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Sur les traces du maccarthysme (1945 à 1957) - Julien Eggenberger

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EG / 07-08<br />

MacCarthy accuse<br />

Joseph MacCarthy prononce un discours accusateur <strong>à</strong> Wheeling (Virginie occidentale) le 20 février 1950 :<br />

Histoire > La guerre froide<br />

« Un des grands personnages de notre histoire a dit un jour: « Quand une grande démocratie est détruite,<br />

ce n'est pas par ses ennemis de l'extérieur, mais par ses ennemis de l'intérieur. » La vérité de ce propos<br />

devient terriblement claire maintenant que nous voyons notre pays perdant, tous <strong>les</strong> jours, sur tous <strong>les</strong><br />

fronts.<br />

À la fin de la guerre, nous étions la nation la plus puissante de l'univers, matériellement, et au moins en<br />

potentiel, intellectuellement et moralement. Nous aurions pu avoir l'honneur d'être un phare dans le désert<br />

de la destruction, une preuve vivante, étincelante que la civilisation n'était pas prête encore <strong>à</strong> se suicider.<br />

Hélas, nous avons misérablement échoué, tragiquement, nous n'avons pas été <strong>à</strong> la hauteur de la situation.<br />

Nous nous retrouvons dans une position d'impuissance. Pourquoi ? Parce que notre unique et puissant<br />

ennemi a débarqué sur nos rivages ? Non ! À cause des trahisons de ceux, qui ont été si bien traités par<br />

notre Nation. Ce ne sont pas <strong>les</strong> pauvres, ou <strong>les</strong> membres des minorités ethniques qui ont ven<strong>du</strong> ce pays <strong>à</strong><br />

l'encan, ce sont bien plutôt ceux qui ont profité de tout ce que le plus riche pays de la terre leur a offert :<br />

<strong>les</strong> plus bel<strong>les</strong> demeures, <strong>les</strong> meilleures études et <strong>les</strong> meilleurs postes dans l'administration. Cela crève <strong>les</strong><br />

yeux au Département d'État. C'est l<strong>à</strong> que sont <strong>les</strong> pires, <strong>les</strong> brillants jeunes gens nés dans la pourpre.<br />

Je dis que le Département d'Etat, un des plus importants de nos ministères, est complètement infesté de<br />

communistes. Je connais, j'ai dans la main, <strong>les</strong> cas de 57 indivi<strong>du</strong>s qui sont soit membres <strong>du</strong> Parti<br />

communiste, ou tout au moins <strong>à</strong> lui tout dévoués; cependant ils n'en continuent pas moins <strong>à</strong> façonner notre<br />

politique étrangère. Il faut se rappeler une chose lorsqu'on parle des communistes dans notre<br />

gouvernement : nous n'avons plus affaire <strong>à</strong> des espions qui pour 30 deniers d'argent volent <strong>les</strong> plans d'une<br />

arme nouvelle. Nous avons affaire <strong>à</strong> un type d'activité bien plus sinistre, puisqu'il permet <strong>à</strong> l'ennemi de<br />

guider et façonner notre politique. »<br />

Source : Jeanneret Pierre, La guerre froide, Gymnase de Chamblandes, 1997<br />

Remarque : le discours n’a pas été retranscrit. Il s’agit de la version communément admise.<br />

Joseph MacCarthy (1908-<strong>1957</strong>)<br />

Photo : Library of Congress, 1954


EG / 07-08<br />

Histoire > La guerre froide


EG / 07-08<br />

Biographie de MacCarthy<br />

Histoire > La guerre froide<br />

Joseph McCarthy, sénateur républicain <strong>du</strong> Wisconsin, mène une véritable hasse aux sorcières, contre <strong>les</strong><br />

communistes. Une guerre ouverte qui fait rage de 1950 <strong>à</strong> 1954, aux Etats-Unis. Il domine la vie politique américaine,<br />

jusqu’au jour où il s’en prend <strong>à</strong> l’armée. Un faux pas, qui précipite la fin de sa carrière politique.<br />

McCarthy est né le 14 novembre 1908 dans une famille pauvre <strong>du</strong> Wisconsin, catholique et d’origine irlandaise. A<br />

quatorze ans, Joe quitte l’école pour élever des poulets, mais son entreprise fait faillite et le jeune homme devient<br />

gérant d’épicerie. Ambitieux, il reprend ses études et obtient en 1935 le diplôme d’avocat. Le barreau lui rapporte<br />

pourtant moins que le poker. Ce qui l’attire plus que tout, c’est la politique.<br />

Ambiguïté<br />

Sous-lieutenant mobilisé dans un îlot per<strong>du</strong> <strong>du</strong> Pacifique <strong>du</strong>rant la guerre, il n’a pratiquement pas combattu. Il<br />

s’invente pourtant après coup des exploits dans la guerre aérienne et n’a aucun scrupule <strong>à</strong> recevoir des décorations<br />

prestigieuses. Démobilisé, il retourne <strong>à</strong> la vie politique et obtient, en 1946, l’un des deux sièges de Sénateur de l’Etat<br />

