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BELFORT
le magazine de la ville de Belfort wwwmairiebelfortfr
> Fort Hatry :
un parc urbain
pour s’ouvrir sur la ville
> PLU
penser le Belfort de demain Belfort vue du
Dans ce numéro l’Avis des Quartiers n°18
ciel en poster
janvier
numéro / euro

JANVIER 2005 / n°154
Urgences
● SAPEURS POMPIERS
Tél. 18 ou Minitel 36.18
suivi du 03 84 22 18 84
(personnes mal ou non entendantes)
● CENTRE HOSPITALIER
14 rue de Mulhouse - Tél. 03 84 57 40 00
● URGENCES MEDICALES / SAMU
24 h sur 24
Tél. 15
● DÉPISTAGE ANONYME
ET GRATUIT DU SIDA
21, avenue Jean Jaurès - Tél. 03 84 28 17 12
● AIDES (SIDA)
Tél. 03 84 58 17 43
● ALCOOLIQUES ANONYMES
Tél. 03 84 54 09 52
● CENTRE D’ALCOOLOGIE
ET DE TABACOLOGIE
Tél. 03 84 22 31 39
● CROIX BLEUE
25, rue Savoureuse - Tél. 03 84 28 92 98
● LE RELAIS
10, bd Anatole France - Tél. 03 84 21 76 02
● AMBULANCIERS 24 h sur 24
Tél. 03 84 28 35 35
● GENDARMERIE
Tél. 03 84 57 31 00
● PHARMACIE DE GARDE
Se présenter muni d'une ordonnance
au commissariat
● COMMISSARIAT DE POLICE
Rue du Manège - Tél. 03 84 58 50 00
Police-secours - Tél. 17
● DEPANNAGE EDF/GDF
EDF : Tél. 03 84 28 33 23
GDF : Tél. 03 84 28 51 22
● SOS AMITIE
Tél. 03 81 98 35 35
Pratique
● ETAT CIVIL
(Mairie et permanences)
Hôtel de Ville, place d’Armes :
(Tél. 03 84 54 24 34)
Etat-civil :
du lundi au vendredi de 8h30 à 12h
et de 13h00 à 17h30 - samedi de 8h30 à 12h
● Trésorerie Belfort Ville
23, rue Thiers - Tél. 03 84 58 45 70
Horaires d’ouverture :
du lundi au jeudi : 9h-12h/13h30-16h30
vendredi : 9h-12h/13h30-16h
● SNCF
Info.-réservations - Tél. 03 36 35 35 35
● TAXIS
Groupement taxis-radio
Tél. 03 84 22 13 44
Taxis de la Roseraie - Tél. 03 84 28 06 15
● CTRB
Place Corbis - Tél. 03 84 21 08 08
● OFFICE DE TOURISME
Rue Clémenceau - Tél. 03 84 55 90 90
● COMMUNAUTE
DE L'AGGLOMERATION
BELFORTAINE - Tél. 03 84 54 24 24
● CAISSE PRIMAIRE D’ASSURANCE
MALADIE
Accueil du lundi au vendredi de 8h30 à 17h.
www.mairie-belfort.fr
toute l’actualité de la ville
de Belfort en ligne
Solidarité
avec les sinistrés
du sud-est asiatique
Comme l’ensemble de leurs concitoyens,
les élus de la Ville de Belfort sont sensibles
à la catastrophe épouvantable qui
vient de ravager plusieurs pays du Sud-
Est asiatique semant la mort et la ruine.
Jean-Pierre Chevènement, Maire de Belfort,
a demandé qu’un crédit de cinq mille
euros soit débloqué par le Centre Communal
d’Action Sociale, à la diligence de
son vice-président Philippe Garot. Tous
les habitant de Belfort et au-delà sont
invités à apporter leurs dons (chèques ou
espèces exclusivement) au CCAS, place
Corbis (du lundi au vendredi de 9h à 12h
et 13h30 à 17h).
D’avance merci à tous !
Après le drame
de Mulhouse
Entre Noël et Nouvel-An, une explosion
de gaz a coûté la vie à dix-sept
Mulhousiens.
Jean-Pierre Chevènement a exprimé la
solidarité de ses concitoyens à Jean-Marie
Bockel, Sénateur-Maire de Mulhouse :
«Les Belfortains ont appris avec une vive
émotion la catastrophe qui endeuille la
ville de Mulhouse, leur grande voisine et
amie.
En leur nom, et au nom du Conseil Municipal
de Belfort, je vous prie d’accepter
mes sincères condoléances. Je souhaite
que vous puissiez transmettre aux familles
éprouvées le témoignage de notre douloureuse
sympathie».
Belfort Magazine : Mairie - place d'Armes - 90 000 Belfort.
Tél. 03 84 54 24 24. Rédaction : Tél. 03 84 22 39 79.
Courrier électronique : belfort.mag@wanadoo.fr
Directeur de la Publication : Jean-Pierre Chevènement
Directeur de la Communication, Rédacteur en Chef :
Robert Cerles
Editeur : SCEP - S.A.R.L. de Presse au capital de 25 000 euros
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Rédaction : Sandrine Décembre, N. Gauthier, Pol Robert,
Mise en page : J.F. Perrot, Christophe Patrix, Auriane Lancin
Photos : Claude Bailly, Robert Cerles, Régis Antoine
da-real-kikos, Sandrine Décembre
Photogravure : Laser 89 - Dépot légal : janvier 2005
Impression : Imp. Schraag - Valdoie. Tirage : 29 000 ex.
Couverture : Régis Antoine
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C
hères concitoyennes,
chers concitoyens,
Comme chaque année, j’ai plaisir à
vous présenter, pour 2005, mes
vœux sincères de bonheur, de réussite
et de plein épanouissement,
pour vous-même et les vôtres, et
bien sûr de santé. Car la santé -l’at-on
jamais assez dit ?- constitue le
bien le plus précieux !
Un hôpital de pointe
pour l’Aire Urbaine
A cet égard, je crois pouvoir vous
apporter une bonne nouvelle : le
Conseil d’Administration de l’Hôpital
de Belfort-Montbéliard, que
je préside depuis le 30 janvier
2004, a adopté, le 17 décembre
dernier, un projet d’établissement
ambitieux, reposant sur trois
pieds : un plateau technique commun
de haut niveau situé sur un site
médian et deux sites urbains de 600
lits chacun dans les deux grandes
villes de l’agglomération : Belfort
et Montbéliard.
Ce regroupement des deux plateaux
techniques (22 salles d’opérations
au total) sur un site unique médian
permettra d’y localiser les équipements
de santé les plus performants
(M. Douste-Blazy, ministre de la
Santé, a évoqué, jeudi 16 décembre,
un «petscan», ce qui se fait de
mieux en matière d’imagerie médicale),
et par ailleurs attirera les équipes
de jeunes médecins, dont nous
avons besoin dans un contexte de
pénurie médicale (il manquera
20 000 médecins pour la France
entière, en 2025 !). Ainsi nous pourrons
garantir à tous les habitants de
l’Aire urbaine un haut niveau de
qualité de soins. Dois-je rappeler
que, malgré tous les efforts faits
depuis vingt ans, nous sommes encore
dans une région sanitaire défavorisée
?
A l’horizon 2010, cette situation
aura cessé : nous disposerons, entre
Strasbourg et Lyon, du plus grand
hôpital. Il pourra développer avec
le CHU de Besançon des formations
de recherche communes, attirant
ainsi les meilleurs praticiens.
C’est donc un acquis stratégique
majeur pour Belfort et l’Aire urbaine.
Certes, tout n’est pas encore
réglé : le Conseil d’Administration
devra effectuer, le 20 janvier, le
choix du site médian sur la base de
critères définis en commun : qui ne
comprendrait en effet que, pour les
cas d’urgence, où chaque minute
compte, ce site médian doit se situer
à la plus courte distance des
deux agglomérations de Belfort et
de Montbéliard, sans parler d’Héricourt
et de Delle ?
Nous aurons certainement l’occasion
d’en reparler au début de l’année
prochaine, car vous l’imaginez,
dans le paysage actuel, ce ne
sont pas les oppositions plus ou
moins politiciennes et les chaussetrapes
qui font défaut ! Cela ne nous
détournera pas de notre route, au
service du bien commun.
Une Constitution
antieuropéenne
L’année qui vient sera aussi marquée
par une consultation décisive
pour l’avenir de notre pays. Un
référendum sera organisé vraisemblablement
au mois de juin, sur une
prétendue «Constitution européenne».
Celle-ci, selon M. Giscard
d’Estaing, son auteur principal,
vise à inscrire dans le marbre,
pour cinquante ans, non seulement
les institutions mais les politiques à
suivre ! Il me semble que les
Belfortains qui avaient majoritairement
voté «non» au traité de
Maastricht, le 20 septembre 1992,
sont instruits par l’expérience pour
constater la nocivité des règles alors
posées et qui seraient donc
«constitutionnalisées» :
● Banque Centrale livrée à elle
même qui ne fait rien contre un
euro trop fort (1 dollar vaut environ
1,35 euro aujourd’hui contre 0,82 il
y a quatre ans, soit une dévaluation
sauvage du dollar de 60 %). Cet
euro fort est asphyxiant pour nos
exportations et détourne de la zone
euro les investisseurs étrangers :
faut-il citer les plans sociaux qui se
sont succédés à Geepe, chez Nipson,
ou plus récemment à SigmaKalon
dont l’usine de Valdoie serait fer-
page 2

mée ? Une désindustrialisation rampante
frappe le Nord Franche-
Comté : les entreprises investissent
en Europe Centrale ou en Chine et
notre appareil de production vieillit.
● Aucune relance par l’investissement
public n’est non plus possible,
du fait des règles posées par un
pacte de stabilité budgétaire que
M. Prodi, ancien Président de la
Commission européenne, qualifiait
lui-même d’«absurde». Ainsi, les
pays de la zone euro s’enfoncentils
dans un chômage de masse
(10,2 % dans le Territoire de Belfort,
plus que la moyenne nationale
(9,9 %) alors que nous nous situions
traditionnellement un ou
deux points en dessous !).
● Les Belfortains ont pu apprécier
aussi la nocivité du « principe de la
concurrence », telle que l’interprète
la Commission européenne : marchandages
interminables avec M.
Monti, le Commissaire européen à
la concurrence qui ont faillir faire
capoter le plan de sauvetage
d’Alstom : encore celle-ci doit-elle
céder une partie importante de ses
actifs (1,6 milliard d’euros). L’Etat
ne pourra rester au capital que quatre
ans et Alstom à la fin devra
nouer des «partenariats privés».
Siemens est aux aguets ! Où est là
dedans le souci de l’emploi et de
l’avenir du site industriel de Belfort
? Dois-je évoquer la «libéralisation»
-il vaudrait mieux dire le
démantèlement- des services publics
(énergie, poste, transports)
décrétée au nom du même «principe
de la concurrence» ?
L’Europe telle qu’elle se fait, ne
nous protège pas, bien au contraire,
contre la concurrence sauvage de
pays à très bas salaires (dix fois
moins en Pologne, vingt fois moins
en Chine, cent fois moins au
Bengladesh). Elle nous désarme
face à la dévaluation compétitive
du dollar. En vertu d’une dogmatique
libérale à courte vue, elle a été
constituée en espace économique
ouvert aux quatre vents, offert à
tous les coups.
Pourtant, une autre Europe est possible,
organisée sur le principe de la
«géométrie variable» à partir de la
volonté démocratiquement exprimée
par les peuples : gouvernement
économique de la zone euro à
douze, défense commune indépendante
de l’OTAN à cinq ou six, etc.
Malheureusement, la prétendue
«Constitution européenne» inter-
page 3
dit de fait ces «coopérations renforcées»
en les soumettant à des
conditions impossibles à réaliser :
au moins un tiers des membres, soit
10 sur 29, et surtout accord à la fois
de la Commission européenne, du
Parlement européen et du Conseil
européen, statuant, qui plus est, à
l’unanimité pour tout ce qui touche
à la défense. Or, avec une Europe
de plus en plus élargie, l’avenir est
à la différenciation : seul un «noyau
dur», autour de la France et de
l’Allemagne, permettrait l’émergence
d’un acteur stratégique européen
dans le monde multipolaire
du XXI ème siècle. En condamnant
par avance cette voie, la «Constitution»
mérite d’être qualifiée
d’«antieuropéenne». L’adopter, ce
serait faire, pour les prochaines
décennies, le choix d’une Europe
asservie à l’Empire américain, vidée
de sa substance industrielle, où
seuls les rentiers de la finance
auraient la vie belle. Ce ne serait
pas un bon choix pour Belfort !
Nous aurons naturellement l’occasion
de reparler de tout cela quand
la campagne s’ouvrira. Même s’il
était dur à entendre, je vous ai toujours
tenu le langage de la vérité et
je continuerai à le faire. Une autre
Europe est possible, démocratique,
indépendante et solidaire avec des
nations volontaires pour traduire
dans les politiques les aspirations
de leurs citoyens.
Nous ne baisserons
jamais les bras
Sur le plan local, l’avenir du site
Alstom est évidemment au premier
rang de nos préoccupations.
L’ouverture du site, dans le prolongement
de l’avenue du Maréchal
Juin interviendra au printemps, sous
l’égide de la Communauté de l’Agglomération
Belfortaine. Elle permettra
la revitalisation du site par
l’utilisation des terrains vacants
(près de 100 000 m 2 sur 400 000) en
liaison avec le Technopôle, où,
après l’installation du Centre d’appels
de SFR et d’une autre société,
il n’y aura plus de place disponible.
Ce sont aujourd’hui près de 7 500
emplois qui existent sur les deux
sites du Technopôle et de l’Alstom.
Certaines entreprises ont des besoins
de desserrement ou d’extension.
D’autres pourront venir s’y
installer, si la Région de Franche-
Comté met en place la société de
conversion prévue par le plan de
redynamisation de l’Aire urbaine
pour mille emplois à créer, comme
elle s’y est engagée, et bien entendu,
si l’Etat et Alstom «jouent le
jeu». Il faudra des financements
publics importants pour requalifier
l’ensemble du site et Alstom devra,
bien sûr, y contribuer. Ce pari de la
revitalisation du site Alstom sera
relevé.
Dans aucun domaine, nous ne baissons
les bras : 2005 verra la réalisation
d’un nouveau cœur de ville
avec la Place Corbis, les quais Keller
et Schneider magnifiquement
rénovés. Suivra la première tranche
du Faubourg de France dont la
municipalité vient d’examiner le
projet. Belfort confortera ainsi sa
vocation de principal pôle commercial
de l’Aire urbaine. En 2005
aussi, la Vieille Ville prendra de
nouveaux atours, avec l’aménagement
de la place de la Petite Fontaine.
Construction d’un nouveau grand
et beau quartier au Parc à Ballons,
aménagement d’un parc urbain tout
au long de la Savoureuse, rénovation
des quartiers des Résidences et
des Glacis du Château, transfert du
musée d’Art à la Tour 41, mise en
valeur de la citadelle, croyez-moi,
la municipalité et l’ensemble du
personnel de la Ville ne chôment
pas : les projets prennent forme et
2005 sera une étape importante de
leur réalisation.
A l’horizon 2010, enfin, c’est un
immense bouleversement qui va
intervenir pour l’Aire urbaine tout
entière, avec l’arrivée du TGV
Rhin-Rhône en gare de Meroux. La
construction d’un superbe viaduc
basé sur tétrapodes d’acier et enjambant
ainsi, sur 850 m, de
Bermont à Trévenans, la vallée de
la Savoureuse, va intervenir au printemps
2006. L’autoroute sera élargie,
la RN 19 complétée : un nouveau
cœur de l’Aire urbaine va
ainsi prendre forme.
Malgré tous les obstacles et toutes
les oppositions à courte vue qu’il a
fallu vaincre, l’agglomération
belfortaine et l’Aire urbaine auront
une belle carte à jouer en Europe,
au carrefour d’axes majeurs de communication.
Ce projet de TGV
Rhin-Rhône, dont j’ai lancé l’idée
il y a près de vingt ans, montre que
la volonté et le travail acharné finissent
toujours par payer.
L’Aire urbaine Belfort-Montbéliard
pourra ainsi, je l’espère, rester
une grande plate-forme industrielle
et technologique, forte de ses grandes
entreprises même si, à l’exemple
de Peugeot et Alstom, elles ont
connu des jours meilleurs, riche
aussi d’un tissu diversifié de PME-
PMI. Les villes de Montbéliard,
Belfort et Mulhouse se sont mises
d’accord pour plaider auprès des
Pouvoirs Publics en faveur d’un
«pôle de compétitivité» concernant
«le véhicule du futur, la mobilité,
l’énergie et l’environnement».
Nous disposons en Nord Franche-
Comté et en Sud Alsace d’un tissu
diversifié d’entreprises performantes
et d’un réseau d’Universités et
de centres de recherches en plein
développement.
Il faudra aussi poursuivre l’effort
en faveur de la formation à tous les
niveaux, pour mieux préparer nos
enfants aux emplois de demain.
L’enseignement supérieur et la recherche
en particulier doivent être
encore développés, car c’est ainsi
que nous préparerons l’avenir de
notre jeunesse et celui du pays tout
entier. Aussi, est-il regrettable qu’en
matière de constructions universitaires
(locaux pédagogiques de
l’UTBM rue Thierry Mieg, rénovation
de la Cité Duvillard, aménagement
des combles de la Faculté
des Sciences Louis Neel), l’Etat,
depuis 2001, ne tienne pas les engagements
pris dans le Contrat de
Plan. La Ville, quant à elle, continue
à agir pour les projets dont elle
a la maîtrise (halle technologique
de l’UTBM, Maison de l’Etudiant,
Gymnase universitaire).
Comme vous le voyez, il faut lutter
sur tous les fronts, mais Belfort ne
manque pas d’atouts ! A nous de les
valoriser, pour que notre Ville continue
à progresser. Cela dépend
aussi beaucoup de votre soutien,
comme il m’est arrivé souvent de
vous le rappeler.
A toutes et à tous, bonne année
2005 ! Nous y ferons ensemble de
belles et bonnes choses, si vous le
voulez !
Belfort Mag janvier 2005 n°154

