Les cartes mères

PC Update
100% HARDWARE 100% PASSION 100% PRATIQUE
PCUpdate
> Mars/Avril 06 n°22 Pour choisir, upgrader et booster son PC !
GUIDE P.26
Les bonnes
affaires de
l’overclocking
Les cpu et cartes
graphiques qui
s’overclockent
le mieux
Notre guide pour gagner
jusqu’au dernier megahertz
COMPARATIF P.46
CARTES MÈRES ET
CARTES GRAPHIQUES
TOP PERFS
Assembler une config haut de
gamme sans se ruiner !
LE TOP des perfs au meilleur prix
Naissance d’une carte mère
de la conception au marketing
TÉLÉPHONEZ
MOINS CHER
GUIDE P.120
Les vrais prix des
fournisseurs
d’accès
Les meilleurs
logiciels
de VoIP
COPIEZ VOS DVD
PRATIQUE P.78
Des back up parfaits
en toute
simplicité
Les logiciels
et notre guide pratique
Comparatif : tous les
baladeurs audio/vidéo :
films, MP3, photos, de 1 à 100 Go,
ils savent tout faire !
Dual core, 64 bits,
quels gains
dans les jeux ?
Emulation de consoles :
fun et nostalgie
en pratique
bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤
GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH

Tests
Radeon X1900 : pixels shaders
en puissance !
Moins de trois mois après l'arrivée réelle des Radeon
X1800 XT, leur successeur est déjà là : place au
Radeon X1900 XT et XTX. Artillerie lourde…
Coolermaster Stacker 830
Cooler riposte à la concurrence avec un boîtier hors
norme, le Stacker 830. Un test en images, pour un
boîtier de tous les superlatifs.
Dossier
Chipsets : choisissez le bon !
• Tous les chipsets pour AMD et Intel testés
• Comparatifs de performances
• Les meilleures cartes mères
Mixez avec votre PC
Vinyles, CD, MP3… guide du software et hardware et
leçon de mix pour apprentis DJs
Choisir ses
barrettes de RAM
• DDR et DDR2
• RAM normale et RAM hautes performances
• Les meilleures marques et barrettes testées
Pratique
Guide de la sauvegarde et de
l’émulation CD/DVD
Ne plus jongler avec les CD et DVD de vos jeux
originaux, profiter des performances de son disque dur
à la place du lecteur optique, facile avec les images de
sauvegarde. Mais encore faut-il savoir comment les
créer et les exploiter et quel logiciel utiliser pour
contourner leur protection anticopie.
Hardware
Introduction
au Virtual Private
Network (VPN)
Etendre votre réseau local vers le PC de votre
meilleur ami via l’ADSL en toute sécurité, ca vous tente ?
Facile avec le VPN
Les codecs audio multicaux
Comment créer des pistes son 5.1 ?
Comprendre
Le futur d’Intel…
… et la fin du Pentium 4.
• Le pipeline : la voie de la performance.
• Le mur de la dissipation thermique.
• De nouvelles voies vers la performance.
BTX :
Le test
Adaptateurs secteurs,
batteries, accus
Peut-on remplacer un adaptateur secteur par un autre ?
Comment améliorer la durée de vie de ses accus de
portable ou d’appareil photo ? Faut-il les charger le plus
souvent possible, ou seulement lorsqu’ils sont vides ?
Comparatif
Ecrans nouvelle génération :
LCD 19 pouces de 2 à 8 ms
Notre choix parmi 11 modèles 19 pouces : bonnes
affaires, gain de performances face à un ancien 8, 12
ou 16 ms, etc
Regroupez ICQ, MSN, Yahoo
Messenger, IRC en un
seul logiciel
DISPONIBLE EN KIOSQUE
Tests
Asus P5WD2-E
Premium
Le chipset 975X débarque
Intel Core Duo
Les premiers calculs du Yonah
Les portables ont aussi droit au dual core
mCubed HFX Media PC
Un PCHC sans ventilateurs
Disques durs 400 et 500 Go :
que choisir ?
Asus My Cinema-U3000
et Hauppauge
WinTV-HVR 1300
2 récepteurs TV TNT : antenne rétractile
ou encodeur MPEG matériel ?
magazine

PCUpdate
Courrier des lecteurs
MPM Ed. 38 rue Garibaldi,
93100 Montreuil
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Abonnements :
PC Update, Service abonnements
BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01
Pour tout renseignement
sur les abos : 08 25 15 00 95
Ont participé à ce numéro :
MPM Editions (Rédacteur en
chef : Jérémy Panzetta ;
pigistes : Manuel Da Costa,
David Guillaume, Franck
Delattre) ; Tridam
Conception graphique :
David Benamou
Maquettiste :
Cyril Albo
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Tech.Age SA au capital de
78300 €, 23 rue Michel
Rodange
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Rédacteur en chef :
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publication dans le journal. Les documents
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1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et
3 de l’article 41 d’une part que « des copies
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analyses et courtes citations dans un but
d’exemple et d’illustration, « toute
représentation ou reproduction, intégrale ou
partielle, faite sans le consentement de
l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants
cause, est illicite » (alinea premier de l’article
40). Cette représentation ou reproduction,
par quelques procédé que ce soit,
constituerait donc une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et suivants
de l’ancien code pénal.
Textes, photos : copyright 2002/06
Tech.Age SA
Impimeur :
N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie
N° de commission paritaire :
0908 K 83994
Dépôt légal : premier trimestre 2006
Distribution : MLP
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PC Update
Édito
> Mars/Avril 06 n°22 Pour choisir, upgrader et booster son PC !
GUIDE P.26
TÉLÉPHONEZ
Les bonnes
MOINS CHER
GUIDE P.120
affaires de
Les vrais prix des
fournisseurs
d’accès
l’overclocking
Les meilleurs
Les cpu et cartes
logiciels
graphiques qui
de VoIP
s’overclockent
le mieux
COPIEZ VOS DVD
PRATIQUE P.78
Notre guide pour gagner
Des back up parfaits
jusqu’au dernier megahertz
en toute
simplicité
COMPARATIF P.46
CARTES MÈRES ET
CARTES GRAPHIQUES
TOP PERFS
Assembler une config haut de
gamme sans se ruiner !
LE TOP des perfs au meilleur prix
Naissance d’une carte mère
de la conception au marketing
Les logiciels
et notre guide pratique
Comparatif : tous les
baladeurs audio/vidéo :
films, MP3, photos, de 1 à 100 Go,
ils savent tout faire !
Dual core, 64 bits,
quels gains
dans les jeux ?
Emulation de consoles :
fun et nostalgie
en pratique
bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤
GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH
Mage level 7, o/c level 12
Alors a priori, à Tech.Age, il n’y a pas de bateau ivre avec des stocks
d’amiante perdus, pas d’OPA hostiles (vous fatiguez pas, on est trop
chers), et même pas de virus tueur de gallinacées. Bref, dans notre bulle
justement, tout va bien :) Et pourtant, on a un gros problème.
Certes, les nouveautés continuent d'abonder, la passion est là et, nous
sommes en bonne santé. Mais, car il y a toujours un mais, les nouveaux
jeux de rôle online (MMORPG) qui débarquent posent une vraie
problématique existentielle aux nerds que nous sommes. A vrai dire, le plus
dur pourrait être de choisir entre l'incarnation d'un corsaire dans Pirates
of the Burning Sea, d'un guerrier dans The Chronicles of Spellborn ou
d'un Mechwarrior dans RF Online, pour ne citer que trois titres. Tous sont
prévus pour le printemps, viiiiite, nous sommes impatients ! Mais la vraie
question, c’est, PC Update et Hardware Mag continueront ils à sortir à
l’heure après la sortie de ces jeux ? Suspens…
En les attendant, les membres de la redac ont quand même de quoi
s’occuper. Thom retrouve son côté espiègle et reprend le dessus après
un bouclage laborieux (NDLR : jamais tu rends tes textes à l’heure oh !?
signé CM) et "son" Pentium EE 955 à déjà pris 1,2 GHz…
L’occasion de signaler qu’avec tous les nouveaux processeurs (simple,
dual, et même quadri core) qui sont en train de sortir, nous allons vraiment
avoir de quoi nous faire plaisir. Overclockés ou pas, cette puissance sera
bien utile pour combler quelque peu l'écart qui était en train de se creuser
entre les monstrueuses cartes graphiques et les CPU, dont les fréquences
maximales n'ont pas vraiment bougé depuis un an ! Les fans de vidéo
haute définition seront également ravis de bénéficier d'une telle ressource
pour ajouter divers filtres en temps réel, ce qui n'a rien d'évident sur une
source en 1920x1080. Espérons aussi que les logiciels profitant du dual
core prolifèrent, puisque ces processeurs semblent bien partis pour
devenir un standard.
De son côté, Christian a enfin découvert après 10 ans de sacerdoce la
signification du mot vacances. Toute une semaine sans travailler, sans
PC (enfin presque) et il y avait même un peu de marche à pied au menu.
Bref, tout arrive.
Jeremy pour sa part a suffisamment de projets en tête comme çà pour
qu’on en rajoute pas ici (CF une certaine pub un peu plus loin dans ce
numéro).
Bref, si tant est que votre magazine préféré et votre PC vous laissent
encore un peu de temps pour regarder la TV, vous ne serez pas sans
constater que nos tribulations mensuelles sont dignes d’un bon feuilleton
de début d’après midi. Enfin presque. Allez, encore quelques numéros
comme çà et on va bientôt pouvoir annoncer des naissances !
La rédaction.

Sommaire Mars/Avril
Sommaire
70
Naissance d’une carte mère
110
86
de la conception
au marketing
News
> Le meilleur du hardware 6
> Notre sélection jeux 10
> Cas pratiques 16
Tests
> Shuttle SN26P SLI 20
Deux cartes graphiques dans un
MiniPC, vous en rêviez, Shuttle l’a
fait ! Mais a plus de 600 euros la
bête mieux vaut que l’ensemble
soit d’excellente facture. Très
chaud comme challenge…
> nVidia GeForce 7300 GS 22
La nouvelle entrée de gamme nVidia
face à la Radeon X1300 d'ATI.
100 ¤ suffiront-ils pour jouer ?
Dossiers
> Grand : Les bonnes affaires
de l'overclocking 26
AMD, Intel, single et dual core :
les CPU qui s'overclockent
Cartes mères, cartes graphiques,
mettez les chances de votre côté
L'overclocking évolue au même
rythme que les sorties de nouveaux
composants. Nous savons qu'il y a
toujours quelques bons coups à faire
que nous avons trouvé pour vous.
LE TOP DES PERFS
AU MEILLEUR
PRIX
Assembler une config haut de
gamme sans se ruiner !
Notre sélection de cartes mères
et cartes graphiques top qualité
100
46
> Le Top des perfs au meilleur prix ! 46
Les meilleures cartes mères et
cartes graphiques au banc d'essai
Notre guide pour monter une
configuration top sans se ruiner
Prendre tout ce qu’il y a de plus
cher pour se monter une config,
c’est facile et finalement sans
grand challenge. Obtenir un PC
presque aussi bon pour bien
moins cher, c’est déjà beaucoup
plus valorisant. Voici les meilleures
cartes mères et cartes graphiques
du moment, des modèles riches
et puissants qui possèdent tous
un rapport qualité/prix intéressant.
Pratique
> Dual core, 64 bits :
quels gains espérer ? 70
Dual-core et 64 bits, deux
technologies désormais presque
banales sur un PC en vitrine. Mais
tout le monde n’en est pas équipé,
loin s’en faut. Alors, est-ce un vrai
eldorado de perfs, notamment pour
le jeu ?
> Copie de DVD vidéo :
logiciels et méthodes pour
des sauvegardes parfaites ? 78
Copie sur un disque dur, un DVD
simple ou double couche, avec ou
sans titres, et le tout d’une qualité
parfaite ? Suivez le guide.
> L’émulation de consoles :
fun, nostalgie et gratuité 86
Nous sommes nombreux à avoir
passé des instants inoubliables sur
des bornes d’arcade sans parler
des consoles qui ont bercé nos
premiers émois ludiques. Leur
émulation sur PC permet de revivre
ces moments d’anthologie. Voici le
guide de tout ce qu’on émule
aujourd’hui sans oublier où
récupérer les jeux.
> Prenez la température de votre PC 94
A partir de quelle température peuton
dire qu'un processeur chauffe
trop ? 50 °C… 60 °C ? Et une
carte graphique ou un disque dur ?
Voici comment mesurer les
températures d'un système, et
déterminer les limites à ne pas
dépasser.
Comprendre
> Naissance d’une carte mère 100
Une fois n'est pas coutume, nous
sommes passés de l'autre côté de
la barrière pour tout découvrir de la
conception et de la fabrication
d'une carte mère, design,
industrialisation, marketing, etc.
Offres d’abonnements p37-38

Comparatifs
> Les baladeurs audio/vidéo
emportez et regardez vos films
où vous voulez 110
Les baladeurs audio/vidéo sont de
petits bijoux aux multiples usages
mais il est néanmoins difficile de
jeter son dévolu sur un modèle
précis en raison de produits aux
caractéristiques, aux performances
et aux prix très distincts.
> Téléphonez moins cher,
avec ou sans PC 120
Aujourd'hui, abonnement à
Internet et téléphonie sont
devenus indissociables. Reste à
voir quel opérateur propose les
meilleurs prix ! A moins de vous
tourner vers un logiciel de voix
sur IP, ce qui peut diviser les tarifs
par plus de trente vers certaines
destinations…
> Rhéobus, domptez vos ventilateurs 128
Réguler la vitesse de ses
ventilateurs n’est pas simple.
Voyons ce que proposent six
produits de chez Cooler Master,
Coolermate, mCubed et Zalman.
Tests
> Western Digital Raptor WD1500 133
L’ultra performant Raptor de
Western Digital revient en version
150 Go,16 Mo de mémoire cache
et NCQ. Vaut-il la peine d’investir
300 euros ou est-il plus
intéressant de passer par une
configuration RAID 0 ?
> Arctic Cooling Accelero 134
L’Arctic Cooling Accelero, nouveau
radiateur pour cartes graphiques haut
de gamme face au Zalman VF700
COPIEZ VOS DVD
Des back up parfaits
en toute simplicité
Les meilleurs
logiciels
et notre guide pratique
78
Les bonnes
> Casques sans fils 136
La technologie Bluetooth arrive enfin
dans nos casques audio stéréo.
Voici les 4 premiers destinés aussi
bien aux PC qu’aux baladeurs
audio/vidéo ou aux téléphones
portables.
affaires de
l’overclocking
26
Les cpu et cartes
graphiques qui
s’overclockent
le mieux
Notre guide pour gagner
jusqu’au dernier megahertz
TÉLÉPHONEZ
MOINS CHER
Les meilleurs
prix des
fournisseurs
d’accès
120
Le top des logiciels de VoIP

News
NEWS
La relève du
GeForce 6600 GT arrive
Lancé il y a tout juste un an et demi, le GeForce 6600 a connu
et connaît toujours un énorme succès. Bien entendu en 18
mois, son positionnement a glissé progressivement du milieu
de gamme pour se rapprocher de l'entrée de gamme, ce qui
laisse de la place pour son successeur qui est attendu depuis
quelques mois.
Malgré cela, les ventes des différents GPU, qui couvrent le haut
du bas de gamme au milieu de gamme se portent très bien, ce
qui fat que nVidia n'avait pas de raison de sortir trop tôt un
GeForce 7600, d'autant plus que celui-ci passe à une finesse
de gravure de 90 nm. Qui dit changement de finesse de
gravure dit problèmes de rendement possibles au départ. En
prenant son temps, nVidia a pu les régler avant de lancer le
produit.
D'après les photos de la GeForce 7600 GS publiées par
Tweakers.net, celle-ci pourrait se contenter d'un
refroidissement passif.
Ce sont deux GeForce 7600 qui devraient être annoncées très
bientôt : une 7600 GS et une 7600 GT. La première devrait être
similaire à la GeForce Go 7600, c'est-à-dire à la GeForce 6600
GT à laquelle auraient été ajoutées les petites optimisations de
l'architecture apportées à la série 7, optimisations qui pour
rappel améliorent le rendement des unités de traitement des
pixels shaders. La GeForce 7600 GT, bien qu'utilisant la même
puce devrait disposer d'un nombre plus élevé d'unités de
traitement des vertex shaders (5 au lieu de 3) et de pipelines de
pixels shadings (12 au lieu de 8), le tout cadencé à une
fréquence de l'ordre de 500 MHz.
Le GeForce 7800
déjà mort ?
Certains partenaires de nVidia annoncent déjà la mort
des 7800 GTX et GT, respectivement 8 et 6 mois
après leur arrivée, ils auront donc connu une vie
assez courte par rapport aux 14 mois des GeForce
6800 Ultra et GT. La raison est l'arrivée du GeForce
7900 qui devrait être dévoilé lors du CeBIT, l'un des
plus importants salons informatiques qui débute le 9
mars. Ce GeForce 7900 utilisera lui aussi la gravure
90 nm, ce qui permettra à nVidia d'augmenter les
fréquences et/ou d'ajouter des unités de traitement
supplémentaires. De quoi reprendre la couronne à la
Radeon X1900 ?
PC Update mars / avril 06
D'après les photos de la
GeForce 7600 GS
publiées par
Tweakers.net,
celle-ci pourrait se
contenter d'un
refroidissement passif.
En kiosques
ce mois-ci

Intel prépare l'arrivée de sa nouvelle architecture…
…et les détails commencent à apparaître.
Ces processeurs, qui devraient débarquer
mi-2006, marqueront un changement
important pour Intel puisqu'ils
fonctionneront à une fréquence inférieure à
celle des Pentium 4 et Pentium D actuels.
Les Conroe et Merom (noms de code de la
version de bureau et mobile) représentent
une évolution des Core Duo soit un double
Pentium M, censée faire converger les
avantages de 2 architectures. Ils devraient
donc consommer peu, tout en offrant des
performances de premier ordre dans tous
les domaines, y compris en vidéo qui est le
point fort des Pentium 4.
Pour y arriver, Intel compte notamment sur
le jeu d'instructions SSE4. Tout du moins, on
peut le supposer, puisque ses spécifications
ne sont pas encore connues. Les Conroe
pourront intégrer jusqu'à 4 Mo de cache et
fonctionneront à des fréquences supérieures
à celles du Core Duo qui plafonne à 2,16
GHz. Ce n'est bien entendu pas tout
puisque l'architecture aura reçu diverses
améliorations. Il serait notamment question
d'une unité de traitement supplémentaire. 4
Conroe devraient être dévoilés au départ
avec un prix variant entre 210 et 529 $, ce
qui est plus que raisonnable pour une
nouvelle architecture :
E6700 – 2,67 GHz, FSB 1066, 4 Mo de cache : 529 $
E6600 – 2,40 GHz, FSB 1066, 4 Mo de cache : 315 $
E6400 – 2,13 GHz, FSB 1066, 2 Mo de cache : 240 $
E6300 – 1,86 GHz, FSB 1066, 2 Mo de cache : 210 $
Intrepid Computing chez VIA
La stratégie très efficace d'Intel qui consiste à pousser une plateforme
(Centrino et maintenant ViiV) et donc ses propres chipsets, mais
aussi l'arrivée en force de nVidia à tous les niveaux du marché des
chipsets AMD ont posé quelques soucis à VIA qui a vu ses parts de
marché fondre. Le fabricant qui a à son actif des chipsets intégrés,
des processeurs et une expertise dans le domaine des cartes mères
de très petite taille s'est donc mis à la recherche de nouveaux
marchés.
Il n'a probablement pas fallu très longtemps à VIA pour se rendre
compte qu'avec les différentes technologies à son actif, il y avait la
possibilité de proposer un produit qui corresponde à un marché
gigantesque, celui des pays émergents. La Chine et l'Inde qui se
développent rapidement représentent à elles seules plus de 2 milliards
d'individus, et ce ne sont pas les seules régions concernées par cet
éveil aux nouvelles technologies. Pour ces pays, l'arrivée de moyens
de communication et d'apprentissage est vitale et l'informatique en
fait bien entendu partie. Une demande soutenue devrait donc y
apparaître dans les mois et années à venir.
Le PC-1 de VIA est capable de fonctionner longtemps sur une batterie de voiture
de manière à rester fonctionnel lors des pannes de courant.
VIA nous a ainsi présenté à
Bombay, fin janvier, le PC-1,
le premier produit destiné à
ce marché. Ce PC est bâti
autour de matériels VIA et
repose sur un processeur C3
cadencé à 1 GHz. Il ne s'agit
donc pas d'une bête de
course, mais ce n'est pas le
but. Le but du PC-1 est d'être
très bon marché, de
consommer peu et d'être
résistant en milieu difficile.
Les 2 derniers points sont
tout aussi cruciaux que le
premier dans les pays en voie
de développement puisque
chaleur et poussière sont
omniprésentes alors que la
qualité du réseau électrique
est très aléatoire. Ce PC-1 est
d'ailleurs selon VIA le PC qui
tient le plus longtemps sur
une simple batterie de voiture.
Quad Core chez AMD et
Intel
Les deux fabricants de CPU ont annoncé presque
simultanément leur intention de proposer des CPU
qui intégreront pas moins de 4 cores. Ces
processeurs quadricores seront dans un premier
temps réservés aux serveurs. Chez AMD, il est
question d'un Opteron équipé de 4 cores K8 pour fin
2006, fabriqué avec le nouveau procédé 65 nm
d'AMD… qui n'est toujours pas fonctionnel puisque
les premiers Athlon 65 nm ne sont attendus que pour
le second semestre 2006.
Du côté d'Intel, le Clovertown, son nom de code, a
déjà fait l'objet d'une démonstration alors qu'il ne
devrait arriver que début 2007. Intel n’a pas dévoilé
de détails, mais il est probable que celui-ci consiste
en fait en 2 Conroe assemblés dans un même
packaging. Nul doute que des variantes pour les PC
de bureau devraient arriver courant 2007. La course
aux cores est lancée !
Pour de nombreux acteurs du marché
informatique, et pour VIA, l'un des buts principaux
des années et des décennies à venir sera
d'apporter l'outil informatique à 1 milliard de
personnes supplémentaires.
L'arrivée des moyens de
communication modernes dans les pays émergents ne concerne bien
entendu pas que le matériel puisque c'est tout un écosystème qu'il
faut mettre en place, avec du support et des services adaptés. VIA
collabore avec les universitaires et industriels indiens afin de mener ce
projet à bien et en profite d'ailleurs pour annoncer l'ouverture
prochaine d'un centre de développement spécialisé dans ces PC bon
marché et résistants. Bien entendu, rien n'empêchera ceux-ci de
débarquer chez nous s'ils correspondent à une demande.
VIA n'est pas le seul à s'être engagé dans la course à l'informatisation
des pays émergents, puisque AMD et le MIT ont mis en place des
initiatives similaires. La question est de savoir si VIA aura les moyens
de faire aboutir ce projet, notamment en termes de production, mais
également d'évolution puisqu'il devient de plus en plus difficile et
coûteux de développer de nouveaux composants alors que VIA n'est
pas au mieux de sa forme.
PC Update mars / avril 06

News
News
GDDR4 en finalisation chez Samsung
Premier sur les puces mémoires
hautes performances destinées aux
cartes graphiques, Samsung entend
bien conserver ce leadership et vient
d'annoncer avoir fabriqué une puce
GDDR4, évolution de la GDDR3, qui
offre un débit de 3,2 Gbit/s par pin, ce
qui est nettement plus que la GDDR3
qui plafonne à 1,8 Gbit/s par pin
(utilisée à 1,7 Gbit/s par pin sur les
GeForce 7800 GTX 512 Mo).
Concrètement, ces puces mémoire
devraient permettre d'augmenter la
bande passante offerte aux GPU dans
des proportions conséquentes (+88%,
toujours par rapport à la 7800 GTX 512 Mo). Les futurs R600 et G80 devraient apprécier !
Un nouveau Silent Boost
Thermaltake nous arrose d’une pluie de communiqués de presse,
annonçant de nouveaux produits par dizaines. Dans le domaine des
ventirads, on notera l’arrivée de ventilateurs sans cadre, similaires à
ceux d’Arctic Cooling. Ils sont sensé offrir un meilleur rapport
refroidissement/bruit. Pour fêter l’arrivée de ce nouveau ventilateur,
Thermaltake nous ressert d’abord l’un de ses classiques : le Silent
Boost. Entièrement en cuivre, il est surmonté d’un ventilateur 92mm à
faible débit. Dans cette version « sans cadre », le ventilateur tourne à
2200 tpm, pour un niveau sonore annoncé de 18 db(a). Ce
nouveau Silent Boost, nommé « RX K8 », s’installera sur tous
les processeurs AMD modernes, en socket 939, 754 mais
aussi M2. Thermaltake a conservé l’un des critères du
succès du Silent Boost : son système d’installation
rapide et facile (le même que celui du ventirad d’origine
AMD). Espérons que cette évolution se fera sans
augmentation de prix, puisque le Silent Boost K8
ancienne version coûtait moins de 30¤.
Autre nouveauté, le Mini Typhoon. Thermaltake reprend le
design de son ventirad à ventilateur 120mm, et le passe en 92mm. Les
caractéristiques du ventilateur sont similaires à celles du Silent Boost RX
K8 : 2200 tpm, et un niveau sonore
annoncé de 18 db(a). Prévu pour
s’installer sur les socket LGA 775, 939,
754 et AM2, le Mini Typhoon pourrait
concurrencer le XP-90 de Thermalright.
Du coté des boîtiers, Thermaltake
annonce l’arrivée du Matrix. Un boîtier
classique, avec un ventilateur 120mm à
l’arrière, six emplacements 3"1/2 et
quatre 5"1/4. Il pourra être livré avec une
alimentation 430w, 400w, ou sans
alimentation. Les lecteurs s’installeront
sans outils, de même que les panneaux
latéraux. La société n’indique pas de prix
ou de date de sortie pour ces deux
derniers produits. A vrai dire, c’est
surtout le Silent Boost RX K8 que
attendons avec impatience.
PC Update mars / avril 06
En attendant,
le Pentium 4
passe en mode
économe
Intel vient d'annoncer l'arrivée, pour le
second trimestre 2006, d'une nouvelle
révision de ses Pentium 4 et D 65 nm
censée réduire leur consommation
quand ceux-ci ne sont pas utilisés à
plein régime. Ces nouveaux Pentium
seront ainsi capables de réduire leur
fréquence et leur voltage dès que cela
sera possible. Le numéro du
processeur ne changera pas lors du
passage à cette nouvelle révision qui
ne sera donc signalée que par l'ajout
de la mention 05A/B derrière la
fréquence du FSB marquée au laser
sur le CPU.
Les 6600 GT et X1600 XT sont les
premières cartes fanless de MSI
pour les joueurs.
Les cartes gfx silencieuses
ont le vent en poupe
Après Asus et Gigabyte, c'est au tour de MSI de nous
proposer des cartes graphiques absolument silencieuses,
puisque dépourvu de ventilateur. Le géant de la carte mère
propose la NX6600GT-TD256EZ, une GeForce 6600GT 256
Mo (500/500 MHz) pour 180 ? et la RX1600XT-T2D256EZ, une
Radeon X1600 XT 256 Mo (600/700 MHz) annoncée à 226
euros.
Si les plus grands fabricants de cartes graphiques sortent tous
des modèles sans ventilateur, il est certain que le marché pour
ces produits existe mais selon nous, il vaut mieux acheter une
carte standard et l'équiper d'un ventirad alternatif et
silencieux. Selon nos expérimentations, les cartes fanless
avec des GPU modernes sont généralement à la limite, les
températures atteintes après une session de jeu étant tout
simplement astronomique et laissant même apparaître des
artefacts lorsque la ventilation du boîtier est peu efficace. En
revanche, avec un ventirad comme le Zalman VF700, lorsque
ce dernier est branché en mode 5 V, la carte est quasiment
inaudible et conserve toutefois des températures très faibles.

News
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GDDR4 en finalisation chez Samsung
Premier sur les puces mémoires
hautes performances destinées aux
cartes graphiques, Samsung entend
bien conserver ce leadership et vient
d'annoncer avoir fabriqué une puce
GDDR4, évolution de la GDDR3, qui
offre un débit de 3,2 Gbit/s par pin, ce
qui est nettement plus que la GDDR3
qui plafonne à 1,8 Gbit/s par pin
(utilisée à 1,7 Gbit/s par pin sur les
GeForce 7800 GTX 512 Mo).
Concrètement, ces puces mémoire
devraient permettre d'augmenter la
bande passante offerte aux GPU dans
des proportions conséquentes (+88%,
toujours par rapport à la 7800 GTX 512 Mo). Les futurs R600 et G80 devraient apprécier !
Un nouveau Silent Boost
Thermaltake nous arrose d’une pluie de communiqués de presse,
annonçant de nouveaux produits par dizaines. Dans le domaine des
ventirads, on notera l’arrivée de ventilateurs sans cadre, similaires à
ceux d’Arctic Cooling. Ils sont sensé offrir un meilleur rapport
refroidissement/bruit. Pour fêter l’arrivée de ce nouveau ventilateur,
Thermaltake nous ressert d’abord l’un de ses classiques : le Silent
Boost. Entièrement en cuivre, il est surmonté d’un ventilateur 92mm à
faible débit. Dans cette version « sans cadre », le ventilateur tourne à
2200 tpm, pour un niveau sonore annoncé de 18 db(a). Ce
nouveau Silent Boost, nommé « RX K8 », s’installera sur tous
les processeurs AMD modernes, en socket 939, 754 mais
aussi M2. Thermaltake a conservé l’un des critères du
succès du Silent Boost : son système d’installation
rapide et facile (le même que celui du ventirad d’origine
AMD). Espérons que cette évolution se fera sans
augmentation de prix, puisque le Silent Boost K8
ancienne version coûtait moins de 30¤.
Autre nouveauté, le Mini Typhoon. Thermaltake reprend le
design de son ventirad à ventilateur 120mm, et le passe en 92mm. Les
caractéristiques du ventilateur sont similaires à celles du Silent Boost RX
K8 : 2200 tpm, et un niveau sonore
annoncé de 18 db(a). Prévu pour
s’installer sur les socket LGA 775, 939,
754 et AM2, le Mini Typhoon pourrait
concurrencer le XP-90 de Thermalright.
Du coté des boîtiers, Thermaltake
annonce l’arrivée du Matrix. Un boîtier
classique, avec un ventilateur 120mm à
l’arrière, six emplacements 3"1/2 et
quatre 5"1/4. Il pourra être livré avec une
alimentation 430w, 400w, ou sans
alimentation. Les lecteurs s’installeront
sans outils, de même que les panneaux
latéraux. La société n’indique pas de prix
ou de date de sortie pour ces deux
derniers produits. A vrai dire, c’est
surtout le Silent Boost RX K8 que
attendons avec impatience.
PC Update mars / avril 06
En attendant,
le Pentium 4
passe en mode
économe
Intel vient d'annoncer l'arrivée, pour le
second trimestre 2006, d'une nouvelle
révision de ses Pentium 4 et D 65 nm
censée réduire leur consommation
quand ceux-ci ne sont pas utilisés à
plein régime. Ces nouveaux Pentium
seront ainsi capables de réduire leur
fréquence et leur voltage dès que cela
sera possible. Le numéro du
processeur ne changera pas lors du
passage à cette nouvelle révision qui
ne sera donc signalée que par l'ajout
de la mention 05A/B derrière la
fréquence du FSB marquée au laser
sur le CPU.
Les 6600 GT et X1600 XT sont les
premières cartes fanless de MSI
pour les joueurs.
Les cartes gfx silencieuses
ont le vent en poupe
Après Asus et Gigabyte, c'est au tour de MSI de nous
proposer des cartes graphiques absolument silencieuses,
puisque dépourvu de ventilateur. Le géant de la carte mère
propose la NX6600GT-TD256EZ, une GeForce 6600GT 256
Mo (500/500 MHz) pour 180 ? et la RX1600XT-T2D256EZ, une
Radeon X1600 XT 256 Mo (600/700 MHz) annoncée à 226
euros.
Si les plus grands fabricants de cartes graphiques sortent tous
des modèles sans ventilateur, il est certain que le marché pour
ces produits existe mais selon nous, il vaut mieux acheter une
carte standard et l'équiper d'un ventirad alternatif et
silencieux. Selon nos expérimentations, les cartes fanless
avec des GPU modernes sont généralement à la limite, les
températures atteintes après une session de jeu étant tout
simplement astronomique et laissant même apparaître des
artefacts lorsque la ventilation du boîtier est peu efficace. En
revanche, avec un ventirad comme le Zalman VF700, lorsque
ce dernier est branché en mode 5 V, la carte est quasiment
inaudible et conserve toutefois des températures très faibles.

News
News
Le s939 est mort, vive l'AM2 !
Nous vous l'avions annoncé, AMD s'apprête à changer (une fois de plus)
de socket pour ses futurs processeurs K8. Après les sockets 754 et 939,
c'est au tour du socket AM2 (connu jusqu'ici sous le nom raccourci M2)
de pointer le bout de son nez.
La motivation principale du fondeur réside dans la modification du
contrôleur mémoire de l'Athlon 64 afin que celui-ci puisse profiter de la
DDR2. D'autre part, AMD a également revu le brochage des futurs
processeurs pour modifier et améliorer l'alimentation électrique des CPU.
Les premières photos qui circulent montrent de fortes ressemblances
entre le socket 940 des Opteron et l'AM2 ; les processeurs s940 et AM2
sont d'ailleurs tous équipés de 940 pins. Sachant qu'AMD a conservé le
même système de fixation des ventirads pour les sockets 754/939/940,
nous pouvons espérer que nous n'aurons pas non plus à en changer pour
le passage à l'AM2, ça sera toujours ça de moins à dépenser. Hélas, à en
croire les mêmes photos, la cage plastique qui entour le socket et sur
laquelle s'accroche le ventirad a changé, si bien que la compatibilité
ascendante des ventirads Athlon 64 semble malheureusement
compromise. Voilà qui ne contrariera pas les utilisateurs qui se contente
du ventilateur livré dans la boîte du processeur toutefois.
ATA : échec et mat ?
Nous en savons désormais un peu plus sur
l'ICH8, la 8 ème génération de southbridge
d'Intel. Parmi les points remarquables, notons
l'abandon pur et simple du contrôleur ATA ! Il
n'y avait déjà plus qu'un canal (soit deux
périphériques) ATA sur les ICH6 et 7, mais
ICH8 fait privilégie le SATA, avec 6 ports SATA
II et une gestion RAID (Intel Matrix Storage
Technology). Si les disques durs SATA se sont
désormais imposés, ce qui soulève tout de
même la question de compatibilité avec les
millions de disques ATA encore en
fonctionnement, les problèmes viendront
probablement les lecteurs/graveurs optique.
En effet, sauf Plextor et prochainement
Samsung, aucun fabricant ne propose encore
le graveur SATA à la vente ! Il y a fort à parier
que les contrôleurs ATA additionnels
réapparaissent sur les cartes mères, eux qui
ont été progressivement effacés par les
contrôleurs SATA depuis deux ans. En restant
dans l'abandon de technologies classées
obsolètes, notons qu'Intel ne désire plus non
plus supporter les cartes son AC'97 avec
ICH8. C'est une perte négligeable puisque
toutes les cartes mères Intel modernes sont
déjà équipées de cartes son HD Audio, offrant
ainsi une meilleure qualité acoustique.
En dehors de ces abandons, notons que le
nombre de ports USB 2.0 passe de 8 à 10
(comme c'est déjà le cas avec les nForce4 de
nVidia) et qu'Intel intègrera une gestion
avancée des ventilateurs en standard, comme
le fond déjà les plus grands constructeurs de
cartes mères.
PC Update mars / avril 06
Ce photomontage permet de constater que la cage plastique autour du socket AM2
n'est pas identique à celle des sockets 754/939/940.
Les rumeurs vont bon train quand à la mise sur le marché de ce nouveau
socket et des processeurs qui vont avec, il semblerait qu'AMD officialise
AMD au prochain Computex, en Juin. A cette occasion, deux nouveaux
CPU dual core feront leur apparition, l'Athlon 64 X2 5000+ (2.6 GHz 2x
512 ko) et l'Athlon 64 FX-62 (2.8 GHz 2x 1 Mo).
Zalman veut s’imposer dans votre salon
Le premier boîtier que Zalman ait dévoilé, le TNN500, aura marqué les
esprits. Ce boîtier « Totally No Noise », permettant un refroidissement
passif de tous les composants, au tarif ahurissant (plus de 1000 euros), ne
passait pas inaperçu. Pratiquement impossible à trouver, le TNN500 était
avant tout un exercice de style, une vitrine technologique pour la marque
spécialiste du silence et du refroidissement. Mais voilà que Zalman décide
d’investir sérieusement le domaine du boîtier home ciné. Tout commence
avec le TNN300, le successeur du TNN500. De son ancêtre, il a gardé le
principe de fonctionnement. Les parois en aluminium extrudé servent de
radiateur passif, et son reliées aux composants par des caloducs. Une
alimentation 350 watts passive est intégrée au panneau latéral. Tout ceci
permet de refroidir sans ventilateur un processeur ayant un TDP inférieur à
70 watts, ce qui le réserve aux Athlon 64 et aux Pentium 4 ou M sur socket
478 et 479. Le TNN300 se montre plus raisonnable que le TNN500, en
particulier sur la taille. Prévu pour accueillir une carte mère Micro-ATX, il est
assez compact : 330 x 230 x 470mm. Et dense ! Ses quinze kilos rendraient
les manipulations difficiles si Zalman n’avait pas eu la bonne idée de
l’installer sur un support rotatif. Destiné à un usage « Home Cine », le
TNN300 est fourni avec une télécommande. Pour l’avoir un peu manipulé (test
complet dans un prochain numéro), nous sommes restés ébahis devant la qualité de fabrication.
Bien sûr, à 750 euros la moindre des choses est d’offrir un produit bien fini…
Zalman ne souhaitant pas s’adresser qu’au marché
des millionnaires amateurs de silence, il fallait bien un
boîtier PCHC plus économique dans sa gamme. C’est
le rôle du HD160, un boîtier qui évoque les produits de
la marque Silverstone. Aluminium brossé, écran LCD,
pieds style Hi-Fi, et bouton de volume. Tout est fait
pour qu’il s’intègre parfaitement à une installation
home cinema. Il est fourni avec une télécommande, un
lecteur de cartes mémoires, et il intègre bien sûr un
port infrarouge. Le refroidissement est assuré par deux
ventilateurs 80mm, un bon point car les boîtiers PCHC
sont trop souvent affublés de ventilateurs 60mm. Avec
un prix supérieur à 300 euros, le HD160 sera
concurrencé par les boîtiers Silverstone LC14 et LC16.
Aucune date de disponibilité n’a été communiquée pour
l’instant.

1
1 Dungeons & Dragons
Online : Stormreach (Atari)
Prévu pour le 24 mars, Dungeons
& Dragons Online n’était donc pas
encore sorti à l’heure où ont été
écrites ces lignes mais nous avons
eu l’occasion de participer à la
bêta. Et bien que nous soyons des
fans du jeu de rôle papier AD & D
ou des titres tels que Baldur’s
Gate et Neverwinter Nights, nous
avons été déçus. Le jeu s’éloigne
en effet du MMORPG et se montre
très linéaire. Tout réside dans le
fait de pouvoir trouver un groupe
d’une dizaine de personnes ou
moins, bien équilibré au niveau
des classes (voleur pour les pièges
et accès cachés, clercs/prêtres
pour les soins, guerrier pour tanker,
etc.), afin d’effectuer des donjons
et des quêtes instantanées.
Pas de crafting, pas de PvP, pas
de possibilité d’exploration en
Le meilleur du jeu,
tout frais sorti
ou à venir
dehors des villes ou de farmer
pour gagner son xp, tout se passe
dans ces instances que vous
2
devrez d’ailleurs effectuer plusieurs
fois afin d’atteindre le 10e
niveau de votre personnage. Cela
dit, DDO met l’accent sur la possibilité
de créer des avatars très différents
les uns des autres grâce à
une multitude de sorts, compétences
et autres capacités spéciales
qui respectent parfaitement
les règles et le système de jeu
d’AD & D 3 e édition. L’équipement
est également relativement varié.
En bref, on aime ou pas, mais il a
le mérite d’apporter au joueur une
action immédiate. Il faut espérer
que Turbine enrichisse le contenu
de DDO régulièrement pour tenir
les joueurs en haleine.
2 Rainbow Six : Lockdown
(Ubisoft)
Sorti sur consoles depuis un
moment, Rainbow Six 4
Lockdown arrive enfin sur PC avec
pour principales nouveautés des
graphismes liftés, plus de modes
multijoueurs et un principe de jeu
PC Update mars / avril 06

News
News
quelque peu modifié. Un peu
moins arcade que les précédentes
versions, le titre propose un grand
nombre d’options pour définir
avec précision le matériel de votre
personnage, un système d’ordres
renouvelé, et la possibilité d’incarner
plusieurs types de commandos
(sniper, médecin, ingénieur
etc.). Mais à vouloir trop en faire, le
jeu est au final peu convaincant.
L’IA est mauvaise, le gameplay
n’est pas bien équilibré, parfois
arcade parfois tactique, parfois
facile parfois trop difficile. Parmi
les autres défauts, on pourra citer
une maniabilité qui manque de
précision, de longs temps de chargement
entre les zones et une
bande-son à revoir. Heureusement
que le mode multijoueur vient relever
un peu le niveau mais si vous
cherchez un bon tactical shooter
mieux vaut en rester à Swat 4 et
sa future extension ou attendre le
nouveau Ghost Recon.
>
1 Toca Race Driver 3
(Codemasters)
Alors que des titres comme NFS,
GTR ou GT Legends nous proposent
des courses et des bolides à thème,
Toca Race Driver a l’avantage d’offrir
une énorme variété de voitures, de
circuits et de championnats
associés. Cette troisième version
ajoutera entre autres les Monsters
trucks et un mode Formule 1, avec
des graphismes toujours à la pointe
et des modélisations soignées, la
gestion des dégâts, et la possibilité
de modifier et d’optimiser quelque
peu ses véhicules. Reste à voir
comment seront retranscrits les
sensations et le réalisme de conduite
avant de tirer plus de conclusions.
2 Tom Clancy’s Ghost Recon
Advanced Warfighter (Ubisoft)
Cela fait des mois que nous
bavons devant la bande-annonce
vidéo de Ghost Recon Advanced
PC Update mars / avril 06
3 Rugby Challenge 2006
(Ubisoft)
Très peu de jeux intéressants
sont sortis depuis le mois de janvier
et ce n’est pas Rugby
Challenge 2006 qui vous occupera
en attendant. Il offre certains
côtés sympathiques comme une
prise en main rapide, une jouabilité
simple grâce à des jauges et
des indicateurs explicites ainsi
que des vues variées pratiques,
mais la liberté d’action et le
potentiel tactique sont restreints.
Le jeu au pied est par exemple
rarement payant, vos coéquipiers
ont du mal à suivre et à anticiper
les phases de jeu, et l’IA effectue
presque toujours les mêmes
manœuvres. Le gameplay en
subit donc les conséquences, il
3
se montre répétitif et vite
ennuyeux. Dommage car la
durée de vie de Rugby Challenge
2006 a été soignée avec des
modes de jeu complets.
On les attend
de pied ferme
1
Warfighter, et l’attente ne sera plus
très longue puisque le jeu est prévu
pour la fin du mois de mars.
Jusque-là ce sont surtout ses
aspects techniques et immersifs
qui ont été dévoilés, et force est
de constater que cela donne envie
de le découvrir plus en profondeur.
Avec un rendu graphique
impressionnant, une IA et une
attitude apparemment très réaliste
de vos équipiers, ce FPS tactique
s’imposera certainement dès sa
sortie.
3
Pirates of the Burning Sea (?)
L’année 2006 sera riche en MMO
à commencer par Pirate of the
Burning Sea. Basé au 18 e dans les
îles des Caraïbes à une époque où
les trois grandes puissances
espagnole, française et anglaise se
disputent le contrôle de ce
carrefour commercial, le jeu vous
propose d’incarner un capitaine de
marine, un marchand ou encore un
pirate qui devra se frayer un
chemin dans cet univers beaucoup
plus réaliste que fantaisiste. Pirate
of the Burning Sea semble intégrer
tout ce que nous aimons voir dans
ce type de jeu, à savoir un système
d’avancement du personnage qui
repose non pas sur des niveaux
mais sur des classes et de
nombreuses compétences à
développer par la pratique ou
l’apprentissage, un monde où les
joueurs peuvent avoir un impact

via les prises de ports et de
territoires, un choix varié de
carrières et de navires qu’il sera
possible de personnaliser
intégralement, un univers ouvert
au PvP, et des graphismes soignés.
4
2
Dark and Light (Farlan)
Très ambitieux, le MMORPG
médiéval fantastique Dark and
Light développé par des Français
se vante d’avoir l’univers virtuel et
dynamique le plus vaste jamais
conçu. Pas moins de 40 000 km 2
de territoire sont à explorer, que
ce soit sur terre, sous terre, sur les
mers ou dans les airs. 12 races,
14 classes de personnages,
10 royaumes PvP, plus de
4 000 forteresses à conquérir par
royaume, 213 cités, et de
nombreux villages, voilà quelques
chiffres qui illustrent bien l’étendue
du titre. La progression du
personnage est quant à elle
originale puisqu’elle s’effectue à
deux niveaux via de l’expérience
sociale et de l’expérience
guerrière. D & L propose de plus
un serveur unique, ce qui a
l’avantage de ne pas diviser la
communauté.
5
3
5
Nerverwinter Night 2 (Atari)
Basé sur le jeu de rôle papier AD &
D, Nerverwinter Night premier du
nom avait cartonné grâce à une
solide campagne solo, un excellent
mode multijoueur vous permettant
de jouer en coopératif et d’intégrer
4
la notion de maître de jeu, ainsi que
plusieurs utilitaires complets
donnant la possibilité aux joueurs
de créer ses propres aventures et
ses propres modules, tout en
pouvant mettre ce contenu à
disposition sur le Net. Neverwinter
Night 2 reprendra tous les
éléments qui ont fait le succès du
précédent opus en les améliorant
et en introduisant un nouveau
moteur graphique qui semble au
niveau des standards 2006. Peu
d’informations sont disponibles
pour le moment sur ce titre et si
vous souhaitez en savoir un peu
plus, le mieux est d’aller parcourir
les forums de la communauté.
Mais nous pouvons faire confiance
à Bioware qui nous a rarement
déçus sur ce type de jeu, et
Neverwinter Nights 2 prévu pour
le milieu de cette année attirera
sans aucun doute autant, voire
plus de joueurs que la première
version.
PC Update mars / avril 06

News
News
>
6 The Chronicles of Spellborn
( ?)
De tous les MMORPG prévus cette
année, The Chronicles of Spellborn
est certainement celui qui innove le
plus. Pas à tous les niveaux, mais le
gameplay aura lui de quoi en
surprendre plus d’un. La principale
nouveauté vient du fait que
l’équipement de l’avatar (armes,
armures, etc.) n’a aucune influence
sur les combats, c’est l’habilité du
joueur qui est mis en avant. Pas
besoin donc de répéter telle ou telle
quête/instance pour avoir l’item
surpuissant à la mode que tout le
monde finira par avoir au final. Et le
jeu n’empêche pas pour autant la
personnalisation du look de votre
personnage. Le système de combat
oblige de tout faire vous-mêmes, il
n’y a pas de ciblage et
d’automatisation des actions. C’est
à vous de choisir une cible, de
cliquer pour taper, et de déclencher
des coups spéciaux que vous devrez
d’ailleurs configurer au préalable, un
peu comme Guild War mais avec
beaucoup plus de possibilités (6
barres sont disponibles avec
7
PC Update mars / avril 06
On les attend
de pied ferme
6
chacune 5 slots). Il faudra donc
choisir les combinaisons les plus
efficaces qui pourront déclencher
des coups critiques et des combos,
où à l’inverse bloquer celles de vos
adversaires. PvP intensif, conquêtes
de territoires, quêtes, arènes de
combat, crafting (mais limité), tout y
est ou presque. Et au niveau des
graphismes, le titre semble alléchant
puisque basé sur le moteur d’Unreal
Engine 2.5. En bref, un jeu à suivre
de près dont la bêta ouverte ne
devrait plus tarder. La place nous
manque pour en dire plus, n’hésitez
donc pas à consulter le site officiel.
7
RF Online (Codemasters)
Vous ne supportez plus l’ambiance
médiévale fantastique de la plupart
des mondes persistants, avec ses
elfes, nains et autres kobolds ?
7
Jetez donc un œil sur le MMORPG
science-fiction RF Online prévu
pour la mi-mars. Sa principale
caractéristique est de mettre
l’accent sur le PvP et la conquête
de territoires, mais ici à base de
combats pouvant faire intervenir
un millier de joueurs
simultanément. On retrouve d’autre
part un système de crafting évolué
et une évolution des personnages
par niveau. Déjà disponible en
Asie, RF Online a plus d’un million
d’abonnées et sera certainement
une très bonne alternative aux jeux
de type Everquest et WoW.

Cas Pratiques
Cas Pratiques
En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@techage.fr), vous pouvez gagner un
kit mémoire Corsair 2*512 Mo TWINX1024-3200XL avec une latence record de 2-2-2-5, de quoi
sérieusement booster les performances de votre PC… La rédaction choisira la question la plus
pertinente et son auteur recevra le Giga de mémoire ! Notez que nous ne pourrons sans doute pas
répondre de manière individuelle à toutes les questions !
Par : Thomas Olivaux
> Malheureusement pour
vous, il n'existe pas de
solution, de bidouille matérielle ou
logicielle, permettant de transformer
un vieux port USB en USB 2.0.
Il est vrai que bon nombre de périphériques
USB 2.0 ne fonctionnent
pas sur l'USB 1.1, ils sont de toute
façon fortement bridés lorsqu'ils
acceptent de démarrer. Il faut tout
de même rappeler que l'USB 1.1
ne proposait que deux vitesses, le
Gagnez 1 Go de mémoire Corsair !
J'ai un vieux PC Continental Edison équipé d'une carte mère Gigabyte 7VMM avec un BIOS
Ami CT F3 et Windows ME. Les ports USB sont encore à la norme 1.0 et je ne peux ni lire ma
clé USB 2.0 (périphérique inconnu) ni brancher mon scanner alimenté par l'USB. Je précise
que les ports marchent car mon imprimante fonctionne normalement. Comment faire pour
que le port marche avec la norme « High-Speed » ?
Le bus USB a très avantageusement
remplacé les ports séries. Avec USB
2.0, il est même possible d'alimenter
des périphériques comme ce scanner !
PC Update mars / avril 06
mode « Low Speed » avec seulement
1,5 Mbps et le « Full Speed »
avec 12 Mbps. Ce n'est que l'évolution
de la norme, 2.0, qui a introduit
une troisième vitesse, « High
Speed » qui permet des débits jusqu'à
480 Mbps. Les spécifications
électriques ont également évolué,
permettant d'alimenter des appareils
plus gourmands (comme votre
scanner ou des disques durs 2,5")
depuis la version 2.0.
Avant de jeter votre PC ou votre
carte mère aux orties, n'oubliez
pas la solution alternative qui
consiste à ajouter un contrôleur
USB 2.0 sous la forme d'une
carte fille sur bus PCI. A moins
que votre PC ne dispose d'aucun
port PCI vacant, vous pourrez
profiter de l'USB 2.0 et des périphériques
concernés en ne
dépensant pas plus d'une vingtaine
d'euros. Rappelons que
depuis Windows XP SP1, l'USB
2.0 est pris en charge par le système
d'exploitation, il n'est même
plus nécessaire d'ajouter des
pilotes. Notez qu'un ancien PC
peut également profiter du
FireWire (IEEE-1394) de la même
façon, c'est-à-dire en ajoutant
une carte contrôleur adéquat. Il
existe d'ailleurs des cartes PCI
hybrides, à la fois contrôleur USB
2.0 et FireWire.

