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frant, par ce réaménagement, une
meilleure lecture de ses lignes
architecturales. Notamment en
intégrant l’espace des fossés au
futur parc.
De même, l’équipe formée autour
du maître d’oeuvre, doit proposer
des solutions visant à améliorer
l’accessibilité au parc et sa traversée.
Donc à travailler sur les
entrées du site, sur le tracé d’allées
cavalières, dont une Est-
Ouest, piétonne et cyclable, véritable
liaison entre les Résidences
et le Centre Ville.
De plus, il faudra faciliter le franchissement
en plusieurs points
des fossés par des passerelles.
En outre, le parc sera doté d’aires
de loisirs, avec des jeux pour les
enfants, des aires de repos, de
détente.
Enfin, et c’est un aspect important
du projet, il conviendra de
sécuriser le parc, par l’installation
de garde-corps et de barrières interdisant
les accès aux souterrains.
Il n’est pas utopique d’imaginer
qu’à plus ou moins court
terme des circuits de visites pourront
être montés en liaison avec
les associations patrimoniales de
valorisations des ouvrages militaires
de Belfort.
Toujours dans ce volet «valorisation»
du site et sécurisation, un
concepteur lumière proposera des
éclairages pour la sécurisation
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nocturne des cheminements ainsi
qu’une mise en lumière de certains
éléments marquants de
l’ouvrage fortifié.
Dernier volet sur lequel les concepteurs
devront plancher : la
liaison avec le lycée Follereau,
qui est le principal riverain de ce
parc urbain. La création d’un parvis
et d’un bâtiment d’accueil
sont à intégrer dans le projet.
Un espace naturel
à préserver
et à développer
On l’aura compris, ce projet ambitieux
repose sur une histoire,
celle du fort lui même, et de son
environnement immédiat..
Pour Pascal Martin, l’adjoint aux
espaces verts, la création de ce
nouvel espace naturel doit tenir
compte de l’inventaire de l’existant.
Un inventaire de la végétation,
des arbres et de leur état
sanitaire, d’un relevé méthodique
des arbres à conserver. Ceux que
l’on appelle les arbres remarquables.
Le caractère spécifique du Fort
Hatry réside actuellement dans
un mélange d’importantes végétations
spontannées et de plantations
ordonnées.
Parallèlement, l’aménagement du
«tissu» végétal intégrera les principes
de la gestion différenciée
(alternance de gazon, prairies
fleuries, zones naturelles, essences
indigènes et fruitières, milieu
favorisant la présence durable
d’oiseaux et de petite faune).
Et c’est une véritable gestion à
long terme de cet espace naturel
en milieu urbain, qu’il faudra
prendre en compte.»
Une superficie égale à
celle de la Vieille Ville
Si les idées forces du projet, et la
«lettre de cadrage» donnée au
cabinet Humbert DAVID, sont
clairement définies, les élus souhaitent
cependant maintenir une
concertation étroite avec les citoyens
intéressés par le projet.
«Nous avons déjà eu des réunions
de travail avec les différentes associations
sur «le cône sud» à
l’issue desquelles nous avons intégré
des modifications au projet
urbain. Sur le «parc urbain» nous
prévoyons trois autres réunions
de concertation, au début, à mi-
chemin, et avant la remise de la
copie du cabinet d’architectes,
rappelle Etienne Butzbach qui
réaffirme son désir d’ouvrir largement
le débat et la concertation.
Mais qui rappelle aussi, et
c’est la loi de la démocratie,
qu’en dernier ressort, c’est le
conseil municipal, élu sur la base
d’un programme par le suffrage
universel, qui tranche.
Il n’est sans doute pas inutile de
rappeler également que le projet
global d’aménagement du site du
Fort Hatry s’étale sur 14 hectares,
soit autant que la superficie
de la Vieille Ville. Et que seul, un
hectare est concerné par une urbanisation
nouvelle (logements
sociaux, gymnase universitaire
etc...).
Nous aurons assurément l’occasion
de revenir sur l’avancée de
cet ambitieux projet dans les prochains
mois.
Belfort Mag janvier 2005 n°154