<strong>du</strong> Wisconsin. Politicien roublard, il accuse déj<strong>à</strong> son adversaire démocrate de tendance communiste. Son parcours<br />

politique ne manque pas d’ambiguïté. Démocrate, indépendant, puis républicain, il aurait même reçu l’appui des<br />

communistes pour sa candidature de 1946.<br />

Démagogue<br />

Personnage haut en couleurs, jovial, bagarreur, bon vivant, l’homme est d’un abord sympathique. Il aime qu’on<br />

l’aime. Sa culture politique est fort limitée : le peuple, la liberté, l’Amérique, une idéologie populiste qui a animé le<br />

Middle West depuis un demi-siècle. C’est un démagogue, prêt <strong>à</strong> tout, capable de mentir et d’affabuler pour accroître<br />

sa notoriété.<br />

Opportunisme politique<br />

Jusqu’en 1950 il a recours modérément au thème de l’anticommunisme. Mais par opportunisme politique il saisit<br />

l’occasion de faire campagne, <strong>à</strong> deux ans de la fin de son mandat, sur ce sujet. Les Américains, traumatisés par la<br />

Seconde guerre mondiale et angoissés par l’éventualité d’une subversion communiste dans le contexte de la Guerre<br />

froide, y sont d’ores et déj<strong>à</strong> sensib<strong>les</strong>.<br />

Chasse aux sorcières<br />

Dans son discours de Wheeling (le 19 février 1950), McCarthy avance (sans véritable preuve) que le Département<br />

d’Etat continue d’employer 205 communistes, dont il détiendrait la liste (qu’il ne remettra d’ailleurs jamais). C’est le<br />

coup d’envoi d’une violente campagne de dénonciation de l’influence communiste au sein de l’administration<br />

américaine.<br />

Cautionné par <strong>les</strong> républicains, McCarthy entreprend une véritable chasse aux sorcières, par le biais <strong>du</strong> comité<br />

d’enquête sénatorial, qu’il dirige. Rien, ni personne, n’y échappe. Les instances politiques de Washington (la Maison<br />

Blanche), <strong>les</strong> fonctionnaires des administrations publiques, <strong>les</strong> assemblées législatives des Etats, <strong>les</strong> entreprises<br />

privées, le milieu <strong>du</strong> cinéma et <strong>les</strong> personnalités d’Hollywood. L’inquisition atteint son paroxysme entre 1950 et 1954<br />

et l’Amérique plonge <strong>à</strong> ce moment-l<strong>à</strong> dans l’hystérie collective.<br />

A couteaux tirés<br />

A l’automne 1953, McCarthy s’en prend <strong>à</strong> l’armée. Ce faux pas, imprudent, arrogant, le mène <strong>à</strong> sa perte. Le Sénat le<br />

condamne en décembre 1954, au terme d’une confrontation de trente-cinq jours, <strong>à</strong> couteaux tirés, entre <strong>les</strong> deux<br />

parties. McCarthy est mis en cause pour avoir tenté d’obtenir un traitement préférentiel, pour l’un de ses bras droits,<br />

David Schine, appelé <strong>à</strong> faire son service militaire. Les audiences qui sont retransmises <strong>à</strong> la télévision, <strong>du</strong>rant quatrevingt-sept<br />

heures, le discréditent. Devant vingt millions de téléspectateurs, McCarthy donne l’image d’un homme<br />

odieux, qui interrompt brutalement, manifeste une agressivité intempestive, et attaque de front <strong>les</strong> institutions <strong>les</strong> plus<br />

vénérab<strong>les</strong> <strong>du</strong> pays. La fin est proche.<br />

Sa chute<br />

Ses adversaires, intimidés depuis quatre ans, se regroupent. Aucun de ses anciens alliés, ni le Républicain,<br />

Eisenhower, élu Président des Etats-Unis deux ans plus tôt après vingt ans de domination démocrate, ni le parti<br />

Républicain, <strong>à</strong> nouveau majoritaire au Congrès, n’empêchent sa chute. Le style de McCarthy dérange désormais et il<br />

n’y a plus besoin d’arme électorale contre <strong>les</strong> démocrates.<br />

McCarthy, écarté <strong>du</strong> pouvoir, sombre dans l’alcoolisme. Il meurt le 2 mai <strong>1957</strong>, « oublié comme on oublie un<br />

cauchemar » note l’historien André Kaspi. C’en est fini <strong>du</strong> <strong>maccarthysme</strong>.<br />

Source : www.arte.tv


EG / 07-08<br />

<strong>Sur</strong> <strong>les</strong> <strong>traces</strong> <strong>du</strong> <strong>maccarthysme</strong> (<strong>1945</strong> <strong>à</strong> <strong>1957</strong>)<br />