J'aimerais savoir si les composants
informatiques disponibles sur le marché
asiatique sont utilisables en Europe. En effet,
partant prochainement à Taïwan, j'aurais
aimé profiter de leurs tarifs attrayants, en
étant sûr de pouvoir les utiliser à mon retour.
D'autre part, je suis intéressé par le
contrôleur de mémoire intégré aux Athlon 64.
S'il est conçu pour de la mémoire PC3200,
est-il possible de mettre de la mémoire à
plus haute fréquence en vue d'overclocker ?
> Bien que ces interrogations
n'aient strictement rien à voir
l'une avec l'autre, nous avons jugé
utile de répondre aux deux. A propos
des achats à l'étranger, il n'y a
pas grand-chose à craindre en
dehors des problèmes d'alimentation
en électricité, si ce n'est la
langue par défaut du BIOS d'une
carte mère. N'oubliez pas que les
Etats-Unis et le Japon utilisent
encore une tension de 110 V, Taïwan
étant muni des deux systèmes (le
220 V étant plus courant tout de
même). Heureusement, il existe un
bon nombre d'alimentations disposant
d'un sélecteur permettant de
choisir entre 110 et 220 V.
Au sujet du contrôleur de mémoire
de l'Athlon 64, il est effectivement
conçu pour exploiter la DDR400,
également connue sous le nom de
PC3200 et fonctionnant à 200 MHz.
Utiliser de la mémoire plus rapide
ne dépend pas vraiment de ce
contrôleur, mais plutôt des options
disponibles dans le BIOS de la
carte mère et de la faculté d'over-
Certaines alimentations bénéficient
d'un sélecteur 110/220V (en rouge ici),
mais c'est de plus en plus rare.
clocking de votre processeur. En
effet, les BIOS offrent plus ou moins
de ratios permettant de cadencer la
RAM à la fréquence du bus processeur,
moins rapidement ou plus
rapidement. Lorsque l'on choisit par
exemple, un ratio de 1/2 dans le
BIOS pour la mémoire vive, ce qui a
pour effet de cadencer de la
DDR400 à seulement 100 MHz si le
CPU n'est pas overclocké, c'est
uniquement une caractéristique du
chipset et du BIOS de la carte mère
et non du contrôleur de mémoire.
Ce dernier impose en revanche
quelques limitations en ce qui
concerne le nombre de barrettes
utilisables et la quantité maximale
de mémoire utilisable notamment.
Si vous overclockez votre processeur,
et donc la fréquence HTT, la
fréquence de la mémoire monte
également, quel que soit le ratio
sélectionné. Ainsi, pour un ratio 1:1
et une fréquence HTT de 250 MHz,
la RAM sera bien sûr à 250 MHz,
bien au-delà des spécifications de
la PC3200, puisqu'il s'agit là de
PC4000.
Aussi bon soit-il, un lecteur DVD de salon qui ne dispose pas de sorties DVI ou HDMI ne fera jamais aussi bien qu'un PC
pour afficher sur un écran numérique (LCD, DLP…).
Etant fana de son, je souhaite me monter un
PC de bonne qualité pour un usage home
cinéma. J'aimerais tout d'abord savoir s'il
existe une carte mère exploitant la norme
S/PDIF en optique ou en coaxial, sachant que
ma configuration sera à base d'AMD Athlon
64 sur socket s939. Sinon, vers quelle carte
son m'orienteriez-vous ? Ensuite, possédant
une platine DVD de salon de qualité, branchée
sur mon ampli, j'aimerais la brancher sur
mon PC pour profiter de mon écran LCD 19"
comme d'un écran normal. Elle est assez
ancienne puisqu’il n'y a ni DVI ni HDMI, mais
des sorties S-Vidéo, YUV et composites.
Existe-t-il une façon « correcte » de la
brancher pour que je profite de la qualité de
mon lecteur, tout en évitant d'investir dans
une télé LCD ? Enfin, je souhaite exploiter un
logiciel home cinéma de type Windows Media
Center via un clavier et un trackball et non
une télécommande. Etant donné le coût de
Windows Media Center Edition, et le fait que
je possède déjà Windows XP, existe-t-il une
alternative moins onéreuse (voire gratuite ;-))
à ce logiciel ?
> Comme nous n'avons de
cesse de le répéter depuis
des années, le PC se marie vraiment
très bien avec le home cinéma.
Qui dit home cinéma dit souvent
amplificateur audio vidéo
multicanal, qui requiert effectivement
une connectique S/PDIF.
Comme vous pourrez le constater
en lisant le comparatif de cartes
mères dans ce même numéro, les
sorties S/PDIF optiques et/ou
coaxiales sont désormais courantes,
beaucoup de cartes mères
en proposent. Sachant que dans le
cas d'une sortie audio numérique
c'est votre ampli qui effectue le
décodage du son, la qualité de la
carte son importe très peu et une
carte son soudée à même la carte
mère suffira amplement. Si vous
envisagez de jouer également sur
votre PC et que vous souhaitez
profiter du son multicanal des jeux
modernes via votre installation
audio home cinéma, nous vous
recommandons l'achat d'une carte
son compatible avec la norme
Dolby Digital Live, cette dernière
permettant d'encoder n'importe
quel flux (stéréo, 4.1…) en Dolby
Digital, à la volée, pour que votre
amplificateur puisse s'en sortir.
Quelques cartes son HD Audio
sont compatibles, c'est notamment
le cas de celles que l'on
PC Update mars / avril 06

Cas Pratiques
De nombreuses cartes mères modernes propose
des sorties audio numérique, à l'image des haut
de gamme Abit dont le module son est déporté.
retrouve sur les cartes mères Asus
P5LD2 (bien que ça ne soit pas documenté)
et P5WD2.
Pour ce qui est de brancher une platine
DVD de salon sur un PC, la seule solution
se révèle être le S-Vidéo, puisqu'il n'existe
pas en standard de cartes d'acquisi-
> Lorsque vous installez une barrette
d’un giga dans la seconde
banque de mémoire, les performances
tion en composantes (YUV). De nombreuses
cartes graphiques proposent
une option VIVO offrant donc une entrée
vidéo (composite et/ou S-Vidéo).
Toutefois, sachez que l'utilisation de
votre platine de salon, aussi bonne soit
Dans l'un de vos derniers articles, vous vous interrogez sur
l'intérêt de deux gigas de mémoire vive aujourd'hui et, il
semblerait que ce soit devenu utile. Je dispose de deux
barrettes de 512 Mo de Corsair XMS PC3200XL, 2.2.2.5 donc.
Mon frère m'a prêté un giga de Corsair Value Select et du
coup, j'ai bien deux gigas mais je perds le dual channel et mes
latences sont 2,5.3 .3 .7. Vaut-il mieux avoir mes 2x 512 Mo de
XMS seules, donc un seul giga, ou bien les vendre et prendre
deux gigas de Value Select ?
PC Update mars / avril 06
dual channel de l'ensemble ne sont
plus idéales, mais le dual channel n'est
pas désactivé pour autant. C'est du
elle, n'offrira pas la meilleure qualité. En
effet, c'est triste à lire, mais un lecteur
DVD de PC à 25 ¤ accompagné d'un
logiciel de lecture à peine plus cher (lorsqu'il
n'est pas offert en bundle avec une
carte graphique) offrira un résultat encore
plus propre sur votre écran PC que n'importe
quelles platines, fussent-elles vendues
plus de 1 000 ¤ ! En revanche, vous
perdrez l'ergonomie (télécommande) de
cette dernière, mais si vous êtes à la
recherche de la perfection, c'est un sacrifice
à faire. A propos des logiciels de lecture
de DVD vidéo (PowerDVD et
WinDVD en tête), nous entendons souvent
parler des problèmes liés à l'impossibilité
d'exploiter la bande-son 5.1 des
films. Sachez que la plupart du temps, il
ne s'agit pas d'un problème de configuration
mais d'une limitation logicielle, les
versions livrées en bundle avec de nombreuses
cartes mères et cartes graphiques
étant généralement incomplètes
et parfois limitées au son stéréo.
Enfin, concernant l'interface graphique
de votre PC home cinéma, il y a effectivement
des alternatives intéressantes à
Windows XP Media Center Edition. Nous
avons déjà testé ces dernières, nos préférences
allant nettement à Meedio
(moins de 45 ¤) et MediaPortal (gratuit).
Ces derniers permettent d'ailleurs de lancer
de nombreux logiciels et plugins, ce
qui fait que vous pourrez intégrer, discrètement,
votre logiciel de lecture DVD
favori ou le programme permettant d'afficher
l'image de votre platine de salon via
l'entrée vidéo (DScaler par exemple).
Dans les deux cas, de longues heures de
paramétrage sont nécessaires pour obtenir
une interface proche de la perfection
(notre expérience montre que la perfection
n'existe pas en la matière !), mais le
jeu en vaut la chandelle.
moins vrai pour une majorité de chipsets
dual channel… mais pas pour les
plus anciens dont le 865PE de votre
carte Asus fait malheureusement partie,
ainsi que les 875P de la même époque !
Dans votre cas, pour conserver l'usage
du dual channel, ce qui est somme
toute souhaitable, il faut avoir une ou
deux paires de barrettes identiques
deux à deux. Vous pourriez bien sûr
ajouter deux modules de 512 Mo de
Corsair 3200 XL, ça serait l'idéal, mais il
est vrai qu'elles ne sont pas données.
Selon nous, il vaut quand même mieux
avoir deux gigas de Value Select qu'un
seul giga de 3200 XL, à moins que vous
n'ayez jamais besoin de plus d'un giga de
mémoire, ce qui devient de plus en plus

are. C'est d'autant plus vrai qu'après une
petite séance d'optimisation, un peu de tension
électrique en plus, les Value Select ont
toutes leurs chances de tenir à 2/3/2/6, ce qui
réduirait déjà l'écart de vitesse. Vous devriez
pouvoir vendre votre kit Corsair actuel un peu
plus de 100 ¤ en occasion, deux barrettes
d'un giga de Value Select valant tout de
même près de 175 ¤. Une autre solution, qui
nous semble tout aussi intéressante, consiste
à acheter un kit de Corsair XMS 3200XL de
512 Mo (2x256 Mo) pour bénéficier des performances
de ces barrettes véloces pour un
total installé de 1,5 Go, déjà fort suffisant.
Vous n'auriez pas à vendre vos modules
actuels et il faudrait alors sortir un peu plus
de 110 ¤.
Disposant d'un disque dur avec deux mégas de cache et une vitesse de rotation de
7 200 tours par minute, je souhaite acquérir un Western Digital Raptor (74 ou 36 Go,
10 000 t/min, 8 Mo de cache). J'ai noté que d'autres modèles proposent des caches plus
importants (16 Mo) pour des vitesses moindres (7 200 tpm). Ma priorité n'étant pas la
capacité de stockage mais la performance, que dois-je privilégier ? Vitesse ou cache ?
> Cette question est très intéressante et
la réponse est assez complexe. Si
vous souhaitez faire du stockage pur, la performance
n'étant pas du tout primordiale,
vous pouvez vous contenter d'un disque dur
5 400 tours avec 512 Ko dans l'absolu. Dès
lors que l'on s'intéresse à la performance en
revanche, la problématique ne peut hélas pas
se résumer à une vitesse de rotation des plateaux
et à une quantité de mémoire cache.
Durant le transfert de fichiers, un disque dur
avec plus de mémoire cache risque de se
révéler plus rapide s'il y a une majorité de
petits fichiers (quelques kilos, quelques
mégas éventuellement) tandis qu'un
disque avec une vitesse de rotation
plus élevée sera nettement plus rapi-
Même âgées, les premières
versions de Raptor se
défendent encore très bien.
Hélas, leur rapport
qualité/prix reste exerçable,
la vitesse ne compense plus
assez l'écart de capacité.
Sorties l'an passé, les 3200XL de Corsair n'ont toujours pas trouvées plus rapides à 200 MHz.
Au mieux, les concurrents ont atteint le même niveau.
de pour ce qui est du transfert des données
sans interruption, ce qui concerne par
exemple des fichiers d’images CD de 700 Mo.
Toutefois, la vitesse de rotation n'est pas la
seule caractéristique qui résume le débit
qu'un disque peut atteindre puisqu'il dépend
également beaucoup de la densité de stockage
ainsi que de la performance de l'interface.
La densité de stockage est la quantité d'informations
stockées sur une surface donnée, en
l'occurrence sur un plateau. Dans un disque
dur de taille standard, en l'occurrence 3,5", le
diamètre des disques ne change pas d'un
modèle à l'autre. Du coup, si les plateaux d'un
vieux disque contiennent 40 Go chacun tandis
que ceux du modèle dernier cri peuvent
recevoir 160 Go, il semble évident que les
données sont écrites de façon bien plus «
petite ». Du coup, à vitesse de rotation égale,
lorsque la tête de lecture parcourt une distance,
par exemple un centimètre, elle va lire bien
plus de données dans le cas du disque avec
une densité élevée que dans l'autre. Enfin, le
débit brut ne suffit pas à rendre un disque
véloce. Il faut encore que les têtes puissent
accéder rapidement aux données, c'est le
temps d'accès, et de tous ces paramètres
résulte une unité de mesure intéressante, le
nombre d'opérations d'entrée/sortie possibles
par seconde.
La performance globale d'un disque dur résulte
donc d'une alchimie complexe entre vitesse
de rotation, densité, quantité de mémoire
et qualité de l'électronique de gestion. Selon
nos mesures, un bon vieux Raptor 74 Go
reste plus performant que l'immense majorité
des disques durs 7 200 tours, seul le récent
Hitachi 7K500 est parvenu à le détrôner.
PC Update mars / avril 06

Test
SHUTTLE SN26P :
DU SLI DANS UN MINIPC
Mini PC
Deux cartes graphiques dans un miniPC, vous en rêviez, Shuttle l’a fait ! Mais à plus de 600 euros la bête, mieux vaut
que l’ensemble soit d’excellente facture et suffisamment bien conçu pour ne pas dégager trop de chaleur. Ce SN26P
peut-il véritablement remplacer une configuration ATX SLI ?
Comme les SN25P et SB81P, l’agencement et
le précâblage du boîtier sont bien étudiés.
Le montage est toujours aussi simple.
PC Update mars / avril 06
révu à l’origine avec un système
P de refroidissement de cartes
graphiques par caloducs, le
châssis du miniPC SLI de Shuttle a
finalement très peu changé
par rapport à la version
SN25P en nForce4. Le
constructeur a en effet laissé
de côté ce système de
refroidissement pour
conserver une architecture
classique. Le SN26P présente
le même design que les
SN25P et SB81P, avec une
coque noire mais cette fois
satinée, et une façade teintée
de violet. Par rapport à ces
deux précédents modèles,
l’agencement intérieur a été
quelque peu modifié puisqu’on
ne trouve plus que deux
emplacements pour disques durs.
Le deuxième slot supérieur a été
condamné pour des raisons de chaleur
dans le boîtier, et il ne sera pas possible
d’insérer un lecteur de disquettes car la
façade coulissante prévue à cet effet a
elle aussi été supprimée. Comparé au
SN25P, ce miniPC offre le SATA-2 et
deux slots PCI-Express 16x mais le reste
de ses composants et de ses
connectiques est identique. On compte
au total cinq ventilateurs dans le boîtier,
un de 80 mm et un de 70 mm autour du
heat pipe processeur, deux de 60 mm au
niveau de l’emplacement 2,5 pouces
supérieur, et un de 40 mm sur le chipset
de la carte mère.
ÇA CHAUFFE OU PAS ?
D’après la liste de compatibilité SLI
affichée sur le site de Shuttle, seuls six
modèles de cartes graphiques sont
référencés et ce sont tous des 7800 GT
ou 7800 GTX. Mais puisque les derniers
drivers nForce4 SLI permettent de
mélanger les marques et les modèles,
nous avons testé ce miniPC avec deux
6600 GT (une Gigabyte et une carte
référence de nVidia), et avec deux 7800
GT (MSI et Gigabyte) qui n’étaient pas
référencées par le constructeur. Dans les
deux cas, l’installation, la configuration

Contrairement au SN25P et SB81P, le deuxième emplacement supérieur pour disques durs a été condamné. Les deux slots PCI-Express 16x sont très
rapprochés et n’acceptent que des cartes graphiques « singe slot » en SLI, et des GeForce7 en l’occurrence.
SLI et le lancement d’applications 3D n’ont posé
aucun problème. Cela dit, si Shuttle ne parle pas des
générations GeForce6 il y a une bonne raison. En
effet, les deux cartes affichaient au repos des
températures correctes de 57 et 63 degrés mais
après quelques minutes de 3DMark2006
énormément d’artefacts étaient visibles. Les GPU
ont tenu avec des températures de 107 et 84 degrés
mais ce sont les puces mémoire non refroidies par le
dissipateur qui posaient problème (même avec le
Smart Fan au plus haut mode). Ce n’a pas été le cas
avec les 7800 GT dont le système de ventilation
englobe les puces mémoire. Au repos, ces deux
cartes affichaient 42 et 43 degrés, et après une heure
de 3Dmark2006, leur température était stable à 67 et
Shuttle fournit un doubleur d’alimentation pour les cartes graphiques
PCI-Express, ainsi que le pont SLI.
48 degrés (en Smart Fan Low - la carte graphique
placée près de la coque chauffe plus car confinée
dans son emplacement).
Le heat pipe processeur a fait du bon travail sur notre
FX-57. Après 45 minutes d’utilisation intensive du
CPU, sa température n’a pas dépassé les 58 degrés
(48 degrés au repos en Smart Fan Low), et les
ventilateurs du heat pipe restaient relativement
discrets. Et lorsque le processeur travaille sans 3D
supplémentaire, la température des cartes
graphiques n’augmente pas, ce qui prouve que
l’extraction d’air chaud du CPU est bien étudiée.
Quant au disque dur, le Raptor 150 Go que nous
avons utilisé et qui ne chauffe pas beaucoup plus
qu’un 7200 tours/min affichait 47 degrés en usage
intensif, ce qui est correct. Avec un disque dur placé
dans le slot 2,5 pouces central du boîtier, la
dissipation de chaleur risque néanmoins d’être
insuffisante, et il faudra passer à un mode Smart Fan
supérieur ce qui engendrera beaucoup plus de
nuisances sonores.
Le bilan du SN26P est mitigé au final. Il est
relativement bien conçu, apte à accueillir des
configurations SLI et offre des performances
équivalentes à une carte mère ATX nForce4 SLI. Mais
il vous oblige à exploiter des cartes graphiques de
génération GeForce 7 uniquement, et son prix est
très excessif à notre goût. Il faut compter plus de 600
euros alors qu’un système SLI en boîtier ATX
traditionnel vous reviendra aux alentours de 380-450
euros en prenant des composants de bonne qualité,
voire moins cher avec des composants au meilleur
rapport qualité/prix. Le SN26P est donc à conseiller
à ceux qui n’ont pas un budget limité et qui ont
véritablement besoin de compacité. Et il sera
préférable de n’y mettre qu’un seul disque dur fixé
sur la partie supérieure du châssis, ce qui restreint
tout de même beaucoup les possibilités.
Le heat pipe processeur est
performant et a très bien dissipé la
chaleur émise par notre FX-57.
Fiche technique
• Nom : SN26P
• Constructeur : Shuttle
• Prix : 625 euros
• Site Web : www.shuttle.com
• Chipset : nForce4 SLI
• Socket 939 : AMD Athlon 64,
Athlon 64 FX and Athlon 64 X2
(dual core)
• Audio : VIA Envy24PT (7.1)
• Réseau : Gigabit Ethernet Marvell®
Alaska® 88E1111 PHY
• Slots : 2 PCI-Express 16x
• Alimentation : 350 W
• Baies : 1 x 5,25 pouces, 2 x
2,5 pouces (pour disques durs
seulement)
• Connecteurs internes : 4 x
SATA-2, 1xATA 133, 1 x Floppy
• Autres : RAID 0/1, contrôleur
IEEE1394 VIA VT6307, lecteur
de cartes mémoire 8 en 1, pont
SLI fourni, adaptateur alimentation
cartes graphiques fourni.
Face avant :
• Lecteur cartes mémoire 8 en 1
• 2xUSB 2.0
• 1xFireWire
• Audio micro et casque
Face arrière :
• Clear CMOS
• 1xFireWire
• 4xUSB 2.0
• 7.1 analogique
• Spdif optique in/out, coaxial out
• Audio line in
• LAN Gigabit (RJ45)
• 1xport série
• 2xPS2
Plus :
• Conception/montage
• Configurations SLI limitées mais
fonctionnelles
• Faibles nuisances sonores (à nu)
• Design ?
Moins :
• Prix
• SLI en GeForce6 à éviter (et
non recommandé par Shuttle)
• Emplacement central pour
disques durs à éviter
• GeForce7 en « single slot »
uniquement pour le SLI
PC Update mars / avril 06

Test
GEFORCE 7300 GS
GEFORCE 7 POUR TOUT LE MONDE ! ?
Carte graphique
La nouvelle carte graphique d'entrée de gamme nVidia est là, c'est la GeForce 7300 GS. Voyons ce dont elle est
capable face à ces aînées, mais aussi à la Radeon X1300 d'ATi, concurrente actuelle. 100 ¤ suffiront-ils pour jouer ?
ne nouvelle GeForce 7 est
U sortie mais pourtant, nous n'en
avons pas trop entendu parler.
Il s'agit de la 7300 GS, le nouveau
modèle à bas prix du constructeur au
caméléon, qui succède à la GeForce
6200. Bien que certains sites Internet
l'aient annoncée, nous n'avons vu aucun
test la concernant jusqu'ici. Certes, les
modèles d'entrée de gamme nous font
moins rêver, mais puisqu'ils concernent
toutefois plus de monde, passer à côté
serait une erreur selon nous.
Son GPU, répondant au nom de code
G72, est le premier processeur pour
cartes graphiques gravé en seulement
90 nm. Jusqu'ici, les cartes ATi et nVidia
étaient soit en 110 soit en 130 nm. Ça
permet au constructeur de réaliser des
économies à la fabrication, puisque plus
de GPU sont produits pour la même
PC Update mars / avril 06
Tout petit gabarit pour les GeForce 7300 GS. Certains
constructeurs ont annoncé des versions passives,
bien que la MSI soit déjà silencieuse.
quantité de matière première, la
température de fonctionnement est
également à la baisse, nous permettant
de bénéficier de cartes peu bruyantes.
Malgré son nom qui la place clairement
dans la gamme GeForce 7, cette
nouvelle recrue est malheureusement
plus près de la GeForce 6200 que de
toute autre GeForce 7800. Comme le
NV43 des 6200, le core G72 intègre
quatre pipelines de pixels et trois unités
de traitement des vertex shaders, pas de
quoi sauter au plafond. En revanche,
comme le NV44 des 6200 TC, il intègre
aussi la technologie TurboCache et,
comme les G70 des prestigieuses
GeForce 7800, nous retrouvons
quelques nouveautés telles que la prise
en charge des shaders model 3.0 ainsi
que les dernières innovations
PureVideo. Notons que la GeForce 7300
est compatible SLI.
QUELLE BRIDE
Avec une architecture assez proche des
GeForce 6200 mais une augmentation

de fréquence conséquente de 300 à
550 MHz, nous sommes en droit
d'espérer des gains de performances
dignes de ce nom, mais la mémoire
vidéo ne progressant que d'une
cinquantaine de MHz se voit largement
être bridée par un bus de 64 bits de
large, contre 128 sur la 6200. Précisons
qu'à mémoire et fréquence mémoire
identiques, un bus moitié moins large est
synonyme d'une bande passante
coupée en deux, puisque deux fois
moins de données peuvent transiter
simultanément. A titre de comparaison,
les GeForce 6600 (hors LE) et les petites
6800 utilisent un bus 128 bits, les plus
grosses cartes dont les 7800 sont en
256 bits. La GeForce utilise de la
mémoire DDR2, permettant de monter
un peu mieux en fréquence que la DDR
des cartes plus anciennes, mais avec ce
goulot d'étranglement, il sera difficile
d'aller bien loin.
Les GeForce 7300 GS existent en
version 128 Mo ou 256 Mo,
exclusivement sur bus PCI-Express.
Dans les deux cas, en fonction de vos
désirs et de la quantité de mémoire vive
de votre PC, elles pourront cumuler
Le G72 innove avec la technologie de gravure
en 90 nm, un pas en avant pour le silence
(moins de dégagement calorifique)
GeForce 6600GT
GeForce 6600LE
GeForce 7300 GS
X1300
GeForce 6200
jusqu'à 512 Mo (mémoire intégrée + une
partie de la mémoire vive) grâce à la
technologie TurboCache. Autant le dire
tout de suite, ça ne sert strictement à
rien. Autant nous avions été déçus par
les premières cartes, les 6200 TC, car
leurs performances étaient clairement en
dessous des 6200, autant là, avec 128 ou
256 Mo de base, il est totalement inutile
Quake 4
0 10 20 30 40 50 60
FPS
Quake, un test généralement en faveur de nVidia, montre la nette supériorité de la, pourtant vieille,
6600 GT par rapport à toutes ces cartes d'entrée de gamme.
de vouloir plus. Seules des cartes de la
puissance d'une GeForce 7800 ou d'une
Radeon X1800/X1900 sont à même d'en
tirer un véritable profit, dans quelques
cas de figure bien précis. TurboCache
nous semble plus intéressant dans une
optique de réduction des coûts qui
consisterait, comme pour les 6200 TC, à
ne souder que 16, 32 ou 64 Mo sur la
carte graphique et à réquisitionner une
partie de la RAM du PC pour augmenter
la mémoire vidéo disponible. Selon les
sources, la mémoire vidéo des 7300 GS
serait cadencée à 400 ou 405 MHz. Sur
notre modèle de test, elle était à
405 MHz.
2X PLUS OU 2X MOINS ?
Pour tester les performances de la
7300 GS, nous avons reçu une carte MSI,
la NX7300GS-TD256E. Comme son nom
l'indique, elle dispose de 256 Mo de DDR2.
Pour en finir avec TurboCache, sachez que
vous pourrez étendre la capacité de
mémoire vidéo à 512 Mo en utilisant 256
Mo de mémoire vive, à condition que votre
système ait au moins un giga de RAM
installé. Elle est équipée d'une sortie VGA
Sub-D15, d'une sortie DVI et d'une sortie
TV S-Vidéo. Le bundle est des plus simple,
il n'y a qu'un cordon S-Vidéo et un
adaptateur DVI-VGA. Précisons au
passage que la 7300 GS permet d'afficher
sur deux écrans différents, comme c'est
désormais devenu le standard. Cette carte
est disponible depuis peu, pour un prix de
vente légèrement inférieur à 100 ¤. Selon
nos estimations, les 7300 GS devraient
PC Update mars / avril 06
16x12
12x10
10x7

Test
GeForce 6600GT
X1300
GeForce 7300 GS
GeForce 6600LE
GeForce 6200
Half-Life 2
0 10 20 30 40 50 60 70 80
rapidement être vendues entre 80 et 100 ¤.
Selon les dires de nVidia, cette carte
graphique serait deux fois plus
puissante que la GeForce 6200. Voilà qui
est intéressant… mais en même temps,
que vaut une GeForce 6200 ? Plus
grand-chose, vis-à-vis des jeux vidéo
PC Update mars / avril 06
FPS
Half Life 2 redore quelque peu le blason de la X1300, mais pas celui de la GeForce 7300 GS.
16x12
12x10
10x7
modernes. Nous avons mené quelques
tests comparatifs afin de chiffrer les
performances de la 7300 GS dans deux
jeux incontournables, Quake 4 et Half-
Life 2. Nous l'avons comparée à la 6200,
la carte qu'elle remplace, à la GeForce
6600 LE, une carte graphique de même
tarif, à la 6600 GT, notre référence
rapport qualité/prix pour joueurs depuis
de longs mois et à la Radeon X1300, la
concurrente directe d'ATi.
Comme vous pouvez le constater dans
les deux graphiques de résultats, les
performances de la GeForce 7300 GS
sont plutôt décevantes. Certes, elle est
nettement meilleure qu'une 6200, mais
elle ne fait pas mieux que la 6600 LE
pourtant peu véloce et beaucoup moins
bien que la 6600 GT. Avant même de
parler de rapport qualité/prix, les
résultats montrent que les performances
sont trop légères pour s'en sortir dans les
jeux modernes. Clairement, le 1 280x1
024 sera utilisable pour beaucoup de
jeux âgés, mais les titres plus récents ne
tourneront qu'en 800x600 ou 1 024x768.
Nous aurions bien sûr pu tester avec des
filtrages tels que l'antialiasing et même
des modes avancés comme le HDR,
puisque la carte est désormais
compatible, mais vu les résultats très
moyens que nous avons eus en mode «
normal », nous avons jugé inutile d'en
demander plus. Nous n'avons pas eu
l'occasion de mettre la main sur une
seconde 7300 GS pour l'essayer en SLI,
mais il est certain que les performances
en pareil mode resteront inférieures à une
6600 GT, pourtant moins coûteuse que
deux 7300 GS.
POURQUOI PAS
Notre verdict n'est forcément pas
excellent au sujet de la 7300 GS. Certes,
elle remplit son contrat puisqu'elle offre
des résultats nettement meilleurs que la
6200, tout en étant à peine plus
onéreuse, elle tient d'ailleurs tête à la
X1300 dont le prix de vente est
comparable, mais il y a selon nous des
affaires plus intéressantes à faire. Nous
partons du principe que si vous vous
intéressez à cette carte, vous n'avez pas
le budget nécessaire pour acheter une
6600 GT, vendue plus de 150 ¤, mais
nous recommandons vivement la
GeForce 6600, bien plus rapide que la
6600 LE présentée dans les tests au
passage, et vendue autour de 100 ¤
également. Si vous êtes encore sur bus
AGP, bien qu'elle ne soit disponible
qu'en fin de stock ou en occasion, une
bonne vieille ATi Radeon 9600 Pro offrira
également de meilleures prestations
pour le même budget. Enfin, si le jeu
n'est pas votre but dans la vie et que
vous cherchez simplement une carte
graphique à petit budget pour un PC
bureautique/Internet, la 7300 GS est
parfaitement adaptée, mais pourquoi ne
pas se contenter d'une 6200, moins
chère ?

Dossier
OVERCLOCKING
LES BONS COUPS DE
L'OVERCLOCKING
AMD, INTEL, SINGLE ET DUAL CORE :
LES CPU QUI S'OVERCLOCKENT
CARTES MÈRES, CARTES GRAPHIQUES, METTEZ LES CHANCES DE VOTRE CÔTÉ
Par : Thomas Olivaux
L'overclocking évolue au même rythme que les sorties de
nouveaux composants. Nous savons qu'il y a toujours quelques
bons coups à faire et, parmi lesmeilleurs du moment, nous
a faisait longtemps que nous
C n'avions pas overclocké, et
vous ? Pourtant, la période
hivernale et ses faibles températures
représentent certainement les conditions
idéales pour s'adonner aux joies des
augmentations de fréquence ! La
conception de ce dossier a été motivée
par l'envie de vous faire partager les
meilleures affaires liées à l'overclocking,
car il y en a toujours de nouvelles. Si le
but de l'overclocking est d'établir des
records de fréquence ou de puissance
pour certains, plus nombreux
sont ceux qui voient en cette pratique le
moyen d'égaler les performances de
composants très onéreux, sans y laisser
leur chemise. Nous partageons cet état
d'esprit et, comme vous allez pouvoir
vous en rendre compte, il est possible
d'avoir un PC surpuissant pour un prix
de revient des plus raisonnable.
avons expérimenté l'overclocking des processeurs dual core.
PC Update mars / avril 06
S'il était utile de le rappeler, l'overclocking
ne concerne pas que les processeurs.
Ceux-ci sont bien sûr au cœur du débat
puisqu'ils offrent plus ou moins de puissance
au PC, mais sans une bonne carte
mère ou une mémoire adaptée, l'overclocking
serait moins efficace
Quel plaisir de voir un processeur
prendre plus d'un gigahertz !
Ce petit P4 2.8 calcule aussi vite
qu'un Athlon 64 4000+ !

Pour overclocker plus, il
faut augmenter
légerement les tensions
(CPU et RAM notamment)
voire impossible. D'autre part, il est aussi
possible d'overclocker d'autres composants
essentiels, notamment la carte graphique.
Avec la multiplication des
modèles, tant du côté d'ATi que de celui
de nVidia, les possibilités d'overclocking
ont été augmentées et il y a quelques
bonnes opérations à faire
en transformant des
cartes en leurs
homologues plus
véloces et plus
chères.
Par exemple, nous
verrons comment
transformer
des Radeon X800 Pro
et X850 Pro en X800 XT PE et
X850 XT PE, alors qu'il leur manque
des pipelines en plus de quelques MHz !
Pour en revenir aux processeurs, nous
reviendrons sur les méthodes visant à tirer
le meilleur des Athlon 64 et des Pentium 4,
ainsi que de l'Opteron 939 que nous vous
avons présenté il y a peu. D'autre part,
nous verrons en long, en large et en travers
les bons coups et les méthodes liées
au surcadençage des processeurs dual
core, tant à la mode. C'est beau, ça fait
rêver… et économiser des euros : c'est
l'overclocking !
Avec les logiciels comme
AiBooster, il est très facile
d'overclocker depuis Windows
PC Update mars / avrill06

Dossier
OVERCLOCKING
1.
Difficile de prendre des MHz
avec notre puissant FX-57,
alors que les petits modèles
sont parfois capables
d'atteindre les mêmes
fréquences.
Processeurs AMD
epuis ses débuts, l'Athlon 64
D est apprécié pour son faible
dégagement calorifique, généralement
synonyme d'un bon potentiel
d'overclocking.
Malheureusement, les premières puces
AMD K8, core Clawhammer puis
Newcastle, ne se sont pas révélées si
intéressantes que cela ; leur gain
moyen ne dépasse pas les 450 MHz. Si
cette augmentation de fréquence faisait
rêver n'importe quel utilisateur d'Athlon
première génération, c'est assez peu
par rapport aux chiffres modernes et,
notamment, à l'overclocking du
Pentium 4 Northwood vendu alors.
L'overclocking moyen des Pentium 4
gravés en 0,13 μm dépasse les
650 MHz, pour des fréquences de base
comparables. Les choses se sont fortement
améliorées avec l'introduction du
socket 939, ou plus précisément de la
gravure en 90 nm. Si les premiers Athlon
s939 ne faisaient pas mieux que leurs
cousins s754, étant basés sur les
mêmes cores Clawhammer et
NewCastle, tous les processeurs AMD
sortis depuis s’overclockent à merveille.
PC Update mars / avril 06
Contrairement aux idées reçues,
les premiers Athlon 64 s'overclockent
déjà bien, ce sont surtout les cartes
mères des débuts qui bridaient.
UN 4000+ POUR 130 € !
Les Athlon 64 Winchester, les premiers
en 90 nm, ont déjà fait l’objet d’articles
il y a bientôt un an, nous avions réussi à
cadencer un 3000+ (1,8 GHz) à
2,7 GHz. Même s’il s’est avéré que
nous avions beaucoup de chance, la
majorité des Winchester dépassent tout
de même les 2,4 GHz ; cette fréquence,
associée aux 512 Ko de mémoire
cache, vaut déjà un 3800+. Ces processeurs
(disponibles en 3000+, 3200+ et
3500+) ont rapidement et avantageusement
été remplacés par les Venice et
les San Diego, intégrant notamment les
instructions multimédias SSE3. Ces
deux cores sont identiques à l’exception
de la quantité de mémoire cache
de second niveau. Le Venice a 512 Ko
(3000+, 3200+, 3500+ et 3800+) tandis
que le San Diego a 1 Mo (3700+ et
4000+). Ces processeurs s’overclockent
toujours aussi bien, nous l’avons
déjà vérifié à maintes reprises. Alors
qu’une majorité peuvent dépasser les
2,5 GHz, il n’est pas rare de voir certaines
puces au-delà des 2,7 GHz. En
parlant d’overclocking avancé, la limite
de ces cœurs se situe autour de 3 GHz.
Quelques adeptes de l’overclocking
extrême ont été au-delà en usant d’artifices
tels que le refroidissement par
azote liquide, mais il n’y a quasiment
aucune chance que vous puissiez
reproduire ce genre de manipulations à
domicile.
Pourquoi rappeler tout cela ? Tout simplement
parce que l’achat d’un « petit »
Athlon 64 3000+ n’est pas encore
dénué de sens en ce début d’année
2006 ! Eh oui, ce processeur commence
à montrer des limites de puissance à
sa fréquence d’usine, 1,8 GHz, mais
n’oubliez pas qu’ils s’overclockent tous
au moins comme un 3800+ et que
beaucoup peuvent dépasser les performances
d’un 4000+. Il ne faut pas
oublier que si un 3000+ coûte entre 120

et 145 ¤, un 4000+ vaut encore plus de
340 ¤, nous parlons donc d’une économie
potentielle d’environ 200 ¤ dans ce
cas ! A peine plus cher, le 3200+ est
également très intéressant. Il faudra
débourser environ 20 ¤ de plus, mais
son coefficient x10 permettra probablement
d’aller plus loin que le x9 du
3000+ en ménageant un peu plus votre
carte mère et votre mémoire vive. Nous
reviendrons sur les paramètres un peu
plus loin.
FX-57 POUR TOUS
Les plus fortunés privilégieront l’Athlon
64 3700+. Ce dernier, équipé d’un méga
de cache contre 230 ¤ environ, permet
d’atteindre et même de dépasser les
performances des meilleurs Athlon 64
FX. Cadencé à 2,2 GHz d’origine, il ne
sera pas difficile d’atteindre les 2,6 GHz
d’un FX-55 et pourquoi pas les 2,8 GHz
d’un FX-57, encore vendu plus de 950 ¤
! Précisons au passage qu’un FX-57
étant déjà quasiment à la limite, il n’est
pas vraiment possible d’overclocker ce
processeur. Avec un peu de chance,
vous ferez aussi bien avec un 3700+
overclocké à fond qu’avec un FX-57
également overclocké à fond.
Indépendamment des Athlon 64 normaux,
qui sont tous de plus ou moins
bonnes affaires pour les overclockers,
AMD propose également d’autres
gammes de processeurs s939. Mettons
de côté les Athlon 64 FX qui, déjà très
véloces d’origine, ne s’overclockent
pas dans les mêmes proportions et
coûtent très cher. Nous avons abordé à
la fin de l’année dernière le cas de
l’Opteron s939. Ce processeur offre
l’avantage de proposer 1 Mo de cache
à de nombreuses fréquences, y compris
1,8 ou 2,0 GHz (Opteron 144 et
146) ne valant pas beaucoup plus cher
que les 3000+ et 3200+ de même
cadence. Malheureusement, ces derniers
sont assez difficiles à trouver sur
le marché, à en croire la quantité d’emails
que nous avons reçus en tout
cas. Il existe pourtant quelques boutiques
qui continuent d’en vendre en
France, et si vous n’avez pas peur d’aller
voir chez nos voisins, les Allemands
notamment, vous en trouverez aisément.
Nous continuons d’affirmer que
ce sont les puces les plus intéressantes
d’AMD pour le moment, et pour cause,
un de ces processeurs vendu entre 170
et 200 ¤ peut égaler les performances
d’un FX-57 coûtant presque 1 000 ¤ !
Toutefois, il ne faut pas se borner à
vouloir un Opteron coûte que coûte. En
dehors du 144 qui se négocie sous les
200 ¤, c’est un peu moins intéressant.
En effet, comme nous venons de le voir,
l’Athlon 64 3700+ se trouve autour de
230 ¤ et il bénéficie de la même quantité
de mémoire cache en offrant même
un multiplicateur un peu plus élevé. Eh
oui, les bonnes affaires de l’overclocking
évoluent aussi vite que les prix des
composants fluctuent !
Le dernier CPU vendu par AMD sur
s939 s’appelle Athlon 64 X2. Il s’agit
bien sûr du processeur dual core, que
l’on pourrait grossièrement résumer à
« deux Athlon 64 en un ». A sa sortie l’an
passé, nous n’avions pas plus été
enthousiasmés que cela car les prix de
vente étaient vraiment très élevés, le
premier modèle (4200+) étant alors à
plus de 400 ¤ ! Depuis, AMD s’est décidé
à sortir un modèle un peu moins
rapide, le 3800+, que l’on trouve aujourd’hui
autour de 300 ¤. C’est assez cher
pour un processeur cadencé à la fréquence
d’un 3200+, mais c’est tout de
même envisageable pour de nombreuses
bourses, d’autant que le potentiel
d’overclocking est digne d’intérêt.
Avec un Athlon 64 X2 3800+, vous devriez être en mesure d'approcher les performances de
ce coûteux X2 4800+, pour quelques centaines d'euros en moins !
PC Update mars / avril 06

Dossier
OVERCLOCKING
Pour résumer, les processeurs AMD
s939 sont parmi les plus intéressants
du moment pour les overclockers, ils ne
sont pas très chers et offrent une bonne
marge de manœuvre. Si c’est le cas de
tous les modèles, il faut privilégier les
Athlon 64 3000+, 3200+ et Opteron 144
pour un budget inférieur à 200 ¤,
l’Athlon 64 3700+ et l’Athlon 64 X2
3800+ entre 200 et 300 ¤. Au risque de
nous répéter, nous entendons par là
PC Update mars / avril 06
qu’il s’agit des modèles préférables
lorsqu’un overclocking est prévu. Les
autres versions sont également intéressantes,
mais elles présentent moins
d’intérêt tout de même. Par exemple,
les Athlon 64 3500+ et 3800+ offrent de
bons rapports qualité/prix pour réaliser
de puissants PC, mais dans le cadre de
l’overclocking, ils n’obtiennent pas de
meilleurs résultats qu’un 3200+ alors
qu’ils sont plus coûteux. Dans le même
état d’esprit, l’Athlon 64 4000+ et
même les Athlon 64 FX n’offriront guère
plus de potentiel qu’un 3700+, en ce
qui concerne les processeurs avec un
méga de mémoire.
DES MHZ FACILES
Pour gagner des MHz avec son processeur
AMD, c’est assez facile, mais il
faut tout de même connaître quelques
règles essentielles. La fréquence du
processeur est obtenue en multipliant
une fréquence interne (baptisée HTT,
parfois FSB, à tort lorsqu’il s’agit d’un
Athlon 64) à un coefficient fixé en fonction
du processeur. Pour tous les processeurs
AMD actuels, l’HTT est normalement
de 200 MHz. Ainsi, un 3000+
avec son coefficient de 9 est cadencé à
1,8 GHz (200x9), le 3200+ avec son
coefficient de 10 tourne à 2,0 GHz
(200x10) et ainsi de suite. Sachant que
le coefficient ne peut être augmenté
(sauf sur les Athlon 64 FX), il faut donc
ajouter des MHz à l’HTT pour overclocker
votre CPU. C’est faisable, soit dans
le BIOS de votre carte mère, soit avec
un utilitaire adapté sous Windows, si le
constructeur de votre carte mère en
propose un. Dans les deux cas, un passage
par le mode d’emploi est souhaitable
si vous débutez. Bien que nous
ayons une préférence pour l’overclocking
depuis le BIOS, il faut avouer que
l’overclocking sous Windows permet de
gagner un peu de temps. De nombreux
constructeurs de cartes mères proposent
désormais des outils pour le faire
(Asus, Gigabyte, MSI…) mais vous pouvez
également jeter un œil au programme
ClockGen développé par Franck
Delattre, que nous avons récemment
accueilli dans l’équipe. ClockGen est un
outil de réglage des fréquences pour
Windows compatible avec de très nombreuses
cartes mères, ou plus précisément
avec leur générateur de fréquence.
Sachant que beaucoup
d’utilisateurs d’Athlon 64 utilisent une
carte mère avec un chipset nForce3 ou

nForce4, ClockGen risque d’en intéresser
plus d’un puisqu’il fonctionne avec
la majorité de ces cartes. Vous pouvez
le télécharger gratuitement sur
www.cpuid.com.
N’OUBLIONS PAS
L’HYPERTRANSPORT
Hélas, il serait trop facile de se contenter
d’augmenter l’HTT pour réaliser un
overclocking poussé. Les plates-formes
AMD K8 utilisent un bus entre le processeur
et le chipset baptisé
HyperTransport. Sur toutes les cartes
mères s939, ce bus est conçu pour
fonctionner à 1,0 GHz et ne tolère pas
beaucoup d’augmentations. Ce bus est
également calculé à partir de la fréquence
de base HTT à laquelle l’on
applique le coefficient LDT. Les BIOS
sont réglés d’origine sur 5x, mais il est
presque toujours possible de le réduire.
Par exemple, si vous désirez augmenter
l’HTT de 200 à 250 MHz, vous devez
réduire LDT de 5x à 4x pour que
l’HyperTransport reste à 1,0 GHz. De
nombreux overclockings ne vont pas
très loin car ce paramètre est oublié,
c’est dommage ! Notez que dans certains
BIOS, l’HyperTransport n’est pas
réglable sous la forme d’un multiplicateur
LDR mais apparaît directement
sous la forme d’une fréquence. Ne vous
méprenez pas, derrière des fréquences
de 1 000, 800 ou 600 MHz se cachent
en fait des coefficients de 5x, 4x ou 3x.
Ainsi, en réglant votre carte mère sur
600 MHz, si votre HTT passe à
270 MHz, vous ne serez pas avec un
bus HyperTransport à 600 MHz, mais à
810 MHz (270x3).
Dans le même esprit, vous devez également
faire attention à la vitesse de votre
mémoire vive, car celle-ci augmente
également avec l’overclocking de l’HTT.
Vous avez également le choix entre plusieurs
ratios ou fréquences dans le
BIOS, le principe est identique à ce que
nous venons d’expliquer au sujet du
bus HyperTransport. S’il est souhaitable
de laisser la fréquence de la mémoire
synchronisée avec l’HTT pour des raisons
de performances, les résultats
d’overclocking ne pâtiront pas d’une
diminution contrairement à ce qui peut
être le cas pour certains processeurs,
les Pentium 4 par exemple. Alors que
les petits Athlon 64 s’overclockent en
atteignant des fréquences HTT très élevées,
généralement au-delà de
250 MHz, nous n’avons pas tous des
barrettes capables de tenir ces mêmes
fréquences. Comme tout composant, la
RAM s’overclocke bien sûr, mais vous
risquez d’atteindre les limites des bar-
rettes PC3200 les plus courantes avant
celles de votre CPU AMD. Du coup,
n’hésitez pas à désynchroniser. Sur les
pages qui suivent, nous allons détailler
LA bonne méthode pour overclocker.
Si vous êtes des utilisateurs de platesformes
AMD K8 sur socket 754, votre
marge de manœuvre sera moins importante,
mais tous les conseils que nous
donnons restent valables (si ce n’est
que le bus HyperTransport des premières
cartes nForce3 150 était à
600 MHz et 800 MHz pour les autres).
Les premiers Athlon 64 ne s’overclockent
pas beaucoup, mais certains Sempron,
conçus récemment, acceptent de belles
augmentations de fréquence ! D’ailleurs,
il est un peu exagéré de dire que les premiers
Athlon ne s’overclockent pas. Ils
sont un peu moins impressionnants que
les modèles 90 nm, mais ils peuvent
déjà offrir des gains très intéressants.
Ce sont surtout les premières cartes
mères nForce3 150 ou VIA K8T800 qui
limitaient les choses. Depuis que les
cartes K8T800 Pro et surtout nForce3
250 sont sorties, les A64 s754 offrent
un gain moyen de 300 à 600 MHz selon
les modèles, les plus petites fréquences
d’origine étant bien sûr celles qui montent
le mieux. Finalement, même si peu
d’Athlon 130 nm peuvent atteindre et
dépasser 2,8 GHz, ceux qui tournent
entre 2,4 et 2,6 GHz sont très courants.
Si jamais vous désirez upgrader votre
plate-forme Sempron, au lieu d’acheter
un Athlon ou de tout changer, vérifiez
d’abord que votre carte mère ne puisse
pas accepter le processeur mobile
Turion 64. Ce dernier, basé sur la même
technologie que l’Athlon 64 Venice en
90 nm, possède un très bon potentiel et
consomme/chauffe très peu.
Le Sempron s'overclocke
autant que l'Athlon 64.
A retenir
• Les Athlon 64 0.09μ s'overclockent mieux que les
Athlon 64 0.13μ
• Les plus petites fréquences possèdent un bien
meilleur potentiel
• Les modèles avec 1 Mo de cache
(3700+/4000+/Opteron/FX) sont plus performants
• Pour overclocker correctement un Athlon s754,
il faut un chipset K8T800 Pro ou nForce3 250
PC Update mars / avril 06

Dossier
OVERCLOCKING
Etape par étape
2.
Tirez le maximum
de votre PC A64
Pour tester votre mémoire
et votre HTT, réduisez le
coefficient du processeur
au minimum (ici, x5).
appelons qu’un overclocking
R rondement mené consiste à
overclocker séparément le
processeur puis la mémoire, dans un
premier temps, pour connaître les
limites de chacun avant de combiner
l’overclocking des deux simultanément,
en tâchant de trouver le meilleur compromis
au sujet des performances.
Pour faire simple, la limite du processeur
se trouve en utilisant le plus petit
ratio mémoire afin que celle-ci ne pose
strictement aucun problème, tandis que
celle de la RAM s’obtient en faisant l’inverse,
c'est-à-dire en réduisant significativement
la fréquence du processeur
avec un coefficient plus bas, x5 par
exemple. En admettant que votre
mémoire puisse tenir une fréquence
record de 330 MHz, l’Athlon ne serait
qu’à 1,65 GHz (330x5), même pas la
vitesse d’origine d’un 3000+. Vous pouvez
également procéder à une
recherche de la limite de votre carte
PC Update mars / avril 06
mère en réduisant simultanément les
ratios du CPU, de la RAM et de LDT,
pour n’augmenter que l’HTT. Voici, sous
forme de liste, une bonne méthode
pour overclocker, via le BIOS de votre
carte mère. Lorsque c’est réglable, fixez
le bus PCI à 33 MHz, le bus PCI-
Express à 100 MHz et, si vous avez
encore de l’AGP, mettez-le à 66 MHz.
• Trouvez la fréquence HTT maximale :
diminuez le ratio au minimum, diminuez
LDT (HyperTransport au minimum),
diminuez la vitesse mémoire
au minimum (timings automatiques
ou par défaut), laissez les tensions
par défaut et augmentez l’HTT (FSB)
par étapes de 10 MHz et utilisez
votre PC et/ou des benchmarks pour
tester rapidement la stabilité. Dès
que vous plantez, revenez quelques
MHz en arrière pour affiner le réglage
et connaître la limite HTT de votre
carte. Le chipset nForce4, le plus en
vogue actuellement, tient aisément
au-delà de 300 MHz. Selon la qualité
de votre carte mère, vous obtiendrez
probablement un résultat compris
entre 250 et 350 MHz (en partant de
200, rappelons-le).
SuperPi est un petit logiciel de calcul très apprécié des overclockers comme bench (SuperPi 1MB)
et comme test de stabilité (SuperPi 32MB).

• Trouvez la fréquence CPU maximale :
nous arrivons déjà à l’étape la plus
excitante de l’overclocking, celle qui
consiste à découvrir ce dont le processeur
est capable, ce composant dont
nous attendons tant ! Laissez tous les
ratios baissés et ne touchez pas encore
les tensions et remettez simplement le
multiplicateur du processeur à sa valeur
d’origine. Bien sûr, ne commencez pas
par la fréquence HTT maximale atteinte,
car si votre carte mère est efficace, il y
a peu de chance que le processeur
tienne ainsi. Procédez également par
étapes de 10 MHz HTT. Une fois que
vous rencontrez des problèmes de stabilité,
deux solutions s’offrent à vous :
soit vous augmentez légèrement la tension,
soit vous reculez de quelques
MHz. Pour simplifier au maximum la
tension à ne pas dépasser, considérons
que c’est celle à partir de laquelle vous
n’augmentez plus ou quasiment plus
votre fréquence. Par exemple, si de 1,4
à 1,45 V vous gagnez 100 MHz, mais
que de 1,45 à 1,5 V vous ne gagnez
plus que 20, il ne vaut mieux pas
dépasser les 1,45 V.
En revanche, si vous gagnez encore
70 MHz ou plus, ça vaut le coup d’aller
voir un peu plus loin. Si vous overclockez
un Athlon gravé en 90 nm comme
ceux que nous avons présentés un peu
plus tôt, vous devez obtenir une fréquence
overclockée comprise entre 2,4
et 3,0 GHz pour faire large, probablement
autour de 2,6 à 2,8 GHz. Bien sûr,
tout dépend de votre processeur, mais
également de la souplesse de votre
carte mère et d’autres composants,
sans oublier des paramètres comme la
température.
• Trouvez la fréquence RAM maximale.
En prenant le soin de rabaisser le coefficient
de votre processeur au minimum et
en reprenant l’HTT de 200 MHz, remettez
le bon ratio de fréquence pour votre
mémoire. Il s’agit probablement de
PC3200, elle sera donc synchronisée à
HTT. Si vous avez de la mémoire plus
lente, abaissez alors son ratio, si vous
avez de la mémoire plus rapide, choisissez
quand même 200 MHz puisque, de
toute manière, nous allons monter.
Dès que c'est possible, toujours fixer le PCI à 33 MHz, l'AGP à 66 MHz et le PCI Express à 100 MHz.
Memtest86 permet de s'assurer que le sous ensemble mémoire (CPU, RAM, carte mère) fonctionne bien.
Accélérez votre mémoire par tranches
de 10 MHz afin de trouver une fois de
plus le point d’instabilité puis, une fois
que c’est fait, n’hésitez pas à augmenter
un peu sa tension pour allez plus
loin. Jusqu'à 2,8 V, vous n’avez aucune
chance de griller vos barrettes de
mémoire, mais au-delà, c’est un peu
plus risqué. A vrai dire, il y a peu de
chance qu’elles ne tiennent pas à 2,9 ou
même 3 V, mais si vous n’améliorez pas
le refroidissement, le flux d’air, il y a des
chances pour que l’accroissement de
chaleur pénalise les performances plus
qu’autre chose. Dès lors que vous arrivez
à une haute fréquence pour votre
mémoire, les timings ont bien sûr de
l’importance pour continuer. Les débutants
préféreront probablement les laisser
de côté pour le moment, mais il ne
faut pas perdre de vue que, selon la
carte mère, vous pourriez passer à côté
de dizaines de MHz et d’autant de performances
en laissant par défaut !
• Synchronisez tous les overclockings :
nous connaissons désormais plusieurs
paramètres essentiels pour réaliser un bel
overclocking. Sur le papier, nous avons la
fréquence HTT maxi, la fréquence CPU
maxi et la fréquence RAM maxi avec leurs
tensions associées. Sauf coup de chance,
les limites ne sont probablement pas les
mêmes pour vos différents composants.
Partons d’un exemple simple : soit une
carte mère capable de tenir une fréquence
HTT de 340 MHz, un Athlon 64 3700+
stable à 261 FSB à 1,525 V (2 871 MHz) et
de la PC3200 standard qui monte jusqu'à
237 MHz à 2,8 V. Vous vous doutez
bien en observant ces valeurs que l’on
ne pourra pas exploiter la carte mère à
fond mais que la mémoire risque d’être
un peu limite. A ce moment-là, plusieurs
solutions existent. Soit l’on se contente
du minimum, on met donc l’HTT à 237
MHz et la mémoire synchronisée et le
processeur ne seront qu’à 2 607 MHz,
soit l’on désynchronise la mémoire pour
s’approcher au plus près des 2,87 GHz
dont est capable le processeur, en
sachant qu’il est possible d’abaisser le
ratio du processeur pour monter plus
l’HTT (puisque la carte mère est loin de
sa limite), ce qui permet de créer des fréquences
de RAM supplémentaires.
Enfin, vous pouvez également investir
dans une paire de barrettes PC4400 (certifiées
275 MHz) ou même PC4000 (250
MHz) pour obtenir le maximum de performances.
Dans tous les cas, n’oubliez pas
d’augmenter de nouveau le coefficient
LDT, en faisant attention à ce que la fréquence
obtenue, en lui multipliant l’HTT,
ne dépasse pas le gigahertz.
PC Update mars / avril 06

Dossier
OVERCLOCKING
3. Processeurs Intel
ien que les processeurs AMD
B aient le vent en poupe puisqu’ils
offrent un rapport performances/prix
meilleurs que ceux d’Intel,
tout en chauffant/consommant moins,
les puces du numéro 1 mondial sont
tout de même très intéressantes pour
les overclockers. Les gammes se sont
multipliées mais, comme chez AMD,
beaucoup d’entre elles partagent la
même technologie et s’overclockent
donc de façon comparable.
NOSTALGIE DU
NORTHWOOD
La seconde génération de Pentium 4, qui
a également équipé quelques Celeron, le
Northwood, n’existe plus depuis presque
deux ans. Pourtant, nous avons été très
nombreux à overclocker ce processeur
et ce n’est pas sans une pointe de nostalgie
que nous évoquons son époque de
gloire, avec des fréquences d’origine
comprises entre 1,6 et 3,4 GHz et des
gains parfois supérieurs au GHz ! Alors
que beaucoup d’Athlon 64 cadencés
entre 1,8 et 2 GHz s’overclockent généralement
à plus de 2,6 GHz, c’est déjà ce
dont était capable le Pentium 4
Northwood trois ans auparavant !
PC Update mars / avril 06
Certes, les performances à fréquences
comparables n’étaient pas du tout
aussi élevées.
Le remplaçant du Northwood s’appelle
Prescott. Plutôt mal aimé, ce processeur
se vend tout de même bien et il
dispose toujours d’un impressionnant
potentiel d’overclocking. Le problème
majeur du Prescott, outre le fait qu’il
n’offre pas de meilleures performances
qu’un Northwood avec une fréquence
comparable et avec le double de
mémoire cache, est sans
conteste son dégagement
calorifique
atrocement
élevé. Là où
un Athlon 64
3000+ chauffera
autour de 35° en
charge, le Pentium
4 530 qui est son
concurrent dégagera
plutôt 50°. Si 50° n’est
pas trop en soi, imaginez
lorsque nous l’aurons
overclocké et, surtout
lorsque nous aurons
augmenté quelque peu sa
tension ! Néanmoins, malgré
tous ces défauts, le Pentium 4
Prescott s’overclocke, et plutôt

deux fois qu’une. Les petits modèles,
cadencés autour de 3,0 GHz, montent
généralement entre 3,6 et 4,0 GHz. Si
vous partez d’un modèle plus costaud,
un 3,6 GHz par exemple, vous n’aurez
pas de mal à passer les 4 GHz. Dans
tous les cas, vous devrez investir dans
une bonne alimentation électrique ainsi
qu’un système de refroidissement
conséquent.
LE CLUB 5,0 GHZ
Derrière le nom de code Prescott du
Pentium 4 se cachent en réalité plusieurs
révisions, plus ou moins intéressantes
pour l’overclocker. Les premiers,
révisions C0 et D0, étaient les Prescott
que nous avons longtemps décriés,
mais les choses se sont quelque peu
améliorées depuis la sortie du Prescott
E0. La troisième mouture des Prescott
consomme moins et chauffe donc un
peu moins que ces prédécesseurs, tout
en apportant la fonctionnalité NX-Bit.
Pour les reconnaître dans le commerce,
il s’agit des Pentium 4 dont le nom
commercial finit par la lettre « J ». Par
exemple, un Pentium 4 540 sera un C0
ou un D0 tandis qu’un Pentium 4 540J
sera un E0. Les Pentium 5 avec instructions
64 bits, les 5x1 sont également
des E0.
Les E0 offrent bien sûr un potentiel plus
élevé, nombreux sont ceux capables de
passer les 4 GHz avec un simple refroidissement
par air. Il y a un peu plus
d’un an, Intel sortait la série des
Pentium 4 6xx, en supplément des 5xx.
Derrière une façade marketing présentant
le nouveau Pentium 4 comme plus
performant grâce à l’adoption d’un
cache de 2 Mo au lieu d’1 Mo, se
cachait la quatrième version des
Prescott, les N0. Si la mémoire cache
de ces derniers étant plus lente qu’auparavant
ne leur apportait pas tant de
performances, cette version des
Pentium 4 améliorait encore le potentiel
d’overclocking. Une majorité de N0
peuvent dépasser les 4 GHz, même les
petits modèles partant de 3 GHz ou
3,2 GHz (630 et 640), alors que
quelques privilégiés ont réussi à
atteindre le cap fabuleux des 5 GHz et
ce sans avoir recours à des méthodes
de refroidissement extrêmes (ces dernières
ayant permis des records entre 6
et 7 GHz).
Aujourd’hui, bien que l’offre d’Intel soit
plus étoffée, il n’existe pas de processeurs
permettant d’atteindre des fré-
quences plus élevées que les Pentium
4 6xx N0. Intel a introduit deux générations
successives de processeurs dual
core. Les premiers, Pentium D 8xx
basés sur le core Smithfield, s’overclockent
correctement, mais ça n’a rien à
voir avec les meilleures puces monocores
de la marque. En revanche, les
tout nouveaux Pentium D 9xx (core
Presler 65 nm) sont de véritables bêtes
d’overclocking. Nous allons revenir sur
l’overclocking des puces dual core,
mais dites-vous que les plus petits
modèles de cette série passent fréquemment
les 4 GHz, c’est plutôt
séduisant en songeant qu’il y a deux
processeurs en un !
Enfin, bien qu’il soit encore trop tôt
pour en trouver dans le commerce, il
semblerait que les futurs Celeron basés
sur le core Cedar Mills soient également
très prometteurs. Dérivé du
Presler, le Cedar Mills est un monocore
gravé en 65 nm lui aussi. Les premiers
essais que nous avons pu mener sur
un modèle cadencé d’origine à
3,3 GHz sont tout bonnement stupéfiants
; nous avons pu atteindre
4,9 GHz avec le radiateur d’origine !
Sur Internet, les premiers essais
parlent également de fréquences
situées autour de 5 GHz. Avec de
telles fréquences et 512 Ko de
cache, le prochain Celeron pourrait
peut-être se révéler des plus intéressant,
mais peut-être moins que les
prochains Pentium 4 Cedar Mills, les
futurs monocores avec 2 Mo de cache,
remplaçant les Pentium 4 6xx actuels.
PC Update mars / avril 06

Dossier
OVERCLOCKING
Le nouveau processeur Core Duo (nom de code Yonah)
est un CPU mobile dual core qui s'overclocke très bien.
ET POURQUOI PAS
UN MOBILE ?
Intel est également le fabricant des processeurs
pour ordinateurs portables les
plus célèbres, il s’agit des Pentium M et
des Celeron M. Ces derniers, radicalement
différents des processeurs pour PC
fixes, sont en quelque sorte un condensé
du meilleur des Pentium 3 et des Pentium
4. Avec des fréquences bien plus faibles,
ils offrent d’excellents résultats dans de
nombreuses applications. Conçus avant
tout pour un usage mobile, ils consomment
très peu et ne chauffent quasiment
pas. Si les cartes mères de portables
sont inadaptées à l’overclocking, tout du moins leur BIOS, certains fabricants ont
sorti des cartes mères Pentium M (socket
479) pour PC de bureau. C’est le cas
d’Asus (avec un adaptateur), de DFI et
d’Aopen notamment. En bonnes mains,
les Pentium M s’overclockent bien, les
plus petits modèles étant généralement
capables d’atteindre les fréquences des
meilleurs, les plus véloces montant
encore un peu plus haut. Les petits
1,6 GHz tournent aisément à 2 GHz tandis
que les 2 GHz peuvent atteindre
2,3 GHz, ce qui suffit à supplanter un
Pentium 4 4 GHz ou un Athlon 64 FX-55
dans certains benchmarks !
PC Update mars / avril 06
Pour overclocker un processeur Intel,
c’est très simple. Il faut suivre exactement
la même procédure que celle que
nous avons évoquée pour les CPU
d’AMD, sauf qu’il n’est pas nécessaire de
s’embêter avec le bus HyperTransport.
Dans le cas d’Intel, l’HTT n’existe pas,
nous parlons de FSB, la fréquence entre
le processeur et le chipset directement.
Les autres fréquences étant toutes des
multiples du FSB, l’overclocking de cette
dernière intervient bien entendu sur tout
le reste du PC. La limite de FSB est principalement
fixée par le chipset de la carte
mère, comme c'est d'ailleurs le cas pour
AMD et l’HTT. Les chipsets Intel actuels
(945 et 955) montent assez haut, généralement
plus de 300 MHz. Avec une telle
réserve sous le pied, c'est suffisant pour
faire monter un simple Pentium 4 3,2
GHz à 4,8 GHz ! Bien entendu, la qualité
de la carte mère conditionne beaucoup
la possibilité ou non d'exploiter ce genre
de fréquence. Il faut qu'elle propose les
bons réglages d'une part, mais aussi
qu'elle et ses composants encaissent
des cadences élevées.
Le Pentium dual core Extreme Edition embarque
toujours l'HyperThreading, permettant l'exécution
simultanée de quatre threads.
C'EST CHAUD !
Rappelons que, bien que les choses
s'améliorent, les processeurs d'Intel
chauffent beaucoup. Le refroidissement
a toujours été un facteur clé pour réussir
ses overclockings, mais c'est encore
plus valable avec les Pentium 4 de
génération Prescott. Si l'on se contente
du radiateur d'origine (qui n'est pas le
pire, soit dit en passant), vous n'irez
pas très loin surtout si vous désirez
augmenter la tension. Les premiers
Prescott dépassent les 80° avant d'atteindre
les 4 GHz, température après
laquelle la protection « throttling » se
met en route pour éviter tout dommage.
Une bonne pâte thermique associée à
un radiateur de qualité peut offrir des
gains dépassant les 20°. Tout aussi
important, il ne faut surtout pas oublier
la ventilation du boîtier. A vrai dire, il
vaut mieux un ventirad Intel avec un
très bon flux d'air plutôt que la Rolls
des radiateurs sans aération aucune.
Un ventilateur placé à l'avant du boîtier
pour aspirer de l'air frais, en bas, et un
autre placé à l'arrière sous l'alimentation
pour extraire le maximum d'air
chaud feront toute la différence.
Comptez environ 50 ¤ pour le meilleur
ventirad du moment, le Zalman CNPS-
9500, 10 ¤ pour un tube de pâte thermique
Artic Silver et 20 à 30 ¤ pour
les ventilateurs de boîtiers aussi efficaces
que silencieux (Enermax,
Noiseblocker, Papst). Cette dépense,
représentant près de 100 ¤, permettra
d'améliorer le silence de fonctionnement
de votre PC, tout en augmentant
le potentiel d'overclocking de plusieurs
centaines de MHz.
A retenir
• Les Pentium 4 N0 (6xx) chauffent beaucoup moins que les précédents ; ils
s'overclockent mieux
• Les plus petites fréquences possèdent un bien meilleur potentiel
• Les nouveaux Pentium 0.65μ semblent extrêmement overclockables