g r a n d
p r o j e t
Faire d’un fort un lieu
d’ouverture, un sacré pari.
Faire d’un ouvrage militaire
défensif, un lieu de détente
familial et de passage ouvert
à tous ; tel est l’enjeu de
l’aménagement du site du
Fort Hatry.
Fort Hatry :
un parc urbain
pour s’ouvrir sur la ville
A
ménager l’espace du Fort
Hatry fait partie du pro-
gramme sur lequel la municipalité
a été élue en 2001.
En juillet 2003 le conseil municipal
avait défini les principales
orientations du projet. Elles sont
au nombre de trois :
> développement de l’enseignement
supérieur par la création
d’un pôle universitaire avec notamment
la construction d’un
gymnase universitaire
> un programme de construction
de logements sur la partie sud
> la réalisation d’un parc urbain
et la création d’une liaison entre
les Résidences et le Centre Ville.
Un projet raisonné,
nécessaire et utile
Le conseil municipal du 9 décembre
dernier a franchi un nouveau
pas dans ce réaménagement avec
la désignation du maître d’oeuvre
chargé de l’étude et de la réalisation
du parc urbain à créer.
Parmi les neuf équipes qui ont
concouru, c’est celle dirigée par
l’architecte Humbert DAVID qui
a été retenue.
Pour Etienne Butzbach, adjoint à
l’urbanisme ce parc urbain est un
projet «raisonné, nécessaire et
utile».
«Le site du Fort Hatry, vaste espace
boisé et vert émergeant entre
le quartier des Résidences et
le Centre ville, malgré une situation
privilégiée et des atouts indéniables,
donne l’impression
d’un lieu sans repères, sans attraits
et, il faut en convenir, peu
rassurant».
Par ailleurs les allées sont dégradées
et mal éclairées, les équipements
vieillots d’un autre âge
enserrés dans une végétation
dense et touffue : tout cela traduit
le manque de vocation et de fonction
des espaces du Fort Hatry.
«Notre idée force, rappelle
Etienne Butzbach est de transformer
un fort défensif à vocation
militaire en un espace «civilisé»
ouvert au public. Nous nous efforcerons
de révéler toute la
monumentalité du site, remarqua-
ble à bien des égards, et créer des
liens, par des allées, entre l’Est
et l’Ouest. Entre «les Rési» et le
coeur de ville.»
Valoriser l’existant,
dégager
des perspectives
Pour y parvenir les architectesurbanistes-paysagistes
retenus
devront intégrer des paramètres
définis dans un schéma global
d’aménagement qui prévoit sept
axes de travail.
Tout d’abord, conserver la vocation
naturelle de «poumon vert»
du parc en améliorant la végétation,
composante essentielle de
l’ambiance du site.
Ensuite, retravailler l’espace vert
actuel en lui donnant un caractère
plus urbain, en facilitant ses accès,
en ménageant des espaces
ouverts, en dégageant des perspectives
sur la Vieille Ville et sur
le massif Vosgien.
Par ailleurs, il conviendra de préserver
l’identité du Fort. En of-
page 4

frant, par ce réaménagement, une
meilleure lecture de ses lignes
architecturales. Notamment en
intégrant l’espace des fossés au
futur parc.
De même, l’équipe formée autour
du maître d’oeuvre, doit proposer
des solutions visant à améliorer
l’accessibilité au parc et sa traversée.
Donc à travailler sur les
entrées du site, sur le tracé d’allées
cavalières, dont une Est-
Ouest, piétonne et cyclable, véritable
liaison entre les Résidences
et le Centre Ville.
De plus, il faudra faciliter le franchissement
en plusieurs points
des fossés par des passerelles.
En outre, le parc sera doté d’aires
de loisirs, avec des jeux pour les
enfants, des aires de repos, de
détente.
Enfin, et c’est un aspect important
du projet, il conviendra de
sécuriser le parc, par l’installation
de garde-corps et de barrières interdisant
les accès aux souterrains.
Il n’est pas utopique d’imaginer
qu’à plus ou moins court
terme des circuits de visites pourront
être montés en liaison avec
les associations patrimoniales de
valorisations des ouvrages militaires
de Belfort.
Toujours dans ce volet «valorisation»
du site et sécurisation, un
concepteur lumière proposera des
éclairages pour la sécurisation
page 5
nocturne des cheminements ainsi
qu’une mise en lumière de certains
éléments marquants de
l’ouvrage fortifié.
Dernier volet sur lequel les concepteurs
devront plancher : la
liaison avec le lycée Follereau,
qui est le principal riverain de ce
parc urbain. La création d’un parvis
et d’un bâtiment d’accueil
sont à intégrer dans le projet.
Un espace naturel
à préserver
et à développer
On l’aura compris, ce projet ambitieux
repose sur une histoire,
celle du fort lui même, et de son
environnement immédiat..
Pour Pascal Martin, l’adjoint aux
espaces verts, la création de ce
nouvel espace naturel doit tenir
compte de l’inventaire de l’existant.
Un inventaire de la végétation,
des arbres et de leur état
sanitaire, d’un relevé méthodique
des arbres à conserver. Ceux que
l’on appelle les arbres remarquables.
Le caractère spécifique du Fort
Hatry réside actuellement dans
un mélange d’importantes végétations
spontannées et de plantations
ordonnées.
Parallèlement, l’aménagement du
«tissu» végétal intégrera les principes
de la gestion différenciée
(alternance de gazon, prairies
fleuries, zones naturelles, essences
indigènes et fruitières, milieu
favorisant la présence durable
d’oiseaux et de petite faune).
Et c’est une véritable gestion à
long terme de cet espace naturel
en milieu urbain, qu’il faudra
prendre en compte.»
Une superficie égale à
celle de la Vieille Ville
Si les idées forces du projet, et la
«lettre de cadrage» donnée au
cabinet Humbert DAVID, sont
clairement définies, les élus souhaitent
cependant maintenir une
concertation étroite avec les citoyens
intéressés par le projet.
«Nous avons déjà eu des réunions
de travail avec les différentes associations
sur «le cône sud» à
l’issue desquelles nous avons intégré
des modifications au projet
urbain. Sur le «parc urbain» nous
prévoyons trois autres réunions
de concertation, au début, à mi-
chemin, et avant la remise de la
copie du cabinet d’architectes,
rappelle Etienne Butzbach qui
réaffirme son désir d’ouvrir largement
le débat et la concertation.
Mais qui rappelle aussi, et
c’est la loi de la démocratie,
qu’en dernier ressort, c’est le
conseil municipal, élu sur la base
d’un programme par le suffrage
universel, qui tranche.
Il n’est sans doute pas inutile de
rappeler également que le projet
global d’aménagement du site du
Fort Hatry s’étale sur 14 hectares,
soit autant que la superficie
de la Vieille Ville. Et que seul, un
hectare est concerné par une urbanisation
nouvelle (logements
sociaux, gymnase universitaire
etc...).
Nous aurons assurément l’occasion
de revenir sur l’avancée de
cet ambitieux projet dans les prochains
mois.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

curbanisme o n s e i l
m u n i c i p a l
Le PLU :
penser le Belfort de demain
Le conseil municipal a approuvé le Plan local d’urbanisme (PLU) présenté
par Etienne Butzbach, adjoint au maire chargé de l’Urbanisme. Ce sont les grandes lignes
du développement urbain de Belofrt du XXIème siècle qui sont ainsi définies.
L
e PLU remplace le Plan
d’Occupation des Sols
(POS). Sa révision a nécessité
deux ans et demi de travail appuyée
par un souci évident d’informer
le plus possible les habitants»,
explique Etienne
Butzbach, adjoint au maire chargé
de l’urbanisme. Cette communication
s’est faite à l’aide de dix
réunions de quartiers, de nombreux
articles dans la presse, et de
l’exposition «Belfort, une ville
en projets», qui a attiré 7 000
visiteurs à la halle Fréry. Le PLU
s’inscrit dans une perspective à
long terme permettant de présenter
un plan cohérent de développement
urbain. Il réserve pour
cela des parties de la Ville à certaines
activités. Enfin, il projette
les zones constructibles ou non.
Il dessine en quelque sorte la Ville
de demain tout en s’adaptant aux
nouvelles lois. Il prévoit par exemple
une zone réservée sur les anciens
terrains de l’ERM où un
nouveau quartier voit le jour. Il
réserve également un emplacement
pour desservir le site de
l’ancienne caserne des pompiers
où la ville construira des logements
et des équipements...
Toutes ces décisions ont été prises
en respectant les idées fortes
définies dans le Projet d’Aménagement
de Développement Durable
(PADD), qui s’articule autour
de huit axes majeurs : la reconquête
du centre ville, la construction
de quartiers neufs et le renouvellement
urbain de l’habitat, le
travail en ville, les études universitaires
à Belfort, la circulation et
le stationnement, une ville à la
campagne, Belfort Ville d’Art et
d’Histoire et enfin une démarche
globale d’embellissement.
page 6

Des travaux rendront
à cet espace situé dans
le quartier de la Méchelle
toute sa place !
page 7
Aménagement de la Place Einstein
P
our répondre aux attentes
des riverains, des travaux
redonneront à la place Einstein sa
vocation de lieu de rencontres et
d’échanges. Seront pris également
en compte les besoins des enfants
et des adolescents en aménageant
un terrain multisports. Enfin, ils
sécuriseront l’espace en accordant
une place privilégiée aux
piétons et en mettant en place un
traitement paysager.
La première tranche se traduira
par la démolition des structures
Marché Fréry : la face Nord à neuf !
La réfection de la façade Nord
(côté Quai Vauban) du marché
Fréry débutera en mars 2005. Les
travaux se dérouleront sur une
période de dix mois et s’élèveront
à 585 425 euros.
en béton existantes, par la création
de huit places de stationnement
et par la plantation d’arbres.
La seconde tranche consistera à
créer l’espace de loisirs
multisports et à réaliser les travaux
de finition. Ces travaux démarreront
en mai pour s’achever
à l’automne 2005. Ils s’élèveront
à 341 738 euros, financés à 35%
par l’Etat, à 25% par le Conseil
Général et à 40% par la Ville de
Belfort.
> bon à savoir
Vie associative
Pour permettre aux principales associations
soutenues par la Ville de
Belfort, de faire face à leurs obligations,
le conseil municipal a autorisé
le versement d’avances sur subventions.
Cette mesure concerne plus
particulièrement les associations qui
emploient du personnel (l’association
d’insertion professionnelle des
jeunes, le CCAS, Pluri’Elles ...).
SAPIN
Créée en 1992, l’entreprise d’insertion
SAPIN est spécialisée dans l’aménagement
et l’entretien des espaces
extérieurs. Outre les commandes de
travaux, la Ville lui attribue une subvention
annuelle de fonctionnement
de 16 000 euros. Pour participer à son
maintien alors qu’elle connaît des difficultés
économiques passagères, la
Ville lui alloue une subvention exceptionnelle
de 3 000 euros.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

urbanisme curbanisme o n s e i l
Les lumières de la Ville
récompensées par un prix
national !
Fête
foraine
P
m u n i c i p a l
ar convention du 26 octobre
1992, la SNCF a autorisé
la Ville de Belfort à occuper
un terrain d’une surface de
1 856m2 , situé rue de Guebwiller.
La Ville étendra
ce parking et l’aménagera
pour l’utilisation occasionnelle
de fêtes foraines.
Pour ce faire, la SNCF met
à disposition de la ville un
terrain complémentaire
d’une surface de 7 720m2 à compter du 1er janvier
2005.
E
n 1992, la Ville a réalisé la
mise en lumière du Châ-
teau avec la façade de la citadelle,
du Lion, des remparts adjacents et
l’éclairage des Glacis pour lesquels
elle a reçu le premier prix
national «Lumières et Monuments».
La Ville souhaite poursuivre
cet effort pour valoriser son
patrimoine dans le cadre du développement
touristique.
Cette mise en lumière concerne le
Font Nord de la citadelle (la Tour
des Bourgeois, la Casemate
Denfert Rochereau, la Porte de
Brisach...) ainsi que les remparts
reliant la Tour 27 à la Tour 41, la
Tour 46 et le rempart du parking
Valorisation nocturne
du patrimoine
de l’Arsenal reliant la Tour 46 au
pied du Château. Le concept lumineux
retenu est sobre, utilisant uniquement
le blanc et le jaune. Il
s’attache à souligner les lignes
principales des remparts. Le conseil
municipal a adopter ces dispositions
et a autorisé le Maire à
solliciter des subventions auprès
de partenaires pour financer cette
réalisation.
Maison du Temps
et de la Mobilité
La Maison du Temps a pour
missions de conduire des réflexions
et de mettre en œuvre
des expérimentations
innovantes dans le domaine
de la mobilité des personnes
et de l’aménagement du
temps. Pour qu’elle puisse
conclure un programme de
travail avec le Syndicat Mixte
de l’Aire Urbaine, le conseil
municipal a accepté que soient
déclarées d’intérêt syndical
ses études et a décidé une
participation financière de la
Ville de 8,75 %.
page 8

