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le sexe des étoiles: dix stars dévoilent leurs secrets - Cineplex.com

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avril 2005 | vol. 4 | n o 3<br />

3.00 $ CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS No 40708019<br />

LE SEXE DES ÉTOILES: DIX STARS DÉVOILENT LEURS SECRETS


À L’AFFICHE DÈS LE 13 MAI


Visuel © 2004 Miramax Film Corp. Tous droits réservés. À<br />

À L’AFFICHE DÈS LE 1er AVRIL<br />

Version française de<br />

FRANK MILLER’S SIN CITY


R E P O R T A G E S<br />

14 ALEX GRAVEL<br />

Détrompez-vous: il n’a pas 16<br />

ans et demi <strong>com</strong>me la défunte<br />

série Watatatow a bien voulu nous<br />

<strong>le</strong> faire croire.<br />

16 ANDRÉ FORCIER<br />

L’enfant terrib<strong>le</strong> du cinéma<br />

québécois remet ça avec Les<br />

États-Unis d’Albert, son onzième<br />

long métrage.<br />

26 ASHTON KUTCHER<br />

Qu’on se <strong>le</strong> tienne pour dit: il<br />

faut dorénavant prendre Ashton<br />

Kutcher au sérieux.<br />

30 CLIVE OWEN<br />

Le charme britannique apprêté à<br />

la sauce BD...<br />

34 CE SOIR, ON STAR!<br />

Comment <strong>le</strong>s restos montréalais<br />

traitent-ils <strong>le</strong>s vedettes hollywoodiennes<br />

de passage dans la<br />

métropo<strong>le</strong>? Enquête exclusive de<br />

Famous Québec sur la question.<br />

6 PREMIÈRE VUE<br />

L’édito de notre rédacteur en chef.<br />

8 TENDANCES<br />

10 BOX-OFFICE<br />

Les nouvel<strong>le</strong>s du septième en <strong>com</strong>pagnie<br />

d’Anne-Marie Losique.<br />

12 PHOTO-SYNTHÈSE<br />

Vedettes vs paparazzis: qui va gagner?<br />

20 LES SORTIES<br />

Beauty Shop, Une histoire de Sin<br />

City, Sahara, Le Survenant.<br />

36 MODE<br />

Petit guide stylistique pour hommes<br />

en détresse.<br />

38 SHOPPING<br />

Le premier dimanche d’avril n’est<br />

pas que la journée officiel<strong>le</strong> du<br />

changement d’heure...<br />

40 BEAUTÉ<br />

Qu’est-ce que l’Aniston attitude?<br />

famous québec 4 | avril 2005<br />

Famous Québec | volume 4 | numéro 3<br />

14<br />

26 16<br />

R U B R I Q U E S<br />

42 VIDÉOS ET DVD<br />

44 MUSIQUE<br />

Nabi-A<strong>le</strong>xandre Chartier par<strong>le</strong> de<br />

parfums, de gar<strong>des</strong> du corps et de<br />

diplôme en ligne.<br />

45 HOROSCOPE<br />

46 LE DERNIER MOT<br />

Dix <strong>stars</strong> lèvent <strong>le</strong> voi<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>ur vie<br />

sexuel<strong>le</strong>.<br />

EN COUVERTURE<br />

22 LE SURVENANT<br />

Jean-Nicolas Verreault, Anick<br />

Lemay et Gil<strong>le</strong>s Renaud font un<br />

retour à la terre. Rencontre du<br />

troisième type au beau milieu<br />

d’un champs de blé d’inde.<br />

Textes: Emilie Vil<strong>le</strong>neuve et<br />

Jean-François Légaré<br />

Photo: Jocelyn Michel<br />

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première | vue |<br />

La vie en<br />

CROZE<br />

Il n’y a aucun doute: Marie-Josée Croze est une star. Sa consécration<br />

à Cannes en 2003 pour sa prestation de junkie dans Les<br />

Invasions barbares a bou<strong>le</strong>versé sa carrière. Dorénavant, la<br />

planète lui appartient. El<strong>le</strong> tourne!<br />

Plus que nul<strong>le</strong> part ail<strong>le</strong>urs, c’est la France qui l’a adoptée. Marie-<br />

Josée réside dorénavant dans la Vil<strong>le</strong> lumière où el<strong>le</strong> est ultra-courtisée.<br />

Les propositions ne manquent pas et <strong>le</strong> téléphone sonne souvent: l’an<br />

dernier, el<strong>le</strong> a enchaîné pas moins de quatre longs métrages. Quant à<br />

son futur, il semb<strong>le</strong> plus que parfait. El<strong>le</strong> interprétera notamment<br />

Clara Schumann chez Cristina Comencini et une espionne à la James<br />

Bond chez Steven Spielberg, dans un projet qui mettra en images la<br />

prise d’otages survenue aux Jeux Olympiques de Munich en 1972.<br />

L’Hexagone ne se lasse pas de la «jeune Canadienne». Studio, <strong>le</strong><br />

magazine-phare <strong>des</strong> cinéphages français, a écrit qu’el<strong>le</strong> était une<br />

actrice «plus que formidab<strong>le</strong>». D’ail<strong>le</strong>urs, la plupart <strong>des</strong> critiques ont<br />

été dithyrambiques à son égard.<br />

Il semb<strong>le</strong> toutefois y avoir «un revers à la médail<strong>le</strong>» d’un tel succès:<br />

«La moindre apparition de la lauréate est répertoriée sur Internet»,<br />

déplorait récemment l’hebdomadaire parisien L’Express. Le magazine<br />

nous apprend qu’el<strong>le</strong> a fait de la figuration dans <strong>des</strong> films américains<br />

et – oh malheur! – <strong>des</strong> séries de télé québécoise! Croze explique: «Au<br />

Québec, si l’on ne fait pas de figuration ni de télé, on crève la dal<strong>le</strong>.»<br />

Et vlan pour ses rô<strong>le</strong>s dans Chambres en vil<strong>le</strong> et dans Montréal PQ.<br />

Si la vie est dorénavant faste pour Marie-Josée Croze, <strong>le</strong>s réalisateurs<br />

d’ici n’y sont pas pour grand chose. El<strong>le</strong> reçoit peu d’offres du<br />

Québec et s’en plaint sans ambages à nos cousins: «J’ai l’impression<br />

que <strong>le</strong> public canadien ne me <strong>com</strong>prend pas toujours très bien»,<br />

explique-t-el<strong>le</strong> au Figaro.<br />

Il est vrai que Croze se fait plutôt rare chez nous. Outre <strong>le</strong>s apparitions<br />

pour promouvoir ses films, l’actrice est très rarement disponib<strong>le</strong><br />

pour <strong>le</strong>s médias québécois. Plusieurs de mes collègues journalistes<br />

ayant tenté de l’interviewer en France se sont vu refuser <strong>le</strong>urs deman<strong>des</strong><br />

d’entrevue.<br />

Il faut dire que <strong>le</strong>s médias du Québec ont dit de Marie-Josée Croze<br />

qu’el<strong>le</strong> était parfois bizarre, un peu brusque et que ses propos partaient<br />

dans tous <strong>le</strong>s sens. Est-ce vrai ou faux? Jugez-en par ses<br />

dernières déclarations au magazine Première: «Très jeune, je détestais<br />

[<strong>le</strong> cinéma]. Et pour cause. À la maison, je ne voyais que de mauvais<br />

films doublés en québécois. Quand j’ai découvert Bergman, Rohmer,<br />

Godard, je me suis dit: “Putain, c’est ça <strong>le</strong> cinéma!”»<br />

Tant d’absurdités me laissent perp<strong>le</strong>xe. Après tout, j’ai l’âge de Marie-<br />

Josée Croze. Comme <strong>des</strong> milliers de jeunes de notre génération, j’ai été<br />

transporté par <strong>le</strong> travail <strong>des</strong> cinéastes français, mais aussi par celui<br />

d’Américains <strong>com</strong>me Altman, Lynch et Stone ou encore de Québécois<br />

<strong>com</strong>me Arcand, Binamé et Lauzon. Certes, il n’y a pas de mal à saluer<br />

<strong>le</strong> cinéma de l’Hexagone. Mais doit-on tourner <strong>le</strong> dos à tout ce qu’il se<br />

fait de ce côté-ci de l’Atlantique? Madame Croze semb<strong>le</strong> aussi en vouloir<br />

aux films «doublés en québécois». Une traduction française est-el<strong>le</strong><br />

nécessairement meil<strong>le</strong>ure? Putain! C’est ça, Marie-Josée Croze?<br />

MATHIEU CHANTELOIS<br />

Rédacteur en chef et directeur de la publication<br />

mchantelois@fpmedia.ca<br />

famous québec 6 | avril 2005<br />

ÉDITEUR SALAH BACHIR<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION MATHIEU CHANTELOIS<br />

RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />

CONCEPTION GRAPHIQUE DANIEL CULLEN<br />

COORDONNATRICE MARNI WEISZ<br />

COLLABORATEURS SIMON CÔTÉ<br />

NABI-ALEXANDRE CHARTIER<br />

MARTIN GRENIER<br />

SIMONA LECLERC<br />

ANNE-MARIE LOSIQUE<br />

MATHIEU ST-ONGE<br />

BOB STRAUSS<br />

BOB THOMPSON<br />

EMILIE VILLENEUVE<br />

PHOTOGRAPHES VÉRONIQUE BONCOMPAGNI<br />

CHLOÉ DULUDE<br />

JOCELYN MICHEL<br />

RÉVISION JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />

DIRECTRICE DE LA PRODUCTION SHEILA GREGORY<br />

FAMOUS QUÉBEC EST REPRÉSENTÉ PAR LES MÉDIAS FAMOUS PLAYERS<br />

VENTES PUBLICITAIRES<br />

QUÉBEC (514) 868-0005<br />

DIRECTRICE DES VENTES<br />

(QUÉBEC ET EST DU CANADA) SOPHIE JODOIN (POSTE 222)<br />

CHARGÉE DE COMPTES LISE MAJOR (POSTE 224)<br />

COORDONNATRICE AUX VENTES PATRICIA CARPENTIER (POSTE 223)<br />

TORONTO (416) 539-8800<br />

DIRECTEUR GÉNÉRAL ROBERT BROWN (POSTE 232)<br />

DIRECTEUR NATIONAL DES VENTES JOHN TSIRLIS (POSTE 237)<br />

DIRECTEUR COMMERCIAL ANTON KIM (POSTE 238)<br />

DIR. VENTES ET MARKETING<br />

(DIVISON MAGAZINES) BETH SCOTT (POSTE 249)<br />

CHARGÉS DES COMPTES JAMIE CRUVER (POSTE 224)<br />

BEN MUNGER (POSTE 235)<br />

ZOLTAN TOTH (POSTE 233)<br />

JENNA PATERSON (POSTE 243)<br />

COORDONNATRICE AUX VENTES CAROL BRATHWAITE (P. 256)<br />

COLOMBIE-BRITANNIQUE (604) 904-8622<br />

DIRECTRICE DES COMPTES DIANE RAJH<br />

PRAIRIES (403) 266-4412<br />

DIRECTRICE DES COMPTES ELIZABETH D’ARTOIS<br />

REMERCIEMENTS<br />

IVARS REISS TAMMY-LYNN ROBERT<br />

ROBB CHASE JEAN STINZIANI<br />

SCOTT GARDNER INGRID RANDOJA<br />

JOAN GRANT JEFF RUSH<br />

CATHY PROWSE ZAC VEGA<br />

SUSAN REGINELLI<br />

Famous Québec est publié <strong>dix</strong> fois par an par 1371327 Ontario Ltd.<br />

Le coût d’un abonnement annuel est de 21,45 $ (20 $ + TPS) au Canada.<br />

Les deman<strong>des</strong> d’abonnement et <strong>le</strong>s <strong>le</strong>ttres au courrier du <strong>le</strong>cteur doivent être<br />

envoyées par la poste à Famous Québec au 102, avenue Atlantic, bureau 100,<br />

Toronto (Ontario) M6K 1X9, par télécopieur au<br />

416-539-8511 ou par courriel à courrier@fpmedia.ca<br />

Convention de poste-publications N o 40708019<br />

Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à Famous Québec<br />

102, avenue Atlantic, bureau 100, Toronto (Ontario) M6K 1X9.<br />

100 000 exemplaires de Famous Québec sont distribués dans <strong>le</strong>s cinémas Famous<br />

Players et Alliance Atlantis. Famous Québec reçoit <strong>le</strong> matériel pour fins de<br />

publication. Toutefois, Famous Québec n’est pas responsab<strong>le</strong> du<br />

renvoi du matériel et <strong>des</strong> photographies non sollicités. Le contenu de Famous Québec<br />

ne peut être reproduit sans <strong>le</strong> consentement écrit de l’éditeur.<br />

Demande d’adhésion présentée à BPA International en janvier 2004.


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tous <strong>le</strong>s prix indiqués sont <strong>le</strong>s prix de détail canadiens suggérés. Les détaillants peuvent vendre à prix moindre et <strong>le</strong>s prix sont sujets à changement. Tous <strong>le</strong>s produits ne sont pas offerts dans tous <strong>le</strong>s établissements. Les produits peuvent différer<br />

légèrement de l’illustration. Les spécifications sont sujettes à changement sans préavis.**À l’achat d’un appareil-photo numérique et d’une imprimante HP Photosmart admissib<strong>le</strong>s (ou d’un produit tout-en-un HP ou d’une imprimante HP Deskjet)<br />

vous recevrez une remise posta<strong>le</strong> de 50 $ US. Toutes <strong>le</strong>s taxes applicab<strong>le</strong>s sont calculées sur <strong>le</strong> prix avant remise. Pour obtenir une liste <strong>com</strong>plète <strong>des</strong> détaillants, veuil<strong>le</strong>z visiter <strong>le</strong> site http://wel<strong>com</strong>e.hp.<strong>com</strong>/country/ca/fr/howtobuy.html ou<br />

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renseignements détaillés.


tendances |<br />

POLAR EXPRESS<br />

Les Québécois auront enfin droit à <strong>le</strong>ur<br />

premier polar sur grand écran! Adapté<br />

du roman On finit toujours par payer<br />

de Jean Lemieux, <strong>le</strong> film mettra en<br />

images l’enquête entourant un meurtre<br />

survenu aux Î<strong>le</strong>s-de-la-Made<strong>le</strong>ine.<br />

C’est Gabriel Pel<strong>le</strong>tier (l’homme derrière<br />

Karmina 1 et 2) qui sera chargé<br />

de la réalisation de ce long métrage<br />

dont <strong>le</strong> tournage est prévu pour l’été<br />

2006.<br />

Mais Pel<strong>le</strong>tier n’est pas <strong>le</strong> seul réalisateur<br />

à piger dans l’univers littéraire<br />

pour s’inspirer. On annonçait récemment<br />

la transposition sur pellicu<strong>le</strong> du<br />

best-sel<strong>le</strong>r The DaVinci Code de<br />

l’Américain Dan Brown, avec en<br />

vedette Tom Hanks et la bel<strong>le</strong> Audrey<br />

Tautou. Toujours du côté américain, on<br />

pourra bientôt voir Julianne Moore et<br />

Nicolas Cage dans Next, un thril<strong>le</strong>r de<br />

science-fiction adapté de la nouvel<strong>le</strong><br />

L’homme doré du romancier Philip K.<br />

Dick. Et <strong>le</strong> Québec est loin d’échapper<br />

à cette tendance: en mai, on débutera<br />

<strong>le</strong> tournage d’un film inspiré du roman<br />

Un dimanche à la piscine à Kigali de<br />

Gil Courtemanche, réalisé par Robert<br />

Favreau (Les Muses orphelines). Et<br />

devinez où <strong>le</strong> cinéaste Érik Canuel a<br />

déniché l’idée de son scénario pour Le<br />

Survenant, qui prend l’affiche ce moisci?<br />

Dans <strong>le</strong> roman éponyme rédigé par<br />

la Québécoise Germaine Guèvremont,<br />

bien sûr!<br />

2005: l’odyssée de Spielberg<br />

La dernière cérémonie <strong>des</strong> Oscars n’était pas encore terminée que déjà la machine à rumeurs<br />

concernant la prochaine cuvée s’était mise en bran<strong>le</strong>. Et selon plusieurs observateurs, la<br />

remise de l’an prochain pourrait être teintée d’une étrange impression de déjà vu. À qui la<br />

faute? Steven Spielberg, qui s’affaire à bouc<strong>le</strong>r deux méga-productions (War of the Worlds<br />

avec Tom Cruise et un autre film inspiré <strong>des</strong> attentats terroristes survenus aux Jeux<br />

Olympiques de Munich), tout juste à temps pour <strong>le</strong>s inscrire dans la prochaine course aux<br />

statuettes dorées. Résultat? Une cérémonie qui risque de ressemb<strong>le</strong>r grandement à cel<strong>le</strong> de<br />

1994, année où <strong>le</strong> cinéaste avait presque tout balayé avec deux de ses films, La Liste de<br />

Schind<strong>le</strong>r et Le Parc Jurassique (il avait notamment remporté <strong>le</strong>s trophées du meil<strong>le</strong>ur film<br />

et du meil<strong>le</strong>ur réalisateur). Bien sûr, rien n’est encore coulé dans <strong>le</strong> béton (attendons tout de<br />

même de voir <strong>le</strong>s productions en question…), mais l’on peut être certain de voir <strong>le</strong>s studios<br />

représentant Spielberg mettre <strong>le</strong> paquet pour vendre ses films aux membres de l’Académie.<br />

