XH//Xh, le père n’étant pas malade. Sa sœur II3 avait une<br />

chance sur 2 d’être htz et c’est le cas d’après le test. III2 a donc hérité de l’allèle morbide de sa mère, sans que<br />

son père soit porteur. Cette hypothèse est en accord avec les résultats du test génique, on peut donc penser que<br />

le fœtus de génotype Xh//Ysera malade.

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