Développement de la recherche
L’IUT accueille depuis plusieurs
années une importante
composante du laboratoire d’informatique
de l’université de
Franche-Comté (LIFC). L’objectif
de l’équipe de ce laboratoire
à laquelle appartient le
professeur Jacques Bahi, est de
page 9
Maison de l’étudiant
I nscrite
au programme de
redynamisation de l’Aire Ur-
baine et destinée à améliorer les
conditions de vie et d’accueil des
étudiants à Belfort, la future Maison
de l’Etudiant (MDE) se développera
sur deux sites. «La Ville
possède, en effet, deux bâtiments
permettant d’accueillir des services
à la vie étudiante : l’ancienne
conciergerie du site universitaire
Marc Bloch et les anciens
cinémas Alpha, explique
Etienne Butzbach, adjoint au
maire chargé de l’urbanisme.
Toutefois les deux sites ne nécessitent
pas le même niveau d’études
techniques préalables. La
conciergerie apparaît comme
celui offrant les possibilités
développer de nouveaux outils
numériques spécialement conçus
pour être utilisés dans le contexte
actuel de réseau Internet à grande
échelle. Au regard de l’importance
croissante du développement
de l’informatique au niveau
économique, la Ville soutient ces
d’aménagement les plus rapides.
Le bâtiment sera donc, réhabilité
pour créer un lieu permanent de
renseignements et d’informations
pour les étudiants et les lycéens
belfortains».
travaux de recherche en finançant
une partie du programme
de recherche à hauteur de
14 000 euros pour couvrir des
frais d’équipement et de 7 000
euros correspondant à des frais
de fonctionnement.
> en bref
Soutien
à la vie étudiante
La Ville de Belfort accorde une subvention
à l’association Anim’toi regroupant
150 étudiants de l’IUT Carrières
Sociales. Elle s’élève à 1250
euros pour soutenir les stages tutorés
et collectifs et à 250 euros pour la
mise en œuvre d’animations. La Ville
de Belfort accorde également une
subvention de 11500 euros à l’association
de l’UTBM regroupant 1400
étudiants et ce, pour la mise en place
de son programme d’animations.
L’IUFM a dix ans
Sous la responsabilité d’Yves
Schubnel, l’IUFM est l’un des principaux
bâtiments du Site Marc-Bloch.
Les IUFM ont été créés en application
de la loi d’orientation sur l’éducation
du 10 juillet 1989. En 1991,
situé aux 4 As, l’Institut compte 56
étudiants. C’est en 1994, ses effectifs
ayant doublé, qu’il s’installe dans
l’ancien bâtiment du lycée Courbet
dont il partage l’espace avec le Centre
de documentation pédagogique
(CDDP), dirigé par Marie-France
Kalantzis. En 2004, sur 257 étudiants,
60% sont originaires du Territoire de
Belfort.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

urbanisme v i e
m u n i c i p a l e
Actualisation des
droits et tarifs municipaux
Actualisation des droits et tarifs municipaux , c’est sous ce
vocable très administratif il faut en convenir, que le conseil
municipal du mois de décembre dernier a feuilleter ce qui
ressemble bine à un catalogue à la Prévert.
S
i l’augmentation votée de
2% en moyenne n’est
qu’un alignement sur l’inflation
annuelle, l’intérêt est de se pencher
sur l’extraordinaire diversité
des «produits» commercialisés
par la collectivité.
Il en va des services (comme
l’accueil en halte garderie ou dans
les restaurants scolaires) comme
des locations de matériels (d’une
plante verte pour une réception
VIP à une salle du château).
Ainsi en feuilletant ce catalogue
on déniche que l’échauguette en
résine vendue à la boutique du
> performances
Le sportif du mois
Yann Raymond, du Tri-Lion Belfort
est le lauréat du mois d’octobre
2004. Ce sportif est un
triathlète qui a connu une année
de performances exceptionnelles,
collectionnant victoires et podiums
significatifs. Champion de
Franche-Comté de duathlon, vice
champion de Franche comté de
triathlon, il a récemment participé
au fameux ironman d’Hawaï où il
a obtenu la 114 ème place sur plus de
800 participants.
Lion y est soldée à11,50 euros
alors qu’elle était à 23 euros en
2004, idem pour le dé en porcelaine
qui passe de 5,10 euros à
4,10 euros, mais que le plan de
Vauban augmente de 3,04 euros à
3,10 euros. En revanche il y a une
grande stabilité pour la boule de
neige , petit et grand modèle qui
est insensible aux variations de la
monnaie européenne !
Les produits dérivés des festivals,
Fimu et Entrevues connaissent
eux aussi une belle stabilité
(du tee shirt à la casquette, sans
oublier... le parapluie...)
Plus sérieux sont les -légèresaugmentations
des tarifs municipaux
des restaurants scolaires ou
de la garde de nos chères petites
têtes blondes dans les crèches de
la ville.
Si vous avez l’intention de louer
une salle pour votre prochaine
«teuf» dans le cadre prestigieux
du Château, comptez 354 euros
pour le casernement ( plus 7 euros
par rapport à l’an dernier), et
sachez que vous pouvez vous faire
friser les cheveux dans le cadre
du salon d’apprentissage du CFA
pour 17 euros ( cheveux mi longs)
et colorer vos mèches pour 15,20
euros (toujours cheveux mi longs.
Et pendant que vous y êtes toujours
profitant de votre passage
au CFA, pour pourrez déjeuner
d’un menu touristique pour 11,30
euros (mais pensez à réserver),
arrosé -avec modération- d’une
demi Saint Emilion pour 8,90
euros, ou d’une demi Arbois
Trousseau moyennant 7 ,30 euros.
Tous les tarifs sont bien sûr accessibles
à tout citoyen, en consultant
le recueil des actes administratifs
(c’est gratuit).
Patrick Froidefond, au centre,
directeur du CHRS.
Philippe Douste-Blazy guidé par Jean-Pierre Chevènement, président du Conseil
d’administration et par Jean Schmid, directeur du Centre hospitalier de Belfort-
Montbéliard s’est rendu sur le site de l’hôpital de Belfort-Montbéliard le 16
décembre dernier.
Hôpital : le site médian
La création d’un hôpital supplémentaire fait partie du
projet d’établissement du centre hospitalier de Belfort
Montbéliard 2005-2010.
ort de l’expérience et de
l’action de la Maison de la
Méditerranée, qui correspondait
à une intuition qui était et reste
juste, tant la compréhension des
rapports entre les deux rives de la
Méditerranée est stratégique, dans
ce 21ème siècle naissant, la municipalité
relance l’action dans le
domaine des relations avec les
pays riverains de la Méditerranée,
notamment ceux du Maghreb
et l’accès à la citoyenneté des
femmes et des hommes qui en
R
egroupant les deux établissementshospitaliers
distants de 22 km, un site
médian réunira sur un même
lieu les équipes pour regrouper
les forces et gagner en efficacité.
Les sites urbains seront
quant à eux rénovés et revitalisés
et les disciplines médicales
développées pour en faire de
véritables hôpitaux de proximité.
Ils conserveront 600 lits
et places sur chacun des sites
dans des espaces reconfigurés
ainsi qu’une offre de soins en
médecine, gériatrie...
> Création d’un service
«Accès à la citoyenneté»
> et d’une commission
extra-municipale «Méditerranée»
F
sont issus. Un Service «Accès à la
Citoyenneté» sera créé, ainsi
qu’une commission extra-municipale.
Lieu d’échanges, cette commission
s’appuiera sur le réseau que
constituent les centres culturels
et maisons de quartiers, ainsi que
l’ensemble des associations culturelles
et éducatives de la ville.
Enfin, un service des relations
internationales incluant la coopération
décentralisée sera créé et
renforcé.
page 10

La Ville de Belfort habille
actuellement les murs du
bâtiment de la place de la
Résistance et du Général
de Gaulle.
> à l’étude...
L’art,
pignon sur vue
Belfort aime donner vie à ses
murs. Comme elle l’a fait sur
la place des 4 As avec la
fresque d’Ernest Pignon-
Ernest et ses quarante-six
personnalités, la Ville étudie
actuellement la possibilité de
le faire avec la façade arrière
de la Maison du Peuple, qui
servirait de support à une
œuvre d’Art.
page 11
La Maison du Peuple
reprend des couleurs
D
André Kaufmann,
adjoint au Maire
chargé des travaux.
epuis, son inauguration en
1933 le bâtiment avait bénéficié
de travaux d’agrandissement,
mais ses façades n’avaient
jamais fait l’objet d’un ravalement.
«Pour bien distinguer la Maison
du Peuple des bâtisses bordant la
place de la Résistance et conserver
son caractère de type «pierre»
nous avons opté pour un camaïeu
de tons «pierre», dont un beige
du Mâconnais et un beige Cantal,
précise André Kaufmann, adjoint
au Maire chargé des travaux. Ce
choix permet également d’unifier
la partie la plus ancienne de l’édifice
et son extension datant de
1998. Les ferronneries seront
quant à elles peintes en rouge
indien et la frise fleurie est revêtue
de peinture dorée afin d’anoblir
le bâtiment».
Enfin, les toilettes ont également
été rénovées et l’aménagement
des espaces extérieurs sera prochainement
réalisé.
Le montant des travaux de
ravalement s’élève à 340 000
euros et les travaux s’achèveront
courant janvier.
> en bref
Un peu d’histoire...
En projet depuis 1922, la
construction de la Maison du
Peuple démarre en 1927. L’architecte
belfortain Paul
Giroud conçoit cet édifice
dans un style moderniste. Ce
sera par ailleurs, le premier
bâtiment belfortain construit
en béton armé. Cette bâtisse
réalisée dans l’objectif de
devenir un pôle culturel local
est inaugurée au printemps
1933. Elle accueille une
bourse du travail, la bibliothèque,
des salles de répétition
musicale, et une salle de
spectacle. En 1981, la bibliothèque
est transférée au cœur
des 4 As permettant ainsi
d’utiliser l’espace vacant en
améliorant l’accessibilité et
en offrant des salles supplémentaires
aux associations.
En 1998, une extension transforme
la salle de spectacle en
l’équipant d’une scène aux
conforts et aux dimensions
adaptés aux spectacles actuels.
En 1999, la couverture
en ardoise est remplacée. Il
restait donc, la façade qui
n’avait jamais fait l’objet de
travaux de ravalement depuis
1933.
«Fidèle à son rôle initial, la
Maison du Peuple perpétue
depuis sa création sa vocation
sociale et culturelle dans
un lieu sans cesse rénové»,
note André Kaufmann.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

urbanisme v i e
m u n i c i p a l e
Le quatrième bâtiment du Centre municipal
de Formation des apprentis a été inauguré
le 10 décembre dernier. Visite guidée.
Jean-Pierre Chevènement en compagnie d’Hubert Belz, adjoint au Maire
chargé du développement économique et de l’emploi.
CFA :
U
ne nouvelle construction
à l’architecture de verre
et d’aluminium de 730m2 accueille
aujourd’hui les jeunes apprentis
du CFA. «Consacré essentiellement
à l’hôtellerie et à la
restauration, ce bâtiment neuf est
occupé à l’étage par la cuisine
d’application et le restaurant pédagogique
donnant sur une terrasse»,
explique Hubert Belz,
adjoint au Maire.
Le public accède directement à la
salle de restauration par un escalier
inscrit dans un beau volume
ou par un ascenseur favorisant
l’accès aux personnes à mobilité
réduite. Au rez-de-chaussée, se
trouvent des salles de cours lumineuses
et fonctionnelles, des vestiaires
et des locaux de stockage.
Les anciennes cuisines ont été
transformées en laboratoire de
pâtisserie offrant ainsi la possibi-
lité pour chaque secteur de disposer
de son propre atelier. Enfin,
les abords du collège Vauban ont
été réaménagés pour faciliter le
ramassage scolaire et quinze places
de parking supplémentaires
sont venues étoffer l’offre
existante.
Financés par la Ville de Belfort,
la Région, l’État et les fonds européens,
ces travaux d’extension
du CFA et la construction de ce
quatrième bâtiment s’élèvent à
1,5 million d’euros.
Une évolution
remarquable
Lors de son ouverture le 13 octobre
1980, le CFA comptait 350
jeunes contre 600 aujourd’hui,
dont 44 stagiaires en formation
continue. Il assurait la préparation
de huit diplômes contre 25 en
page 12

730 m 2 supplémentaires
pour une formation qualifiante
2004. Enfin, en 1980 le CFA ne
formait qu’aux CAP.
Aujourd’hui, il propose 19 diplômes
de niveau CAP et BEP, six
baccalauréats et cinq brevets professionnels.
«Ce succès connu par le CFA
méritait une refonte des locaux
pour répondre à la présence des
630 jeunes inscrits dans des filières
allant de la vente aux métiers
de bouche en passant par la coiffure
et la mécanique», note Hubert
Belz.
Les petits plats
dans les grands
«Par ailleurs, ce nouveau bâtiment
nous autorise à solliciter
l’ouverture d’un BTS afin de compléter
la filière hôtellerie restauration»,
ajoute Hubert Belz. Pôle
d’excellence du CFA, cette filière
accueille actuellement un
tiers des apprentis, du niveau CAP
au bac professionnel.
Enfin, la nouvelle salle de restaurant,
spacieuse et claire, accueille
60 couverts et chacun peut découvrir
ce nouvel espace à condition
de réserver sa table en téléphonant
au 03 84 46 63 50 ou au
03 84 46 63 54. Le restaurant
pédagogique est en effet ouvert
chaque lundi, mardi, jeudi et vendredi
midi.
page 13
> bon à savoir
27 702 euros pour le CFA
Le Fonds National d’Assurance Formation de l’Industrie Hôtelière
a remis un chèque de 27 702 euros au CFA. Elle récompense
la qualité des formations dispensées et les collaborations mises en
place entre l’établissement et les professionnels de la restauration.
Le CFA forme 157 apprentis aux métiers de l’hôtellerie et
collabore avec 92 entreprises, dont une soixantaine situées dans
le Territoire de Belfort. «Cette somme permettra de financer les
déplacements de nos apprentis pour qu’ils puissent participer à
des concours et représenter le CFA», explique Eric Coulon
directeur du CFA.
> en bref
Les Métiers enseignés
Métiers de la vente :
> CAP vente spécialisée, option
produits alimentaires ou option
produit d’équipement courant.
> BEP Vente Action Marchande.
Métiers de l’alimentation :
> CAP, BEP, BP Boulangerie,
Mention complémentaire boulangerie
spécialisée.
> CAP, BEP Pâtissier glacier chocolatier
confiseur.
> CAP, BEP Préparateur en produits
carnés. BP Boucher.
> CAP, BEP, BP Cuisinier.
> CAP, BEP employé de restaurant,
BP restaurant.
> BAC Pro Hôtellerie Restauration.
Métiers de l’automobile :
> CAP, BEP Maintenance Véhicules
Particuliers, Mention complémentaire
Mise au point-Electricité
et électronique automobile.
Métiers de la coiffure :
> CAP, BP coiffure.
Scolaires de 15 ans et formation
continue :
Des classes d’initiation pré-professionnelles
en alternance
(CLIPA) sont réservées aux scolaires
de 15 ans. Enfin, le CFA
propose également de la formation
continue.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

v i e
La Ville
accessible
à tous
M
m u n i c i p a l e
obiles ou immobiles, les
bornes, containers,
bacs, panneaux publicitaires, escaliers,
voitures stationnées sur
la chaussée sont autant d’obstacles
à franchir pour les personnes
en situation d’handicap. Pour repérer
ces nombreuses épreuves
de cheminement et améliorer l’accessibilité
de la ville pour tous,
Antonio Blanco, responsable du
déplacement urbain et Franck
Renaud, responsable du service
des ordures ménagères pour la
CAB étaient invités à accompagner
l’équipe du CCAS dans une
balade en ville, le 25 octobre dernier.
Le circuit a emprunté le faubourg
des Ancêtres, le quartier
«La Ville pour tous»
«La Ville pour tous» est une commission
extra-municipale permettant de
réfléchir à l’accessibilité de la ville
aux personnes en situation de handicap.
Elle donne la parole aux associations,
qui sont indispensables pour
exprimer les besoins précis des personnes
auprès des élus de la Ville de
Belfort. Cette commission a déjà permis
de mettre en place de nombreux
aménagements utiles pour se déplacer
en ville. Elle est également à l’origine
d’agencements pour faciliter les
loisirs comme la plate-forme pour pêcheurs
à l’étang des Forges ou encore
la plate-forme hydraulique permettant
d’accéder au bassin de la piscine
du Parc sans aide. Enfin, à cette
commission extra-municipale s’ajoutent
trois réunions d’informations annuelles
avec les associations et une
réunion sur le thème du stationnement
ainsi que des visites comme
celle du 25 octobre dernier pour repérer
les obstacles entravant le cheminement
des personnes en ville.
Pour repérer les obstacles entravant
le cheminement des personnes
en situation d’handicaps dans la
Cité du Lion, l’équipe du CCAS et
les associations parcourent la ville.
Bougenel, le passage de France et
le faubourg piétonnier. Les secteurs
sensibles ont été photographiés
en vue de projeter de futurs
travaux.
Containers et voitures
sur les trottoirs...
La façon dont sont disposés les
containers à ordures ménagères a
retenu l’attention des promeneurs,
tout comme le stationnement gênant
des voitures ou encore la
disposition de panneaux mis en
place par les commerçants sur les
trottoirs.
Enfin, Philippe Garot, adjoint au
Maire chargé des affaires sociales
a remercié les participants en
soulignant l’utilité d’une telle
démarche, qu’il estime indispensable
de renouveler de manière
régulière : «Chaque année, la Ville
Le CD Rom des aînés
de Belfort entreprend des travaux
pour améliorer l’accessibilité de
la ville aux personnes en situation
d’handicap. Nous devons
continuer dans ce sens pour rendre
notre ville accessible à tous,
tout en menant des actions de
sensibilisation auprès des habitants,
des conducteurs et des commerçants
pour supprimer les obstacles
entravant le cheminement
des personnes».
L’association de Confédération de gérontologie du Territoire de Belfort a
regroupé l’ensemble de ses travaux sur un CD Rom. Il contient une multitude
d’informations à destination des professionnels de l’aide à domicile et des
familles. On y trouve également des études et des comptes rendus de conférences
agrémentés de témoignages. Ce CD Rom est disponible à la Maison des Aînés
au prix de 10 euros. 03 84 54 26 56
> nouveau label !
Valoriser
votre patrimoine...
Vous souhaitez ouvrir une
location de vacances ou
une chambre d’hôte ? La
Maison du Tourisme peut
vous accompagner dans
votre projet.
Propriétaires de maisons ou d’appartements,
le label «Clévacances»
s’adresse à vous.
Les communes de plus de 2 500
habitants du Territoire de Belfort,
plutôt inadaptées jusque là à la
labélisation traditionnelle «Gîtes
de France», peuvent dorénavant
bénéficier du label «Clévacances»,
un label national de promotion de
l’hébergement touristique. Ce label,
implanté par la Maison du
Tourisme du Territoire de Belfort
et soutenu par le Conseil Général
du Territoire de Belfort, est avant
tout une garantie de qualité pour
les visiteurs. Il permet aux propriétaires
de valoriser leur patrimoine
immobilier, de se procurer
des revenus complémentaires et
d’avoir un relationnel privilégié
avec des visiteurs français et étrangers.
Le réseau leur fait en outre
bénéficier de moyens de commercialisation
et de communication
nationaux très performants. Les
particuliers du Territoire de Belfort
désireux d’ouvrir une location
de vacances ou une chambre d’hôtes
peuvent par ailleurs, bénéficier
d’aides du Conseil Général du Territoire
de Belfort qui contribue à
développer une politique active en
matière de tourisme. La Maison du
Tourisme accompagne ces porteurs
de projets dans leur démarche de
création.
Renseignements :
Maison du Tourisme
2 bis, rue Clemenceau - Belfort
Tél. 03 84 55 90 90.
www.ot-belfort.fr
(rubrique «Se loger»)
page 14