Alors retenez votre souff<strong>le</strong>! Mais <strong>com</strong>me la soirée risque d’être (encore une fois...) ennuyante,<br />

on vous donne <strong>le</strong> droit de laisser échapper un petit bâil<strong>le</strong>ment. Ou deux.<br />

TROUVEZ L’ERREUR<br />

Vous récitez par cœur <strong>le</strong>s répliques de<br />

Shrek et participez encore aux projections<br />

live du Rocky Horror Picture Show?<br />

Quel manque total d’originalité! Ne<br />

savez-vous donc pas que la nouvel<strong>le</strong><br />

façon d’apprécier <strong>le</strong> septième art n’est<br />

plus de répéter ad nauseam <strong>le</strong>s blagues<br />

de votre film favori, mais bien d’en traquer<br />

<strong>le</strong>s erreurs? C’est du moins l’avis de<br />

Jon Sandys, <strong>le</strong> webmestre britannique du<br />

site www.moviemistakes.<strong>com</strong>, où <strong>des</strong><br />

cinéphi<strong>le</strong>s du monde entier s’amusent à<br />

recenser <strong>le</strong>s fautes de <strong>le</strong>urs productions<br />

favorites.<br />

Au palmarès <strong>des</strong> pires erreurs de réalisation<br />

de l’année 2004 figure notamment<br />

la scène du train de Spiderman 2,<br />

famous québec 8 | avril 2005<br />

I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />

War of the Worlds de Steven Spielberg<br />

dans laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> masque de l’homme<br />

araignée passe au noir pendant plusieurs<br />

secon<strong>des</strong> avant de reprendre ses cou<strong>le</strong>urs<br />

habituel<strong>le</strong>s. Un autre exemp<strong>le</strong>? Dans<br />

L’Effet papillon, un prisonnier partageant<br />

la cellu<strong>le</strong> d’Ashton Kutcher lit une copie<br />

du magazine Hust<strong>le</strong>r qui, dans un plan<br />

subséquent, devient un journal.<br />

Près de 4 000 films ont été passés au<br />

crib<strong>le</strong> par <strong>le</strong>s amateurs de cinéma qui ont<br />

dénombré pas loin de 47 000 erreurs. Et<br />

<strong>le</strong>s films québécois ne sont pas épargnés<br />

puisque deux d’entre eux se retrouvent<br />

sur <strong>le</strong> site: Karmina 2 et Séraphin: un<br />

homme et son péché, dans <strong>le</strong>quel on<br />

peut apparemment voir <strong>des</strong> membres de<br />

l’équipe technique à l’arrière plan d’une<br />

scène avec Benoît Brière. De quoi faire<br />

damner Char<strong>le</strong>s Binamé. Viande à chien!


Film d’ouverture<br />

<strong>com</strong>edia juste pour rire<br />

Mettant en vedette :<br />

Diane Krueger : Troie,<br />

Trésor national<br />

Guillaume Canet : La Plage<br />

François Berléand :<br />

Le Transporteur 1 et 2,<br />

Les Choristes<br />

<br />

«La Petite Lili s’impose <strong>com</strong>me une <strong>des</strong> plus gran<strong>des</strong><br />

réussites de MILLER» - Luc Perreault, La Presse<br />

Mettant en vedette :<br />

Ludivine Sagnier : La Piscine<br />

Julie Depardieu : Un long dimanche de fiançail<strong>le</strong>s<br />

Peut-on concilier sa vie d’homme,<br />

De femme et réussir sa vie de cinéma ?<br />

Peut-on choisir et l’art et la vie?<br />

Après<br />

«Le fabu<strong>le</strong>ux Destin d’Amélie Poulain»<br />

- Claudie Ossard<br />

présente<br />

Mettant en vedette :<br />

Claude Perron : Le Fabu<strong>le</strong>ux Destin d’Amélie Poulain<br />

Chantal Lauby : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre<br />

Rossy De Palma : Prêt-à-porter<br />

© 2005 Equinoxe Films et © 2005 Warner Bros.<br />

Entertainment Inc. Tous droits réservés.


ox-office |<br />

Joseph Gordon-Levitt, Jeffrey Licon et Michel<strong>le</strong> Trachtenberg<br />

EN BAS DE LA CEINTURE<br />

Vous souhaitez mettre tout <strong>le</strong> monde au parfum du prochain scanda<strong>le</strong><br />

cinématographique? Mentionnez <strong>le</strong> prochain film du réalisateur<br />

américain Gregg Araki. Intitulé Mysterious Skin, ce long<br />

métrage met en images l’histoire de deux jeunes différents qui se<br />

rencontrent par hasard pour mieux s’épau<strong>le</strong>r. Brady Corbet (Les<br />

Sentinel<strong>le</strong>s de l’air) interprète un jeune homme introverti et convaincu<br />

d’avoir été en<strong>le</strong>vé par <strong>des</strong> extraterrestres, alors que Joseph<br />

Gordon-Levitt (Dix choses que je déteste de toi) est quant à lui un<br />

arnaqueur séduisant et cruel vivant dans <strong>le</strong>s rues de New York. Ce<br />

film dur, présenté au dernier Festival du film de Londres, atterrira<br />

sur nos écrans plus tard cette année et promet d’alimenter <strong>le</strong>s discussions<br />

dans <strong>le</strong>s chaumières. C’est cru, parfois torride et souvent<br />

vio<strong>le</strong>nt. Au menu: une scène de viol extrêmement dérangeante et<br />

<strong>des</strong> jeux aussi morbi<strong>des</strong> qu’explosifs avec <strong>des</strong> feux d’artifice.<br />

CACHEZ CETTE POITRINE…<br />

Lorsqu’une jeune actrice demande à sa mère de l’ac<strong>com</strong>pagner à<br />

une séance de photos, c’est généra<strong>le</strong>ment pour l’aider à contenir<br />

<strong>le</strong>s stylistes trop portés sur <strong>le</strong>s décol<strong>le</strong>tés ou <strong>le</strong>s photographes<br />

friands de poses suggestives. Ce n’est toutefois pas <strong>le</strong> cas de la<br />

jolie Rosario Dawson (Une histoire de Sin City), qui décrivait<br />

récemment sa mère plutôt origina<strong>le</strong> au magazine Giant: «Si j’assiste<br />

à une séance de photos et qu’il n’y a aucun vêtement qui<br />

me fait, el<strong>le</strong> me dira un truc du genre “Pourquoi ne poses-tu pas<br />

tout simp<strong>le</strong>ment sans chandail en cachant ta poitrine avec tes<br />

bras?” Instinct charnel ou maternel? Cela reste à voir…<br />

LES NOUVELLES DU SEPTIÈME EN<br />

COMPAGNIE D’ANNE-MARIE LOSIQUE<br />

famous québec 10 | avril 2005<br />

Ne manquez pas Box-office, sur <strong>le</strong>s on<strong>des</strong> de MusiquePlus <strong>le</strong> vendredi à<br />

19 h 30 et de TQS <strong>le</strong> samedi à 9heures.<br />

LA QUESTION<br />

BOX-OFFICE<br />

Laquel<strong>le</strong> de ces vedettes a offert 20 000 dollars à une<br />

gymnaste américaine pour qu’el<strong>le</strong> puisse participer<br />

aux dernières qualifications olympiques?<br />

A) Pamela Anderson<br />

B) Paris Hilton<br />

C) Jennifer Aniston<br />

PROBLÈME DE TAILLE<br />

Si la rupture de Jennifer Aniston et Brad Pitt<br />

a rapporté beaucoup d’argent aux tabloïds<br />

américains, el<strong>le</strong> aura coûté une petite fortune<br />

au musée londonien Madame<br />

Tussauds. En effet, <strong>le</strong> célèbre établissement<br />

spécialisé dans <strong>le</strong>s statues de cire<br />

grandeur nature de personnalités<br />

publiques a dû remou<strong>le</strong>r la réplique du<br />

célèbre coup<strong>le</strong> qui, à l’origine, se tenait<br />

par la tail<strong>le</strong>. Montant de la facture: pas<br />

moins de 19 000 dollars. Il n’y a pas à<br />

dire, cette séparation aura coûté un bras…<br />

DU POIL DE LA BÊTE<br />

El<strong>le</strong> aime peut-être se mettre à poil, mais<br />

ne demandez pas à Pamela Anderson de<br />

supporter la vue de fourrures anima<strong>le</strong>s. En<br />

février dernier, la plantureuse actrice<br />

lançait à Las Vegas la première col<strong>le</strong>ction<br />

de sa nouvel<strong>le</strong> ligne de vêtements sans<br />

cuir ni fourrure. Alors qu’el<strong>le</strong> attendait<br />

pour regagner sa chambre, Pamela aurait<br />

refusé de monter à bord d’un ascenseur où<br />

se trouvait déjà une femme portant un<br />

vison. «Vous montez?» lui aurait demandé<br />

la dame au manteau. «Oui, mais pas avec<br />

vous, aurait sèchement répondu l’ex-Miss Baywatch. Débarassezvous<br />

d’abord de cette fourrure.»<br />

EN DENTS DE SCIE<br />

Les oreil<strong>le</strong>s chastes sont partout – même en Californie – et Paris<br />

Hilton l’a récemment appris à ses dépens. En patientant chez son<br />

dentiste de Beverly Hills, Paris tenait une conversation plutôt<br />

salée via son téléphone cellulaire. Offensée par ses propos, sa<br />

voisine se serait alors écriée: «Je sais très bien qui vous êtes, et<br />

ne réalisez-vous donc pas que <strong>le</strong>s gens ne veu<strong>le</strong>nt pas entendre<br />

vos propos dégoûtants? Autre chose: habil<strong>le</strong>z-vous pour l’amour<br />

de Dieu!» Hilton serait alors devenue toute rouge et, <strong>le</strong>s larmes<br />

aux yeux, serait partie en courant sans même recevoir son<br />

blanchiment dentaire mensuel. La pauvre…<br />

RÉPONSE: A) Pamela Anderson


photo-synthèse |<br />

PHOTO: YUJI OHSUGI / WIREIMAGE.COM<br />

DANS MA CAMÉRA<br />

Pas faci<strong>le</strong>, la vie de star. Surtout lorsqu'el<strong>le</strong> est parsemée de paparazzis. Mais il semb<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s<br />

vedettes se soient passé <strong>le</strong> mot afin de prendre <strong>le</strong>s photographes à <strong>le</strong>ur propre jeu. Le stratagème?<br />

Fusil<strong>le</strong>r de <strong>le</strong>urs caméras <strong>le</strong>s vo<strong>le</strong>urs d'images. Vous en conviendrez, <strong>le</strong>s résultats sont un peu... clichés!<br />

Audrey Tautou<br />

famous québec 12 | avril 2005<br />

Lindsay Lohan<br />

Meryl Streep<br />

PHOTO: RONALD ASADORIAN / SPLASHNEWS / IPHOTO.CA<br />

PHOTO: MARIO ANZUONI / SPLASHNEWS / IPHOTO.CA


PHOTO: SPLASH / IPHOTO.CA<br />

PHOTO; PETERS / ALL ACTION / KEYSTONE PRESS<br />

Drew Barrymore<br />

Nick Stahl<br />

famous québec 13 | avril 2005<br />

Paul Walker<br />

Daryl Hannah<br />

PHOTO: 590 / MOST WANTED / KEYSTONE PRESS PHOTO: MICHAEL CAULFIED / WIREIMAGE.COM


étoi<strong>le</strong> |<br />

La route de Gravel<br />

Non, A<strong>le</strong>x Gravel n’a pas 16 ans et demi <strong>com</strong>me la défunte série Watatatow a voulu nous <strong>le</strong> faire croire.<br />

Il a 29 ans, trois enfants et vient de tourner son premier vrai rô<strong>le</strong> au cinéma. I EMILIE VILLENEUVE<br />

PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC<br />

Famous Québec s’est rendu sur <strong>le</strong> plateau de C.R.A.Z.Y. par un<br />

bel après-midi de juin. C’était la première canicu<strong>le</strong> de l’été, il<br />

ventait à écorner <strong>le</strong>s bœufs et A<strong>le</strong>x Gravel, lui, choisissait d’instinct<br />

de s’asseoir au so<strong>le</strong>il, <strong>le</strong>s pieds sur <strong>le</strong> bitume, tout près de<br />

la rutilante voiture d’époque. Sous ses airs d’ado<strong>le</strong>scent, <strong>le</strong><br />

<strong>com</strong>édien est d’un naturel calme et posé, «un peu <strong>com</strong>me mon<br />

personnage, Antoine Beaulieu, <strong>le</strong> frère qui tempère <strong>le</strong>s autres,<br />

qui joue <strong>le</strong>s médiateurs».<br />

C’est que l’ambiance n’est pas toujours à la fête dans une<br />

fraterie de cinq garçons. Tout <strong>le</strong> monde <strong>le</strong> sait: <strong>le</strong>s gars, ça s’injurie,<br />

ça se chamail<strong>le</strong> et, parfois, ça en vient même aux poings.<br />

Voilà qui est loin de la réalité quotidienne de Gravel, un père de<br />

trois fil<strong>le</strong>ttes qui, dans ce film, est entouré d’une véritab<strong>le</strong> légion<br />

d’hommes. Ils sont en effet pas moins de 17 garçons à incarner<br />

<strong>le</strong>s frères Beaulieu à différents âges.<br />

famous québec 14 | avril 2005<br />

Une toute autre dynamique donc, surtout parce que Gravel est<br />

un produit de la télévision. Il est d’ail<strong>le</strong>urs mieux connu sous <strong>le</strong><br />

nom de John Tremblay, son personnage de Watatatow: «J’ai fait<br />

quatre ans avec la série. J’ai aussi fait un peu de cinéma, mais<br />

surtout <strong>des</strong> rô<strong>le</strong>s mineurs. À vrai dire, avoue-t-il en riant, j’ai toujours<br />

été coupé au montage! Mais cette fois, c’est la bonne. Ils<br />

pourront diffici<strong>le</strong>ment me réserver <strong>le</strong> même sort», termine-t-il en<br />

s’esclaffant, un rayon de so<strong>le</strong>il dans <strong>le</strong>s yeux.<br />

Après <strong>le</strong> tournage de C.R.A.Z.Y., A<strong>le</strong>x Gravel a tenu à passer<br />

un peu de temps à la maison: «Ma dernière n’a pas encore un<br />

an. Je voulais prendre une pause pour m’occuper de mes fil<strong>le</strong>s.»<br />

Il n’aura cependant pas pu jouer à la poupée bien longtemps. En<br />

janvier, il prenait encore la route, cel<strong>le</strong> du Nouveau-Brunswick<br />

cette fois, où il enseigne <strong>le</strong> théâtre. Mais il sera certainement de<br />

retour à Montréal pour la première du film <strong>le</strong> 27 mai.