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PC22

4. Dual Core
omme nous le disions en intro-
C duction, c'est la première fois
que nous nous sommes véritablement
penchés sur l'overclocking des
processeurs dual core. Nous l'avions
déjà fait durant les tests des tout premiers
Athlon 64 X2 et Pentium D à leur
sortie, mais vu les prix pratiqués pour les
plus gros modèles et le peu de fréquences
supplémentaires acceptés,
nous ne pouvions vraiment pas parler de
« bon plan overclocking ». Si l'on se
penche sur le cas des petits modèles, les
choses sont autrement plus séduisantes.
A commencer par AMD, les deux seuls
Athlon 64 X2 à peu près abordables sont
les 3800+ et 4200+. Ces deux modèles
possèdent un méga de cache et sont respectivement
cadencés à 2 et 2,2 GHz, ce
qui correspond aux fréquences/cache
des Athlon 64 3200+ et 3500+.
Concrètement parlant, la méthode
d'overclocking d'un Athlon 64 X2 ne varie
pas du tout par rapport aux processeurs
simple core. En revanche, un peu plus
complexes, il y a moins de chance qu'ils
tiennent aussi haut. Eh bien nous avons
revu quelque peu notre position, car notre
Athlon 64 X2 3800+ a accepté de tourner
à 2 740 MHz à 1,6 V ! Avec une fréquence
HTT de 274 MHz et une mémoire vive
synchronisée, inutile de dire que les performances
étaient au rendez-vous. Dans
ces conditions, même si nous sommes
loin des records, dites-vous que chacun
des cores fait déjà mieux qu'un Athlon 64
4000+ et que, bien que nous ayons moins
de mémoire cache, nous sommes plus
rapides qu'un Athlon 64 X2 4800+ vendu
650 ¤ au bas mot. En fait, le vrai concurrent
s'appelle Athlon 64 FX-60, ce processeur
vendu un peu plus de 1 000 ¤.
Précisons que cet overclocking s'est fait
avec un ventirad Titan Vanessa L-Type,
coûtant tout de même 70 ¤, mais que le
ventirad AMD d'origine permettait déjà
2,6 GHz. L'Athlon 64 X2 3800+ coûte
environ 300 ¤.
INTEL, MOINS CHER ?
Contrairement aux habitudes, Intel et
AMD n'ont pas suivi la même voie
depuis la sortie de leurs processeurs
dual core. AMD a clairement positionné
ses modèles en haut du tableau avec
des prix très élevés, surtout à leur sortie,
tandis qu'Intel a privilégié les fréquences
plus modestes pour rendre
ses puces plus abordables… ou faute
de pouvoir faire mieux. En fait, en
dehors du petit Pentium D 820
(2,8 GHz), les processeurs d'Intel ne
sont guère plus abordables et sont plus
lents. Le 830 (3,0 GHz) coûte déjà le
prix d'un X2 3800+ (équivalent
3,2 GHz). Les Pentium D s'overclockent
assez bien, notre 830 ayant accepté de
monter sans broncher à 3,7 GHz, mais
ce sont surtout les tout nouveaux
Pentium D 9xx, gravés en 65 nm qui
valent le détour. Nous avons eu l'occasion
d'essayer un 920, le plus petit
d'entre eux et cadencé à seulement
2,8 GHz… que nous avons pu faire
tourner à 4,2 GHz (300 MHz de FSB) !
Avec quatre mégas de mémoire cache
au total, inutile de dire que ce petit CPU
offrait des performances exemplaires lui
aussi, très légèrement meilleures que
notre X2 à 2,74 GHz d'ailleurs.
Le Pentium D 920, tout juste sorti,
coûte 290 ¤. C'est très cher pour le
laisser à sa fréquence de base, mais
c'est intéressant dans l'optique d'un
gros overclocking.
CPU-Z permet de connaître la version de son processeur. A gauche un P4 D0, à droite un P4 N0.
Les processeurs dual core,
c'est du bi processeur en un… enfin presque J
PC Update mars / avril 06

Gage de qualité, les
cartes DFI ont des
radiateurs sur les
composants en charge
de l'alimentation
électrique du CPU.
Dossier
OVERCLOCKING
5. Les cartes mères
pour réussir l’overclocking,
'est une évidence, un bon pro-
C cesseur ne suffit pas à garantir
un overclocking digne de ce
nom. Il faut que tous les autres composants
soient à la hauteur, à commencer
par la carte mère. Alors que l'overclocking
était encore le cheval de bataille de
quelques constructeurs comme Abit il y
a seulement trois ans, c'est devenu un
argument marketing incontournable pour
tous. Du coup, il n'existe quasiment plus
une seule carte mère ne permettant pas
d'overclocker sur le marché, si ce n'est
les tout premiers prix d'Asrock ou PC
Chips, et encore. Nous avons évoqué le
fait qu'il faille un bon chipset pour overclocker,
mais ce choix sera très simple à
faire. Pour AMD, il faut un nForce4, pour
Intel il faut un Intel 945/955/975. Des
chipsets plus anciens sont également
très bons (nForce3 250/Ultra, Intel
PC Update mars / avril 06
865/875/915/925…) mais puisque nous
parlons là d'acheter du neuf, autant
privilégier ce qui se fait de mieux
aujourd'hui. Même s'ils sont un peu
moins séduisants niveau fonctionnalités,
les derniers chipsets ATi semblent également
aptes à encaisser un bon paquet
de MHz.
ASUS,
L'OVERCLOCKING FACILE
Asus, le n°1 mondial de la carte mère, est
également l'un des acteurs majeurs sur la
scène overclocking ces derniers temps.
La qualité de fabrication des produits de la
marque joue sûrement beaucoup sur le
fait que ces cartes acceptent de très
hautes fréquences. Les BIOS ont également
progressé, offrant de plus en plus de
possibilités, mais à force de trop de technologies
maison, Asus complique quelque
peu les choses. Un BIOS Asus moderne
est probablement plus facile à prendre en
main qu'un autre pour un débutant, les
experts seront en revanche un peu plus
perdus.
Concernant les processeurs AMD socket
939, la gamme Asus A8N fait office de
référence depuis sa sortie, mais c'est la
récente A8N32-SLI qui a véritablement
inscrit son nom dans le palmarès des
meilleures cartes d'overclockers. En effet,
alors que ses petites sœurs étaient déjà
parmi les meilleures, l'A8N32-SLI se paie
le luxe d'aller encore bien plus loin et très
facilement. Plus loin, concernant la fréquence
HTT. Même en utilisant la fréquence
maximale permise de 400 MHz (le
double d'origine), il n'est pas possible de
prendre cette carte en défaut. Plus loin
concernant les réglages mémoire également,
qui peuvent être ajustés aux petits
oignons comme sur les cartes DFI ou
Epox faisant office de références en la
matière jusqu'ici. Enfin, elle va plus loin en
termes de facilité, car nous avons réussi à
égaler certains de nos records d'overclocking
qui avaient nécessité des heures de

églages sur d'autres cartes mères, sans
avoir à faire quoi que ce soit sur l'Asus, ou
presque. Elle coûte 200 ¤, c'est un peu
cher, mais elle les vaut sans hésiter.
N'oublions pas qu'au-delà de ses aptitudes
d'overclocking, elle offre de très
nombreuses fonctionnalités dont le SLI,
un bundle des plus complet et un refroidissement
totalement passif.
Côté Intel, Asus fait également partie des
meilleurs. Ses cartes P5LD2 (i945) et
P5WD2 (i955/i975) sont très performantes.
La majorité des records d'overclocking
actuels sont établis à l'aide de
ces dernières, qui sont également des
cartes très bien équipées et munies de
tous les accessoires que l'on puisse imaginer.
Les versions « Wi-Fi TV » (entre 250
et 300 ¤) sont même livrées avec un tuner
TV (analogique et TNT), une carte Wi-Fi et
une télécommande sans fil. Les
remarques que nous faisions pour le BIOS
de l'A8N32-SLI s'appliquent également à
ces dernières. Le seul point faible des
P5LD2/P5WD2 concernant l'overclocking
est un petit problème de chute de tension.
En effet, il n'est pas rare que ces cartes
montrent une petite défaillance et qu'en
cas de forte sollicitation du CPU, la tension
baisse d'un peu plus de 0,1 V, ce qui
peut facilement se transformer en un plantage
lorsque de très hautes fréquences
sont adoptées. Il est possible d'augmenter
la tension pour palier le problème des
plantages, mais c'est mettre en danger la
vie du processeur encore un peu plus.
ABIT, EPOX,
DES VALEURS SÛRES
Abit et Epox sont deux vieux routiers de
l'overclocking. Bien plus discrets qu'Asus
le rouleau compresseur, ils continuent de
sortir de nouvelles cartes mères de façon
régulière et, même si elles ont un peu
perdu de leur superbe, il s'agit généralement
de cartes qui permettent de beaux
overclockings. L'AN8 32X pour processeurs
AMD et les NI8 SLI ainsi que les
AW8 pour processeurs Intel sont deux
cartes très rapides que l'on peut acheter
sans hésiter. Si votre budget n'est pas
aussi conséquent, vous pourrez également
overclocker très fortement grâce aux
Abit IL8. Chez Epox, les derniers modèles
ne semblent pas aussi en forme que dans
le passé, mais restent tout de même très
intéressants pour les overclockers. La
9NDA3+ (nForce3 Ultra/AGP) est au top,
mais la 9NPA+ Ultra (nForce4 Ultra/PCI-E)
est presque aussi véloce. Ces deux cartes
offrent des réglages BIOS en nombre.
Gigabyte propose également quelques
cartes mères ayant un potentiel d'overclocking
élevé, même s'il ne vaut pas les
meilleurs des meilleurs. Nous pensons
particulièrement à la 8I955X Royal, ainsi
que sa remplaçante en 975X.
Même si certaines cartes citées sont
meilleures que d'autres, les Asus par
exemple, ainsi que les DFI à suivre, elles
sont toutes très performantes en matière
d'overclocking. En effet, l'intégralité des
modèles dont nous parlons au sein de
cette double page est capable de dépasser
les 300 MHz (HTT pour AMD et FSB
pour Intel). Avec une telle fréquence, il y a
déjà largement de quoi voir venir. Si ça
peut se révéler un peu « léger » avec les
plus petits processeurs, ceux qui s'overclockent
le plus, c'est amplement assez
pour les modèles 3 500 et plus. Par
exemple, un Pentium 4 550 (3,4 GHz) qui
serait utilisé avec un bus à 300 MHz tournerait
déjà 5,1 GHz (300 x 17) !
DFI, POUR LES EXPERTS
Nous terminons notre sélection de
cartes mères spéciales overclockers
par l'incontournable DFI, cette marque
qui a su totalement changer d'image de
marque en l'espace d'un ou deux ans.
Assez peu appréciées des bidouilleurs il
y a peu, les cartes DFI sont aujourd'hui
les plus en vue pour les experts. La
gamme nF4 composée de plusieurs
modèles, avec et sans SLI, est à l'origine
de très nombreux records d'overclocking
des processeurs AMD s939.
Hélas, ces cartes mères ne sont pas
aussi dociles que celles d'Asus,
Gigabyte ou MSI. Il y a encore «
quelques » jumpers, les possibilités
offertes par le BIOS sont tout simplement
monstrueuses (ou fabuleuses) et
elles sont parfois capricieuses, refusant
de redémarrer après un trop gros overclocking,
faisant croire qu'elles sont
HS. Parmi les qualités les plus originales,
notons la présence du programme
Memtest86+ dans le BIOS, fort pratique
pour prétester un PC overclocké
et la possibilité également d'enregistrer
les réglages du BIOS dans des
banques de mémoire, si bien qu'en cas
de reset, il est possible de retrouver
tous ses paramètres quasi instantanément.
Enfin, pour les bidouilleurs
adeptes du fer à souder, sachez que
certains ont réussi à transformer une
DFI nF4-D en nF4 SLI-DR.
Abit et Asus, les plombiers,
ou comment faire de la
performance, en silence.
PC Update mars / avril 06

Dossier
OVERCLOCKING
6. Les cartes graphiques
e processeur a toujours été le
L centre d'intérêt principal pour
tous les overclockers, mais la
carte graphique ne peut être mise à
l'écart. En effet, ce composant tellement
essentiel à l'exécution des jeux
vidéo s'overclocke aussi, permettant
d'obtenir des gains de performances
parfois très élevés, tout en réalisant de
substantielles économies. Il y a deux
façons d’aborder la question des
cartes graphiques et de l’overclocking,
selon que l'on souhaite augmenter la
fréquence d'une carte ou carrément la
modifier pour la transformer en un
modèle supérieur.
Certaines 6800gs peuvent
récupérer les quatre
pipelines qui manquent.
Les drivers Catalyst sur votre portable
Les ordinateurs portables équipés d'une carte graphique ATi de la famille Radeon
Mobility sont souvent bridés par l'obligation d'utiliser un pilote délivré par le
fabricant de l'ordinateur, rarement à jour et offrant peu de fonctionnalités. Sur
ces machines, l'installation des pilotes officiels ATi est impossible, c'est dû à une
interdiction que l'on retrouve dans le BIOS de la carte vidéo. Heureusement, il
existe des pilotes ATi Catalyst modifiés qui s'installent parfaitement et apportent
donc toutes les dernières corrections de bugs et autres innovations. Il est d'ailleurs
possible de les modifier soi-même en utilisant le logiciel DH Mod Tool que vous
pourrez télécharger sur www.driverheaver.net. Pour les overclockers et bidouilleurs,
nous recommandons l'installation des pilotes Omega. Il s'agit de pilotes modifiés
qui s'installent sans problème sur les portables récalcitrants et qui offrent de
nombreuses options supplémentaires, dont la possibilité d'overclocker. Ils sont
téléchargeables sur le site « officiel », www.omegadrivers.net. Ceux-ci sont
d'ailleurs très intéressants pour tout propriétaire de carte graphique ATi Radeon.
PC Update mars / avril 06
A commencer par le premier point de
vue, celui qui concerne le maximum
d'utilisateurs, l'overclocking d'une carte
graphique consiste bien entendu à augmenter
la fréquence… ou plus exactement
les fréquences. En effet,
nous distinguons au minimum
la fréquence du processeur graphique
(GPU chez nVidia, VPU
chez ATi) de celle de la mémoire
vidéo. D'une manière générale, il
ne sert à rien d'overclocker l'une
sans l'autre, il faut les monter de
façon proportionnelle pour obtenir les
gains de performances les plus intéressants.
Les cartes ne disposent pas
toutes du même potentiel d'overclocking
et, comme c'est le cas pour les
CPU, les petits modèles d'une gamme
bénéficient d'une marge de manœuvre
plus importante. Prenons par exemple
le cas de la famille GeForce 6800 et
intéressons-nous aux deux modèles
phares, les 6800 GT et 6800 Ultra. Les
6800 GT dont les fréquences d'origine
sont de 350 MHz pour le GPU et de 500
MHz tiennent quasiment tous les spécifications
des 6800 Ultra, c'est-à-dire
400 MHz et 550 MHz. En allant au-delà,
les cartes 6800 Ultra ne permettent
généralement pas d'aller bien plus loin
que les 6800 GT. Quand bien même
une Ultra overclockée peut supporter
une quinzaine de mégahertz de plus
qu'une GT lorsque les deux sont « à
fond », la différence de prix initiale
induit un rapport overclocking/prix nettement
en faveur de la GT.

Nous venons de voir que les petits
modèles d'une série étaient généralement
plus intéressants à overclocker
que les gros, ça ne signifie pas pour
autant qu'il vaut mieux systématiquement
acheter les petits modèles. Par
exemple, dans le cas de la série
GeForce 6600, la mémoire utilisée
n'étant pas du même type et bien
moins véloce sur les 6600 que sur les
6600 GT, il sera impossible de l'overclocker
ne serait-ce qu'au niveau d'une
GT, laquelle pourra encore bien monter.
DÉBLOQUONS
DES PIPELINES
Plus les cartes graphiques gagnent en
performances, plus le nombre de pipelines
de traitement des pixels et des
vertex qui caractérisent une partie de
leur processeur augmente. C'est ainsi
que nVidia et ATi créent une partie de
leurs gammes au passage. Par
exemple, outre une petite baisse de fréquence,
une Radeon X850 Pro partage
le même GPU qu'une X850 XT, mais il
ne dispose que de 12 pipelines contre
16. Figurez-vous que dans certains cas,
notamment celui du X850 Pro, il est
possible d'activer les pipelines manquants.
Lorsque c'est fait, avec une
petite augmentation de fréquence, vous
vous retrouvez bien sûr avec le modèle
supérieur, généralement bien plus cher.
Les cartes graphiques concernées sont
certaines Radeon 9500, 9800, 9800
Pro, X800 Pro, X850 Pro et GeForce
6800, 6800LE ou 6800GS. Pour y parvenir,
il existe deux méthodes. La
méthode générale concernant ces
modifications consiste à forcer l'instal-
lation du BIOS d'un modèle supérieur
afin de libérer l'exploitation des pipelines
présents, mais non utilisés de
base. Ainsi, en mettant un BIOS de
X800 XT ou X800 XT-PE sur une
X800 Pro, la carte sera reconnue
comme une X800 XT ou une X800 XT-
PE. Bien sûr, pour que cela puisse fonctionner,
il faut d'abord s'assurer que la
carte est capable de tenir les fréquences
plus élevées des modèles haut
de gamme, sans quoi elle risque de
planter très rapidement. Dans l'hypo-
thèse où la carte se révèle instable
après la mise à jour du BIOS (bien
qu'elle puisse tenir les fréquences plus
élevées), il est toujours possible de
revenir en arrière en flashant le BIOS
par celui d'origine, que vous aurez pris
le soin de sauvegarder au préalable ;
cela signifie que les pipelines désactivés
l'ont été car la puce fabriquée
n'était pas parfaite à 100 % et qu'elle a
donc trouvé sa place sur une carte
moins performante. Nous avons déjà
expliqué, dans PC Update n° 16, les
méthodes permettant d'éditer et de flasher
le BIOS des cartes ATi et nVidia.
FAIRE LE BON CHOIX
Lorsque l'on souhaite acheter une carte
graphique en ayant l'overclocking en
tête, il n'est pas facile de faire le bon
choix. Bien sûr, avant même de parler
d'augmentation des fréquences, il
s'agit de savoir ce que l'on souhaite
faire avec cette carte, le temps durant
lequel elle devra servir et surtout le
budget disponible. Enfin, c'est pour
certains une évidence et pour d'autres
un choix difficile, il faut trancher entre
ATi et nVidia.
En mettant de côté les cartes premier
prix qui ne permettent pas vraiment de
jouer, si ce n'est les nouvelles GeForce
7300 GS, nous recommandons l'achat
des X800 GTO, facilement overclockables,
pour un budget inférieur à
200 ¤. Les vieillissantes GeForce
6600 GT restent également désirables
et montent plutôt bien en fréquence. Un
poil plus chères, les 6800 GS représentent
l'une des meilleures affaires du
moment, la Radeon X800 XL n'est pas
très loin derrière. Au-delà, à moins de
tomber sur une X850 Pro en fin de série
et à moins de 350 ¤, il vaut mieux opter
pour une 7800 GT. Certes, cette dernière
ne pourra pas être débloquée à 24
pipelines comme la 7800 GTX (bien que
certains sites Web affirment l'avoir fait),
mais son potentiel d'overclocking et
ses 20 pipelines d'origine la rendent
déjà fort attrayante.
L'overclocking, ou le plaisir d'avoir une GeForce 6800 GT qui marche presque aussi bien qu'une 7800 GTX !
PC Update mars / avril 06

Dossier
OVERCLOCKING
6. Le refroidissement
n matière d'overclocking, le
E refroidissement est ce que
l'on pourrait appeler « le nerf
de la guerre ». Un bon refroidissement
est primordial puisqu’il permet à la fois
de protéger, préserver les composants
mais aussi d'augmenter les possibilités
d'overclocking. Le refroidissement
s'aborde de différentes façons puisqu'il
concerne plusieurs éléments distincts
du PC.
FAUT QUE ÇA VENTILE
Avant de chercher à équiper le processeur
ou la carte graphique d’un système
de refroidissement de compétition,
il est très important de s'occuper du
refroidissement général du PC, c'està-dire
d'assurer une bonne ventilation
dans l'unité centrale. A l'aide de
quelques ventilateurs de boîtier, vous
pourrez abaisser la température globale
de plusieurs dizaines de degrés,
surtout en cas d'overclocking ! Nous
l'avons déjà expliqué à plusieurs
reprises, mais dans l'idéal, il faut assurer
un flux d'air allant de l'avant à l'arrière
du PC et de haut en bas.
PC Update mars / avril 06
C'est ainsi que sont conçus les boîtiers
et les emplacements des ventilateurs de
toute manière. Il faut au minimum un
ventilateur en extraction, qui sera en
principe installé à l'arrière du boîtier,
entre les prises de la carte mère et le
bloc d'alimentation. Idéalement, un
second ventilateur sera placé en aspiration
en bas et à l'avant de la tour pour
aider à entrer un maximum d'air frais,
pendant que le premier ventilateur se
chargera d'extraire l'air chaud.
L'intérêt de multiplier les ventilateurs
consiste à n'utiliser que des modèles
à faible vitesse de rotation afin de
réduire le bruit, tout en conservant
une bonne ventilation. D'autre
part, rappelons que des ventilateurs
de grandes dimensions
permettent, à conception
identique, de brasser
plus d'air en tournant moins
vite et donc, de faire moins de
bruit à refroidissement égal. C'est
pourquoi de nombreux boîtiers
modernes sont équipés d'emplacements
120 mm au lieu des 80 ou 92
mm, les tailles les plus courantes jusqu'à
aujourd'hui.
Historiquement, l'overclocker privilégie
la fréquence et donc le refroidissement,
au détriment du bruit. Heureusement,
les ventilateurs modernes offrent des
rapports performances/bruit très intéressant
et il est désormais possible
d'avoir un PC aussi silencieux que
refroidi. Pour en revenir à nos bons
plans pour l’overclocking, nous souhaitons
mettre en avant les ventilateurs
Enermax qui, outre leur prix de vente
des plus compétitif (moins de 10 ¤ le 80
mm contre près de 15 ¤ pour les autres
grandes marques) sont réglables en
vitesse. Ils n'offrent pas un rapport
souffle/bruit aussi bon que certains
Papst, NoiseBlocker ou autre, mais leur
potentiomètre permet de les ajuster au
mieux, permettant d'obtenir un bon
compromis dans tous les cas de figure.

Attention, pensez à démonter votre
ordinateur de temps en temps,
surtout si vous fumez ou que le sol
est recouvert de moquette. Tant de
poussière se traduit par 10/15° de
température en plus !
La pâte thermique
Overclocking ou non, il est
indispensable de mettre de la pâte
thermique entre son processeur et
son radiateur. Cette pâte améliore
très sensiblement l'échange de
chaleur entre le CPU et le radiateur,
et entre un pad thermique de base
(ventilateur Intel ou AMD d'origine
par exemple) et de la pâte de
qualité (Artic Silver), des différences
entre 5 et 10° sont généralement
constatées ! Vous pouvez
également mettre de la pâte
thermique sur le chipset, le
processeur et les puces de
mémoire de votre carte graphique.
VIVE L'AIRCOOLING ! ?
Souvent, lorsque l'on parle d'overclocking,
les termes watercooling et même
tours frigorifiques reviennent assez souvent.
Pourtant, si l'on souhaite parler de «
bonne affaire », ces systèmes de refroidissement
alternatifs ne sont pas très
bien placés. Lors de notre comparatif de
kits de watercooling, la majorité se sont
révélés moins performants qu'un bon
ventirad, tout en coûtant beaucoup plus
cher. En d'autres termes, sauf à souhaiter
un silence optimal ou des performances
extrêmes, mieux vaut rester en aircooling.
David, notre expert en la matière, a
réalisé un comparatif de ventirads pour
CPU dans Hardware Magazine n° 20,
publié en décembre 2005. Il faut retenir
plusieurs points clés dont la performance
des ventirads d'origine et l'importance
d'utiliser et de correctement appliquer de
la pâte thermique. Dans le cas des CPU
AMD, le ventirad livré avec les Athlon 64
n'offre pas des prestations très élevées
et vous pourrez aisément gagner des
degrés et du silence en le remplaçant.
Pour les Pentium 4, c'est également
valable, mais le ventirad d'origine étant
tout de même bien plus costaud, seuls
les ventirads haut de gamme (40 ¤ et
plus) apporteront un mieux. Pour en avoir
pour son argent, les deux marques qui
dominent ce marché sont Zalman et
Thermalright, les modèles les plus séduisants
du moment étant le Zalman CNPS-
9500 et le Thermalright SI-120. Le premier
coûte une soixantaine d'euros et
vous permettra de choisir entre silence
absolu et performances avec son potentiomètre
de réglage, tandis que le second
ne vaut que 50 ¤, mais il faut ajouter le
prix d'un ventilateur puisqu'il est livré nu.
Pour parler un peu plus concrètement,
l'utilisation de ce type de ventirad en
overclocking permet des gains de plus
de 200 MHz chez AMD et plus encore
chez Intel. Admettons que votre Athlon
64 3000+ bloque à 2,4 GHz avec son
ventirad d'origine, vous pouvez assez
sereinement envisager de passer les 2,6
GHz avec un refroidissement meilleur.
La carte graphique mérite elle aussi un
refroidissement plus efficace que celui
d'origine, c'est en tous les cas la meilleure
façon de gagner au niveau des fréquences
et du silence. Une fois de plus,
Zalman fait partie des meilleures marques,
Artic Cooling étant le challenger le plus
sérieux. Les constructeurs de cartes graphiques
l'ont bien compris, puisque certains
n'hésitent plus à proposer des cartes
améliorées à l'aide de ces ventirads. C'est
le cas de Sapphire (ventirad Zalman) ou
HIS (ventirad ArticCooling) par exemple.
Le Zalman VF700 est notre préféré, il offre
notamment la possibilité de régler la vitesse
du ventilo grâce à un adaptateur qui
permet un branchement en 5 V ou en 12
V. La version AlCu (aluminium et cuivre) ne
coûte pas beaucoup plus que 20 ¤ et
offre le meilleur rapport qualité/prix.
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
CARTES MÈRES, CARTES GRAPHIQUES
LE TOP DES PERFS
AU MEILLEUR PRIX
Par : Thomas Olivaux
Même sans problème de budget, il n'est pas toujours évident de choisir quels
composants acheter. Voici les meilleures cartes mères et cartes graphiques du
moment, des modèles riches et puissants qui possèdent tous un rapport
qualité/prix intéressant.
Pour exploiter les
cartes graphiques
les plus
puissantes, il ne
faut pas négliger
la fréquence du
processeur !
ien de tel que du matériel d'ex-
R ception pour apprécier pleinement
son PC et les programmes
qui y sont exécutés. Si nos
magazines présentent systématiquement
les nouveautés haut de gamme
au moment de leur sortie, il est assez
rare que nous leur consacrions un
guide d’achat à part entière. En général,
PC Update mars / avril 06
les produits les plus représentés sont
des produits milieu de gamme, ceux qui
offrent le meilleur rapport qualité/prix
possible. Mais même si le haut de
gamme est parfois synonyme de déraison,
nous allons tout de même vous
démontrer que cette fameuse notion de
rapport qualité/prix existe aussi pour
les produits les plus performants.
Sachant que nous avons déjà récem-
ment parlé de processeurs et de
mémoires, nous avons concentré nos
efforts sur le choix de la carte mère et
de la carte graphique. Sur le banc d'essai
ce mois-ci, treize cartes mères pour
processeurs AMD et Intel et une douzaine
de cartes graphiques PCI-
Express de haut niveau.
Un comparatif haut de gamme ne se
résume pas à mettre les uns en face
des autres des produits ayant un prix
minimum très élevé. Concernant les
cartes mères, il s'agit de distinguer les
cartes qui offrent le meilleur équipement,
celles qui sont les plus efficaces
en matière d'overclocking et, dans tous
les cas, des cartes fiables et performantes.
A propos des cartes graphiques,
nous allons tâcher de choisir
le bon chipset dans un premier temps,
puis comparer quelques cartes parmi
les plus faciles à trouver en France.
HAUT DE GAMME, QUÈSACO ?
Communément, les produits les plus
chers sont classés haut de gamme.
Même si nous souhaitons nuancer,
c'est effectivement l'idée générale, qui
vise à cataloguer les gammes de prix
en trois morceaux ; le produit d'entrée
de gamme est généralement peu performant,
le milieu de gamme offre un
rapport qualité/prix imbattable et le
haut de gamme offre les dernières innovations.
Voyons ce que cela apporte
concrètement.

Des radiateurs disposés sur les mofsets d'une carte mère sont un gage de qualité.
Les cartes graphiques haut de gamme,
à l'image de cette 7800 GT Asus,
savent innover et séduire.
Une carte mère haut de gamme se distingue
avant tout par son équipement et
ses fonctionnalités. En effet, les
méthodes de fabrication étant désormais
uniformisées, à part quelques produits
premier prix, les cartes bénéficient
toutes de la qualité d'usinage. Il arrive
toutefois que les cartes les plus chères
emploient des composants de meilleure
facture, offrant par exemple plus de
stabilité en cas d'overclocking. La vraie
différence entre une carte mère milieu
de gamme et haut de gamme se situe
plus souvent au niveau de l'équipement
et du bundle proposé. Par exemple, un
constructeur peut proposer dans son
catalogue deux cartes de conception
identique, l'un ayant en plus de l'autre
un contrôleur de stockage additionnel,
une seconde carte réseau Ethernet, un
contrôleur FireWire et un bundle en
conséquence. L'une sera vendue par
exemple 150 ¤ et sera classée milieu
de gamme, l'autre 200 ¤ et sera une
carte haut de gamme. Les différences
peuvent également se situer au niveau
des systèmes de refroidissement, les
cartes haut de gamme proposant plus
volontiers des solutions passives à grand
renfort de caloducs. C'est plus rare, mais
les cartes haut de gamme sont parfois
accompagnées de services exclusifs,
PC Update mars / avril 06

En général, les cartes haut de
gamme possèdent quelques
artifices tels que ce radiateur
personnalisé.
Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
une garantie étendue par exemple, ou
prioritaire. Enfin, même si nous aimerions
bien que ça ne soit pas autant, les
emballages de ces cartes mères sont
généralement plus élaborés, volumineux
et tape-à-l'oeil, ce qui n'est pas sans
incidence sur le prix de vente. Nous ne
l'avons pas évoqué, mais une carte
mère de ce type est évidemment équipée
des derniers chipsets à la mode et
se doit, en principe, de supporter les
tout derniers processeurs.
Les cartes graphiques haut de gamme
se différencient plus des autres que ce
PC Update mars / avril 06
n'est le cas pour les cartes mères.
Outre un bundle plus riche et des
emballages plus attrayants, il y a avant
et surtout une question de puissance,
de performances.
En effet, le processeur graphique utilisé
ainsi que le type et la quantité de
mémoire vidéo jouent de façon primordiale
sur la qualité et la vitesse de l'affichage
des jeux vidéo, ce qui n'est
pas sans effet sur le tarif de ces dernières,
loin s'en faut. Les personnes à
la recherche d'une carte graphique
haut de gamme apprécient généralement
d'activer un maximum de détails
dans les jeux, en profitant de hautes
résolutions et il ne serait pas souhaitable
que les derniers titres rament. Vu
les panels de prix, nous avons classé
les cartes graphiques les plus désirables
en deux catégories, les haut de
gamme de 250 à 450 ¤ et les très haut
de gamme pour les modèles les plus
onéreux. N'oublions pas que nous parlons
tout de même de rapport qualité/prix,
ça signifie que les cartes les
plus chères, dépassant aujourd'hui les
700 ¤, ne seront pas représentées en
ces pages. S'il fallait résumer la puissance
graphique en une ligne, nous
dirions que les cartes haut de gamme
permettent de jouer convenablement
en 1 280x1 024 et les très haut de
gamme en 1 600x1 200 et plus à l'ensemble
des jeux.
Parmi les détails qui font la différence, Gigabyte et MSI proposent une carte son Creative à même leur carte mère.
Dommage qu'elle ne soit pas compatible Dolby Digital Live.

Cartes mères
1.
AMD
Nous attaquons donc le comparatif par une sélection de cartes mères. La moitié d'entre elles sont déjà passées
dans nos colonnes, toutes étant des références. Nous allons donc être en mesure de savoir ce qu'elles valent
par rapport aux nouveautés. Haut de gamme oblige, la majorité des cartes proposées sont compatibles SLI ou CrossFire.
Ce dossier est également pour nous l'occasion de tester des cartes mères fabriquées par ECS (Elite), le numéro 1 mondial, ex aequo avec Asus. S'il
vous paraît surprenant que nous n'ayons pas mis en avant les produits d'un si grand constructeur un peu plus tôt, il faut savoir que sa politique a
brusquement changé il y a quelques mois. En effet, spécialisé pendant des années dans le marché des cartes mères d'entrée de gamme, ECS a
subitement changé son fusil d'épaule. Le géant a racheté PC Chips, un spécialiste des cartes mères premier prix (à la qualité parfois très
discutable) pour rester présent sur le marché des cartes à bas prix et a recentré la production des cartes de marque ECS vers le milieu et le haut de
gamme. Les communications presse ayant récemment débutées en France, nous sommes dorénavant en mesure de vous présenter leurs produits.
Abit AN8 32X - s939 SLI, nForce4 SLI X16 - 230 ¤
A ceux qui pensent qu'Abit a déjà un pied dans la tombe, cette
magnifique AN8 32X prouve que ses produits sont encore au top.
Reposant sur le couple nVidia C51D + CK801, plus connu sous le nom
de nForce4 SLI X16, cette carte a tout pour plaire. Notons d'entrée
l'absence totale de ventilateur, comme c'est devenu le standard sur
toutes les cartes haut de gamme dignes de ce nom. C'est tout de même
un bel exploit, car le chipset nForce4 chauffe beaucoup, sans oublier que
le système « Silent OTES » qui équipe l'AN8 32X refroidit également
les mosfets à proximité du socket 939.
L'AN8 32X embarque tout l'équipement d'une carte hautes
performances, ce qui comprend notamment une carte son 7.1, équipée
ici d'une entrée et d'une sortie audio numériques optiques, d'un
contrôleur FireWire et de quoi brancher six disques SATA ou SATA-2.
100% silencieuse Overclocking
Asus A8N32-SLI Deluxe - s939 SLI, nForce4 SLI X16 - 210 ¤
Ce comparatif débute avec un monstre sacré, l'Asus A8N32-SLI. Nous
avons déjà testé cette carte il y a peu, ce fut d'ailleurs la première carte
mère basée sur le chipset nVidia nForce4 SLI X16 que nous ayons eue
entre les mains. Issue de la même famille que les très appréciées A8N
(nForce4 SLI), cette carte représente le summum du savoir-faire d'Asus,
en ce qui concerne les processeurs AMD.
Il n'y a qu'à consulter la fiche technique quelques pages plus loin pour se
rendre compte à quel point cette carte est complète. Elle ne bénéficie
pas d'extras comme une carte réseau ou un tuner TV, comme ce fut le cas
pour certaines cartes de la marque par le passé, mais ce n'est pas non
plus le cas chez les concurrents. Par rapport aux précédentes cartes de
la série A8N, le principal défaut a été corrigé, il s'agit du bruit généré par
le ventilateur de chipset. Sur l'A8N32-SLI, des radiateurs reliés par des
heat pipes ont prix place, il n'y a plus un seul ventilo.
Cette carte s'est montrée également très impressionnante en matière
d'overclocking puisque nous avons réussi à égaler les records que
Overclocking Fonctionnalités/équipement 100% silencieuse
SLI oblige, il n'y a plus
beaucoup de place pour les
cartes filles en dehors des
cartes PCI- Express 16X. Il
y a deux ports PCI-Express
1X et seulement deux ports
PCI. Mais à quoi pourraientils
servir en même temps, si
ce n'est pour un tuner TV ou
une carte réseau Wi-Fi ?
Comme toutes les cartes Abit, l'AN8 32X embarque un BIOS très
performant dont le menu « μGuru utility » permet de nombreux ajustages
pour l'overclocking, le monitoring et le contrôle des ventilateurs.
nous avions jusqu'ici avec
la carte DFI, une référence
en la matière, tout en étant
franchement plus simple.
Même si ça se révèle peu
utile, nous avons réussi à
monter au maximum
permis par le BIOS, c'est-àdire
400 MHz HTT (avec un
coefficient CPU faible, bien
sûr).
C'est étonnant de dire cela, mais nous n'avons pas vraiment trouvé de
défauts à cette carte mère, si ce n'est peut-être que le BIOS déroute les
experts car Asus n'hésite pas à renommer certaines fonctionnalités avec
des noms qui lui sont propres.
PC Update mars / avril 06
Haut de gamme
AMD est synonyme
de chipset nForce4.
Ce sont le plus
souvent des
versions SLI et SLI
X16 que l'on
retrouve sur les
meilleures cartes
mères.

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
DFI Lanparty nF4 SLI-DR - s939 SLI, nForce4 SLI - 220 ¤
La LanParty nF4 SLI-DR de DFI est également une carte mythique,
régulièrement mise en avant sur les sites d'overclockers. En fait, c'est
bien pour ces adeptes de l'augmentation de fréquence que cette carte
se révèle des plus intéressante, autrement, elle est plus complexe à
utiliser que ses concurrentes.
Dès le premier regard, la nF4 SLI-DR se distingue des autres cartes
par son design novateur. Les barrettes de mémoire sont placées en
haut, pour profiter de l'aspiration d'air du ventilateur arrière du boîtier,
ainsi que de celui de l'alimentation lorsqu'il y en a un. Les connecteurs
d'alimentation électrique sur la carte mère sont nombreux (ATX 24
broches + ATX 12v 4 broches + Molex + prise pour un lecteur de
disquettes) et assurent ainsi une stabilité à toute épreuve en cas
d'overclocking avancé, tout en permettant d'atteindre des tensions
Overclocking Design de la carte
Beaucoup de jumpers ! Capricieuse
ECS KN2 SLI - s939 SLI, nForce4 SLI X16 - 180 ¤
La KN2 SLI est la première carte mère ECS que nous essayons
depuis des années. Le packaging est imposant, présentant cette
carte mère comme appartenant à la gamme Extreme. Cette dernière
est livrée avec un bundle complet, incluant notamment une baie
3,5" offrant des connectiques en façade. Les boîtiers modernes
étant généralement munis de prises en façade, c'est devenu peu
utile, mais certains utilisateurs de boîtiers plus âgés en seront
satisfaits.
Avec son PCB de couleur mauve, la carte ressemble à n'importe
quel produit haut de gamme, au premier coup d'œil du moins. En
effet, en étant plus attentifs, nous notons la présence de deux
ventilateurs, l'un sur le chipset, l'autre concernant l'extraction d'air
à l'arrière du boîtier, à proximité du processeur. Ces deux ventilateurs
ne se révèlent pas des plus bruyants à l'usage, mais ils se font tout
de même entendre et il y a fort à parier qu'ils vibreront au bout de
quelques mois. Nous recommandons vivement de retirer le second
ventilateur, puisqu'un 80 ou 92 mm de boîtier fera bien mieux sans
produire autant de bruit.
Autre étrangeté, l'absence du second morceau du chipset (nForce4
Prix
Difficilement trouvable Chipset partiellement déporté sur carte fille
PC Update mars / avril 06
peu avouables (4 volts !).
Pour les personnes dont le
budget serait un peu léger
ou qui n'ont que faire du
SLI, sachez que DFI décline
cette carte en plusieurs
versions qui offrent les
mêmes avantages de conception et d'overclocking. Les modèles « UT
» sont un peu moins chers et ne concèdent que les LED de diagnostic
et le module de façade « FrontX ». La UT nF4 Ultra-D est identique au
modèle que nous vous présentons, si ce n'est que le nForce4 SLI est
remplacé par un nForce4 Ultra et que le contrôleur RAID supplémentaire
a été retiré. Les deux ports PCI-Express 16X sont toujours présents,
mais la carte ne coûte plus que 140 ¤.
SLI X16) et la présence
d'un très long port à
proximité du premier PCI-
Express 16X. En fait, ECS
a tout simplement déporté
l'un des deux composants
du chipset, ainsi que le
BIOS, sur une petite carte
fille à enficher sur la carte
mère. Tests à l'appui, cette
solution ne bride en rien
les performances, mais nous nous demandons toujours l'utilité de
cette option, surtout que le flux d'air en est plutôt perturbé vu la
longueur de la carte.
Heureusement, nous n'avons pas que des critiques à faire à propos
de la KN2 SLI. Cette carte se révèle très bien placée d'un point de
vue tarifaire. En effet, c'est la seule carte SLI X16 à moins de 200 ¤
et elle bénéficie d'un équipement assez complet.

Epox 9NPA+ Ultra - s939, nForce4 Ultra - 120 ¤
Il n'y a pas que le SLI dans la vie, c'est ce que nous avons voulu
montrer en testant l'Epox 9NPA+ Ultra. Reposant sur un chipset nForce4
Ultra, cette carte ressemble comme deux gouttes d'eau aux cartes
SLI, le second port PCI-Express 16X en moins. D'ailleurs, Epox vend
également la 9NPA+ SLI, si vous êtes vraiment accros.
La carte est d'une construction assez basique, mais éprouvée. Nous
regrettons la présence d'un ventilateur sur le chipset, assez bruyant
comme tous les petits modèles, mais le fait que le slot de la carte
graphique soit situé en dessous permet de remplacer ce ventirad par
une solution alternative, c'est rarement le cas en ce qui concerne les
cartes mères nForce4.
Prix Overclocking
Ventilateur chipset Equipement ?
Gigabyte K8N Pro-SLI - s939 SLI, nForce4 SLI - 120 ¤
Sortie l'été dernier, la K8N Pro-SLI fait partie des cartes les plus âgées
de ce dossier. Toutefois, les mois passant, son prix de vente a fortement
chuté et elle est devenue l'une des cartes mères SLI les plus abordables
et elle est tout à fait classable dans le haut de gamme.
Première génération de cartes mères SLI oblige, le chipset n'alimente
les ports PCI-Express 16X qu'avec huit canaux chacun, ce qui ne
représente pas une bride en soi, et vous devrez encore choisir le mode
de fonctionnement (normal ou SLI) à l'aide d'un sélecteur placé entre
les deux ports des cartes graphiques. En dehors de ces petits
désagréments, la K8N Pro-SLI n'a rien à envier à ses jeunes consœurs,
elle bénéficie d'un équipement très complet et dispose déjà d'un
Prix Dual BIOS
Tension mémoire limitée Le chipset est assez peu refroidi
MSI K8N Diamond Plus - s939 SLI X16, nForce4 SLI X16 - 210 ¤
MSI fait partie de ces constructeurs qui aiment donner des superlatifs
séduisants à leurs produits. Outre la série haut de gamme « Platinum
», les cartes mères les plus prestigieuses du constructeur sont
regroupées sous le label « Diamond ». Nous avions déjà testé l'an
passé les K8N Diamond (nForce4 SLI, s939) et P4N Diamond (nForce4
SLI IE, s775), voici la troisième carte de la famille, la K8N Diamond
Plus. Cette large évolution de la K8N Diamond repose désormais sur
un chipset nForce4 SLI X16.
Parmi les nouveautés, notons la disparition du sélecteur SLI et le
remplacement du ventirad de chipset par un plus imposant système
de refroidissement avec heat pipes. Malheureusement, MSI a conservé
un petit ventilateur qui, s'il est relativement silencieux, se fera tout de
même remarquer dans les environnements particulièrement calmes.
Si vous utilisez un ventirad processeur arrondi permettant un
Overclocking Carte son et rack audio
A l'image de DFI ou d'Asus
plus récemment, Epox
propose un BIOS très
complet pour les
overclockers, avec pléthore
de réglages possibles pour
la mémoire vive
notamment. Notons enfin
un équipement légèrement
en retrait de la concurrence,
mais le prix de vente de cette
carte fait tout de suite oublier certains manques.
refroidissement passif en ce
qui concerne le chipset.
Cette carte n'est pas la
meilleure en overclocking,
les réglages de mémoire
étant assez limités par
rapport aux nouvelles
références et les mosfets en
charge de l'alimentation CPU n'étant pas refroidis, mais elle dispose
tout de même d'un BIOS assez complet en la matière, permettant
notamment d'overclocker de façon automatique, y compris la ou les
cartes graphiques, si vous n'êtes pas des experts.
dégagement d'air tout
autour du CPU, vous pouvez
débrancher le ventilateur de
la carte mère sans que cela
ne pose de problème. Autre
nouveauté, côté audio, la
carte son est désormais un
dérivé de Sound Blaster
Audigy, venant encore
améliorer la qualité audio de la Sound Blaster Live qui équipait déjà
sa devancière. Pour les amateurs de PC aux looks originaux, MSI livre
avec sa carte mère un rack audio 5,25" intégrant une préamplification
à lampes (pour le style plus que pour la qualité, bien entendu) ainsi
qu'un vumètre à aiguille. Il s'agit tout simplement d'un Cooler Master
Musketeer III labellisé MSI.
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
Cartes mères
2.
Intel
Abit AW8-MAX - s775, 955X - 220 ¤
Alors que la carte mère 975X d'Abit se fait attendre, nous avons tout
de même inclus la AW8-MAX dans ce comparatif, une carte mère 955X
fort séduisante. Profitons de cette introduction pour rappeler que les
différences essentielles entre les deux chipsets se résument à la
possibilité de faire fonctionner deux cartes graphiques ATi CrossFire
et d'utiliser un processeur Intel gravé en 65 nm dans le cas du 975X,
ce qui n'était pas possible avec son prédécesseur. Toutefois, avec une
mise à jour de BIOS offrant la compatibilité avec les processeurs Presler
et Cedar Mill, elle reste vraiment dans le coup.
En tant que représentante de la prestigieuse gamme « MAX », cette
carte mère est livrée dans un emballage de grande dimension et
dispose d'un équipement des plus complet. Double carte réseau,
FireWire et contrôleur SATA additionnel sont « bien sûr » au menu.
Notons que la carte son est déportée sur une petite carte fille, ce qui
PEquipement Possibilités d'overvoltage
Incompatible avec les nouveaux Pentium 65 nm
PC Update mars / avril 06
permet de supprimer
certains parasites audibles
avec un casque ou de très
bonnes enceintes, tout en
offrant plus de place pour
multiplier les prises. En
parlant de prises, notons
que cette carte permet de
piloter jusqu'à huit ventilateurs, c'est le record parmi toutes les cartes
que nous ayons jamais essayées, la moyenne étant plutôt de trois ou
quatre prises. Pour une carte mère sans ventilateur, ça peut paraître
surprenant, mais n'oubliez pas qu'il vaut mieux multiplier les
ventilateurs à faible vitesse de rotation pour bénéficier d'un bon flux
d'air, tout en réduisant le bruit au maximum ! Sur les huit prises, six sont
contrôlables en vitesse par l'intermédiaire du BIOS.

Asus P5WD2-E Premium - s775 CrossFire, 975X - 270 ¤
La P5WD2-E Premium est l'héritière d'une longue lignée de cartes
mères hautes performances. Un peu moins équipée que certaines
devancières (P5AD2-E Premium, P5WD2 Premium WiFi-TV), elle est
tout de même fort bien pourvue et dispose des toutes dernières
technologies, grâce au chipset 975X notamment.
Cette carte frôle la perfection, tout étant très bien équilibré. Une qualité
de fabrication exemplaire, un bundle des plus complet, un BIOS
permettant de très nombreux réglages et des prestations
performances/overclocking top-niveau. Nous avons beau lui chercher
des défauts, impossible d'en trouver, si ce n'est peut-être son prix ?
Et encore.
Overclocking Equipement
Prix
ECS PF22 Extreme - s775 CrossFire, 955X - 180 ¤
La seconde carte ECS de notre comparatif concerne les processeurs
Intel, elle est construite autour d'un chipset 955X et affiche clairement
sa compatibilité avec la technologie ATi CrossFire. Notons toutefois
que, comme toutes les cartes 955X affichées CrossFire, elles sont
bridées par l'attribution des ports en 16X et 4X, nous en reparlerons un
peu plus loin.
Comme pour la KN2 SLI, nous reprochons à ECS d'avoir installé deux
ventilateurs sur ses cartes mères, la mode et nos oreilles privilégiant
bien sûr le silence. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue une fois de
plus que les cartes ECS sont sensiblement moins chères que les autres
et qu'un beau radiateur en cuivre avec un système de caloducs coûte
assez cher à produire tout de même.
A l'usage, cette carte s'est montrée aussi stable que toutes les autres,
nous déplorons seulement des performances légèrement moins bonnes
Prix Possibilité de sauvegarder le BIOS physiquement
Performances mémoire limitées CrossFire légèrement bridé (16X/4X)
Gygabyte G1975X - s775 CrossFire, 975X - 280 ¤
Gigabyte aime à concurrencer Asus sur le haut de gamme et, comme
c'est la coutume depuis quelques mois, ce sont toujours les deux
premiers à sortir des cartes mères équipées des tout derniers chipsets.
Basée sur le 975X (975X + ICH7R), la G1975X inaugure une nouvelle
série très haut de gamme, les G1-Turbo.
L'un des points clés de cette carte est le système de refroidissement
baptisé TurboJet. Il s'agit d'un principe de doubles turbines comprenant
quatre ventilateurs, destinées à participer activement au refroidissement
du chipset, de la mémoire et des composants situés à proximité du
CPU. Malheureusement, nous n'avons pas été séduits par TurboJet.
Non seulement son efficacité est contestable, mais il complique quelque
peu le montage du PC tout en augmentant très sensiblement le volume
Overclocking
Prix Système de refroidissement bruyant
Si vous avez déjà la
P5WD2 première du nom,
avec son chipset 955X,
pas besoin d'en changer.
Avec une mise à jour de
BIOS, elle est devenue
compatible avec la
technologie ATi CrossFire
et supporte les Pentium
65 nm (Presler/Cedar
Mill), il ne lui manque plus
que le support du Pentium
955 Extreme Edition !
probablement liées au fait
que la mémoire n'est pas
autant ajustable que dans
les BIOS des concurrentes.
Signalons le système de
sauvegarde de BIOS,
originalité d'ECS et baptisé
Top-Hat Flash. Il s'agit d'une
seconde puce de BIOS à
positionner au-dessus du
BIOS soudé sur la carte mère pour réaliser une copie conforme à
conserver précieusement en cas de crash du BIOS principal. Jusqu'ici,
seul Gigabyte proposait un équivalent avec Dual BIOS, deux puces de
mémoire flash soudées sur la carte mère.
sonore. Nous avons un peu
l'impression de revivre la
sortie du système OTES
chez Abit, amélioré depuis.
En dehors de ça, la G1975X
est l'une de ces cartes
mères exceptionnelles qui
offrent les performances et
l'équipement les meilleurs. MSI n'est plus le seul, Gigabyte a opté
pour une carte son Creative lui aussi. Il s'agit du CA0106-DAT (une
Sound Blaster Live ! 24 bits) disposant d'un bracket avec les sorties
supplémentaires, analogiques et numériques.
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
MSI A975X Platinum - s775 CrossFire, 975X - 210 ¤
Bien que plus discret ces derniers temps, MSI fait toujours partie des
plus gros constructeurs de cartes mères au monde. La 975X Platinum
démontre, si besoin était, que MSI sait proposer des cartes au top dès
la disponibilité des nouvelles technologies.
Avec son chipset Intel 975X, accompagné du « classique » southbridge
ICH7R, la 975X Platinum commence bien dans la vie. Elle offre
évidemment des performances de premier plan et son BIOS offre de
bonnes options d'overclocking, même si nous ne retrouvons pas autant
de paramètres que chez Asus ou Abit. L'équipement est complet,
même s'il n'y a rien de particulièrement exceptionnel. En même temps,
à « seulement » 210 ¤, c'est la carte mère 975X la moins chère, à
Prix Equipement Garantie « Platinum »
PC Update mars / avril 06
croire que les prix des
cartes mères pour CPU
AMD et Intel sont en train
de s'uniformiser.
Même si MSI ne met pas
cette fonctionnalité en avant
(même pas un sticker sur
l'emballage), la 975X
Platinum a bel et bien deux
ports pour cartes graphiques et se révèle parfaitement compatible
avec ATi CrossFire.

3. Le point sur SLI et CF
u cas où vous ne l'auriez pas
A remarqué, la mode est aux solutions
bicartes graphiques :-) ATi
et nVidia sont bien sûr présents sur ce
terrain, avec CrossFire et SLI. En tant que
fondus de performances extrêmes, nous
nous intéressons bien sûr à ces technologies,
mais nous remettons sans cesse
en question leur réel intérêt. En effet, si
nous ne pouvons pas passer à côté, ne
serait-ce que pour être à la page ou profiter
du plaisir procuré par l'utilisation
d'un PC hors norme muni de deux
X1900XTX, pourquoi adopter le SLI ou le
CrossFire ?
L'UPGRADE, EN DOUCEUR.
L'achat d'une plate-forme SLI ou
CrossFire avec un PC neuf nous semble
vraiment superflu. En effet, les plus
grosses cartes graphiques du moment
sont largement assez puissantes pour
satisfaire n'importe quel jeu même les
plus exigeants et, quoi qu'il arrive, une
seule carte graphique sera toujours préférable
à deux cartes offrant une puissance
au moins équivalente, un prix de
revient réduit et une consommation
Malgré des performances exceptionnelles,
pourquoi investir dans une solution SLI ?
Intel 955X et CrossFire
Si de plus en plus de constructeurs
proposent des BIOS permettant de
faire marcher des cartes mères 955X
en CrossFire, pourvu qu'elles soient
bien sûr munies de deux ports PCI-
Express 16X, ne perdons pas de vue
que les performances d'une telle solution ne sont pas les meilleures. En effet,
avec un 955X, l'attribution des canaux PCI-Express bride un câble d'un connecteur
à 16X et l'autre à 4X. Avec une carte mère RS480 ou 975X, ces chipsets étant
plus souples concernant la gestion du bus PCI-Express, nous avons la possibilité
d'obtenir une répartition 8X/8X. Cela dit, nous avons benché avec deux X850 XT
en CrossFire sur des cartes mères 955X et 975X et, bien qu'il y ait une différence
entre les deux solutions, les gains obtenus en 16X/4X sont déjà très sensibles
par rapport à une carte graphique seule. Il faut compter entre 10 et 15 % d'écart
entre les gains obtenus en CrossFire 8X/8X et 16X/4X. Notons enfin qu'il serait
techniquement possible d'activer le CrossFire sur d'autres chipsets, le 945P par
exemple, mais les accords commerciaux entre ATi et Intel ne concernent que les
955X et 975X pour le moment.
d'énergie moindre. Bien sûr, si l'on opte
pour deux cartes graphiques parmi les
plus puissantes du moment, elles seront
plus véloces en SLI/CrossFire qu'une
seule, mais puisque cette puissance ne
sert pas, pourquoi se saigner ?
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
Avec son système de câble externe,
le CrossFire est un peu moins
souple d'utilisation que le SLI.
Depuis l'arrivée du SLI il y a un an et
demi, nous jugeons que le seul véritable
intérêt de ces solutions à deux
cartes graphiques réside dans l'upgrade
du PC en douceur. Si votre budget
ne permet pas d'acheter la meilleure
carte graphique aujourd'hui, vous pouvez
en prendre une moins onéreuse et
lui offrir une jumelle d'ici quelques mois.
Et encore, même dans ce cas de figure,
le SLI n'est pas toujours la meilleure
idée. Admettons que vous ayez aujourd'hui
un PC avec une carte mère SLI et
une 6800 GT. L'achat d'une nouvelle
6800 GT coûtera un peu plus de 250 ¤.
Si vous vendez celle que vous possédez
actuellement d'occasion, 150 ¤,
vous disposerez alors d'un budget de
Le SLI, de plus en plus souple
Depuis que le SLI est sorti, nVidia
n'a cessé d'en assouplir l'usage.
Alors que les premiers pilotes
nécessitait deux cartes absolument
identiques (nous nous souvenons
avoir joué avec les BIOS pour
parvenir à transformer une carte
d'une marque en une autre
notamment), les pilotes modernes
permettent bien plus de
configuration. La grande avancée
réside dans la possibilité d'utiliser
deux cartes du même type
fabriquées par des constructeurs
différents, mais si vous le souhaitez,
vous pouvez également activer SLI
avec des cartes complètements
différentes, une 6600 GT et une 6800
Ultra par exemple. Dans ce cas, le gain sera bien sur limité, puisque la grosse
carte perdra un peu de son temps à attendre la petite, mais ça sera toujours
mieux que deux 6600 GT car la 6800 Ultra ira plus vite à calculer ses lignes/frames,
pour reprendre le même exemple. D'autre part, les pilotes récents permettent
l'activation du SLI sans avoir à redémarrer Windows, un confort très appréciable,
d'autant que le SLI n'autorise pas encore l'affichage multiple, il fallait donc rebooter
entre chaque session de jeu pour peut que l'on utilise deux, trois ou quatre écrans.
PC Update mars / avril 06
400 ¤, largement de quoi acquérir une
7800 GT et presque le nécessaire pour
une GTX, les deux options étant légèrement
préférables à deux 6800 GT SLI.
Mais alors pourquoi conseiller autant de
cartes mères SLI et CrossFire dans un
tel dossier ? Tout simplement parce que
les modèles les plus haut de gamme
sont prévus pour ces technologies. De
plus, même si nous estimons qu'il n'y a
pas beaucoup d'intérêt, vous serez
peut-être contents un jour de pouvoir
vous en servir, d'autant que la différence
de prix à l'achat de la carte mère
n'est pas non plus incroyablement élevée.
Vous pourrez d'ailleurs installer
une seconde carte graphique, bien
moins puissante, pour profiter d'un affichage
sur trois ou quatre écrans !
DE PLUS EN PLUS COMPLET
Le SLI est apparu en premier, il ne
concerne que des cartes nVidia bien
sûr. Sont utilisables en SLI les 6600,
6600 GT, 6800 tout modèle, 7300 et
7800 tout modèle. Depuis la sortie des
derniers pilotes, des cartes de modèles
et/ou de marques différentes sont utilisables
ensemble, mais il reste souhaitable
d'utiliser deux cartes identiques.
Pour le CrossFire, nous parlons de
cartes ATi exclusivement. Il faut posséder
une carte « CrossFire Edition » et
une carte graphique « CrossFire
Ready », la première ayant un connecteur
spécial CrossFire et la seconde
étant tout ce qu'il y a de plus standard.
Le CrossFire concerne les X800
(X800 XL et X850 XT CrossFire Edition),
X1800 et X1900 (X1800 XT et X1900 XT
CrossFire Edition).