Un accueil de jour
pour les personnes
âgées dépendantes
au cœur de Belfort
D
es travaux sont actuellement
en cours d’achève-
ment à proximité de la Résidence
Pierre Bonnef. Un bâtiment aux
lignes architecturales similaires
accueillera dans quelques semaines
des personnes âgées dépendantes
de Belfort et de ses environs.
«A la fin de l’année, nous
ouvrirons 10 places en accueil de
Au centre, Robert Creel, Directeur général de
l’association Les Bons enfants qui gère la
Résidence Pierre Bonnef. A gauche Docteur
Jean-Pierre Rollin, Président du Conseil
d’administration.
jour», annonce Robert Creel, Directeur
général de l’association
Les Bons enfants qui gère la Résidence
Pierre Bonnef. «Nous
voulons travailler en parfaite cohérence
avec les services de santé,
les services de soins à domicile et
aussi apporter une réponse efficace
et adaptée aux aidants». Il
apparaît en effet essentiel de gérer
la population qui vieillit mais
également d’aider les personnes
qui s’occupent de ces malades
qui perdent leur autonomie en
même temps que leurs repères
dans le temps, dans l’espace et
qui sont atteints de graves troubles
du comportement. «La maladie
d’Alzheimer est une dégénérescence
des cellules», explique
le Docteur Jean-Pierre Rollin,
Président du Conseil d’adminis-
page 15
tration. «Dans la mesure des possibilités
des patients, nous essayons
de réactiver le fonctionnement
de leur mémoire. Le travail
avec la famille est de ce point
de vue fondamental puisqu’il nous
permet de travailler autour du
vécu du patient». poursuit-il. Les
gestes simples de la vie deviennent
eux aussi une thérapie efficace.
La journée
des personnes accueillies
sera donc
organisée de manière
à leur faire
retrouver certains
repères. «Tout en
respectant leur
rythme personnel,
nous essaierons de
les stimuler autour
d’activités simples
et quotidiennes»,
poursuit le praticien.
L’accueil,
l’installation, les
ateliers thérapeutiques... Tout sera
mis en œuvre tout au long de la
journée pour faire fonctionner leur
mémoire et solliciter tous leurs
sens. «Le repas par exemple sera
un moment important, dans sa
confection d’abord mais aussi
parce que ce sera l’occasion
d’échanges et de socialisation
entre les convives qui déjeuneront
ensemble ensuite», explique
le docteur Rollin.
Un établissement chaleureux,
fonctionnel et
sécurisé
Les malades atteints d’Alzheimer
présentent des symptômes nécessitant
un environnement adapté à
leur état. Dans certains cas par
exemple, ils présentent un irré-
D’ici 2020, le nombre
des personnes âgées
dépendantes ou
atteintes de la maladie
d’Alzheimer pourrait
progresser de 25%
tous les 10 ans. La
maladie d’Alzheimer
sera donc dans les
années à venir un des
grands problèmes de
santé publique.
sistible besoin de déambuler. Il
faut donc leur préserver des espaces
conséquents et sans obstacles.
Le nouveau bâtiment respecte
ces exigences. Un rez-dechaussée
spacieux, ouvert sur
l’extérieur et lumineux offrira un
espace convivial à 10 personnes
âgées et aux membres du personnel
médical. Un bureau administratif
permettant de recevoir les
patients et leur famille ainsi qu’un
lieu de repos complèteront cette
grande salle. Une cuisine dite
«américaine» permettra de préparer
les repas de midi et les goûters
sous forme d’ateliers thérapeutiques.
Au 1 er étage, huit lits
seront ouverts : trois permettront
de dédoubler des lits existants
dans la résidence, trois seront
créés et deux lits seront réservés
pour l’accueil temporaire d’urgence
ou de répit. Ces derniers
permettront de répondre aux médecins
qui doivent proposer un
hébergement rapide pour ne pas
encombrer les services de soins.
Il n’existe aucun équivalent
ailleurs en dehors des traditionnels
lits d’accueil temporaire. Le
nombre de places en accueil définitif
quant à lui, passera de 38 à
43. Les patients bénéficieront éga-
lement d’un environnement exceptionnel
puisque les espaces
verts, le parc et les arbres ont été
préservés au maximum. Enfin,
l’établissement prendra en charge
le transport des personnes âgées
en accueil de jour de leur domicile
à la Résidence le matin et
assurera également leur retour
grâce à un mini-bus aménagé.
> bon à savoir
Informations
pratiques
Accueil du lundi au vendredi
de 10h à 16h30.
Conditions préalables à l’admission
: prescription médicale,
visite préalable, règlement
intérieur, contrat de séjour.
Le dossier d’inscription
est à retirer auprès de Mme
Martine Lallemand - Surveillante
de la Résidence Pierre
Bonnef - 27, Faubourg de
Montbéliard - 90000 Belfort.
Tél. 03 84 55 92 50.
Facturation mensuelle adressée
au bénéficiaire ou à son
ayant-droit.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

i n a u g u r a t i o n
La Place Janine Bazin
a été inaugurée le
4 décembre dernier.
«Place Janine Bazin,
Grande dame du cinéma»...
L’
ex Place des Abattoirs
faisant face au Cinéma
des Quais porte, aujourd’hui le
nom de Janine Bazin pour se souvenir
de cette belle aventure cinématographique
vécue auprès de
cette grande dame à Belfort. Âme
du festival Entre Vues, Janine
Bazin est décédée le 31 Mai 2003.
Épouse du fondateur des «Cahiers
du cinéma», elle héberge
François Truffaut et elle est également
la mère spirituelle de Jean-
Luc Godard, qui écrit à son sujet
«vous avez illuminé et enluminé
l’histoire du cinéma». En 1980,
sous l’impulsion de Jean-Pierre
Chevènement, elle prend en mains
le festival du film de Belfort. Elle
lui donne sa forme définitive en
1986 en le baptisant Entre Vues.
«Nous aurons toujours en mémoire
tout le bonheur que vous
nous avez donné, toutes ces têtes
d’affiches qui ont trouvé le chemin
de Belfort grâce à vous, pour
vous : Youssef Chahine, Bernadette
Lafont, Micheline Presle,
Anne Fontaine, Jean Rouch, Emir
Kusturica, Françoise Fabian, Antonioni...,
a rappelé Jean-Pierre
Chevènement, au cours de l’inauguration.
Les Belfortains ne peuvent
oublier que vous avez, vingt
années durant,
porté ce festival,
votre festival, inlassabledécouvreuse,accoucheuse
de nouveaux
talents».
Enfin, Jean-Pierre
Chevènement a
garanti, ému :
«Désormais à celui
qui demandera
où se trouve le Cinéma des Quais,
nous serons heureux et fiers de
répondre : Place Janine Bazin,
bien sûr !».
Reconfiguration
de la Place
Dans le cadre de l’aménagement
global du secteur sud, la place
située en face du Cinéma des
Quais a été totalement réaménagée.
Si aujourd’hui la place Janine
Bazin, inaugurée le 4 décembre
dernier, s’étend sur un bel espace
et de longues allées en perspective
le long de la Savoureuse,
deux phases ont été nécessaires
pour en arriver là. Une première
tranche, de septembre à novem-
bre 2001, a consisté à supprimer
la rue du Frigorifique, ainsi qu’à
restituer une surface de stationnement
opérationnelle pour
l’ouverture du cinéma des quais.
Puis, la mise en place de cheminements
piétons, d’accès principaux
et du parvis Multiplexe ont
précédé l’installation de l’éclairage
public, d’espaces verts,
d’équipements et de mobilier urbain.
Puis, d’avril à juillet 2004, les
travaux se sont terminés par les
compléments et finitions des
abords du parking de la place et
du parvis Multiplexe. La voirie
du Pont Richelieu, de la rue
Gaulard et de la rue de Cronstadt
a elle aussi été réaménagée. Enfin
l’agencement de l’espace public
a consisté à réaliser une surface
page 16

sablée, un dallage et une piste
deux roues en béton balayé.
Par ailleurs, une modification relative
au nouveau plan de circulation
a été adoptée par le Conseil
Municipal du 25 avril 2004 et
mise en service le 23 juin avec le
page 17
double sens du boulevard Richelieu.
Le budget global affecté à
l’opération est de 1 640 400 euros.
Le remplacement des gardes corps
de la Savoureuse restent à faire
pour finaliser la reconfiguration
de cette belle place... de cinéma.
Succès d’Entre Vues !
Les résultats d’Entre Vues méritent
d’être salués. Le festival a en effet
enregistré cette année 16 820 entrées
contre 14 030 l’an dernier, soit une
progression de 20%. Quant aux films
en compétition, ils ont été vus par 2
400 cinéphiles pour le plus grand
bonheur des jeunes réalisateurs. Parmi
les événements marquants de cette
19 ème édition : la projection de
Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures
et la séance consacrée à Shoah,
toutes deux présentées et accompagnées
par Claude Lanzmann. De
même, les cinéastes Jean-Pierre
Gorin et Paul Schrader, ainsi que
les réalisateurs et producteurs
en compétition ont marqué cette
édition 2004 de leurs présences.
Vivement le «cru» 2005 ! Il fêtera
la 20 ème édition de cet événement
consacré au 7 ème Art.
> en bref
Un élève, un livre,
un dictionnaire
Le 3 décembre dernier, chaque élève
de CE2 des écoles élémentaires des
Barres et Pierre Dreyfus-Schmidt a
reçu un dictionnaire offert par la
Ville de Belfort. «Chaque année, au
cours du premier trimestre, la Ville
de Belfort offre à tout élève de classe
élémentaire un dictionnaire et pour
fêter les grandes vacances, elle leur
remet un livre», explique Véronique
Mougey, adjointe au Maire chargée
de l’Education.
«Zic mômes»
1936 élèves des 20 écoles maternelles
ont assisté aux spectacles offerts
par la Ville, les 6 et 7 décembre. La
compagnie «Zic mômes» a enchanté
les tout-petits en enchaînant des dizaines
de «tubes» repris en chœur.
La Mère Michèle a ainsi précédé
«l’ami Cahouète» et «il était un petit
navire» était suivi de «j’ai du bon
tabac...». Pour le bon déroulement
de cette manifestation, 450 accompagnateurs
étaient présents et la Ville
de Belfort avait réservé 44 bus.
Les crèches fêtent Noël
Les enfants accueillis dans les crèches
et haltes-garderies ont assisté
au spectacle de Noël «Petit Temps»
le 10 décembre dernier.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

u r b a n i s m e
Le lancement des travaux
a eu lieu le 9 décembre
dernier à l’occasion d’une
émouvante cérémonie.
La Ville de Belfort lance la
construction de 30 appar-
tements dans le cadre d’un
programme d’accession so-
ciale à la propriété sur le
site de «La locomotive».
Un immeuble pour redonner vie
au 5 avenue Wilson
D
ans le cadre de sa politique
en faveur du logement so-
cial, la Ville de Belfort a confié à
la SAFC la réalisation de 13 logements
sociaux sur l’emplacement
de l’ancien hôtel de l’Europe.
Les travaux ont démarré le 9 décembre
dernier en présence de
Jean-Pierre Chevènement et
d’Omelan Szewczyk, Président
du Conseil d’Administration de
la SAFC et s’achèveront au début
de l’année 2006.Cette nouvelle
réalisation participera pleinement
au développement de l’offre locative
en centre ville à Belfort,
ainsi qu’à la dynamisation du
quartier de la gare.
Ce bâtiment s’élèvera sur trois
étages et des combles aménagées.
Il comprendra des appartements
allant du T1 au T5 ainsi que des
duplex. L’ensemble de l’immeu-
itué le long du boulevard
Kennedy, ce programme
immobilier répond à la demande
de familles désireuses de trouver
des appartements fonctionnels à
des coûts maîtrisés, offrant toutes
les garanties de tranquillité et de
pérennité.
ble bénéficiera du Label Qualitel
garantissant ainsi un très bon confort
thermique et acoustique.
Enfin, la SAFC actuellement située
Grande rue, transférera son
agence locative au rez-de-chaussée
de cet immeuble.
Une minute de silence
La construction de ce nouvel immeuble
est «un premier point de
suture d’une cicatrice que nous
essayons tant bien que mal de
refermer», a expliqué le président
de l’association des victimes,
Christian Coulon. C’est, en
effet, au 5 avenue Wilson que
quinze personnes trouvèrent la
mort lors d’un incendie criminel
le 8 mars 1989. Une 16 ème victime
défenestrée du 2 ème étage, y fut
également grièvement blessée.
Résidences
De la Loco aux Peupliers
S
La Ville de Belfort a confié cette
opération à la SAFC avec laquelle
elle travaille en étroit partenariat.
Cette réalisation, dont la fin des
travaux est prévue pour le printemps
2006, accompagne également
la politique volontariste de
la Ville pour la requalification du
quartier des «Résidences-
Bellevue». Les Peupliers veulent
donner une nouvelle image au
quartier «Résidences Bellevue»,
par leur architecture et la qualité
du traitement paysager du terrain
(terrain clos par un petit mur et
une grille, portail, interphone et
contrôle d’accès, bancs, espaces
de convivialité...).
Jean-Pierre Chevènement a donc
convié l’ensemble des personnes
présentes à se recueillir en mémoire
des victimes.
Le 9 décembre, Jean-Pierre Chevènement
et Christian Coulon, Président de
l’association des victimes de l’incendie de
l’Hôtel de l’Europe ont posé la première
pierre du nouvel immeuble qui redonnera
vie au 5 avenue Wilson.
> quelques chiffres
Un programme
de qualité
> Copropriété de 30 appartements
prolongés de vastes balcons
ou de petits jardins privatifs
répartis sur 3 bâtiments
(rez-de-chaussée + 2 étages).
> Un garage par appartement
et de nombreuses places de parkings
et des parties communes
soignées, avec interphones.
> Un choix diversifié d’appartements
avec six T2, dix-huit
T3, et six T4. Surfaces :
T2 de 48 m 2 et une terrasse
de 12 m 2 , T3 de 65,7 m 2 et
une terrasse de 18 m 2 , T4 de
81,3 m 2 et une terrasse de 12 m 2 .
page 18