LE RETOUR DU<br />

NEC PLUS ULTRA.<br />

« UN VRAI RÉGAL. »<br />

_ Manohla Dargis, THE NEW YORK TIMES<br />

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Les suppléments ne sont ni classés ni sous-titrés.<br />

© 2005 Warner Bros. Entertainment Inc. Tous droits réservés.


tête | à | tête |<br />

PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC<br />

La conquête de l’Ouest<br />

Huit ans après La Comtesse<br />

de Bâton Rouge, l’enfant<br />

terrib<strong>le</strong> du cinéma québécois<br />

remet ça. Pour son<br />

onzième long métrage,<br />

André Forcier nous présente<br />

Les États-Unis d’Albert.<br />

I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />

famous québec 16 | avril 2005


tête | à | tête |<br />

« Un iconoclaste cohérent»: voilà<br />

<strong>com</strong>ment <strong>le</strong> réalisateur André<br />

Forcier aimerait que l’on se souvienne<br />

de lui dans 100 ans. L’homme,<br />

qui nous a conduit l’automne dernier à<br />

la recherche d’Elvis Pres<strong>le</strong>y avec<br />

Acapulco Gold, s’est toujours démarqué<br />

par son sty<strong>le</strong> surréaliste et la facture singulière<br />

de ses productions. Mais que<br />

l’on aime ou que l’on n’aime pas, au<br />

fond, André Forcier s’en fiche un peu.<br />

Ce qui <strong>com</strong>pte d’abord, c’est «d’être<br />

différent <strong>des</strong> autres et essayer de ne pas<br />

ennuyer <strong>le</strong>s gens. J’essaie de <strong>le</strong>s surprendre,<br />

mais sans <strong>le</strong>s dérouter.»<br />

Sans <strong>le</strong>s dérouter? Voilà une affirmation<br />

plutôt surprenante de la part d’un<br />

cinéaste qui a fait rimer toutes <strong>le</strong>s<br />

répliques de son Vent du Wyoming. «Je ne<br />

prends pas de cap d’acide en me <strong>le</strong>vant <strong>le</strong><br />

matin si ça peut te rassurer», lance-t-il<br />

entre deux éclats de rire, avant d’ajouter<br />

sur une note plus sérieuse: «C’est vrai<br />

que mes images sont souvent<br />

déroutantes, mais je m’organise toujours<br />

pour que l’on <strong>com</strong>prenne l’histoire du<br />

premier coup», explique-t-il avec <strong>le</strong> ton<br />

languissant qui a fait sa marque de <strong>com</strong>merce.<br />

Car l’homme est à l’image de<br />

son œuvre: spontané, réactionnaire, un<br />

tantinet bougonneux et muni d’une<br />

bonhomie attachante qui <strong>le</strong> rend<br />

généreux à l’égard de son interlocuteur.<br />

Une histoire inventée<br />

Près de huit ans se sont écoulés entre la<br />

sortie de La Comtesse de Bâton Rouge (en<br />

1997) et l’arrivée en sal<strong>le</strong>s <strong>des</strong> États-Unis<br />

d’Albert (prévue ce mois-ci). Il est vrai<br />

qu’André Forcier met souvent du temps<br />

à accoucher de ses films. Après 30 ans<br />

de carrière, il n’en est qu’à son onzième<br />

long métrage. «Je ne suis pas <strong>le</strong> seul à<br />

qui c’est arrivé, affirme-t-il. Je pourrais<br />

tourner <strong>des</strong> histoires rédigées par<br />

d’autres, mais pour moi, faire un film,<br />

c’est essayer de trouver une nouvel<strong>le</strong><br />

voie. Je me considère bêtement <strong>com</strong>me<br />

un artiste et je ne fais pas de différence<br />

entre l’écriture et <strong>le</strong> tournage. Il m’est<br />

déjà arrivé de “scrapper” l’un de mes<br />

scénarios qui avait reçu <strong>le</strong> financement<br />

nécessaire pour <strong>le</strong> tournage, mais que je<br />

n’aimais fina<strong>le</strong>ment pas.»<br />

Voilà qui est étonnant. Au cours de sa<br />

carrière, Forcier a dû croiser <strong>le</strong> fer à<br />

maintes reprises avec <strong>le</strong>s bail<strong>le</strong>urs de<br />

fond pour pouvoir réaliser ses scénarios.<br />

C’est d’ail<strong>le</strong>urs la principa<strong>le</strong> raison<br />

pour laquel<strong>le</strong> Les États-Unis d’Albert a<br />

mis autant de temps à voir <strong>le</strong> jour. Le<br />

film, qui devait initia<strong>le</strong>ment être tourné<br />

en anglais, a été refusé par <strong>le</strong> vo<strong>le</strong>t<br />

anglophone de Téléfilm Canada. Le<br />

cinéaste a donc dû se tourner vers<br />

l’équiva<strong>le</strong>nt francophone du programme<br />

fédéral pour obtenir du<br />

financement. Résultat: tous <strong>le</strong>s<br />

Américains <strong>des</strong> États-Unis d’Albert par<strong>le</strong>nt<br />

<strong>le</strong>… français! Mais Forcier n’était<br />

pas encore au bout de ses peines: «Les<br />

fonctionnaires francophones m’ont<br />

demandé de réécrire <strong>le</strong> film à plusieurs<br />

reprises parce qu’il ne correspondait<br />

pas à <strong>le</strong>urs supposées attentes. Ils m’ont<br />

font chier et ils m’ont surtout fait perdre<br />

beaucoup de temps.»<br />

Il faut dire que l’histoire est plutôt<br />

inusitée. En 1926, un jeune acteur<br />

québécois (Éric Bruneau), résolu à<br />

devenir la prochaine sensation<br />

d’Hollywood, décide de quitter la Bel<strong>le</strong><br />

Province pour tenter sa chance en<br />

Californie. Au cours de son périp<strong>le</strong>, il<br />

rencontre plusieurs personnages hauts<br />

en cou<strong>le</strong>ur dont un golfeur (Roy<br />

Dupuis) qui traverse <strong>le</strong> désert en pratiquant<br />

son sport favori, une passionara<br />

famous québec 18 | avril 2005<br />

mormone (Émilie Dequenne) qui<br />

défend la polyandrie et même Noé (!)<br />

qui vit dans une arche juchée au sommet<br />

d’un poteau. Le reste de la distribution<br />

est <strong>com</strong>plété par Céline<br />

Bonnier, la Française Andréa Ferréol et<br />

même Julie McC<strong>le</strong>mens et Geneviève<br />

Brouil<strong>le</strong>tte qui font <strong>des</strong> caméos.<br />

Les fonds nécessaires fina<strong>le</strong>ment en<br />

poche, Forcier a pu débuter son tournage<br />

au Mexique qui, pour <strong>des</strong> raisons<br />

budgétaires, a servi de décor au désert<br />

américain. Et <strong>com</strong>me <strong>le</strong> film est réalisé<br />

en coproduction avec la France et la<br />

Suisse, <strong>le</strong>s acteurs francophones s’expriment<br />

dans trois accents différents.<br />

Une véritab<strong>le</strong> tour de Babel qui illustre<br />

très bien l’importance de la langue<br />

dans l’œuvre du réalisateur: «La langue<br />

a joué avec moi. J’ai été é<strong>le</strong>vé à<br />

Greenfield Park et, à l’âge de 12 ans, je<br />

mélangeais l’anglais et <strong>le</strong> français. J’ai<br />

même été obligé de désapprendre l’un<br />

pour réapprendre l’autre. Peut-être<br />

qu’inconsciemment, ça m’a marqué.»<br />

Autre obsession du cinéaste: <strong>le</strong>s États-<br />

Roy Dupuis et Éric Bruneau Céline Bonnier<br />

Unis, pays mythique pour Forcier<br />

puisqu’il se retrouve présent dans <strong>le</strong><br />

titre de trois autres de ses long<br />

métrages: Kalamazoo, Le Vent du<br />

Wyoming et La Comtesse de Bâton Rouge.<br />

Son œuvre, «l’une <strong>des</strong> plus<br />

cohérentes du cinéma québécois»<br />

selon lui, en aura certainement marqué<br />

plus d’un. «Je ne gratte pas à droite et à<br />

gauche, <strong>com</strong>me d’autres <strong>le</strong> font. Des<br />

films <strong>com</strong>me Le Survenant ou Séraphin,<br />

je n’ai pas envie d’y toucher parce<br />

qu’on a déjà fait ça. On ne fait pas du<br />

cinéma pour mettre <strong>des</strong> choses en<br />

boîte, mais pour exprimer une vision.<br />

Et je suis incapab<strong>le</strong> de faire <strong>des</strong> <strong>com</strong>promis<br />

avec moi-même. Après tout, je<br />

suis mon premier spectateur.»


« Jim Carrey<br />

trouve avec <strong>le</strong> <strong>com</strong>te<br />

Olaf <strong>le</strong> rô ^ <strong>le</strong> parfait.»<br />

– Carla Meyer, San Francisco Chronic<strong>le</strong><br />

Mettez <strong>le</strong> grappin sur ce DVD <strong>le</strong> 26 avril<br />

Bande sonore sous étiquette Sony Classical / Sony Music Soundtrax. Copyright © 2004 Paramount Pictures Corporation et DreamWorks LLC. Tous droits réservés.<br />

www.paramount.<strong>com</strong>/homeentertainment<br />

La date, la disponibilité et l’illustration peuvent changer sans préavis. © 2005 Paramount Pictures. Tous droits réservés.<br />

La marque, <strong>le</strong> logo BLOCKBUSTER et <strong>le</strong>s marques connexes sont <strong>des</strong> marques de <strong>com</strong>merce de Blockbuster Inc. © 2005 BLOCKBUSTER Inc. Tous droits réservés. MC et copyright<br />

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<strong>le</strong>s | sorties |<br />

AUX FILMS DU TEMPS<br />

1ER A VRIL<br />

BEAUTY SHOP<br />

AVEC: Queen Latifah, Dondre T. Whitfield<br />

RÉALISÉ PAR Bil<strong>le</strong> Woodruff<br />

Une femme se lance en affaires et<br />

achète un salon de beauté. El<strong>le</strong> hérite<br />

alors d’une cohorte de stylistes entêtées<br />

et d’une clientè<strong>le</strong> colorée. Mousses, gels<br />

et shampooings s’en donneront à cœur<br />

joie! Dommage pour <strong>le</strong>s postiches…<br />

UNE HISTOIRE DE SIN CITY<br />

AVEC: Josh Hartnett, Mar<strong>le</strong>y Shelton<br />

RÉALISÉ PAR Robert Rodriguez<br />

Sin City: la vil<strong>le</strong> aux mil<strong>le</strong> péchés.<br />

Corruption, meurtres, criminels… Trois<br />

histoires péril<strong>le</strong>uses se chevauchent dans<br />

cette ambiance funeste. Adaptation cinématographique<br />

<strong>des</strong> ban<strong>des</strong> <strong>des</strong>sinées de<br />

Frank Mil<strong>le</strong>r.<br />

8 A VRIL<br />

LES ÉTATS-UNIS D’ALBERT<br />

AVEC: Roy Dupuis, Céline Bonnier<br />

RÉALISÉ PAR André Forcier<br />

Un jeune Québécois part pour Hollywood<br />

avec l’intention de devenir la prochaine<br />

sensation au cinéma. Pour se faire, il<br />

doit d’abord traverser <strong>le</strong> désert où il fait<br />

la rencontre de plusieurs personnages<br />

hauts en cou<strong>le</strong>ur.<br />

SAHARA<br />

AVEC: Matthew McConaughey, Penélope Cruz<br />

RÉALISÉ PAR Breck Eisner<br />

À l’aventure! Sauver <strong>le</strong> monde entier<br />

d’une catastrophe devient ici <strong>le</strong> défi d’un<br />

chasseur de trésors et d’une médecin<br />

humanitaire. Ensemb<strong>le</strong>, ils tenteront<br />

d’élucider <strong>le</strong> mystère d’une terrib<strong>le</strong> plaie<br />

qui cause la mort de milliers d’Africains.<br />

famous québec 20 | avril 2005<br />

FEVER PITCH<br />

AVEC: Drew Barrymore, Jimmy Fallon<br />

RÉALISÉ PAR Bobby Farrelly<br />

Un homme est obsédé par l’équipe de<br />

baseball <strong>des</strong> Red Sox de Boston. Il tombe<br />

amoureux d’une jeune femme séduisante,<br />

mais la saison est sur <strong>le</strong> point de <strong>com</strong>mencer…<br />

À qui la faute lorsque tout va<br />

mal? Les deux se lancent la bal<strong>le</strong>.<br />

• SUR LES ÉCRANS DÈS LE 8 AVRIL<br />

THE BALLAD OF JACK<br />

AND ROSE<br />

AVEC: Daniel Day-Lewis, Catherine Keener<br />

RÉALISÉ PAR Rebecca Mil<strong>le</strong>r<br />

Pour la protéger du monde moderne, un<br />

père s’iso<strong>le</strong> dans une contrée lointaine<br />

avec sa fil<strong>le</strong> de 16 ans. Mais quand deux<br />

garçons emménagent, l’ado<strong>le</strong>scente voit<br />

naître en el<strong>le</strong> un vif désir sexuel. Une<br />

situation qui fera jaser papa.


PODIUM<br />

AVEC: Benoît Poelvoorde, Julie Depardieu<br />

RÉALISÉ PAR Yann Moix<br />

Un homme gagne sa croûte en imitant un<br />

chanteur <strong>des</strong> années 1970. Son ambition,<br />

au grand dam de sa femme, est de gagner<br />

<strong>le</strong> concours de la Nuit <strong>des</strong> sosies, diffusée<br />

en prime time à la télé. Pris entre son<br />

désir de gloire et l’amour réel pour sa<br />

femme, il lui faudra choisir.<br />

• SUR LES ÉCRANS DÈS LE 15 AVRIL<br />

22 A VRIL<br />

UN AMOUR COMME ÇA<br />

AVEC: Ashton Kutcher, Amanda Peet<br />

RÉALISÉ PAR Nigel Co<strong>le</strong><br />

Deux jeunes gens font connaissance<br />

dans un avion. Pendant sept ans, <strong>le</strong>s<br />

deux résistent à un désir réciproque,<br />

mais Cupidon décide que c’en est trop.<br />

Il aura visé juste!<br />

LE SURVENANT<br />

AVEC: J.-Nicolas Verreault, Anick Lemay<br />

RÉALISÉ PAR Érik Canuel<br />

Un beau soir d’automne, un étranger<br />

cogne à la porte d’une famil<strong>le</strong> du Chenal<br />

du Moine, près de Sorel. En échange de<br />

son travail, on l’accueil<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> village,<br />

où il bou<strong>le</strong>versera <strong>le</strong>s existences tranquil<strong>le</strong>s<br />

et tombe amoureux d’une <strong>des</strong><br />

habitantes. Inspiré du célèbre roman de<br />

Germaine Guèvremont.<br />

famous québec 21 | avril 2005<br />

L’INTERPRÈTE<br />

AVEC: Nico<strong>le</strong> Kidman, Sean Penn<br />

RÉALISÉ PAR Sydney Pollack<br />

Une interprète travaillant pour l’ONU<br />

découvre qu’il se mijote un <strong>com</strong>plot meurtrier:<br />

l’assassinat d’un dictateur africain.<br />

El<strong>le</strong> confie son secret à un agent du FBI<br />

qui l’aidera à mener une enquête.<br />

• SUR LES ÉCRANS DÈS LE 22 AVRIL<br />

29 A VRIL<br />

LE GUIDE GALACTIQUE<br />

AVEC: John Malkovich, Mos Def<br />

RÉALISÉ PAR Garth Jennings<br />

Des extraterrestres menacent de détruire<br />

la Terre. Deux amis décident alors de<br />

partir à la conquête de l’espace. Fidè<strong>le</strong><br />

caricature de l’œuvre du romancier<br />

Douglas Adams.<br />

XXX: STATE OF THE UNION<br />

AVEC: Ice Cube, Samuel L. Jackson<br />

RÉALISÉ PAR Lee Tamahori<br />

Un criminel se fait recruter par l’Agence<br />

de sécurité nationa<strong>le</strong> <strong>des</strong> États-Unis<br />

(NSA). Sa mission: déjouer un <strong>com</strong>plot<br />

qui vise à renverser <strong>le</strong> gouvernement<br />

américain. Détrompez-vous: ce film n’a<br />

pas été réalisé par Michael Moore!<br />

Textes et recherche: Simon Côté<br />

AMITYVILLE:<br />

LA MAISON DU DIABLE<br />

Avec: Ryan Reynolds, Melissa George<br />

Réalisé par Andrew Douglas<br />

L’histoire qui a fait maintes fois <strong>le</strong> tour du<br />

globe revient nous hanter ce printemps:<br />

George et Kathy Lutz emménagent dans<br />

une demeure habitée par <strong>des</strong> esprits<br />

maléfiques. Reprise du film de 1979.<br />

• SUR LES ÉCRANS DÈS LE 15 AVRIL


en | couverture |<br />

PHOTO: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC<br />

famous québec 22 | avril 2005<br />

Anick Lemay, Jean-Nicolas Verreault et Gil<strong>le</strong>s Renaud


Qui l’eût cru? Jean-Nicolas Verreault, Anick Lemay et Gil<strong>le</strong>s Renaud font un retour à la terre. Rencontre<br />

du troisième type au beau milieu d’un champs de blé d’inde. I EMILIE VILLENEUVE<br />

Dans la forêt, <strong>le</strong>s arbres sont nus. Dans <strong>le</strong> champs, <strong>le</strong>s épis<br />

ont séché sur <strong>le</strong>urs tiges. Au bout du chemin de terre,<br />

on aperçoit une croix blanche. Un peu plus loin se<br />

dressent un petit enclos dans <strong>le</strong>quel cohabitent paisib<strong>le</strong>ment<br />

pou<strong>le</strong>s et biquettes, et une maison de bois au toit mansardé.<br />

À droite, l’eau a fui <strong>le</strong> lit de la rivière et <strong>le</strong>s feuil<strong>le</strong>s couvrent<br />

presque toute la surface du liquide noirâtre. Tout devrait être<br />

en place pour <strong>le</strong> tournage d’une autre scène du Survenant. Et<br />

pourtant…<br />

«C’est un peu la panique, avoue <strong>le</strong> réalisateur Érik Canuel<br />

avant que <strong>le</strong>s acteurs arrivent. Il n’y a pas d’eau et nous<br />

devons tourner <strong>des</strong> scènes sur <strong>le</strong> canal. On a été obligé de<br />

créer <strong>des</strong> digues.» Malgré <strong>le</strong>s efforts déployés pour garder un<br />

niveau d’eau acceptab<strong>le</strong>, quelques heures plus tard, la barque<br />

du père Didace touchera <strong>le</strong> fond. Mais, n’ayez crainte, <strong>le</strong><br />

gars <strong>des</strong> vues va arranger ça. C’est la magie du septième art.<br />

Une magie qui prend beaucoup de temps à opérer.<br />

L’atmosphère s’allège dès que Jean-Nicolas Verreault<br />

arrive sur <strong>le</strong>s lieux. Érik Canuel crie «Action!» et <strong>le</strong> beau<br />

blond – roux pour l’occasion – lève sa hache dans <strong>le</strong>s airs et<br />

fend une bûche d’un seul coup. «Jean-Nicolas est l’un <strong>des</strong><br />

rares acteurs à transporter autant de mystère avec lui», siff<strong>le</strong><br />