Fiche technique Cartes mères AMD
Marque Abit Asus DFI ECS Epox Gigabyte MSI
Modèle AN8 32X A8N32-SLI LP nF4 SLI-DR KN2-SLI Extreme 9NPA+ Ultra K8N Pro-SLI K8N Diamond Plus
Emplacements mémoire 4 4 4 4 4 4 4
Emplacement(s)
PCI Express
16X x2, 1X x2 16X x2, 4X x1 16x X2, 4X x1, 1X x1 16X x2, 1X x1, 16X x1, 1X x 3 16X x2, 1X x2, 16X x2, 4X x1, 1X x2
Emplacement(s) PCI 2 3 2 2 3 2 2
Périphériques ATA 4 4 4 4 4 4 4
Périphériques SATA 6 SATA II 6 (5 SATA II + 1 eSATA) 8 (4 SATA + 4 SATA II) 6 SATA II 4 SATA II 4 SATA II 6 SATA II
RAID Oui (RAID 0/1 sur Oui (RAID 0/1/5 sur Oui (RAID 0/1/5 sur Oui (RAID 0/1/5 Oui (Raid 0/1 sur ATA Oui (Raid 0/1 sur ATA Oui (RAID 0/1/5 sur
2 ports SATA II et 2 ports SATA II) SATA et RAUD 0/1 sur SATA II) + SATA II) + SATA II) ATA + SATA II x4 et
RAID 0/1 sur ATA sur ATA + SATA II) RAID 0/1 sur SATA II
+ SATA II) x2)
Carte son intégrée Realtek ALC850 Realek ALC850 Realtek ALC850 Realtek ALC850 Realtek ALC850 Realtek ALC 850 SoundBlaster Audigy
(AC'97 7.1) (AC'97 7.1) (AC'97 7.1) (AC'97 7.1) (AC'97 7.1) (AC'97 7.1) SE (7.1)
Sortie(s) audio
analogique(s)
Séparées Séparées Séparées Séparées Séparées Séparées Séparées
Sortie(s) audio Optique x1 Optique x1, Optique x1 (en façade), Optique x1 , Optique x1 , Coaxiale x1 Coaxiale x1
numérique(s) coaxiale x1 coaxiale x1 coaxiale x1 coaxiale x1
Entrée(s) audio
numérique(s)
Optique x1 0 Coaxiale x1 0 0 Coaxiale x1 0
Carte(s) réseau nForce4 1 Gbps nForce4 1Gbps + nForce4 1 Gbps nForce 4 1 Gbps + nForce4 1 Gbps nForce4 1 Gbps nForce4 1 Gbps +
intégrée(s) Marvell 1 Gbps + Marvell 1 Gbps Realtek 100 Mbps Marvell 1 Gbps
Prises USB 2.0 10 (4 arrières + 10 (4 arrières + 2 via 10 (6 arrières + 4 via 10 (4 arrières + 2 via 10 ( 4 arrieres, + 4 10 ( 4 arrieres + 5 via 10 (4 arrieres + 2
(interne + externe) 2 via équerre fournie équerre fournie prises internes rack en façade fourni sur equerres fournie equerre fournie + 1 via (via equerre fournie)
+ 4 via prises + 4 via prises vacantes) + 4 via prises + 2 via prises prise interne vacante) +4 (via prises internes)
internes vacantes) internes vacantes) internes vacantes) internes vacantes)
Prises IEEE-1394 3 (1 arrière + 2 via 2 (via équerre fournie) 2 (1 arrière 2 (1 via rack en façade 2 (via interne sur 3 (1 via equerre et 2 via 3 (1 arriere, 2
(interne + externe) équerre fournie) + 1 en façade) fourni, 1 via prise
interne vacante)
equerre fournie) prises internes) (via equerre fournie)
Port(s) 0/0/0 1/1/1 (via 1/1/0 1/1/0 1/1/1 1/1/0 1/1/0
parallèle/série/jeu équerre fournie)
Ventilateur(s) sur la carte 0 0 1 2 1 0 1
Prise(s)
pour ventilateur(s)
5 4 5, dont 4 libres 4, dont 2 libres 4, dont 3 de libres 3 4, dont 3 libres
Contenu de la boîte Connecteur SLI x1, Connecteur SLI x1, Connecteur SLI x1, Connecteur SLI x1, Nappes SATA x2, Connecteur SLIx1, Connecteur SLI x1,
(hors notices et CDs) équerre de maintient nappes SATA x6, nappes ATA (rondes, nappes SATA x4, nappe adaptateurs électriques équerre de maintient nappes SATA x4,
SLI x1, nappe ATA x1, adatateurs électiques réagissent aux UV) x2, ATA x1, nappe D7 x1, SATA x4, nappes ATA SLI x1, nappes SATA x2, adaptateurs électriques
nappe SATA x5, nappe SATA x4, nappes ATA x2, nappes SATA x4, adaptateur électrique (rondes) x2, nappe D7 adaptateurs électriques SATA x2, nappe ATA
D7 x1, équerre avec USB nappe D7 x1, équerre adaptateurs électriques SATA x2, équerre 2x (ronde) x1, équerre 2x SATA x2, nappe ATA x1, (ronde) x1, nappe D7
2.0 x2 + Firewire x2 USB 2.0 x2 + port jeu, SATA x2, nappe D7 USB 2.0 + 2x Firewire USB 2.0 x1, équerre 2x nappe D7 x 1, équerre 2x (ronde) x1, équerre 2x
équerre Firewire x1 (ronde, réagit aux UV) x1, x1, équerre eSATA x1, Firewire x1, tournevis x1 USB 2.0 x2 , équerre USB 2.0 x1, équerre x2
rack en façade avec 4 un rack 3.5" pour prises 2x Firewire x1 Firewire x1
diodes de diagnostique en façade x1, équerre
+ une sortie SPDIF + port parrallele x1,
Firewire + SATA,
sacoche de transport x1
câble réseau x1
Prix 230 ¤ 210 ¤ 220 ¤ 180 ¤ 120 ¤ 120 ¤ 210 ¤
Fiche technique Cartes mères Intel
Marque Abit Asus ECS Gigabyte MSI
Modèle AW8-MAX P5WD2-E Premium PF22 Extreme G1975X 975X Platinum
Emplacements mémoire 4 4 4 4 4
Emplacement(s) PCI Express 16X x1, 1X x2 16X x2, 2X x1, 1X x1 16X x2, 1X x1 16X x2, 4X x2 16X x2, 1X x2
Emplacement(s) PCI 2 3 3 2 2
Périphériques ATA 2 2 2 4 4
Périphériques SATA 6 SATA II 8 SATA II 6 SATA II 4 (SATA II) 5 SATA II
RAID Oui (RAID 0/1/5 sur SATA II x4 oui ( RAID 0/1/5/10 oui (RAID 0/1/5 sur 4 SATA II Oui (RAID 0/1/5 sur SATA II) oui ( RAID 0/1 sur 4 SATA II)
et RAID 0/1sur SATA II x2) sur 4 ports SATA II) et RAID 0/1 sur 2 SATAII
Carte son intégrée Realtek ALC882M
(HD Audio 7.1), sur carte fille
Realtek ALC882M (HD Audio 7.1) Realteck ALC880 (HD Audio 7.1) Sound Blaster Live! 24-bit (7.1) Realtek ALC883 (HD Audio 7.1)
Sortie(s) audio analogique(s) Séparées separees separees Séparées oui
Sortie(s) audio numérique(s) Optique X1 Optique x1, Coaxiale x1 Optique x1 Optique x1, coaxiale x1 Coaxiale x1
Entrée(s) audio numérique(s) Optique x1 0 Optique x1 0 0
Carte(s) réseau intégrée(s) Broadcom 1 Gbps x2 Marvell 1Gbps x2 Realtek 1 Gbps Broadcom 1 Gbps Broadcom 1 Gbps
Prises USB 2.0 8 (4 arrières + 2 via équerre 8 USB 2,0 ( 4 arrieres + 2 via une 8 USB 2,0 (4 arrieres, 2 sur 8 USB2 ( 2 arrieres + 6 via 8 (4 arrières + 2 via équerre fournie
(interne + externe) fournie + 2 via prise equerre fournie + 2 via des equerre fournie, 2 via prises prises internes vacantes) + 2 via prise interne vacante)
interne vacante) prises vacantes) internes vacantes
Prises IEEE-1394 3 (1 arrière + 2 via 2 (via une equerre fournie) 2 ( 1 arrieres , 2 (via équerre fournie) 2 (1 arrière +
(interne + externe) équerre fournie) 1 sur equerre fournie) 1 via équerre fournie)
Port(s) parallèle/série/jeu 0/0/0 1/1/1 1/1/0 0/0/0 1/1/0
Ventilateur(s) sur la carte 0 0 2 4 1
Prise(s) pour ventilateur(s) 8 4 4, dont 2 libres 6, dont 4 libres 4, dont 3 libres
Contenu de la boîte Nappes SATA x6, 2 adaptateur Connecteur SLI x1, nappes SATA x6, Nappes SATA x4, nappe ATA x1, Connecteur SLI (!), Nappes SATA Nappes SATA x2, adaptateur
(hors notices et CDs) electrique double x2, nappe adatateurs électiques SATA x4, nappe D7 x1, adaptateur x4, adaptateur électrique SATA x4, électrique SATA x2, nappe ATA
ATA x1 (ronde), nappe D7 x1 nappes ATA x2, nappe D7 x1, équerre électrique SATA x2, équerre 2x nappe ATA x1, équerre audio x1, (ronde) x1, nappe D7 (ronde) x1,
(ronde), une equerre Firewire x2 USB 2.0 x2 + port jeu, USB 2.0 + 2x Firewire x1, équerre 2x USB 2.0 + équerre 2x USB 2.0 x1, équerre 2x
+ USB 2,0 x2, un cable équerre Firewire x1 équerre eSATA x1, un rack 3.5" 2x Firewire x1 Firewire x1
audio optique pour prises en façade x1,
équerre port parrallele x1,
câble réseau x1
Prix 220 ¤ 270 ¤ 180 ¤ 280 ¤ 210 ¤
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
Cartes graphiques
4. Cartes graphiques haut de gamme
Asus EN7800GT/2DHTV
GeForce 7800 GT - 350 ¤
Nous entamons les cartes graphiques avec l'essai de la 7800 GT
d'Asus. Bien que reposant sur le design de référence nVidia
comme la majorité, celle-ci se distingue quelque peu par
l'adoption d'un PCB de couleur bleue, déjà vu avec les 6800
de la marque, elle reprend le système de refroidissement des
6800 GT, avec les diodes bleues. Le bruit de ce dernier est
assez similaire à celui d'origine des 7800 GT.
Si la technique ne se distingue pas, le bundle ne fait guère
mieux. Elle est livrée avec un cordon de sortie TV ainsi qu'un
adaptateur DVI/VGA. Comme toutes les 7800 GT, elle est munie
en standard de deux prises DVI, ce qui signifie que pour
l'utilisation de deux moniteurs VGA, vous devrez acheter un
second adaptateur. Côté logiciels, quelques jeux mais rien de
bien exceptionnel (Snowblind, Xpand Rally et Joint Operations)
ainsi que les classiques d'Asus, de quoi lire des DVD et quelques
utilitaires.
Asus EN7800GT TOP SILExtreme
NT/2DHTV - GeForce 7800 GT - 430 ¤
Si la 7800 GT « de base » ne vous suffit pas, Asus propose
également une version fortement améliorée, la EN7800GT TOP
SILExtreme NT/2DHTV, plus communément appelée EN7800GT
TOP. Pour commencer, cette carte est dépourvue de ventilateur,
elle fait partie de la série « Silencer » d'Asus. Son imposant
radiateur, dont une partie est articulée pour profiter du flux d'air
du ventilateur CPU, permet d'assurer un refroidissement suffisant
et fait de cette dernière la carte graphique fanless la plus
puissante du marché. Vous devrez toutefois l'installer dans un PC
correctement ventilé pour éviter la surchauffe. Dans un PC peu
aéré, un PC home cinéma par exemple, elle aura vite fait de
dépasser les 85° en utilisation intensive.
La EN7800GT TOP chauffe beaucoup… car elle est overclockée
d'usine ! Loin des 400/500 MHz correspondant aux spécifications
des 7800 GT, elle tourne de base à 420/620 MHz ! Le GPU
pourrait faire mieux, mais la mémoire utilisée (des puces 1,6
ns) est très performante. En ajoutant un ventilateur à proximité
des ailettes du radiateur, vous pouvez augmenter encore les
PC Update mars / avril 06
Pour ne pas déroger à la règle, nous avons bien sûr overclocké
cette carte et toutes les autres, elle a tenu les fréquences de
490/604 MHz, pas mal du tout en partant de 400/500 ! C'est
mieux qu'une 7800 GTX… mais il manque toujours quatre
pipelines.
performances en dépassant les 460 MHz sur le GPU et 650 MHz
sur la mémoire, un monstre. Certains diront qu'elle coûte presque
le prix d'une 7800 GTX, mais elle offre le silence absolu et des
performances quasiment identiques (plus de 7000 3DMarks05
sans overclocking), ce n'est donc pas un si mauvais choix.
Le bundle ressemble à celui de la EN7800GT mais les jeux sont
remplacés par le jeu King Kong.

Gigabyte NX78T256V-B
GeForce 7800 GT - 340 ¤
La 7800 GT de Gigabyte ne coûte pas très cher, mais elle n'est
pas non plus très originale. A l'exception d'un autocollant
Gigabyte sur le ventirad, il s'agit exactement de la carte de
référence nVidia. Elle reprend donc toutes les caractéristiques
essentielles de cette série comme les deux sorties DVI, le
support avancé de la vidéo (HDTV, accélérations PureVideo) et
se trouve compatible SLI. Notons qu’à l'image de nombreuses
7800 GT, cette Gigabyte dispose d'une entrée vidéo pour faire
de l'acquisition, ce qui était également le cas des deux Asus
déjà testées.
Le bundle logiciel n'est guère plus excitant que celui d'Asus, il
renferme les jeux Spell Force et Xpand Rally, ainsi qu'une
sélection de logiciels Cyberlink dony PowerDVD 6.0. Côté
accessoires matériels, c'est un peu mieux, avec deux
HIS X850XT IceQ II
Radeon X850 XT - Moins de 300 ¤, bientôt à 240 ¤
Cette carte graphique HIS fait figure d'exception au sein de ce
comparatif. Hormis les X850 XT PE, les Radeon X850 XT étaient
les cartes graphiques les plus puissantes de l'ancienne génération
d'ATi, concurrentes des GeForce 6800 Ultra. Si leurs performances
sont aujourd'hui en retrait des cartes haut de gamme, à
commencer par les 7800 GT que nous testons, elles restent
toutefois fort correctes par rapport aux besoins des jeux modernes
et le rapport qualité/prix de ces dernières est en passe de devenir
excellent. Loin des 400/500 ¤ de la sortie, les X850 XT sont
aujourd'hui vendues moins de 300 ¤ et la chute n'est pas
terminée. Le modèle que nous avons testé, l'un des meilleurs,
sera rapidement vendu autour de 240 à 250 ¤.
La HIS X850XT IceQ II se distingue des autres X850 XT par son
système de refroidissement. Fabriqué par Artic Cooling, il offre
un meilleur refroidissement tout en abaissant le volume sonore
de la carte. Notons d'ailleurs que la vitesse de rotation du
ventilateur s'adapte automatiquement à la température de la
carte. Les mauvaises langues diront qu'il requiert deux slots dans
adaptateurs DVI/VGA, un câble de sortie TV complet (avec sorties
composantes pour la HD) et un adaptateur Molex/PCI-Express
pour l'alimentation électrique de la carte, au cas où votre
alimentation ne serait pas compatible PCI-Express.
Côté overclocking, sans être exceptionnelle, la Gigabyte
NX78T256V-B s'en sort plutôt bien et atteint 470/580 MHz.
le PC, mais le système d'origine des X850 XT en occupe deux
également.
Le bundle de la carte n'est pas plus incroyable que les précédents,
mais les jeux sont tout de même des titres plus populaires, à
savoir FlatOut et Dungeon Siege. D'un point de vue overclocking,
nous avons pu passer de 520/540 à 560/600, un gain intéressant
dépassant les caractéristiques de la X850 XT PE (540/590).
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
Leadtek WinFast PX7800 GT TDH MyVIVO
GeForce 7800 GT - 340 ¤
Leadtek fait partie des marques les plus appréciées par les fans
de cartes graphiques nVidia. Elles ne sont pas plus exceptionnelles
que les autres pourtant, mais elles sont toujours parmi les
premières disponibles et dans les moins chères. Dans le passé,
elles se sont taillé une petite réputation chez les overclockers,
mais elles ne sont plus vraiment meilleures que les autres à ce
sujet aujourd'hui.
Cette 7800 GT ressemble bien entendu à toutes les autres, mais
Leadtek à tout de même fait l'effort de modifier le système de
refroidissement en proposant son ventirad à la place du classique
de nVidia. Le ventilateur, un peu plus grand, fait un peu moins
de bruit tandis que la carte ne chauffe pas plus, c'est tout bon !
Comme son nom l'indique, cette carte fait également de
l'acquisition vidéo et possède une sortie TV (VIVO, pour Video In
/ Video Out).
L'overclocking se révèle être du même niveau que ces
concurrentes, et pour cause, le matériel employé est identique
MSI NX7800GT-VT2D256E
GeForce 7800 GT - 340 ¤
Les GeForce 7800 GT se suivent… et se ressemblent ! La MSI
NX7800GT-VT2D256E est une copie conforme de plus de la
7800 GT nVidia de référence, y compris le ventirad. Le bundle
de cette carte est un poil plus complet que les autres, comme
chez Gigabyte, puisqu'il comprend notamment deux adaptateurs
VGA/DVI et un cordon d'alimentation électrique pour les
alimentations incompatibles avec la prise à six broches PCI
Express ou encore en cas d'une configuration SLI avec une
alimentation qui n'en aurait qu'une ! D'un point de vue logiciel,
rien de terrible la non plus. MSI offre le jeu des Chroniques de
Riddick, plutôt sympathique… mais nous aurions aimé plus de
nouveauté, il faisait déjà parti des bundle de la marque il y a
plus d'un an avec les 6600 ! Identique jusqu'à l'overclocking,
cette 7800 GT à tenu les résultats corrects de 480/590 MHz.
Comme vous pouvez le constater, en dehors de quelques
PC Update mars / avril 06
en débit du radiateur ! Nous avons atteint 485/600 MHz, c'est
un très bon « score » même s'il n'est pas le meilleur. Pour les
fans d'overclocking, Leadtek propose également une « WinFast
PX7800 GT TDH MyVIVO Extreme ». Les fréquences d'origine
grimpent à 450/525 MHz, mais nous avons été déçus de la marge
d'overclocking, avec un maximum de 505/605, à peine mieux
que nos meilleurs résultats. Néanmoins, avec un bon processeur,
il y a déjà de quoi flirter avec les 8000 3DMarks05 !
modèles typés (Asus Silencer par exemple), toutes les GeForce
7800 GT sont absolument identiques. Sauf si vous êtes fan
d'une marque en particulier ou d'un jeu proposé en bundle,
nous ne saurions vous conseiller autre chose que de prendre
la moins chère au moment de votre achat !

Cartes graphiques
5. Cartes graphiques très haut de gamme
Concernant les cartes haut de gamme, c'est-à-dire vendues entre
300 et 450 ¤ selon nous, le choix est assez simple ; il faut
acheter une GeForce 7800 GT. A vrai dire, nous somme peinés
de ne pas pouvoir proposer de concurrence à ce modèle, il y aurait
bien les Radeon X1800 XL d'ATi, mais la série X1800 est déjà en fin
de vie et la X1900 XL n'a pas encore pointé le bout de son nez. Les
budgets plus serrés pourront également trouver refuge avec les
anciens tops des séries GeForce 6800 et Radeon X850.
L'offre des processeurs graphiques étant très large, il existe également
des modèles encore bien plus puissants, que nous qualifions de très
haut de gamme. En effet, leur puissance n'est pas encore véritablement
indispensable et leur prix devient tout bonnement effrayant, les plus
chères étant affichées 750 ¤ (X1900 XTX) ! Si l'on tient à conserver un
soupçon de rapport qualité prix, nous recommandons la GeForce 7800
GTX et, pour profiter des 512 Mo de RAM, la Radeon X1900 XT. Les GeForce
7800 GTX 512 et autres X1900 XTX sont à la fois trop rares et trop chères
selon nous, malgré des performances à couper le souffle.
Asus EN7800GTX/2DHTV
GeForce 7800 GTX - 500 ¤
Asus propose deux 7800 GTX à son catalogue. La
EN7800GTX/2DHTV est la version standard, c'est la copie
conforme de la carte nVidia. Elle offre donc les performances
très élevées d'une 7800 GTX et ne propose rien de bien concret
pour se démarquer des autres, son bundle est d'ailleurs
identique à celui de la 7800 GT de la marque.
Bien plus séduisante, Asus vends également la EN7800GTX
TOP/2DHTV que nous avions testé il y a quelques mois, à sa
sortie. Il s'agit la d'une 7800 GTX overclockée d'origine à des
fréquences peu avouables de 485/675 (contre 430/600
d'origine), ce qui n'est guère reproductible avec des modèles
standards, et pour cause, Asus n'a pas hésité à refroidir sa
carte avec un ventirad Artic Cooling et a utiliser des puces de
Probablement la carte graphique la plus
puissante du monde, en concurrence avec la
Radeon X1900 XTX, la GeForce 7800 GTX 512 est
difficile à trouver et trop onéreuse.
mémoire vidéo plus performantes. Sachant que l'on peut la
dégoter pour seulement 20 ¤ de plus, soit le prix du radiateur
tout en profitant d'une garantie sur l'overclocking, c'est sans
doute la 7800 GTX la plus intéressante. Sur la photo, la
EN7800GTX TOP.
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
Gigabyte NX78X256V-B
GeForce 7800 GTX - 500 ¤
Et une 7800 de plus ! Il devient vraiment difficile de réussir à
différencier ces cartes graphiques toutes aussi proches les
unes des autres. Comme l'Asus et les GTX à suivre, la Gigabyte
NX78X256V-B est une copie du design de référence, reprenant
même le ventirad nVidia qui, il faut l'avouer, n'est pas si mal
puisqu'il n'occupe qu'un seul emplacement pour un bruit tout
de même contenu. L'overclocking est d'ailleurs du même
acquabis que les autres, nous avons atteint 490/660 MHz.
Même le prix de vente ne permet plus vraiment de différencier
les cartes, toutes étant autour de 500 ¤ à l'heure actuelle.
Pourquoi acheter la Gigabyte ? Peut être pour son bundle, si
vous êtes fan des jeux livrés. Il y a les CD de Joint Operations
et Xpand Rally dans la boîte, pas de quoi se rendre véritablement
compte de la toute puissance d'une 7800 GTX. Si jamais vous
HIS X1900XT Dual DL-DVI VIVO
X1900 XT - 600 ¤
Faisant figure d'exception dans cette sélection de cartes très
haut de gamme, la HIS X1900XT Dual DL-DVI VIVO est l'une
des premières cartes de la famille X1900 facilement trouvable
sur le marché. Annoncée 650 ¤, elle est déjà trouvable sous
la barre des 600 ¤, la rapprochant du tarif des 7800 GTX. Outre
la puissance colossale de son GPU, elle embarque 512 Mo de
mémoire ce qui représente un atout non négligeable pour les
fans d'antialiasing et de filtrages en tout genre, vu la
gourmandise des jeux les plus modernes.
Peut être est-ce trop tôt, mais HIS ne propose pas encore de
version IceQ de ses X1900, ces cartes qui embarque un système
de refroidissement alternatif de meilleur qualité. Il faut dire que
son partenaire Artic Cooling vient tout juste de sortir son modèle
pour X1800/X1900 et que le ventirad d'origine ATi est loin d'être
ridicule. Si vous vous décidez pour une X1900 XT, n'hésitez pas
à regarder également chez Sapphire ou Gigabyte. Leurs cartes
PC Update mars / avril 06
n'aviez pas encore de quoi lire des DVD, Gigabyte propose un
logiciel adéquat, comme beaucoup. Il s'agit là de PowerDVD
version 6.0, accompagné de son homologue PowerDirector 3.0
pour réaliser des montages vidéo.
semblent identiques (nous ne les avons pas testées) et se
trouvent dans la même fourchette de prix.
Les bidouilleurs seront satisfaits de savoir que nous avons
réussi à overclocker notre X1900 XT HIS à 660/765 MHz au
lieu des 625/725 d'origine, offrant des résultats très proches
d'une X1900 XTX (650/775).

Leadtek WinFast PX7800 GTX TDH MyVIVOV
GeForce 7800 GTX - 500 ¤
Nous reprenons les tests de 7800 GTX avec l'un des premiers
modèles sortis, la Leadtek WinFast PX7800 GTX TDH MyVIVO.
Derrière cette dénomination à rallonge se cache une 7800 GTX
des plus classiques, ni plus puissante, ni moins. Contrairement
à certaines 7800 GT de la marque qui embarquent un ventirad
alternatif, cette dernière utilise le ventirad nVidia sur lequel un
simple autocollant Leadtek d'environ un centimètre carré à
été collé.
Si les fréquences de base sont respectées, soit 430/600 MHz,
Leadtek propose sur son site Internet un nouveau BIOS pour
modifier les fréquences de la carte à 450/625 MHz, un gain
relativement intéressant, mais vous pouvez tout à fait aller
plus loin en overclockant manuellement à plus de
480/650 MHz. Le fait que Leadtek propose ce BIOS démontre
la marge offerte par les GeForce 7800 en général et les GTX
en particulier. Si vous êtes téméraire, sachez que vous pouvez
MSI NX7800GTX-VT2D256E
GeForce 7800 GTX - 510 ¤
Nous achevons les essais de cartes graphiques par la
présentation de la GeForce 7800 GTX de MSI, répondant au
doux nom de NX7800GTX-VT2D256E. Il s'agit une fois de
plus d'un modèle de référence sur lequel un nouvel
autocollant à été apposé, ne nous réservant donc aucune
surprise. Nous l'avons tout de même overclockée par principe,
elle a obtenue des scores très proches de toutes les autres,
485/655 MHz.
Comme c'est le cas dans toutes les cartes graphiques MSI,
le bundle matériel est plutôt complet, il y a donc les deux
adaptateurs DVI/VGA (la concurrence n'en livre généralement
qu'un), l'adaptateur électrique PCI Express, le cordon S-Vidéo
et le câble de sortie TV/HDTV/VIVO.
Nous conclurons en répétant que c'est votre dévotion à une
marque précise ou à un jeu livré en bundle, ainsi que le prix
installer ce BIOS sur n'importe quelle autre GeForce 7800 GTX,
y compris d'autres marques, mais vous pouvez également
prendre le parti d'éditer votre propre BIOS.
Pour une fois, les jeux livrés en bundle avec cette carte nous
paraissent un peu plus séduisants, bien qu'un peu âgés eux
aussi. Il s'agit de Splinter Cell Chaos Theory et Prince of Persia
Warrior Within.
bien sur, qui vous fera adopter telle ou telle GeForce
7800 GTX. En effet, les constructeurs de cartes graphiques ne
sont bien que deux, ATi et nVidia, les autres marques n'étant
que des assembleurs ayant pour rôle de créer des packagings
et de la publicité autour de ces produits. Dommage qu'il n'y
ait pas des bundle plus originaux pour faciliter le choix,
comme Asus le faisait fut un temps en livrant une Webcam
avec ces cartes graphiques haut de gamme par exemple.
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
Cartes graphiques
6. Performances
omme vous le saviez peut être
C ou que vous l'aurez compris
en lisant les pages qui précèdent,
la vrai difficulté à choisir une carte
graphique haut de gamme ne consiste
pas à sélectionner une marque et un
modèle précis, mais bel et bien un type
de carte. En effet, il y a « toujours mieux
», la plus puissante des cartes pouvant
d'ailleurs être battue par l'ajout d'une
seconde en SLI/CrossFire… Si le budget
sera probablement un élément clé
permettant de trancher, rien de tel que
des chiffres de performances pour guider
un peu plus. Nous avons donc
comparées dans trois jeux de référence
toutes les cartes haut de gamme
actuelles, y compris les « vieilles » 6800
GT et X850 XT, ainsi que les déjà
mortes X1800. Précisons que tous ces
tests ont été menés en 1600x1200, une
résolution élevée qui correspond plus
ce à quoi sont destinées ces monstres
de puissance. Notre machine de test
est basée sur un Athlon 64 FX-55, l'un
des processeurs les plus puissants, et
un giga de mémoire vive bas timings de
marque Corsair.
Far Cry
16x12 AF8X 16x12 AA4X AF8X 16x12 HDR
X1900 XTX
7800 GTX 512
X1900 XT
X1800 XT
7800 GTX
X1800 XL
X850 XT
7800 GT
6800 GT
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
L'illustre Far Cry continu de mettre nos cartes graphiques à rude épreuve.
Pourtant, nous y jouions déjà à l'époque des GeForce FX ! ATi reprend le flambeau et la
X1900 XT s'éloigne assez sensiblement de la 7800 GTX. Outre son incompatibilité avec le
mode HDR, la X850 XT s'en sort encore de façon très honorable, se payant le luxe de
dépasser les scores de la 7800 GT.
FPS
PC Update mars / avril 06
7800 GTX 512
X1900 XTX
X1900 XT
7800 GTX
X1800 XT
7800 GT
X1800 XL
X850 XT
6800 GT
7800 GTX 512
X1900 XTX
X1900 XT
X1800 XT
7800 GTX
7800 GT
X1800 XL
X850 XT
6800 GT
Half-Life 2
16x12 AA4X AF16X
16x12 AF16X
0 20 40 60 80 100
A commencer par Half-Life 2, le test qui met généralement ATi en avant, c'est nVidia qui tient le haut du pavé ! Mais en
dehors de ces monstres vendus entre 650 et 750 ¤, intéressons nous aux 7800 GTX et X1900 XT, qui sont assez proches
pourvu que l'on n'active pas l'antialiasing. Nous constatons aussi l'écart de performance très important qu'il y avec les
cartes de la génération précédente.
Quake 4
FPS
16x12 AA4X AF8X
16x12 AF8X
0 20 40 60 80 100 120 140
FPS
Sur Quake 4, nVidia conserve le leadership, mais la GeForce 7800 GTX "standard" est assez loin derrière les X1900 XT.
Toutefois, entre 105 et 116 images par seconde, ferez-vous la différence ? Contrairement aux idées reçues, la 7800 GT
n'est pas du niveau des hauts de gamme de l'ancienne génération, elle est réellement plus puissante.

Cartes mères et cartes graphiques
7.
Overclocking
Pour certains d'entre nous, l'achat de matériel informatique se fait en fonction des facultés d'overclocking. C'est d'autant plus vrai pour les
composants haut de gamme qui se prêtent généralement mieux à cet exercice. Pour vous guider, nous avons regroupé sur cette page toutes
possibilités d'overclocking offertes par les cartes mères et les cartes graphiques que nous avons testées. Au sujet de ces dernières, gardez bien en
tête que leur hardware étant identique à modèle comparable, si une carte à obtenu un meilleur résultat qu'une autre, c'est plus lié à un facteur
chance qu'a une réelle différence de qualité. Il y a de fortes probabilités pour que l'ordre des MHz soit modifié en effectuant de nouveaux ces
mesures avec d'autres cartes des mêmes constructeurs.
Overclocking Cartes mères AMD
Marque Abit Asus DFI ECS Epox Gigabyte MSI
Modèle AN8 32X A8N32-SLI LP nF4 SLI-DR KN2-SLI Extreme 9NPA+ Ultra K8N Pro-SLI K8N Diamond Plus
HTT max réglable 400 MHz 400 MHz 456 MHz 400 MHz 400 MHz 456 MHz 450 MHz
HTT max obtenu 390 MHz 400 MHz 415 MHz 255 MHz 385 MHz MHz 270 MHz 375 MHz
VCPU max 1.65 v 1.7625 v 2.1 v 1.775 v 1.75 v 1.75 v 2.15 v
VDDR max 3.4 v 3.2 v 4.0 v 3.11 v 3.1 v 2.8 v 4.1 v
Overclocking Cartes mères Intel
Marque Abit Asus ECS Gigabyte MSI
Modèle AW8-MAX P5WD2-E Premium PF22 Extreme G1975X 975X Platinum
FSB max réglable 400 MHz 400 MHz 500 MHz 600 MHz 450 MHz
FSB max testé 345 MHz 375 MHz 315 MHz 320 MHz 320 MHz
VCPU max 1.7375 v 1.6 v 1.6 v 1.75 v 1.8 v
VDDR max 2.3 v 2.2 v 2.25 v 2.5 v 2.5 v
Overclocking Cartes graphiques 450 ¤
Marque Asus Gigabyte HIS Leadtek MSI
Modèle EN7800GTX NX78X256V-B X1900XT PX7800 GTX NX7800GTX
GPU origine 430 430 625 430 430
MEM origine 600 600 725 600 600
GPU overclocké 490 490 660 485 485
MEM overclockée 650 660 765 665 655
PC Update mars / avril 06

Dossier
CARTES MÈRES ET CARTES GRAPHIQUES HAUT DE GAMME
8. Le petit plus
Le VF700Cu de Zalman
peut être alimenté en 5V
(inaudible et aussi
performant que d'origine)
ou 12V (plus performant
que d'origine).
n PC haut de gamme ne se
U résume pas à l'utilisation d'une
carte mère et d'une carte graphique
performantes. C'est un tout, qui
passe par l'utilisation du bon processeur,
de la bonne RAM, du bon disque
dur, du bon boîtier et de nombreux
autres accessoires et/ou périphériques.
Nous n'allons pas revoir ici toutes les
méthodes permettant d'assembler un
PC performant, mais permettez-nous
de simplement faire le point sur les
composants essentiels. A commencer
par le processeur, votre choix se fera
notamment en fonction de votre
marque préférée (AMD ou Intel) et de
votre désir d'overclocking, s'il existe. Si
nous déconseillons généralement
l'achat des processeurs les plus puissants
pour lesquels la notion de rapport
qualité/prix n'existe plus du tout
(Athlon 64 FX et Pentium Extreme
Edition en tête), il ne faut pas non plus
lésiner sur la puissance, surtout si vous
souhaitez exploiter des cartes gra-
PC Update mars / avril 06
phiques aussi puissantes que celles
que nous recommandons. Les Athlon
64 3700+/3800+ ou les Pentium 4 660
nous semblent les plus intéressants du
moment. Les modèles dual core présentent
encore assez peu d'intérêt,
surtout vu leur rapport fréquence/prix.
L'Athlon 64 X2 3800+ et les tout nou-
veaux Pentium D 920/930 sont les
seuls que l'on puisse qualifier d'abordables,
un bon overclocking leur
apportera la puissance manquante.
Il existe une quantité d'accessoires permettant
d'améliorer le look et les fonctionnalités de son PC.
MSI propose cet accessoire en standard avec la K8ND+.
Côté mémoire vive, les aficionados
d'overclocking privilégieront la DDR ou
la DDR2 haute fréquence tandis que les
personnes plus sages préféreront les
valeurs standard actuelles (DDR400 ou
DDR2-667). Des modèles à timings
améliorés influent quelque peu sur les
performances, mais la dépense ne vaut
le coup que si vous possédez déjà un
PC très puissant. Si ce n'est pas le cas,
il vaut mieux dépenser ces euros
dans un processeur ou une carte graphique
plus puissante. Un giga de
RAM semble aujourd'hui le
minimum pour un PC puissant,
deux gigas n'étant
plus un luxe inaccessible
et inutile.
Passons
rapidement
au disque
dur, il n'y a pas
grand-chose à spécifier si
ce n'est de rappeler l'importance
de la vélocité sur les performances
générales du PC.
Enfin, concernant le boîtier et l'alimentation
du PC, si vous n'avez pas l'habitude
de dépenser plus que le minimum
syndical pour ce composant, vous
seriez probablement surpris de l'intérêt
qu'il peut y avoir à le faire ! Non seulement
un boîtier esthétiquement réussi
est un plaisir quotidien pour les yeux,
mais vous profiterez également des
bienfaits d'un boîtier haut de gamme

lors du montage et pendant les
moments de silence, si celui-ci est
mieux isolé et propose des emplacements
mieux étudiés pour la ventilation.
AMÉLIORER SON MATÉRIEL
Grâce à l'utilisation de certains accessoires,
il est possible d'améliorer son
matériel. Les cartes graphiques auront
par exemple beaucoup à gagner en
adoptant un système de refroidissement
Zalman, Artic Cooling ou autre. Contre
25 à 30 euros seulement, un radiateur
Zalman VF700-Cu vous permettra
d'améliorer le silence et/ou le refroidissement.
Les utilisateurs de plates-formes
SLI ou CrossFire devront prêter attention
à l'espace qu'il y a entre leurs cartes graphiques
avant de se lancer dans l'achat
de solutions de refroidissement alternatives.
Pour reprendre l'exemple du
VF700, il est possible d'en utiliser deux
sans problème sur une carte mère Asus
ou les rares autres cartes espaçant leurs
deux ports PCI- Express 16X de deux
slots, mais c'est également possible sur
les cartes mères SLI/CrossFire standard
en n'installant pas la petite plaque de
renfort à l'arrière du Zalman. L'utilisation
Le Choix
de la
l n'est pas facile d'élire une carte
I mère parmi une sélection de
modèles tous aussi attirants les
uns que les autres. Pour les processeurs
AMD, nous avons une préférence : l'Asus
A8N32-SLI qui offre les meilleurs résultats
d'overclocking avec la DFI, tout en étant
aussi simple d'emploi et aussi complète
que les modèles d'autres marques
comme Gigabyte. Elle est un peu chère
toutefois. Si l'overclocking n'est pas une
priorité pour vous, la MSI K8N Diamond
Plus est idéale. Du côté des processeurs
Intel, la sélection est un peu moins large.
Asus offre une fois de plus le top du top
mais notre choix se porterai plutôt sur
une carte qui n'est pas présentée ici,
l'Asus P5WD2 Premium première du
nom, avec un chipset 955X. Elle est aussi
intéressante que sa remplaçante (à condition
que vous ne souhaitiez pas exploiter
le CrossFire à fond ou installer un PEE
955) et elle ne coûte que 200 ¤.
Côté cartes graphiques, à GPU identique,
il est carrément impossible d'élire
une carte. Notre préférence va à la
des systèmes de refroidissement d'Artic
Cooling n'est en revanche pas possible
en dehors des cartes mères Asus.
Suivant la même idée, vous pourrez
peut-être supprimer le ventirad de chipset
de votre carte mère et en installer un
plus silencieux. Hélas, avec les cartes
mères nForce4, c'est rarement possible
car la carte graphique risque de buter sur
le nouveau radiateur. Le plus « simple »
reste encore d'acheter une carte mère
sans ventilateur d'origine. Pour en finir
avec le refroidissement, sachez qu'il est
presque toujours possible d'améliorer le
bruit de fonctionnement d'un PC en remplaçant
les ventilateurs d'origine par des
modèles plus silencieux (marques Papst,
Enermax, Noiseblocker…) et en ajoutant
parfois des ventilateurs, basse vitesse
bien entendu.
Les petites améliorations que l'on peut
apporter à son PC ne se résument pas
à optimiser le refroidissement et/ou le
bruit. Vous pouvez également vous
faciliter la vie pour le montage en achetant
des nappes rondes, bien que de
nombreuses cartes mères haut de
gamme en fournissent d'origine aujourd'hui,
ou en privilégiant les vis à main,
X850 XT de HIS qui offre un rapport
performances/prix exceptionnel et à la
7800 GT Silencer d'Asus qui allie haute
vitesse et silence. Les cartes graphiques
plus rapides perdent quelque
peu la notion de rapport qualité/prix, ou
plutôt de besoin/prix ». Pour le très haut
de gamme, les résultats de benchs
ces grosses vis qui ne requièrent pas
de tournevis. Les adeptes du tuning
pourront également personnaliser leur
PC en utilisant des lumières néons, des
autocollants ou des grilles de ventilateurs
personnalisées.
montrent que la 7800 GTX s'en sort
encore très bien et elle présente aujourd'hui
le meilleur rapport qualité/prix,
coûtant « seulement » 500 ¤.
Tous les accessoires ne
sont pas aussi
intéressants les uns que
les autres. Ce système
de refroidissement
Gigabyte est peu utile et
trop bruyant.
Rédaction
PC Update mars / avril 06

2ème Lot :
6ème Lot :
19 POUCES LCD VX924
ANTEC PERFORMANCE P150
10ème Lot :
CARTE MÈRE RD480 NEO2-FI
3ème Lot :
17 POUCES LCD VE710
7ème Lot :
BeWAN POWERLINE E85 DUO
11ème Lot :
STUDIO MEDIASUITE 10
1er Lot :
4ème Lot :
8ème Lot :
CARTE MÈRE P4N-SLI
SATELLITE A100-551
Intel Celeron M 370 1.50 GHz - 512 Mo DDR-2 - 80 Go SATA -
15.4" TFT WXGA - ATI XPress200M - DVD±RW/DL - WXPH
ROUTEUR + CARTE PCMCIA
MIMO
12ème Lot :
WIRELESS LASER DESKTOP 6000
DU 1er MARS 2006 AU 30 AVRIL 2006
5ème Lot :
MULTIFONCTIONS DCP-340CW
9ème Lot :
PACK MOBILITÉ BELKIN
13ème Lot :
STUDIO PLUS VERSION 10

29ème au 31ème Lot :
ABONNEMENT D’UN AN
34ème Lot :
38ème au 44ème Lot :
26ème au 28ème Lot :
NOSTROMO N52
SACOCHE NOTEBOOK NE III
45ème Lot :
COMFORT OPTICAL MOUSE 3000
ABONNEMENT D’UN AN
37ème Lot :
24ème au 25ème Lot :
DATA TRAVELER II+ MIGO 256 Mo
33ème Lot :
STUDIO VERSION 10
LOT TUNING ANTEC
46ème au 55ème Lot :
MULTIPRISE PARAFOUDRE
14ème au 23ème Lot :
IPOD STEREO DOCK
32ème Lot :
WIRELESS NOTEBOOK LASER MOUSE 6000
36ème Lot :
INSPIRE T3030
56ème au 65ème Lot :
CASQUE AUDIO HS300
35ème Lot :
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PARTICIPER AU TIRAGE AU SORT !!!!!

Pratique
DUAL CORE, 64 BITS
Dual core,
64 bits :
quels gains espérer ?
Par : Franck Delattre
Il ne sera bientôt plus possible d’acheter un processeur qui ne soit
pas dual-core et 64 bits, ces deux technologies sont en effet
devenues presque banales sur un PC moderne. Mais tout le monde
n’en est pas équipé, loin s’en faut, et dans la perspective de l’achat
d’un nouveau PC ou d’un upgrade on peut se poser des questions
sur la pertinence de choisir un processeur équipé de deux cores
et/ou du 64 bits, notamment pour le jeu.
l est bien connu que le maté-
I riel évolue toujours plus vite
que le logiciel. L’industrie du
logiciel nécessite un temps d’adaptation
pour utiliser les dernières innovations
matérielles, et cela concerne les
processeurs généralistes et graphiques.
L’industrie du jeu fait cependant
un peu figure d’exception dans
la mesure où, là aussi, tout va très
vite (et nous allons donc nous
concentrer sur eux car ils sont les
premiers bénéficiaires d’un gain puis-
sance hors du monde professionnel).
Ainsi, les titres optimisés pour le dualcore
ou pour le 64 bits (ou même les
deux) voient leur nombre augmenter
chaque mois. Cependant ces deux
types d’optimisation diffèrent quelque
peu, en terme de modifications à
apporter au moteur du jeu, ainsi qu’en
gain de performance ou de qualité. Il
convient donc dans un premier temps
de se pencher sur ce que ces deux
technologies peuvent apporter
concrètement aux joueurs.
Différents modèles de parallélisme
On distingue deux modèles de parallélisme.
• Le parallélisme « fonctionnel » consiste à paralléliser les tâches, c’est-à-dire à permettre
leur exécution simultanée et ce sur des données différentes.
• Le parallélisme « vectoriel », ou parallélisme des données, consiste à appliquer la même
opération à des données différentes. Ce type de parallélisme est l’objet des jeux d’instructions
MMX, 3Dnow!, SSE 1, 2 ,3.
Seul le parallélisme fonctionnel permet d’exploiter plusieurs cores.
PC Update mars / avril 06
LES OPTIMISATIONS
MULTI-CORE
Un système équipé d’un processeur
multi-core (et en particulier dual-core)
propose une augmentation du potentiel
de puissance de calcul CPU disponible,
en comparaison à un processeur
mono-core. Cela semble trivial, mais
encore faut-il que cette puissance soit
utilisée afin que le gain escompté apparaisse
de façon concrète.

Un moteur de jeu est capable d’exploiter
plusieurs cores s’il est capable de
parallélisme, dans le sens où il permet
l’exécution simultanée de plusieurs
tâches (ou threads). On parle alors de
parallélisme fonctionnel (voir encadré «
Différents modèles de parallélisme »).
Un tel moteur bénéficiera ainsi de tout
système comportant plus d’un processeur,
ce qui inclut les systèmes à plusieurs
processeurs physiques, les processeurs
dual-core, et également les
Pentium 4 équipés de l’HyperThreading.
Ces derniers sont un cas un peu particulier
dans la mesure où un seul processeur
physique est réellement présent.
Mais une utilisation
optimale de
l’HyperThreading
permet d’améliorer
le rendement
du processeur, et
ce jusqu’à 30%
dans le cas du
Prescott. On se
retrouve ainsi, dans un
cas optimal, avec « 1,3 »
processeur.
UN MAUVAIS CANDIDAT À LA
PARALLÉLISATION.
Un moteur de jeu consiste en un processus
événementiel, c’est-à-dire qu’il
est responsable de la création d’une
séquence d’images (et de sons) en
temps réel et en fonction d’événements
(notamment les mouvements du
joueur). Chaque image dépendant de la
précédente, il n’est pas possible de
commencer le calcul d’une image avant
que la précédente ne soit terminée. Il
est donc impossible de calculer deux
séquences du jeu simultanément, en
d’autres termes de paralléliser la génération
de deux images.
Ainsi la seule possibilité envisageable
dans un moteur de jeu consiste à paralléliser
le traitement nécessaire à la
génération d’une seule image, on parle
alors de parallélisation « intra-frame ».
La génération d’une image passe par
une série de sous étapes, parmi lesquelles
on peut distinguer, entre autres,
PC Update mars / avril 06

Pratique
DUAL CORE, 64 BITS
LA LOI D’AMDAHL
Le gain de performance engendré par la parallélisation d’un programme en vue de lui faire exploiter
plusieurs processeurs peut être évalué grâce à la loi d’Amdahl. Cette loi se base sur le fait qu’une partie
seulement du traitement peut être parallélisée, le reste devant s’effectuer de façon séquentielle. La loi
s’énonce ainsi :
• « Temps parallèle » est le temps d’exécution avec parallélisation.
• « Temps série » est le temps d’exécution sans parallélisation.
• « %s » est la portion du programme qui s’exécute en série, (1-%s) la portion qui s’exécute en parallèle.
• N est le nombre de processeurs.
L’accélération induite par la parallélisation est donc :
Considérons par exemple que 70% du moteur de jeu peut être parallélisé (%s = 30/100). L’accélération
avec deux processeurs vaut alors 1,54, soit un gain théorique de 54%. Le graphe suivant nous montre
l’évolution du gain de performance en fonction du nombre de processeurs présents, et ce pour un code
parallélisé à 70% et un code parallélisé à 80%.
Performance (en %)
500
450
400
350
300
250
200
150
Loi d'Amdahl - Evolution de la performance en fonction du nombre de processeurs
100
1 2 4 8 16 32 64
Evolution de la performance en fonction du nombre de processeurs
Il apparaît un phénomène intéressant : avec deux et quatre processeurs, une parallélisation de 70% du
code offre des gains proches de ceux obtenus avec un code parallélisé à 80%. A partir de 8 processeurs
en revanche, il devient nécessaire d’augmenter la quantité de code parallélisé afin de conserver un gain
notable. Ainsi, les configurations actuelles à deux cores (voire celles à quatre cores qui arriveront bientôt)
peuvent se contenter d’une parallélisation partielle tout en fournissant un bon gain de performance.
le moteur physique, le moteur de collisions,
la gestion des particules, le
moteur d ‘intelligence artificielle. La
parallélisation « intra-frame » consiste
alors à s’efforcer de traiter simultanément
ces sous-systèmes, mais là encore
ce n’est pas chose facile.
En effet, ces sous-systèmes possèdent
de fortes interactions, et cela se conçoit
aisément : le résultat de l’IA reposition-
PC Update mars / avril 06
70% du code parallélisé 80% du code parallélisé
Nombre de processeurs
ne les objets, qui seront soumis à
d’éventuelles collisions, créant donc de
nouvelles composantes dans le moteur
physique, qui va ainsi modifier les positions,
utilisées par l’étape d’IA du calcul
de l’image suivante … et ainsi de suite.
Dépendance temporelle donc, mais
également de données, certaines pouvant
être partagées par plusieurs sous-
systèmes. Difficile dans ce contexte de
concevoir un fonctionnement simultané
des sous-systèmes.
A ce stade, deux choix s’offrent aux
développeurs du moteur de jeu. Le
choix facile, rapide, consiste à utiliser la
puissance de calcul disponible du
second core à d’autres fins, en ajoutant
par exemple des effets spéciaux
(visuels et sonores). Le noyau même du
moteur reste affecté à un seul processeur,
et donc le nombre d’image par
secondes ne change pas par rapport à
la version mono-processeur. Le jeu est
plus joli, mais pas plus fluide.
L’avantage de cette méthode est de ne
presque pas toucher au noyau monothread
du moteur existant, et permet
ainsi de créer une version dual-core
rapidement, et pour un coût modeste.
En revanche, si le jeu peine à tourner de
façon fluide sur un processeur monocore,
l’ajout du second core n’y changera
rien. Pire encore, le jeu sera bien
souvent moins fluide, car les processeurs
dual-core sont en général cadencés
à des fréquences inférieures à
celles de leur pendant mono-core. Le
joueur se retrouve donc avec un jeu
plus joli, mais moins fluide.
L’autre solution consiste à refondre le
moteur de jeu afin de lui faire bénéficier
des cores présents. Refondre est un
terme optimiste, et revient en pratique à
refaire complètement le moteur de jeu,
ce qui demande du temps et engendre
un coût non négligeable. Le jeu en vaut
la chandelle cependant, car le gain de
performance peut s’avérer plus qu’intéressant.
Si 70% des routines du moteur
profitent d’une exécution en parallèle, le
gain de performance dépasse 50%
avec deux processeurs (voir encadré «
Loi d’Amdahl »). La politique actuelle
des constructeurs de microprocesseurs
tend à multiplier les core d’exécution,
ce qui ne pourra que bénéficier à des
moteurs de jeu multi-threadés.
Gageons que les processeurs quadcore
arriveront avant longtemps sur nos
PC, et la loi d’Amdahl nous permet de
prédire un gain de performance de
110%, soit un frame rate multiplié par
deux environ.
PARALLÉLISER
L’IMPARALLÉLISABLE
Concevoir un moteur de jeu multithreadé
n’est cependant pas chose
facile, du fait des dépendances entre
les sous-systèmes.
Une voie possible de parallélisme
consiste à se dire que l’on ne va pas
attendre qu’un sous-système ait fini

Une voie possible de parallélisme dans un
moteur de jeu consiste à se dire que l’on ne
va pas attendre qu’un sous-système ait fini
son travail pour démarrer ceux qui en
dépendent, ceux-ci vont juste travailler avec
les derniers résultats disponibles.
son travail pour démarrer ceux qui en
dépendent, ceux-ci vont juste travailler
avec les derniers résultats disponibles
au moment de leur démarrage. Les
résultats définitifs ne seront alors utilisés
qu’à l’itération suivante. Cela n’est
possible qu’en concevant les sous-systèmes
de façon à ce que leur tâche
puisse être découpée en plusieurs
étapes, chacune d’elle effectuant une
nouvelle mise à jour dans les données «
globales », qui seront utilisées par les
autres sous-systèmes.
Ainsi, à titre d’exemple, on peut imaginer
que le moteur de simulation de la
physique n’attende pas que toutes les
collisions aient été résolues, mais récupère
les dernières informations disponibles
fournies par le sous-système de
collision. On supprime ainsi les attentes
entre les différents sous-systèmes,
mais il faut cependant s’assurer de la
cohérence des échanges entre les
sous-systèmes. Si le module de collision
met à jour une position, pas question
que le module de physique ne la
récupère avant qu’elle soit complètement
mise à jour. Cette méthode
nécessite donc un nouveau sous-système
dont le seul rôle est d’assurer la
synchronisation des différents soussystèmes,
et d’éviter ainsi les conflits.
Plus facile à dire qu’à faire, car en pratique
la décomposition et la synchronisation
des sous-système est un vrai
casse-tête. Qui plus est le processus
n’est pas gratuit, car la nécessité d’un
sous-système dédié à la gestion et à la
synchronisation des sous-systèmes
signifie un travail supplémentaire du
processeur. Si cette gestion est compensée
par la puissance de calcul d’un
processeur multi-core, il implique en
revanche une charge de travail non
négligeable pour un processeur monocore
… ainsi, un moteur de jeu multithreads
tournera sans problème sur un
Le schéma classique d’un moteur de jeu regroupe les sous-systèmes principaux dans un thread.
Le rendu graphique peut s’effectuer de façon asynchrone, étant en grande partie pris en charge par le GPU.
Voici une approche possible d’un moteur multi-threadé. Un thread est affecté à chaque sous-système,
et un sous-système de contrôle assure la synchronisation, afin d’éviter les conflits d’accès aux données entre les
différents threads. Chaque sous-système peut alors tourner à sa fréquence propre, dépendant des besoins du moteur,
mais également de la puissance CPU disponible.
L’avis de l’expert
Lors d’une interview en août 2005, Gabe Newel, responsable de Valve et programmeur
principal d’Half Life 2, clamait que les développeurs devaient craindre l’avènement du dualcore.
Selon lui, la conception d’un moteur de jeu multi-core fait encore l’objet de recherches
et que tous les problèmes ne sont pas encore résolus.
Les processeurs multi-core ne concernent pas que le monde du PC, ainsi le processeur de
la X-Box 360, le Xenon, comporte trois cores, et le processeur Cell de la future PS3 va encore
plus loin avec pas moins de 8 cores DSP (Digital Signal Processor). Malgré cela, dans cette
même interview, Gabe Newel se montre peu optimiste quant à la pérennité du multi-core, ce
qui ne justifie pas d’y consacrer tant d’efforts. Le multi-core, une mode passagère ?
processeur mono-core, mais plus lentement
que ne le ferait un moteur monothread
! Cela peut en partie expliquer la
réticence qu’ont les développeurs à
paralléliser leur moteur de jeu dans l’immédiat,
car la grande majorité des systèmes
actuels utilise encore un processeur
mono-core.
DAVANTAGE DE SOUPLESSE
Le développement d’un moteur multithreadé
est en revanche très pertinent à
terme. Avec la multiplication du nombre
de cores, le gain de performance qui en
découle se fait de façon totalement
transparente, sans qu’il soit besoin d’apporter
la moindre modification au moteur.
Plutôt rentable sur le long terme !
En outre, l’intérêt d’un moteur de jeu
multi-threadé ne se limite pas à la seule
exploitation du multi-core. Le découpage
des sous-systèmes et leur séparation
dans différents threads permet une grande
souplesse en comparaison à un
moteur mono-thread. En effet, il devient
alors possible de faire tourner les différents
sous-systèmes avec des fréquences
de rafraîchissement différentes.
Un moteur de jeu multi-threads
tournera sans problème sur un
processeur mono-core, mais
plus lentement que ne le ferait
un moteur mono-thread !
PC Update mars / avril 06

Les processeurs dual-core ne sont
qu’un début, et Intel compte bien
multiplier les cores dans ses futurs
processeurs. A la vue de l’évolution
des performances un tantinet
« optimiste » prédite par le fondeur,
il nous tarde d’être en 2008+ !
Pratique
DUAL CORE, 64 BITS
On peut ainsi imaginer que le moteur de
jeu peut, par exemple, faire tourner plusieurs
itérations du sous-système d’IA
pour une seule itération du moteur de
simulation physique, le rapport dépendant
de la puissance du processeur.
Ainsi, plus le processeur est puissant,
plus le jeu semble « intelligent ». Cela
est bien sûr extensible à tout autre
sous-système, en fonction des spécificités
du jeu concerné.
INTEL Y CROIT ! (AMD AUSSI)
Après le relatif échec du Netburst, la
multiplication des cores au sein d’un
même processeur est présentée
comme la voie salvatrice vers plus de
performances. Mais il faut que les
développeurs suivent le mouvement, et
il est difficile de les convaincre, même
lorsque l’on s’appelle Intel.
Heureusement pour le constructeur, la
démocratisation de l’HyperThreading a
posé les jalons vers le multi-thread, et a
notamment accéléré l’abandon des
systèmes d’exploitation incapables de
gérer plus d’un processeur, tels que
Windows Me.
Par chance, Intel n’est pas le seul à
promouvoir la multiplicité des cores, et
AMD pousse également à la roue.
Gageons donc que sous peu le parc
des machines destinées au jeu comportera
une majorité de processeurs
multi-core, ce qui aidera certainement à
motiver les développeurs.
PC Update mars / avril 06
EXPLOITER
LE MODE 64 BITS.
Dans le cas de la version 64 bits d’un jeu
on ne peut pas réellement parler d’optimisation
comme c’est le cas pour le dualcore.
Le mode 64 bits est un mode d’ex-
Rendu
graphique et
parallélisation
Le rendu graphique se prête bien au
jeu de la parallélisation, de par
l’absence de dépendance dans le
traitement des vertices et des pixels.
Dès lors, augmenter le nombre de
pipelines de traitement dans les
GPU s’accompagne d’une montée
en puissance pratiquement linéaire,
et constitue à ce titre la principale
différence entre les différences
déclinaison d’une génération de
processeur graphique.
La dernière innovation dans la
parallélisation du rendu consiste à
utiliser deux cartes graphiques,
donc deux GPUs. Ce sont les
technologies SLI et Crossfire.
ploitation du processeur (et nécessite à
ce titre un système d'exploitation dédié),
et il a cette particularité d’être complètement
compatible avec le mode 32 bits.
Cela veut dire qu’un programme n’utilisant
que des instructions 32 bits est en
mesure de tourner dans un environnement
64 bits. Dès que le programme utilise
une instruction du jeu d’instruction
étendu 64 bits il devient alors un programme
64 bits, et ne tourne évidemment
que sous un environnement 64 bits.
Ces deux morceaux de code effectuent exactement la même chose. L’une est 32 bits et nécessite 31 instructions,
l’autre 64 bits et comporte 23 instructions. La différence tient dans le nombre de registres de travail disponibles dans les
deux modes, 8 en 32 bits et 16 en 64 bits.