page 19
é c o n o m i e
> en bref
200 nouveaux
emplois
L’entreprise Carlson Wagon Lit,
une agence de voyage américaine,
qui gère les déplacements du personnel
des entreprises s’installera
prochainement sur le site de
Technopôle. Son arrivée générerait
la création de 200 emplois
supplémentaires.
La cancoillotte
primée
La coopérative belfortaine SAS
Le Francomtois a été récompensée
pour sa cancoillotte aux échalotes
et au vin du Jura.
A l’occasion de la remise des
trophées, Stéphane Bel, directeur
du site a annoncé que début
2005, une cancoillotte baptisée
«La Belfortaine» sera lancée à la
fabrication...
Les spécialistes de la Pile
à combustible à Belfort
L
e 2ème congrès international
sur les piles à combus-
tibles s’est déroulé du 29 novembre
au 2 décembre au Centre des
Congrès Atria de Belfort. Les développements
les plus récents sur
les piles membranes échangeuses
Cette nouvelle énergie électrique
non polluante trouve sa source
dans une réaction électrochimique,
combinant hydrogène et
oxygène.
Et, si l’on est encore loin de l’industrialisation
des moteurs utilisant
cette énergie qui permettrait
Des protections très design !
L
e label Janus 2004 a été
décerné à la société Hager
et au CRIPS, par l’Institut Français
du Design, pour le travail
réalisé sur la gamme domestique
d’électroprotection de la société
Hager Electro.
Hager -groupe international spécialiste
des produits et systèmes
d’installation électrique- et le
CRIPS -Centre de Ressources en
Ingénierie de Produits et Services-
, situé à Sévenans, ont colla-
de protons ou sur les piles à haute
température ont été abordées par
près de 200 spécialistes venant
d’une quinzaine de pays. Ce colloque
s’adressait aux universitaires,
industriels, fabricants de composants
et utilisateurs.
Un enjeu économique considérable
de réduire l’effet de serre, les
premières séries de véhicules
équipés sortiraient en 2020. Pour
l’heure, Belfort est au cœur du
développement de la Pile.
C’est en effet, dans la Cité du
Lion que sont testés de nombreux
prototypes.
boré à ce projet design pendant 3
ans. Attribué par un jury de 50
experts issus des milieux de l’industrie,
du design, de l’architecture
et de la communication, le
label Janus récompense l’originalité
et l’excellence du travail
accompli.
> 22 janvier 2005
L’UTBM vous
donne rendez-vous
L’Université de Technologie de
Belfort - Montbéliard ouvre ses
portes le samedi 22 janvier 2005
de 10 h à 17 h sur les sites de
Belfort et Sévenans.
L’UTBM ouvre ses portes aux lycéens
et aux futurs étudiants pour
leur permettre de rencontrer des
enseignants, des chercheurs. Cette
journée leur donne également la
possibilité de s’informer sur les
différents parcours de formation
et de visiter les deux sites.
Pour le programme consulter :
www.utbm.fr
/ connaître
l’UTBM
Service communication UTBM
Tél. 03 84 58 32 81.
julie.munnier@utbm.fr
Ingénieures
et ingénieuses !
Dans le cadre de cette journée portes
ouvertes, l’UTBM propose une
table-ronde intitulée «Ingénieures
et ingénieuses». Des femmes d’entreprises
viendront témoigner.
L’objectif de cette table-ronde est
de lever les préjugés, de bousculer
les clichés et d’accompagner parents,
enseignants et conseillers
d’orientation à participer à une
approche différente de ces métiers
prétendus masculins.
Pour le programme consulter :
www.utbm.fr
/ connaître
l’UTBM
Direction des relations extérieures
et culturelles UTBM.
Tél. 03 84 58 30 21.
francoise.pernet@utbm.fr
Belfort Mag janvier 2005 n°154

s e r v i c e s
m u n i c i p a u x
C’est beau une ville
La Ville de Belfort effectue chaque hiver le déneigement et le salage
de 160 km de chaussées et des abords de 110 équipements publics
pour faciliter les déplacements des Belfortains.
“L
e déneigement
exige une mé-
thode d’intervention rapide,
efficace et respectueuse
de l’environnement, souligne
Joël Niess, adjoint
au Maire chargé de
la circulation, de la
voirie et du stationnement.
C’est
pourquoi la Ville a
constitué une
équipe de 150 agents dont 5 de
permanence, disponibles 24h/
24h. Elle s’est également dotée de
moyens techniques indispensables
à ce type d’interventions.
Le déneigement exige également
de se fixer des priorités. L’objectif
premier est d’assurer la continuité
des déplacements sur les
axes de transit et le réseau des
transports en commun. Par
ailleurs, en complément
de ces actionsd’accessibilité
et du déneigement
des abords de
110 équipements municipaux
(écoles, stades,
gymnases, crèches...)
la Municipalité
assure également,
le dégagement
de près de 20
km de trottoirs afin
de permettre une
continuité de la circulation
piétonne. Elle effectue
également le dégagement de
l’ensemble des arrêts de bus de la
ville. Enfin, elle met à la disposition
des Belfortains 51 bacs à sel
pour permettre à chacun de trouver
le sel nécessaire à saler son
trottoir».
Déclenchement
des opérations
Les services municipaux disposent
d’un dispositif d’alerte et
d’astreinte du 15 novembre au 15
mars. Un agent circule toutes les
nuits de 23 h à 8 h du matin avec
une liste de rues et de lieux particulièrement
propices au verglas.
Ce «patrouilleur», est chargé
d’alerter le cadre d’astreinte (24h/
24h) qui, en fonction des constats
et de l’évolution météo prévue,
déclenchera les opérations de déneigement.
«L’emploi des patrouilleurs
se révèle avec l’expérience
plus efficace et plus sûr
que les détecteurs automatiques.
Rien ne remplace l’homme !»,
précise Joël Niess.
Enfin, les bulletins météorologiques
de Météo France permettent
d’anticiper les évolutions de température
ou de précipitations neigeuses
et donc d’adapter des
moyens efficaces.
page 20

sous la neige, mais...
«Saler moins
mais saler mieux»
«Les saleuses sont aujourd’hui
des engins sophistiqués capables
d’adapter la dose de sel à la largeur
de la voie, à la vitesse du
trafic et de «saler moins mais
saler mieux, souligne Joël Niess.
Grâce à ces nouveaux équipements
nous utilisons une quantité
de sel moins importante. Chose
bénéfique, lorsque l’on sait que
trop de sel détruit nos espaces
verts et pollue la nappe phréatique».
Info pratique
Il est vivement conseillé aux usagers,
en cas de neige ou de verglas,
de laisser leurs voitures au garage
et d’utiliser en priorité les transports
en commun, et rappelons
aux riverains que le balayage et le
salage des trottoirs sont de leur
responsabilité en sachant que les
personnes âgées ou handicapées
peuvent s’adresser au CCAS qui a
mis en place une assistance au
déneigement. Tél. 03 84 54 26 51
page 21
Quelques chiffres
> 150 agents dont 5 agents de permanence 24 h/ 24
> 12 camions équipés de lames dont 4 de saleuses
> 8 véhicules de petit gabarit équipés de lames
> 2 saleuses de petit gabarit
> 11 micro-tracteurs équipés de lames
> 9 fraises à neige
> 2 000 tonnes de sel en stock
Les travaux
de déneigement
sont assurés sur :
> 160 km de voirie
> 20 km de trottoirs
> 4 km de pistes cyclables
> 1 800 places de parkings
> 110 équipements municipaux
(écoles, stades, gymnases, crèches...)
> 25 000m 2 d’espaces piétonniers
> 210 abris et arrêts de bus
> 51 bacs à sel à disposition de la
population
Les interventions
prioritaires :
> Les axes principaux de trafic de
la Ville (pénétrantes et transit)
> Les circuits empruntés par les
bus de la CTRB
> Les artères économiques
(Alstom, Technopôle, ZAC, ...)
> Les rues en pente
> Les dessertes de grands ensembles
collectifs
> Les accès aux groupes scolaires
> Certains accès particuliers :
Pompiers, Cuisine Centrale
> Enfin, les rues de desserte et les
pistes cyclables.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

s e r v i c e s
Emplacements
des bacs à sel
> 1, rue Ambroise Croizat
> 1, rue Nicolas Simon
> 1, rue de Giromagny
> 1, rue Pergaud
> 1, rue de Ribeauvillé
> 1, place Parmentier
> 1, rue Herriot
> 1, rue Grisey
> 1, Via d’Auxelles
> 1, rue Léon Bourgeois
> 1, rue Dollfus
> 1, rue Gardey
> 1, place Loubet
> 1, rue du Four à Chaux
> 1, parking Jean Moulin
> 1, rue de Vienne
> 1, rue Blum
> 1, rue de l’As de Trèfle
> 1, rue Deshaie
> 1, avenue de la Miotte
> 1, rue Victor Hugo
> 1, rue Moppert
> 2, rue des Acacias
> 1, rue Marc Sangnier
> 1, rue Strauss
> 1, faubourg de Lyon
> 1, rue de Bavilliers
> 1, rue Miellet
> 1, faubourg de Brisach
> 1, rue Molière
> 1, rue Berlioz
> 1, place Poincaré
> 1, rue Legrand
> 1, place Bazin
> 1, rue Lebleu
> 1, rue de la Paix
> 1, rue des Perches
> 1, rue Parant
> 1, Aire d’accueil des gens du voyage
> 1, rue des Mobiles
> 1, rue des Bons Enfants
> 1, marché Fréry
> 1, place Corbis
> 1, pont Legay
> 1, marché des Vosges
> 1, rue de la 1 ère Armée
> 1, rue de Badonvilliers
> 1, rue du Pont Neuf
> 1, rue Roosevelt
> 1, rue Saussot
> C’est beau une ville
sous la neige, mais...
m u n i c i p a u x
page 22

i n i t i a t i v e
Danser jeunesse !
Le Centre chorégraphique
national de France Comté
(CNN) et le service jeu-
nesse de la Ville de Belfort
collaborent pour permet-
tre à de nombreux jeunes
Belfortains de pratiquer le
hip-hop. Ce partenariat a
donné lieu à une première
création présentée sur la
scène du CCN le 12 dé-
cembre dernier.
page 23
E
n décembre 2003, nous
avions projeté «Solo for
two» du chorégraphe Storm. Cette
projection s’est faite sur grand
écran, avec, en avant-plan, un
espace scénique accessible à la
danse.
«Les jeunes ont été enthousiasmés
par cette vidéo. L’idée est
alors venue de travailler avec eux
sur le principe d’une création
mêlant images de la ville de Belfort
et spectacle sur scène», explique
Noël Claude, responsable
du développement de la culture
chorégraphique et des actions de
sensibilisation au CCN. «Nous
avons filmé les jeunes en train de
danser dans la ville en donnant
un point de vue poétique sur divers
lieux de Belfort. La réalisation
de ce film a été confiée au
réalisateur vidéo Kader
Messaoudi, précise Rahima
Guessoum, chargée du pacte social-culture
à la Ville de Belfort.
Ces moments dansés ont été
chorégraphiés par Chouaib
Airoud, animateur musiques et
danses actuelles au service jeunesse
de la ville de Belfort». Enfin,
cette création a été présentée
au Centre Chorégraphique le 12
décembre.
Les participants
à «Escapade
chorégraphique :
video danse : Belfort
en mouvements»
> Danseurs (ses) :
Karim Ali-Messaoudi,
AbdalRaouf Belghazi,
Houria Bounekala,
Madjouba Bounekala,
Sebastiano Calame,
Maâti Elomari,
Malik Elomari,
Olivier Furthos,
Fouad Lachhab,
Jaouad Lachhab,
Amadou Mamoudou,
Samia Souidi.
> Chorégraphies : Chouaib Airoud.
> Bande son : montage de Chouaib
Airoud.
> Création lumières : Thierry Meyer.
> Réalisation images : Kader Ali-
Messaoudi.
> Régie plateau images : Kader Ali-
Messaoudi.
> en bref
Atelier Rap
et poésie urbaine
Un atelier d’écriture de poésie
urbaine et de rap est conduit
par le Granit en partenariat avec
le CCSRB. Chaque mercredi,
des jeunes de 15 à 20 ans créent,
encadrés par le rapeur Dgiz et
par le DJ Djunkaz Lou. Cet
atelier a donné lieu à une représentation
le mercredi 15 décembre
au CCSRB.
Dgiz est un professionnel du
rap et la révélation du Printemps
de Bourges 2004. Il sera
par ailleurs programmé le 21
mai 2005 au Festival des Résidences.
Pour ce concert, il se
produira avec les participants
de cet atelier.
Renseignements :
Tél. 03 84 58 67 63.
fcarros@theatregranit.com
Belfort Mag janvier 2005 n°154

s o r t i r
à B e l f o r t
> La Poudrière
Sets d’hiver !
Scène régionale
Gantz (emo hardcore/Besançon) + Aura (post-hardcore/
Pontarlier) + Herpès de crachat de fillette (grindcore/
Belfort).
Samedi 29 jan. 20h30
Sept ans d’existence pour les
bisontins de Gantz à traverser
l’Europe en peaufinant une musique
sombre et intense. Dans une
veine tout aussi tourmentée, Aura,
groupe pontissalien, mêle mélodies,
mur du son et chant pop.
> Théâtre de marionnettes
Dessins animés
Le 30 janvier à 17h.
A partir de 3 ans.
Dans ce spectacle sans parole
un acteur dessine sur une feuille
de papier, un homme, une
femme, un enfant. Il pose le
papier et quelques minutes après
des personnages sortent de la
feuille. L’enfant part à la découverte
du monde...
Aura.
Herpès de Crachat de Fillette pratique
le «gonzo grindcore» en
référence à un genre cinématographique
spécifique d’où l’affirmation
d’un style complètement
«barré» croisant death brutal,
power violence et noise.
Gros René,
écolier de Molière
Le 5 février à 19h et le 6 janvier
à 17h.
A partir de 9 ans. Quand Tex
Avery rencontre Scapin. Cette
farce peu connue de Molière rassemble
tous les artifices comiques
traditionnels de la comédie
du 17 ème siècle. Comique de mots,
de situation et de caractère.
© photo droits réservés
Les Blaireaux (chanson
théâtrale/Fr) +
Les Trapettistes
(variétoche vache/Fr)
Vendredi 4 fév. 20h30
Quatre voix, trois guitares, deux
cuivres, une batterie, les mustélidés
lillois, nourris aux frites mayo,
laissent libre cours à leur poésie
débridée, celle d’un quotidien
plutôt sombre, sans jamais se départir
de l’émouvante tendresse
des gens du Nord. Entre rock et
caf’conc, l’humour en prime.
Les Trapettistes et leurs chansons
néochampêtres, version «acid
bourrée» créent une ambiance de
fête de village subversive. Entre
rock-musette et ragga méchant,
le second passage des dijonnais à
la Poudrière.
Les Blaireaux.
Carpathian Forest (black
metal/Norv) + Tsjuder +
(black metal/Norv)+
E Force (thrash metal/
Can) + Wykked Wytch
(extreme metal/US). En partenariat
avec l’association
Le Cercle / Belfort.
Jeudi 10 fév. 20h30
Carpathian Forest est sans conteste
une légende vivante. A leurs
côtés, leurs frères d’armes,
Tsjuder, évolue aussi dans un registre
d’une noirceur sans égale.
Le combo canadien E Force provoque
une rencontre inattendue
entre Ministry et Slayer. En première
partie, Wykked Wytch offre
sa «frontwoman» de choc.
Black, death, thrash et gothique,
la soirée de tous les extrêmes.
© photo droits réservés
© photo droits réservés
Les Trapettistes.
> parc des expo.
à Andelnans
Dany Boon
Territoire de Musiques
organise la venue de
Dany Boon au Parc
exposition d’Andelnans.
Pour rire aux larmes rien de tel
qu’un Dany Boon avec son
accent de chti’mi et son univers
décalé. Il sera à Andelnans
le vendredi 4 février à 20h30
pour nous faire découvrir les
personnages illuminés de son
nouveau one man show
«Waïka».
www.danyboon.net
page 24
© photo droits réservés