Canuel après avoir lancé un «Coupez!» bien sonore.<br />

L’équipe de Famous Québec restera plus de sept heures sur<br />

<strong>le</strong> plateau du Survenant. Le temps de voir <strong>le</strong>s acteurs passer au<br />

maquillage, aux costumes, tourner plusieurs scènes puis,<br />

excédés et heureux, manger <strong>le</strong>s douceurs que <strong>le</strong>ur a préparées<br />

la cuisinière de plateau, Ana-Maria dite «la sorcière»,<br />

une petite femme d’origine brésilienne à qui tout <strong>le</strong> monde<br />

semb<strong>le</strong> vouer un amour sans borne.<br />

Autre coup de cœur de l’équipe: Anick Lemay. La jeune<br />

<strong>com</strong>édienne prête ses traits à Angélina Desmarais, cel<strong>le</strong> dont<br />

<strong>le</strong> Survenant tombera amoureux. «Mon personnage soutient<br />

la trame romantique du film. C’est quand même une bel<strong>le</strong><br />

histoire. Tout réside dans la subtilité: contrairement à aujourd’hui<br />

où l’on baise dès <strong>le</strong> premier soir, ils ne s’embrassent<br />

même pas, se frô<strong>le</strong>nt à peine.» Fraîcheur et spontanéité sont<br />

résolument au menu en ce bel avant-midi de l’automne<br />

dernier.<br />

À midi, nous allons à la rencontre de Gil<strong>le</strong>s Renaud qui<br />

incarne <strong>le</strong> père Didace. «C’est un magnifique coin de pays,<br />

claironne d’emblée l’acteur avec la voix chaude qu’on lui<br />

connaît. Quand on est arrivé ici, on voulait tous acheter la<br />

famous québec 23 | avril 2005<br />

terre et la maison, même si ce n’est qu’un décor.» Nous avons<br />

d’ail<strong>le</strong>urs osé ouvrir la porte de la maisonnette qui, effectivement,<br />

sert à entreposer <strong>des</strong> harnais, <strong>des</strong> pel<strong>le</strong>s et <strong>des</strong> canards<br />

morts à moitié plumés (Anick Lemay devra plumer l’autre<br />

moitié dans une scène).<br />

Gil<strong>le</strong>s Renaud semb<strong>le</strong> parfaitement à l’aise dans ce<br />

mélange de nature sauvage, de trompe-l’œil et, surtout, dans<br />

ce rô<strong>le</strong> magnifique que lui a offert Érik Canuel: «Il y a eu<br />

plusieurs projets d’adaptation cinématographique du<br />

Survenant. Vers l’âge de 30 ans, j’ai même été approché pour<br />

jouer <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>-titre, mais l’entreprise est tombée à l’eau. Je<br />

n’aurais jamais cru que lorsque ce projet verrait enfin <strong>le</strong> jour,<br />

j’aurais l’âge de jouer <strong>le</strong> père Didace!» s’exclame l’acteur de<br />

61 ans. Il s’agissait pourtant du personnage qu’il préférait,<br />

«peut-être parce que, <strong>com</strong>me lui, je suis sensib<strong>le</strong> aux aventuriers<br />

sans pourtant en être un moi-même».<br />

La bourrasque<br />

Rappe<strong>le</strong>z-vous l’ouvrage de Germaine Guèvremont: <strong>le</strong><br />

Survenant apparaît un soir d’automne. Il bou<strong>le</strong>verse l’existence<br />

<strong>des</strong> habitants du Chenal du Moine puis, au mois de septembre<br />

suivant, il reprend <strong>le</strong> large. Le Survenant est aussi<br />

arrivé dans la vie d’Érik Canuel tel<strong>le</strong> une bourrasque: «Je ne<br />

pensais pas m’attaquer à ce genre de monument avant d’être<br />

vieux», confie <strong>le</strong> cinéaste.<br />

Pour Canuel, cette adaptation constituait un défi de tail<strong>le</strong>.<br />

Non seu<strong>le</strong>ment parce que d’autres transpositions avaient<br />

déjà été faites (pour la radio en 1947 et pour la télévision en<br />

1954), mais aussi à cause du débat médiatique qui entoure la<br />

surexploitation du genre. Un Homme et son péché, Aurore, Le<br />

Survenant... Il n’en fallait pas plus pour crier au manque<br />

d’imagination. «Mais il ne s’agit pas d’un film sur <strong>le</strong> misérabilisme,<br />

précise Jean-Nicolas Verreault. C’est plutôt un prétexte<br />

extraordinaire pour par<strong>le</strong>r de liberté et de tolérance<br />

face aux étrangers. Non pas <strong>des</strong> conditions dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s<br />

nos arrière-grands-parents vivaient au début du sièc<strong>le</strong><br />

dernier.»<br />

Il est plus de 17 heures lorsque notre photographe croque<br />

enfin <strong>le</strong>s visages <strong>des</strong> protagonistes du Survenant, tout juste<br />

avant qu’eux-mêmes ne croquent <strong>le</strong>s bons petits plats d’Ana-<br />

Maria. Érik Canuel <strong>le</strong> sait: «Il y a un vieil adage en cinéma qui<br />

dit que, quand tu as un bon kraft [cuisinier], tu as un plateau<br />

heureux.» Un constat qui s’impose de soi.


en | couverture |<br />

contraste étonne. Diffici<strong>le</strong> de croire<br />

qu’Anick Lemay ait pu troquer <strong>le</strong>s<br />

talons griffés de son personnage de Tribu.<strong>com</strong> pour de<br />

rustiques sabots de fermière. Pourtant, sur <strong>le</strong> plateau<br />

du Survenant, l’actrice n’a eu d’autre choix que d’enfi<strong>le</strong>r<br />

une robe lacée jusqu’au cou, un changement qui<br />

semb<strong>le</strong> néanmoins lui plaire: «Je suis tannée de jouer<br />

<strong>le</strong>s mangeuses d’hommes. Fini <strong>le</strong>s pitounes!» rigo<strong>le</strong><br />

cel<strong>le</strong> que l’on a récemment pu voir dans Le Dernier<br />

tunnel et Maman Last Call.<br />

C’est probab<strong>le</strong>ment parce qu’el<strong>le</strong> a <strong>le</strong>s deux pieds<br />

bien ancrés sur <strong>le</strong> plancher <strong>des</strong> vaches qu’on lui a confié<br />

<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> d’Angélina Beauchemin, une femme introvertie<br />

aux prises avec un handicap physique qui<br />

déforme sa démarche. «Un handicap, ça devait être<br />

un très gros problème en 1911. Au début du film, el<strong>le</strong><br />

ne fait rien d’autre qu’attendre la mort.» Lemay se<br />

renfrogne et demeure si<strong>le</strong>ncieuse un instant. «Je trouve<br />

ça effrayant qu’à 20 ans, on puisse vouloir attendre<br />

la mort», finit-el<strong>le</strong> par ajouter.<br />

Mais <strong>le</strong> mystérieux Survenant, qui s’éprend de la<br />

jeune Angélina, viendra la libérer de sa torpeur. «Je<br />

suis une fil<strong>le</strong> tota<strong>le</strong>ment romantique et cette histoirelà<br />

me fait capoter. En 1911, <strong>le</strong>s gens ne se touchaient<br />

pas, mais la passion était quand même toute là»,<br />

s’émerveil<strong>le</strong> l’actrice qui, pour pouvoir incarner son<br />

personnage au grand écran, a dû perdre plus de <strong>dix</strong><br />

kilos. «Mon esthéticienne m’a mis sur un régime et on<br />

a coupé <strong>le</strong>s sucres. Mais je me suis quand même gardé<br />

<strong>le</strong> droit de boire un verre de vin en rentrant chez moi<br />

<strong>le</strong> soir. Ça, c’est sacré!» – JF LÉGARÉ<br />

est un extraterrestre.<br />

C’est du moins ce que<br />

prétend Jean-Nicolas Verreault lorsqu’il décrit son personnage.<br />

Visib<strong>le</strong>ment fier d’incarner <strong>le</strong> colosse roux, l’acteur affirme se<br />

retrouver dans <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs véhiculées par celui à qui il prête ses<br />

traits: «C’est quelqu’un qui se fout de l’artifice et qui s’intéresse à<br />

l’essentiel, aux relations humaines. Il veut vivre dans l’instant<br />

présent et voyager, en partie pour conserver sa liberté.» Au fil de ses<br />

voyages, <strong>le</strong> Survenant se retrouve au Chenal du Moine, <strong>le</strong> visage<br />

brûlé par <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il avec, pour seul bagage, un baluchon contenant<br />

<strong>des</strong> objets que <strong>le</strong>s habitants du village n’ont jamais vus.<br />

«Contrairement à ce que l’on peut croire, il s’agit d’une histoire on<br />

ne peut plus contemporaine. C’est un film sur l’acceptation de la<br />

différence et, personnel<strong>le</strong>ment, je ne trouve pas <strong>le</strong>s gens beaucoup<br />

plus ouverts qu’au début du sièc<strong>le</strong>.»<br />

Si l’histoire du Survenant captive encore <strong>le</strong> Québec après 60 ans,<br />

Verreault, lui, continue à tenir <strong>le</strong> public québécois en ha<strong>le</strong>ine.<br />

Après une brûlante performance dans la série Jack Carter et deux<br />

rô<strong>le</strong>s au cinéma l’an dernier (<strong>le</strong>s tiè<strong>des</strong> Dans l’œil du chat et Je n’aime<br />

que toi), on retrouve un Jean-Nicolas plus vrai que nature, dans un<br />

décor on ne peut plus sauvage. D’ail<strong>le</strong>urs, «<strong>le</strong> gars de vil<strong>le</strong> que je<br />

suis se prend à aimer de plus en plus se retrouver dans <strong>le</strong> bois».<br />

Mais est-il prêt à troquer <strong>le</strong> manteau de cuir pour la chemise à carreaux?<br />

«Non! Si je me retrouve en campagne, ce sera avec ma veste<br />

de cuir sur <strong>le</strong> dos!» – E. VILLENEUVE<br />

famous québec 24 | avril 2005


dos, on dirait une petite fil<strong>le</strong>. Deux lour<strong>des</strong> tresses<br />

lui fendent <strong>le</strong> dos jusqu’aux fesses et sa robe<br />

lui donne l’air d’une poupée. El<strong>le</strong> se retourne et <strong>le</strong>s traces de l’enfance<br />

sont encore là. Les grands yeux de Catherine Trudeau fouil<strong>le</strong>nt<br />

discrètement <strong>le</strong>s recoins de l’âme de son interlocuteur et distraitement<br />

l’horizon.<br />

À 29 ans, on retrouve la <strong>com</strong>édienne de La Loi du cochon, L’Ange de<br />

Goudron et de la série télé Tabou emprisonnée dans un serre tail<strong>le</strong> et <strong>des</strong><br />

jupes dont <strong>le</strong> poids est diffici<strong>le</strong> à supporter. Ses yeux gourmands, el<strong>le</strong><br />

<strong>le</strong>s prête cette fois à Alphonsine Beauchemin, «la femme d’Amab<strong>le</strong>, la<br />

brue du père Didace. Une jeune femme orpheline, discrète, qui ne<br />

veut pas prendre de place et qui s’avère incapab<strong>le</strong> de tenir maison, de<br />

faire <strong>le</strong> train, <strong>le</strong> ménage, de s’occuper <strong>des</strong> hommes, mais surtout, de<br />

concevoir un enfant». Décidément, <strong>le</strong> rapport de l’actrice avec la fertilité<br />

est <strong>des</strong> plus intéressants: «J’ai vraiment un drô<strong>le</strong> de karma! Dans<br />

Un Homme et son péché, je suc<strong>com</strong>be à un avortement, dans La Loi du<br />

cochon, je donne mon bébé en adoption et là, dans Le Survenant, je n’arrive<br />

pas à devenir enceinte!» Mais l’arrivée du grand roux va changer<br />

la vie de Phonsine. «Il va amener “l’ail<strong>le</strong>urs” au Chenal du Moine. Il va<br />

rire dans la maison <strong>des</strong> Beauchemin, alors que personne n’y a jamais<br />

ri.» Et, qui sait, peut-être Le Survenant marquera-t-il <strong>le</strong> cours de la carrière<br />

de Catherine Trudeau… – E. VILLENEUVE<br />

famous québec 25 | avril 2005<br />

: il y a un bout<br />

de temps déjà<br />

que ce nom résonne dans <strong>le</strong> milieu du cinéma<br />

québécois. Grâce à Érik, bien sûr, qui enchaîne<br />

depuis trois ans succès par-<strong>des</strong>sus succès. Mais<br />

aussi grâce à Nicolas Canuel, «<strong>le</strong> frère de<br />

l’autre» <strong>com</strong>me il <strong>le</strong> dit lui-même, acteur qui<br />

s’impose peu à peu <strong>com</strong>me une figure de premier<br />

plan avec <strong>des</strong> rô<strong>le</strong>s <strong>com</strong>me <strong>le</strong> Père Pivot<br />

dans Sur <strong>le</strong> seuil, Vincent Savard dans Le Dernier<br />

tunnel ou encore Beau-Blanc de-Froi dans Le<br />

Survenant, «un fouineux qui cherche constamment<br />

à savoir ce que <strong>le</strong>s autres racontent pour<br />

al<strong>le</strong>r <strong>le</strong> rapporter», explique l’interprète.<br />

Canuel prévient toutefois <strong>le</strong>s nostalgiques de la<br />

série origina<strong>le</strong> que son Beau-Blanc sera fort différent<br />

de celui personnifié par Marc «Sol»<br />

Favreau, qui avait fait connaître <strong>le</strong> personnage<br />

en 1957: «Dans la série, il n’était pas très vite, il<br />

bégayait. Ce n’est pas vraiment l’interprétation<br />

que je voulais en donner. J’ai essayé de col<strong>le</strong>r<br />

davantage à ce qu’il est dans <strong>le</strong> roman.»<br />

Après Nez Rouge et Le Dernier tunnel, Le<br />

Survenant est la troisième collaboration<br />

«notab<strong>le</strong>» entre Érik et Nicolas, eux qui avaient<br />

«déjà travaillé ensemb<strong>le</strong> à l’époque où [ils<br />

étaient] étudiants», poursuit celui qui était aussi<br />

<strong>le</strong> bum Éric St-Amand dans la télésérie Temps dur.<br />

Une question nous brû<strong>le</strong> cependant <strong>le</strong>s lèvres:<br />

connaissent-ils <strong>des</strong> frictions lors de ces expériences<br />

de travail <strong>com</strong>munes? Après tout, il s’agit<br />

de deux frères… «Pas du tout. On s’est parlé<br />

longtemps avant <strong>le</strong> début du tournage et Érik est<br />

très bon pour diriger ses acteurs.» C’est maman<br />

Canuel qui doit être fière… – JF LÉGARÉ<br />

PHOTOS: JOCELYN MICHEL WWW.7578.COM POUR FAMOUS QUÉBEC


entrevue |<br />

Ashton Kutcher et Amanda Peet<br />

famous québec 26 | avril 2005


on<br />

badine avec<br />

l’humour<br />

Nous voilà prévenus: il faut dorénavant prendre Ashton Kutcher au sérieux. Cela ne l’empêche toutefois<br />

pas de récidiver avec la nouvel<strong>le</strong> <strong>com</strong>édie romantique Un Amour <strong>com</strong>me ça. I SIMON CÔTÉ<br />

Sa bel<strong>le</strong> gueu<strong>le</strong> aurait pu nuire à sa cause. Après tout,<br />

<strong>com</strong>bien de sex-symbols ont défilé dans <strong>le</strong> ciel hollywoodien<br />

sans jamais être pris au sérieux? Mais Ashton<br />

Kutcher n’est pas une étoi<strong>le</strong> filante. Le boy-toy de Demi<br />

Moore a préféré miser sur sa crédibilité plutôt que sur son<br />

apparence pour se tail<strong>le</strong>r, au fil <strong>des</strong> ans, une réputation<br />

d’acteur, d’animateur et de producteur respecté. Le secret<br />

derrière tant de succès? Un redoutab<strong>le</strong> instinct pour <strong>le</strong>s<br />

bonnes décisions et un intarissab<strong>le</strong> désir de s’amuser.<br />

C’est d’ail<strong>le</strong>urs ce qui l’aurait motivé à quitter la télésérie<br />

américaine That ’70s Show, après sept saisons de collaboration<br />

qui l’ont propulsé au rang de superstar. De sa résidence de Los<br />

Ange<strong>le</strong>s, Kutcher explique, <strong>le</strong> plus sérieusement du monde:<br />

«Je veux prendre part à <strong>des</strong> projets qui me gardent motivé.»<br />

Peu à peu, à mesure que l’entrevue téléphonique progresse,<br />

Kutcher laisse transparaître un côté sage que peu de gens connaissent.<br />

Derrière l’image d’éternel ado<strong>le</strong>scent qui se dégage<br />

de l’acteur de 27 ans se cache un homme réfléchi qui sait prendre<br />

du recul pour mieux revenir en force.<br />

Kutcher reste tout de même conscient que ses fans adorent<br />

<strong>le</strong> voir jouer la <strong>com</strong>édie. Dans Un Amour <strong>com</strong>me ça, qui prend<br />

l’affiche ce mois-ci, l’acteur de 1,89 mètre poursuit dans cette<br />

direction, tout en s’éloignant progressivement de l’humour<br />

faci<strong>le</strong> et gras auquel il nous avait habitués. Le film met en<br />

famous québec 27 | avril 2005<br />

images l’histoire de deux jeunes gens qui font connaissance<br />

dans un avion. Pendant sept ans, <strong>le</strong>s deux résistent à un désir<br />

réciproque avant de céder peu à peu à <strong>le</strong>urs vrais sentiments.<br />