Activer le support de plusieurs cores
dans Quake 4
Basé sur le moteur de Doom3, Quake 4 n’inclut pas d’optimisations dual-core
ou HyperThreading par défaut. Pour cela un patch (1.05) est disponible sur le
site d’ID Software
Le support multi-core est activable de la façon suivante :
• après le chargement du jeu faire apparaître la console avec Ctrl + Alt + 2
(sur clavier français).
• Au prompt taper « r_useSMP 1 » suivi d’entrée.
• Fermer la console avec la touche 2 .
Désactiver le support multi-core se fait de la même façon à ceci près qu’il faut
entrer 0 après r_useSMP.
Afin de visualiser l’effet, il est possible d’afficher le nombre d’images par seconde
en utilisant la commande « com_showfsp 1 » dans la console.
En somme, créer une version 64 bits
d’un jeu se fait en recompilant le
moteur de jeu avec un compilateur
capable de générer des instructions
64 bits. Dans un scénario idéal, il n’y a
rien d’autre à faire que de recompiler …
mais en pratique il peut exister certaines
différences entre les compilateurs
32 et 64 bits, nécessitant
quelques corrections. Cela étant, le travail
n’est en aucune mesure comparable
à celui nécessaire à la parallélisation
du moteur de jeu.
Les deux exploitations ne sont
d’ailleurs pas incompatibles, et il se
trouve que certains titres bénéficient
d’une version à la fois optimisée pour le
dual-core, et compilée en 64 bits.
L’ACCÉLÉRATION 64 BITS.
Le gain de performance apporté par
une version 64 bits ne provient que de
l’utilisation du jeu d’instruction 64 bits.
Dans ce mode, le processeur dispose
en effet de plus de registres de travail
(16, alors qu’il n’en dispose que de 8 en
mode 32 bits), et a ainsi moins recours
au stockage des données intermédiaires
en mémoire.
Le compilateur 64 bits, responsable de
la traduction du code en instructions
machines, est ainsi capable d’effectuer
la même tâche avec moins d’instructions.
Moins d’instructions à exécuter
Jeu Editeur en France Version multi-core Version 64 bits
Far Cry Ubisoft x
Unreal Tournament 2004 Atari x
Quake 4 Activision x
Call of Duty 2 Activision x
Half Life 2 Electronic Arts x x
Black & White 2 Electronic Arts x
signifie donc un travail plus rapide, et
ce pour le même résultat. Il reste que
les compilateurs 64 bits sont encore
récents, et ne donnent pas encore le
meilleur code possible. La situation ne
peut que s’améliorer avec le temps
cependant.
Le gain de performance apporté par la
compilation 64 bits est très difficile à
chiffrer, et ne peut de toute façon se
mesurer qu’au cas par cas. On peut
cependant tabler sur un gain moyen de
l’ordre de 10%.
Le mode 64 bits permet aussi de s’affranchir
de la barrière des 4Go de
mémoire vive. Si cela nous semble
encore aujourd’hui un peu exagéré pour
un jeu, il se peut que ça change rapidement.
Intéressant donc, mais rien de
bien exploitable à l’heure actuelle.
Bénéficier du 64 bits semble simple, et
pourtant les versions 64 bits des jeux ne
sont pas apparues très rapidement. La
raison tient au mode d’exploitation 64
bits lui-même, qui nécessite un système
d’exploitation avec un noyau 64 bits.
Ainsi, toutes les applications tournant
au niveau du noyau, en particulier les
drivers, doivent donc être conformes à
ce nouveau mode. Et force est de
constater que les drivers 64 bits ont mis
du temps à être disponibles. Sans driver
64 bits de carte graphique, impossible
de faire tourner le moindre jeu.
LES JEUX DISPONIBLES.
Nous avons sélectionné quelques titres
annoncés comme étant optimisés pour
le dual-core et/ou le 64 bits. Les jeux
basés sur des moteurs assez anciens
ne profitent généralement pas des optimisations
dual-core, mais une version
64 bits est disponible sous la forme de
patch. C’est le cas de Far Cry (moteur
Crytech 32 bits + patch 64 bits), Unreal
Tournament 2004 (basé sur le moteur
d’UT2003).
TESTS SOUS WINDOWS XP
32 BITS.
Les tests sous Windows XP 32 se sont
effectués sur une plate-forme commune
basée sur une Asus P5WD2-E (chipset
i975X) et 2x512Mo de DDR2-667. Nous
avons utilisé deux processeurs : un
Pentium 4 640 (3,2GHz, 2Mo de cache
L2, 210 ¤), en activant et désactivant
successivement l’HyperThreading ; un
Pentium D 840 (3,2GHz, 2Mo de cache
L2 soit 1Mo par core, 450 ¤). Chaque
test a été effectué avec deux cartes graphiques,
une ATI X1800XT équipée de
512Mo de mémoire (510 ¤) et une
Geforce 6800GS avec 256Mo de
mémoire (220 ¤). Enfin, chaque carte
graphique a été utilisée avec deux versions
différentes des drivers vidéo, l’une
comportant des optimisations dual-core
et l’autre non (voir encadré « Drivers
graphiques et dual-core »).
Drivers graphiques et dual-core
nVidia et ATI ont annoncés des optimisations pour processeurs dual-core dans
les dernières versions de leurs drivers pour cartes graphiques. Les drivers
ForceWare 82.12 et Catalyst 5.13 sont donc à même d’utiliser les deux cores du
CPU afin de soulager le processeur graphique d’une partie des calculs, en
particulier les transformations 3D.
PC Update mars / avril 06

Pentium D 840
Pentium 4 640, HT on
Pentium 4 640, HT off
Pratique
DUAL CORE, 64 BITS
Far Cry - ATI X1800XT
Catalyst 5.11 Catalyst 5.13
0 20 40 60 80 100 120 140
Images par seconde
Si Far Cry ne semble pas profiter de l’HyperThreading, il exploite en revanche les deux cores du Pentium D,
bien que le gain de performance ne dépasse pas 8%. L’utilisation simultanée des Catalyst optimisés dualcore
offre par contre une accélération beaucoup plus intéressante, exploitant même l’HyperThreading du
Pentium 4 640. Au final, le Pentium D permet un gain de 17% par rapport au Pentium 4.
Pentium D 840
Pentium 4 640, HT on
Pentium 4 640, HT off
Quake 4- ATI X1800XT
Catalyst 5.11 Catalyst 5.13
0 20 40 60 80 100 120
Images par seconde
Les résultats avec Quake 4 sont plus qu’étranges. Notre test n’a révélé aucun gain de performance,
ni avec l’HyperThreading ni avec le dual-core. Pire encore, les meilleures performances sont obtenues
avec l’HyperThreading désactivé. Etrangement, les Catalyst optimisés n’apportent pas le gain de
performance observé avec Far Cry.
Pentium D 840
Pentium 4 640, HT on
Pentium 4 640, HT off
3DMark2006 - ATI X1800XT
Catalyst 5.11 Catalyst 5.13
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500
Marks
3Dmark 2006 exploite quant à lui l’HyperThreading, le dual-core,
et profite également (quoique peu) des optimisations des Catalyst.
Gains de performance avec un processeur dual-core
3DMark 2006 - Geforce 6800GS
3DMark 2006 - ATI X1800XT
Quake 4 - Geforce 6800GS
Quake 4 - ATI X1800XT
Far Cry - Geforce 6800GS
FarCry-ATIX1800XT
0 5 10 15 20 25 30
gain en %
PC Update mars / avril 06
Pentium D 840
Pentium 4 640, HT on
Pentium 4 640, HT off
Far Cry - Geforce 6800GS
ForceWare 81.98 ForceWare 82.12
0 20 40 60 80 100 120 140
Images par seconde
Avec une carte moins puissante, Far Cry profite davantage des deux cores du Pentium D (20% de gain).
En revanche l’utilisation des ForceWare optimisés ne change rien du tout.
Le Pentium D apporte un gain de 20% par rapport au Pentium 4.
Pentium D 840
Ce tableau récapitule les gains
observés entre le meilleur résultat
obtenu avec le Pentium 4 640 et le
meilleur résultat obtenu avec le
Pentium D 840. Entre 0%, pour la
X1800XT, et 20%, pas de quoi
justifier l’écart de prix entre les
deux processeurs (qui lui atteint
quand même 114%, et ce quelle
que soit l’application ! ).
Pentium 4 640, HT on
Pentium 4 640, HT off
Quake 4 - Geforce 6800GS
ForceWare 81.98 ForceWare 82.12
0 20 40 60 80 100 120
Images par seconde
Avec la carte nVidia, le dual-core apporte un très léger gain de 3%. Pas de quoi jubiler !
Pentium D 840
Pentium 4 640, HT on
Pentium 4 640, HT off
3DMark2006 - Geforce 6800GS
ForceWare 81.98 ForceWare 82.12
0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Marks
Le constat est le même qu’avec Far Cry, à savoir que les versions optimisées des ForceWare
n’apportent pas le moindre gain sur 3Dmark 2006.

Pentium D 840
Pentium 4 640
Athlon 64 3000+
TESTS SOUS
WINDOWS XP 64 BITS.
nVidia et ATI disposent désormais de
versions stables et performantes de drivers
64 bits, et nos tests ont révélé que
les versions 32 bits des jeux tournent
tout aussi bien dans un environnement
64 bits, sans perte de performance …
ni gain d’ailleurs, les drivers graphiques
64 bits ne sont pas vraiment plus
rapides que leur pendant 32 bits, tout
au mieux aussi rapides.
Plus intéressantes sont les versions de
ces jeux compilées en 64 bits. Far Cry
propose à ce titre un patch 64 bits
complet (très complet même, puisqu’il
pèse 450Mo) et qui transforme le jeu en
une version dédiée à Windows XP 64.
Notons que ce patch est numéroté
1.32, et qu’il nécessite l’installation
préalable des patchs 1.3 et 1.31.
Nous avons donc fait tourner cette version
64 bits sur nos deux processeurs
de test, et avons ajouté le résultat sur
un Athlon 64 3000+ dont le prix ne
dépasse pas 130 ¤.
Les gains apportés par la version 64 bits
atteignent en moyenne 10%. S’ils sont
inférieurs au gain maximal apporté par
le dual core (qui s’élève à 20%), ils sont
en revanche beaucoup plus accessibles,
le 64 bits étant présent sur des
processeurs d’entrée de gamme, tel que
l’Athlon 64 3000+ de notre test, ou
même les derniers Céléron D chez Intel.
Far Cry - ATIX1800XT - Comparaison 32/64 bits
32 bits 64 bits
0 20 40 60 80 100 120 140 160
Images par seconde
La version 64 bits de Far Cry apporte un gain de performance conséquent, et ce sur les trois processeurs : un peu moins de 10% sur Athlon 64 et Pentium D, et plus de 13% sur le Pentium 4 640.
Le cumul dual-core et 64 bits fait s’envoler les performances, et notre Pentium D affiche un beau 142 FPS.
Le dual-core en revanche reste une
technologie chère. Certes, on peut se
procurer un processeur dual-core
Pentium D 820 (2,8 GHz) pour un peu
plus de 230 ¤, mais celui-ci s’avérera
moins rapide pour jouer qu’un
Pentium 4 550 (3,4 GHz) disponible au
même prix.
Mais, si vous ne faites pas que jouer, il
ne faut pas perdre de vue que ces CPU
apportent également un confort d'utilisation
fort appréciable au quotidien en
utilisation multitâche intensive, partiellement
connu des utilisateurs de P4
hyperthreading mais qui n'existait pas
du tout avec les puces d'AMD
PC Update mars / avril 06

Pratique
RIPPER UN DVD VIDEO
Copie de
DVD vidéo :
Le guide pour effectuer des
sauvegardes parfaites
Par : Manuel Da Costa
Simple en apparence, la copie de sauvegarde de DVD vidéo et leur
extraction sur disque dur exigent un minimum de connaissances et
surtout des logiciels appropriés. Nous avons réuni dans ce dossier
tout ce que vous devez savoir pour effectuer de parfaits backups
avec des logiciels qui correspondent à vos besoins.
’intérêt de sauvegarder un
L DVD vidéo ne réside pas uniquement
dans le piratage
comme le laissent entendre les «
grandes » majors. La démocratisation
des lecteurs portables DivX permet
par exemple de convertir vos films
acquis légalement dans ce format
plus approprié à la portabilité. Les
cas de figure sont nombreux, mais
avant toute chose, il convient de rappeler
le contexte juridique.
Si la copie de sauvegarde est effectivement
encore un droit en France
(Article L122-5), elle n’est autorisée
qu’à des fins strictement privées et
est réservée au cercle familial. Cela
sous-entend que vous devez posséder
l’original. Nous en profitons au
passage pour répondre à certaines
interrogations qui nous parviennent
régulièrement en ce qui concerne le
cadre de la copie privée.
N’allez pas croire par exemple, sous
prétexte que votre cousin ou votre
grand-mère font partie de votre famille,
La copie de sauvegarde n’est pas un acte de piratage !
PC Update mars / avril 06
Voici l’exemple type d’un logiciel tentant de s’installer après insertion d’un DVD vidéo dans votre PC.

avoir toute la liberté de leur copier
votre collection de films. Le cercle
familial se limite à votre foyer.
Bien que la cassette vidéo soit en
voie de disparition, beaucoup d’entre
vous en possèdent encore. Mais plutôt
que de racheter vos vieux films, il
est légal de réaliser une copie pour
votre usage privé (et non pour vos
amis ou collègues de travail) au format
DVD vidéo, certains n’étant plus
édités ou ne bénéficiant d’aucune
amélioration de l’image. Il serait pour
le moins étonnant de retrouver La
Grande Vadrouille remasterisé et en
THX. Il est toutefois nécessaire de
conserver l’original à l’exception des
films diffusés à la télévision. A l’inverse,
posséder un film original en cassette
vidéo, ou que celui-ci vienne
d’être diffusé à la télévision, ne justifie
aucunement le téléchargement du
contenu au format DVD, la qualité de
l’image n’étant pas la même.
La copie de DVD vidéo avant leur
revente est elle aussi totalement
prescrite.
De même, la location de DVD vidéo
est un sujet intéressant puisqu’il n’est
pas rare par exemple de devoir interrompre
le visionnage d’un film à
cause de la venue inopinée d’amis ou
même de s’endormir devant la télévision.
Il est alors déplaisant de restituer
le film sans l’avoir vu, sans parler
du supplément à payer pour le garder
plus longtemps. La copie n’est toujours
pas autorisée dans ce cas et
cela inclut même les DVD vidéo que
vos amis vous prêtent.
Même si les graveurs double couche sont
courants, les algorithmes de compression
utilisés dans les logiciels d’extraction
permettent de réduire un DVD-9 en DVD-5
sans trop dénaturer l’image.
AnyDVD décrypte, supprime le code régional, bloque tout lancement d’un programme inopiné contenu dans le DVD vidéo
et débloque les interdictions de navigation de façon totalement transparente.
PC Update mars / avril 06

Image DVD original
Image recompressée par CloneDVD
Pratique
RIPPER UN DVD VIDEO
Image recompressée par DVD Shrink
Image ShrinkTo5
PC Update mars / avril 06
Image DVDFab express
Image recompressée par VideoValut
Image recompressée par Xilisoft DVD Ripper
PRINCIPES DE BASE
Les DVD vidéo intègrent couramment toutes
sortes de bonus (commentaires, bandesannonces,
clips vidéo, grand nombre de
bandes-son, sous-titres, etc.) et sont pour la
grande majorité stockés sur des DVD-9
ayant une capacité de 8,5 Go. Il convient
donc de faire un choix avant d’effectuer une
copie de sauvegarde. Souhaitez-vous
conserver l’intégralité de votre DVD vidéo sur
un seul disque ? Remanier son contenu pour
gagner en espace ? Ou encore ne conserver
que le film ? Dans le premier cas, vous devez
obligatoirement posséder un graveur double
couche (60 euros) capable de graver des
DVDR-DL. Dans les deux autres cas, un graveur
DVD simple couche suffit mais vous
serez alors obligés d’éliminer certaines
bandes-son du film, ses menus, ses bonus,
ou tout autre ajout afin de laisser suffisamment
de place à la vidéo. Et lorsque le film
est trop volumineux pour être enregistré sur
un DVD-5 il faut alors le compresser afin de
gagner l’espace manquant, ce qui a le désavantage
de dégrader la qualité d’image. Mais
les logiciels de copie de DVD vous donnent
la possibilité de jouer sur ce taux de recompression
et de ne libérer ainsi que l’espace
dont vous avez besoin. Et naturellement,
plus le film sera compressé, plus il perdra en
qualité d’image.
Pour mieux vous en rendre compte, nous
avons effectué des tests de recompression
d’un DVD-9 vers un DVD-5 à l’aide du
disque 1 du Seigneur des anneaux : le retour
du roi (durée du film : 2 heures et 2 minutes
pour une taille de 7,266 Go). Les tests ont
été réalisés sur le film seul (tous les menus,
sous-titres et commentaires ont été supprimés)
avec chaque logiciel hormis DVD
Decrypter, SmartRipper, DVDFab Decrypter
et DVDFab Gold qui n’intègrent pas de fonction
de recompression.
En espérant que vous puissiez le constater
sur les captures réalisées, la netteté de l’image
est réduite par rapport à l’original et de la
granulosité apparaît. Il reste cela dit assez
difficile d’apporter un jugement sur les différences
de qualité de recompression entre
chaque logiciel, et en particulier lorsqu’on
visionne le film sur un téléviseur.

Une autre solution consiste à découper
votre DVD vidéo en deux DVD-5 et donc
à ne pas modifier la qualité du film ou à
conserver le contenu intégral du DVD
vidéo mais l’usage de deux DVD n’est
pas très pratique.
Tous les logiciels que nous allons découvrir
plus bas supportent la création de
backups pour des DVD double couche.
Le cas des logiciels gratuits est plus particulier
puisque aucun n’intègre son propre
moteur de gravure et c’est avant tout le
logiciel de gravure que vous utiliserez qui
permettra ou non la gravure de DVD-9.
LA STRUCTURE
D’UN DVD VIDÉO
L’arborescence d’un DVD vidéo se compose
de deux répertoires par défaut :
AUDIO_TS et VIDEO_TS.
Si le premier répertoire n’est utilisé que
pour un DVD audio, le répertoire VIDEO_TS
abrite pour sa part tous les fichiers d’un
DVD vidéo. Et ce sont trois types de fichiers
différents que l’on trouve : VOB, IFO et
BUP. Le fichier VOB (Vidéo Objects) regroupe
différents flux multiplexés liés à l’image,
au son et aux sous-titres et a une taille de 1
Go maximum. Il ne contient qu’un seul flux
vidéo MPEG-2 mais celui-ci peut posséder
plusieurs angles permettant par exemple
de modifier la perspective (l’angle de vision)
durant un film ou d’accéder au story-board.
Mais on retrouve ces caractéristiques
Même si la procédure est loin d’être
simple, créer ses propres menus et
écrans de navigation (CGP) sous
DVDFab Gold permet de
personnaliser ses DVD vidéo.
essentiellement dans les coffrets Collector
ou Director’s Cut.
La partie audio utilise le standard AC3, le
MPEG-2 multicanal ou encore le format
PCM. Le format PCM offre une excellente
qualité mais prend beaucoup de place et
on le trouve plutôt dans les DVD audio.
Le fichier IFO regroupe quant à lui toute
l’organisation d’un DVD vidéo, c’est-à-dire
l’emplacement des chapitres, le nombre et
l’emplacement des différents flux audio et
vidéo, des différents sous-titrages, sans
oublier les éventuels bonus (commentaires,
clip, bandes-annonces, etc.).
Le dernier type de fichier, BUP n’est autre
qu’une copie conforme des fichiers IFO
dans le cas où ils seraient illisibles.
Pour compliquer un peu les choses,
certains logiciels d’extraction affichent
les PGC.
L’arrivée très prochaine des
premiers HD-DVD laisse
présager de nouvelles
méthodes de protection contre
la copie de sauvegarde.
Le contenu d’un DVD vidéo est divisé en
plusieurs parties (titres), elles-mêmes divisées
en de plus petites parties appelées :
cells (unité la plus faible d’un DVD vidéo)
qui sont reliées les unes aux autres par le
PGC (Program Chain).
Ne soyez donc pas surpris de voir de
tels termes.
Les bases maintenant assimilées, il ne
reste plus qu’à choisir le bon outil d’extraction
de DVD vidéo. Toutefois, contrairement
aux logiciels de gravure payants intégrant
leur propre pilote, il est indispensable
d’installer les pilotes ASPI auparavant
(http://www.adaptec.com). De plus, afin
d’éviter que votre logiciel d’extraction ne
découpe votre fichier vidéo à cause de la
limitation du FAT32 (les fichiers d’une taille
supérieure à 4 Go ne sont pas supportés),
préférez le système de fichiers NTFS.
A retenir
• Le répertoire VIDEO_TS renferme toutes les informations d’un DVD vidéo.
• A l’inverse, le répertoire AUDIO_TS ne concerne que les DVD audio.
• Le MPEG-2 est le format standard vidéo du DVD vidéo.
• L’AC3 est le format audio standard, mais on peut trouver le MPEG-2 multicanal.
• Le fichier VOB regroupe tous les flux vidéo et audio de même que les sous-titres.
• La compression d’un flux vidéo réduit la qualité globale de l’image.
PC Update mars / avril 06
Macrovision est certainement
l’acteur le plus actif en
matière de dispositifs de
protection contre la copie et
sur le réseau Internet avec la
vidéo à la demande.

Pratique
RIPPER UN DVD VIDEO
DVD Shrink
Web : http://www.dvdshrink.org
Langue : Français
Version : 3.2.0.15 (officielle) 3.2.0.16 (FR)
Prix : Gratuit
O.S. : Windows 98/ME/2k/XP
Disques supportés : DVD-5/DVD-9 (dépend du
graveur et du logiciel de gravure)
Compression vidéo possible : Oui
Logiciel gratuit très populaire, DVD Shrink est un excellent outil offrant simplicité et efficacité.
Outre la fonction classique d’extraction que l’on retrouve sur la plupart des logiciels de clonage
de DVD vidéo, DVD Shrink va plus loin et permet de remanier entièrement un DVD vidéo, mais
également de modifier le taux de compression pour gagner en espace disque. Il est donc possible
d’exclure les menus, bonus, langues audio, ou sous-titres indésirables ou encore de n’enregistrer
que le film. Ce procédé permet par exemple de réduire un DVD-9 (double couche) en un simple
DVD-5.
DVD Shrink nécessite au préalable un moteur de décompression MPEG-2 pour fonctionner. Il
suffit simplement d’installer un lecteur de DVD vidéo comme Power DVD ou WinDVD. Pour la
partie gravure, DVD Shrink utilise efficacement le logiciel Nero ou un logiciel tiers de façon
transparente. Vous aurez d’ailleurs le choix entre graver directement votre DVD vidéo, créer une
image ISO ou extraire le répertoire VIDEO_TS directement sur votre disque dur. Seul bémol, le
développement de DVD Shrink a été abandonné (déclaré illégal aux Etats-Unis) et la dernière
version en date est la 3.2.0.16. DVD Shrink reste toutefois parfaitement fonctionnel, mais l’utilisation
d’un logiciel tiers pour contourner les dernières protections est indispensable.
Gratuit Simple Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo
Mode prévisualisation Taux de compression ajustable
Inopérant avec les dernières protections
SmartRipper
Web : Pas de site officiel
Langue : Français
Version : 2.41
Prix : Gratuit
O.S. : Windows 98/ME/2k/XP
Compression vidéo possible : Non
Même s’il reste assez ancien, la dernière mise à jour remontant à 2001, SmartRipper demeure
un ripper très apprécié et très complet. Si celui-ci permet de ripper simplement un DVD vidéo
sur son disque dur à l’aide de la fonction Backup, SmartRipper propose aussi un échantillon
impressionnant d’options déroutantes pour les débutants en plus du mode classique Fichiers
pour remanier votre DVD vidéo ou le mode IFO permettant de débusquer les parties indésirables
(bande-annonce contre le piratage, annonce FBI, etc.). Vous aurez absolument accès à tout le
contenu du DVD vidéo du bitrate jusqu’aux « cells », sans oublier la possibilité d’extraire un flux
audio en vue de l’utiliser avec votre baladeur MP3 pourquoi pas. Mais ces fonctions avancées
restent réservées aux utilisateurs avertis.
D’autre part, certains disques peuvent se montrer récalcitrants de par leur protection en empêchant
tout décryptage de la part de Smart Ripper. Pour contourner le problème, il suffit de lire le disque
en question avec votre logiciel de lecture DVD habituel, mais cela ne s’avère pas toujours suffisant
avec les dernières protections.
Gratuit Complet Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo
Fonctions avancées
Complexe à prendre en main Inopérant avec les dernières protections
CloneDVD
Web : http://www.slysoft.com/fr
Langue : Français
Version : 2.8.5.1
PC Update mars / avril 06
Prix : Gratuit
O.S. : Windows 98/ME/2k/XP
Disques supportés : DVD-5/DVD-9
DVD Decrypter
Web : http://www.trad-fr.com/dvddec.htm
Langue : Français
Version : 3.5.4.0
Prix : Gratuit
O.S. : O.S. : Windows 98/ME/2k/XP
Compression vidéo possible : Non
Pas aussi simple à utiliser que DVD Shrink, DVD Decrypter n’en demeure pas moins une
référence et reste très connu de la part des rippers.
Même si l’interface graphique est loin d’être aussi agréable que DVD Shrink, DVD Decrypter
se montre très complet et permet de supprimer la protection, le code régional, les
restrictions de navigation, mais aussi d’effectuer une sauvegarde intégrale ou partielle.
Trois modes d’extraction sont d’ailleurs proposés : fichiers, IFO et ISO permettant de
sauvegarder vos vidéos en les rendant exploitables par un lecteur virtuel. Contrairement
à DVD Shrink, il n’est possible de travailler qu’à partir d’un DVD vidéo (physique ou image
ISO) et non les fichiers si vous avez déjà rippé un DVD vidéo sur votre disque dur. Mais
là encore, suite aux très nombreuses pressions de la part des majors, le développement
de DVD Decrypter n’est plus à l’ordre du jour et le logiciel est aujourd’hui la propriété de
la société Macrovision. Les dernières protections ne sont donc pas supportées
Gratuit Complet Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo
Exploitation d’une vidéo à partir de fichiers impossible
Complexe à prendre en main
Inopérant avec les dernières protections
AnyDVD
Web : http://www.slysoft.com/fr
Langue : Français
Version : 2.8.5.1
Prix : 39 euros
O.S. : Windows 98/ME/2k/XP
Plus particulier, AnyDVD n’est pas un logiciel de rippage mais tout simplement un filtre
fonctionnant de façon transparente en tâche de fond. AnyDVD présente plusieurs avantages
à commencer par le décryptage automatique à la volée de vos DVD vidéo (protection
contre la copie CSS, Arccos, Macrovision, code régional, etc.) et enlève les interdictions
(avertissement contre le piratage, etc.).
De plus, AnyDVD ne nécessite pas de pilotes ASPI et se montre compatible quels que
soient votre logiciel de gravure, d’extraction, mais aussi vos lecteurs et graveurs. AnyDVD
fonctionne également avec les supports audio protégés (DVD audio et CD audio) rendant
l’extraction simple et agréable. Tout lancement inopiné de logiciels multimédias pouvant
être contenus sur le DVD vidéo ou audio ainsi que les CD audio est bloqué. Faisant office
de gadgets mais loin d’être inutiles, vous pourrez paramétrer le taux de rafraîchissement
de votre moniteur à la volée et contrôler la vitesse de votre lecteur et graveur pour
visionner un film en silence.
Décryptage transparent Simple
Supporte les dernières protections Bloque tout programme inopiné
Suppression automatique des opérations interdites
Mise à jour fréquente
Compatible avec tous les logiciels de gravure et d’extraction
Contrôle de la vitesse des lecteurs/graveurs
Prix ?
Compression vidéo possible : Oui
CloneDVD 2, comme son nom l’indique, est un logiciel de copie permettant de remanier le contenu d’un DVD vidéo que ce soit directement à partir du DVD vidéo, des fichiers déjà sur votre disque dur
ou d’une image ISO.
Si celui-ci contourne le code régional, il ne permet pas d’extraire ou copier un DVD vidéo protégé, ni même de supprimer les interdictions de navigation. Les algorithmes sont assez efficaces, vous
permettant d’ajuster la taille de destination sans trop de perte de qualité, avec en prime la fonction de prévisualisation associée à une barre de qualité vous informant de l’impact de la compression sur
la qualité du film. La prise en main est de plus grandement facilitée par les assistants et CloneDVD 2 est ainsi à la portée de tout le monde. Même s’il est possible de découper les chapitres, les fonctions
de CloneDVD 2 restent bien en deçà d’un DVD Shrink, DVD Decrypter ou SmartRipper puisqu’il n’est par exemple pas possible d’extraire une piste audio seule.
Simple Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo Mode prévisualisation Taux de compression ajustable Mises à jour fréquentes
Peu de fonctions Inopérant avec les dernières protections

CloneDVD Mobile
Web : http://www.slysoft.com/fr
Langue : Français
Version : 1.0.2.1
Prix : 39 euros
O.S. : Windows 2k/XP
Compression vidéo possible : Oui
Quoi de plus invraisemblable que de devoir acheter un film pour sa console Sony PSP
ou son iPod vidéo par exemple alors que l’on possède déjà le DVD vidéo original ? Même
si les majors ont tendance à nous prendre pour des vaches laitières, Slysoft a eu la bonne
idée de lancer CloneDVD mobile. Fini de jongler, CloneDVD mobile convertit à la perfection
vos DVD vidéo dans le format de votre choix à la volée ! Si l’idée est loin d’être originale,
CloneDVD mobile reprend les fonctions de CloneDVD 2 (il ne passe donc pas les protections
non plus), et permet surtout de tout regrouper en un seul produit. Il n’est plus alors
nécessaire de ripper vos DVD vidéo sur votre disque dur avant de recourir à d’éventuels
logiciels gratuits pour convertir le contenu. Nous n’avons pas eu de plus amples
informations quant aux prochains formats qui seront supportés mais les formats suivants
le sont d’ores et déjà : DivX, Sony PSP, Apple iPod vidéo, Creative ZEN Vision, iAudio X5,
Windows mobile Smartphone, Archos AV700, MPEG-4, et H264. Dommage qu’aucun
pack tout-en-un (AnyDVD, CloneDVD 2 et CloneDVD mobile) ne soit proposé.
Simple Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo
Mode prévisualisation Taux de compression ajustable
Nombreux formats vidéo supportés
Peu de fonctions Inopérant avec les dernières protections
ShrinkTo5
Web : http://www.shrinkto5.com
Langue : Français
Version : 1.7.1
Prix : Gratuit (Open Source)
O.S. : Windows 98/ME/2k/XP
Disques supportés : DVD-5/DVD-9
Compression vidéo possible : Oui
Si DVD Shrink et ses homologues sont maintenant hors circuit, il était temps de voir la
relève avec ShrinkTo5. Même si le remaniement d’un DVD vidéo n’atteint pas encore le
niveau de DVD Shrink, le fait que ShrinkTo5 soit un logiciel open source laisse présager
le meilleur. D’autant plus que la version 2, en phase bêta à l’heure où nous effectuons
les tests, sera peut-être déjà disponible au moment où vous lirez ces lignes. En attendant,
vous pourrez copier un DVD vidéo complet, remanier son contenu ou ne copier que le
film. Le taux de compression est également ajustable au point de compresser un DVD-9
sur un disque simple couche. Par défaut, ShrinkTo5 n’est pas capable de sauvegarder
les disques cryptés. Pour y remédier, vous devez télécharger la bibliothèque machinist.dll
à placer dans le répertoire d’installation (http://www.riphelp.com/downloads/shrinkto5.html).
De même, seule l’extraction vers le disque dur est disponible par défaut à moins de faire
une donation sur le site officiel pour débloquer le module de gravure supportant les
disques simple et double couche.
Gratuit Simple Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo
Mode prévisualisation Taux de compression ajustable
Inopérant avec les dernières protections (par défaut)
Inopérant avec la protection Arccos (même avec machinist.dll)
DVDFab
Web : http://www.dvdidle.com/fr
Langue : Français
Version : 2.9.7.0
Prix : Variable suivant la version
O.S. : Windows 98/ME/2k/XP/XP64
Disques supportés : DVD-5/DVD-9
Compression vidéo possible : Oui, mais uniquement avec DVDFab Express
Issu de la société DVDIdle, le logiciel DVDFab est décliné en plusieurs versions à commencer par la
version gratuite : DVDFab Decrypter. Version allégée de DVDFab Express, celle-ci permet d’extraire le
contenu de votre DVD vidéo, mais uniquement sur votre disque dur. Si DVDFAB Decrypter permet de
contourner toutes les protections actuelles, il ne sait rien faire d’autre et présente une interface simpliste
permettant de sauvegarder en un seul clic.
Version guère plus évoluée, DVDFab Express vous coûtera 39,95 euros, mais permet d’utiliser un DVD+/-
R/RW vierge comme support de stockage, qu’il soit simple ou double couche. L’interface reste la même
que DVDFab Decrypter, et deux modes de sauvegarde sont disponibles : disque entier ou film seul (avec
les différents canaux audio et sous-titres). La dernière fonction permet de compresser un DVD vidéo
double couche en un simple DVD sans nuire gravement à la qualité vidéo.
Proposé au même prix, on lui préférera DVDFab Gold utilisant une interface un peu plus poussée malgré
des couleurs criardes. La compression d’un DVD vidéo double couche sur un simple DVD-ROM vierge
disparaît au profit d’une fonction « découpe ». Cette fonction permet de sauvegarder un DVD vidéo
double couche sur deux disques, en préservant si vous le souhaitez les menus sur les deux disques en
plus de l’écran de changement de disque. Pour le reste, les fonctions sont plus avancées avec le
remaniement du contenu d’un DVD vidéo et son assistant intuitif. Mais il y a aussi un outil de récupération
des DVD vidéo rayés ou illisibles (à la manière de IsoBuster) ainsi qu’un outil de création CGP. Le CGP est
en fait un pack pour faire des menus personnalisés, mais le procédé de création reste peu évident pour
le moment.
Moyennant 20 euros de plus (59,95 euros), DVDFab Platinum se contente de regrouper les versions
Express et Gold.
Simple Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo (Gold)
Gratuit (DVDFab Decrypter) Taux de compression ajustable (DVDFab Gold)
Fonction récupération de DVD vidéo illisibles (DVDFab Gold)
Sauvegarde sur disque dur uniquement (DVDFab Decrypter)
Peu de fonctions (DVDFab Decrypter, Express)
Prix élevé (DVDFab Express et Platinum)
Video Vault
Web : http://www.dvdxsoftware.com
Langue : Français
Version : 3.5.0.201
Prix : 119,99 euros
O.S. : Windows XP
Disques supportés : DVD-5/DVD-9
Compression vidéo possible : Oui
Si le prix est pour le moins effrayant, les fonctions offertes sont parmi les plus complètes de ce
comparatif. Vous pourrez importer absolument tous les types de formats vidéo ainsi qu’un grand
nombre de formats audio (DVD, VCD, SVCD, DIVX, WMV, ASF, MPEG1, MPEG2, MPEG4, AVI, cassettes,
caméscope, MS-DVR, WMA, MP3, MPEG1 Layer II, WAV, PCM, LPCM, AC3). Il est bien plus complet
que CloneDVD mobile, vous pourrez exporter vos vidéos dans le format de votre choix et sur les
périphériques de votre choix (PSP, Archos, Creative, iRiver, iPod, PDA, Smartphone, serveur multimédia
réseau, etc.). Video Vault est par ailleurs un véritable centre multimédia où vous pourrez organiser vos
films par catégories à votre convenance. Les fonctions de sauvegarde ne sont pas en reste avec la
copie simplifiée, le remaniement d’un DVD vidéo, un moteur de récupération pour les supports illisibles
(correction d’erreurs), un mode de prévisualisation à la volée, la compression vidéo pour réduire la
taille d’un DVD vidéo double couche ou pour réaliser vos compilations.
Video Vault n’est pas exempt de défauts à commencer par son mode remaniement trop simpliste pour
les plus exigeants. Seuls les chapitres apparaissent et l’on aurait préféré une organisation un peu plus
détaillée comme DVD Shrink, permettant de bien différencier les chapitres du film des bonus par
exemple. D’autre part, les vidéos protégées ne sont pas supportées, ce qui est plus une limitation
imposée par l’aspect juridique de certains pays qu’un réel défaut. Mais associé à AnyDVD, Video Vault
est pour le moins impressionnant et l’on aurait préféré un prix inférieur à la barre des 100 euros.
Simple Complet Taux de compression ajustable
Large support de formats vidéo et audio
Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo Mode prévisualisation
Correction d’erreurs (secteurs illisibles) Support des serveurs multimédias Wi-Fi
Prix Mode remaniement DVD vidéo limité Inopérant avec les protections
PC Update mars / avril 06

Pratique
RIPPER UN DVD VIDEO
Xilisoft DVD Ripper Platinum
Web : http://www.xilisoft.com
Langue : Anglais
Version : 4.0.39
PC Update mars / avril 06
Prix : 48,70 euros
O.S. : Windows 98/ME/2k/XP
Disques supportés : DVD-5/DVD-9
Compression vidéo possible : Oui
Proposé à un prix raisonnable, DVD Ripper Platinum est un logiciel puissant et assez complet puisqu’il reprend la plupart des ingrédients de Video Vault. Au rayon des absents, les sources vidéo exploitables
sont ici réduites au simple DVD vidéo qu’il soit sur disque ou sur le disque dur. Pas de centre multimédia permettant d’organiser ses vidéos, de correction d’erreurs en cas de disque illisible, ni même de
support des serveurs multimédias Wi-Fi. Mis à part ces « lacunes », DVD Ripper Platinum supporte un grand nombre de formats vidéo et audio (Avi, MPEG, WMV, DivX, MP4, Xvid, ASF, MP3, WAV, WMA,
AC3, MP2, OGG, etc.). Si bien que vous pourrez transférer vos films sur un grand nombre de lecteurs multimédias portables, tout comme avec Video Vault ou CloneDVD Mobile. Si les protections DeCSS
(Macrovision) peuvent être par défaut contournées, ce n’est pas encore le cas de la protection Arccos. L’organisation du mode de remaniement d’un DVD vidéo est encore loin du niveau de DVD Shrink
même s’il offre tout ce qu’il faut pour extraire les fichiers. Dommage qu’il ne soit pas en français et qu’il ait montré quelques signes d’instabilité.
Simple Complet Large support de formats vidéo et audio Personnalisation du contenu d’un DVD vidéo Mode prévisualisation
Support des protections Macrovision Prix
Mode remaniement DVD vidéo limité En anglais
Le Choix
de la
utant être clair, le choix a été
A pour le moins difficile à l’heure
où l’incertitude règne sur l’application
des droits d’auteur sous la
pression de l’Europe (DADVSI). Il n’y a
qu’à regarder nos pays voisins, comme
la Finlande qui vient d’appliquer la
directive des droits d’auteur depuis le
1er janvier 2006 contraignant l’excellent
site Afertdawn à supprimer tous les
logiciels illicites (SmartRipper, DVD
Decrypter, etc.) sans parler des tutoriaux
qui devront être modifiés. Il est
fort probable que nous prenions le
même chemin, ce qui occasionnerait
soit la disparition pure et simple des
logiciels contournant les protections,
soit la suppression de ces dispositifs de
contournement pour les logiciels en
question par le biais de patchs.
Néanmoins, le logiciel nous ayant réellement
surpris est Video Vault de par sa
puissance et ses innombrables fonctionnalités.
Bien sûr, son prix pourra en
Rédaction
rebuter plus d’un d’autant plus que
vous devrez également utiliser un logiciel
tiers pour décrypter vos cassettes
et DVD vidéo protégées, mais l’intérêt
de Video Vault est d’être un outil touten-un
parfait.
Même s’il est moins complet, DVD
Ripper Platinum n’en demeure pas
moins très bon bien qu’uniquement en
anglais. Son prix plus abordable en
ravira plus d’un de même que
DVDClone mobile qui bénéficie d’assistants
pour vous aider.
DVDFab nous a moyennement séduits. Si
la version DVDFab Decrypter qui est gratuite
permet effectivement de contourner
toutes les protections, ses possibilités
sont nulles puisque vous devez passer
par un autre logiciel pour remanier votre
DVD vidéo, ce qui rallonge un peu plus
l’opération. DVDFab Express, à la vue de
ses fonctions légèrement plus riches,
nous semble inapproprié surtout face à la
version Gold qui, pour le même prix, pro-
pose davantage comme la création de
menus personnalisés. Derrière DVDFab
Platinum, il n’y a rien ! Ce n’est qu’un vulgaire
pack regroupant les versions
Express et Gold. Et encore, aucune interface
n’a été prévue pour regrouper les
fonctions de ces deux versions et vous
devrez les lancer indépendamment.
Au rayon des logiciels gratuits, DVD
Shrink et DVD Decrypter restent des références.
SmartRipper est quant à lui moins
récent et souffre davantage avec les DVD
vidéo cryptés comme avec le titre Spider
Man parfaitement décrypté par DVD
Shrink ou DVD Decrypter.
Pour finir, ShrinkTo5 est une excellente
surprise et même si le module de gravure
ne peut être débloqué que par un don
aux développeurs, un euro suffit. La
bibliothèque machinist.dll devient cependant
de plus en plus difficile à dénicher
sur Internet.
Mais rien ne vous empêche d’utiliser
AnyDVD pour le moins excellent.

ShrinkTo5
Avant tout, il convient de télécharger ShrinkTo5
(http://www.shrinkto5.com) avant de lancer
l’installation qui ne présente aucune difficulté
particulière. Une fois l’installation terminée et à moins
que vous ne disposiez du logiciel AnyDVD que nous
vous recommandons, téléchargez le fichier «
machinist.dll ». Aidez-vous si besoin du moteur de
recherche Google pour trouver le fichier. Puis placez
la bibliothèque dans le répertoire d’installation avant
d’exécuter ShrinkTo5.
Profitez-en au passage pour sélectionner le répertoire
cible qui accueillera votre projet, ShrinkTo5 se montrant
incapable de graver à la volée sans enregistrer les
fichiers vidéo sur le disque dur au préalable.
Vous allez maintenant découvrir le contenu de votre
DVD vidéo sur la partie gauche.
Par défaut, tout le contenu du DVD vidéo est
présélectionné et la vidéo ayant la plus grande taille
correspond au film (vidéo 1). Plusieurs choix s’offrent à
vous. Le premier est de remanier à votre convenance le
contenu du DVD vidéo en supprimant les éléments
inutiles. Il suffit pour cela de cliquer sur la case qui
passera à l’état rouge, la rubrique « Sous-image »
correspondant, vous l’aurez compris, aux sous-titres.
Il ne reste plus qu’à exécuter l’extraction de votre
DVD vidéo en cliquant sur le gros bouton PLAY vert.
En anglais par défaut, commencez par ouvrir la boite
de dialogue de sélection de la langue en cliquant sur
les drapeaux situés en haut à droite et sélectionnez la
langue de votre choix.
Si au contraire, vous ne souhaitez que sauvegarder le
film ainsi que la bande-son et les sous-titres
appropriés, il vous suffit de cocher l’option « Film
seulement » dans la partie Paramètres du projet…
N’oubliez pas de sélectionner la langue audio par
défaut de même que le sous-titrage (très utile si un
membre de votre famille est malentendant).
par la
pratique
Maintenant votre phobie pour la langue de
Shakespeare annihilée, sélectionnez la source de votre
DVD vidéo. Vous aurez le choix entre sélectionner
votre lecteur/graveur ou bien le répertoire hébergeant
vos fichiers DVD vidéo sur votre disque dur
(VIDEO_TS).
Le dernier cas de figure pouvant se présenter est de
vouloir sauvegarder un DVD vidéo double face sur un
simple disque. Dans ce cas, sélectionnez
manuellement à l’aide du variateur, la taille finale
souhaitée pour votre copie de sauvegarde ou projet.
A titre d’exemple, nous avons compressé le film Charlie
et la chocolaterie d’une taille de presque 6 Go en un
simple DVD vidéo de 3,3 Go sans perte notable de
qualité à l’écran. De plus, l’opération de
compression/extraction ne nous aura pris que 13
minutes avec un Pentium 4 HT 2,8 Ghz !
PC Update mars / avril 06
Vous pourrez si vous le
souhaitez suivre le
processus depuis la fenêtre
de prévisualisation en bas
à droite de votre bureau.
Une fois l’extraction
terminée, vous n’aurez plus
qu’à ouvrir votre logiciel de
gravure pour sauvegarder
les fichiers vidéo
personnalisés obtenus.

Pratique
ÉMULATION
Rien de plus agréable que de
réutiliser une manette de console sur
son PC. Ici, la Superbox X permet
d’utiliser le dualpad de Sony, quelle
que soit votre Playstation, sur un PC,
une GameCube ou une Xbox.
Fun et nostalgie : le guide de l’émulation de
CONSOLE
Par : Manuel DA COSTA
PC Update mars / avril 06
Pour être exploitables par les
émulateurs, les cartouches de jeux,
quel que soit leur format, doivent être
« dumpées » sous forme de ROM.
Nous sommes nombreux à avoir passé des instants inoubliables sur
des bornes d’arcade , sans parler des consoles qui ont bercé nos
premiers émois ludiques. Leur émulation sur PC permet de revivre ces
moments d’anthologie. Comment fonctionne l’émulattion, où
récupérer les jeux, voici le guide du fun et de la nostalgie.
i l’émulation permet en
S effet de revivre de grands
moments, il faut avant tout
posséder l’émulateur, les ROM
(Read Only Memory) et ISO (images
CD-ROM) de vos jeux et dans
certains cas, le BIOS de la
machine à émuler. Ce procédé
permet de reproduire fidèlement
le comportement matériel d’un
système sur un autre appareil et
non de le simuler. En clair, il est
possible de transformer son PC
en véritable borne d’arcade,
console voire en ancien ordinateur.
L’inverse est également
possible et l’on a déjà vu le portage
d’un système Amiga ou
Linux débarquer sur certaines
consoles non sans une modification
matérielle toutefois.
Pour parvenir à émuler de tels
systèmes, les développeurs doivent
avant tout analyser et comprendre
le fonctionnement du
système grâce au reverse engineering
(décompilation). Les
constructeurs ne divulguant que
trop rarement les spécifications
matérielles, le reverse engineering
permet aux développeurs
d’assurer l’interopérabilité de
leurs logiciels avec le matériel en
Alors là, je suis vert. Je crois que j’ai vraiment mis Hulk en colère.
question. Bien que le reverse engineering
soit interdit, il demeure «
toléré » en Europe de façon restrictive.
Il ne peut servir qu’à assurer
l’interopérabilité et ne doit pas être
utilisé à des fins de piratage. Mais
là encore, la loi est très controversée
et soumise à interprétation.
La ROM représente quant à elle un
fichier lisible par l’émulateur et
regroupe toutes les informations
contenues dans le support original
du jeu. Cela peut être une disquette,
une cartouche, une cassette,
une carte électronique, etc. Ce
fichier s’obtient par l’intermédiaire
d’un périphérique connu sous le
nom de « dumper » qui en extrait le
contenu en utilisant le port série ou
USB de votre PC.

C’est encore un véritable plaisir de jouer entre amis à la série Metal slug, simpliste et en 2D.
Indispensable pour jouer, la ROM présente
plusieurs particularités à commencer par
son pays d’origine : Europe, Asie et Etats-
Unis. Pour les jeux dont le sous-titrage ou
les dialogues sont essentiels, il est donc
préférable d’éviter la version asiatique.
Pour le reste, la ROM est déclinée soit en
version « hack » correspondant à une version
piratée/modifiée, soit en « good dump
» qui caractérise l’original.
Le BIOS (Basic Input Output System) est le
cœur de la machine et contient toutes les
informations nécessaires aux différents
composants pour bien communiquer entre
eux. Celui-ci est la plupart du temps indispensable
à l’émulateur et il vous faudra
faire preuve d’une grande attention, le
BIOS d’une machine européenne ne supportant
pas les jeux US ou asiatiques et
vice-versa. L’idéal est donc de récupérer
chaque BIOS.
EST-CE BIEN LÉGAL ?
L’émulation n’est pas réservée à ceux qui
n’ont pas de consoles, bien au contraire.
Les émulateurs sont légaux, mais la plupart
ont besoin du BIOS de la machine à
émuler, ce qui impose de posséder la
machine. En effet, le BIOS est soumis à la
protection des droits d’auteur, mais certains
BIOS sont librement distribués avec
l’accord de l’auteur. Inutile de rappeler que
les jeux (ROM/ISO) sont également soumis
à cette protection et vous devrez là encore
avoir les originaux en votre possession
sous peine de poursuites judiciaires.
En règle générale, les sociétés « ferment »
les yeux sur la libre distribution des BIOS
et des jeux sur Internet, mais uniquement
pour des machines et des jeux qui ne sont
plus exploités (n’espérez donc pas télécharger
légalement des jeux pour la dernière
PS2, GameCube ou Xbox 360). Nous
S’il est facile d’obtenir les ROM
sur Internet, les jeux restent la
propriété intellectuelle de leurs
auteurs et le téléchargement
n’est autorisé que si vous
possédez l’original.
vous recommandons toutefois une extrême
prudence et il reste préférable d’avoir
les originaux en sa possession.
Il existe cependant quelques subtilités
pour profiter pleinement des émulateurs,
à commencer par les ROM gratuites du
domaine public qui sont l’œuvre de passionnés.
De même, si vous possédez
comme nous une ancienne machine en
panne, rien ne vous empêche de télécharger
légalement son BIOS et les
ROM de vos jeux.
Si la plupart des simulations
sportives sont fidèlement
émulées, les sensations sont
loin d’être les mêmes dans
son canapé.
PC Update mars / avril 06

Pratique
ÉMULATION
Un petit chevalier qui se retrouve en caleçon en perdant son armure, ça ne vous rappelle vraiment rien ? (Ghost’n Goblins et de Ghouls’n Ghosts)
La Xbox, un cas à part ?
La Xbox de Microsoft, pourtant basée sur des composants
PC, fait pâle figure dans ce dossier puisqu’il n’existe que
deux émulateurs. Incapables de faire tourner des jeux hormis
Turok Evolution et Halo mais de façon pathétique, ils sont en
plus abandonnés. Mais aussi incroyable que cela puisse
paraître, il existe de nombreux émulateurs fonctionnant
directement sur Xbox et supportant grand nombre de
machines. Même s’ils sont moins nombreux que sur PC,
vous pourrez néanmoins profiter de systèmes connus à la
condition de modifier physiquement votre console à l’aide
d’un modchip (http://www.ominfo.com). Parmi les systèmes
supportés les plus connus, nous pouvons citer la Playstation,
la Lynx, la NeoGeo pocket, la Megadrive, la NES, la
Gameboy, la PC Engine, l’Atari ST, l’Amiga ou encore
l’émulateur Mame.
Vous retrouverez la liste complète des émulateurs disponibles
à l’adresse suivante : http://xport.xbox-scene.com.
La Xbox n’est pas un cas unique. La dernière génération
de consoles profite elle aussi de nombreux émulateurs
comme par exemple la GameCube de Nintendo avec le
support de la Nes et de la Super Nintendo (http://ngc.gxmod.com).
PC Update mars / avril 06
Vous pouvez également dénicher de
vieilles machines et certains jeux sur les
sites d’enchères tels que E-Bay ou
même dans certains magasins d’occasion
spécialisés dans les consoles.
Toutefois, les prix pratiqués sont souvent
exorbitants et il vous faudra
prendre garde à la compatibilité limitée
en fonction de la provenance de votre
console et des jeux (Europe, Asie,
Etats-Unis).
Ne négligez pas non plus les vide-greniers.
QUE PEUT-ON ÉMULER ?
L’architecture d’un PC est différente
d’une console ou d’une borne d’arcade
et intègre ses propres composants spécialement
dédiés pour le jeu. Pour palier
cette absence d’homogénéité, l’émulateur
utilise alors la puissance du CPU
pour effectuer toute une série de calculs
complexes afin d’émuler le fonctionnement
de la machine.
Il est donc très facile d’émuler n’importe
quelle plate-forme, à l’exception de la
dernière génération de consoles qui
demande une plus grande puissance de
calcul.
La qualité de l’émulateur joue également
un rôle déterminant, certains se montrant
plus véloces que d’autres pour une
même machine.
Il n’est pas facile de vous décrire la
configuration PC type pour l’émulation.
Mais, notre PC, basé sur un Pentium III
cadencé à 800 MHz et associé à 256 Mo
de mémoire ainsi qu’à une GeForce 3 Ti
500, s’est brillamment comporté avec la
plupart des émulateurs que nous avons
testés dans cet article. A quelques
exceptions près toutefois, comme nous
allons le voir un peu plus loin.
NINTENDO, MAÎTRE
INCONTESTÉ…
Véritable pilier dans le monde du jeu,
Nintendo a marqué les esprits avec sa
première console familiale sortie en
Pour un prix dérisoire, Magic Engine émulera tous les systèmes Nec PC Engine avec simplicité et efficacité.

Trop récente, la GameCube est loin d’être émulée correctement avec Dolphin. Ici, V-Rallye 3 avec une fluidité effrayante.
1986 : la NES. En avance sur son
temps, Nintendo a introduit avec brio
une gamme de jeux mythiques tels que
Mario, Zelda, Donkey Kong existant
encore aujourd’hui sur les dernières
générations de consoles ! Il existe
beaucoup d’émulateurs pour la NES
mais vous apprécierez surtout
Nestopia, totalement francisé et qui en
est à sa version 1.25 (http://www.tradufrance.com).
Considéré comme une
référence, ce logiciel offre une excellente
compatibilité avec les jeux mais également
les périphériques. Il supporte en
plus le réseau Kaillera pour les parties
multijoueurs. Egalement d’excellente
facture, vous trouverez Nesticle 0.42
(http://bloodlust.zophar.net/NESticle/
nes.html), RockNES 4.03 (http://rocknes.
kinox.org) et pour finir Virtua NES 0.92
qui est cependant le seul émulateur
nécessitant le BIOS de la NES pour
fonctionner correctement (http://www.
tradu-france.com/index.php?page=nes).
Un peu plus tard, c’est la Super Nintendo
qui arrive. Le choix de l’émulateur est ici
plus facile avec pour commencer Zsnes
1.42 (http://www.zsnes.com), Snes9x
1.43 (http://www.snes9x.com) et enfin
Zsnes WIP (http://www.ipherswipsite.com).
Tous présentent un niveau de qualité
presque irréprochable et restent difficiles
à départager. Là encore, aucun
BIOS n’est requis.
Certainement la console portable la
plus populaire, la Gameboy classique et
la Gameboy Advance ne sont pas en
reste avec le très apprécié RascalBoy
Advance 1.2.8.5 (http://www.emulatorzone.com/doc.php/gba/rascalboy.html)
qui profite au passage d’un patch de
traduction française disponible sur le
Personnage culte chez Nintendo depuis plus de dix ans, Zelda n’en finit pas d’être porté sur les nouvelles consoles Nintendo.
site http://www.paduction.com/emu-2-
79-1.html ainsi qu’un plugin permettant
de jouer en réseau.
Vient ensuite l’incontournable Visual
Boy Advance dans sa version 1.8.3
bêta (http://vba.ngemu.com) émulant
toutes les versions de Gameboy à la
perfection.
Toutefois, ces deux émulateurs sont
gourmands en ressources et notre
configuration de test s’est révélée être
assez juste.
Côté Nintendo 64, nous pensions que
les problèmes de fluidité dans grand
nombre de jeux étaient essentiellement
dus à notre PC. Mais ces problèmes
ont persisté avec un autre PC bien plus
puissant (Athlon 64 3500+, 1 024 Mo de
RAM, Radeon X1800XL), ce qui nous
laisse penser que c’est avant tout un
problème de développement qui est en
cause. Vous pourrez malgré tout vous
tourner vers l’émulateur open source
1964 qui semble à l’abandon
(http://1964emu.emulation64.com) ou
Project 64 (http://www.pj64.net/main).
Aucun ne nécessite de BIOS pour fonctionner,
mais il est fortement recom-
PC Update mars / avril 06
Véritable référence, l’émulateur
Nintendo Nestopia supporte
grand nombre de jeux et de
périphériques comme le
Gamepack.

Pratique
ÉMULATION
Les consoles ne disposant à l’époque que d’un affichage
limité, comme par exemple la PC Engine de Nec avec
une résolution maximale de 352 x 224, il est préférable
d’utiliser la sortie TV de sa carte 3D.
Sega est sur le point de
redonner vie au mythique jeu
Out Run, avec Out Run 2006 :
Coast 2 coast.
mandé d’utiliser les plugins additionnels
pour améliorer l’émulation.
Nous ne parlerons pas de la
GameCube (Dolphin, Dolwin) à l’émulation
plus que chaotique pour le moment
de même que la Nintendo DS qui n’en
est qu’à ses premiers balbutiements
(iDeas 1.0.0.5).
LES CONSOLES SEGA…
Malgré une supériorité technique, la
Master System de Sega n’arrivera pas à
s’imposer de par son catalogue de jeux
moins fourni et attrayant, malgré des
titres sympathiques comme Alex Kid,
Sonic, Wonderboy ou Astérix. Côté
émulation, c’est incontestablement
Kega Fusion 3.51 qui sort du lot
(http://www.eidolons-inn.net/tikiindex.php?page=Kega).
Le projet est
encore actif et supporte en plus la
Megadrive, la 32X (extension de la
Megadrive), la Mega CD et la console
portative Game Gear à condition de
disposer des BIOS correspondants.
Dans ce contexte, difficile de choisir Dega
1.12 (http://www.finalburn.com/dega)
supportant à la fois la Master System et
la Game Gear de même que Meka 0.71
(http://www.smspower.org/meka) supportant
également la Game Gear en
plus de la Coleco Vision. Malgré la
domination de Kega Fusion, Gens
2.12b (http://gens.consolemul.com) de
même que Xega 0.10 (http://xega.emucamp.com)
ne déméritent pas dans
l’émulation de la Megadrive.
Côté Dreamcast, les choses se compli-
PC Update mars / avril 06
quent avec Chankast toujours en version
alpha 0.25 (http://www.chanka.org). Loin
d’être abouti, celui-ci souffre de lenteurs
et d’une compatibilité limitée avec les
jeux. Le projet est au point mort, et il
reste peu probable de voir une quelconque
amélioration à moins d’un
miracle. Nous passerons outre
DreamEMU ou Icarus qui sont, eux aussi,
à l’abandon et encore plus inaboutis.
La Saturn n’est pas mieux lotie malgré
l’émulateur très connu Satourne
(http://satourne.consollection.com), qui
est en plus en français. Même si la dernière
version date de fin 2004, son
développement n’est pas arrêté et l’on
devrait voir arriver de nouvelles moutures
prochainement. Saturnin
(http://saturnin.consollection.com)
souffre aussi de ralentissements, mais
le projet est encore à l’ordre du jour, si
bien que l’on ne désespère pas de voir
son développeur Runik proposer une
nouvelle version.
Maintenant, tout le monde connaîtra l’origine de l’expression « buller au travail » (Bubble Bobble).