Messias.
> Messias
22 janvier 2005 à 19h
Répétition publique de Messias
pièce chorégraphique proposée
par Felix Ruckert en résidence de
création du 3 janvier au 21 janvier
2005. Messias aura pour thème la
domination et la soumission à travers
la figure tutélaire de Jésus
Christ dans cinq scènes fondatrices
du nouveau testament.
Entrée gratuite.
> Downfall
29 janvier 2005 à 19h
Downfall place les spectateurs
dans un espace clos (dispositif
cubique). Ils s’intègrent à l’espace
de jeu comme un des éléments
scénographiques de la
pièce. La volonté du chorégraphe
page 25
Centre
Chorégraphique
National
de Franche-Comté à Belfort
© photo droits réservés
est de questionner le regard par
une implication perceptive et
émotionnelle du spectateur
(proximité des interprètes...).
Entrée gratuite.
> Développement
de la Culture
Chorégraphique
... au studio du CCN de Franche-Comté
à Belfort...
4 et 18 janvier 2005
De 18h30 à 20h30
Ces ateliers de pratique de la danse
contemporaine sont animés par
Marie-Pierre Jaux, artiste chorégraphique
chargée de la médiation
culturelle au CCN de Franche-Comté
à Belfort.
«Mes ateliers sont ouverts à tous
sans aucun besoin d’une pratique
préalable en danse, explique Marie-Pierre
Jaux. Ils sont nourris
Marie-Pierre
Jaux.
© photo droits réservés
par le travail d’Odile Duboc et les
activités et événements liés à la
vie du centre chorégraphique».
> Stage de danse
contemporaine
animé par Odile Duboc
Dimanche 23 janvier.
De 10h à 13h et de 14h à 18h.
Fascinée par nos moyens contemporains
de transformer nos
corps, et sûre de la faculté de
chacun à entrer sentimentalement
dans les rêves de l’eau et de l’air,
je propose durant ce week-end de
travail d’entrer dans divers exercices
permettant de vivre physiquement
la relation du corps à ces
deux éléments et de comprendre
leur nécessaire complémentarité.
> Parole d’interprète
proposé par Cyril Accorsi
et Noël Claude
Vendredi 28 janvier à 20h
Rencontre découverte sous forme
de lecture dansée autour du solo
de la mort de la Table verte, œuvre
majeure du 20ème siècle,
créée par Kurt Jooss en 1932. Par
un dialogue en mots, images et
mouvements, Cyril Accorsi, Artiste
chorégraphique et Noël
Claude expliciteront la notion
d’interprétation en danse.
Renseignements, inscriptions :
CCN : Tél. 03 84 58 44 88.
© photo droits réservés
© illustration droits réservés
> Cie Cafarnaum
Molière
en coulisses
Vendredi 28 janvier à 20h30
au CCSRB.
Dans sa loge, un comédien apprend
qu’il doit reprendre au
pied-levé le rôle principal
d’une pièce.
Comment faire quand on ne
connaît pas le texte, qu’on a
sur les bras une comédienne
envahissante et que le rôle que
l’on doit endosser est celui de
Molière ?
Survient alors un «toubib»
original qui se propose d’aider
le comédien...
Le calendrier
«Paris Vu de Mont»
Neuf «reporters» du
secteur jeunes du centre
culturel des Barres et du
Mont ont réalisé un
calendrier.
Vendu 4 euros il est illustré de
photos faites par les jeunes à
l’occasion d’un voyage à Paris
durant lequel ils ont assisté
à des entraînements du PSG,
visité le Parc des Princes, mais
aussi le Parc Monceau et les
Buttes Chaumont.
Six mois sont illustrés par des
photographies du PSG. C’est
le «côté club». Les six autres
mois présentent les images
prises «côté jardins».
Pour vous procurer ce calendrier
: Tél. 03 84 22 05 40.
Belfort Mag janvier 2005 n°154

s o r t i r
à B e l f o r t
> Théâtre du Pilier
A
msterdam. Un bar. Un
homme. Un homme qui
se raconte. Clamence, l’homme
qui se raconte est un brillant avocat.
Réussite sociale et personnelle.
Jusqu’à un certain soir où
une jeune inconnue se jette dans
la Seine sans qu’il intervienne.
Grignotage du temps sur sa conscience.
L’homme découvre la
honte, le sens de la lâcheté.
Salon
des antiquaires
Les 12 et 13 février au centre de
Congrès Atria de 14h à 19h le
samedi et de 9h à 18h le dimanche,
trente exposants se regrouperont
pour proposer des meubles,
de la porcelaine, des faïences,
poupées...
Le ticket d’entrée au salon permettra
d’accéder gratuitement au
musée historique, à la fondation
Jardot et au site du Lion de Belfort.
Demi-tarif !
Chaque deuxième dimanche du
mois, la Ville de Belfort propose
l’accès gratuit au musée d’Art et
d’Histoire du Château de Belfort
et à la Fondation Jardot.
La chute
d’Albert Camus
Son autosatisfaction d’alors se
transforme en autocritique, voire
en autodestruction. Le ténor du
barreau d’autrefois devient jugepénitent,
Clamence clame alors
sa culpabilité, se refusant à toute
clémence...
> Trétaux 90
Chez Pierrot
Les 14, 15, 18, 21, 22, 25, 28
et 29 janvier. Et Le 1 er , 4 et
5 février au Théâtre Michel
Dèque.
Dans un bar minable, des éclopés
de la vie attendent le retour
du fils prodige. Il ne saurait tarder
à revenir, ils en sont sûr et
plein aux as. Seule la Dédée,
abandonnée par ce fils, n’est pas
dupe...
Samedi 15 janvier à 20h30
et dimanche 16 janvier à 17h
© photo droits réservés
Tour 41 Belfort.
Johann Strauss,
Sénior et Junior
Dimanche 30 janvier à 17h
Théâtre des 2 sapins Giromagny
La tradition des compositeurs de
la famille Strauss n’est pas morte.
L’ensemble orchestral de
Montbéliard, sous la conduite de
Maître Staïcu, la perpétue.
Une fois encore les spectateurs
du Théâtre des 2 sapins auront le
plaisir de goûter à une authentique
joie musicale.
© photo droits réservés
© photo droits réservés
page 26

page 27
Alice / Schizotope.
© photo droits réservés
> Théâtre Granit
> Théâtre
La Gelée d’arbre
Mercredi 2 à 20h30, jeudi 3 à
19h30, vendredi 4 février à 20h30
au Granit
Il était une fois la cavale meurtrière
de deux gagmen Clamince
et Maxence... Empruntant ses thèmes
au film noir, la pièce accumule
les meurtres, fusillades et
trafics divers.
> Théâtre
Alice / Schizotope
Jeudi 13, vendredi 14, samedi 15,
mardi 18, mercredi 19, jeudi 20,
vendredi 21 et samedi 22 janvier
Tous les jours à 20h30, sauf jeudi
à 19h30.
A la Coopérative - rue Parisot,
Belfort.
Une rencontre est organisée avec
l’équipe par les Amis du Théâtre
le jeudi 20 janvier à l’issue du
spectacle.
Prêts pour un conte à rebours
poético-déjanté ?
Résultat d’un travail d’écriture
mené sur la figure d’Alice de
Lewis Carroll, ce spectacle s’organise
autour d’une partition pour
deux interprètes, figurant les deux
personnages d’Alice et de sa
soeur. Julien Travaillé revisite le
mythe d’Alice et nous offre sa
vision profonde et décapante de
cet autre monde, de l’autre côté
du miroir. Le spectateur se retrouve
mystérieusement plongé
dans les endroits les plus reculés
du cerveau schizophrénique
d’Alice, au cœur de ses fantasmes,
peurs et souvenirs.
© photo droits réservés
> Dessin
Françoise Pétrovitch
«Tenir debout»
Du 22 janvier au 2 mars
vernissage vendredi 21 janvier à
18h en présence de l’artiste
Coédition d’un livre par Le Granit,
Scène Nationale Belfort et
Semiose Editions.
Dans ses œuvres récentes,
Françoise Pétrovitch privilégie la
fluidité du lavis sur papier chiffon.
Dans la série «tenir debout»,
des pieds s’échappent, fuient ou
jouent avec des chaussures de
femmes sur un sol qui se dérobe,
laissant entrevoir des espaces
aussi secrets que fascinants.
> Théâtre à domicile
Courteline
dans votre salon
A jouer chez vous de février à
juin
Souhaitons que Courteline, installé
dans votre salon, fasse bon
ménage avec vos invités. Son
théâtre relève, en effet, clairement
du théâtre de Boulevard.
C’est même sans doute l’un des
premiers modèles du genre : histoires
de couples, de dispute conjugale,
histoires cocasses et tragiques
d’une petite bourgeoisie affrontée
à son absence de destin.
Que devient cette forme plaisante
et un peu désuète lorsque la scène
de ménage, soudain, se déroule
chez vous, que les portes claquent
pour de vrai, et que l’on
casse de vraies assiettes ? Pour le
savoir contactez Jérôme Araujo
au 03 84 58 67 68.
> musique
Nuit de la
méditerranée
Amina Aloui et
Aïcha Redouane
Vendredi 28 janvier à 20h30 - Le
Granit à la Maison du Peuple. En
partenariat avec la Maison de la
Méditerranée.
Amina Aloui
«Passions ibériques»
Maroc, Espagne, Portugal et France...
Amina Aloui étudie dès l’âge de six ans
le chant, les danses marocaines et orientales
et le piano. Un prix de la Villa
Médicis lui permet de mener une recherche
approfondie sur les liens historiques
et musicaux qui unissent le flamenco,
le fado et la musique araboandalouse.
Cette étude débouche sur ce
spectacle «Passions Ibériques», où elle
chante la mémoire d’un al-Andalus mythique,
avec la participation de musiciens
qui reflètent la richesse des influences
qui ont nourri cette musique :
ûd arabe, guitare flamenco et guitare
portugaise.
Aïcha Redouane
Musique classique arabe
Aïcha Redouane et le percutionniste
Habib Yammine présentent ici les plus
beaux chants arabo-andalous d’Orient
dédiés au vin. Ils nous transportent dans
l’univers de la Khamriyya, le plus grand
poème jamais écrit sur la symbolique
mystique du vin, dans lequel l’extase
jaillit de la rythmique et de la musicalité
des vers.
Amina Aloui.
Belfort Mag janvier 2005 n°154
© photo droits réservés