Si <strong>le</strong> film emprunte à la <strong>com</strong>édie romantique traditionnel<strong>le</strong>,<br />

Kutcher tente d’en faire valoir <strong>le</strong>s différences: «Il y a un peu<br />

plus d’esprit. C’est une exploration du temps. Existe-t-il vraiment<br />

un bon moment pour être avec quelqu’un? demande-t-il.<br />

C’est aussi une façon de nous faire réaliser à quel point nous<br />

sommes parfois aveug<strong>le</strong>s, que la personne rêvée est peut-être<br />

tout près et que nous l’ignorons parfois <strong>com</strong>plètement.»<br />

C’est l’actrice Amanda Peet (Identité, Le Nouveau voisin) qui<br />

incarne la bel<strong>le</strong> de Kutcher. «El<strong>le</strong> est la personne la plus professionnel<strong>le</strong>,<br />

la plus généreuse et la plus attentionnée avec<br />

qui j’ai travaillé», affirme Kutcher. Il faut un peu de jugeote<br />

pour arriver à de tel<strong>le</strong>s fins. Mais devant autant de projets,<br />

quels sont ses buts créatifs?<br />

Kutcher et sa Demi<br />

«J’essaie d’être <strong>le</strong> moins possib<strong>le</strong> centré sur moi-même et de<br />

m’attarder davantage aux autres», affirme-t-il sagement.<br />

Décidément, Demi Moore ne pouvait pas demander mieux.<br />

«Je veux utiliser tous <strong>le</strong>s moyens à ma disposition pour aider <strong>le</strong>s<br />

gens à s’aimer plus. Si nous adoptions cette attitude en tout<br />

temps, nous irions beaucoup mieux.»


entrevue |<br />

<br />

<br />

Avec ces bel<strong>le</strong>s paro<strong>le</strong>s, on peut<br />

faci<strong>le</strong>ment mesurer l’influence que la<br />

Kaba<strong>le</strong>, cette tradition issue du<br />

judaïsme, a eu sur <strong>le</strong> jeune acteur. Et<br />

si plusieurs considère ce courant<br />

<strong>com</strong>me la dernière folie spirituel<strong>le</strong><br />

d’Hollywood, Kutcher, lui, pose un<br />

regard critique sur la doctrine à<br />

laquel<strong>le</strong> Demi Moore l’a initié: «Je ne<br />

suis pas du genre à avoir peur de<br />

quelque chose simp<strong>le</strong>ment parce que<br />

je ne sais pas de quoi il s’agit. J’ai<br />

donc tenté d’en apprendre plus.»<br />

Cette pratique viendrait-el<strong>le</strong> <strong>com</strong>b<strong>le</strong>r<br />

un vide laissé par une transition trop<br />

abrupte dans la vie de l’acteur? Peutêtre.<br />

Après tout, Kutcher était un simp<strong>le</strong><br />

étudiant en biochimie avant d’entreprendre<br />

une carrière internationa<strong>le</strong><br />

de mannequin. Avant sa participation<br />

au concours Fresh Faces of Iowa, il était<br />

fils de fermier et menait une vie rangée.<br />

Du jour au <strong>le</strong>ndemain, Kutcher est<br />

parti pour New York, où on <strong>le</strong> paya <strong>des</strong><br />

KUTCHER, KID KODAK<br />

Bien avant That ‘70s Show, bien avant<br />

L’Effet papillon et surtout bien avant Demi<br />

Moore, Ashton Kutcher était un p’tit gars<br />

de l’Iowa voulant tenter sa chance au pays<br />

de Calvin K<strong>le</strong>in et de Jean-Paul Gaultier.<br />

Ces clichés, issus de sa toute première<br />

séance de photos professionnel<strong>le</strong>, ont été<br />

pris alors qu’il n’avait que 16 ans. Bon<br />

d’accord, on repassera pour <strong>le</strong> sty<strong>le</strong>, mais<br />

n’est-il tout de même pas à croquer?<br />

famous québec 28 | avril 2005<br />

sommes extravagantes pour se faire<br />

prendre en photo.<br />

Mais devenir coup sur coup<br />

sex-symbol, acteur fétiche et <strong>com</strong>pagnon<br />

de Demi Moore n’est pas si faci<strong>le</strong>. Les<br />

tabloïds ont d’ail<strong>le</strong>urs été longtemps<br />

obsédés par sa relation avec l’actrice de<br />

quinze ans son aîné. «Le respect de ma<br />

vie privée et de ses frontières ont été<br />

dépassés. Je ne voudrais jamais censurer<br />

la presse, mais est-ce qu’al<strong>le</strong>r au<br />

restaurant ou faire du ski constitue une<br />

nouvel<strong>le</strong>? Est-ce vraiment nécessaire?»<br />

Demi Moore vaut-el<strong>le</strong> alors vraiment<br />

la peine de s’exposer à toutes ces<br />

in<strong>com</strong>modités? «El<strong>le</strong> est sensationnel<strong>le</strong>,<br />

fantastique», s’exclame-t-il sans aucune<br />

hésitation. Alors, <strong>le</strong> mariage, c’est pour<br />

quand? «C’est une question <strong>com</strong>plètement<br />

impertinente», répond-il en riant<br />

cha<strong>le</strong>ureusement. On ne badine pas<br />

avec l’amour…<br />

Propos recueillis par Bob Strauss


encontre |<br />

Clive Owen et Rosario Dawson<br />

famous québec 30 | avril 2005


Le<br />

bien<br />

et <strong>le</strong> mâ<strong>le</strong><br />

Il ne fallait pas avoir peur de se<br />

décoiffer pour plonger dans <strong>le</strong>s<br />

quartiers sordi<strong>des</strong> d’Une histoire<br />

de Sin City. Mais est-ce un<br />

«Bond» dans la bonne direction<br />

pour Clive Owen? I MARTIN GRENIER<br />

famous québec 31 | avril 2005<br />

Suave écrivain devenu dea<strong>le</strong>r dans<br />

Croupier, éclatant Roi Arthur,<br />

médecin sophistiqué dans<br />

Intime… Diffici<strong>le</strong> de dissocier <strong>le</strong> nom de<br />

Clive Owen du mot «élégance». Ta<strong>le</strong>nt,<br />

charme et sty<strong>le</strong> qui ont permis au<br />

Britannique de 40 ans de décrocher,<br />

pour Intime, sa première nomination<br />

aux Oscars cette année.<br />

Avec ce type de casting, on <strong>com</strong>prend<br />

la surprise de l’acteur devant la proposition<br />

du réalisateur Robert Rodriguez<br />

(Espions en herbe, Desperado) l’invitant à<br />

joindre la distribution d’Une histoire de<br />

Sin City, adaptation de la bande <strong>des</strong>sinée<br />

sombre et décoiffante de Frank<br />

Mil<strong>le</strong>r. Bien qu’interpellé, Owen hésite<br />

d’abord: «Quand j’ai reçu l’appel m’informant<br />

que Robert Rodriguez voulait<br />

que je sois dans <strong>le</strong> film, je me souviens<br />

de m’être dit: “Quel<strong>le</strong> étrange proposition”»<br />

avoue l’interprète depuis un<br />

hôtel de Los Ange<strong>le</strong>s.<br />

Doté d’un budget de 40 millions de<br />

dollars, Une histoire de Sin City amalgame<br />

trois histoires noir et blanc du célèbre<br />

bédéiste Mil<strong>le</strong>r. Les cinéphi<strong>le</strong>s sont<br />

plongés dans la vulnérabilité d’un<br />

bouillant quartier urbain où règnent <strong>le</strong><br />

crime et <strong>le</strong> vice. Cet univers sinistre<br />

grouil<strong>le</strong> de personnages plus grands<br />

que nature: criminels et crétins,<br />

sauvages et salauds, prostituées et parasites,<br />

carnivores et canniba<strong>le</strong>s. Même<br />

<strong>le</strong>s yeux b<strong>le</strong>us angéliques d’Elijah Wood<br />

tombent dans la dépravation. Dans une<br />

tentative apparente de se défaire de<br />

l’image de hobbit qui traîne depuis la<br />

trilogie du Seigneur <strong>des</strong> Anneaux, Wood<br />

incarne un tueur en série mutant et<br />

canniba<strong>le</strong>. Transformation extrême.<br />

Mais revenons à Clive Owen. Sans<br />

accepter <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>, l’acteur londonien<br />

continue de se montrer curieux devant<br />

la singularité de l’aventure proposée.<br />

Après tout, Rodriguez avait déjà<br />

exploré, en 1996, ce mélange d’action,<br />

d’humour et d’horreur dans La Nuit la<br />

plus longue, film de vampires n’ayant<br />

toutefois pas drainé <strong>le</strong>s fou<strong>le</strong>s. Mais <strong>le</strong><br />

réalisateur tenait un as dans sa manche.<br />

Outre l’univers magnifiquement<br />

inspiré de l’œuvre de Mil<strong>le</strong>r, on pouvait<br />

désormais <strong>com</strong>pter sur la technologie<br />

numérique pour enrichir visuel<strong>le</strong>ment<br />

ce monde glauque et éthéré. Malgré<br />

tout, Owen se faisait toujours prier. Il<br />

poursuit: «On m’a envoyé un montage<br />

de cinq minutes pour me montrer de<br />

quoi <strong>le</strong> film aurait l’air.» Quelques<br />

semaines plus tard, Rodriguez lui fait<br />

parvenir <strong>le</strong> livre The Big Fat Kill dans<br />

<strong>le</strong>quel se trouve <strong>le</strong> personnage de


encontre |<br />

<br />

<br />

Dwight <strong>le</strong> dur à cuire. L’acteur découvre alors un protagoniste<br />

beaucoup moins étrange que la société tordue dans<br />

laquel<strong>le</strong> il évolue. «Je l’ai lu, puis nous en avons discuté, se<br />

souvient-il. Puis, Robert Rodriguez m’a appris que Benicio<br />

Del Toro serait dans <strong>le</strong> film. J’ai immédiatement accepté!»<br />

Owen s’est donc métamorphosé en Dwight, photographe<br />

drapé de cuir ayant mail<strong>le</strong> à partir avec un assassin revanchard<br />

(Del Toro) et deux prostituées canniba<strong>le</strong>s.<br />

Les deux autres parties du scénario d’Une histoire de Sin City,<br />

The Customer is Always Right et That Yellow Bastard, mettent<br />

respectivement en scène Josh Hartnett en employé de service<br />

et Bruce Willis en policier cardiaque. Ce dernier doit affronter<br />

un monstre morbide (Nick Stahl) qui partage la même<br />

affection que lui pour une jolie strip-teaseuse (Jessica Alba).<br />

Criminels et<br />

crétins, sauvages<br />

et salauds,<br />

prostituées et parasites,<br />

carnivores<br />

et canniba<strong>le</strong>s.<br />

Même <strong>le</strong>s yeux<br />

b<strong>le</strong>us angéliques<br />

d’Elijah Wood<br />

tombent dans la<br />

dépravation.<br />

Une brute du nom de Marv (Mickey Rourke) sert de lien<br />

entre <strong>le</strong>s trois histoires du film. Son but: retracer l’assassin de<br />

sa fiancée prostituée.<br />

Voici donc un mélange impitoyab<strong>le</strong>ment salace qui reflète<br />

avec justesse <strong>le</strong> ton de la bande <strong>des</strong>sinée de Frank Mil<strong>le</strong>r, la<br />

nudité en moins. En effet, <strong>le</strong> bédéiste et Rodriguez craignaient<br />

que l’on ne frappe <strong>le</strong> film d’une interdiction aux 17 ans et<br />

moins ce qui, croient-ils, aurait été suicidaire pour <strong>le</strong> box-office.<br />

Jeu d’enfant<br />

Avant d’être l’acteur populaire que l’on connaît, Clive Owen<br />

grandit à Coventry, en Ang<strong>le</strong>terre. Il vit entouré de ses quatre<br />

frères, de sa mère et de son père jusqu’au jour où ce dernier,<br />

travaillant pour <strong>le</strong> chemin de fer britannique, <strong>le</strong>s abandonne.<br />

Malgré <strong>le</strong>s moments diffici<strong>le</strong>s, Owen sait ce qu’il veut faire de<br />

sa vie: jouer. Pour plusieurs, ce choix de carrière semb<strong>le</strong> tout<br />

simp<strong>le</strong>ment irréaliste et intangib<strong>le</strong> pour quelqu’un<br />

provenant d’un quartier pauvre. «Mais je n’ai jamais souhaité<br />

faire autre chose», se souvient-il.<br />

À l’éco<strong>le</strong>, il enchaîne <strong>le</strong>s pièces de théâtre et <strong>le</strong>s <strong>com</strong>édies<br />

musica<strong>le</strong>s: «J’ai incarné Artful Dodger dans Oliver!» lance-t-il.<br />

Son enthousiasme pour <strong>le</strong>s planches s’intensifie. Il peaufine<br />

son art à la Royal Academy of Dramatic Arts de Londres et, plus<br />

tard, au sein de la troupe du Young Vic Theatre.<br />

En 1990, son rô<strong>le</strong> dans la populaire série télé britannique<br />

famous québec 32 | avril 2005<br />

Chancer <strong>le</strong> fait fina<strong>le</strong>ment sortir de l’ombre. Mais ce n’est qu’en<br />

1998, avec Croupier, que l’acteur devient payant aux yeux<br />

d’Hollywood. Il joint alors la distribution d’Un week-end à<br />

Gosford Park de Robert Altman (2001), du thril<strong>le</strong>r La Mémoire<br />

dans la peau (2002) aux côtés de Matt Damon puis, coup de<br />

grâce l’an dernier, il obtient <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>-titre dans Le Roi Arthur.<br />

Nul doute que sa récente collaboration avec Robert<br />

Rodriguez, dont il applaudit l’enthousiasme et la polyva<strong>le</strong>nce,<br />

l’a emballé: «C’est quelqu’un de très sympathique et<br />

de très impressionnant. Il fait absolument tout: <strong>le</strong> tournage,<br />

<strong>le</strong> montage, la caméra, l’éclairage, la musique.» Owen sourit<br />

et ajoute: «Et c’est <strong>le</strong> plus merveil<strong>le</strong>ux <strong>des</strong> cuisiniers!»<br />

Une histoire de Sin City a été tourné à Austin, au Texas, dans<br />

<strong>le</strong>s quartiers généraux de Rodriguez. Soucieux de respecter<br />

scrupu<strong>le</strong>usement la bande <strong>des</strong>sinée de Frank Mil<strong>le</strong>r, on filma<br />

dans <strong>des</strong> studios vi<strong>des</strong>, devant <strong>des</strong> écrans verts, ce qui a permis<br />

aux arrière-plans gorgés d’effets spéciaux d’être ajoutés<br />

par la suite.<br />

Fils de pub<br />

Rare phénomène pour un acteur hollywoodien (sauf en<br />

Asie), Clive Owen donne aussi dans la publicité. BMW <strong>le</strong> met<br />

en vedette dans une série de huit films publicitaires<br />

branchés, signés par <strong>des</strong> réalisateurs de renom tels Ang Lee<br />

(Hulk), Wong Kar-Wai (2046) et John Woo (Mission: impossib<strong>le</strong><br />

2). Cette juxtaposition de voitures luxueuses et du charme<br />

sophistiqué de l’acteur renforce la rumeur voulant qu’on <strong>le</strong><br />

pressente pour devenir <strong>le</strong> prochain James Bond. Il continue<br />

de démentir une tel<strong>le</strong> assertion: «Ce que j’en pense? répondil<br />

en riant tout bas. Je n’y pense pas vraiment. Je n’y pense<br />

jamais. Le bruit au sujet de James Bond court depuis un<br />

moment. C’est tout. J’ai appris depuis longtemps à ne pas<br />

perdre mon temps à m’attarder à ces choses-là.»<br />

Entre-temps, Owen préfère vivre une vie tranquil<strong>le</strong> à<br />

Londres, loin <strong>des</strong> projecteurs, auprès de sa femme, l’actrice<br />

Sarah Jane Fenton et de <strong>le</strong>urs deux jeunes fil<strong>le</strong>s. Comme un<br />

agent secret en attente de sa prochaine mission…<br />

Propos recueillis par Bob Thompson


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CONCOURS LE SURVENANT 1255, rue Université, bureau 306, Montréal (Québec) H3B 3W4<br />

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Une collaboration de<br />

LE FORFAIT « LE SURVENANT »<br />

COMPREND :<br />

• une nuitée pour deux personnes<br />

en occupation doub<strong>le</strong> à l'Auberge<br />

de la Rive dans la région de Sorel-Tracy<br />

• <strong>le</strong> souper et <strong>le</strong> petit-déjeuner<br />

• une paire de bil<strong>le</strong>ts de croisière<br />

dans <strong>le</strong>s î<strong>le</strong>s de Sorel<br />

• une paire de bil<strong>le</strong>ts au Théâtre du<br />

Chenal-du-Moine<br />

• un panier de produits régionaux<br />

• une paire de jumel<strong>le</strong>s pour ne rien<br />

manquer <strong>des</strong> merveil<strong>le</strong>s de la<br />

biosphère du Lac-Saint-Pierre<br />

reconnue par l'UNESCO<br />

• un laissez-passer doub<strong>le</strong> pour <strong>le</strong> film<br />

• la trame sonore du film<br />

• <strong>le</strong> livre de Germaine Guèvremont<br />

« Le Survenant ».<br />

*L’ensemb<strong>le</strong>-cadeau <strong>com</strong>prend <strong>le</strong> livre, la trame<br />

sonore et un laissez-passer doub<strong>le</strong>.<br />

La page promotionnel<strong>le</strong> est publiée dans <strong>le</strong> magazine<br />

FAMOUS QUÉBEC du mois d’avril 2005. Le tirage<br />

aura lieu <strong>le</strong> 25 avril 2005. Les règ<strong>le</strong>ments de la promotion<br />

sont disponib<strong>le</strong>s chez Alliance Atlantis Vivafilm.