J’en connais un elfe qui va avoir un sacré mal de tête
si Merlin ne se grouille pas un peu…
Attention, quel que soit l’émulateur
Dreamcast ou Saturn, le BIOS est indispensable.
LA RÉVOLUTION EST EN
MARCHE : L’AMSTRAD CPC
Qui n’a jamais entendu parler de l’Amstrad
CPC (Color Personal Computer) ? Sorti en
1984 et livré avec un écran, l’Amstrad fut
décliné en 3 versions : 464, 664 et 6128,
ce dernier se différenciant par l’abandon
du lecteur de cassettes (imaginez, il fallait
approximativement 30 minutes pour charger
un jeu sans planter !) au profit d’un lec-
teur de disquettes et de deux fois plus de
mémoire. Rien de tel que l’émulateur
CaPriCe (http://caprice32.cybercube.com)
pour profiter des hits qui ont contribué au
succès du CPC : Rick Dangerous,
Shufflepuck café, Barbarian, Lemmings,
Bubble Bobble, etc. Toutefois, préférez la
version 3 à la version 4 qui est dépourvue
d’interface graphique.
UNE NOUVELLE ÈRE
AVEC ATARI
Atari a été un précurseur de taille dans le
monde des consoles avec l’Atari 2600
sortie en 1977 (Cyberstella : http://stella
.sourceforge.net), jusqu’à l’arrivée de la
Coleco Vision (Meka 0.71) qui vint bousculer
un peu Atari, contraint de riposter
avec le modèle 5200 émulable à l’aide de
Atari800Win Plus 4.0 (http://atariarea.
Non commercialisé en France, l’Amstrad CPC 6128 dans sa version plus intégrait un lecteur de ROM.
Quelle manette de jeu pour l’émulation ?
Si les émulateurs permettent de revivre de grands instants, il serait
dommage de ne pas augmenter le plaisir avec une manette adaptée,
et même plusieurs dans le cadre d’une partie multijoueur sur une
même machine ou en réseau. Vous pourrez entre autres réutiliser
vos manettes de consoles grâce à des adaptateurs USB.
L’excellente X-Arcade de XGaming (http://www.xgaming.com) ou
encore le très récent Arcade stick Street Fighter distribué par Madrics
(http://www.madrics.com/france.html) et marquant
pour l’occasion les quinze ans
d’existence de Capcom
seront aussi un très bon choix. Il n’y a pas mieux pour retrouver à la
perfection les sensations de jeu d’une véritable borne d’arcade. De plus,
si vous êtes des bricoleurs en herbe, vous pourrez fabriquer votre propre
borne d’arcade avec un emplacement pour abriter un PC recyclé pour
l’occasion.
Madrics présente l’originalité de proposer un adaptateur USB nommé
Superbox X et permettant d’utiliser une manette Playstation au choix sur un
PC, une Xbox ou une GameCube. XGaming propose, lui, au contraire d’adapter
sa manette X-Arcade sur PC mais également sur toutes les consoles.
Formidable console portable
ambidextre, la Lynx n’a pas eu le
même succès que la Gameboy
malgré sa puissance et ses
nombreux atouts.
histeria.pl/PLus/ index_us.htm).
Vint ensuite la sporadique Atari 7800 qui
sortit trop tardivement et subit le terrible
rouleau compresseur Nintendo avec la
NES. Qu’importe, soutenue par grand
nombre de développeurs, l’Atari ST
connaît un succès immédiat. Vous pourrez
vous essayer aux titres Kick Off, Battle
Chess, Dungeon Master, ou le manoir de
Mortevielle à l’aide de Steem
(http://steem.atari.st). A ce jour le plus
populaire et efficace, Steem nécessite plusieurs
versions du TOS (BIOS de l’Atari
ST) pour fonctionner. L’utilitaire Worst-
Operating System Floppy Disk Copy
(http://sourceforge.net/ projects/wfdcopy)
permet quant à lui de transformer vos
anciennes disquettes Atari en ROM et
vice-versa.
Emulable via WinUAE (http://www.winuae.
net), l’Amiga démontre sa supériorité et
marque la fin d’Atari. À ce titre, nous ne
saurions trop vous recommander d’essayer
Alien Breed et la série Canon
Fodder qui sont de vrais bijoux.
Atari ne s’avoue pas vaincu pour autant et
amorce un retour gagnant en 1989 avec la
console portable la plus puissante du
marché en plus d’être ambidextre : la
PC Update mars / avril 06

Pratique
ÉMULATION
Avec des graphismes semblant désuets aujourd’hui mais révolutionnaires à l’époque,
la série Canon Fodder a su séduire grand nombre de joueurs.
Les liens
indispensables
pour télécharger
des ROM et
des BIOS.
http://www.emulator-zone.com
http://www.vgmuseum.com
http://www.planetemu.net
http://www.fullroms.net
http://www.gametronik.com
http://emultest.free.fr
http://www.emunova.net
La borne d’arcade X-Arcade
permet d’abriter vos consoles et
même votre PC et de profiter
d’une vraie borne d’arcade chez
soi, moyennant environ 300 euros.
Lynx. Seul l’émulateur Handy 0.90
(http://homepage.ntlworld.com/ dystopia)
existe pour la Lynx, mais il se
montre parfaitement fonctionnel et largement
suffisant.
En 1993, Atari récidive en lançant la
première console 64 bits : la Jaguar.
Techniquement en avance, le succès
n’est pas au rendez-vous et l’arrivée
de la Playstation finit de sceller le destin
de la Jaguar. Peu de titres sont disponibles,
mais on retiendra surtout
Alien vs Predator, Rayman, Doom et
Myst pour ne citer que les meilleurs.
Dommage que Jagulator (http://www.
jagulator.com) ou Project Tempest
(http://pt.emuunlim.com) soient loin
d’être parfaits.
Peu connue en France, la PC
Engine de NEC est un peu
une légende.
PC Update mars / avril 06
L’interface de l’Atari ST, ici émulée avec Steem n’est pas sans rappeler le bureau Macintosh d’Apple.
SONY ET COMPAGNIE…
La place nous manque, mais nous ne
pouvons terminer cet article sans parler
de la célèbre Playstation supportée
par pSX 1.0 (http://psxemulator.freeservers.com)
qui assure une excellente
compatibilité et se montre plus simple
à l’usage que ePSXe dans sa version
1.6.0 (http://www.epsxe.com). Ce sont
les meilleurs émulateurs pour PS1,
mais il faudra disposer du BIOS de
votre Playstation.
La Playstation 2 est quant à elle très
mal supportée (NeutrinoSX2 et PCSX
2) à ce jour.
Passée inaperçue lors de sa sortie puisqu’elle
n’était pas officiellement distribuée
en France, la PC Engine regorge
de nombreux titres très réussis tels que
SonSon II, la série WonderBoy et PC
Kid, la saga Ys (excellent RPG), et tant
d’autres encore. Bien que payant,
l’émulateur Magic Engine (http://www.
magicengine.com) ne vous en coûtera
que 15 euros et se montre d’une efficacité
et d’une simplicité redoutables. Si
débourser une telle somme vous rebute,
Hu-Go (http://www. zeograd.com) fera
l’affaire même s’il est moins abouti.
N’oublions pas non plus la NeoGeo
merveilleusement émulée via MAME
ou l’excellent WinKawaks 1.55 (http://
cps2shock.retrogames.com).
Bref, le monde de l’émulation est
vaste, et les liens que vous trouverez
plus loin vous aideront à en apprendre
davantage.
Pesant quelques kilooctets à peine, Alien Breed proposait
pourtant un gameplay effarant et une durée de vie à faire pâlir
Call Of Duty 2.

BIEN DÉBUTER AVEC MAME
Dans l’onglet Controller mapping,
sélectionnez l’option joystick (ou
clavier si vous n’avez pas de manette)
pour Paddle device, Adstick device et
pedal device. Cela permet de profiter
de votre manette quel que soit le type
de jeu (arcade, combat, simulation).
3
1
2
MAME (Multiple Arcade Machine Emulator) est sans conteste l’émulateur pour bornes d’arcade le plus connu. Sorti en 1997, MAME ne
cesse d’être amélioré et supporte bon nombre de systèmes : NeoGeo, bornes Capcom CPS-1 et 2, Sony ZN-1 et 2, etc. Bien que décliné en
de nombreuses versions optimisées pour différents systèmes, c’est la version officielle MAME32 pour PC avec interface graphique à
l’appui qui nous intéresse ici. Commencez donc par récupérer celui-ci sur le site officiel http://mame32qa.classicgaming.gamespy.com.
Sous forme d’exécutable, l’installation est des plus simple puisqu’il suffit de choisir le répertoire de destination.
Une fois installé et avant d’aller plus loin, ouvrez le répertoire MAME32 pour découvrir les nombreux dossiers s’y trouvant.
Même si les dossiers sont nombreux, il n’y a que deux dossiers fondamentaux pour bien débuter. A commencer par le dossier ROM, dans
lequel il faudra placer toutes vos ROM de jeux compressées et sans les renommer. Moins important, le dossier Samples vous permettra de
placer, toujours sans décompresser ni renommer, des démos de jeux.
Plus secondaires, les dossiers Artwork, bkground, cabinets, cpanel, flyers et marquees sont surtout utiles pour modifier l’interface
graphique de MAME32 (photos de bornes d’arcade, affiches publicitaires, frontend. etc.).
Les dossiers Snap, Titles et Sta renferment quant à eux toutes les captures d’écran pour les deux premiers et l’enregistrement de parties
en cours pour le dernier. Le dossier Inp renferme quant à lui vos parties enregistrées.
Ne vous souciez pas des fichiers Cfg, Ctrlr, Diff (fichiers de mises à jour), Ini, Memcard et Nvram qui sont les fichiers de configuration.
L’interface graphique suffit amplement pour débuter. Passons maintenant aux choses sérieuses.
Une fois MAME32 lancé, celui-ci effectue un scan complet pour détecter les jeux disponibles et
vous obtenez cet écran.
L’interface se divise en trois parties distinctes avec pour commencer le côté gauche
regroupant les dossiers de classement de vos jeux (ROM). Le premier répertoire All Games
affiche les jeux supportés par Mame32 alors que le répertoire suivant, Available, indique les
jeux disponibles. Au centre, la liste complète des ROM correspondant au répertoire
sélectionné à gauche, puis enfin la partie complètement à droite permettant d’afficher les
infos et images de la ROM sélectionnée.
Mame32 étant en perpétuelle évolution, vous remarquerez que certains jeux sont précédés d’une croix
rouge. Cela signifie qu’ils ne sont pour le moment pas supportés. Pour le reste, l’émulation des jeux
n’est pas parfaite pour tous les jeux. Un rapide coup d’œil dans la barre en bas à droite vous indiquera
si le jeu peut (Working) ou non fonctionner parfaitement (Not Working, The Game lacks sound, etc.).
Avant de pouvoir jouer, il reste
quelques petits réglages à
effectuer dans le menu déroulant
Options/Default Game
Options/Controllers. Si vous
souhaitez utiliser une manette,
cochez la case Enable Joystick
Input et si besoin Enable Mouse
Input pour la souris.
4 5
Passons à l’onglet Sound, en cochant
la case Enable Sound and Sound CPU
et Use Samples, certains jeux
nécessitant des samples pour
fonctionner correctement. Inutile de
modifier la fréquence
d’échantillonnage par défaut à 44 100
Hz mais si votre PC est peu puissant,
vous pouvez toujours baisser celle-ci à
22 050 Hz.
À retenir
6
L’onglet Miscellaneous abrite plusieurs options,
mais ce sont surtout Enable Game Cheats et Use
Additional Artwork les plus utiles.
Passons à l’onglet Display pour paramétrer
l’affichage plein écran en décochant la case Run
in a Window. L’option Enforce Aspect Ratio
cochée permet d’éviter que l’image ne soit étirée
pour remplir l’écran. L’option Scanlines limite la
dégradation de l’image, les moniteurs CRT et TFT
affichant une résolution supérieure à un
téléviseur. Pour finir, l’onglet Advanced permet de
paramétrer la résolution de votre écran, mais
permet également de sélectionner l’option Frame
Skiping (Auto) pour limiter les ralentissements
occasionnés par certains jeux.
Fonction intéressante, MAME32 propose via un
clic droit sur la ROM de votre choix de
sélectionner l’option Play and Record Input qui
vous demandera l’emplacement et le nom de
l’enregistrement. Pour charger une partie, vous
n’aurez plus qu’à choisir File puis Playback
Input pour que MAME32 lance votre jeu à
l’endroit où vous aurez enregistré votre partie.
Il ne vous reste plus qu’à lancer votre jeu, la
touche TAB ouvrant le menu de configuration
propre au jeu si besoin.
• Pour émuler une console, une borne d’arcade, ou un ordinateur, il faut
impérativement un émulateur et les ROM. Le BIOS peut également être
requis en fonction de la machine à émuler.
• La ROM représente le contenu d’une carte, cartouche, disquette ou CD-ROM
de jeu exploitable par l’émulateur.
• La ROM intègre un code régional (Asie, Europe, U.S.) et n’est utilisable qu’avec
le BIOS présentant le même code pays (uniquement pour les émulateurs
nécessitant le BIOS pour fonctionner).
• Les ROM et les BIOS sont soumis aux droits d’auteur.
PC Update mars / avril 06

Pratique
MONITORING TEMPÉRATURES
Prenez la
température
de votre PC
Par : David Guillaume
outes les cartes mères intè-
T grent un système de mesure
des températures internes. Au
minimum, on trouve un indicateur de
température processeur et un indica-
PC Update mars / avril 06
A partir de quelle température peut-on dire qu'un processeur chauffe
trop ? 50 °C… 60 °C ? Et une carte graphique ou un disque dur ?
Nous allons voir ensemble comment mesurer les températures
d'un système, et déterminer les limites à ne pas dépasser.
teur de température « ambiante ». Où
sont-ils situés ? Sur les cartes mères
modernes, l’indicateur de température
processeur est celui qui est intégré au
CPU même. Il mesure donc la température
à un point très chaud, ce qui
explique qu’on lise parfois des températures
plus élevées qu’avec les générations
précédentes de processeurs
(de nombreuses cartes mères Athlon
XP utilisaient un capteur de température
placé au niveau du socket, sous le
processeur). Même si le capteur est
intégré au processeur, cela ne signifie
pas qu’il renvoie une valeur parfaitement
fiable, car la carte mère réalise un
petit travail d’interprétation elle aussi.
On ne peut donc pas comparer les
températures relevées d’une carte
mère à l’autre, car un même CPU, dans
des conditions similaires, peut renvoyer
une certaine température avec
une carte mère et une température différente
avec une autre. Le principal
intérêt de l’indicateur de température
CPU est donc de permettre des comparaisons
à l’intérieur d’un même système,
lorsqu’on change de ventirad par
exemple, afin de vérifier qu’on a bien
gagné en performances.
L’indicateur de température « système
» est placé à un endroit différent sur
chaque carte mère, et ses indications
sont à prendre avec des pincettes.
Ainsi il n’est pas rare qu’en changeant
simplement de ventirad, on constate
un changement de la température système.
Bien sûr, la température moyenne
à l’intérieur de la tour n’a pas changé,
seule la circulation de l’air à la
surface de la carte mère est différente
et le capteur voit ainsi passer de l’air
plus ou moins chaud. A utiliser de
façon strictement indicative donc, une
meilleure estimation pouvant être réalisée
en plaçant plusieurs capteurs à différents
points à l’intérieur de la tour et
en faisant une moyenne.
QUELLES TEMPÉRATURES
POUR QUEL MATÉRIEL ?
A partir de quelle température un système
chauffe-t-il trop ? Nous allons
répondre à cette question de la façon la
plus rigoureuse possible, mais précisons
toutefois que dans ce domaine, il
est impossible d’être catégorique.
Rares sont les fabricants qui donnent
une information précise sur la température
de fonctionnement maximale de
leurs produits, et même lorsqu’elle est
indiquée, encore faut-il savoir à quel
point du matériel cette température doit
être mesurée ! Nous nous appuyons
donc sur les quelques informations
fournies par les fabricants, ainsi que sur
l’expérience et un peu de bon sens
pour vous fournir les valeurs à ne pas
dépasser.

Concernant la température système,
elle ne devrait pas dépasser 45 °C sous
peine de rendre très difficile le refroidissement
des composants. Cette valeur
peut sembler élevée, mais pensez à la
relever en été ! Si votre système tourne
à 40 °C en hiver, il risque fort de surchauffer
à la belle saison. Mieux vaut
donc, en pratique, toujours rester en
dessous de 40 °C. Pour les disques
durs, l’usage veut qu’on ne dépasse
pas 55 °C. Si vous êtes un peu paranoïaques
avec vos données (nous le
sommes tous un peu), prenez de la
marge et assurez-vous d’être en dessous
de 45 °C. Pour les processeurs, il
est plus facile de trouver des informations
spécifiques. Les fabricants, AMD
comme Intel, indiquent la température
maximale de fonctionnement de leurs
produits. Ces chiffres peuvent être trouvés
dans les documentations techniques,
le plus simple étant de consulter
le site Processor Electrical
Specifications (http://users.erols.com/
chare/elec.htm). Il regroupe plusieurs
informations sur tous les modèles de
processeurs compatibles PC, dont
« Max Case Temp. », qui correspond à
la température maximale du CPU (le
terme « case » se réfère ici à l’enveloppe
du processeur, et non à l’ensemble
du PC). Attention toutefois, rien ne dit
que cette température est indiquée
pour un point qui correspond à l’emplacement
du capteur interne de température.
Il faut donc prendre une marge de
sécurité, qu’on fixera arbitrairement à
10 °C. Ainsi si un processeur est conçu
pour ne pas fonctionner à plus de
72 °C, la prudence imposera de ne pas
dépasser 62 °C en charge. Enfin, la
température du processeur graphique
(GPU) est aussi à surveiller, à condition
d'avoir une carte graphique récente
dotée d'un capteur de température.
Généralement, un GPU provoque des
erreurs d'affichage lorsqu'il surchauffe,
les problèmes sont donc faciles à
détecter. Si nous avons déjà vu des
GPU approcher les 100 °C sans dysfonctionnements,
une valeur comprise
entre 60 et 70 °C en charge est plus
typique. En dessous, il n'y a aucune raison
de s'inquiéter.
DU BON USAGE DES
LOGICIELS DE MONITORING
Les logiciels de monitoring accèdent
aux capteurs de la carte mère, ce qui
peut entraîner plusieurs problèmes.
Tout d'abord, il n'est pas certain que le
logiciel reconnaisse correctement quel
capteur correspond à quoi. Vérifiez
PC Update mars / avril 06

Pratique
MONITORING TEMPÉRATURES
donc que vos températures CPU et boîtier
ne sont pas inversées ! Il suffit de
solliciter l'un des composants et de voir
quel indicateur augmente. Seul un logiciel
utilisant une vaste base de données
de cartes mères pourrait minimiser les
risques d'erreur, malheureusement
aucun produit n'offre cela depuis l'arrêt
du développement de Motherboard
Monitor. La seule façon d'être sûr que
l'on lit le bon indicateur, c'est d'utiliser
le logiciel fourni par le fabricant de la
carte mère (généralement disponible
sur le CD des pilotes). Deuxième point
important, ne pas multiplier les logiciels
de monitoring. Lorsque plusieurs
logiciels essaient d'accéder aux
mêmes capteurs, il n'est pas rare que
le PC devienne instable. En cas de
dysfonctionnements aléatoires, pensez
donc à vérifier qu'un logiciel de
monitoring n'est pas en train de tourner
en tâche de fond. Enfin, toutes les
cartes mères ne sont pas reconnues
par tous les logiciels. Si aucun capteur
n'apparaît, cela signifie simplement
que le fabricant utilise un type
de capteur non standard, ce qui vous
condamne à utiliser le logiciel spécifique
à cette carte mère.
PC Update mars / avril 06
PAS DE PANIQUE !
Que se passe-t-il si l’on dépasse la
température « critique » pour un processeur
? Rien de bien catastrophique
heureusement ! Les processeurs
modernes, Athlon 64, Pentium 4 et
Pentium M, sont dotés d’une gestion
des surchauffes particulièrement efficace.
Ils ralentissent automatiquement
leur fonctionnement pour réduire leur
température lorsque c’est nécessaire. Il
n’y a quasiment aucun risque de les
abîmer en les faisant surchauffer !
Précisons toutefois qu’il n’en est pas de
même avec les Athlon XP, qui au
contraire sont très faciles à détruire en
les faisant surchauffer. Avec les Athlon
64 et Pentium 4, vous pouvez constater
par vous-même l’efficacité des mécanismes
de protection en téléchargeant
Throttlewatch (http://www.panopsys.com/
Downloads.html). Cet outil vous montre
l’activité CPU sous la forme de graphiques,
l’un d’entre eux montrant l’activation
du « throttling » qui réduit la fréquence
lors des surchauffes. Pensez à
toujours utiliser ce logiciel lorsque vous
overclockez, car il ne sert à rien d’atteindre
de hautes fréquences si votre
CPU réduit ses performances à celles
d’un Pentium 2 dès qu’on le sollicite…
Pour les autres composants (processeur
graphique, disques durs), les effets
d'une surchauffe sont plus aléatoires :
mieux vaut garder un oeil sur ces températures.
DISPOSER SOI-MÊME DES
CAPTEURS DE TEMPÉRATURE
Les capteurs intégrés à nos PC sont
plutôt frustrants : ils ne sont pas toujours
bien situés, et on ignore souvent
même où ils sont disposés ! D’où l’intérêt
de placer soi-même des capteurs
dans l’enceinte de son ordinateur.
Ces capteurs peuvent provenir d’un
afficheur LCD, ou d’un rack 5"1/4 situé
en façade comme le Coolermate
Commander 7 que nous présentons
dans ce numéro. Dans tous les cas, le
positionnement du capteur a une forte
influence sur les valeurs mesurées.
Plusieurs cas se présentent.
Pour les composants comme les barrettes
de RAM, il suffit de plaquer le
capteur contre une puce de mémoire.
On peut le maintenir avec du scotch
d’électricien ou n’importe quelle autre
astuce. Pour les composants refroidis
par un radiateur, les choses se compliquent.
Si on place le capteur trop loin
du composant, la température que l’on
mesurera dépendra beaucoup de la
qualité de l’interface entre le radiateur
et le composant. Concrètement, si le
radiateur est mal fixé, il sera froid alors
que le composant sera bouillant : on
mesurera donc une température faible,
à tort. Il faut donc placer le capteur très
près du composant en lui-même, idéalement
en le collant sur le côté.
Attention à ne pas placer le capteur
entre le composant et son radiateur.
Cette méthode est parfois recommandée,
alors qu’elle a un effet désastreux
sur les performances. Enfin pour les
disques durs, une bonne solution est de
placer le capteur sur le côté du disque,
entre sa surface et le boîtier. Une bonne
partie de la chaleur est évacuée par là,
on aura donc une mesure assez fiable.
Attention à ne pas visser trop fort, pour
ne pas casser le capteur !
La plupart des capteurs de température
pour PC ne peuvent pas être étalonnés,
néanmoins vous pouvez facilement
déterminer si le vôtre est fiable ou non.
Placez un des capteurs dans un verre
d’eau chaude (du robinet), ainsi qu’un
vrai thermomètre. Il ne reste plus qu’à
comparer les valeurs pour voir si votre
capteur donne des résultats réalistes.

Mesurer les tensions de son alimentation
Parmi les différents paramètres que savent mesurer nos cartes mères,
on trouve les tensions produites par l’alimentation, ainsi que la tension
d’alimentation du processeur ou de la RAM (ces tensions sont «
fabriquées » par la carte mère elle-même). On constate que sur la
plupart des cartes mères, ces indicateurs ne sont pas fiables du tout.
Non seulement ils peuvent être décalés par rapport aux valeurs réelles,
mais ils peuvent aussi fluctuer alors même que les tensions sont
parfaitement stables. C’est pourquoi, nous vous mettons en garde
contre leur utilisation en tant qu’indicateur de la qualité d’une alimentation. Seul un voltmètre vous permettra de savoir si les tensions
produites respectent ou non les spécifications ! La mesure peut s’effectuer à partir de n’importe quelle prise Molex quatre points. On
branche le voltmètre sur un fil noir et le fil rouge pour mesurer le +5 V, sur un fil noir et le fil jaune pour mesurer le +12 V.
Les applications de monitoring
Pour surveiller les températures de son système, deux outils sont nécessaires.
Un logiciel de monitoring, et un logiciel qui va solliciter les composants.
En effet, c'est lorsqu'on « tire » sur le matériel que des problèmes sont
susceptibles de survenir. Pour mettre le processeur en charge, vous pouvez
utiliser un logiciel comme CPU Burn-In (http://users.bigpond.net.au/cpuburn/).
Pour le disque dur, lancer une défragmentation est une bonne façon
d'augmenter la température. Quant à la carte graphique, le plus efficace est de
lancer un jeu ou un benchmark. Il faudra alors, à moins d'être en biécran,
utiliser un logiciel de monitoring qui enregistre les températures car il ne sera
pas visible durant le test. Le plus simple est d'utiliser RivaTuner
(http://www.guru3d.com/rivatuner/), la fonction Hardware Monitoring
permettant d'établir un graphique de la température GPU.
Motherboard Monitor
Téléchargement : http://mbm.livewiredev.com/
Le plus réputé des logiciels de monitoring a hélas pris sa retraite, puisque Motherboard Monitor n'est plus mis
à jour depuis juin 2004, aucun produit n'ayant véritablement pris la relève, MBM reste d'actualité encore
aujourd'hui. Sa base de données de cartes mères commence néanmoins à dater, et ne comptez pas sur l'aide
du support technique si la vôtre n'est pas listée. Pour les matériels un peu anciens, MBM reste un bon outil.
zéro configuration si votre carte mère est dans la base
plus de mises à jour depuis 2004 !
Everest
Téléchargement : http://www.lavalys.com/
Anciennement AIDA32, la version gratuite d'Everest est arrêtée depuis décembre 2005. On peut encore se
rabattre sur la version shareware, limitée à 30 jours. Everest affiche les températures système, mais aussi des
disques durs et GPU, dans une interface simple et lisible. Efficace, dommage qu'il faille payer pour en profiter
($14,50).
interface agréable, température GPU
nous nous étions habitués à ce qu'il soit gratuit…
PC Update mars / avril 06

Pratique
MONITORING TEMPÉRATURES
Speedfan
Téléchargement : http://www.almico.com/speedfan.php
Non content de donner accès aux capteurs de température de la carte mère et à ceux du disque dur, Speedfan
sait aussi réguler la vitesse de vos ventilateurs et overclocker à la volée ! Cela ne va pas sans une certaine
complexité, du moins en ce qui concerne la gestion des ventilateurs. Les indicateurs de température sont
détectés sans problème, il faudra simplement désactiver ceux qui rapportent des valeurs aberrantes. Notez que
comme avec beaucoup d'autres logiciels, c'est à vous de deviner quel capteur correspond à quoi.
contrôle des ventilateurs, overclocking
configuration un peu compliquée
Hardware Sensors Monitor
Téléchargement : http://tuko.planet-d.net/hmonitor/
Hmonitor est un shareware qui affiche les températures système, et peut déclencher une alarme sonore ou le
lancement d'un programme lorsqu'une certaine température est dépassée. Il peut s'interfacer avec LCDC et
Samurize grâce à des plugins. Il est capable d'enregistrer les températures dans un fichier CSV, exploitable
ensuite sous Excel pour faire des graphiques. Même si cela concerne peu d'utilisateurs, on regrettera sa mauvaise
gestion du biécran (impossible de le placer ailleurs que sur l'écran principal).
interfaçage avec Samurize
mauvaise gestion du biécran, shareware au prix élevé ($29)
Notebook Hardware Control
Téléchargement : http://www.pbus-167.com/chc.htm
Ce logiciel destiné aux ordinateurs portables offre des fonctionnalités spécifiques à cette plate-forme. On pourra
ainsi modifier la vitesse du processeur pour économiser la batterie, et arrêter le ventilateur de certains ordinateurs
pour réduire le bruit. L'interface est élégante, et quelques fonctionnalités additionnelles viennent parfaire le
tout : contrôle de la vitesse des cartes graphiques ATI, et réglage de l'AAM pour réduire le niveau sonore du
disque dur (n'a pas fonctionné lors de nos tests).
interface sobre et élégante, fonctionnalités spécifiques aux portables
faible nombre d'indicateurs lus
Et le BIOS ?
Tous les PC récents ont un logiciel de monitoring
intégré au setup du BIOS. Au moins, celui-ci ne
risque pas d'intervertir les capteurs ! Il est en
effet conçu spécifiquement pour cette carte
mère, et ne devrait donc pas faire d'erreurs de
lecture. Néanmoins, un problème se pose
lorsqu'on y lit la température processeur : il est
impossible de savoir dans quel état se trouve le
CPU pendant cette lecture ! Comme on est dans
un environnement qui n'est pas multitâche, on
peut supposer que le système est dans une
boucle, attendant une entrée clavier. Le
processeur serait donc en charge, mais une
charge raisonnable, qui est loin de le pousser
dans ses derniers retranchements. Tout ceci est
de l'ordre de la supposition, on ne peut donc
pas vraiment savoir ce qu'on mesure lorsqu'on
utilise cette fonction. Même si la température
CPU affichée est raisonnable, il se peut qu'une
surchauffe advienne en cas de forte sollicitation.
Et si la température est trop élevée dans le BIOS,
il y a toutes les raisons de s'inquiéter !
PC Update mars / avril 06

Comprendre
DESIGN CARTE MÈRE
Conception, données techniques, marketing, tout sur
la naissance
d’une carte mère
Par : La rédaction
’achat d’une carte mère est
L compliqué. Il faut jongler avec
de nombreux paramètres dont
les spécifications techniques, le prix et
même les affinités que l'on peut avoir
pour une marque en particulier. Les
procédés marketing des constructeurs
ne vont pas en simplifiant les choses et
il devient difficile de s'y retrouver entre
toutes les gammes aux noms plus
pompeux les uns que les autres
(Premium, Royal, Platinum, Extreme…),
PC Update mars / avril 06
L'achat d'une carte mère se révèle toujours complexe tant les choix
à faire et les modèles proposés sont nombreux. Une fois n'est pas
coutume, nous sommes passés de l'autre côté de la barrière pour
tout découvrir de la conception et de la fabrication d'une carte mère.
à croire que nous finirons par n'avoir
que des produits d'exception. Mais au
fait, qui choisit le nom d'une carte
mère ? Qui décide de son
équipement ? Comment est-elle fabriquée
? Pour la première fois, nous
avons mené l'enquête auprès des fabricants
pour connaître l'histoire de nos
cartes mères, depuis les premiers schémas
jusqu'aux modèles définitifs.
Quand une marque lance un nouveau
modèle de carte mère, ses choix et
décisions sont multiples, mais tout ou
presque dépend du modèle de chipset.
En effet, c’est lui qui conditionne
presque tout ce que l’on souhaite installer
sur une carte ! Suivront toutes les
autres composantes, telles que le format,
les aptitudes et toutes ces choses
plus ou moins superficielles qui vont
influencer notre usage et, peut-être,
déclencher l’achat coup de cœur.
Un fabricant de cartes mères va segmenter
son offre en fonction du chipset
également. « Diviser pour mieux régner
» dit le proverbe, le constructeur doit
donc répondre présent partout et tout
le temps, en utilisant tous les chipsets à
la mode. Par exemple, lorsqu’un Asus
décline pas moins de cinq cartes mères
sur un même i865PE, il applique ce précepte
à la lettre et quadrille la zone
stratégique du milieu de gamme.
Nous le savons, le chipset définit à lui
seul l’architecture, les performances,
les limitations, le prix de la carte, etc. la
totale ! Saviez-vous qu’à lui seul le
chipset pouvait représenter le quart du
prix d’une carte mère haut de gamme ?
Les modèles les plus onéreux sont en
effet vendus 50 dollars par le fondeur
(Intel, nVidia, VIA…) et ce, juste pour le
northbridge ! Il faudra encore ajouter à
la douloureuse deux petits dollars pour
s’offrir un compagnon digne de nom, le
southbridge. Vous l’aurez compris, le
choix du chipset qui a tant d’importance
à nos yeux n’est pas non plus prix à
la légère par le fabricant de cartes
mères et les chefs produits qui lancent
la fabrication de nouveaux modèles.

TOP DÉPART
Une fois le chipset choisi, les ingénieurs
entrent en scène, des artisans de l’électronique.
C’est dans l’équilibre que la
composition d’une carte sera réussie.
Un fabricant de cartes mères n’est rien
d’autre qu’un assembleur de composants
électroniques. Vu autrement, un
fabricant de cartes mères est un artiste
qui permet d’avoir une carte qui tourne
rond, que nous nous en servions « normalement
» ou que nous la poussions à
l’extrême. D’ailleurs, dès le départ,
toutes les cartes ne sont pas conçues
de la même façon. Certaines sont étudiées
pour la performance, d’autres
devront se contenter d’être stables et
peu coûteuses.
En partant d’un même chipset, le
constructeur peut fabriquer une ou plusieurs
cartes, en prévoyant par exemple
toute une gamme. Les chipsets
modernes gèrent un bon nombre de
fonctionnalités mais ils ont souvent
besoin d’être complétés par quelques
puces pour que tout fonctionne. Selon
que l’on complète les cartes avec ces
composants ou non, il sera possible de
décliner une carte mère en plusieurs
versions. Créer une carte n’est pas si
simple. Le cahier des charges s’allonge
et l’addition des composants nécessaires
annonce d’emblée le prix de la
future carte. Suivant la cible de la carte,
on va choisir certains composants
parce qu’ils sont nécessaires ou parce
qu’ils font vendre. Nos fabricants sont
entourés de fournisseurs divers et variés
pour fabriquer la carte de nos rêves,
qu’ils conçoivent des contrôleurs SATA,
réseau, ou encore les fameux mosfets.
IL N’EST PAS BEAU
MON LAYOUT ?
Le « layout » (plan de placement des
composants) n’est pas le fruit du hasard,
bien sûr. La taille d’une carte n’est pas
illimitée, la logique des emplacements
doit faciliter le montage, le refroidissement
et la distance entre certains composants
clés jouent sur la stabilité et la
capacité d’overclocking. Souvent placé
à proximité du processeur, on va trouver
le connecteur d’alimentation 12 V à
quatre broches. L’intérêt de le placer au
plus proche est d’avoir à filtrer
le minimum et donc d’avoir
le minimum de composants
à mettre sur le PCB. Vient
ensuite la mémoire vive et là,
deux cas de figure s’opposent.
Pour les processeurs AMD, la
RAM doit être au plus proche de
celui-ci pour éviter les latences
trop élevées et les distorsions. Sur
certaines cartes mères, la RAM se
situera au-dessus du CPU alors que
pour la majorité des cartes, elle se
situera plutôt sur la droite. Lorsque la
RAM est orientée
au-dessus du CPU, nous avons certainement
à affaire à une carte orientée
overclocking : la RAM étant située à
proximité du ventilateur d’alimentation,
la RAM est vite refroidie et cela permet,
entre autres, de pouvoir augmenter le
voltage plus facilement. Chez Intel, la
mémoire peut être située plus loin car les
données de la mémoire vive ne passent
pas directement par le processeur mais
transitent par le chipset. Les latences
sont déjà beaucoup plus élevées, et l’impact
sur les performances est faible.
Pour tous les composants d’une carte
mère, il existe des contraintes avec lesquelles
il faut jongler.
Le savoir-faire des designers prend dès
PC Update mars / avril 06
Même si les machines font
l’essentiel du travail, les
contrôles humains sont encore
présents à de nombreuses
étapes de la fabrication.

Comprendre
DESIGN CARTE MÈRE
“Selon le niveau de gamme,
les PCB des cartes mères
possèdent plus ou moins de
couches”
le départ une importance considérable.
Pour compliquer les choses, le PCB (la
plaque epoxy sur laquelle sont soudés
les différents composants) d’une carte
mère est constitué de plusieurs
couches. Ça permet de disposer de plus
de pistes et donc d’offrir plus d’interactions,
autrement dit d’interconnexions,
entre composants. En même temps,
plus les couches sont nombreuses, plus
le coût d’une carte va être élevé. Une
carte d’entrée de gamme dispose généralement
de PCB à quatre couches, il y
en a plus souvent six sur le haut de
gamme. Les composants peuvent être
soudés indépendamment sur une des
couches ou sur toutes les couches. Ce
nombre de couches est généralement
très dépendant du CPU et donc du chipset,
encore et toujours lui.
Après le nombre de couches vient le
nombre d’étages d’alimentation, qui ne
lui est pas lié mais qui est tout aussi
important. Avez-vous peut-être déjà vu
sur un Intel BOX (processeur en boîte),
les dénominations 05A, 05B, 04A ou
04B ? Sous ces appellations se cache
un point technique important à propos
de l’alimentation en courant électrique
du CPU. Pour rester dans nos
exemples Intel, le « 05A » représente le
support d’un Intel Extreme Edition dual
core, « 05B » est un dual core normal, le
« 04A » concerne la famille des Pentium
4 6xx 04B, à peu près tout le reste de la
gamme. Ces étages d’alimentation sont
constitués de bobines et de mosfets
(les composants à trois pattes, de plus
en plus souvent cachés derrière de
petits radiateurs). Leur quantité augmente
avec les étages d’alimentation
alors que le nombre de ces derniers
fera (entre autres) varier la propension à
Après la sortie, le développement se poursuit
Au moment où une carte mère est mise sur le
marché, son développement n’est pas fini pour
autant. Les tests continuent dans les bureaux
d’ingénierie et, si un problème est détecté après
coup, une mise à jour de BIOS sera proposée.
Lorsque ledit problème ne peut être réglé par
une simple mise à jour, il arrive parfois que le
constructeur fasse évoluer le stepping de sa
carte mère, nous voyons donc des versions 1.2,
1.3, 2.0… Soit cela corrige un très gros bug,
mais cela permet de temps en temps des
économies de production ou encore l’intégration
d’un nouveau chipset corrigeant des problèmes
de stabilité ou de chauffe, par exemple.
Vous avez également le cas de l’excuse ultime
inventée par un service marketing pour justifier
un bug. Par exemple : « Le SLI demande plus
de puissance qu’un processeur dual core à
2,8Ghz » pour cacher une limitation du chipset.
Sachant que la modification d'un chipset peut
prendre beaucoup de temps, il faut que le
PC Update mars / avril 06
Les résistances de ce format ne sont plus utilisées sur nos cartes mères depuis de longues années,
elles sont remplacées par de plus petites.
fondeur vérifie alors que le jeu en vaut la
chandelle avant de se lancer. Au pire, un cavalier
sera posé sur la carte mère. On se rappelle
notamment des chipsets nForce2 version 2.0
qui évitaient que le BIOS ne s’écrase de luimême
par l’ajout d’un jumper sur la carte.
Puisque nous parlons d’évolutions, prenons
l’exemple des chipsets. Chaque nouveau modèle
inaugure une révision de fabrication ;
généralement on commence par A0, ce qui
s’appelle en pratique un « stepping ». En révision
A0, on est encore loin du modèle commercial.
C’est le prototype fonctionnel qui va permettre
de mettre en œuvre les premiers tests et de
découvrir les éventuels problèmes. Quelques «
Engineering samples » (échantillon de
qualification) de cartes mères vont bientôt
circuler chez les gros intégrateurs (HP, Dell, etc.)
afin qu’ils puissent commencer à valider ces
nouvelles plates-formes, et suivre de près les
différents bugs et leurs solutions.
l’overclocking de la carte. Cela pose
évidemment un problème de place
mais aussi de coût. Le nombre de
bobines, lui, va permettre de compter
facilement le nombre de phases d’une
carte. Trois phases sont un minimum
sur un processeur Intel ou AMD.
Augmenter le nombre de phases peut
permettre de meilleures performances
au niveau de l’overclocking ou plus
simplement mieux filtrer le courant
d’entrée au CPU, ce qui se traduit par
plus de stabilité.
L’OVERCLOCKING INFLUE
Nous l’avons déjà vu, l’overclocking
influe sur la fabrication des cartes mères.
Très à la mode, cette pratique nécessite
donc des adaptations de la part des
fabricants. Autre exemple, plus le refroidissement
est imposant sur les cartes,
mieux c’est (du moins si les composants
concernés sont bien en contact avec les
radiateurs, car parfois, ceux-ci ne sont là
que pour la décoration semble-t-il). Un
choix crucial va se porter aussi sur les
condensateurs.
Certains d’entre nous ont connu la triste
expérience du PC qui ne bootait plus forcément
du premier coup, le premier
symptôme du condensateur d’entrée de
gamme. La suite trop connue, un
condensateur gonflé et lorsqu’il est
ouvert les problèmes arrivent… Certes, il
se peut que cela fonctionne toujours à
merveille encore quelque temps car un
étage d’alimentation est prévu pour le

processeur le plus gros de sa gamme.
Les premières victimes sont les plus fous
d’entre nous, les overclockers. Les
condensateurs « made in Japan » sont
réputés, mais coûtent jusqu'à 3 fois le
prix du « même » condensateur chinois,
on comprend mieux pourquoi nos
artistes de temps en temps se laissent
aller. Il y a quelques années, Abit avait fait
fort dans sa politique de communication,
se ventant d’avoir utilisé des composants
japonais alors que ce sont leurs cartes,
dont les condos chinois explosaient, qui
avaient mis sur le devant de la scène
l’importance de ce petit composant.
Pour générer la fréquence du CPU, il
existe un composant idoine. Souvent
de la marque ICS ou encore Realtek, il
génère donc la fréquence du bus processeur.
Plus cette puce sera complexe,
plus le réglage sera fin dans le
BIOS. Il permettra aussi d’avoir une
amplitude de fréquence de 100, 200,
300 ou encore 500 MHz pour les cartes
les plus haut de gamme avec un pas
plus ou moins fin (de 1 en 1 ou limité à
250 MHz par exemple).
Pour en revenir au chipset, le northbridge
et le southbridge définissent le
nombre d’entrées et sorties possibles.
N’oublions pas que tout a été sérieusement
étudié et que le diagramme du
chipset a déjà beaucoup limité les
choix. On installe donc le ou les ports
PCI-Express pour cartes graphiques, les
ports PCI-Express classiques et enfin
Le howto OEM (Original Equipment Manufacturer)
Comme nous l’avons évoqué, le cahier des
charges d’une carte mère peut avoir deux
origines. Soit il s’agit d’une demande interne, la
marque souhaitant produire un produit en son
nom propre, soit c’est une demande qui arrive
de l’extérieur, auquel cas nous parlons d’OEM,
une situation où le fabricant de cartes mères va
se plier à la demande d’un client intégrateur (HP,
DELL, NEC…). Ces derniers utilisent rarement
les derniers composants à la mode, mais sont
un peu plus conservateurs. Il ne faut pas perdre
de vue que, si retour en SAV il y a, ce n’est pas
simplement une carte mère à transporter et à
gérer ce coup-là, mais un ensemble complet.
Lorsqu’un OEM désire une carte mère, il va
donner un cahier des charges à différents
constructeurs, lesquels devront concevoir des
prototypes en un laps de temps limité. Les
prototypes seront testés par l’OEM pour
finalement retenir un design. Ensuite, le donneur
d’ordre envoie les spécifications précises du
« golden sample » à chacun, afin de les mettre en
concurrence au niveau du prix. Les fabricants
de cartes mères soumettent donc leurs prix et
chacun va finalement recevoir un numéro. Celui-
les PCI. Puis, on ajoute les puces audio,
Gigabit Lan, le SATA additionnel, etc.
Chaque puce complémentaire a une
valeur quantifiable, c'est-à-dire un prix.
D’autre part, elle implique plus ou
moins de support pour le fabricant.
Dans le haut de gamme, le chip est
souvent nouveau et nécessite donc un
ci leur indique la place respective qu’ils ont au
niveau des prix. Etre le premier ne veut pas dire
automatiquement dire : « bravo, vous avez gagné
ce marché ». Le plus souvent, une seconde
« loterie » a lieu, afin de laisser une seconde
chance à tout le monde. Les prix sont alors
ajustés, lissés et le moins cher et/ou offrant le
plus de garanties gagne le droit de fabriquer la
carte et d’engranger les bénéfices qui vont avec.
Tout ça se fait sur un site Internet, une market
place virtuelle. Le constructeur de PC, l’OEM,
peut décider d’envoyer 100 % de sa commande
à un fabricant de cartes mères, mais par souci
d’approvisionnement, il préférera en général en
prendre au moins deux… au cas où l’un des
deux ne puisse plus subvenir à la demande.
peu d’explications techniques de la part
de son fabricant afin de l’exploiter au
mieux. Il faut donc former, en interne,
les techniciens à l’usage des nouveaux
composants, ce qui a également un
coût. Enfin, ne perdons pas de vue l’aspect
marketing de la chose. Si les
concurrents possèdent le même com-
PC Update mars / avril 06

Comprendre
DESIGN CARTE MÈRE
“Chaque composant ajouté participe au prix
final (contrôleur réseau, audio, sata...)”
posant, alors sa valeur ajoutée n’est
plus immense. En revanche, si la carte
mère est la seule à le proposer et qu’il
se révèle meilleur que la concurrence,
c’est tout bon. Par exemple, MSI a
introduit un chip son Creative sur ses
cartes haut de gamme, les concurrents
habituels préférant souvent une puce
Realtek, plus économique et plus
simple à mettre en place… c’est avec
quelques mois d’avance sur les autres
et ça permet de justifier un prix de
vente plus élevé.
Sur le haut de gamme, on trouvera
aisément de nombreuses puces additionnelles
afin de gérer un second port
réseau, un contrôleur SATA supplémentaire,
du FireWire et tant d’autres.
Si l’on prend le cas de ce dernier,
l’ajout de la puce seule ajoute
environ 3 ¤, mais il faut ajouter un
connecteur de plus sur la carte (environ
0,50 ¤) ainsi qu’un bracket en plus
dans la boîte (1 ¤ de plus). On voit de
suite que le simple ajout d’une puce
PC Update mars / avril 06
entraîne donc une hausse de 4,50 ¤ et
encore, les contrôleurs FireWire ne
sont plus les plus chers. D’un point de
vue plus technique, il faudra que la
puce soit prévue dans le design originel
de la carte, car cela va complexifier
le layout de la carte.
LE PC AIDE LE PC
Nos artistes préférés font des simulations
sur ordinateur avant de réaliser la
moindre carte. Souder au hasard des
composants est impossible ou demanderait
50 révisions de la carte avant
d’avoir un prototype fonctionnel. Quant
à la bonne vieille planche à dessin, elle
ne permet plus de gérer des designs
aussi complexes. Merci au logiciel de
CAO, donc. Tous les aspects y sont
traités, à commencer par le placement.
L’ordinateur va dessiner le tracé sur
toutes les couches de la carte mère en
optimisant au maximum l’espace et les
distances.
Si l’on se rappelle les typons de nos cours de technologie au collège, nous pouvons imaginer celui d’une carte mère.
Les simulations thermiques arrivent
dans un second temps. Cela permet de
savoir de suite quels sont les « points
chauds » de la carte qui nécessiteront
un refroidissement passif (ou actif dans
le pire des cas). Ce logiciel doit se
mettre à jour régulièrement pour pouvoir
bénéficier au même titre que nos
machines, des dernières évolutions de
processeurs ainsi que du catalogue des
composants qui est toujours plus vaste.
Chaque marque conserve bien sûr
jalousement ce savoir-faire.
NAISSANCE D'UN PROTO
Comme nous l'avons déjà expliqué, la
création d'une carte mère passe par
plusieurs étapes. Des modèles de
développement, les prototypes, sont
réalisés, en petite série. D'une plaque
d'époxy vierge, l'étape d'insulation
dévoile le PCB, créé à partir du plan
qui a été dessiné un peu plus tôt sur
ordinateur. Ensuite, une machine d'assemblage
de présérie soude les composants.
Lorsque la toute première
version d'une carte mère est réalisée,
les ingénieurs vont lui faire subir une
batterie de tests mécaniques en insérant
sur la carte tout ce qui peut l'être,

Entre la fabrication et la mise en boîte, les cartes passent par d’importantes phases de tests de stabilité.
un processeur, des barrettes de
mémoire et des cartes filles notamment.
Cette étape permet de vérifier si
le plan dessiné sur l'ordinateur est
cohérent ou pas. C'est à ce moment
seulement que l'on peut vérifier s'il y a,
ou non, des problèmes majeurs de
conception ; par exemple, il faut s'assurer
que les ventirads les plus courants
pourront bien prendre place sans
être gênés par certains composants.
Un layout réussi parle de lui-même.
L’étage d’alimentation est assez imposant,
l’écart entre les composants est
suffisamment grand ; la RAM ne doit
pas être trop proche du socket sous
peine de poser des problèmes pour
l'installation du ventirad… mais elle ne
doit pas non plus empiéter sur les
plates-bandes de la carte graphique,
un vrai casse-tête ! Tout ceci est bien
sûr régi par une condition imposée dès
le départ, le format. Parmi les
quelques standards, deux formats
sont populaires, l’ATX et le MicroATX.
Le premier représente une surface de
742 cm2 (30,5x24,4 cm) alors que le
second couvre 596 cm2 (24,4x24,4
cm). Si la présence de tous ces composants
sur votre carte mère peut
sembler une évidence, chaque nouveau
modèle représente pourtant une
vraie prouesse.
“La planche à dessin ne permet
plus de gérer des designs si
complexes, vive la CAO”
PREMIER DÉMARRAGE
Les premières cartes sont prêtes, tout
est branché et là… un « freeze » vient
tout gâcher. C’est normal, la carte n'en
est pour le moment qu'à la révision
0.1alpha. Nous arrivons en fait à l'étape
la plus cruciale, celle où tout est inspecté
PC Update mars / avril 06

Comprendre
DESIGN CARTE MÈRE
SAV, là où le bât blesse
La perfection n’existant probablement pas, il arrive
que la belle carte mère si chèrement achetée ait
des ratés ou parte en fumée. Dans ce cas, ne
passez pas par la case Départ et rendez-vous
immédiatement au SAV, le service après-vente.
Aurez-vous la chance d’avoir tiré le bon numéro,
c'est-à-dire le bon constructeur ? En effet, ils ne
sont malheureusement pas tous logeables à la
même enseigne.
Intel est certes loin de vendre beaucoup de cartes
mères au détail en France, mais il a une pratique
d’échange anticipé plutôt bien rodée, fort
appréciable. Concrètement, durant la période de
garantie, si la panne est identifiée et si vous avez
acheté votre carte chez un revendeur agréé,
l’échange anticipé vous est consenti ! Certes, il faut
passer par son revendeur pour obtenir le précieux
“La conception du BIOS
dépend du marché auquel
s’adresse la carte mère”
en long, en large et en travers pour corriger
le moindre défaut, le moindre bug.
C'est ainsi que les employés des laboratoires
R & D (recherche et développement)
installent sur la carte mère en
phase de développement le maximum
de composants dont ils disposent pour
vérifier qu'il n'y ait pas d'incompatibilités
ou de défauts particuliers. Dès qu’un bug
est trouvé, il est tout d’abord répertorié
puis comparé à la liste des limitations
fournie par le vendeur du chipset. En
effet, dans certains cas, la parade est
déjà trouvée et nécessite l'attente du
prochain « stepping » du chipset ou
l’ajout de tel ou tel composant. C’est
d'ailleurs pour cela que si nous regardons
nos cartes, nous avons parfois
l’impression qu’il manque des composants
; la première révision du chipset
nécessitait tel ou tel composant, la nouvelle
n’en a plus besoin, on les enlève
PC Update mars / avril 06
sésame mais ça marche vraiment… quel confort.
Une autre enseigne qui soigne ses clients, MSI,
qui a lancé a grand renfort de publicité une garantie
exclusive sur ses modèles Platinum. Si l’on suit
bien ce qui est dit, le premier mois suivant l’achat,
un échange par une belle carte toute neuve est
assuré. Pour le restant de la garantie… c’est de
l’échange standard directement par MSI. La case
revendeur est éliminée, c’est toujours ça de gagné.
La solution a le mérite d’exister et au moins, les
amateurs de solutions haut de gamme sont choyés.
Mais hélas, pas de méprise possible. Hors du haut
de gamme justement, point de salut, il faudra
renvoyer sa carte au SAV par la voie classique. En
l’occurrence, il s’agit d’un retour vers son revendeur
de quartier, qui l’enverra à son grossiste qui
l’enverra lui vers le fabricant, pour revenir quelque
temps après. Il vous faudra retourner chez votre
revendeur pour avoir votre carte, des semaines, si
ce n’est pas des mois plus tard.
De grandes marques comme Gigabyte, Asus et
d’autres n’ont pas de « services plus » pour
satisfaire leurs clients, quel que soit le montant de
leur investissement. Ils ont bien quelques personnes
pour assurer le minimum de support et de hotline
en France, mais rien de bien concret. Nous nous
contenterons d’espérer que les choses soient en
train de changer. Faire payer un service Premium
d’office est peut-être discutable car tout le monde
n’aura pas envie de le payer. Le proposer en option,
comme cela existe pour la hi-fi/vidéo depuis
longtemps, serait sans doute un plus.
mais on garde le PCB original par économie
de conception. Lorsqu'un problème
n'est pas résolu si facilement, il reste
à espérer que le génie du fer à souder
parvienne à corriger le problème. Si
Voici les instructions que le service marketing de la maison mère de Gigabyte
fourni à ses collaborateurs concernant l’emballage d’une carte.
jamais la parade est trouvée, elle est
intégrée au processus de fabrication et
le développement de la carte mère
continu (version 0.2, 0.3…).
Il arrive parfois que les fournisseurs de
composants changent les spécifications
de leurs puces durant la conception
d'une carte. Dans ce cas, soit la puce est
« pin to pin compatible », c'est-à-dire que
les composants sont interchangeables
sans modification du PCB, soit elle ne
l'est pas, ce qui demande un nouveau
design sur la carte. Entre le cahier des
charges de départ et la mise en vente,
une carte mère connaît au moins dix évolutions.
La version finale ou commerciale
de la carte mère porte généralement la
révision 1.0, souvent inscrite à côté du
nom de la carte à même le PCB.
BIOS, BIOS, BIOS…
Lorsque le layout de la carte semble
opérationnel, il est ensuite validé thermiquement
puis chimiquement. Il reste
alors une étape sournoise et parfois
ingrate, la conception du BIOS (Basic
Input Output System). Une carte mère
peut avoir un design magnifique, si le
BIOS ne suit pas, la carte ne connaîtra
pas le succès commercial mérité. C'est
que nous sommes exigeants !
La conception du BIOS dépend du
marché auquel s'adresse la carte mère
en cours de conception. Si cette carte a
pour objectif d'équiper des PC vendus
dans les supermarchés, son BIOS
devra être le plus simple possible, peu
de réglages seront permis en dehors de
l'heure et de la date. « Sacrilège » direzvous,
mais pour la grande surface qui

“Les cartes envoyées en presse subissent
une légère augmentation de tarif”
les vend, moins de bidouilles possibles,
cela signifie moins de risques de retour
en SAV. Il peut toutefois arriver que certaines
commandes soient masquées
mais accessibles grâce à un menu ou à
combinaison de touches, n'hésitez pas
à lire le manuel qui vous a été livré.
Pour les fondus de hardware que nous
sommes, les BIOS que nous chérissons
sont ceux où tous les réglages sont
automatiques au premier boot mais sur
lesquels nous pouvons passer des
heures voire des jours pour trouver LE
réglage ultime.
Derrière ce mini-OS vieux de 20 ans
environ se cachent des bouts de codes
secrètement cachés par les constructeurs.
Il est presque impossible de
mettre la main sur un code source de
BIOS. C'est néanmoins compréhensible,
car chacun des fabricants y va de
son coup de patte pour qu’au jour du
lancement, sa carte soit la meilleure.
Les BIOS se sont d'ailleurs bien étoffés.
Entre l’overclocking dynamique, le
contrôle intelligent des ventilateurs, le
réglage avancé de la mémoire ou les
possibilités d'ajustage des tensions,
nous sommes bien loin des fonctionnalités
de base, comme le réglage de
l'ordre des périphériques de démarrage.
Avant d’en arriver là, le BIOS a subi
de nombreux traitements, chaque ligne
du code a été retapée cinq fois, il a été
désassemblé, réassemblé et recompilé
un bon nombre de fois.
Vient alors la partie drivers (ou pilotes
en français) qui peut suivre un développement
très long. Prenons là encore
l’exemple du SLI, il faut développer
conjointement le driver graphique et le
driver chipset, car ils devront fonctionner
de pair. Cela ne se fait pas après le
développement de la carte mais bien
pendant…
FAUT BIEN VENDRE !
L’étape de commercialisation arrive. Elle
arrive si vite que le nom définitif de la
carte n’a pas encore été trouvé, celle-ci
devant se contenter jusqu’ici d’un nom
de code. La boîte n’est pas faite non
plus, son contenu reste à finir ou à valider.
C’est ici que l’équipe vente & marketing
intervient. Les réunions passent, les
brainstormings se suivent et l’on finit par
lui donner un nom. L’intitulé est collé sur
la boîte, avec un beau graphisme 3D
pour égayer les choses et la voici prête à
la vente. Avant de s’occuper des clients
finaux (c'est-à-dire vous et nous), le service
marketing crée les fichiers qui vont
servir à vendre le produit aux grossistes,
mais surtout à donner des arguments de
vente, des atouts, aux commerciaux maison.
Au même moment, un premier jet
sort de la chaîne de fabrication, quelques
centaines de pièces tout au plus.
Les premières cartes sont généralement
attribuées au besoin du service marketing.
Si la carte répond au standard «
presse », c'est-à-dire que le constructeur
a envie de faire parler de sa carte,
alors celle-ci va être distribuée dans les
bureaux marketing du constructeur du
monde entier. Si celui-ci n’est pas présent,
elle sera probablement attribuée à
un grossiste en charge des relations
marketing. Bien sûr, tout cela n’est pas
gratuit. Même si les fabricants profitent
de la publicité gratuite que leur offre la
presse en parlant de leurs produits et en
faisant vivre la marque, ils ne peuvent se
permettre de le faire de manière caritative.
Les modèles envoyés en presse,
souvent des cartes haut de gamme,
subissent une légère augmentation de
tarif pour pallier les coûts du marketing.
Le fabricant de cartes mères peut aussi
être contraint de faire la promotion d’un
produit « malgré lui » ; c’est par exemple
le cas lorsqu’un constructeur de chipsets
souhaite que l’on parle de ses produits.
Réunis autour d’un café, le fournisseur
de chipsets et le constructeur
de cartes mères se mettent d’accord
pour une quantité de chipsets alloués «
gratuitement » pour la presse. Quelle
que soit l’origine du financement des
produits réservés aux journalistes, le but
est bien entendu de récolter des prix ou
des citations de type : « excellent rapport
qualité/prix », des arguments de
vente précieux.
LE POUVOIR DES
JOURNALISTES
Roulement de tambour et première
suée, la nouvelle carte arrive enfin dans
les mains des journalistes. Des personnes
sont chargées de prendre la
PC Update mars / avril 06