é t a t
c i v i l
Naissances
17/11/2004
Julie CROS
De Thomas CROS et
Nathalie GURRERE
13, rue Guillaume
Tell
Théo TORNATORE
De Antoine
TORNATORE et
Florence BELLOCQ
8, rue Salengro
Gauthier WEIBEL
De Romuald
WEIBEL et Mélanie
LOSANGE
BEAUCOURT (90)
Milan ZUCHELLI
De Sadek
MOHAMED et
Marie-Line
ZUCHELLI
GROSPIERRES (07)
18/11/2004
Madisson
SILBERNAGEL
De Jacques
SILBERNAGEL et
Sandrine DIRAND
SAINT-BARTHE-
LEMY (70)
19/11/2004
Mickaël DUFFNER
De Julien DUFFNER
et Estelle
JACHIMIAK
LEPUIX (90)
Enora GERNAEY
De Ludovic
GERNAEY et
Audrey BEBET
BESSONCOURT
(90)
Alexis MILLET
De Eric MILLET et
Sylvie SONTOT
RIERVESCEMONT
(90)
20/11/2004
Ethan KNINDICK
De Hervé
KNINDICK et
Aurore SAEZ
BAVILLIERS (90)
Mikaël-Yassin
MOUDJEB
De Mohamed
MOUDJEB et Farida
BROUK
1, Place de l’Etuve
Maëlys OLEI
De Cyrille OLEI et
Nathalie GOUX
GRANDVILLARS
(90)
Enzo REGOLI
De Christophe
REGOLI et Elodie
MENEGON
6, rue Claudel
Noelia ZANTIZO
De Stéphane
ZANTIZO et Dorine
BAADE
BAVILLIERS (90)
Eren ÖZEN
De Suayip ÖZEN et
Turkan ÖZEN
34, rue du 14 juillet
21/11/2004
Louis-Matiss
BEAUSEIGNEUR
De Eric
BEAUSEIGNEUR et
Véronique BOSCUS
CHATENOIS-LES-
FORGES (90)
Laura CHEVRIER
De Fabien CHE-
VRIER et Aline
VALFREY
NOMMAY (25)
Flavie CHOLLEY
De Fabien
CHOLLEY et Sylvie
WOLFF
MONTENOIS (25)
Marie MARCEL
De Alain MARCEL
et Laurence
MAILLARD
COUTHENANS (70)
Nohlann RATTE
De Anthony RATTE
et Audrey CLERC
2, rue Strolz
Zeynep YILDIZ
De Ilyas YILDIZ et
Nilgün CETIN
3, rue Henri Dorey
22/11/2004
Allan AUBRY
De Christian AUBRY
et Céline BONNOT
GRANDVILLARS
(90)
Ugo CHRIST
De Bruno CHRIST et
Kelly LEGROS
2, avenue du Champ
de Mars
Arthur CLAVIER
De Bruno CLAVIER
et Valérie
VAUTHEROT
CHENEBIER (70)
Samir GHAMOUD
De Bachir
GHAMOUD et
Khedidija
MERDJANE
1, rue René Payot
Solia PUSSEY
De Pierre PUSSEY et
Sylvie HEYER
20, bd Anatole France
Abdullah QELAJ
De Astrit QELAJ et
Samira EL HACHIMI
LURE (70)
Hugo RITAINE
De David RITAINE
et Cécile PHILIPPE
ELOIE (90)
Rose VIGNERON
De Paul-Henri
VIGNERON et
Laurence
PERRIGUEY
MARVELISE (25)
23/11/2004
Charbel ESSAKA
EKEDI
De Samuel ESSAKA
EKEDI et Alix
BAILLY
4, rue Lavandières
Celyan FEKRI
De Adam FEKRI et
Assya EJJAIJI
VALDOIE (90)
Louis MALOUVET
De Marie-José
MALOUVET
82, rue Senghor
Bryan REMOND
De Jenny REMOND
BEAUCOURT (90)
Perrine ZAUGG
De Jean-Claude
ZAUGG et Evelyne
ROUECHE
GRANDVILLARS
(90)
Esteban PEREIRA
De Alaldio PEREIRA
et Danielle GUERFI
BAVANS (25)
24/11/2004
Rayene ALIET
De Aïssa ALIET et
Farida SAHRAOUI
35A, rue de la Paix
Alexis GILLIOTTE
De Eric GILLIOTTE
et Sylvie PHILBOIS
CRAVANCHE (90)
Alexandre PIGUET
De Fabien PIGUET et
Jasmine GUILLOT
16, Prés de l’Etang
Adam ACHIR
De Badre ACHIR et
Sanaa HAJJOUB
OFFEMONT (90)
Meltem
DUGANYIGIT
De Kenan
DUGANYIGIT et
Mevludiye
TEMIZYUREK
VALDOIE (90)
Léa JAMEY
De Patrick JAMEY et
Sylvie GERMANN
GIROMAGNY (90)
Alexandre
RIMBAUX
De Eric RIMBAUX
et Thi NGUYEN
22, rue de
Chateaudun
25/11/2004
Rayane ARFI
De Yacine ARFI et
Nabila REBAHI
OFFEMONT (90)
Anaïs ETZOL
De Alexandre
ETZOL et Emilie
PIERRAT
HERICOURT (70)
Théo REINICHE
De Christophe
REINICHE et Estelle
GORKA
VOUHENANS (70)
26/11/2004
Marine DAVIER
De Fabien DAVIER
et Laurence BECK
DANJOUTIN (90)
Franck DREXLER
De David DREXLER
et Marjorie DE
LIBERALI
9, rue Sangnier
Chloé GIROL
De Renaud GIROL et
Claire EBERLE
RONCHAMP (70)
Léa SAUZE
De Thierry SAUZE et
Sandra GROSJEAN
EVETTE-SALBERT
(90)
27/11/2004
Bruno MAYOLET
De Charles-François
MAYOLET et Odile
GRAUSDEMOUGE
166, avenue Jean
Jaurès
Stella MENNETREY
De Jean-Marc
MENNETREY et
Claudia
IENTILEZZA
BAVILLIERS (90)
Jordan PRONNIER
De Frédéric
PRONNIER et
Virginie IZING
18, rue du Berger
Gabriel SORRIAUX
De Nicolas
SORRIAUX et
Nathalie BURLET
BAVILLIERS (90)
28/11/2004
Zélie BEAU
De Frédéric BEAU et
Caroline POISSON-
NIER
BUC (90)
Manon BERTRAND
De Johann BER-
TRAND et Magali
BONHOURE
16, rue Schweitzer
Nicolas
LABOISSIERE
De Laurent
LABOISSIERE et
Béatrice
TRANCHEVEUX
19, rue de la
Fraternité
Mohamed-Lamine
NOURI
De Kheir-Eddine
NOURI et Hadi
ZOUAI
14, rue de Moscou
29/11/2004
Tomi BRIQUET
De Jean-François
BRIQUET et
Christelle GREMION
MEDIERE (25)
Ismaël NIAME
De Abdelghani
NIAME et Murielle
THANNEUR
9, rue Denfert
Rochereau
Améline
REVERCHON
De roland
REVERCHON et
Claudine COLIN
PLANCHER-BAS
(70)
Mathilde
SCHNOEBELEN
De Olivier
SCHNOEBELEN et
Pascale THARY
ROUGEGOUTTE
(90)
30/11/2004
Maud BEAUDELOT
De Philippe
BEAUDELOT et
Sylvie LESIEUR
5, rue Herriot
Souhil GHAMOUD
De M’hmed
GHAMOUD et Faiza
CHEKOUAT
24, rue Parant
01/12/2004
Romane
BRENTEGANI
De Sylvaine
BRENTEGANI et
Cécile MEYER
12, rue Chappuis
Amine LAHMER
De Ahmed LAHMER
et Dalila ABED
LA COURNEUVE
(93)
Solène MAITRE
De Fabrice MAITRE
et Peggy DUVAL
FLORIMONT (90)
Jehane ZALGUENE
De Abdeljalil
ZALGUENE et
Florence GUILLOT
23, rue Giromagny
02/12/2004
Yann COUREAU
De Alain COUREAU
et Snezana NIKOLIC
FESCHES-LE-
CHATEL (25)
Chloé COURTOIS
De Philippe
COURTOIS et
Sylvaine LIGIER
DASLE (25)
Camille
DESOMBRE
De Charles
DESOMBRE et
Sophie MAREINE
19, bd Joffre
Jules KIPFER
De Ghislain KIPFER
et Blandine QUENOT
DANJOUTIN (90)
Robin
KLOPFENSTEIN
De Yves
KLOPFENSTEIN et
Caroline STUCKY
LA NOUVELLES
LES LURE (70)
Axel MARLINE
De Raphaël
MARLINE et
Virginie DEGOUT
GIROMAGNY (90)
Titouan RAYOT
De Sébastien RAYOT
et Alexandra
SECLET
VALDOIE (90)
03/12/2004
Noa CHIRAT
De Fabrice CHIRAT
et Magali TISSE-
RAND
RONCHAMP (70)
Océane
DUFERMONT
De Claude
DUFERMONT et
Nathalie BIETRY
RAYNANS (25)
Anaïs GAUTHERON
De Jean-Philippe
GAUTHERON et
Morgane LE
BECHENNEC
2A, rue Chanoine
Bernard
Clara JEANNIN
De Walter JEANNIN
et Céline NORIS
MONTENOIS (25)
Jehan ROSSE
De Jonathan ROSSE
et Miliana
PETROVIC
12, bd Renaud de
Bourgogne
Lucie SCHAMME
De Thierry
SCHAMME et Marie
JAVEY
VALONNE (25)
04/12/2004
Alexis CUENAT
De Julien CUENAT
et Francette
RACENET
ROUGEMONT-LE-
CHATEAU (90)
Corentin RIBEIRO
De Carlos RIBEIRO
et Cindy ALVES
BAVILLIERS (90)
Bilel SAGHIR
De Khaled SAGHIR
et Bahia SEDIRA
22, rue Parant
Léna WITTMANN
De Jean
WITTMANN et
Juliette MAHLER
AUXELLES-BAS
(90)
05/12/2004
Denis DEMIROVIC
De Selim
DEMIROVIC et
Christelle MOINET
OFFEMONT (90)
Yléana DOUCOT
De Hervé DOUCOT
et Gaëlle
SAUTENET
DANJOUTIN (90)
Océanne
GAUTHIER
De Hervé
GAUTHIER et
Johanna ROGER
10, rue Saint Antoine
Paul-Louis HAEGY
De Laurent HAEGY
et Valérie ARNAUD
ROUGEGOUTTE
(90)
Imèn HAMZA
De Menouar HAMZA
et Djamila
BENCHERITA
7, rue Henry Dorey
Ashley PADAYODI
De Essolé
PADAYODI et
Méhouwé
NONDOW-
KPOWBIE
1, rue de Madrid
Stan SCHNEIDER
De Alexandre
SCHNEIDER et
Cindy ETIENNE
DANJOUTIN (90)
Krenar ZEKA
De Emin ZEKA et
Shiqerie BICAJ
HERICOURT (70)
06/12/2004
Lucas AFFOLTER
De Gérald
AFFOLTER et Sylvia
DEVIN
VAUTHIERMONT
(90)
Melek AKBALIK
De Erdal AKBALIK
et Nebahat LAFCI
8, rue de Stockholm
Mathys DEMARE
De Samuel DEMARE
et Sonia REINERT
1bis, rue de Valenciennes
Selma ELKHOU
De Salaheddine
ELKHOU et Bahya
MADAD
DELLE (90)
Louane FIGINI
De Stéphane FIGINI
et Mélanie JEUNET
36, fg de Lyon
Adrien GROSS
De Jean-Paul GROSS
et Isabelle
DEVOILLE
CHAUX (90)
Jean-Noël PAQUIER
De Jean-Marie
PAQUIER et
Catherine GIRARD
FECHE-L’EGLISE
(90)
Axel PLUMELEUR
De Fabien
PLUMELEUR et
Séverine COLIN
GRANDVILLARS
(90)
Baptiste ROMERO
De Thierry ROMERO
et Catherine DEMAN
MEROUX (90)
Sam TISSOT
De Christophe
TISSOT et Véronique
MICHELAT
138, avenue Jean
Jaurès
Lilou VIGOUREUX
De Romuald
VIGOUREUX et
Nadine BELLET
CHAUX (90)
07/12/2004
Aymeric
BALAVOINE
De Amaury
BALAVOINE et
Nathalie GURY
VALDOIE (90)
Kilyan GROSSET
De Michel GROSSET
et Claudine HENISSE
BOUROGNE (90)
Alexis KELLER
De Nicolas KELLER
et Aurore MALLET
DANJOUTIN (90)
Amélie LOTZ
De Patrice LOTZ et
Audrey LEMAITRE
GIROMAGNY (90)
page 28

Eya ZOUAI
De Abdelhalim
ZOUAI et Amel
ZOUAOUI
8, rue de Moscou
Benjamin
LECOANET
De Olivier
LECOANET et
Caroline LAVAL
AUDINCOURT (25)
08/12/200
Yanis GAROUI
De Boualem
GAROUI et Nathalie
MICHAUD
DELLE (90)
Natan
LAPEYRONIE
De Sébastien
LAPEYRONIE et
Virginie
MOUSSOURS
BOUROGNE (90)
Elouan et Sacha LE
BRAS
De Yannick LE
BRAS et Emmanuelle
LANQUETIN
BOTANS (90)
Maude BREDA
De Cyril BREDA et
Laetitia CREUSOT
20D, rue de la Croix
du Tilleul
Lucas ROLLAND
De Thierry ROLLAN
et Viviane MA-
NUELLE
JONCHEREY (90)
09/12/2004
Julie BEGUINET
De Pascal
BEGUINET et
Séverine NORMAND
SAINT GERMAIN
LE CHATELET (90)
Nathan DIEBOLD
De Patrick DIEBOLD
et Nadia
COURTALIAC
FRANCHEVELLE
(70)
Fiorella HEURTER
De Cyril HEURTER
et Elodie MILLET
24, Chemin du Four à
Chaux
Timoté JARDIN
De Yanick JARDIN
et Assika NEDJAR
13, rue Berlioz
Alexis ROTH
De Frédéric ROTH et
Catherine MONTAN
8, quai Keller
Théo SANDOZ
De David SANDOZ
et Stéphanie
PERNOT
59bis, avenue
d’Altkirch
Taïssie SPADE
De Jonathan SPADE
et Graziella ZIE-
GLER
BEURE (25)
10/12/2004
Lilou et Salomé
NALLARD
De Martin
NALLARD et
Tiphaine WILT
page 29
12, rue Michelet
11/12/2004
Maé DEVOILLE
De Thierry
DEVOILLE et
Valérie LACHAT
FRANCHEVELLE
(70)
Enzo GROSJEAN
De Stéphane
GROSJEAN et
Coralie MARTIN
1, rue de Bordeaux
Lilian LAURENT
De Alexandre
LAURENT et
Laurence HARTER
CHARMOIS (90)
Alicia RIPPLING
De Audrey
RIPPLING
BREVILLIERS (70)
Lilas YAGOUB
De Amine YAGOUB
et Malika MECHERI
30, rue Parant
12/12/2004
Corentin ATTARD
De Sébastien
ATTARD et Marielle
JEANNIN
DANJOUTIN (90)
Lou DE BARROS
De Claudino DE
BARROS et Mélanie
PROUST
7 bis, rue Foltz
Ana DE BRITO
De Carlos DE BRITO
et Nathalie GUYOT
5, rue Duvernoy
Lucy GERARD
De David GERARD
et Lydie MONNIER
ARGIESANS (90)
Célia GHERBI
De Kamel GHERBI
et Zaïa LAZZALI
103, avenue Jean
Jaurès
Gauthier HUMEAU
De Emmanuel
HUMEAU et
Emmanuelle
LAMBELET
DENNEY (90)
Mattéo KOEHLER
De David KOEHLER
et Nathalie GELJIC
DANJOUTIN (90)
Lenny MENARD
De Sébastien
MENARD et
Christelle
DEMENGEL
TREVANANS (90)
Amine TABTI
De Salah TABTI et
Saïda DENCHE
10, rue Parant
13/12/2004
Seyma AKBULUT
De Bülent
AKBULUT et Ayse
KUL
BAVILLIERS (90)
Ali-Souheib
BENMENACER
De Daoui
BENMENACER et
Nouria CHERIGUI
3, rue de Madrid
Selma CAVUS
De Ahmet CAVUS et
Izabela CAPUTA
18, rue de Thann
Noah COULON
De Mathieu
COULON et Maud
COURTOT
ANJOUTEY (90)
Joris FENDELEUR
De Stéphane
FENDELEUR et
Delphine THIEBAUT
BAVILLIERS (90)
Chloé FORCE
De Laurent FORCE
et Claudine
JEANFAIVRE
HERICOURT (70)
Bettie FRIZON
De Vincent FRIZON
et Youling MA
7, rue de Dublin
Nicolas
GUIBERTEAU
De Damien
GUIBERTEAU et
Caroline PACATI
DANJOUTIN (90)
Clément HAAS
De Didier HAAS et
Claudine MUNIER
HERIOCURT (70)
14/12/2004
Lou-Anne
BOCQUET
De Christophe
BOCQUET et
Caroline DESHAIE
PHAFFANS (90)
Victor GOMES-
DIAS
De José GOMES-DIAS
et Aurore GRUX
BREVILLIERS (70)
Naomi KREMLSER
De David
KREMLSER et
Isabelle BOSC
ALTKIRCH (68)
Paul MARCHISET
De Pierre
MARCHISET et
Ingrid SUBTIL
BOUROGNE (90)
Dorian ROUECHE
De Frédéric
ROUECHE et
Véronique
HYPPOLITE
FAVEROIS (90)
15/12/2004
Mehdi BENSALAH
De Mohammed
BENSALAH et
Florence ETHEVE
BAVILLIERS (90)
Maxence JACQUEZ
De Christophe
JACQUEZ et
Sandrine GAVOILLE
ROUGEMONT LE
CHATEAU (90)
Eva LAZZARIS
De Eric LAZZARIS
et Angélique
HERMANN
VALDOIE (90)
16/12/2004
Baptiste KIEFFER
De Fabien KIEFFER
et Stéphanie GABLE
244, avenue Jean
Jaurès
Mariages Mariages
27/11/2004
Cherif
HAMADACHE et
Carole MASSIP
TIZI OUZOU
Etienne REMOND
et Sora LEE
23, rue Paul Strauss
04/12/2004
René COURTOT et
Justine MBONG
Décès
19/11/2004
Claude POISSON
67 ans, retraité
Bernard QUINCET
69 ans, retraité
21/11/2004
Marius PETITE
83 ans, retraité
22/11/2004
Hélène SIGNE,
veuve ROSSINI
83 ans, sans
profession
23/11/2004
Marcelle BENEUX
73 ans, retraitée
24/11/2004
Jean-Jacques
CHEVALIER
48 ans, magasinier
Simone MONNOT,
veuve CHASSEROT
91 ans, retraitée
28/11/2004
Gabrielle
DUSSAUCY, veuve
CARTIER
81 ans, retraitée
Camille TRAVERS
77 ans, retraité
29/11/2004
Jacques BERNERT
56 ans, sans
profession
Abed SEGHIR
76 ans, retraité
01/12/2004
Charles PRUNOT
75 ans, retraité
03/12/2004
Marcelle BILAT,
épouse ROY
81 ans, sans
profession
04/12/2004
Marie ROY, veuve
THURIET
92 ans, retraitée
05/12/2004
Joseph DAVID
64 ans, chauffeurlivreur
Frédéric DEBRIE
62 ans, retraité
Gabriel GILLOT
95 ans, retraité
Roger SINGER
73 ans, retraité
06/12/2004
Lucette
ANTONETTI, veuve
MERCIER
91 ans, retraitée
3, rue de la Savoureuse
11/12/2004
Pierre BENOIT et
Patricia
ROETHINGER
23, rue Guillaume
Tell
Sadoun CHENNIKI
et Dalila
BENNOUAR
Raymonde FIS,
veuve MOSER
100 ans retraitée
07/12/2004
Jean-Michel
COLNOT
41 ans, agent
municipal
Estelle GELLE,
épouse SCHILLING
65 ans, retraitée
Roland LENGERT
66 ans, retraité
09/12/2004
Jacques CHEVA-
LIER
47 ans, militaire
Marie-Rose
ERIMUND, veuve
HATTENBERGER
85 ans, retraitée
Jeanne PERNEY,
épouse TISSERAND
82 ans, retraitée
Jean RONFORT
73 ans, retraité
10/12/2004
Marie BURGER,
veuve BELAIEFF
98 ans, retraitée
Patrick
KUNTZELMANN
53 ans, retraité
Marthe WIEDER,
veuve HIRSTEL
76 ans, retraitée
11/12/2004
Paul BAUER
82 ans, retraité
13/12/2004
Raymond
CHARPIOT
86 ans, retraité
Anna PRETTL,
veuve DAMOTTE
84 ans, sans
profession
14/12/2004
Ernest
BRENCKMANN
73 ans, retraité
Marie ZIEGLER,
veuve SONNTAG
91 ans, retraitée
15/12/2004
Marie BISCHOFF,
veuve BIHER
84 ans, retraitée
Suzanne NAVION,
veuve BRAUN
93 ans, retraitée
Restauration
scolaire
menus du vendredi 7
au lundi 30 janvier 2005
VENDREDI 7 JANVIER
Duo de chou / Carottes
Filet de colin frit au citron
Pâtes de couleur
Galette des rois / Jus d’orange
LUNDI 10 JANVIER
Frisée aux pommes et aux noix
Couscous / Semoule - Yaourt aux fruits
MARDI 11 JANVIER
Salade de concombres à la feta
Bœuf braisé - Petits pois / Carottes
Eclair au chocolat
JEUDI 13 JANVIER
Roulade de dinde
Filet de hocky à la julienne de légumes
Pommes de terre vapeur
Babybel / Pomme
VENDREDI 14 JANVIER
Sardines au beurre
Escalope de volaille grillée
Epinards à la crème
Fromage blanc aux fruits / Biscuit
LUNDI 17 JANVIER
Potage de légumes - Lasagnes
Orange / Biscuit
MARDI 18 JANVIER
Salade verte à la mimolette
Pot au feu - Garniture
Compote de pommes / fraises
JEUDI 20 JANVIER
Céleri remoulade
Filet de merlu sauce crevettes
Coquillettes - Edam / Cocktail de fruits
VENDREDI 21 JANVIER
Carottes râpées - Saucisses grillées
Polenta sauce tomate
LUNDI 24 JANVIER
Pâté en croûte - Pilon de poulet grillé
Haricots beurre
Carré frais / Clémentine
MARDI 25 JANVIER
Salade d’endives au comté
Filet de plie sauce citron
Gratin dauphinois - Pêche au sirop
JEUDI 27 JANVIER
Salade verte - Hachis parmentier
VENDREDI 28 JANVIER
Salade de pâtes - Escalope de dinde
Choux de Bruxelles - Pavé cacao
LUNDI 31 JANVIER
Salade de betteraves rouges
Grillade de porc
Printanière de légumes
Ile flottante
Belfort Mag janvier 2005 n°154