à | la | carte |<br />

Cesoir,<br />

on star!<br />

Vous êtes en charmante <strong>com</strong>pagnie dans un chic restaurant de la Main. Tout à coup, bran<strong>le</strong>-bas de<br />

<strong>com</strong>bat: votre serveur s’approche et vous intime l’ordre de déguerpir. Que se passe-t-il? Un incendie?<br />

Un tsunami? Non, c’est Robert De Niro qui a choisi de piquer votre tab<strong>le</strong>. I MATHIEU ST-ONGE<br />

Restaurant Globe PHOTOS: CHLOÉ DULUDE POUR FAMOUS QUÉBEC<br />

famous québec 34 | avril 2005<br />

Bienvenue dans l’univers merveil<strong>le</strong>ux <strong>des</strong> restaurants<br />

movie-friendly de Montréal. Ainsi appel<strong>le</strong>-t-on – jargon<br />

oblige – une poignée d’établissements branchés qui<br />

traitent <strong>le</strong>s vedettes hollywoodiennes aux petits oignons. Mais<br />

attention: on retrouve aussi dans la métropo<strong>le</strong> quelques institutions<br />

à la fois haut de gamme et «anti-glamour» que <strong>le</strong>s<br />

<strong>stars</strong> ne dédaignent pas pour autant.<br />

RESTO-DISCO-LOUNGE: <strong>com</strong>me Paris et New York<br />

Véritab<strong>le</strong>s références en matière de jet-set, <strong>le</strong> Globe et <strong>le</strong><br />

Buona Notte ont acquis au fil <strong>des</strong> ans de soli<strong>des</strong> réputations<br />

auprès <strong>des</strong> gens de l’industrie hollywoodienne. De Leonardo<br />

DiCaprio à Kevin Spacey, en passant par Hal<strong>le</strong> Berry et<br />

Penélope Cruz, peu de <strong>stars</strong> de passage à Montréal oublient<br />

d’al<strong>le</strong>r faire la fête dans l’un ou l’autre de ces lieux de prestige<br />

de la Main.<br />

Ce qui attire tant cette célébrissime clientè<strong>le</strong>? Tout est mis<br />

en œuvre pour plaire aux étoi<strong>le</strong>s du septième art: ils y retrouvent<br />

la même ambiance festive qu’à Londres, New York ou<br />

Paris. Car ces réputés établissements sont à l’image <strong>des</strong><br />

vedettes qui <strong>le</strong>s fréquentent: ils savent jouer sur plusieurs<br />

tab<strong>le</strong>aux. Restaurants à la cuisine raffinée en début de soirée,<br />

ils se métamorphosent peu à peu en bar lounge, proposant<br />

meil<strong>le</strong>urs DJs live, piste de danse endiablée et éclairage coloré.<br />

Experts consacrés dans l’art de plaire aux plus excentriques,<br />

<strong>le</strong> Buona Notte et <strong>le</strong> Globe opèrent d’emblée une<br />

stricte sé<strong>le</strong>ction de la clientè<strong>le</strong> appelée à fréquenter, ne<br />

serait-ce qu’un instant, <strong>le</strong> cerc<strong>le</strong> très restreint et convoité <strong>des</strong><br />

dieux hollywoodiens. Il n’est d’ail<strong>le</strong>urs pas rare que <strong>des</strong><br />

gar<strong>des</strong> du corps undercover soient assis aux tab<strong>le</strong>s environnantes<br />

pour veil<strong>le</strong>r à la sécurité et à la tranquillité de<br />

Monsieur Aff<strong>le</strong>ck ou de Madame Barrymore. Et si ces<br />

derniers ont un retard de trois heures sur <strong>le</strong>ur réservation à<br />

cause d’un pépin sur <strong>le</strong> plateau de tournage, soyez sûrs que<br />

<strong>le</strong> maître d’hôtel ne <strong>le</strong>ur fera pas de scène…<br />

Les clubs movie-friendly ne manquent jamais à <strong>le</strong>ur devoir<br />

d’hôtes. Au Buona Notte, on se plie aux goûts particuliers de<br />

Robert De Niro qui affectionne une mozzarella au lait de bufflonne<br />

que l’on fait venir d’Italie spécia<strong>le</strong>ment pour lui. Le<br />

Globe n’est pas en reste: on y fait <strong>des</strong> pieds et <strong>des</strong> mains pour<br />

contenter la végétarienne invétérée Ash<strong>le</strong>y Judd qui se fait<br />

toujours un devoir de <strong>com</strong>mander ce qui n’est pas au menu.


Voulant répéter et étendre <strong>le</strong>ur formu<strong>le</strong> à succès ail<strong>le</strong>urs en<br />

vil<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s propriétaires du Globe et du Buona Notte ont depuis<br />

donné naissance au chic Time Supper Club dans <strong>le</strong> Vieux<br />

Montréal ainsi qu’au non moins huppé Rosalie, où l’on a récemment<br />

pu voir festoyer la nouvel<strong>le</strong> coqueluche d’Hollywood<br />

Hugh Jackman. Un seul autre resto-disco-lounge digne de ce<br />

nom semb<strong>le</strong> échapper à ce monopo<strong>le</strong>: <strong>le</strong> fameux Newtown<br />

appartenant à Jacques Vil<strong>le</strong>neuve, notre vedette à nous.<br />

HAUT DE GAMME ANTI-GLAMOUR: spécialité montréalaise<br />

Si certains grands restaurants n’ont rien à faire <strong>des</strong> chichis et<br />

<strong>des</strong> flaflas, cela n’a jamais empêché un Tom Cruise ou une<br />

Jodie Foster d’y réserver une tab<strong>le</strong>, bien au contraire. Car<br />

nombreuses sont <strong>le</strong>s <strong>stars</strong> qui, après une journée de tournage,<br />

préfèrent vivre une authentique expérience culinaire<br />

plutôt que d’al<strong>le</strong>r se faire étince<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s pail<strong>le</strong>ttes jusqu’aux<br />

petites heures du matin. Et pour cel<strong>le</strong>s-là, la métropo<strong>le</strong> possède<br />

quelques atouts gastronomiques dont <strong>le</strong>s réputations<br />

ont traversé <strong>le</strong>s frontières.<br />

Il peut toutefois arriver aux vedettes <strong>le</strong>s plus adulées d’y<br />

recevoir quelques franches <strong>le</strong>çons d’humilité. Encore récemment,<br />

<strong>le</strong> très vénérab<strong>le</strong> Toqué! aurait refusé de donner à la<br />

dernière minute une tab<strong>le</strong> à la diva Fanny Ardant: Madame<br />

n’avait qu’à réserver à l’avance <strong>com</strong>me tout <strong>le</strong> monde,<br />

vedettes <strong>com</strong>prises. Mais la palme d’or de l’anti-glamour va<br />

sans l’ombre d’un doute au très classique L’Express. Aucune<br />

folie égocentrique d’acteurs en mal d’attention n’y est<br />

tolérée. George Clooney et Samuel L. Jackson, entre autres<br />

<strong>stars</strong> qui s’y sont sustentées, y reçoivent la même attention<br />

que vous et moi.<br />

Restaurant L’Express<br />

Restaurant Buona Notte<br />

famous québec 35 | avril 2005<br />

Autre secret bien gardé: la Maison de Pierre du Calvet. Ce<br />

bâtiment historique transformé en auberge-restaurant n’a<br />

jamais cessé d’attirer <strong>le</strong>s personnalités <strong>le</strong>s plus hautes en<br />

cou<strong>le</strong>ur. Peu chaude aux soirées disco lounge, Angelina Jolie<br />

en a fait son lieu de prédi<strong>le</strong>ction entre ses journées de tournage<br />

pour Le Vo<strong>le</strong>ur de vies. L’authenticité de la Maison et la<br />

cuisine personnalisée de son chef ont éga<strong>le</strong>ment fait craquer<br />

<strong>le</strong>s plus grands, du pointil<strong>le</strong>ux Robert De Niro au défunt<br />

Marlon Brando.<br />

Parlant de fine cuisine personnalisée, on ne peut passer à<br />

côté du Da Emma et du Da Vinci, deux restaurants inscrits<br />

dans la plus pure tradition de la gastronomie italienne. Johnny<br />

Depp a tel<strong>le</strong>ment apprécié son expérience au Da Emma qu’il<br />

a invité <strong>le</strong>s propriétaires à visiter <strong>le</strong> plateau de tournage de<br />

Fenêtre secrète. D’ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> Da Vinci serait davantage italianfriendly<br />

que movie-friendly. La preuve? Habituel<strong>le</strong>ment fermé <strong>le</strong><br />

dimanche, ce ristorante s’est récemment empressé d’ouvrir ses<br />

portes et ses fourneaux pour contenter un seul client. Devinez<br />

qui? Eh oui, Robert De Niro!<br />

TOP 5 - RESTOS STAR-FRIENDLY<br />

Buona Notte (3518 boul. Saint-Laurent)<br />

Rosalie (1232 rue de la Montagne)<br />

Globe (3455 boul. Saint-Laurent)<br />

Newtown (1476 rue Crescent)<br />

Time Supper Club (997 rue Saint-Jacques Ouest)<br />

TOP 5 - HAUT DE GAMME ANTI-GLAMOUR<br />

L’Express (3927 rue Saint-Denis)<br />

La Maison de Pierre du Calvet (405 rue de Bonsecours)<br />

Toqué! (900 place Jean-Paul Riopel<strong>le</strong>)<br />

Da Emma (777 rue de la Commune)<br />

Da Vinci (1180 rue Bishop)


mode |<br />

Burberry, printemps-été 2005<br />

famous québec 36 | avril 2005<br />

PHOTO: LIVIO VALERIO / KEYSTONE PRESS<br />

La<br />

mâ<strong>le</strong><br />

éducation<br />

Allons, messieurs: plus d’excuses!<br />

Avec <strong>le</strong>s tendances<br />

estiva<strong>le</strong>s qui fi<strong>le</strong>nt dans toutes<br />

<strong>le</strong>s directions, même <strong>le</strong>s plus<br />

vendus aux sempiternels<br />

«gougounes-bermudascamiso<strong>le</strong>»<br />

y trouveront <strong>le</strong>ur<br />

<strong>com</strong>pte. Petit guide stylistique<br />

pour hommes en détresse.<br />

I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />

Il y a une dizaine d’années, Kurt<br />

Cobain revêtait une robe afin de<br />

pimenter une performance de<br />

Nirvana. Sidéré, <strong>le</strong> <strong>des</strong>igner Marc<br />

Jacobs en venait alors à la conclusion<br />

qu’absolument n’importe quoi –<br />

même une toi<strong>le</strong>tte féminine – pouvait<br />

fringuer un homme de manière élégante.<br />

À condition, bien sûr, d’assortir<br />

<strong>le</strong> bon mec au bon accoutrement.<br />

Voilà qui résume bien <strong>le</strong> vent de<br />

folie qui souff<strong>le</strong> sur la saison<br />

printemps-été 2005. Du glam rock<br />

(Dior, D&G) aux preppies (Paul Smith,<br />

Burberry), en passant par <strong>le</strong> rose (Jil<br />

Sander), <strong>le</strong> blanc (Va<strong>le</strong>ntino) et <strong>le</strong><br />

chapeau (Prada, Armani), n’importe<br />

qui peut s’habil<strong>le</strong>r avec n’importe<br />

quoi. Seu<strong>le</strong> consigne: savoir doser<br />

pour ne pas verser dans <strong>le</strong> ridicu<strong>le</strong>.<br />

Sinon, on s’arme d’un peu d’imagination<br />

et, de grâce, on laisse <strong>le</strong> t-shirt<br />

Budweiser à la maison…<br />

En technicolor<br />

Cessons d’avoir peur et pensons en<br />

cou<strong>le</strong>urs: <strong>le</strong>s teintes franches font un<br />

retour en force et l’on serait fou de s’en<br />

passer. En rayures vibrantes sur <strong>le</strong>s<br />

polos, en tartans vifs sur <strong>le</strong>s pantalons<br />

ou en nuances voyantes sur <strong>le</strong>s<br />

mocassins, <strong>le</strong>s pigments se déclinent<br />

dans presque tous <strong>le</strong>s tons pour donner<br />

un look à craquer de «p’tit-gars-pastrop-sage».


Glamour glam rock<br />

Bon, d’accord: la pa<strong>le</strong>tte arc-en-ciel n’est pas pour tout <strong>le</strong><br />

monde. Heureusement pour <strong>le</strong>s amateurs de noir, certains créateurs<br />

continuent de piger dans <strong>le</strong> glam rock <strong>des</strong> années 1980.<br />

Hedi Slimane, directeur artistique chez Dior Homme, emprunte<br />

même au grunge <strong>des</strong> années 1990: silhouette et jeans étroits,<br />

manteaux raccourcis en cuir, t-shirts vintage que l’on préfère<br />

dans <strong>le</strong>s teintes foncées et longs foulards en tricot qui ajoutent<br />

une touche romantique à l’ensemb<strong>le</strong>. Pour une allure de dandy<br />

savamment négligée, on <strong>com</strong>mence par une chemise que l’on<br />

laisse dépasser à moitié du pantalon, on enfi<strong>le</strong> un veston tuxedo<br />

et, cerise sur <strong>le</strong> sunday, on <strong>com</strong>plète avec une bouc<strong>le</strong> défaite.<br />

Beck n’a qu’à bien se tenir.<br />

La vie en rose<br />

Pourquoi pensez-vous que la fameuse Panthère a connu tant de<br />

succès? Ce n’est pas pour rien que l’on en fait même un remake:<br />

<strong>le</strong> rose est partout! Pour s’imprégner de l’air du temps, ajoutonsen<br />

une touche sur nos <strong>com</strong>p<strong>le</strong>ts sévères. Cravates, chemises,<br />

vestons et même sur <strong>le</strong>s chaussures: vous serez cool jusqu’au<br />

bout <strong>des</strong> épines.<br />

Preppy? Youppi!<br />

Les inconditionnels de La Société <strong>des</strong> poètes disparus vont en<br />

jubi<strong>le</strong>r de plaisir. Le look écolier s’offre un retour fracassant avec,<br />

<strong>com</strong>me porte-étendards, <strong>le</strong>s griffes Burberry et Paul Smith qui<br />

réinventent <strong>le</strong>s classiques<br />

du preppy britannique:<br />

chemises à larges rayures<br />

colorées, vestons voyants,<br />

pantalons cintrés et tricots<br />

old school. Pour finir, on se<br />

noue une cravate blanche<br />

autour du cou, on se glisse<br />

un cartab<strong>le</strong> sous <strong>le</strong> bras et<br />

on lisse ses cheveux avec<br />

un peu de brillantine pour<br />

une allure parfaitement<br />

studieuse.<br />

Denim,<br />

denim, denim<br />

Soupir de soulagement: nul<br />

besoin de balancer son<br />

vieux jeans confortab<strong>le</strong> à la<br />

poubel<strong>le</strong>. Cet été, <strong>le</strong>s créateurs<br />

Domenico Dolce et<br />

Stefano Gabbana ont décidé<br />

de prouver une fois de plus<br />

que <strong>le</strong> denim ne se démode<br />

pas. Vintage, roulé<br />

jusqu’aux genoux, lavé à la<br />

pierre ou usé à la corde, <strong>le</strong><br />

jeans affirme une fois de<br />

plus sa suprématie. Chez<br />

D&G, on <strong>le</strong> porte avec un<br />

polo, un chandail matelot,<br />

un blazer b<strong>le</strong>u ou en cuir<br />

tanné avec une inscription I<br />

Marc by Marc Jacobs Love Denim.<br />

PHOTO: ANDREW MATUSIK / WIREIMAGE.COM<br />

PHOTO: RANDY BROOKE / WIREIMAGE.COM<br />

famous québec 37 | avril 2005<br />

Michael Kors<br />

Chapeau!<br />

Tête à chapeau ou pas, c’est l’incontournab<strong>le</strong> de la saison. Que<br />

l’on préfère <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> Al Capone de Prada, <strong>le</strong> pêcheur d’Armani<br />

ou <strong>le</strong> béret de Miu Miu, il est partout. Et puis, connaissez-vous<br />

une meil<strong>le</strong>ure façon pour se protéger d’une insolation?