Un tout petit aperçu du stock de
Morex, un grossiste en région
Parisienne, de quoi rêver.
Comprendre
DESIGN CARTE MÈRE
température, de faire remonter les problèmes,
bref, d’établir une communication
entre le constructeur et les journalistes,
ce sont les RP, les relations
presse. Il peut s’agir d’une personne
dont c’est le poste directement chez le
constructeur ou d’une agence de presse
avec des attaché(e)s de presse.
En fonction des réactions de la presse,
il peut se produire plusieurs cas de figure.
Si la carte est décriée par tout le
monde, elle souffre sûrement de trop de
problèmes pour être vendue telle quelle
et il se peut qu’elle retourne à la case «
Recherche et développement » ou
qu’elle soit vendue discrètement à un
tarif moins élevé que prévu. Si la carte
plaît, c’est « gagné », surtout quand la
presse spécialisée encense le produit
sur plusieurs numéros. Une petite dose
de propagande maison peut s’avérer
indispensable sur des produits haut de
gamme, ça peut passer par une page
de publicité en plus de l’article, mais un
simple « titre » de rapport qualité/prix
suffit à l’entrée de gamme. Un package
différent, la bonne dose d’accessoires,
de logiciels et de « goodies » feront
peut-être la différence et nous donnerons
envie d’acheter. Que la presse
apprécie ou non la nouvelle venue, le
plus gros reste à faire. Il faut en effet
mettre en route des lignes de production
pour satisfaire la demande des clients.
N’oublions pas que les constructeurs de
cartes mères produisent parfois des
quantités astronomiques de modèles
dont le grand public que nous sommes
PC Update mars / avril 06
“ Il ne faut que six
petites minutes pour
créer une mobo”
ne connaît même pas le nom, ces cartes
étant fabriquées pour le compte d’OEM.
Alors que la toute première carte mère a
mis de huit à dix semaines pour devenir
fonctionnelle, les versions de production
en masse n’ont besoin que de six petites
minutes pour voir le jour (20 minutes
dans le cas d’une carte mère de portable,
car il faut souder des deux côtés) !
Dans un souci permanant de réduction
des coûts, les constructeurs de cartes
mères n’hésitent pas à s’expatrier. La
majorité des usines de nos fabricants
sont ou vont se trouver dans un avenir
proche en Chine. S’il était nécessaire de
le préciser, c’est actuellement le pays
qui offre la main-d’œuvre la plus nombreuse
et parmi les moins onéreuses.
En observant les données humaines de
nos fabricants, nous nous apercevons
que ceux qui se sont déjà installés en
Chine ont massivement recruté là-bas.
Si l’on prend l’exemple d’Asus, le n° 1
mondial de la carte mère mais également
le fabricant de nombreux produits
high-tech, la masse salariale est passée
de 30 000 à 60 000 personnes au
niveau mondial à approximativement en
l’espace de 2 ans seulement ! Bien sûr,
nous n’avons pas vu d’usines de la
marque ouvrir en France.
LE JUSTE PRIX
A la sortie de la carte, un premier prix
public est annoncé. Il tient compte des
coûts de revient de la carte, de la

Asrock : Une histoire inédite
Pour fabriquer/transporter/vendre des
cartes mères à 40 ¤, la marge de
chacun des acteurs de la chaîne est
réduite au maximum. Les
constructeurs ont généralement des
gammes à bas prix, comme les Asus
–X, les MSI classe V ou les séries Z
de Gigabyte. Asus a été encore plus
loin en créant une nouvelle marque,
Asrock, avec comme but non avoué
de conquérir les parts de marché de
son concurrent de toujours ECS (ECS
était encore, il n’y a pas si longtemps,
le premier vendeur de cartes mères
marge et des services associés (le
nombre d’années de garantie se paye à
l’achat). La marge est souvent plus
importante à la sortie du produit. Des
estimations de vente prévisionnelles
sont demandées par la maison mère
par pays et par mois. Si la demande
dépasse l’offre, une situation tout de
même souhaitable, le constructeur met
alors en place un système d’allocation
(tant de cartes par pays et par semaine).
Heureusement, la pénurie ne dure
jamais très longtemps, sauf si un des
partenaires fait défaut. Cependant, ce
cas de figure est prévu dès la conception.
Lorsque la carte est validée, une
carte jumelle est réalisée avec un ou
au monde et est encore presque ex
aequo avec Asus aujourd’hui !). Non
seulement les cartes mères ECS ne
sont pas très chères, mais la marque
ayant acquis PC Chips il y a quelque
temps, Asus ne parvenait pas à
s’aligner. Asrock est une marque qui
obtient un zéro pointé en marketing
et qui dispose de coûts de
développement très faibles (équipe
réduite). Le seul argument d’une
Asrock… son prix ! Carte
parfaitement stable mais avec des
composants qui ont pris le temps
d’être fiabilisés, rentabilisés et à qui
il ne faudra pas demander autre
chose que les spécifications d’origine.
Gigabyte et MSI, deux autres géants
(loin derrière Asus et ECS tout de
même) ont suivi avec les marques
AXPER & MicroBill. Seulement, ces
cartes sont réservées au marché
chinois pour le moment. Seul, Asrock
a pénétré le marché européen pour
le moment, qui représente tout de
même 30 % de son chiffre d’affaires.
plusieurs autres partenaires. Elle doit
passer tous les tests de la même
manière et ce avec des composants
différents. Seule une pénurie de chipsets
peut véritablement stopper les
chaînes de fabrication.
Le produit se vend donc en masse et
dès lors qu’une première baisse de
volume apparaît, le levier prix est
actionné. Une diminution de quelques
euros remet la machine à vendre en
route. La durée de vie d’une carte mère
dépend de beaucoup de paramètres.
Par exemple, si un nouveau processeur
arrive rapidement dans les fichiers « roadmap
» (fichier d’information interne où
sont expliqués les changements majeurs
dans le trimestre ou l’année à venir) ou si
la carte est lancée alors que le CPU qu’elle
concerne est en fin de vie, elle connaîtra
probablement un succès de courte durée.
C’est toutefois discutable au sujet des
cartes d’entrée de gamme. En effet, l’arrêt
marketing d’un processeur ne signifie pas
automatiquement son arrêt commercial.
Entre la date annoncée d’arrêt de fabrication
et la fin des stocks il peut se passer
plusieurs mois, durant lesquels les cartes
d’entrée de gamme se vendent (les personnes
qui achètent des PC premier prix
sont rarement à l’affût des toutes dernières
technologies). Aujourd’hui encore,
nous trouvons quelques processeurs Intel
s478 alors que nous en sommes déjà à la
deuxième génération de s775.
Le packaging et son contenu influent sur la vente,
c’est certain.
“Un chipset 975X coûte plus
cher qu’une carte mère
Asrock complète ! ”
PC Update mars / avril 06

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BALADEURS VIDEO
Par : Jeremy Panzetta
Les baladeurs vidéo sont idéaux pour passer le temps agréablement lors
d’un voyage ou occuper et calmer vos enfants à l’arrière d’une voiture.
Il est néanmoins difficile de jeter son dévolu sur un modèle précis en
raison de produits aux caractéristiques, aux performances et aux prix très
distincts. Nous avons donc mis 10 baladeurs sur les bancs de test pour
déterminer quels sont les meilleurs modèles actuels.
eu recommandables il y a
P encore peu de temps, les baladeurs
vidéo ont bénéficié de
progrès impressionnants. Compacité,
capacité de stockage, compatibilité
audio/vidéo, qualité d’affichage ou stabilité
de l’OS, toutes leurs facettes ont
subi de nettes améliorations depuis un
an. Beaucoup d’entre vous ont déjà dû
investir dans des baladeurs MP3, mais
pourquoi se contenter de lire des
fichiers audio alors que l’on peut également
profiter de ses films, de ses photos
ou encore de capacités d’enregistrement
numérique. Car ces baladeurs
renferment de larges fonctionnalités qui
vous rendront service dans de nombreuses
situations.
PC Update mars / avril 06
Les baladeurs
audio/vidéo :
emportez et regardez vos films
où vous voulez
QUE SAVENT-ILS FAIRE ?
Les baladeurs vidéo reprennent tout
d’abord les capacités que l’on a déjà pu
voir sur les lecteurs audio nomades. A
savoir le support des formats de
fichiers audio tels que le MP3, le WMA,
ou l’OGG avec des débits fixes ou
variables (CBR et VBR), la réception de
la radio FM avec une fonction d’enregistrement,
et souvent un mode dictaphone
et un mode de capture audio via
une entrée ligne.
A ça viennent s’ajouter la possibilité de
stocker et de lire des photos, généralement
aux formats JPG et BMP, et plusieurs
autres fonctions leur permettant
de faire office d’agenda, d’horloge/réveil,
ou de répertoires de contacts.
Quelques jeux sont parfois disponibles
également, mais ne vous attendez pas
à une Sony PSP ou une Nintendo DS, il
s’agit de jeux d’arcade, type année 80 à
la définition médiocre ou à des jeux de
type morpion ou solitaire. Ils restent
tout de même pratiques pour passer le
temps.
Tous les baladeurs vidéo sont ensuite
au moins compatibles avec la norme
MPEG-4 Simple Profile, voire MPEG-4
ASP, et beaucoup savent lire les déclinaisons
DivX et XviD. Le support du
H.264 (MPEG-4 AVC) et du Nero Digital,
des containers tels que le Matroska
(MKV) et les OGM (MPEG-4 avec du
son OGG), ou du format WMV sont en
revanche plus rares. Aucun modèle
n’est d’autre part compatible avec les
options de compression Quater Pixel
(QPel) et Global Motion Compensation
(GMC) que l’on trouve entre autres dans
le DivX et le XviD. Et le support d’une
norme ou d’un container ne garantit
pas qu’il peut lire n’importe quelle vidéo
de ce type. Aucun baladeur ne possède
par exemple la certification DivX, donc
bien qu’ils sachent lire la majorité des
vidéos que l’on peut trouver sous ce
format, il peut arriver que certains films
ne passent pas en raison d’options
d’encodage non compatibles. De plus,
le support de chaque norme et codec
est limité par une résolution, une
cadence d’image et un débit de données
maximum. En WMV par exemple,
la plupart des appareils ne supportent
pas des résolutions supérieures au
352x288.
Une autre fonction qu’il ne faut pas
oublier est celle de support de stockage
amovible. La capacité des plus gros
baladeurs étant de 100 Go, mais en
général ils font 20 à 40 Go, ils pourront
aussi faire office de disque dur nomade
pour transporter vos données personnelles
et une grande partie de vos
fichiers multimédias.
On trouve également sur certains
modèles une fonction très pratique

Archos
AV700
Creative
Zen Vision : M
Mobinote
DVX-POD 7010
Apple
iPod 5G
Archos
AV500
iRiver
U10
Pourquoi pas un PDA, un PC portable ou
un lecteur DVD nomade à la place ?
Evidemment, il n’existe pas que les baladeurs vidéo pour regarder des films en
déplacement. A commencer par les PDA qui ont également de vastes fonctionnalités.
Cela dit, s’ils peuvent dépanner ou servir de lecteur vidéo d’appoint, ils ne remplaceront
jamais un véritable lecteur en raison d’une autonomie vite limitée et d’une capacité de
stockage réduite, bien que les cartes mémoire puissent étendre cet espace. En ce qui
concerne les PC portables, ils sont effectivement une bonne alternative mais ils ne
représentent pas ce qui se fait de mieux en termes de compacité et de portabilité, et
surtout leur autonomie est réduite. Un bon baladeur vidéo peut en effet tenir entre 4 et 5
heures en lecture vidéo continue. Quant aux lecteurs de DVD portables, ils sont
effectivement la meilleure alternative parce qu’ils sont facilement transportables, offrent
un écran de taille appréciable et une autonomie adaptée. Cela dit, il vous faudra emporter
également vos médias CD/DVD pour en profiter, et en dehors de la lecture audio/vidéo
photo, leurs fonctionnalités sont vite restreintes. Ce n’est donc qu’une question de priorité
ou de besoin, selon ce que vous voulez faire ou non avec votre baladeur/lecteur vidéo.
De gauche à droite : Samsung YH-J70,
Apple Ipod 5G, Creative Zen Vision : M,
iRiver U10, Storex SV40
avec l’USH Host, qui vous permet de
connecter un autre disque dur, un
appareil photo numérique ou encore un
lecteur de cartes mémoire afin de
décharger leurs données sur le baladeur
sans passer par un PC. L’USB
Host prend théoriquement en charge
les périphériques à la norme
MASS Storage, ce qui est le cas de
la plupart des produits cités, mais
il est possible selon le firmware du
baladeur que certains APN ne
soient pas compatibles. Les
disques durs connectés en USB
Host ne peuvent d’autre part pas
être reconnus s’ils utilisent le format
de fichiers NTFS.
Enfin, certains baladeurs haut de
gamme offrent en plus de l’enregistrement
audio, la capture vidéo
de n’importe quelle source vidéo
analogique via des entrées composites
et S-Vidéo. Il est donc
possible de connecter une console
de jeux, un magnétoscope VHS ou un
Mustek
PVR-H140
Storex
Club
Mobi-Mpix SV40
Sigmatek
PMP-300
Samsung
YH-J70
SB/SW et LB/LW
Au dessus, le DVX-POD de Mobinote, dessous, l’AV700 d’Archos
caméscope afin d’enregistrer leur flux
vidéo directement sur le baladeur.
Certains modèles possèdent même la
capacité de pouvoir piloter le tuner TV
de votre magnétoscope VHS ou de
votre terminal numérique Satellite afin
de faire office de magnétoscope numérique
et de programmer l’enregistrement
d’émissions TV.
LES CRITÈRES À PRENDRE
EN COMPTE
En dehors de la compatibilité du lecteur
avec les différentes normes audio et
vidéo, il y a de nombreux aspects à
observer avant de choisir un baladeur.
La taille de son écran doit tout d’abord
PC Update mars / avril 06

La qualité d’affichage
de l’écran est
primordiale sur ce
genre de périphériques.
A droite, l’Archos
AV500 et à gauche, le
PMP-300 de Sigmatek.
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BALADEURS VIDEO
Voici l’U10 de iRiver dans sa station
d’accueil, que l’on a aussi surnommé
l’iPod Nano killer à la rédac !
correspondre à vos exigences. Lors de
nos tests, les écrans de taille
2,5 pouces de type iPod et Creative Zen
Vision se sont montrés un peu petits à
notre goût pour regarder confortablement
des films. Beaucoup pourront s’en
contenter mais il est nettement plus
appréciable d’avoir un écran de 4
pouces et plus. La qualité d’affichage
de cet écran est ensuite primordiale. Il
doit offrir une bonne finesse de caractère,
un couple contraste luminosité suffisant,
ainsi qu’une bonne définition pour
ne pas que la matrice de la dalle soit
visible. Les angles de vision sont aussi à
observer surtout si vous comptez en
profiter avec quelqu’un. La plupart des
ces écrans présentent des angles de
vision corrects sur les côtés mais ils
PC Update mars / avril 06
A retenir
• L’USB Host est un port USB servant à connecter des APN ou des disques durs
sur le baladeur afin d’y décharger leurs données.
• L’autonomie et la qualité d’affichage de l’écran sont deux critères essentiels à
vérifier avant l’achat d’un tel baladeur vidéo.
• Tous les baladeurs peuvent aussi servir de support de stockage amovible pour
vos données diverses.
• Aucun baladeur vidéo ne supporte des films encodés avec les options QPel et
GMC du DivX et du XviD.
sont limités par le haut et le bas.
Le poids et la compacité de l’appareil
sont aussi essentiels, surtout pour les
modèles ayant des écrans de petite
taille. Viennent ensuite l’ergonomie de
l’appareil, l’esthétique de son interface,
la qualité des écouteurs et des haut-parleurs
intégrés (mais ces derniers
offrent rarement un son correct), et
d’autres fonctionnalités pratiques
telles que le besoin de drivers ou
non pour être détecté sur un PC,
ou la nécessité de passer par un
logiciel spécifique pour transférer
les fichiers multimédias qui
devront être lus par le baladeur.
Si l’appareil possède
une capacité de stockage
importante, mieux vaut éga-
lement que les taux de transfert USB
soient rapides pour ne pas perdre de
temps à chaque transfert. Vient enfin le
packaging qui se doit de disposer de
tous les câbles nécessaires, d’une
pochette de transport et des utilitaires
nécessaires pour gérer les fichiers multimédias.
A ce titre, nous souhaitons
donner un petit coût de gueule envers
Apple et iRiver avec leur iPod et U10
car le packaging incomplet de leur produit
vous oblige à dépenser encore plus
pour des accessoires indispensables.
Leur pack ne contient pas d’adaptateur
secteur et ils ne peuvent être rechargés
qu’à partir du port USB d’un PC (ou
d’un MAC). Il est donc impossible de
partir avec pour une longue période
sans emporter un PC !

Archos AV700
Capacité : 40/100 Go
Ecran : 7 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/capture audio vidéo/jeux/
sortie TV/USB Host
Prix : 600/900 euros
Site Web : www.archos.com
L’AV700 d’Archos est impressionnant tant par ses fonctionnalités variées
que par son design et ses finitions. C’est bien simple, en dehors d’un slot
pour cartes mémoire, il dispose de tous les modes et accessoires que nous
avons pu citer dans ce dossier. Aucun logiciel de gestion n’est livré mais le
baladeur se remplit par de simples copier/coller de fichiers sur son disque dur
qui est reconnu sans drivers par WinXP. Sa compatibilité audio et vidéo est un
peu moins large que le DVX-POD mais très suffisante pour lire une grande
variété de films.
Le baladeur offre beaucoup d’options, personnalisation de l’interface, diaporama
de photos et zoom, affichage des jaquettes de CD, ID3Tag, listes de lecture
audio, possibilité de couper effacer ou déplacer les fichiers directement dans
le baladeur, et il est aussi capable via ses entrées vidéo/audio de piloter certains
tuners TV de magnétoscopes VHS ou de récepteurs satellite (et même la Freebox)
afin de s’en servir comme enregistreur numérique et programmeur TV. La capture
vidéo s’effectue au format
AVI en DivX 4 en 640x480
maximum. Le rendu est
correct mais pénalisé par
la qualité perfectible des
entrées vidéo et un peu
moins bon, au final, que
sur le DVX-POD. La capture
audio simple s’effectue
quant à elle au format WAV.
L’un des atouts de l’AV700
est de posséder un port USB Host pratique pour décharger le contenu d’un APN
ou d’un disque dur. L’autonomie de l’appareil est excellente puisqu’il a tenu
plus de 5 heures en lecture vidéo continue. Mais son plus grand défaut, qui
est malheureusement rédhibitoire à notre avis, vient de la qualité médiocre de
son écran LCD. Pour une taille de 7 pouces, sa résolution n’est pas suffisante et
l’on distingue facilement la pixellisation de l’écran que ce soit dans un film ou
dans l’interface basique. Dommage pour un produit qui coûte tout de même la
bagatelle de 600 euros en version 40 Go, mais il a le mérite d’offrir un packaging
très complet. On notera également la présence d’un haut-parleur stéréo, d’un
pied amovible, et d’un casque de qualité moyenne supportant un potentiomètre
de volume filaire.
Compatibilité audio/vidéo Fonctionnalités complètes USB Host Commande de volume sur les écouteurs Autonomie Ergonomie
Connectiques complètes/packaging Design ? Accessoires disponibles
Qualité d’affichage médiocre/angles de vision haut bas Qualité des entrées vidéo perfectible Pas de logiciel de réencodage
Qualité des écouteurs Pas de radio FM Taille ? Prix
Mobinote DVX-POD 7010
Capacité : 20 Go
Ecran : 7 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/capture audio vidéo/sortie TV
Prix : 439 euros
Site Web : www.dvx-pod.fr
Seul modèle avec l’AV700 d’Archos à posséder un écran LCD de 7 pouces,
le DVX-POD 7010 arbore une robe entièrement blanche et un design sobre
mais réussi. Son écran est de très bonne qualité et l’ergonomie soignée de
son interface et de ses boutons de navigation permet de le prendre en main
rapidement. Le lecteur est reconnu sans drivers par Windows XP et le transfert
des fichiers multimédias se fait via de simples copier/coller dans l’arborescence
de son disque dur de 20 Go. Un utilitaire est aussi fourni à cet effet mais il
n’est pas indispensable. Ses taux de transfert USB sont corrects mais pas
parfaits car ils ne sont pas réellement stables. Le DVX-POD offre une
compatibilité vidéo confortable comme vous pouvez le voir dans le tableau
récapitulatif, ce qui vous permettra de lire à peu près tous vos films, et dans
le cas où certains ne sont pas supportés, le logiciel Ulead Toolbox 2 est livré
Qualité d’affichage Compatibilité audio/vidéo Ergonomie
Autonomie Pas de haut-parleur Qualité des écouteurs Pas de radio FM Angles de vision haut bas
afin d’effectuer des
conversions facilement. Ce
baladeur sait aussi
capturer la vidéo via son
entrée analogique
composite et exploite pour
cela le codec MPEG-4 au
format ASF, avec trois
résolutions
d’enregistrement. Ce
mode, comme celui de la
sortie TV, offre des performances très correctes. Le DVX-POD se montre
complet au final et peut donc représenter un bon investissement d’autant
plus qu’on le trouve aux alentours de 350 euros sur le Net. Mais il présente
tout de même quelques points faibles car son autonomie est une des plus
courtes de ce dossier avec seulement 2 h 30 en lecture vidéo continue, ses
écouteurs sont de piètre qualité, et on pourra reprocher l’absence de hautparleur.
Le packaging contient en revanche tout ce dont vous pouvez avoir
besoin, en dehors d’une télécommande. On notera par ailleurs la présence
d’un pied d’appui pratique pour relever l’appareil lors d’une séance vidéo.
PC Update mars / avril 06

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BALADEURS VIDEO
Archos AV500
Capacité : 30/100 Go
Ecran : 4 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/capture audio vidéo/jeux/
sortie TV/USB Host
Prix : 500/800 euros
Site Web : www.archos.com
L’AV500 n’a pas le même design, ni la même taille que l’AV700 mais il
présente en revanche les mêmes fonctionnalités et les mêmes performances.
On retrouve donc une large compatibilité audio et vidéo, une interface et une
ergonomie de qualité, la présence de l’USB Host, d’écouteurs avec une
commande de volume filaire, et un packaging complet. Esthétiquement, nous
le trouvons encore plus joli que son grand frère avec ses coques en aluminium
brossé qui donnent un effet très appréciable. Il a également l’avantage d’offrir
un écran 4 pouces de bien meilleure qualité. Celui-ci est tout simplement le
PC Update mars / avril 06
meilleur de ce dossier, que ce
soit par sa qualité d’affichage
ou ses angles de vision. A
part la qualité des entrées
vidéo perfectible, l’absence
de logiciel de réencodage
pour les films non supportés,
et les écouteurs pauvres en
basses, l’AV500 n’a pas
d’autres défauts. Il offre par
ailleurs une autonomie
confortable de plus de 4 heures en lecture vidéo. On notera qu’un accessoire
très pratique est disponible en option afin de transformer ce baladeur en
caméscope numérique. On peut le trouver à des prix intéressants sur le Net
et il est en moyenne aux alentours de 440 euros. L’AV500 est au final le
grand gagnant de ce comparatif.
Compatibilité audio/vidéo Qualité d’affichage Fonctionnalités complètes USB Host Ecouteurs avec commande de volume
Autonomie Ergonomie Connectiques complètes/packaging Design ? Accessoires disponibles
Qualité des entrées vidéo perfectible Pas de logiciel de réencodage Qualité des écouteurs Pas de radio FM
Mustek PVR-H140
Capacité : 40 Go
Ecran : 3,6 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/capture audio vidéo/jeux/
sortie TV/lecteur de cartes mémoire
Prix : 340 euros
Site Web : www.mustek.com
Le PVR-H140 de Mustek est un produit véritablement complet. En dehors de
l’absence de l’USB Host, ce qui n’est pas très pénalisant car on trouve un lecteur
de cartes mémoire SC/MMC, tout y est. Mais derrière ces caractéristiques
alléchantes, se cache en fait un baladeur plus que médiocre. Tout d’abord par son
poids et sa taille épaisse, ensuite par son support vidéo limité au format ASF, bien
que Mustek indique que le baladeur est aussi compatible avec l’AVI ou le MPG. Il
sera donc obligatoire de passer par un réencodage long et pénible de tous vos
films DivX, XviD ou MPG via l’utilitaire
du constructeur. L’appareil se dispense
de support des ID3Tag, il ne sait pas
afficher les jaquettes des CD audio, son
interface est peu réactive et peu
esthétique, son initialisation lente, et
son autonomie audio et vidéo vite
limitée. Il est d’autre part indispensable
d’utiliser le logiciel Mustek pour
transférer ses photos et ses vidéos.
L’écran 3,6 pouces est en revanche
correct, l’appareil offre de bons taux de transfert USB, et la qualité de ses
enregistrements est aussi convaincante. Mais la sortie TV souffre, elle, de quelques
défauts d’affichage. Des mises à jour du firmware auraient pu corriger pas mal de
défauts, mais aucune n’est proposée en téléchargement. Un baladeur à éviter donc.
Fonctionnalités complètes Lecteur de cartes mémoire Connectiques complètes/packaging
Autonomie Lenteur de l’OS Pas d’ID3Tag Conversion vidéo obligatoire Taille/poids Pas de radio FM
Logiciel de transfert propriétaire obligatoire Angles de vision haut bas
Sigmatek PMP-300
Capacité : 40 Go
Ecran : 3,6 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/capture audio/sortie TV/lecteur de
cartes mémoire
Prix : 350 euros
Site Web : www.sigmatekcomputer.com
Le PMP-300 de Sigmatek est le baladeur qui offre la plus large compatibilité
audio et vidéo de ce dossier. Contrairement aux autres modèles, il supporte en effet
les formats audio OGG et AC3, ainsi que le DivX 3.11 en max 720x576, le Nero
Digital et le MPEG-1/2 côté vidéo. Il est également le seul à supporter les soustitres
aux formats SRT et SMI. Le transfert des fichiers multimédias ne nécessite
aucun logiciel, de simples copier/coller suffisent et vous pourrez donc organiser
l’arborescence des fichiers du lecteur comme vous le souhaitez. Il ne dispose
que de 20 Go mais possède un lecteur
de cartes mémoire pour CompactFlash
et il a un prix relativement abordable
pour ce qu’il sait faire. Nous avons été
en revanche un peu déçus de la qualité
de l’écran 3,6 pouces qui manque de
contraste et qui a donc du mal dans les
scènes sombres des films, et dont les
angles de vision haut et bas sont vite
noircis. L’interface est quant à elle peu
esthétique mais efficace et intuitive. On
trouve d’autre part un haut-parleur intégré sur ce PMP-300, un port USB Host, une
sortie TV, ainsi qu’un mode d’enregistrement audio via l’entrée ligne miniJack. Il
n’y a donc pas de mode de capture vidéo. L’autonomie du lecteur est confortable
puisqu’il a tenu un peu plus de 4 heures en lecture vidéo continue.
Compatibilité audio/vidéo la plus large USB Host Qualité des écouteurs Autonomie Packaging Lecteur de cartes mémoire
Ecran qui manque de contraste/angles de vision haut bas Pas de logiciel de réencodage Pas de radio FM

Creative Zen Vision : M
Capacité : 30 Go
Ecran : 2,5 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/radio FM/sortie TV (option)
Prix : 350 euros
Site Web : www.creative.com
Le Zen Vision : M de Creative ressemble fortement à son concurrent direct
l’iPod 5G. Il est un peu plus épais et aussi plus lourd, mais il offre plus de
fonctionnalités car il supporte la radio FM avec enregistrement et un mode
dictaphone. Son packaging est également mieux fourni grâce à la présence
d’un adaptateur secteur, mais Creative ne propose le câble de la sortie TV
qu’en option. Au même titre que l’iPod, un tas d’accessoires optionnels sont
disponibles pour ce baladeur (télécommande, station d’accueil, adaptateur
pour cartes mémoire, etc.). Il est reconnu comme disque dur sans drivers
par WinXP, mais il faudra réserver et condamner une partie de la capacité
de stockage du baladeur à cet effet. Il est
d’autre part impossible de transférer des
fichiers multimédias qui devront être lus
avec le baladeur sans passer par le
logiciel Creative Media Source ou WMP10.
L’ergonomie du lecteur et son usage via
le pad tactile sont excellents, l’écran est
de qualité, mais les photos semblent un
peu dénaturées. Côté vidéo, l’appareil
prend en charge les principaux codecs
mais sa compatibilité est au final un peu
moins large que les modèles Sigmatek,
Archos et Mobinote. Son autonomie est
quant à elle correcte avec près de
3 heures en vidéo et 12 heures en audio.
Ce baladeur est au final une référence dans sa catégorie, et il se montre bien
plus intéressant que l’iPod.
Compatibilité audio/vidéo Qualité d’affichage Qualité des écouteurs Radio FM Ergonomie Fonctionnalités Accessoires disponibles
Logiciel Creative obligatoire Taille/poids Capacité condamnée pour le stockage amovible
Apple iPod 5G
Capacité : 30/60 Go
Ecran : 2,5 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/sortie TV (option)
Prix : 320/450 euros
Site Web : www.apple.com/fr
Si l’iPod Nano est un baladeur audio de référence, il n’en est rien de cet iPod 5G
compatible avec la vidéo. Il présente certes toujours un très joli dessin et une taille
compacte mais ses fonctionnalités sont relativement limitées : pas de radio FM, pas
de dictaphone, et passage obligé par iTunes pour transférer le contenu multimédia.
Sa compatibilité vidéo est de plus réduite puisqu’il ne prend en charge que le
MPEG-4 SP ou le H.264. A moins de se servir uniquement des vidéos distribuées
iRiver U10
Capacité : 1/2 Go
Ecran : 2,2 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/radio FM/jeux/réveil
Prix : 220/320 euros
Site Web : www.iriver.com
Autant le dire tout de suite, nous sommes tombés amoureux de ce nouvel
U10 de iRiver. Son design tout d’abord, sobre et sans fioritures, sa taille
compacte ensuite qui propose tout de même un écran de 2,2 pouces, puis
l’originalité de son ergonomie car il ne dispose pas de boutons en façade, ce
sont les quatre bords de l’écran qui servent de touches de navigation. Ses
fonctions vidéo sont limitées et il servira plus de lecteur d’appoint puisqu’il
sera généralement nécessaire de passer par un réencodage des films. Aucun
logiciel n’est livré à cet effet, mais un utilitaire gratuit nommé Iriverter est
disponible sur http://iriverter.sourceforge.net. Ses autres fonctionnalités sont
en revanche complètes. Radio FM avec enregistrement, dictaphone, quelques
par le magasin iTunes, vous devrez réencoder tous
vos films, donc une perte de temps énorme. Un
autre point négatif vient de l’absence d’adaptateur
secteur, uniquement disponible en option, ce qui
vous oblige de recharger l’appareil via le port USB
d’un PC ou d’un MAC. Cet iPod présente tout de
même quelques points forts, dont son excellente
ergonomie et sa navigation via le pad tactile, des
écouteurs corrects, un large support des formats de
photos et un écran de qualité. Sa sortie TV, elle
aussi disponible en option, est néanmoins de moins
bonne facture que sur le Creative Zen Vision : M.
Quant à l’autonomie, elle est d’environ 2 heures
en vidéo et 12 heures en audio.
Qualité d’affichage Compatibilité photo Ergonomie Design ? Taille/poids Accessoires disponibles
Logiciel iTunes obligatoire Fonctionnalités Compatibilité vidéo limitée Pas d’adaptateur secteur
jeux, support texte, réveil, il
dispose de tout le nécessaire.
Son interface est magnifique, son
ergonomie presque irréprochable
et son écran offre de belles
couleurs. Pour environ 80 euros,
une station d’accueil est
disponible et permet d’étendre
un peu plus ses fonctions Elle
supporte en effet une entrée
ligne miniJack pour
l’enregistrement, l’adaptateur
secteur qui n’est pas livré par
défaut, ainsi que des haut-parleurs. Son autonomie est d’autre part
impressionnante avec plus de 25 heures en lecture audio continue. Son
principal défaut vient de son prix élevé pour une capacité de seulement 1 ou
2 Go. Mais quel bijou ! Si vous avez le budget et qu’il correspond à vos besoins,
n’hésitez pas, vous ne serez pas déçus.
Qualité d’affichage Compatibilité audio Ergonomie Design ? Taille/poids Autonomie Fonction horloge/réveil Qualité des écouteurs
Compatibilité vidéo limitée Pas d’adaptateur secteur 1 ou 2 Go seulement Prix
PC Update mars / avril 06

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BALADEURS VIDEO
Storex Club Mobi-Mpix SV40
Capacité : 512 Mo
Ecran : 2 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/capture audio/radio FM/
lecteur de cartes mémoire
Prix : 220/320 euros
Site Web : www.storex.fr
Le SV40 de Storex a plus d’un atout dans son sac, en commencent par une
taille réduite, un lecteur de cartes mémoire au format Secure Digital, un
mode radio FM avec enregistrement, un mode dictaphone, un mode
horloge/réveil, et la présence d’une entrée ligne miniJack pour la capture
audio. Il offre 512 Mo de capacité, un écran de 2 pouces affichant de belles
couleurs, et un large support audio. Sa compatibilité vidéo est néanmoins
limitée au MPEG-4 SP et au format SVI, ce qui vous obligera à réencoder
tous vos films avant le transfert sur le baladeur. Les tests effectués avec
PC Update mars / avril 06
l’utilitaire livré ne nous ont pas convaincus
et quelques-unes de nos vidéos
recompressées avaient tellement de
défauts d’affichage qu’elles étaient
inexploitables. Il n’y a en revanche rien à
reprocher à son interface et son
ergonomie, ses taux de transfert sont
bons, meilleurs d’ailleurs que l’iRiver, ses
écouteurs corrects, et le packaging
contient le nécessaire. Comme tous les
baladeurs de ce dossier, il est reconnu
sans pilotes par WinXP, et il est ici possible
de transférer ses fichiers multimédias par
de simples copier/coller. Le SV40 est un
bon produit au final, mais il est un peu cher pour seulement 512 Mo de
capacité et a un sérieux concurrent en la présence de l’U10.
Compatibilité audio Ergonomie Taille/poids Lecteur de cartes mémoire Fonction horloge/réveil Radio FM
Compatibilité vidéo limitée Logiciel de conversion perfectible 512 Mo seulement Prix
Modèle Interface Capacité(s) Ecran Radio FM/ Télécommande USB Enregistrement
Dictaphone sans fil Host audio/vidéo
Archos AV700 USB 2.0 40/100 Go LCD 7’’, 480 x 234, Non/Oui Oui Oui Oui (WAV)/ Oui (MPEG-4
262 000 couleurs SP 640x480 à 30 fps en avi)
via composite ou S-Vidéo
DVX-POD 7010 USB 2.0 20 Go LCD 7’’, 720 x 480 Non/Oui Non Non Oui (MP3, WMA)/ Oui (MPEG-4
en ASF, max 72x480 à 30 fps)
via composite
Archos AV500 USB 2.0 30/100 Go LCD 4’’, 480 x 272, Non/Oui Oui Oui Oui (WAV)/ Oui (MPEG-4 SP
262 000 couleurs 640x480 à 30 fps en avi)
Mustek PVR-H140 USB 2.0 40 Go LCD 3,6’’ Non/Oui Non Non Oui (WAV)/ Oui (MPEG-4 en
ASF en 352 x 288)
Sigmatek PMP-300 USB 2.0 20 Go LCD 3,6’’, 320 x 240 Non/Oui Oui Oui Oui (WAV microphone,
MP3 Line in)/ Non
Creative USB 2.0 30 Go LCD 2,5’’, 320 x 240, Oui/Oui Non (option) Non Non/Non
Zen Vision : M 262 144 couleurs
Ipod 5G USB 2.0 30/60 Go LCD 2,5’’, 320 x 240 Non/Non Non (option) Non Non/Non
Iriver U10 USB 2.0 1 / 2 Go LCD 2,2’’, 320 x 240,
260 000 couleurs
Oui/Oui Non (option) Non Oui (option)/ Non
Storex SV40 USB 2.0 512 Mo LCD 2’’, 220 x 176,
260 000 couleurs
Oui/Oui Non Non Oui (MP3)/ Non
Samsung YH-J70 USB 2.0 20/30 Go LCD 1,8’’, Oui/Oui Non Oui Oui (MP3)/ Non
260 000 couleurs

Samsung YH-J70 SB/SW et LB/LW
Capacité : 20/30 Go
Ecran : 1,8 pouces
Fonctions : audio/photo/vidéo/dictaphone/radio FM/jeux
Prix : 320/340 euros
Site Web : www.samsung.fr
Samsung propose généralement des produits de bonne facture et il le prouve
une fois de plus avec ce YH-J70 disponible en 20 ou 30 Go. Le baladeur n’est
pas très compact bien qu’il ne dispose que d’un écran de 1,8 pouce. Sa taille
est à peu près équivalente à celle de l’iPod 5G. Radio FM, enregistrement
audio, dictaphone, jeux et USB Host, ses fonctionnalités sont complètes et il
est un des rares à supporter le format audio OGG. L’USB Host semble cela
dit avoir une compatibilité limitée avec les APN mais elle pourra être améliorée
par une mise à jour du firmware. Le YH-J70 se remplit soit via les logiciels
propriétaires livrés par le constructeur, soit par de simples copier/coller de
USB Host Qualité des écouteurs Ergonomie Compatibilité audio Radio FM Station d’accueil
Prix Autonomie Conversion vidéo obligatoire Taille
fichiers sur son disque dur. Son ergonomie
est excellente, tout comme celle de son
interface et il dispose de toutes les options
utiles pour en faire un bon baladeur audio.
Côté vidéo, il est plus limité puisque vous
serez obligés de convertir tous vos films
au format SVI avant transfert. Son
autonomie est d’autre part beaucoup
moins importante que les 25 heures
théoriques affichées dans la fiche
technique. Elle avoisine plus les 7-10
heures en lecture audio continue, selon
l’état de la batterie. Le packaging est
quant à lui complet et on notera la présence d’une station d’accueil. Vendu
aux alentours de 320 euros pour la version 20 Go, il est trop cher à notre
goût, et la version H10 20 Go d’iRiver nous semble être une meilleure
alternative bien qu’il ne supporte pas les vidéos.
Lecteur de Sortie TV Haut- Dimensions Poids Autonomie Prix
cartes mémoire parleurs théorique
Non Oui PAL/NTSC Oui 19 x 107 x 209 mm 590 grammes 30 heures en audio, 600/900 euros
4 heures en vidéo
Non Oui PAL/NTSC Non 28 x 115 x 192 mm 570 grammes 10-12 heures en audio, 349 euros
2,5-3 heures en vidéo
Non Oui PAL/NTSC Oui Version 30 Go : 18 x 76 x 124 mm Version 30 Go : 255 grammes 15 heures en audio, 500/800 euros
Version 100 Go : 24 x 76 x 124 mm Version 100 Go : 315 grammes 4,5 heures en vidéo
Oui (SD et MMC) Oui PAL/NTSC Oui 30 x 80 x 110 mm 290 grammes NC 340 euros
Oui (CF) Oui PAL/NTSC Oui 25 x 87 x 134 mm 258 grammes 15 heures en audio,
4,5 heures en vidéo
350 euros
Non Oui (option) Non 18,6 x 62 x 104 mm 163 grammes 14 heures en audio, 370 euros
PAL/NTSC 4 heures en vidéo
Non Oui (option) Non Version 30 Go : 11 x 61,8 x 103,5 mm Version 30 Go : 136 grammes 20 heures en audio 320/450 euros
PAL/NTSC Version 60 Go : 14 x 61,8 x 103,5 mm Version 60 Go : 157 grammes (version 60 Go)
Non Non Oui (option) 16,4 x 46,9 x 68,9 mm 69,3 grammes 28 heures en audio 220/320 euros
Oui (SD) Non Non 19 x 43 x 84 mm 65 grammes 23 heures en audio, 200 euros
9 heures en vidéo
Non Non Non 16,4 x 62 x 99,8 mm 135 grammes 25 heures en audio, 320/350 euros
7 heures en vidéo
PC Update mars / avril 06

Comparer
BALADEURS VIDEO
Le Choix
de laRédaction
oin devant la concurrence,
L l’AV500 d’Archos est LA référence
du moment grâce à des
fonctionnalités variées, un packaging
complet, un écran de qualité et une
autonomie très confortable. Si vous
souhaitez absolument avoir un écran de
plus grande taille, dirigez-vous alors
vers le DVX-POD 7010 si son autonomie
vous convient, et à condition de le
trouver à un prix avoisinant les 350
euros. Pour faire quelques économies,
mais avec un écran de plus petite taille,
le modèle PMP-300 de Sigmatek est
ensuite un très bon choix en termes de
rapport qualité/prix. Pour ce qui est du
duel Creative/Apple dans la catégorie
des baladeurs de 2,5 pouces, le Zen
Vision : M l’emporte haut la main et
représente un bon investissement. Et
Modèle
Archos
AV700
DVX-POD
7010
Archos
AV500
Mustek
PVR-H140
Sigmatek
PMP-300
Creative Zen
Vision : M
Ipod 5G
Iriver U10
Storex SV40
Samsung
YH-j70
Compatibilité photo
- JPEG (non progressif)
- BMP
- JPEG (non progressif)
- GIF
- BMP
- JPEG (non progressif)
- BMP
- JPEG (non progressif)
- JPEG (non progressif)
- JPEG (et progressif
jusqu’à 4 mégapixels)
- JPEG
- BMP
- GIF
- TIFF
- PSD (Mac)
- PNG
- JPEG (non progressif)
- JPEG (non progressif)
- JPEG (non progressif)
PC Update mars / avril 06
pour les baladeurs vidéo ayant un écran
de 2,2 pouces et moins, notre préférence
va sans conteste à l’U10 d’iRiver
bien qu’il soit assez cher. Un des
absents de ce comparatif est le Zen
Vision de Creative, qui s’approche plus
d’un AV500 que d’un iPod. D’après les
tests que nous avons pu lire jusque-là,
il semble de bonne facture et a l’avantage
de posséder un tuner FM, mais il
est cher, il ne propose pas de fonction
de capture vidéo et possède une autonomie
très moyenne. L’AV500 reste
donc un meilleur produit à notre avis.
Nous n’avons pas oublié la PSP de
Sony (250 euros) qui possède des
capacités audio/vidéo pouvant facilement
rivaliser avec un véritable baladeur.
Cette console portable pourra
donc être une bonne alternative, mais
Compatibilité audio
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- WAV
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- WAV
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- WAV
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- OGG : CBR et VBR
- AC3
- WAV
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- ASF
- MP3 : CBR et VBR max 320 Kbps
- AAC
- Apple lossless
- WAV
- AIFF
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- OGG : CBR et VBR
- ASF
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- OGG : CBR et VBR
- ASF
- WAV
- MP3, WMA : CBR et VBR max 320 Kbps, avec ou sans DRM
- OGG : CBR et VBR
- WAV
n’oubliez pas qu’elle ne dispose, par
défaut, que de 32 Mo de mémoire,
mémoire extensible par Memory Stick,
et qu’elle ne supporte que le MPEG-4
SP et le H.264.
Compatibilité vidéo
- MPEG-4 SP - DivX 4/5 - XviD (avi) : max 30 fps en 720 x 48, max 25
fps en 720 x 576
- Microsoft WMV SP : max 30 fps en 352 x 288 et à 800 Kbps
- MPEG-4 SP (avi) : max 25 fps et 720x480_- Microsoft WMV SP: max 25
fps et 352x288_- Apple Quick Time 6 (mp4)_- DivX 3.11 (avi) : max 25
fps en 352x288_- DivX 4/5/6 - XviD (avi) : max 25 fps en 720x480
(support des DivX 6 mais sans contenus multimédias)
- MPEG-4 SP - DivX 4/5 – XviD (avi) : max 30 fps en 720 x 48, max 25
fps en 720 x 576
- Microsoft WMV SP : max 30 fps en 352 x 288 et à 800 Kbps
- ASF : max 352 x 288
- MPEG-1/2/4 SP (mpg, mpeg, vob, dat, avi, mp4)/ DivX 3.11/4/5/6 -
XviD – Nero Digital : max 30 fps en 720 x 480, max 25 fps en 720 x 576
(support des DivX 6 mais sans contenus multimédias)
- Sous-titres SRT, SMI
- MPEG-1/2/4 SP (mpg, mpeg, avi, mp4)/ DivX 3.11/4/5/6 – XviD : max
30 fps en 720 x 480, max 25 fps en 720 x 576
(support des DivX 6 mais sans contenus multimédias)
- Microsoft WMV SP : max 320 x 240
- MJPEG
- MPEG-4 SP (m4v, mp4, mov) : max 30 fps et 2.5 Mbps en 480 x 480
- H.264 (m4v, mp4, mov) : max 30fps et 768 Kbps en 320 x 240
- MPEG-4 SP (avi) : max 15 fps et 384 Kbps en 320 x 240
- MPEG-4 au format SVI : toutes les vidéos doivent être réencodées avant
transfert sur le baladeur
- MPEG-4 au format SVI : toutes les vidéos doivent être réencodées avant
transfert sur le baladeur

c
Tech.Age est fier d’offrir à son plus ancien
collaborateur cette page de pub :
Coralie,
veux tu m’épouser ?
Je t’aime,
Jeremy

Les communications avec
la Freebox de Free
reviennent moins cher que
les logiciels de VoIP vers
certaines destinations.
Comparer
TÉLÉPHONE IP
Téléphonez
moins cher,
opérateurs, VoIP
Par : David Guillaume
Aujourd'hui, abonnement à Internet et téléphonie fixe sont devenus
indissociables. Si vous téléphonez beaucoup, vous avez intérêt à
choisir un opérateur proposant de bons prix ! A moins de vous tourner
vers un logiciel de voix sur IP, ce qui peut diviser les tarifs par plus de
trente vers certaines destinations… Encore faut-il pour cela rendre
l’usage des logiciels de VoIP plus convivial, ce que nous vous
proposons dans la deuxième partie de ce dossier avec une sélection
de combinés téléphoniques à brancher directement sur son PC !
ommençons par observer les
C tarifs téléphoniques des différents
fournisseurs d’accès à
Internet (voir notre tableau). On constate
que les tarifs sont proches d’un opérateur
à l’autre, avec deux exceptions
notables. Club-Internet propose des
tarifs inférieurs à ceux des concurrents
PC Update mars / avril 06
Avec les tarifs affichés par Wengo, Skype est-il encore dans la course ?
vers la plupart des destinations. Quant à
Free, c’est le moins cher vers presque
tous les pays ! Plusieurs destinations
sont aussi accessibles gratuitement avec
la Freebox, ce qui en fait un choix à
considérer pour les gros consommateurs
de communications vers les Etats-Unis
par exemple.
Du côté des logiciels de VoIP, l’offre est
très diverse. Nous vous conseillons
d’ailleurs de tester tous les logiciels qui
pratiquent des tarifs intéressants vers
vos destinations de prédilection, pour
vous faire un avis sur l’interface.
Contrairement à un fournisseur d’accès,
il est possible de tester un logiciel de
VoIP (du moins l’ergonomie et les éventuelles
fonctions de téléphonie de PC à
PC) sans débourser un centime. Un logi-

Gizmo se présente comme un concurrent de Skype,
offrant plus de fonctionnalités. Au prix d’une certaine complexité…
ciel comme Gizmo offre une interface
pas vraiment conviviale, qui rebutera
ceux qui veulent simplement faire de la
téléphonie.
Du côté des tarifs, les logiciels de
VoIP sont presque toujours plus
intéressants que les fournisseurs
d’accès. Sauf pour les appels sur
les fixes en France, qui sont gratuits
chez bon nombre d’entre eux. Si
vous utilisez votre téléphone principalement
pour passer des appels en France,
la meilleure façon de faire des économies
est de choisir un fournisseur d’accès
offrant un forfait illimité vers les fixes en
France. Faisons le calcul. Chez France
Telecom, un appel en national coûte
0,053 ¤/min en heures creuses (et
0,105 ¤ de frais de mise en relation).
Trois heures de communication en
heures creuses coûteront donc plus de
9 ¤ (9,645 ¤ précisément), soit le tarif
mensuel de l’option téléphonie illimitée
chez Neuf Telecom par exemple. Même
Skype ne sera pas concurrentiel face à
un forfait illimité à 10 ¤ si vous téléphonez
plus de vingt minutes par jour.
Ajoutons à cela que Free propose désormais
des appels gratuits vers certains
pays étrangers, ce qui fait encore un peu
de concurrence aux logiciels de VoIP.
Dans la plupart des cas cependant, les
logiciels de VoIP sont en tête pour les
tarifs, et parmi eux Wengo tient le haut
du pavé. Les prix des communications
sont inférieurs à ceux de Skype vers
quasiment toutes les destinations. A sur-
Dégroupage partiel, dégroupage total
La nuance entre dégroupage partiel et dégroupage total peut avoir une influence
significative sur votre facture téléphonique. Tout d'abord, précisons qu'on parle de
dégroupage lorsqu'un opérateur loue une ligne téléphonique à France Telecom, pour la
relier à son réseau. Lorsque le dégroupage est partiel, France Telecom continue à gérer
la bande de fréquences basses, et s'en sert pour assurer le service téléphonique. Vous
payez donc l'abonnement téléphonique à France Telecom en plus de ce que vous payez
à votre fournisseur d'accès. Ce dernier peut offrir un service de téléphonie sur IP, mais vous
avez toujours la possibilité de téléphoner avec la ligne « normale » gérée par FT. Dans
certains cas, le fournisseur d'accès est aussi opérateur téléphonique « classique », et il
vous demandera d'activer une présélection, auquel cas même la téléphonie « classique »
passera par lui. De plus en plus souvent, l’opérateur proposera aussi un forfait en
dégroupage total. Lorsqu’une ligne est totalement dégroupée, toutes les fréquences sont
gérées par le fournisseur d’accès à Internet. France Telecom ne vous facture donc plus !
Vous ne payez que le fournisseur d’accès, et le tarif sera généralement plus avantageux
qu’avec l’opérateur historique. Généralement, cette option « ligne téléphonique » est
facturée dans les environs de 6 ¤/mois, au lieu de 13,99 ¤/mois chez France Telecom.
veiller aussi, le logiciel Netappel. Ses
tarifs sont parmi les meilleurs, et les
appels vers les fixes en France et dans
plusieurs pays sont gratuits une fois
qu’on a crédité son compte de 10¤.
Netappel est encore en version bêta, on
peut s’attendre à ce que les prix augmentent
par la suite.
S’il ne fallait installer qu’un seul logiciel de
VoIP, ce serait bien sûr Skype. Leader
oblige, c’est le logiciel à avoir si vous voulez
communiquer gratuitement de PC à
PC. Et pour l’exploiter au mieux, pourquoi
ne pas se servir d’un téléphone USB ?
Tous les fournisseurs d’accès ne sont pas égaux en ce
qui concerne les tarifs téléphoniques.
Ainsi Club-Internet réserve de bonnes surprises.
Linksys
CIT200
USRobotics
USB Internet
Phone 9600
PC Update mars / avril 06
Peabird
VOIP Telephone Set
Xerom
Sky-USB Wireless
Xerom
VoIP PowerPad
Xerom
Sky-USB Box

Service
Adresse
Forfaits
A noter
Tarif fixes France
Tarif mobiles France
Tarif fixes Allemagne
Tarif mobiles Allemagne
Tarif fixes Royaume-Uni
Tarif mobiles Royaume-Uni
Tarif fixes Chine
Tarif mobiles Chine
Tarif fixes Etats-Unis
Tarif mobiles Etats-Unis
Tarif fixes Algérie
Tarif mobiles Algérie
Tarif fixes Maroc
Tarif mobiles Maroc
Notre commentaire
Comparer
TÉLÉPHONES IP
Wengo
www.wengo.fr
7¤/mois appels illimités
vers les fixes en France
15¤/mois appels illimités
vers un pays
25¤/mois appels illimités
vers 16 pays
(ces offres incluent
la Wenbox, qui permet
de téléphoner PC éteint)
7¤ : 1h vers mobiles
18¤ : 3h vers mobiles
0,01¤/min
0,10¤/min
0,01¤/min
0,18¤/min
0,01¤/min
0,15¤/min
0,012¤/min
0,012¤/min
0,01¤/min
0,01¤/min
0,11¤/min
0,15¤/min
0,18¤/min
0,25¤/min
Wengo fait parler les prix !
Les tarifs sont parmi les
meilleurs vers toutes les
destinations.
Skype
0,020¤/min
0,189¤/min
PC Update mars / avril 06
0,020¤/min
0,23¤/min
0,020¤/min
0,236¤/min
0,020¤/min
0,020¤/min
0,020¤/min
0,020¤/min
0,156¤/min
0,143¤/min
0,240¤/min
0,313¤/min
Le leader propose des
tarifs intéressants, sans être
exceptionnels. Reste que si
vous ne devez utiliser qu'un
seul logiciel de VoIP, ce sera
celui-là pour assurer la
compatibilité des appels de
PC à PC.
Myvox
www.skype.com/intl/fr/ www.myvox.fr
30¤/12 mois : SkypeIn 9,90¤/mois appels
pour bénéficier d'un numéro
de téléphone
illimités en France
Boîtier Onevox permettant
de téléphoner PC éteint
0,021¤/min
0,197¤/min
0,041¤/min
0,287¤/min
0,041¤/min
0,359¤/min
0,041¤/min
0,287¤/min
0,048¤/min
0,048¤/min
0,22¤/min
0,287¤/min
0,257¤/min
0,359¤/min
Myvox est derrière Skype
pour les tarifs, mais propose
un forfait appels illimités en
France. Intéressant si votre
fournisseur d'accès ne
propose pas la même chose.
Netappel / VoIPBuster
www.netappel.fr
10¤ de dépôt pour activer le service
(ce crédit n'est pas utilisé tant que
vous appellez des destinations
gratuites)
Appels gratuits vers de
nombreux pays.
Possibilité de tester le service
gratuitement (30 appels d'une minute
chacun gratuits)
Pas d'appels de PC à PC.
Gratuit
0,1624¤/min
Annatel
Networks
www.annatel.net
9,90¤ HT/mois appels
illimités vers les fixes en
France
39,90¤ HT/mois appels
illimités vers les fixes de 30
pays
Offre Annabox permettant
de téléphoner depuis un
téléphone classique pour 99¤
HT
Numéro virtuel pour être
joignable au prix d'un appel
local. Numéro USA, Canada,
Royaume-Uni, France, au
choix, pour 6¤ HT
0,019¤/min
0,144¤/min
Gizmo
www.gizmoproject.com
Gizmo étant pour l'instant
un service ciblant les Etats-
Unis, les tarifs sont indiqués
en dollars hors taxe.
Numéro virtuel aux Etats-Unis
ou au Royaume-Uni, pour 35$
par an.
0,029$/min
0,298$/min
0,0058¤/min
0,023¤/min
0,027$/min
0,232¤/min
0,245¤/min
0,314$/min
0,0116¤/min
0,019¤/min
0,025$/min
0,2088¤/min
0,227¤/min
0,260$/min
0,0116¤/min
0,032¤/min
0,033$/min
0,0116¤/min
0,042¤/min
0,049$/min
0,0116¤/min
0,019¤/min
0,010$/min
0,0116¤/min
0,019¤/min
0,010$/min
?
0,132¤/min
0,221$/min
?
0,149¤/min
0,221$/min
0,2204¤/min
0,215¤/min
0,425$/min
0,3364¤/min
0,281¤/min
0,425$/min
Depuis son apparition, les
Des tarifs dans la bonne Le projet Gizmo se veut un
conditions d'utilisation de la version moyenne, avec surtout la tueur de Skype, et ne manque
bêta de VoIP Buster (NetAppel dans sa possibilité de brancher son ni d'arguments ni de
version française) sont devenues de téléphone sur l'Annabox, et fonctionnalités. Cela le
plus en plus contraignantes. Il faut d'oublier qu'on téléphone sur réserve à ceux qui n'ont pas
donc se dépêcher d'en profiter, car la Internet ! La possibilité d'être peur des interfaces confuses,
bonne affaire ne durera sûrement pas joint sur un numéro américain car celle de Gizmo est plutôt
éternellement. Au moment d'écrire ces peut intéresser certaines PME. déroutante. Si vous voulez
lignes, il est encore possible de
enregistrer vos interlocuteurs,
téléphoner gratuitement, aussi
leur envoyer des bruitages et
longtemps qu'on veut, vers plus de
les situer sur une carte du
trente pays, moyennant un simple
monde, vous devez essayer
dépôt de 10¤.
Gizmo. Si vous voulez juste
téléphoner, préférez Skype.