s o r t i r
> Echecs, à vous de jouer
8
7
6
5
4
3
2
1
à B e l f o r t
Henri MATISSE Jazz - 1947
Publié le 30 septembre 1947 par
TERIADE, Paris (42 x 32 cm), 146
pages, 20 planches (dont 15 doubles
pages) imprimées au pochoir
par Edmond VAIREL, avec des
couleurs Linel. Couverture et page
de texte imprimées par DRAEGER
frères. Tiré à 250 exemplaires,
numérotés de 1 à 250 ; 20 exemplaires
numérotés de I à XX sur
Velin d’Arches ; plus 100 albums
des planches seules.
Exemplaire n°42 signé par
H. MATISSE au crayon de papier.
DHK 002.1.8
C
ette édition élaborée dès 1943-
1944 est une œuvre clé, fon-
damentale dans l’évolution de MA-
TISSE. Elle constitue une transition
entre la peinture et la pratique du
papier découpé largement développé
dans les dernières années de sa vie.
L’Éditeur TERIADE et sa collaboratrice
Angèle LAMOTTE suggèrent à
MATISSE, dès 1942, l’édition d’un
livre «en couleur». MATISSE, qui a
déjà fourni à TERIADE des maquettes
de couverture pour sa revue
«Verve» utilisant déjà la technique de
Le mat d’Anastasie
Position 586
a b c d e f g h
Les Blancs jouent
et font mat en 2 coups.
Le mat d’Anastasie est une forme raffinée
du mat du couloir. Le Roi qui se
fait mater est enfermé dans une rangée
ou une colonne du bord de l’échiquier
et la sortie est bloquée par un de ses
propres pions et un Cavalier adverse
qui lui prend les 2 dernières cases. Il
ne reste alors plus qu’à une Tour ou
la gouache découpée, créé deux compositions
sur le thème du cirque : «le
clown» et «le toboggan» qui sont
reprises par la suite dans «Jazz».
Si le format du livre (et son titre) ne
sont pas définis avant 1944 (MA-
TISSE ayant songé, initialement, au
titre «le cirque»), il faudra encore
attendre 1946 pour qu’il se décide à
écrire lui-même un texte, publié en
fac-similé, en alternance avec des
planches.
... «Cette fois, j’ai à présenter des
planches de couleur dans des conditions
qui leur soient les plus favorables.
Pour cela, je dois les séparer par
des intervalles d’un caractère différent.
J’ai jugé que l’écriture manuscrite
convenait le mieux à cet usage.
La dimension exceptionnelle de
l’écriture me semble obligatoire pour
être en rapport décoratif avec le caractère
des planches de couleur. Ces
pages ne servent donc que d’accompagnement
à mes couleurs comme
des asters aident dans la composition
d’un bouquet de fleurs d’une plus
grande importance.»
Dès 1948, MATISSE reprend ce
rythme dans le projet (achevé en 1951)
des vitraux de la Chapelle de Vence :
8
7
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5
4
3
2
1
Position 587
a b c d e f g h
Les Blancs jouent et font mat
ou gagnent la Dame noire.
une Dame à l’attaquer frontalement
pour mater. La position 586 montre le
schéma de base de ce mat, le Cavalier
étant déjà en place, il ne reste plus
qu’à ouvrir la colonne «h». La position
587 montre l’exploitation de ce
thème qui peut également servir à
les verres intensément colorés succèdent
aux zones noires et blanches.
La réalisation du livre fut conduite
avec un soin particulier par
TERIADE, le coloriste Edmond
VAIREL (qui utilise, pour les pochoirs,
les mêmes couleurs que la
maquette, des gouaches de Linel) et
l’imprimeur DRAEGER pour les
pages de texte.
MATISSE donnera, un peu plus tard
sons sentiment sur le résultat final (1) :
... «Pour Jazz, malgré que les contours
des images n’ont pas la pureté
de mon coup de ciseaux, les couleurs
sont bonnes et semblables exactement
aux originaux que j’ai découpés
dans les feuilles de papier que j’ai fait
coucher à la gouache par une dominicaine
avant le couvent. Et les reproductions
sont faites avec exactement
les mêmes gouaches de chez Linel -
même un certain roux foncé que Linel
fabriquait avant la guerre avec des
couleurs allemandes, a demandé des
recherches en Allemagne pour trouver
exactement le même. Bien que le
résultat n’ait pas le charme de l’opération
de découpage, il n’en reste pas
moins que les mêmes couleurs sont
assemblées avec les mêmes rapports
énergiques et harmonieux Ces rapports
sont nouveaux, le dessin s’y
trouve aussi, et pour qui n’a pas vu les
originaux ce que donne le livre est le
principal...»
(1) Lettre à André ROUYERE du 22 février 1948.
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1
Position 588
a b c d e f g h
Les Noirs jouent et font mat
ou gagnent la Dame blanche.
Cavalier est à installer sur la bonne
case. Enfin, la position 588 propose
une très belle combinaison de mat.
Les Blancs n’auront que le choix de
succomber au mat d’Anastasie, à un
mat étouffé des deux Cavaliers ou de
perdre la Dame. Où s’initier et jouer
gagner du matériel. Cette fois-ci, aux échecs à Belfort ?
mat. 2.Th4 Rxh7 1.Dxh7+ : 586 lePosition
Au 2, rue Marcel Paul, tous les jours
de 14h à 19h (sauf le dimanche et le
lundi).
Cours d’initiation (enfants, adultes)
et de perfectionnement (5 niveaux),
loisirs et compétitions.
Renseignements : Tél. 03 84 21 52
80 (tous les après-midi de 14h à 19h
du mardi au samedi).
Cette rubrique est assurée par Régis
Desle, Conseiller Technique et Pédagogique
du jeu d’Echecs pour le Territoire
de Belfort.
Position 588 : 1...Cg3 ! 2.Dxd4 [2.fxg3
Dxe4 gagne la Dame ; 2.Dxh7 Cde2 mat ;
2.De3 Cde2+ 3.Dxe2 Cxe2+ 4.Rh1 Dxh2+
5.Rxh2 Th8+ 6.Fh6 Txh6 mat] 2...Ce2+
3.Rh1 Dxh2+ 4.Rxh2 Th8+ 5.Fh6 Txh6+
6.Dh4 Txh4 mat.
Position 587 : 1.Ce7 Dxc2 [1...Txe7
2.Txh5+ Rg8 3.Dxg6 gagne la Dame noire]
2.Txh5 mat.
page 30

t r i b u n e s l i b r e s
> groupe opposition
Centre-ville : fêtes moroses
Les «fêtes de fin d’année» sont passées
et une nouvelle fois l’ambiance a été
triste dans notre ville.
Belfort souffre toujours de la concurrence
de ses voisins : Montbéliard et
son marché de Noël d’un côté, l’Alsace
de l’autre.
Qu’avons-nous eu à Belfort pendant les
fêtes ? Un seul motif de satisfaction : la
qualité des décorations lumineuses et
de l’animation de la place d’Armes
avec notamment l’ouverture du «Calendrier
de l’Avent».
Mais à côté, quelle tristesse pour le
faubourg de France, qui est pourtant
notre artère commerciale la plus importante
! Quelle tristesse pour le secteur
de la gare qui est une vitrine, une «entrée
de ville» à valoriser.
En novembre 2003, la Ville de Belfort
avait engagé une «redynamisation du
centre-ville» en signant un contrat
«Fisac» avec l’Etat, mais aussi avec la
Chambre de Commerce et l’association
des commerçants Les Belfortines.
L’Etat apportait de l’argent sur trois ans
pour financer des actions innovantes
destinées à valoriser le centre-ville.
Plus d’un an après, qu’avons-nous vu ?
Rien ou presque, hormis le recrutement
très médiatique au printemps, en pleines
élections cantonales, d’une «manager
de centre-ville»...licenciée au cours
de l’été. Un nouveau «manager» a été
> groupe UMP
La cohésion sociale :
tous concernés !
Reconnaître les défis, sortir de l’isolement,
de l’exclusion, de la passivité,
se sentir reconnu pour 4 millions
de personnes bénéficiaires
d’allocations diverses sous l’impulsion
de Jean-Louis BORLOO
UMP Parti Radical, Ministre de
l’Emploi, du Travail et de la Cohésion
sociale, le Gouvernement met
en place un plan de cohésion sociale
qui répond concrètement à
une situation de crise qui perdure.
Ce plan traite simultanément les
questions de formations, de réinsertion
et de logements pour que
l’activité économique se libère et
crée croissance et emplois, afin que
chacun puisse retrouver sa dignité.
page 31
recruté dernièrement mais il n’a pas eu
le temps d’agir pour Noël.
La faute de cette «morosité» en période
de fêtes ne revient ni à la Chambre de
commerce, ni aux commerçants, mais
bel et bien à la Ville de Belfort : il faut
une véritable volonté politique pour
animer, dynamiser un centre-ville. Cela
passe également par une présence sur le
terrain, même lorsque les élections sont
finies...Cette volonté nous ne la voyons
pas aujourd’hui avec l’actuelle municipalité
de Belfort.
Il faut monter dans l’urgence des dossiers
innovants pour consommer utilement
les crédits Fisac pour les deux
années qui restent. Il faut trouver un axe
d’animation original, sans copier les
voisins. Mais pour cela, il faut des idées
dont l’actuelle majorité est dépourvue.
Cette lacune municipale, parmi d’autres,
nous pousse à poursuivre l’action de
notre groupe en 2005, en associant tous
les Belfortains autour d’idées nouvelles.
A l’occasion de cette nouvelle année,
permettez-moi, en mon nom et en celui
de tous les élus de notre groupe d’opposition
conduit par Christophe Grudler,
de vous présenter nos meilleurs vœux
de santé, de réussite et de bonheur.
Françoise Bottemer
Conseillère municipale
Au moment où 2004 s’éclipse en
laissant sa marque d’espoir..., 2005
nous apporte sa palette colorée de
mesures concrètes, dont l’efficacité
dépendra de ce que chacun d’entre
nous en fera (contrat d’avenir,
maison d’emploi, promotion du logement,
apprentissage, etc...).
En ce début d’année, le député Michel
ZUMKELLER se joint à moi
pour vous présenter nos meilleurs
vœux, santé, joie et réussite.
Emmanuelle TROVA-LACORRE
Conseillère Municipale UMP
Parti Radical
Suppléante du député Michel
ZUMKELLER
> groupe belfort démocratie
Vœux et désavœu
Lors de ses vœux, le 31 décembre
2003, le Président de la République
avait annoncé sa volonté de faire de
l’année 2004, celle de l’emploi. Le
Premier Ministre prévoyait alors
une baisse des demandeurs d’emploi
sur le deuxième semestre et le
Ministre des Finances prévoyait une
croissance à 2,5%.
En fait, au niveau national la situation
est restée stable : 2,5 millions
de demandeurs d’emploi, soit plus
de 400 000 personnes depuis juin
2002. Le gouvernement Jospin avait
permis la création de près d’un
million d’emploi en 5 ans : emploijeunes,
aide-éducateurs (deux dispositifs
supprimés par son successeur)
et des emplois en CDI dans
l’industrie et les services ; les effectifs
salariés avaient augmenté
de 11 % dans le département entre
1997 et 2001.
Au lieu de tisser les fils de la confiance
et de la croissance, CHI-
RAC, RAFFARIN et leurs serviteurs
détricotent lentement mais
sûrement les mailles du droit du
travail. Ce fut le cas dès leur arrivée,
avec une suspension de différentes
mesures de la loi de modernisation
sociale votée par la
Gauche - puis la loi FILLON qui
passait le contingent d’heures supplémentaires
de 130 à 180, rémunérées
non pas à 25% mais à 10%
dans les entreprises de moins de 20
salariés - puis les accords dérogatoires,
qui font qu’un accord d’entreprise
peut être moins favorable à
celui de la branche et remet en
cause toute hiérarchisation, tel que
le prévoyait le code du travail, fragilisant
de fait et en particulier les
salariés des entreprises où les organisations
syndicales ne sont pas
présentes. Puis la loi de cohésion
sociale qui discrètement, supprime
du code du travail les articles suspendus
de la loi de modernisation
sociale, ne prend plus en compte le
temps de trajet nécessaire pour se
rendre de l’entreprise vers le lieu
du chantier comme du temps de
travail, livre à la concurrence
l’Agence Nationale pour l’Emploi.
Sans oublier «le jour de solidarité»,
pour lequel seule une partie des
français est mise à contribution.
Plan 2005, M. RAFFARIN a une
idée lumineuse : «travailler plus
pour gagner plus». Porter le quota
des heures supplémentaires à 220h,
c’est revenir à la semaine de 40h.
Comble de tout, ces heures pourraient
être mutualisées sur l’ensemble
et réparties sur quelques uns, il
n’y aurait donc plus de limites. Tout
ceci satisfait grandement M. Ernest-
Antoine SELLIERE et ses disciples
du grand patronat, qui eux
voient très bien comment faire travailler
plus tout en rémunérant
moins, car comme il est annoncé, la
négociation collective ou individuelle
aura pour unique objet de
remettre en cause le taux de rémunération
des heures supplémentaires.
Quid des accords «gagnantgagnant»
? les salariés ont accepté
l’annualisation du temps de travail
et la modération salariale. La remise
en cause des 35 heures est une
tromperie pour les salariés en place
et priverait les demandeurs d’emploi
des embauches que génère une
charge de travail supplémentaire
durable.
MM. MESLOT et ZUMKELLER
votent tous les projets de loi de
l’UMP. Ils se glorifient de leur action.
Au moment des fêtes de fin
d’année, je veux leur rappeler le
sort des ouvriers de Power (actionnaire
principal : l’Etat) en chômage
partiel depuis près de deux ans,
ceux qui sont touchés par les plans
de restructuration, et par ailleurs
l’attente des salariés de SigmaKalon
dont 122 emplois sont menacés.
Les élus de la majorité municipale
ont a cœur d’agir pour le développement
de la formation et de l’emploi.
En charge de ce dossier, j’y
mets toute mon énergie. Nous sommes
heureux de l’extension du CFA,
du développement du technopôle,
et travaillons sur d’autres projets
qui verront très certainement le jour
en 2005. Mais j’ai souvent l’impression
que ce que nous faisons
pour redonner du travail et de l’espoir
à nos concitoyens, c’est comme
le tricot de Pénélope : les uns montent
les mailles, les autres
détricotent.
J’exprime ma solidarité aux laissés
pour compte de cette économie libérale
dévastatrice, condamnée par
une partie du monde politique et
syndical, déjugée par ailleurs par
nombre d’économistes. Je souhaite
une bonne année à toutes et à tous.
Hubert BELZ
Adjoint au maire
Socialiste
Belfort Mag janvier 2005 n°154

0,52 de l’heure !
0,21 de l’heure !
Avez-vous pensé
à utiliser les parkings souterrains ?
L’hiver,
je ne gratte pas
le pare-brise !
(la journée)
(la nuit)
www.mairie-belfort.fr
Tarifs en vigueur : parking des 4 AS - parking de l’Espérance - vidéo-surveillance 24/24
Point info stationnement des 4as : 03 84 54 27 00