shopping |<br />

Lesheures<br />

Le premier dimanche d’avril n’est pas seu<strong>le</strong>ment la journée officiel<strong>le</strong><br />

du changement d’heure, c’est aussi cel<strong>le</strong> du changement<br />

de montre! Et c’est tant mieux. Car s’il est vrai qu’il serait plus<br />

Ouh la la! Les années 1930 s’offrent<br />

un retour à la fois glamour et<br />

sexy avec la Malice Dior D’Trick.<br />

Le génie de la célèbre griffe<br />

parisienne s’illustre une fois de<br />

plus avec cette montre sertie d’un<br />

rang de per<strong>le</strong>s détachab<strong>le</strong> qui,<br />

selon <strong>le</strong>s occasions, peut aussi<br />

être porté seul (1 115 $, disponib<strong>le</strong><br />

chez Birks et certains bijoutiers).<br />

En collaboration avec Tiger Woods, TAG Heuer a élaboré une<br />

montre spécia<strong>le</strong>ment conçue pour <strong>le</strong>s golfeurs professionnels<br />

(ou ceux qui prétendent l’être). Faite de titane, d’acier inoxydab<strong>le</strong><br />

et de silicone ultra-légers, el<strong>le</strong> porte <strong>le</strong> logo de Tiger<br />

Woods sur <strong>le</strong> cadran et, <strong>com</strong>b<strong>le</strong> de bonheur, sa signature au<br />

dos du boîtier (1 495 $ en édition limitée, tagheuer.<strong>com</strong> pour <strong>le</strong>s<br />

points de vente).<br />

famous québec 38 | avril 2005<br />

sage – et beaucoup plus économique – d’avancer l’heure sur la<br />

montre que l’on possède déjà, il y a toujours une bonne excuse<br />

pour s’en procurer une nouvel<strong>le</strong>. I JEAN-FRANÇOIS LÉGARÉ<br />

L’élégance façon DKNY: brace<strong>le</strong>t en acier inoxydab<strong>le</strong>,<br />

cadran noir et aiguil<strong>le</strong>s argent. On <strong>com</strong>plète avec un<br />

tail<strong>le</strong>ur acheté chez Chanel… ou chez Winners, selon<br />

son budget (160 $, disponib<strong>le</strong> chez La Baie, Sears et certains<br />

bijoutiers indépendants).<br />

Avec cette Tandem de Roots, votre<br />

homme pourra toujours vous donner<br />

l'heure juste... à la canadienne!<br />

Brace<strong>le</strong>t de cuir aussi disponib<strong>le</strong> en<br />

brun (150 $, boutiques Roots).<br />

L’esprit rebel<strong>le</strong> à<br />

même son<br />

poignet! La<br />

Dior 66 est toute<br />

indiquée pour<br />

cel<strong>le</strong>s qui<br />

préfèrent la motocyc<strong>le</strong>tte<br />

au carrosse<br />

de<br />

Cendrillon, tout en<br />

conservant une<br />

touche de luxe qui<br />

ferait frémir <strong>le</strong><br />

prince de Gal<strong>le</strong>s.<br />

Il n’y a pas de<br />

doute: on adore<br />

Dior! (1 055 $,<br />

disponib<strong>le</strong> chez<br />

Birks et certains<br />

bijoutiers).<br />

Avec ses accents vert<br />

lime et son brace<strong>le</strong>t en<br />

cuir gaufré, cette montre<br />

DKNY est l’accessoire<br />

idéal pour tous vos cocktails<br />

estivaux. À agencer<br />

avec un martini ou une<br />

flûte de champagne<br />

(145 $, disponib<strong>le</strong><br />

chez La Baie,<br />

Sears et certains<br />

bijoutiers<br />

indépendants).


Toute en tons pastel, cette<br />

jolie Burberry souff<strong>le</strong>ra la<br />

délicatesse sur votre<br />

garde-robe estiva<strong>le</strong> en<br />

entier (485 $, disponib<strong>le</strong><br />

chez Holt Renfrew et certains<br />

bijoutiers).<br />

À l’occasion du 40 e anniversaire<br />

de la fameuse Carrera qui a fait<br />

sa réputation, TAG Heuer lançait<br />

l’an dernier une réédition de cette<br />

montre mythique disponib<strong>le</strong> en<br />

deux modè<strong>le</strong>s. Ici: tachymètre noir<br />

avec <strong>com</strong>pteurs argent sur cadran<br />

noir (3 300 $, tagheuer.<strong>com</strong> pour <strong>le</strong>s<br />

points de vente).<br />

Fatiguée de la vieil<strong>le</strong> Timex de<br />

votre copain? Vous pouvez la<br />

balancer à la poubel<strong>le</strong>: cette<br />

Diesel la remplacera à merveil<strong>le</strong><br />

avec son brace<strong>le</strong>t en<br />

cuir noir et son cadran phosphorescent<br />

(165 $, disponib<strong>le</strong><br />

chez La Baie, Sears et certains<br />

bijoutiers).<br />

Avec ce chronographe<br />

Burberry, plus d’excuse pour<br />

arriver en retard. Et tant qu’à<br />

être ponctuel<strong>le</strong>, autant l’être<br />

avec classe: son brace<strong>le</strong>t en cuir<br />

et en lainage tressé vous donnera<br />

juste ce qu’il faut de chic<br />

néo-hippie pour impressionner<br />

(825 $, disponib<strong>le</strong> chez Holt<br />

Renfrew et certains bijoutiers).<br />

famous québec 39 | avril 2005<br />

Un in-con-tourna-b<strong>le</strong><br />

pour toutes <strong>le</strong>s fashionistas<br />

qui se respectent, ce<br />

brace<strong>le</strong>t en argent sterling<br />

Burberry <strong>com</strong>pte <strong>dix</strong> breloques<br />

(dont <strong>le</strong> fameux «B» de la maison),<br />

en plus d’un petit cadran<br />

portatif. L’heure du raffinement a<br />

sonné (695 $, disponib<strong>le</strong> chez Holt<br />

Renfrew et certains bijoutiers).


eauté |<br />

PHOTO: WIREIMAGE.COM<br />

Les paparazzis immortalisent <strong>le</strong> moindre<br />

de ses pas: Jennifer mange.<br />

Jennifer rit. Jennifer sort avec Brad.<br />

Jennifer laisse Brad. Indéniab<strong>le</strong>ment,<br />

Aniston fascine l’Amérique.<br />

Née en Califonie d’une famil<strong>le</strong> d’origine<br />

grecque, l’actrice de 36 ans a<br />

<strong>com</strong>mencé à étudier <strong>le</strong> jeu à l’âge tendre<br />

de 11 ans. Sacrée reine du petit<br />

écran pour son rô<strong>le</strong> dans Friends en<br />

1994, el<strong>le</strong> part à la conquête du septième<br />

art quatre ans plus tard. Les rô<strong>le</strong>s<br />

s’enchaînent: L’Object de mon affection,<br />

Rock Star, The Good Girl, Bruce <strong>le</strong> tout puissant<br />

et Polly et moi. Pas de frasque, pas de<br />

grand éclat, mais un enthousiasme évident<br />

de la part du public américain –<br />

<strong>des</strong> femmes notamment – qui trouvent<br />

chez Aniston une beauté accessib<strong>le</strong> et<br />

une simplicité désarmante.<br />

Qui n’a pas un jour découpé une<br />

photo de la bel<strong>le</strong> et demandé à son coiffeur<br />

de faire de sa tête une réplique<br />

identique de cel<strong>le</strong> de l’actrice? Baptisée<br />

The Rachel Cut, la coiffure d’Aniston a<br />

fait l’envie de toutes dès <strong>le</strong>s tous débuts<br />

de Friends.<br />

Malgré la mort de la série, notre inclination<br />

pour Jennifer et son look de girl<br />

ttitude<br />

Aniston<br />

next door semb<strong>le</strong> se poursuivre. Égérie<br />

de la sobriété, l’actrice n’hésite pas à<br />

arborer <strong>le</strong> jeans et la<br />

gougoune <strong>le</strong>s soirs<br />

de gala. S’il <strong>le</strong> faut,<br />

c’est Prada, Chanel,<br />

Dolce & Gabbana,<br />

Helmut Lang ou<br />

Calvin K<strong>le</strong>in, mais<br />

seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s<br />

Qui a dit que <strong>le</strong> sty<strong>le</strong><br />

morceaux <strong>le</strong>s plus simp<strong>le</strong>s de la col<strong>le</strong>c-<br />

n’était pas qu’une question tion. Et <strong>des</strong> lignes douces et naturel<strong>le</strong>s,<br />

d’attitude? I EMILIE VILLENEUVE<br />

s’il vous plaît. Et pendant qu’on y est,<br />

<strong>des</strong> noirs, <strong>des</strong> camaïeux et <strong>des</strong> blancs,<br />

de préférence.<br />

Bref, en voici une que <strong>le</strong> retour en<br />

force du débardeur blanc doit réjouir.<br />

Voilà déjà deux ans qu’el<strong>le</strong> l’apprête à<br />

toutes <strong>le</strong>s sauces. La suggestion Famous<br />

Québec pour adopter l’Aniston attitude?<br />

Le tank à bretel<strong>le</strong>s croisées American<br />

Apparel que l’on porte en toute occasion.<br />

Un peu d’autobronzant, une<br />

couche de mascara brun-noir (Pro Lash,<br />

faux cils pro de MAC), un simp<strong>le</strong> gloss<br />

sur <strong>le</strong>s lèvres et <strong>le</strong> tour est joué. Il ne<br />

vous manque plus qu’une <strong>des</strong>tination.<br />

Pourquoi pas <strong>le</strong> cinoche? Dès <strong>le</strong> 15<br />

avril, Jennifer Aniston tient <strong>le</strong> haut de<br />

l’affiche dans Rumour Has It, aux côtés<br />

de Mark Ruffalo, Kevin Costner et<br />

Kathy Bates.<br />

famous québec 40 | avril 2005


eauté |<br />

PHOTO: WIREIMAGE.COM<br />

Les paparazzis immortalisent <strong>le</strong> moindre<br />

de ses pas: Jennifer mange.<br />

Jennifer rit. Jennifer sort avec Brad.<br />

Jennifer laisse Brad. Indéniab<strong>le</strong>ment,<br />

Aniston fascine l’Amérique.<br />

Née en Califonie d’une famil<strong>le</strong> d’origine<br />

grecque, l’actrice de 36 ans a<br />

<strong>com</strong>mencé à étudier <strong>le</strong> jeu à l’âge tendre<br />

de 11 ans. Sacrée reine du petit<br />

écran pour son rô<strong>le</strong> dans Friends en<br />

1994, el<strong>le</strong> part à la conquête du septième<br />

art quatre ans plus tard. Les rô<strong>le</strong>s<br />

s’enchaînent: L’Object de mon affection,<br />

Rock Star, The Good Girl, Bruce <strong>le</strong> tout puissant<br />

et Polly et moi. Pas de frasque, pas de<br />

grand éclat, mais un enthousiasme évident<br />

de la part du public américain –<br />

<strong>des</strong> femmes notamment – qui trouvent<br />

chez Aniston une beauté accessib<strong>le</strong> et<br />

une simplicité désarmante.<br />

Qui n’a pas un jour découpé une<br />

photo de la bel<strong>le</strong> et demandé à son coiffeur<br />

de faire de sa tête une réplique<br />

identique de cel<strong>le</strong> de l’actrice? Baptisée<br />

The Rachel Cut, la coiffure d’Aniston a<br />

fait l’envie de toutes dès <strong>le</strong>s tous débuts<br />

de Friends.<br />

Malgré la mort de la série, notre inclination<br />

pour Jennifer et son look de girl<br />

ttitude<br />

Aniston<br />

next door semb<strong>le</strong> se poursuivre. Égérie<br />

de la sobriété, l’actrice n’hésite pas à<br />

arborer <strong>le</strong> jeans et la<br />

gougoune <strong>le</strong>s soirs<br />

de gala. S’il <strong>le</strong> faut,<br />

c’est Prada, Chanel,<br />

Dolce & Gabbana,<br />

Helmut Lang ou<br />

Calvin K<strong>le</strong>in, mais<br />

seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s<br />

Qui a dit que <strong>le</strong> sty<strong>le</strong><br />

morceaux <strong>le</strong>s plus simp<strong>le</strong>s de la col<strong>le</strong>c-<br />

n’était pas qu’une question tion. Et <strong>des</strong> lignes douces et naturel<strong>le</strong>s,<br />

d’attitude? I EMILIE VILLENEUVE<br />

s’il vous plaît. Et pendant qu’on y est,<br />

<strong>des</strong> noirs, <strong>des</strong> camaïeux et <strong>des</strong> blancs,<br />

de préférence.<br />

Bref, en voici une que <strong>le</strong> retour en<br />

force du débardeur blanc doit réjouir.<br />

Voilà déjà deux ans qu’el<strong>le</strong> l’apprête à<br />

toutes <strong>le</strong>s sauces. La suggestion Famous<br />

Québec pour adopter l’Aniston attitude?<br />

Le tank à bretel<strong>le</strong>s croisées American<br />

Apparel que l’on porte en toute occasion.<br />

Un peu d’autobronzant, une<br />

couche de mascara brun-noir (Pro Lash,<br />

faux cils pro de MAC), un simp<strong>le</strong> gloss<br />

sur <strong>le</strong>s lèvres et <strong>le</strong> tour est joué. Il ne<br />

vous manque plus qu’une <strong>des</strong>tination.<br />

Pourquoi pas <strong>le</strong> cinoche? Dès <strong>le</strong> 15<br />

avril, Jennifer Aniston tient <strong>le</strong> haut de<br />

l’affiche dans Rumour Has It, aux côtés<br />

de Mark Ruffalo, Kevin Costner et<br />

Kathy Bates.<br />

famous québec 40 | avril 2005


dvd | vidéo |<br />

PETIT ÉCRAN<br />

Notre petit guide de ce que vous devez voir et avoir<br />

5 A VRIL<br />

ELEKTRA<br />

AVEC: Jennifer Garner, Terence Stamp<br />

RÉALISÉ PAR Rob Bowman<br />

Une meurtrière a pour mission de liquider<br />

un père et sa fil<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> se lie plutôt d’amitié<br />

avec eux et <strong>le</strong>s protège d’assassins sanguinaires.<br />

Suite très attendue de Daredevil.<br />

SPANGLISH:<br />

J’EN PERDS MON LATIN<br />

AVEC: Adam Sand<strong>le</strong>r, Téa Leoni<br />

RÉALISÉ PAR James L. Brooks<br />

Une jeune Mexicaine immigre aux États-<br />

Unis et se déniche un boulot de gouvernante<br />

dans une famil<strong>le</strong> troublée.<br />

12 A VRIL<br />

HÔTEL RWANDA<br />

AVEC: Don Chead<strong>le</strong>, Sophie Okonedo<br />

RÉALISÉ PAR Terry George<br />

Un hôtelier sauve la vie de milliers de<br />

Rwandais en <strong>le</strong>ur prêtant refuge lors du<br />

génocide de 1994. Performance à<br />

couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong> de Don Chead<strong>le</strong> dans<br />

ce film inspiré d’une histoire vraie.<br />

GÉNÉRATION CHUCKY<br />

AVEC: Jennifer Tilly, Brad Dourif<br />

RÉALISÉ PAR Don Mancini<br />

La petite terreur en salopette se rend à<br />

Hollywood et ramène (une fois de plus)<br />

ses parents à la vie. Cinquième film de<br />

LE RETOUR DE DANNY OCEAN<br />

famous québec 42 | avril 2005<br />

LA MAUVAISE ÉDUCATION<br />

AVEC: Gael Garcia Bernal, Javier Camara<br />

RÉALISÉ PAR Pedro Almodovar<br />

Deux garçons découvrent l’amour, <strong>le</strong> cinéma<br />

et la peur dans une éco<strong>le</strong> religieuse<br />

au début <strong>des</strong> années 1960. Présenté en<br />

ouverture du dernier festival de Cannes,<br />

ce film poursuit la tradition du génie<br />

créatif d’Almodovar au grand écran. Una<br />

película qui frappe. À voir!<br />

• CHEZ VOUS DÈS LE 12 AVRIL<br />

AVEC: George Clooney, Brad Pitt<br />

RÉALISÉ PAR Steven Soderbergh<br />

Trois ans après <strong>le</strong> braquage d’un casino de Las Vegas, un clan de vo<strong>le</strong>urs professionnels<br />

se fait prendre. Le propriétaire du casino dérobé tient à revoir la cou<strong>le</strong>ur de son<br />

argent… et rapidement!<br />

• CHEZ VOUS DÈS LE 12 AVRIL


la série et un incontournab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s<br />

amateurs de Tilly et Chucky.<br />

LA PEUR DU LOUP<br />

AVEC: Kevin Bacon, Kyra Sedgwick<br />

RÉALISÉ PAR Nico<strong>le</strong> Kassell<br />

Après 12 ans d’incarcération pour<br />

pédophilie, un homme regagne sa liberté.<br />

Il mène une vie irréprochab<strong>le</strong>, mais<br />

doit faire face à ses anciens démons.<br />

19 A VRIL<br />

LA NAISSANCE<br />

AVEC: Nico<strong>le</strong> Kidman, Cameron Bright<br />

RÉALISÉ PAR Jonathan Glazer<br />

Une jeune veuve s’apprête à épouser un<br />

nouvel homme. Les choses se gâtent<br />

lorsqu’el<strong>le</strong> rencontre un garçon de <strong>dix</strong><br />

ans qui prétend être la réincarnation de<br />

son premier mari…<br />

LES DÉSASTREUSES AVENTURES<br />

DES ORPHELINS BAUDELAIRE<br />

AVEC: Jim Carrey, Meryl Streep<br />

RÉALISÉ PAR Brad Silberling<br />

Un onc<strong>le</strong> malveillant adopte ses trois<br />

neveux après la mort de <strong>le</strong>urs parents.<br />

Parce qu’il s’intéresse davantage à <strong>le</strong>ur<br />

fortune qu’à <strong>le</strong>ur bonheur, il <strong>le</strong>ur fait<br />

vivre une panoplie d’aventures abracadabrantes.<br />

Textes et recherche: Simon Côté<br />

LE SECRET DES POIGNARDS VOLANTS<br />

AVEC: Andy Lau, Ziyi Zhang<br />

RÉALISÉ PAR Zhang Yimou<br />

En 859, <strong>le</strong> gouvernement chinois doit lutter contre <strong>des</strong> rebel<strong>le</strong>s tenaces. Deux guerriers<br />

ont alors pour mission de capturer <strong>le</strong> chef du pire groupe ennemi. Acteurs brillants,<br />

scénario sensib<strong>le</strong>, casca<strong>des</strong> extrêmes et mouvements qui fendent l’air sont au<br />

rendez-vous. À couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong>!<br />