Alice
www.aliceadsl.fr
29,95¤/mois : Haut débit + télévision +
téléphonie illimitée vers les fixes en France
Possibilité de bénéficier de l'offre de téléphonie
sans s'abonner au forfait Internet. Le prix des
appels nationaux est alors de 0,01¤/min en
local et 0,028¤/min en national, plus
0,12¤/min par appel.
Le forfait intègre l'abonnement téléphonique
Gratuit dans le forfait, ou 0,01¤/min en local et
0,28¤/min en national, plus 0,012¤ par appel
SFR et Orange : 0,03¤/min en heures creuses,
0,17¤/min en heures pleines, plus 0,21¤ par
appel. Bouygues : 0,06¤/min en heures
creuses, 0,19¤/min en heures pleines, plus
0,27¤ par appel.
0,06¤/min + 0,12¤ par appel
0,34¤/min + 0,12¤ par appel
0,06¤/min + 0,12¤ par appel
0,34¤/min + 0,12¤ par appel
0,55¤/min + 0,12¤ par appel
0,83¤/min + 0,12¤ par appel
0,06¤/min + 0,12¤ par appel
0,34¤/min + 0,12¤ par appel
0,25¤/min + 0,12¤ par appel
0,52¤/min + 0,12¤ par appel
0,25¤/min + 0,12¤ par appel
0,52¤/min + 0,12¤ par appel
Comme tous les fournisseur d'accès
(sauf Free !), Alice propose des tarifs
intéressants dans l'absolu, mais pas compétitifs
devant les logiciels de VoIP.
AOL
Gratuit dans le forfait, ou
0,01¤/min + 0,12¤ par appel
0,06¤/min en heures creuses,
0,15¤/min en heures pleines,
0,185¤ de mise en relation
0,06¤/min + 0,12¤ par appel
0,31¤/min + 0,12¤ par appel
0,06¤/min + 0,12¤ par appel
0,31¤/min + 0,12¤ par appel
0,69¤/min + 0,12¤ par appel
0,94¤/min + 0,12¤ par appel
0,06¤/min + 0,12¤ par appel
0,31¤/min + 0,12¤ par appel
0,29¤/min + 0,12¤ par appel
0,54¤/min + 0,12¤ par appel
0,29¤/min + 0,12¤ par appel
0,54¤/min + 0,12¤ par appel
Aol utilise les services de
Cegetel, les tarifs sont donc
pratiquement les mêmes. Rien
de bien folichon…
CEGETEL
Possibilité d'intègrer
l'abonnement téléphonique pour
6¤
Gratuit dans le forfait, ou
0,013¤/min + 0,118¤ par appel
0,03¤/min en heures creuses,
0,17¤/min en heures pleines +
0,20¤ par appel
0,06¤/min + 0,118¤ par appel
0,31¤/min + 0,118¤ par appel
0,06¤/min + 0,118¤ par appel
0,31¤/min + 0,118¤ par appel
0,69¤/min + 0,118¤ par appel
0,94¤/min + 0,118¤ par appel
0,06¤/min + 0,118¤ par appel
0,31¤/min + 0,118¤ par appel
0,29¤/min + 0,118¤ par appel
0,54¤/min + 0,118¤ par appel
0,29¤/min + 0,118¤ par appel
0,54¤/min + 0,118¤ par appel
Cegetel ne se démarque pas
des autres fournisseurs d'accès,
avec des tarifs téléphoniques
dans la moyenne.
Club-Internet
Le forfait intègre
l'abonnement téléphonique
Gratuit
0,19¤/min
0,029¤/min
0,219¤/min
0,029¤/min
0,219¤/min
0,029¤/min
0,219¤/min
0,029¤/min
0,219¤/min
0,179¤/min
0,329¤/min
0,279¤/min
0,379¤/min
Club-Internet propose des
tarifs téléphoniques très
intéressants pour un
fournisseur d'accès. De
plus, le forfait intègre les
appels gratuits vers les
fixes en France.
Free
Le forfait intègre
l'abonnement
téléphonique
Gratuit
0,05¤/min vers Orange
et SFR, 0,09¤/min vers
Bouygues Telecom
Gratuit
0,19¤/min
Gratuit
0,19¤/min
Gratuit
0,19¤/min
Gratuit
Gratuit
0,19¤/min
0,34¤/min
0,24¤/min
0,39¤/min
Chez Free, les appels
vers quinze pays sont
gratuits ! Et les autres
bénéficient de prix parmi
les moins chers des
fournisseurs d'accès. A
recommander en priorité
aux gros consommateurs
de téléphone.
Neuf Telecom
Gratuit
SFR et Orange : 0,03¤/min en
heures creuses, 0,19¤/min en
heures pleines, plus 0,22¤ par
appel. Bouygues : 0,07¤/min
en heures creuses, 0,25¤/min
en heures pleines, plus 0,29¤
par appel.
0,08¤/min + 0,12¤ par appel
0,35¤/min + 0,12¤ par appel
0,05¤/min + 0,12¤ par appel
0,32¤/min + 0,12¤ par appel
0,30¤/min + 0,12¤ par appel
0,57¤/min + 0,12¤ par appel
0,05¤/min + 0,12¤ par appel
0,33¤/min + 0,12¤ par appel
0,25¤/min + 0,12¤ par appel
0,52¤/min + 0,12¤ par appel
0,25¤/min + 0,12¤ par appel
0,52¤/min + 0,12¤ par appel
Tarifs plutôt élevés, Neuf
Telecom n'est pas le choix idéal
pour ceux qui comptent
téléphoner à l'étranger. Par
contre, les appels en France
sont gratuits et le forfait est un
peu moins cher que chez Free.
Wanadoo
www.aol.fr
www.cegetel.fr
www.club-internet.fr www.free.fr
www.neuf.fr
www.wanadoo.fr
24,90¤/mois : Haut débit + 24,90¤/mois : Haut débit + 29,90¤/mois : Haut débit + 29,90¤/mois : Haut 26,90¤/mois : Haut débit + A partir de 37,90¤/mois (512k) :
téléphonie illimitée vers les téléphonie illimitée vers les fixes téléphonie illimitée vers les débit + télévision + téléphonie illimitée vers les Haut débit + téléphonie illimitée
fixes en France
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fixes en France (intégrant téléphonie illimitée vers fixes en France (prix incluant la vers les fixes en France
5¤/mois de location du les fixes de 15 pays location du modem de
modem)
3¤/mois)
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téléphonique
Gratuit
PC Update mars / avril 06
0,16¤/min + 0,16¤ par appel
0,07¤/min + 0,11¤ par appel
0,305¤/min + 0,11¤ par appel
0,07¤/min + 0,11¤ par appel
0,305¤/min + 0,11¤ par appel
0,23¤/min + 0,11¤ par appel
0,452¤/min + 0,11¤ par appel
0,07¤/min + 0,11¤ par appel
0,305¤/min + 0,11¤ par appel
0,28¤/min + 0,11¤ par appel
0,359¤/min + 0,11¤ par appel
0,28¤/min + 0,11¤ par appel
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Wanadoo propose des tarifs
téléphoniques dans la moyenne
des autres fournisseurs
d'accès. Le forfait, cependant,
est nettement plus cher.

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TÉLÉPHONES IP
Linksys CIT200
LES TÉLÉPHONES USB
POUR SKYPE
Les téléphones que nous avons testés
sont conçus pour fonctionner avec
Skype. Néanmoins, ils sont reconnus
par Windows comme des périphériques
de sortie audio et peuvent donc être
utilisés comme entrée/sortie son avec
n’importe quel logiciel. Par exemple,
nous avons pu utiliser les fonctionnalités
audio d’MSN Messenger avec les
téléphones USRobotics et Peabird. On
ne pourra cependant pas piloter le logiciel
à partir du téléphone, puisque seul
Skype semblait être supporté par les
pilotes des différents produits. Cas particulier,
le Linksys CIT200 n’accepte de
s’activer que lorsqu’on l’utilise avec
Skype. Dommage, on aurait aimé pouvoir
s’en servir comme d’un micro sans
fil ! Tous les autres produits pourront
être utilisés avec un logiciel autre que
Skype, à condition qu’il permette de
choisir son entrée/sortie audio et en
sachant qu’on ne pourra pas piloter le
logiciel avec le téléphone (il faudra initier
la conversation de façon plus traditionnelle,
avec la souris).
Parmi les produits testés, nous avons
Le CIT200 est un téléphone sans fil conçu pour fonctionner avec Skype.
Une fois qu’on a relié sa base à un port USB, et installé le pilote, il ne
reste plus qu’à mettre le combiné en charge. La base qui accueille le
combiné intègre le chargeur, et il faudra compter 14 heures pour une
première charge complète. Par la suite, mieux vaut le laisser toujours
sur sa base, car il se décharge en quelques heures même sans l’utiliser.
En l’utilisant, on découvre un appareil bien conçu, avec lequel on oublie
facilement qu’on téléphone depuis un PC. Son écran LCD vous permet
de naviguer parmi vos contacts Skype, avec une interface en couleur,
qui reprend l’iconographie de Skype sur PC. C’est donc le seul produit
que nous ayons testé qui permette réellement de téléphoner sans être
devant son ordinateur. On peut même être bien loin, puisque la portée
est excellente ! Nous n’avons pas constaté de dégradations du signal
à dix mètres de la base, avec deux murs de séparation.
Le CIT200 offre la plupart des fonctionnalités d’un téléphone sans fil
classique. Un bouton sur la base permet de faire sonner le combiné
lorsqu’on l’a égaré. En conversation, on peut désactiver le micro, utiliser
le mode « mains libres », ou régler le volume sonore. Le téléphone
intègre un répertoire dans lequel on pourra entrer les numéros de
PC Update mars / avril 06
Tous les téléphones USB sont fournis avec un pilote pour Skype. Une fois celui-ci installé, il ne reste plus
qu’à accepter que le téléphone utilise l’interface du logiciel de VoIP. On pilote ensuite Skype depuis le combiné !
particulièrement aimé le Xerom Sky-
USB Box, qui permet de téléphoner sur
Internet avec le téléphone de la maison.
Il n’y a pas de gros changements d’habitudes
à prévoir avec ce produit : il
faut seulement apprendre l’usage des
touches « # » et « * » pour passer de la
Les nombreuses fonctions intégrées au combiné, la possibilité de téléphoner sans être devant son PC, la portée.
La traduction un peu aléatoire de l’interface, l’autonomie, le prix.
ligne classique à Skype. Si vous voulez
un téléphone dédié, le Peabird ne coûte
pas bien cher et fait très correctement
son travail. Pour un budget nettement
supérieur, le Linksys CIT200 est séduisant.
Son écran LCD permet de l’utiliser
sans allumer l’écran du PC !
téléphone de ses contacts.
Le combiné peut recevoir
un micro/casque (non
fourni), qui devra avoir une
connectique Jack 2,5 mm
(NB : ce n’est pas le cas de
la plupart des micros/
casques pour PC).
Certaines opérations ne
pourront être effectuées
que directement sur le PC,
comme le lancement
d’une conférence avec
plusieurs interlocuteurs,
mais la plupart des fonctions sont accessibles sur le téléphone. Il est
même possible de changer son état de connexion à Skype (accessible,
absent, ne pas déranger, etc.) depuis le combiné. Bien joué ! L’ensemble
est donc très positif, et seul le prix viendra tempérer notre jugement.
On déniche le CIT200 à environ 125 ¤ sur Internet, un tarif qui le
réserve aux utilisateurs intensifs de Skype.

USRobotics USB Internet Phone 9600
L’Internet Phone d’USRobotics est ce qu’on peut imaginer de plus
simple en téléphone USB pour Skype. On le branche, on installe le
pilote, et on se balade dans la liste de contacts Skype avec ses touches
de navigation. Le téléphone émet une sonnerie lorsqu’on reçoit un
appel (on peut donc éteindre les enceintes du PC), et on peut composer
un numéro avec son pavé numérique. C’est tout pour les fonctionnalités
! La qualité audio est correcte sans plus, le haut-parleur grésillant un
peu. Le cordon USB est torsadé comme celui d’un téléphone classique,
ce qui permet de le faire passer d’environ 85 cm à 1m80 en tirant
dessus. Un cordon de deux mètres « normal » aurait été plus
confortable… une rallonge s’impose si vous voulez connecter ce
téléphone à l’arrière de votre PC. Le pilote est à l’image du périphérique
La simplicité, le prix.
Le manque de fonctionnalités.
Peabird VOIP Telephone Set
Ce téléphone au look qui évoque les produits Apple offre un bon rapport
qualité/prix. Son installation est simple, tout autant que son usage. On
sélectionne un contact Skype avec les deux touches de navigation, ou
on compose directement un numéro. La qualité sonore est très bonne,
le cordon offre une bonne longueur (environ 1m80)… il n’y a pas
grand-chose à redire. Sur le combiné se trouvent des boutons de
réglage de volume, un bouton pour couper le micro et deux connecteurs
miniJack. Ils vont permettre de brancher un éventuel micro/casque au
téléphone, qu’on utilisera alors uniquement pour composer le numéro.
Seul défaut notable, l’absence de touche « C », permettant d’effacer
La qualité sonore, le prix.
L’absence de touche « C ».
Xerom Sky-USB Wireless
Le Sky-USB Wireless est un produit alléchant sur le papier. C’est un
combiné sans fil prévu pour une utilisation avec Skype, très compact,
et proposé à seulement 49 ¤ ! Ça ressemble à une bonne affaire,
mais la réalité est un peu moins rose que la théorie. Première
surprise en ouvrant la boîte, le Sky-USB Wireless fonctionne avec
des piles AAA, et celles-ci ne sont pas incluses. Après avoir dégoté
des piles au bon format, on branche le récepteur et on installe le
driver. Le combiné, qui ne comporte pas de pavé numérique, permet
seulement de naviguer vers le haut et vers le bas dans sa liste de
contacts Skype, et de lancer ou de couper une communication. Il
faudra donc être devant son écran de PC pour initier une
conversation… dommage pour un produit sans fil. Un bon point :
le produit fonctionne comme un micro/casque sans fil et peut donc
être utilisé avec n’importe quel logiciel. Cependant seule l’interface
de Skype pourra être pilotée par les boutons du téléphone.
: simple et minimaliste.
En double cliquant sur
son icône dans la barre
de tâches, on accède à
un réglage de volume du
haut-parleur et un
réglage du volume en
entrée. L’USB Internet
Phone est donc un
produit sans surprise,
proposé à un tarif
correct, proche de 35¤.
le dernier chiffre entré lors de la saisie
d’un numéro. Une touche à laquelle
les téléphones portables nous ont
habitués, et dont les concurrents
disposent. Ici, il faudra ressaisir tout
le numéro en cas d’erreur de frappe.
Le tarif du Peabird VOIP Telephone Set
est intéressant, puisqu’il devrait être
proposé autour de 30¤. Une bonne
affaire.
Contrairement au produit
sans fil de Linksys, celui
de Xerom n’utilise pas la
technologie DECT, et la
qualité de la transmission
sans fil s’en ressent. Le
son n’est pas très bon, et
il se dégrade fortement
lorsqu’il y a à traverser
des murs. Pas de problème lorsqu’on est à trois mètres de la base,
tant qu’il n’y a pas d’obstacles, mais un simple mur en plâtre suffit
à rendre la conversation difficile. Le Sky-USB Wireless a donc pas mal
de défauts, mais ne doit pas pour autant être écarté trop vite. C’est
le seul appareil à fonctionner sans fil dans cette gamme de prix, et
il est utilisable avec n’importe quel logiciel.
Le prix alléchant pour un combiné sans fil, la possibilité de l’utiliser avec d’autres logiciels que Skype contrairement au Linksys CIT200.
La qualité sonore, la transmission sans fil qui ne passe pas les murs, les piles non fournies, le manuel en anglais uniquement, l’absence de pavé numérique.
PC Update mars / avril 06

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TÉLÉPHONES IP
Xerom VoIP PowerPad
Le PowerPad n’est pas un téléphone VoIP, mais offre une solution
différente à un même problème. Il va vous éviter d’avoir à vous battre
avec la connectique de vos enceintes et de votre micro/casque. On le
connecte à un port USB, on installe son pilote, et il est alors reconnu
comme une entrée/sortie audio. On le configure de façon à ce qu’il soit
utilisé par Skype, et que les autres programmes continuent à utiliser les
enceintes. On lui connecte ensuite un micro/casque, et c’est là qu’apparaît
l’un de ses atouts. On peut connecter un micro/casque d’un côté, et un
autre périphérique d’entrée sortie audio de l’autre (prises miniJack à
chaque fois). Un sélecteur permet de choisir si l’on utilise la connectique
« A » ou « B ». L’idée, bien sûr, est de placer des enceintes sur le deuxième
connecteur, mais à vrai dire l’intérêt est limité. On ne pourra pas utiliser
d’enceintes 5.1, et il est plus simple de connecter les enceintes au PC,
le casque au PowerPad, et de laisser Windows gérer quel logiciel utilise
quelle entrée/sortie ! Ce produit peut néanmoins répondre à des besoins
spécifiques, d’autant que ses fonctionnalités ne s’arrêtent pas là. Un
petit micro/casque est fourni, qui fonctionne convenablement mais n’est
L’accès facile aux fonctionnalités, le hub intégré.
Le casque pas très confortable, l’intérêt limité du sélecteur audio.
Xerom Sky-USB Box
Quelle bonne idée que cette Sky-USB Box ! Voyons un peu comment
elle fonctionne. On la connecte à son PC, à la ligne téléphonique, et au
téléphone de la maison. Désormais, lorsque vous décrochez le téléphone,
Skype apparaît au premier plan sur votre PC ! Vous pouvez alors composer
un numéro complet, ou bien un numéro abrégé pour appeler l’un de vos
contacts (les numéros abrégés sont une fonctionnalité de Skype, cliquer
avec le bouton de droite sur un contact et choisir « numéro abrégé »
pour lui en assigner un). Une fois le numéro composé, on appuie deux fois
sur la touche « # » et la communication est établie. Et si vous voulez
utiliser votre ligne téléphonique « normale » ? Il suffit d’appuyer deux
fois sur la touche « * » et de composer le numéro. Pour les appels
entrants, la Sky-USB Box fait sonner le téléphone que l’appel vienne
d’Internet ou de la ligne téléphonique classique, et choisit le bon mode
La possibilité de choisir son combiné téléphonique, de pouvoir utiliser la ligne « classique » quand on le souhaite.
L’impossibilité de naviguer parmi ses contacts dans Skype.
Installer un téléphone USB
pour Skype
Tous les téléphones USB que
nous avons testés sont vus par
le système comme des
périphériques audio.
Conséquence agaçante : dès que
vous branchez un téléphone USB
sur un système, il devient la sortie
son par défaut ! Si vous n’avez pas
envie d’écouter vos MP3 dans un
téléphone, suivez ces quelques
étapes pour corriger le tir :
PC Update mars / avril 06
Rendez-vous dans le panneau
de configuration, et ouvrez «
Sons et périphériques audio ».
Dans l’onglet « Audio »,
modifiez les deux unités par
défaut. « Lecture de la parole
» et « Enregistrement vocal »
doivent utiliser votre carte
son. En option, vous pouvez
sélectionner le téléphone USB
comme périphérique de
lecture et d’enregistrement
dans l’onglet « Voix ». Ce n’est
pas une obligation, car nous
allons de toute façon forcer
Skype à l’utiliser.
pas très confortable à la
longue. Le PowerPad inclut
aussi un pavé numérique
pour Skype, avec la
possibilité de couper le son
et/ou le micro, d’ajuster le
volume, et de naviguer
dans l’interface de Skype.
Enfin, il fait office de hub
USB 2.0 six ports alimenté
par un transformateur. A
l’usage, le PowerPad est plus pratique qu’un téléphone lorsqu’il s’agit
de composer un numéro, puisqu’il est posé à plat sur le bureau. Il est
aussi un peu moins pratique au moment de passer ou de prendre un
appel, car on l’utilise avec un casque sans fil, qu’il faut bien se mettre sur
la tête… Le tarif devrait approcher les 55 ¤ lorsqu’il arrivera sur le
marché, un prix convenable par rapport aux fonctionnalités
de fonctionnement lorsque
vous décrochez. Seul point
regrettable, l’impossibilité de
naviguer parmi ses contacts
comme avec les autres
produits, puisqu’on ne peut
taper que des chiffres. Mais en
n’utilisant que les numéros
abrégés, on prendra vite
l’habitude d’utiliser son combiné comme un téléphone normal, en oubliant
qu’il y a un PC derrière. A associer à un téléphone sans fil DECT pour en
profiter au maximum ! La Xerom Sky-USB Box est généralement proposée
à un tarif correct de 45 ¤ sur Internet.
Dans Skype, menu « Outils », cliquez sur « Options ». Dans la
section « Audio », assurez-vous que c’est bien votre téléphone
USB qui est utilisé pour les entrées et sorties audio. Pour la
sonnerie, laissez le périphérique Windows par défaut.

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ONDULEURS
Rhéobus
Domptez vos ventilateurs
Par : David Guillaume
Réguler la vitesse de ses ventilateurs n’est pas simple. Tous les
rhéobus ne réduisent pas suffisamment la vitesse des ventilateurs,
et certains sont faits pour le plaisir des yeux plutôt que pour celui
de vos oreilles. Voyons ce que proposent six produits de chez Cooler
Master, Coolermate, mCubed et Zalman.
is à part le look, qu’est-ce
M qui différencie deux rhéobus
? La technologie utilisée
pour réduire la vitesse des
ventilateurs tout d’abord. La plupart
des appareils utilisent PWM
(Pulse Width Modulation), et effectuent
donc un « hachage » du courant.
Le défaut de cette technique
est qu’elle peut produire des bourdonnements
parasites avec certains
ventilateurs. Une autre technique
est d’utiliser un régulateur de
tension, ce qui évite les bourdonnements
mais réduit la puissance
que peut produire le rhéobus (heureusement,
les ventilateurs n’ont
pas besoin de beaucoup de puissance
pour fonctionner). La plupart
des fabricants n’indiquent pas clairement
la technologie utilisée, mais
lors de nos tests, seul le mCubed
miniNG a posé des problèmes de
bourdonnements. Justement, il
supporte les deux modes de fonctionnement,
et le fait de passer en
mode régulation de tension a réglé
le problème.
Autre critère de choix, la plage de
variation. Si vous voulez réduire
sérieusement la vitesse des ventilateurs,
il faut pouvoir descendre
jusqu’à une tension d’alimentation
de 5 V. En dessous, le ventilateur
va de toute façon s’arrêter. Enfin,
le look et les fonctionnalités
annexes sont importants. Surtout
PC Update mars / avril 06
lorsque le rhéobus propose de
mesurer la température des composants,
et en particulier lorsqu’il
peut réguler lui-même la vitesse
des ventilateurs en fonction de
ces températures…

Parmi les appareils testés, tous
sont prévus pour contrôler des
ventilateurs à prises trois points.
C’est dommage, car de nombreux
ventilateurs de boîtier sont alimentés
par des prises quatre points.
Heureusement, il n’y a aucune
contre-indication à utiliser un
adaptateur Molex quatre points
vers trois points, qu’on peut trouver
dans les boutiques du Net.
Bien qu’il ne soit plus tout jeune,
le Zalman ZM-MFC1 remporte
toujours les suffrages. En effet, il
est très simple à utiliser, puisqu’il
comporte une molette par ventilateur.
Pas besoin de naviguer
dans une interface compliquée,
on règle directement la vitesse et
le résultat est parfait. Le ZM-
MFC1 fonctionne par régulation
de tension, et permet de descendre
jusqu’à 5 V. Parmi les produits
plus sophistiqués, c’est surtout
le Cooler Master Aerogate 3
qui a retenu notre attention. Il est
superbe, s’intégrera parfaitement
dans un boîtier en aluminium, et
permet de surveiller quatre températures,
tout en ajustant quatre
vitesses de rotation très finement.
Enfin, le mCubed miniNG est un
produit très sophistiqué, qui nous
a fait rêver. Sa définition s’éloigne
un peu de celle d’un rhéobus, et
nous le trouvons cher pour un
produit qui ne peut contrôler que
deux ventilateurs. Il ne reçoit
donc pas le logo « choix de la
rédaction », mais ne passe pas
bien loin.
PC Update mars / avril 06
Cooler Master
Aerogate 2
Cooler Master
Aerogate 3
Coolermate
Commander 7
Zalman
Fanmate 2
Zalman
ZM-MFC1

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ONDULEURS
Cooler Master Aerogate 2
Prix : 35 ¤
Le superbe rétroéclairage bleu
La plage de réglage réduite
Cooler Master Aerogate 3
Prix : 40 ¤
Le look La vitesse régulée sur une large plage
L’absence de fonctionnement « automatique »
La navigation dans les menus un peu laborieuse
Coolermate Commander 7
Prix : 50 ¤
Le choix de la couleur du rétroéclairage
Le pilotage des ventilateurs en fonction des températures
Le nombre de ventilateurs supportés
La (très) faible plage de variation
PC Update mars / avril 06
L’Aerogate 2 intègre un rhéobus pour quatre ventilateurs, quatre sondes de température,
un affichage LCD rétroéclairé en bleu, un bouton de réglage rétroéclairé (couleur réglable
parmi huit choix) et un ventilateur 40 mm. Pourquoi ce petit ventilateur ? On peut se le
demander. Placé sur un rhéobus, il ne sert à rien, d’autant qu’il occupe un des connecteurs…
c’est que Cooler Master fabrique aussi le Cooldrive 4, un rack pour disques durs équipé
d’un ventilateur, et dont la façade est la même que celle de l’Aerogate 2. En pratique donc,
ce ventilateur n’apportera rien, même s’il ne fait pas de mal non plus (il est plutôt discret).
Lorsqu’il s’agit de réduire la vitesse des ventilateurs, l’Aerogate 2 fait moins bien que le
3. Il ne descend que jusqu’à 7 V, et ne permet pas de les arrêter. En compensation, il est un
peu plus « futé » que la version 3, car il est capable de désactiver la régulation des
ventilateurs pour les faire tourner à fond lorsqu’une surchauffe est détectée. La température
de déclenchement n’est pas configurable. Elle est de 65 °C pour le capteur CPU et le capteur
carte graphique, et 55 °C pour le capteur disque dur et le capteur boîtier. Contrairement à
la version 3, l’Aerogate 2 n’offre pas d’alerte de température configurable.
L’Aerogate 3 est sans conteste le plus élégant des rhéobus que nous ayons testés. Sur son
écran LCD, il affiche les valeurs mesurées par ses quatre capteurs de température, et la
vitesse de rotation de quatre ventilateurs (connectés sur ses prises trois points). Ces
informations sont affichées de façon cyclique sur l’écran, mais on peut aussi aller chercher
une information spécifique en naviguant dans les menus. On pourra aussi régler pour
chaque capteur une température d’alarme, à partir de laquelle l’Aerogate 3 émet des bips
stridents. Bien entendu, l’Aerogate 3 est aussi un rhéobus, qui permet de faire varier la
vitesse des ventilateurs sur une large plage : il descend jusqu’à presque 4 V, et permet
même d’arrêter les ventilateurs ! Notez que l’alarme retentit lorsqu’on arrête un ventilateur,
et même s’il est possible de l’arrêter, il faudra éviter d’arrêter un ventilateur à une heure du
matin quand tout le monde dort à la maison… Du côté des regrets, il est dommage que
l’Aerogate 3 ne propose pas un fonctionnement « automatique », où la vitesse des ventilateurs
dépendrait des températures mesurées.
Le Commander 7 est un accessoire multifonction, capable entre autres de piloter sept
ventilateurs. Outre cela, il affiche l’heure (qui n’est pas très lisible), la vitesse de rotation des
ventilateurs qui lui sont connectés, et la température mesurée par quatre capteurs à placer
sur les organes vitaux du PC. L’utilisateur pourra régler une température d’alerte pour
chacun de ces capteurs. Lorsqu’on approche de la température d’alerte pour un certain
capteur, le ventilateur correspondant accélère petit à petit jusqu’à sa vitesse maximale.
On l’aura compris, par défaut, les ventilateurs tournent donc à une vitesse réduite. Pas si
réduite que ça malheureusement, et c’est là le défaut du Commander 7 : même en mode
manuel, on ne peut pas réduire beaucoup la vitesse des ventilateurs. Par exemple, nous
n’avons pas réussi à descendre sous les 2 400 tpm avec un ventilateur tournant à 3 000 tpm
au maximum, soit une tension d’alimentation de 10 V… Le bruit est certes réduit, mais
ce n’est pas suffisant pour obtenir le silence. Pour le reste, on pourra choisir la couleur de
rétroéclairage du Commander 7 parmi six couleurs, la couleur choisie n’étant
malheureusement pas retenue après extinction de l’ordinateur.

mCubed miniNG
Prix : 39 ¤
Les possibilités uniques offertes par ce produit
Les deux modes de contrôle
Devoir manipuler des vis de réglage et des cavaliers en 2006
Ne pas pouvoir contrôler plus de deux ventilateurs
Zalman Fanmate 2
Prix : 5 ¤
La simplicité La plage de réglages Le prix
La nécessité d’ouvrir le boîtier pour régler
Zalman ZM-MFC1
Prix : 30 ¤
La facilité d’utilisation
Les fonctionnalités réduites
Que de fonctions ! Le MiniNG est un petit bout d’électronique dont les faibles dimensions
cachent une grande ingéniosité. Pour tout vous avouer, nous sommes un peu tombés sous
son charme, car le MiniNG est conçu pour ceux pour qui les heures passées à configurer
son matériel sont des heures de plaisir… Ici, pas de LCD, d’alarme sonore ou de façade en
aluminium : le MiniMG se configure avec des cavaliers et deux vis de réglage ! Il permet de
piloter deux ventilateurs (sur prises trois points) en fonction des températures mesurées
par deux capteurs. Par défaut, un ventilateur tournera à fond si le capteur correspondant
mesure une température de 70 °C, et sa vitesse sera en fonction d’un réglage utilisateur
(la fameuse vis) tant que la température est inférieure. Mais ce n’est qu’un mode parmi
d’autres ! Il est aussi possible de choisir une température cible afin que le ventilateur
accélère lorsqu’on est au-dessus de cette température, et ralentisse (ou même s’arrête)
si l’on est en dessous. Le MiniNG est le seul produit que nous connaissions qui offre deux
modes de contrôle de la vitesse des ventilateurs. Le mode PWM est le meilleur pour les
ventilateurs très puissants, et il peut même être utilisé pour piloter une pompe à eau (il
peut fournir jusqu’à 50 W par canal !). Le défaut du PWM, c’est qu’il peut entraîner des
bruits parasites dans les ventilateurs lorsqu’on atteint des vitesses très faibles. C’est
embêtant pour ceux qui cherchent le silence, la solution est donc d’utiliser le deuxième
mode : la régulation de tension. Futé, le MiniNG mesure aussi sa propre température, et
passe en mode PWM s’il constate une surchauffe en mode régulateur de tension. Enfin, le
MiniNG peut être interfacé avec le mCubed T-Balancer, la Rolls du contrôle de ventilateurs,
qui permet de régler les courbes de vitesse de ses ventilateurs sous Windows. Dommage,
vraiment, que le MiniNG ne soit pas plus facile d’emploi. A 39 ¤ pour contrôler seulement
deux ventilateurs, il reste donc réservé aux passionnés.
La beauté de la technologie réside parfois dans sa simplicité. C’est le cas avec le Zalman
Fanmate, le contrôleur de ventilateurs le plus simple qui soit. Une entrée, une sortie (trois
points), une molette de réglage qui permet de descendre jusqu’à une tension de 5 V, et
c’est tout. On ne pourra pas ajuster la vitesse du ventilateur sans ouvrir le boîtier, mais au
moins, on n’a pas besoin de casser son P.E.L pour se l’offrir. Bien sûr, le Fanmate est un
engin à part, pas vraiment un rhéobus puisqu’il ne permet de piloter qu’un seul ventilateur.
Néanmoins, comme il ne coûte pas bien cher, c’est le choix le plus économique si vous ne
voulez réduire la vitesse que d’un ou deux ventilateurs.
Le ZM-MFC1 peut sembler un peu rustique d’aspect, pourtant c’est un de nos préférés.
Ici, pas de rétroéclairage ni même de LCD, on se contente de quatre potentiomètres et
deux leviers à trois positions. La connectique se décompose en deux connecteurs pour
ventilateurs à prise trois points qui seront pilotés par un potentiomètre, deux autres qui
seront aussi pilotés par un potentiomètre, mais assurent en plus le monitoring de la vitesse
de rotation par la carte mère, et enfin deux borniers permettant de connecter directement
les fils d’un ventilateur. Ces derniers seront pilotés par les leviers situés à gauche du
rhéobus, qui permettent de choisir entre la vitesse maximale, l’arrêt complet, et une vitesse
très réduite (alimentation en +5 V). En pratique, il est rare d’utiliser ces deux connecteurs,
car ils nécessitent de s’armer d’une pince coupante et de retirer la prise des ventilateurs.
On va donc généralement utiliser d’abord les connecteurs trois points sur potentiomètre.
La vitesse de rotation peut être fortement réduite, puisqu’on descend jusqu’à +5 V
d’alimentation. Rien à redire, le ZM-MFC1 n’est pas très sophistiqué mais il a le mérite de
rendre les réglages très accessibles.
PC Update mars / avril 06

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ONDULEURS
Speedfan :
l’alternative logicielle
Téléchargeable à cette adresse : http://www.
almico.com/speedfan.php. Speedfan est le
logiciel de référence pour le pilotage des
ventilateurs à partir de la carte mère. Pour cela,
il faudra bien sûr que votre carte mère supporte
cette fonctionnalité. Si c’est le cas, vous pourrez
réduire la vitesse des ventilateurs une fois sous
Windows, et aussi programmer cette vitesse
afin qu’elle varie en fonction des températures
mesurées par la carte mère ! Pas évident à
utiliser, Speedfan mérite bien qu’on s’arrache
quelques poignées de cheveux pour sa
configuration. Bien réglé, il permet d’obtenir une
régulation automatique très fine, impossible à
obtenir avec un rhéobus.
PC Update mars / avril 06
Fabriquer soi-même un rhéobus
Pour quelques euros, un potentiomètre vous permettra de régler la vitesse
d’un ventilateur. On peut aussi en intégrer quelques-uns à son boîtier…
Les rhéobus que nous
avons testés sont tous
équipés d’une
électronique assez
simple. Elle modifie la
tension d’alimentation
grâce à un régulateur
de tension, ou bien en
« hachant » le courant
(c’est une tension de
12 V qui alimente le
ventilateur, mais elle
est envoyée par
intermittence).
Néanmoins, copier un
tel circuit est hors de
portée d’un amateur.
Nous allons donc voir
comment réguler la
vitesse de ses
ventilateurs de façon
très simple, en utilisant
des potentiomètres. Contrairement aux appareils du commerce, nous devrons
sélectionner notre matériel en fonction des ventilateurs à piloter. En effet, nous
n’utiliserons aucune électronique complexe, puisqu’il s’agit simplement de mettre
une résistance variable (un potentiomètre) en série avec le ventilateur. La valeur
maximale de cette résistance dépendra des caractéristiques du ventilateur.
Sortez vos calculatrices, nous allons commencer par calculer la résistance interne
du ventilateur. Sur l’étiquette, se trouve l’intensité qui parcourt le ventilateur, en
ampères (par exemple, 0,25 A). Si seule une valeur en watts est présente,
commencez par la diviser par douze pour obtenir l’intensité (par exemple, 3 W
deviendront 0,25 A). La résistance du ventilateur est égale à 12 / I, où I est
l’intensité. Ainsi pour I = 0,25, on aura R = 48.
Calculons maintenant l’intensité cible. Pour cela, il nous faut connaître la tension
cible. C’est la tension à laquelle nous voulons faire descendre le ventilateur. Nous
ne chercherons pas à descendre en dessous de 5 V, c'est donc la valeur que
nous allons choisir. Avec C, l’intensité cible et V, la tension cible, on a C = V / R.
Dans notre exemple, C = 5 / 48, soit C = 0,104167.
La chute de tension dans le potentiomètre sera appelée T. Dans notre cas, elle est
de 7 V (ce qui correspond à 12 - 5). Pour connaître la résistance à utiliser, on fait
simplement T / C. Pour continuer avec notre exemple, la résistance devra être
de 7 / 0,104167 = 67,2. On peut donc dire qu'avec un ventilateur donné pour
0,25 A, réduire la tension d'alimentation à 5 V nécessite une résistance de
67,2 ohms.
Reste à savoir quelle est la puissance dissipée dans le potentiomètre. Pour cela,
on reprend le calcul avec une valeur le 6 V, qui est la valeur la plus
« désavantageuse » puisqu'elle provoque la dissipation la plus élevée. Nous vous
épargnerons les calculs, la formule à appliquer est P = 36 / R. Dans notre cas,
la puissance dissipée dans le potentiomètre sera de 36 / 48 = 0,75 W à 6 V. Cela
signifie que le potentiomètre devra être donné au minimum pour 0,75 W.
Vous avez tout suivi ? Si ce n'est pas le cas, et si vous parlez anglais, nous vous
recommandons la page Web suivante : http://www.blackfiveservices.co.uk/
fanspeed.shtml. Vous y trouverez des explications un peu plus complètes, avec
la possibilité de calculer automatiquement la valeur d'une résistance pour obtenir
une certaine tension avec un ventilateur donné. Il ne reste plus qu'à brancher le
potentiomètre (on peut aussi utiliser une résistance à valeur fixe, ce qui est moins
intéressant) en série sur le fil rouge du ventilateur. Coupez ce fil, insérez le
potentiomètre dans le circuit de façon à ce que le courant soit obligé d'y passer
(en utilisant un peu de soudure ou un domino), et le tour est joué !

Hitachi 7k500
Western Digital
WD2500KS
Western Digital
WD1500AD
Maxtor DM10 300 Go
RAID 0
Western Digital
WD2500KS
Hitachi 7k500
Western Digital
WD1500AD
Maxtor DM10 300 Go
RAID 0
HDTach 3 (le plus haut est meilleur)
Débit moyen en lecture (Mo/sec) Débit moyen en écriture (Mo/sec)
WESTERN DIGITAL
RAPTOR WD1500ADFD/AHFD
Disque Dur
Apparus il y a trois ans en version 36 Go puis en 74 Go, les Raptor de Western Digital ont fait le bonheur
des particuliers avides de performances. Le constructeur récidive aujourd’hui avec une version de 150 Go
cette fois équipée de 16 Mo de mémoire cache et du NCQ. Vaut-elle la peine d’investir 300 euros ou est-il
plus intéressant de passer par une configuration RAID 0 ou un disque dur de très grande capacité ?
inq ans de garantie,
C 10 000 tours/min, 16 Mo de
mémoire cache, Native
Command Queuing et 150 Go répartis
sur deux plateaux, il ne manque que
l’interface SATA-2 au WD1500 de
Western Digital. Mais cela n’a rien de
pénalisant puisque aucun modèle,
même en RAID 0, n’exploite encore la
bande passante du SATA 1,5 GB. Face à
des disques durs 7 200 tours/min ou aux
anciens Raptor, cette version 150 Go est
sans conteste plus rapide à tout point de
vue, et elle rivalise même avec les
modèles SCSI en 15 000 tours/min. Face
à du RAID 0 SATA construit avec deux
disques de 250/300 Go, bien que le
score d’un PCmark2005 soit supérieur, le
WD1500 se montre là encore plus
véloce. Car le test PCMark2005 prend en
compte certains tests de débits, seul
domaine où une grappe RAID 0 se
montre bien plus performante. Dans des
situations telles que l’acquisition vidéo,
le RAID 0 sera donc plus bénéfique mais
48,9
51,1
51
53
66
77,4
98
105,7
0 20 40 60 80 100 120
PCMark 2005 (le plus haut est meilleur)
PCMark 2005 (HDD tests)
5895
6441
6725
7314
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000
lorsqu’il s’agit d’accès multiples, une
situation très fréquente sur PC pour le
chargement de nombreuses applications
et dans des environnements multitâches
ou de type serveur, le Raptor reste en
tête grâce à des temps d’accès bien
meilleurs (7,9 ms contre 15,7 ms).
PERFORMANCES OU
GRANDE CAPACITÉ ?
Au final, que faut-il acheter avec un
budget d’environ 300 euros ? Ceux qui
recherchent la performance avant tout
auront en effet intérêt à opter pour ce
WD1500AD sur lequel vous installerez
votre système d’exploitation et toutes
vos applications. Mais pour le même
prix, ou moins cher, il vous est possible
de choisir un système RAID 0 constitué
de deux ou trois unités de 250/300 Go
qui offrira déjà de très bonnes
performances, ou une unité de
400/500 Go qui donnera également un
bon coup de fraîcheur à votre machine.
A vous de voir donc, en fonction de vos
exigences et de votre besoin d’espace
de stockage. En ce qui concerne les
nuisances sonores, le bruit engendré par
la rotation 10 000 tours/min du Raptor
est très acceptable et sera certainement
couvert par celui de vos autres
composants, mais ses accès disque et
ses grattements sont clairement un
inconvénient pour ceux qui recherchent
le silence. Le dégagement de chaleur du
Raptor n’est quant à lui pas beaucoup
plus important que celui des disques 7
200 tours/min. Notez enfin que le Raptor
150 Go est décliné en une version
baptisée Raptor-X (WD1500AHFD). Il
s’agit des mêmes modèles offrant
exactement les mêmes performances,
mais cette version présente une partie
centrale faite d’un polycarbonate
transparent permettant de voir les
plateaux et les têtes de lecture pendant
leur fonctionnement. Il est vendu
quelques dizaines d’euros plus cher et
ravira les amateurs de tuning.
PC Update mars / avril 06

Test
ACCELERO
CONTRE
VF700
LE DERNIER-NÉ D’ARCTIC COOLING RELÈVE LE DÉFI
Radiateurs
L’Accelero est le nouveau radiateur pour cartes graphiques haut de gamme d’Arctic Cooling. Caloducs, ventilateur
radial, tout a été pensé pour optimiser les performances et réduire le bruit. Mais que vaut-il face au Zalman VF700 ?
lors que la gamme des Silencer
A d’Arctic Cooling devient chaque
jour plus difficile à comprendre
(douze produits, dont certains en sont à
leur troisième révision), les Accelero
viennent nous simplifier la vie. Il n’existe
pour l’instant que deux modèles, le X1 et le
X2. Le premier est destiné aux cartes nVidia
6800 et 7800 en PCI-Express, tandis que le
deuxième s’installe sur les ATi X1800 et
X1900. Ces deux produits partagent un
certain nombre de caractéristiques. Un
ventilateur de 60 mm, trois caloducs (et non
pas six comme indiqué sur la boîte) pour
répartir la chaleur du GPU entre les ailettes
en aluminium, une base en cuivre, et une
garantie de six ans. Le principe de
fonctionnement est le même sur les deux
modèles, l’air étant soufflé en direction de
la carte mère et passant aussi sur le
convertisseur de tension de la carte
graphique. C’est la carte qui pilote la
vitesse du ventilateur, puisqu’il devra être
PC Update mars / avril 06
branché sur le connecteur où se trouvait le
système de refroidissement d’origine. On
continue donc à profiter des fonctions de
thermorégulation de sa carte graphique.
Le produit que nous avons testé est
l’Accelero X1. Nous l’avons confronté à la
référence du moment : le Zalman VF700.
Facile à installer, le radiateur Zalman est
fourni avec un adaptateur permettant
d’alimenter son ventilateur en +5 V ou en
+12 V. Dans le premier cas, il offre un
excellent compromis performances/
silence. Dans le deuxième cas, ce sont les
performances qui sont privilégiées au
détriment du niveau sonore. Au vu des
résultats, on notera que le VF700 Cu est
plus performant que l’AlCu sur la 7800
GTX, surtout à vitesse réduite. Si le
radiateur Zalman vous intéresse, nous
vous recommandons donc la version
cuivre plutôt que cuivre + aluminium,
d’autant qu’elle ne coûte que quelques
euros de plus.
Après douze systèmes de
refroidissement pour cartes
graphiques, Arctic Cooling n’en
est plus à son coup d’essai.
Le Zalman VF700 est-il toujours dans la course ?
Nos mesures ont été effectuées sur une
GeForce 7800 GTX, aux fréquences
d’origine. Pour comparer les performances,
nous avons fait tourner trois boucles de
3DMark 2006 et relevé la température GPU
la plus élevée mesurée par RivaTuner. Le
niveau de pression sonore a été mesuré
avec un sonomètre placé à 12,5 cm du
ventilateur, pointant dans sa direction. La
mesure retenue est la plus élevée mesurée
durant l’exécution de 3DMark 2006, le
niveau de pression sonore pouvant varier
dans le cas du radiateur d’origine et du X1
(contrairement au VF700, dont la vitesse est
fixe). De la pâte thermique Arctic Silver
Céramique était utilisée avec tous les
radiateurs.
INSTALLATION FACILE
A l’époque des premiers radiateurs
alternatifs, l’épreuve de l’installation
était redoutable. Monter un Zalman

ZM50-HP nécessitait de la patience, et
les risques de griller sa carte graphique
n’étaient pas négligeables. Les choses
ont changé avec les dernières
générations de systèmes de
refroidissement alternatifs. Le VF700 est
facile à installer : on colle les petits
radiateurs sur la RAM, on fixe le ventirad
à la carte par deux vis, et c’est fini ! Cela
ne prend que quelques minutes, et on a
peu de chance de se tromper. Arctic
Cooling a toujours fait partie des bons
élèves à ce niveau, car les NV Silencer et
ATi Silencer sont très faciles à monter. Il
suffit de les visser sur la carte, et basta !
Le radiateur couvre les puces de RAM et
le GPU, ce qui facilite bien les choses.
L’Accelero X1 est à peine plus
complexe. Pour l’installer, on commence
par placer un pad thermique sur
chacune des puces de RAM. C’est la
partie la plus désagréable de
l’installation, car ces pads ont tendance
à coller aux doigts plutôt qu’aux
composants ! Notons que l’Accelero X1
peut fonctionner avec des cartes dotées
de puces de RAM à l’arrière, comme
avec celles qui n’en ont pas. Une fois les
pads installés, on place la plaque de
refroidissement en aluminium sur les
radiateurs arrière (quand il y en a). On
place enfin le radiateur principal sur le
GPU, et on le visse. Un pad thermique
est préinstallé, que nous avons retiré
pour ce test et remplacé par de la pâte
thermique Arctic Silver Céramique.
L’Accelero X1 est assez épais, 26 mm
environ, mais il est prévu pour pouvoir
fonctionner en SLI. Ce qui est plus
embêtant est qu’il dépasse de la carte
graphique, d’environ 35 mm. Dans un
boîtier home cinéma, il n’est pas rare
que le haut du boîtier frôle la carte
graphique. Il faudra donc vérifier la
hauteur disponible avant d’envisager
d’utiliser ce radiateur. Avantage du X1
par rapport au VF700, son système de
refroidissement de la RAM. Il est très
proche de celui du radiateur d’origine, et
inspire beaucoup plus confiance que
celui du VF700. Les petits radiateurs
autocollants fournis avec le VF700
tombent souvent lorsqu’on manipule la
carte, c’est un détail agaçant.
Pour refroidir la RAM, l’Accelero X1 utilise une
plaque en aluminium. Elle risque moins de
tomber que les petits radiateurs du VF700…
Les performances du X1 sont bonnes,
meilleures que celles du système
d’origine. Il est surtout extrêmement
discret, plus encore que le VF700 en 5 V.
Sur notre 7800 GTX, nous ne l’avons
jamais entendu accélérer, et il s’est fait
totalement oublier. En ce qui concerne
les nuisances sonores, il bat donc le
radiateur d’origine et le VF700. En ce qui
concerne le refroidissement, le VF700
Cu fait un peu mieux avec un peu plus de
bruit, ou bien nettement mieux avec
nettement plus de bruit ! Les deux
produits étant proposés au même tarif –
Accelero X1
Origine
VF700 Cu +12v
VF700 Cu +5v
VF700 AlCu +12v
VF700 AlCu +5v
Nuisances sonores
autour de 28 – le choix va dépendre
des usages. Pour celui qui cherche la
performance et se moque du niveau
sonore, le VF700 est préférable, en
version Cu et alimenté en 12 V. Pour qui
veut du silence, le X1 sort gagnant.
Impossible de trancher en ce qui
concerne le meilleur compromis, le X1 et
le VF700 Cu en 5 V étant très proches
dans tous les domaines. Ils apportent un
gain de performances et de silence
notable par rapport au radiateur
d’origine, et il va être difficile de ne pas
craquer pour l’un ou pour l’autre.
20 25 30 35 40 45 50 55 60
Performances de refroidissement
Accelero X1
Origine
VF700 Cu +12v
VF700 Cu +5v
VF700 AlCu +12v
VF700 AlCu +5v
Niveau de pression sonore
db(a) à 12,5cm
Température
40 45 50 55 60 65 70 75 80
°c
C’est surtout
par son faible
niveau sonore
que l’Accelero
X1 brille.
Le X1 se
débrouille bien,
mais le VF700 Cu
est un adversaire
coriace.
PC Update mars / avril 06

Test
LIBÉREZ VOTRE CASQUE AUDIO
DE SON FIL AVEC LE BLUETOOTH
Casques
La technologie Bluetooth arrive enfin dans nos casques audio stéréo. Iogear, Creative, Logitech et Saitek sont les
premiers sur ce marché avec des modèles destinés aussi bien aux PC qu’aux baladeurs audio/vidéo ou aux
téléphones portables. Sont-ils vraiment performants et valent-ils la peine d’investir une centaine d’euros ?
arre d’accrocher le fil de votre
M casque audio à votre dossier
de chaise ? Marre que les
écouteurs de votre baladeur MP3
gênent vos mouvements pendant un
jogging ou des balades à vélo ? Les
casques Bluetooth vont vous rendre
service grâce à une portée sans fil de
plus de 10 mètres. Jusque-là cette
technologie a surtout été exploitée pour
les oreillettes des téléphones portables
mais bien que ces périphériques
puissent aussi être utilisés sur PC, ils
sont loin d’être idéaux en raison de leur
son mono et d’une qualité audio
perfectible. Pour de la musique, des
films ou des jeux, mieux vaut posséder
un véritable modèle stéréo comme en
PC Update mars / avril 06
proposent maintenant Iogear, Logitech,
Creative et Saitek. Mais les casques
stéréo sans fil existent déjà direz-vous. Il
est vrai que le monde hi-fi propose des
modèles à base de transmissions radio
ou par infrarouges mais la qualité de leur
liaison sans fil est rarement
irréprochable et ils ne sont pas adaptés
à une utilisation nomade à cause de leur
base trop encombrante. La plupart de
ces défauts sont gommés sur les
casques audio Bluetooth qui peuvent
être utilisés aussi bien sur PC que sur
des baladeurs MP3, des baladeurs
vidéo, des téléphones portables et
n’importe quelle autre source audio à
partir du moment où ils disposent d’une
connectique miniJack 3,5 mm.
QUELQUES CONSEILS
Contrairement à un ensemble
clavier/souris Bluetooth ou de simples
dongles Bluetooth sur clés USB, les
émetteurs livrés avec les casques de ce
dossier ne peuvent pas servir de
concentrateurs. Ils ne fonctionnent
qu’avec le casque avec lequel ils sont
livrés et ne sont donc pas capables de
coupler un PC et un PDA par exemple.
Alimentés par des batteries
rechargeables ou des piles, ils offrent
une autonomie d’au moins 6 heures en
lecture, ce qui peut être juste selon vos
usages. Il faudra donc les mettre en
charge après chaque utilisation ou avoir
des piles de côté. Enfin, si vous comptez

les utiliser avec vos baladeurs vidéo,
pensez que vous risquez de perdre les
fonctions de navigation de votre
télécommande filaire selon son type de
connexion.
Sur les quatre modèles testés, tous ont
pu être couplés sans aucun problème à
leur émetteur Bluetooth et la liaison sans
fil s’est montrée performante. Mais leur
prix est vraiment élevé puisqu’il faut
Iogear GBMHKIT
Interface : miniJack/Jack/2xRCA
Batterie : rechargeable
Prix moyen : 130 euros
Site Web : www.iogear.com
compter au minimum 100 euros et il
faudra donc véritablement avoir besoin
de se séparer des câbles pour investir,
d’autant plus qu’aucun d’entre eux ne
dispose d’un microphone pouvant être
exploité sur PC. Si vous êtes des
adeptes de la VoIP ou des jeux en ligne,
vous devrez donc attendre encore un
peu que les constructeurs ajoutent cette
fonctionnalité à leurs produits. Notre
Connectiques livrées variées Micro amovible pour les téléphones portables Batterie rechargeable
Confort Prix Fragilité Design ?
préférence va au modèle Wireless
Headphones for PC de Logitech si vous
comptez utiliser le casque uniquement
sur PC. Dans le cas d’un usage plus
polyvalent ou nomade, les versions en
miniJack de ce casque sont également
un bon choix, et le modèle Créative sera
parfait si vous recherchez la meilleure
qualité audio possible et si sa taille n’est
pas trop imposante à votre goût.
Comme tous les casques de ce minicomparatif, le GBMHKIT de Iogear se compose
de deux éléments, le casque lui-même ayant une forme en tour de nuque, et
l’émetteur Bluetooth supportant une connectique miniJack 3,5 mm. Iogear fournit
également dans le packaging d’autres connectiques afin de pouvoir connecter cet
émetteur en Jack classique et en RCA, ce qui vous permet de le relier à n’importe
quelle source audio. Les deux éléments fonctionnent avec des batteries rechargeables
à connecter sur un adaptateur secteur. Les haut-parleurs entourés d’une fine mousse
sont larges et confortables sur les oreilles, mais selon les morphologies, les supports
en plastique peuvent gêner et faire mal à la longue. L’ensemble paraît fragile et il
faudra en prendre soin si vous ne voulez pas casser les branches rapidement. On
trouve les deux boutons de volume sur l’un des haut-parleurs, ainsi que deux boutons
avance/retour. Ces deux dernières fonctions ne marchent que si un logiciel Bluetooth
prenant en charge le profil AVRCP (Audio/Video Remote Control Profil) est installé
sur la machine.
Ce kit GBMHKIT supporte également un micro amovible mais il ne pourra pas
s’exploiter sur PC car une seule prise miniJack prend en charge le son et le micro
alors qu’il en faut deux sur nos machines. Le micro fonctionne uniquement avec les
téléphones portables. Le son du casque est de bonne qualité et sa distance de
fonctionnement est d’environ 7-8 mètres. Mais suivant les obstacles, le son peut
devenir haché quelques mètres avant. L’autonomie des batteries est quant à elle
d’environ 6 heures. L’ensemble est un peu plus cher que la concurrence mais le
packaging est complet et une pochette de transport est livrée.
PC Update mars / avril 06

Test
Logitech Wireless Headphones for PC
Interface : USB
Batterie : rechargeable
Prix moyen : 100 euros
Site Web : www.logitech.com
Portée sans fil Restitution sonore Batterie rechargeable Design ?
Uniquement pour PC car USB
Saitek A-350 Wireless Headphones
Interface : miniJack 3,5 mm/Jack
Batterie : rechargeable
Prix moyen : 100 euros
Site Web : www.saitek.com
Design ? Batterie rechargeable
Restitution sonore Oreillettes Confort
Creative B2530
Interface : miniJack 3,5 mm
Batterie : 3 piles AAA
Prix moyen : 110 euros
Site Web : www.creative.com
Confortable Restitution sonore
3 piles AAA au total Taille du casque ? Design ?
PC Update mars / avril 06
Le Wireless Headphones for PC est le seul produit de ce dossier à posséder une
connectique USB sur son émetteur Bluetooth. Celui-ci est plus puissant et offre une
portée sans fil allant théoriquement jusqu’à 50 mètres. En pratique et en intérieur,
la portée atteint facilement 10 mètres voire plus selon les obstacles. Mais vous ne
pouvez donc pas exploiter ce casque sur des baladeurs audio, des téléphones
portables ou des chaînes hi-fi. Côté design, c’est la forme en tour de nuque qui a
été retenue et le résultat est plutôt convaincant. Le casque est confortable à porter
et suffisamment flexible pour toutes les têtes. Deux touches de volume sont présentes
sur un des haut-parleurs ainsi que deux boutons avance/retour, mais ces derniers ne
fonctionneront que si vous possédez un clavier avec ces touches multimédias activées
et qui sont compatibles avec WMP 9, Musicmatch 9, Itunes, Realplayer et Winamp5.
Le Wireless Headphones for PC offre d’autre part une excellente autonomie de plus
de 7 heures et un très bon son qui restitue bien les basses. Logitech propose deux
autres modèles de ce casque, un en connectique miniJack 3,5 mm qui pourra donc
fonctionner aussi sur les baladeurs, et un conçu spécialement pour l’iPod. Ils
possèdent cela dit une portée plus faible qui correspond à celle des trois autres
modèles de ce dossier soit 7-8 mètres s’il n’y a pas d’obstacles.
Le A-350 Wireless Headphones de Saitek a un design tape à l’œil mais cela ne suffit
pas pour faire un bon casque. Bien que sa portée sans fil soit confortable et
équivalente aux autres modèles miniJack, il pèche par son ergonomie. Il s’agit en
effet d’oreillettes et non pas de haut-parleurs recouverts de mousse, ce qui peut
faire mal à la longue, et malgré la présence d’une rallonge en plastique permettant
d’étendre ou de raccourcir la longueur du casque, il est difficile de trouver une
position confortable qui ne gêne pas les mouvements droite gauche de la tête. Le
récepteur comme le casque se chargent sur secteur et offrent une autonomie
d’environ 6 heures en lecture. On trouve par ailleurs une entrée ligne au format
miniJack sur le casque et le récepteur supporte aussi une connectique de ce type afin
de le relier à un PC ou une autre source audio. La portée de la liaison sans fil est
de 7-8 mètres selon l’environnement. Le son est de qualité médiocre, avec très peu
de basses et un effet d’étouffement. Aucun bouton de navigation n’est présent sur
les haut-parleurs mais on trouve les deux boutons de volume.
Disponible aussi en blanc, le CB2530 de Creative est le seul modèle de ce dossier à
posséder une forme traditionnelle. Il est confortable à porter, il dispose d’un serre-tête
réglable et enveloppe bien les oreilles mais il se montre relativement encombrant. Il ne
sera donc pas idéal pour une utilisation nomade avec un baladeur par exemple. Au total,
ce casque a besoin de 3 piles AAA pour fonctionner, deux dans le casque et une dans
l’émetteur Bluetooth qui supporte une connectique miniJack 3,5 mm. Il offre une autonomie
d’environ 7 heures en lecture et une portée sans fil équivalente aux autres modèles en
dehors du logitech USB, soit 7-8 mètres lorsqu’il n’y a pas trop de murs à traverser. Côté
son, c’est le casque qui fournit la meilleure qualité de restitution et le plus de basses. Il y
en a même un peu trop d’ailleurs et il faudra donc affiner le tout avec un égaliseur. On
ne trouve par contre aucune fonction de navigation sur les haut-parleurs mais un
potentiomètre de volume est disponible. Notez que Creative devrait également
commercialiser un autre casque Bluetooth baptisé SL3100 qui sera lui aussi en connectique
miniJack 3,5 mm mais avec une batterie rechargeable et un design en tour de nuque.

Tests
Radeon X1900 : pixels shaders
en puissance !
Moins de trois mois après l'arrivée réelle des Radeon
X1800 XT, leur successeur est déjà là : place au
Radeon X1900 XT et XTX. Artillerie lourde…
Coolermaster Stacker 830
Cooler riposte à la concurrence avec un boîtier hors
norme, le Stacker 830. Un test en images, pour un
boîtier de tous les superlatifs.
Dossier
Chipsets : choisissez le bon !
• Tous les chipsets pour AMD et Intel testés
• Comparatifs de performances
• Les meilleures cartes mères
Mixez avec votre PC
Vinyles, CD, MP3… guide du software et hardware et
leçon de mix pour apprentis DJs
Choisir ses
barrettes de RAM
• DDR et DDR2
• RAM normale et RAM hautes performances
• Les meilleures marques et barrettes testées
Pratique
Guide de la sauvegarde et de
l’émulation CD/DVD
Ne plus jongler avec les CD et DVD de vos jeux
originaux, profiter des performances de son disque dur
à la place du lecteur optique, facile avec les images de
sauvegarde. Mais encore faut-il savoir comment les
créer et les exploiter et quel logiciel utiliser pour
contourner leur protection anticopie.
Hardware
Introduction
au Virtual Private
Network (VPN)
Etendre votre réseau local vers le PC de votre
meilleur ami via l’ADSL en toute sécurité, ca vous tente ?
Facile avec le VPN
Les codecs audio multicaux
Comment créer des pistes son 5.1 ?
Comprendre
Le futur d’Intel…
… et la fin du Pentium 4.
• Le pipeline : la voie de la performance.
• Le mur de la dissipation thermique.
• De nouvelles voies vers la performance.
BTX :
Le test
Adaptateurs secteurs,
batteries, accus
Peut-on remplacer un adaptateur secteur par un autre ?
Comment améliorer la durée de vie de ses accus de
portable ou d’appareil photo ? Faut-il les charger le plus
souvent possible, ou seulement lorsqu’ils sont vides ?
Comparatif
Ecrans nouvelle génération :
LCD 19 pouces de 2 à 8 ms
Notre choix parmi 11 modèles 19 pouces : bonnes
affaires, gain de performances face à un ancien 8, 12
ou 16 ms, etc
Regroupez ICQ, MSN, Yahoo
Messenger, IRC en un
seul logiciel
DISPONIBLE EN KIOSQUE
Tests
Asus P5WD2-E
Premium
Le chipset 975X débarque
Intel Core Duo
Les premiers calculs du Yonah
Les portables ont aussi droit au dual core
mCubed HFX Media PC
Un PCHC sans ventilateurs
Disques durs 400 et 500 Go :
que choisir ?
Asus My Cinema-U3000
et Hauppauge
WinTV-HVR 1300
2 récepteurs TV TNT : antenne rétractile
ou encodeur MPEG matériel ?
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