Ponce Pilate Again - Consultationhomeo
Ponce Pilate Again - Consultationhomeo
Ponce Pilate Again - Consultationhomeo
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
L’exemple des effets secondaires de la cortisone est en ce sens<br />
révélateur :<br />
Une prise relativement courte de cortisone (entre autres<br />
indications. anti-inflammatoire, glucocorticoïde, antiallergique), le<br />
plus souvent administrée par voie orale (sous forme de comprimés<br />
ou de liquide buvable) ne présente pas de danger, à condition<br />
toutefois de surveiller le patient (dosage du sodium et du<br />
potassium, vérification de la fonction rénale, des globules rouges,<br />
des plaquettes et des globules blancs). En cas de cure longue, de<br />
nombreux effets indésirables sont susceptibles de survenir :<br />
• Rétention d’eau, oedème<br />
• Hypertension artérielle<br />
• Ostéoporose<br />
• Tassement vertébral<br />
• Fonte musculaire<br />
• Syndrome de Cushing (obésité de la face et du tronc)<br />
• Fragilité de la peau (elle met a bas le système<br />
immunitaire)<br />
• Hirsutisme (pilosité excessive)<br />
• Accès de rougeur cutanée<br />
• Diabète<br />
• Infections à répétition (effet immunosuppresseur de la cortisone)<br />
• Glaucome<br />
• Troubles psychiques à type de psychose<br />
• Retard ou arrêt de la croissance chez l’enfant<br />
• Dérèglement hormonal chez le fœtus<br />
Dr.Elizabeth Wright Hubbard<br />
D’autre part, un arrêt brutal de l’utilisation de corticoïdes peut entraîner des dérèglements hormonaux<br />
plus ou moins graves. La mise au repos des glandes surrénales (à l’origine de la fabrication de cette<br />
hormone) pendant le traitement substitutif par cortisone occasionne parfois l’atrophie de celles-ci sans<br />
signe révélateur, ce qui expose le malade à des accidents potentiels, tels qu’une insuffisance surrénale<br />
aiguë (arrêt de fonctionnement des glandes surrénales), surtout en cas d’arrêt brutal de la corticothérapie<br />
(utilisation des corticostéroïdes ou de dérivés). Un arrêt brutal du traitement peut également<br />
entraîner un réveil évolutif de la pathologie, qui a nécessité la prescription des corticostéroïdes.<br />
En ce qui concerne les dermo-corticostéroïdes c’est-à-dire les produits à base de cortisone utilisés pour<br />
la peau, l’application de ceux-ci sur une trop grande surface peut occasionner des effets secondaires tels<br />
que ceux décrits ci-dessus. Au niveau de la peau également peuvent survenir ce que l’on appelle des<br />
dystrophies cutanées, c’est-à-dire des problèmes de structure et de vascularisation entre autres,<br />
entraînant des maladies cutanées comme :<br />
• La couperose<br />
• L’acné<br />
• Les vergetures<br />
• Les folliculites bactériennes<br />
• Les troubles de la pigmentation,<br />
• Etc.…<br />
Sur un plan plus général, l’utilisation des corticostéroïdes peut avoir pour conséquence un déséquilibre<br />
hormonal comme un diabète. Outre de possibles accidents digestifs (ulcère, pancréatite aigue), une<br />
hypertension artérielle mal équilibrée est susceptible de s’aggraver, une tuberculose jusque-là inactivée<br />
peut se réveiller, la présence de parasites dans l’organisme s’aggraver pendant le traitement par<br />
cortisone. Toutes ces pathologies nécessitent donc d’être traitées, avant d’envisager l’administration de<br />
corticostéroïdes, sans compter toutes les interactions médicamenteuses… Ainsi, avant de voir apparaître<br />
votre patient dans son intégrité, il vous faudra le débarrasser de cette « malédiction du XXIº siècle » : les<br />
effets iatrogéniques des médicaments. Dans son Organon, Samuel Hahnemann aborde – déjà ! - ce<br />
12