• CHEZ VOUS DÈS LE 19 AVRIL<br />

famous québec 43 | avril 2005<br />

BLADE 3: LA TRINITÉ<br />

AVEC: Wes<strong>le</strong>y Snipes, Kris Kristofferson<br />

RÉALISÉ PAR David S. Goyer<br />

Des vampires font croire au FBI que<br />

Blade massacre <strong>des</strong> humains. Une fois<br />

<strong>le</strong>s autorités à ses trousses, <strong>le</strong>s démons<br />

mordent dans l’occasion d’envahir la<br />

planète et de ressusciter <strong>le</strong> plus puissant<br />

d’entre eux: Dracula. Conclusion de la<br />

bloody trilogy.<br />

• CHEZ VOUS DÈS LE 26 AVRIL


musique |<br />

DUFF À HARVARD<br />

La vedette de Lizzie McGuire et Une histoire de Cendrillon, Hilary Duff, a été admise à l’université<br />

Harvard où el<strong>le</strong> étudiera… en ligne. Sur son site Internet, el<strong>le</strong> déclare d’ail<strong>le</strong>urs: «Je<br />

suis très excitée de retourner à l’éco<strong>le</strong>. Les cours en ligne sont très cool!» La blonde star<br />

pourra ainsi assister à ses classes même si el<strong>le</strong> est sur la route ou en tournage.<br />

TIERSEN À TOUTE ALLURE<br />

Depuis la parution de L’Absente, en 2001,<br />

Yann Tiersen n’a pas chômé. L’an dernier,<br />

il signait un album à quatre mains avec<br />

Shannon Wright; en 2003, il enregistrait<br />

un disque live et la trame sonore d’Au<br />

revoir Lénine! Malgré tous ces projets, <strong>le</strong><br />

musicien breton a trouvé <strong>le</strong> temps de travail<strong>le</strong>r<br />

sur du nouveau matériel et <strong>com</strong>plète<br />

actuel<strong>le</strong>ment la réalisation d’un<br />

disque doub<strong>le</strong> (CD et DVD), intitulé Les<br />

Retrouvail<strong>le</strong>s, qui devrait être prêt en mai.<br />

Pour se faire, <strong>le</strong> <strong>com</strong>positeur de la populaire<br />

musique du film Le Fabu<strong>le</strong>ux <strong>des</strong>tin<br />

d’Amélie Poulain s’est entouré <strong>des</strong><br />

meil<strong>le</strong>urs: Liz Fraser (Cocteau Twins), Jane<br />

NABI-ALEXANDRE CHARTIER PARLE DE PARFUMS,<br />

DE GARDES DU CORPS ET DE DIPLÔME EN LIGNE.<br />

Birkin, Dominique A et Myossec. Le DVD<br />

est quant à lui réalisé par Aurélie Duboy<br />

qui explique que «l’idée est de retranscrire<br />

tout <strong>le</strong> processus créatif de manière<br />

simp<strong>le</strong> et crue; <strong>le</strong> tout en plans séquence,<br />

quasi sans montage».<br />

BOB ET LA ZIZIQUE<br />

Dans la revue personnel<strong>le</strong> de son Never<br />

Ending Tour, Bob Dylan s’attaque vio<strong>le</strong>mment<br />

aux groupes rock contemporains et<br />

remet <strong>le</strong>ur pertinence en question.<br />

L’artiste de 63 ans écrit à <strong>le</strong>ur sujet: «Les<br />

groupes qui dominent présentement <strong>le</strong>s<br />

palmarès et que l’on encense <strong>com</strong>me <strong>le</strong>s<br />

sauveurs du rock’n’roll ne sont en fait que<br />

famous québec 44 | avril 2005<br />

<strong>des</strong> amateurs […]. Si j’étais né à <strong>le</strong>ur<br />

époque, je ne penserais même pas à faire<br />

de la musique. Je deviendrais probab<strong>le</strong>ment<br />

mathématicien ou architecte.»<br />

UN AIR DE FAMILLE<br />

Décidément, <strong>le</strong>s membres de la famil<strong>le</strong><br />

Jackson semb<strong>le</strong>nt déterminés à assurer une<br />

retraite confortab<strong>le</strong> à <strong>le</strong>urs avocats! Janet<br />

fait en effet l’objet d’une poursuite de 120<br />

millions de dollars pour «négligence dans<br />

l’embauche de ses gar<strong>des</strong> du corps».<br />

Léonard Salati affirme avoir été tabassé,<br />

étranglé et jeté dans <strong>le</strong>s escaliers par <strong>le</strong>s<br />

gar<strong>des</strong> du corps de Mme Jackson alors qu’il<br />

tentait de s’infiltrer dans la section V.I.P.<br />

du Marquee Club, à New York, pour remettre<br />

un message à la star. Le <strong>com</strong>b<strong>le</strong> dans<br />

toute cette histoire: l’homme avait véritab<strong>le</strong>ment<br />

été invité par la chanteuse!<br />

EFFLUVES DE STARS<br />

Après Céline Dion, Britney Spears et<br />

Jennifer Lopez, c’est au tour de la<br />

chanteuse canadienne Shania Twain de<br />

lancer sa fragrance. «Comme <strong>le</strong> fait une<br />

chanson, une odeur évoque un souvenir,<br />

crée une ambiance et inspire une émotion»,<br />

déclare la superstar du country qui a<br />

confié à la <strong>com</strong>pagnie Stetson Fragrances<br />

la tâche d’élaborer son parfum.<br />

SHOWS DEVANT<br />

Le 2 avril, <strong>le</strong>s New Found Glory enflammeront<br />

<strong>le</strong> Spectrum de Montréal.<br />

Les nostalgiques de la pop-é<strong>le</strong>ctro <strong>des</strong><br />

années 1980 ne voudront pas manquer<br />

<strong>le</strong> passage de Duran Duran <strong>le</strong> 6 avril<br />

prochain au Centre Bell.<br />

Le 7 avril, l’increvab<strong>le</strong> Cher et <strong>le</strong>s inimitab<strong>le</strong>s<br />

Village Peop<strong>le</strong> séviront ensemb<strong>le</strong><br />

sur la scène du Centre Bell.<br />

Ce sera <strong>le</strong> tour <strong>des</strong> récipiendaires du<br />

Grammy de la révélation de l’année,<br />

Maroon 5, à faire vibrer <strong>le</strong>s tympans de<br />

<strong>le</strong>urs fans au Centre Bell <strong>le</strong> 11 avril.<br />

La première gagnante d’American Idol,<br />

Kelly Clarkson, sera à la sal<strong>le</strong> Wilfrid<br />

Pel<strong>le</strong>tier de la Place <strong>des</strong> Arts <strong>le</strong> 21 avril.<br />

Nabi anime PLUS SUR COMMANDE sur <strong>le</strong>s on<strong>des</strong> de<br />

MusiquePlus du lundi au vendredi à 17 heures.


star | système |<br />

AVRIL<br />

2005<br />

| SIMONA LECLERC<br />

Taureau<br />

21 AVRIL >> 22 MAI<br />

Cessez de jong<strong>le</strong>r avec vos spéculations<br />

mora<strong>le</strong>s. De toute façon, vous ennuyez votre<br />

entourage avec vos concepts abstraits. Il est<br />

temps de re<strong>des</strong>cendre sur Terre, chers<br />

Taureaux. Prenez une vraie décision pour<br />

changer. COULEUR: chili con carne.<br />

Gémeau<br />

23 MAI >> 21 JUIN<br />

«Je ne suis pas plus intelligent que <strong>le</strong>s<br />

autres, disait Albert Einstein. Je ne fais<br />

que m’attarder plus longtemps aux problèmes.»<br />

Voilà ce qu’il faut faire, chers<br />

Gémeaux: se concentrer plus longuement<br />

sur <strong>le</strong>s difficultés... Croyez-moi. Les vraies<br />

solutions vous sauteront aux yeux.<br />

COULEUR: b<strong>le</strong>u méditation.<br />

Cancer<br />

22 JUIN >> 22 JUILLET<br />

À cette période de l’année, l’hémisphère<br />

Nord reçoit en moyenne 15 minutes de<br />

so<strong>le</strong>il supplémentaires par semaine. De<br />

quoi vous remonter <strong>le</strong> moral et vous pousser<br />

à ac<strong>com</strong>plir vos désirs <strong>le</strong>s plus profonds.<br />

L’été approche, très chers Cancers.<br />

Courage. COULEUR: mimosa bien alcoolisé.<br />

Lion<br />

23 JUILLET >> 22 AOÛT<br />

Si, un jour, vous devenez millionnaire ou<br />

si, dans 100 ans, une secte décide de<br />

vous vénérer <strong>com</strong>me son dieu, cela sera<br />

sans doute grâce aux questions que vous<br />

vous poserez ce mois-ci. Prenez votre<br />

temps: <strong>le</strong>s réponses changeront votre vie.<br />

COULEUR: hydromel.<br />

Vierge<br />

23 AOÛT >> 22 SEPTEMBRE<br />

Darwin avait raison: il n’y a que <strong>le</strong>s plus<br />

forts qui finissent par survivre. Continuez<br />

dans cette voie. Non seu<strong>le</strong>ment survivrezvous,<br />

vous dominerez! Voilà qui vous<br />

changera. COULEUR: poivre noir.<br />

Bélier<br />

21 MARS >> 20 AVRIL<br />

L’utilisation d’une tronçonneuse peut causer de sérieuses b<strong>le</strong>ssures si l’on ne sait pas<br />

s’en servir correctement. Même chose pour <strong>le</strong>s relations amoureuses. Apprenez l’art de<br />

vivre en coup<strong>le</strong>: cela vous évitera bien <strong>des</strong> ennuis. COULEUR: rouge passion.<br />

Roy Dupuis est né à Amos, <strong>le</strong> 21 avril 1963.<br />

Balance<br />

23 SEPTEMBRE >> 22 OCTOBRE<br />

Ce mois-ci, vous tirerez votre éping<strong>le</strong> du<br />

jeu grâce aux mots que vous ne prononcerez<br />

pas, grâce aux décisions que vous<br />

reporterez et grâce aux gestes que vous<br />

ne poserez pas. La contemplation est parfois<br />

la plus efficace <strong>des</strong> actions. Ne l’oubliez<br />

pas. COULEUR: brun encens.<br />

Scorpion<br />

23 OCTOBRE >> 21 NOVEMBRE<br />

Avril est un mois d’introspection. Et pour<br />

vous aider, vous entendrez souvent ce que<br />

<strong>le</strong>s gens pensent de vous au cours <strong>des</strong><br />

prochaines semaines. Attention toutefois<br />

à l’obésité de l’ego: rien de pire pour vous<br />

frapper la tête contre <strong>des</strong> cadrages de<br />

porte trop étroits. COULEUR: rose humilité.<br />

Sagittaire<br />

22 NOVEMBRE >> 22 DÉCEMBRE<br />

Britney Spears sera votre «Sagittaire du<br />

mois». Pas à cause de son excentricité, ni<br />

de son choix douteux de mari, mais bien<br />

parce que depuis quelque temps, el<strong>le</strong> se<br />

contrefiche de ce que <strong>le</strong>s gens peuvent<br />

penser d’el<strong>le</strong>. Faites pareil.<br />

COULEUR: bloody mary.<br />

famous québec 45 | avril 2005<br />

Capricorne<br />

23 DÉCEMBRE >> 20 JANVIER<br />

Comprenez-vous la différence entre <strong>le</strong>s<br />

concepts de répression et de suppression?<br />

Voyez la nuance: en réprimant <strong>le</strong>s choses,<br />

vous ne faites que <strong>le</strong>s remettre à plus<br />

tard. Essayez plutôt la suppression pure<br />

et simp<strong>le</strong> de vous soucis. Vous serez<br />

soulagé. COULEUR: brun.<br />

Verseau<br />

21 JANVIER >> 19 FÉVRIER<br />

Cessez de vous tourmenter! Ou alors <strong>le</strong>s<br />

ong<strong>le</strong>s que vous rongez si frénétiquement<br />

finiront par disparaître! Vous savez, une<br />

visite chez votre esthéticienne ne fait pas<br />

que soigner votre manucure français, el<strong>le</strong><br />

permet d’oublier momentanément vos<br />

soucis. Vous devriez essayer. COULEUR:blanc.<br />

Poissons<br />

20 FÉVRIER >> 20 MARS<br />

«Enivrez-vous, écrivait Baudelaire. De vin,<br />

de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais<br />

enivrez-vous!» Baudelaire n’était pas que<br />

<strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur représentant du mouvement<br />

symboliste, il savait aussi faire la fête.<br />

Suivez son exemp<strong>le</strong>: peut-être deviendrezvous<br />

une légende. COULEUR: champagne.


<strong>le</strong> | dernier | mot |<br />

PHOTO: WIREIMAGE.COM<br />

PARIS HILTON<br />

«Toute femme qui se respecte<br />

devrait avoir quatre animaux dans<br />

sa vie: un vison dans son placard,<br />

une jaguar dans son garage, un<br />

tigre dans son lit et un crétin qui<br />

paie pour tout.»<br />

famous québec 46 | avril 2005<br />

DIX<br />

STARS<br />

LÈVENT LE<br />

VOILE SUR LEUR<br />

VIE SEXUELLE<br />

KEVIN COSTNER «Lorsque j’étais plus jeune, je<br />

couchais toujours avec <strong>des</strong> sluts [sic]. Je ne dis pas cela<br />

méchamment. C’est un petit mot d’amour.»<br />

PAMELA ANDERSON «Faire l’amour en me réveillant<br />

m’a aidé à surmonter mes nausées matina<strong>le</strong>s. Je me suis rendue<br />

<strong>com</strong>pte que je pouvais être heureuse et vomir en même<br />

temps.»<br />

JIM CARREY «Donner du plaisir à quelqu’un d’autre,<br />

c’est beaucoup mieux que se satisfaire soi-même. Par contre,<br />

il est vrai que si l’on utilise sa main gauche, c’est <strong>com</strong>me si<br />

l’on était avec une autre personne.»<br />

ROBERT DOWNEY JR. «Plusieurs de mes amis me<br />

décrivent <strong>com</strong>me un bisexuel excentrique et ça me va. Je<br />

pense que tout <strong>le</strong> monde est bisexuel.»<br />

STING «Quand j’ai dit que j’avais fait l’amour pendant sept<br />

heures grâce au yoga tantrique, cela <strong>com</strong>prenait aussi <strong>le</strong><br />

temps passé au restaurant et au cinéma.»<br />

SOPHIA LOREN «Le sex appeal, c’est quelque chose<br />

que l’on ne possède qu’à 50 %. L’autre moitié, c’est la partie<br />

que <strong>le</strong>s gens croient que l’on a.»<br />

CATHERINE ZETA-JONES «La seu<strong>le</strong> chose<br />

meil<strong>le</strong>ure que de faire l’amour, c’est de faire l’amour en<br />

mangeant du chocolat.»<br />

FARRAH FAWCETT «Dieu a donné deux atouts aux<br />

femmes: l’intuition et la féminité. Utilisée correctement, la<br />

<strong>com</strong>binaison <strong>des</strong> deux a rendu la plupart <strong>des</strong> hommes que j’ai<br />

rencontrés <strong>com</strong>plètement fous.»<br />

PROPOS RECUEILLIS PAR SUSAN GRANGER<br />

Traduits de l’anglais par Jean-François Légaré


64 configurations <strong>des</strong> sièges, plancher utilitaire lavab<strong>le</strong> d’un coup d’éponge, et entrée auxiliaire pour <strong>le</strong>cteur<br />

MP3 ou autre support numérique. Le très polyva<strong>le</strong>nt E<strong>le</strong>ment de Honda. Jusqu’où ira-t-il pour vous ?<br />

Ensemb<strong>le</strong> Y à quatre roues motrices représenté. ©2005 Honda Canada Inc. honda.ca

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