Histoire > La guerre froide<br />

L’hostilité <strong>à</strong> l’égard des communistes atteint son paroxysme <strong>du</strong>rant la chasse aux sorcières, menée par McCarthy<br />

entre 1950 et 1954 Mais le <strong>maccarthysme</strong>, McCarthy ne l’a pas inventé. Le mouvement anticommuniste est actif<br />

depuis déj<strong>à</strong> un moment. Il aura en quelque sorte pris le relais, puis lui aura donner une telle ampleur. Le contexte<br />

politique de la Guerre froide y contribue, car il fait resurgir la peur <strong>du</strong> communisme, déj<strong>à</strong> bien ancrée aux Etats-Unis,<br />

la peur des « Rouges » qui remonte même aux années 20. Retour sur <strong>les</strong> événements déterminants de cette période.<br />

<strong>1945</strong><br />

L’HUAC –House Un-American Activities Committee-,<br />

devient une commission permanente de la Chambre<br />

des représentants, chargée des enquêtes de sécurité.<br />

Février<br />

Conférence de Yalta entre <strong>les</strong> Trois grands, Staline,<br />

Churchill et Roosevelt.<br />

Avril<br />

Conférence de San Francisco et charte de l’ONU<br />

1946<br />

Discours de Churchill <strong>à</strong> Fulton (Missouri) ; le terme de<br />

«rideau de fer» est un des temps forts.<br />

Novembre<br />

Elections législatives qui donnent une majorité<br />

républicaine dans <strong>les</strong> deux Chambres <strong>du</strong> Congrès.<br />

25 novembre<br />

Harry Truman, président démocrate des Etats-Unis<br />

(depuis avril <strong>1945</strong>), héritier de Roosevelt, met sur pied<br />

une commission temporaire chargée d’enquêter sur la<br />

loyauté des fonctionnaires fédéraux. Sont considérés<br />

comme déloyaux, <strong>les</strong> partisans <strong>du</strong> totalitarisme, <strong>du</strong><br />

fascisme, <strong>du</strong> communisme, et tous ceux qui prêchent la<br />

subversion <strong>du</strong> régime.<br />

1947<br />

12 mars<br />

Proclamation de la Doctrine Truman sur la protection<br />

des peup<strong>les</strong> libres.<br />

22 mars<br />

Les administrations reçoivent la consigne, appelée le «<br />

loyalty order », d’interroger leurs employés et de<br />

renvoyer éventuellement <strong>les</strong> security risks, c’est-<strong>à</strong>-dire<br />

ceux qui par leurs opinions sinon par leurs activités,<br />

menacent la sécurité des Etats-Unis. Parallèlement, la<br />

liste sur <strong>les</strong> organisations subversives <strong>du</strong> Garde des<br />

sceaux est rétablie. 3 millions de fonctionnaires seront<br />

examinés de 1947 <strong>à</strong> 1951.<br />

Mai<br />

Loi Taft-Hartley instaure un contrôle plus strict des<br />

syndicats.<br />

5 juin<br />

Annonce <strong>du</strong> plan Marshall <strong>à</strong> l’université de Harvard.<br />

Octobre-Novembre<br />

L’HUAC décide d’entreprendre une vaste enquête sur<br />

<strong>les</strong> milieux <strong>du</strong> cinéma. Edward Dmytryk, Lester Cole,<br />

Dalton Trumbo, Ring Lardner comptent parmi la<br />

quinzaine de suspects.<br />

1948<br />

Février<br />

Coup de Prague<br />

3 avril<br />

Le Congrès adopte le plan Marshall.<br />

Avril<br />

Les Dix d’Hollywood sont condamnés pour outrage au<br />

Congrès.<br />

24 juin<br />

Début <strong>du</strong> blocus de Berlin.<br />

Juillet<br />

Inculpation des principaux dirigeants <strong>du</strong> PC.<br />

Août<br />

L’affaire Alger Hiss trouble profondément l’opinion<br />

américaine. Whittaker Chambers, accuse cet ancien<br />

étudiant brillant de Harvard, devenu un éminent<br />

diplomate sous Roosevelt, d’avoir été membre <strong>du</strong> parti<br />

communiste dans <strong>les</strong> années trente et d’être devenu un<br />

espion soviétique. Richard M. Nixon, anticommuniste<br />

viscéral (futur président des Etats-Unis) mène<br />

l’enquête. Il est condamné pour faux témoignage en<br />

janvier 1950. A-t-il été victime d’une machination,<br />

comme il n’a pas cessé de le démontrer <strong>à</strong> sa libération,<br />

après près de trois ans de détention ?<br />

Novembre<br />

Truman réélu Président au grand dam des<br />

Républicains, qui vont chercher un nouveau thème<br />

d’opposition.<br />

1949<br />

Octobre<br />

Procès des dirigeants <strong>du</strong> PC américain, que le jury<br />

déclare coupab<strong>les</strong>.<br />

4 avril<br />

Création de l’OTAN<br />

23 septembre<br />

Truman annonce que l’Union Soviétique a fait exploser<br />

sa première bombe atomique.


EG / 07-08<br />

1er octobre<br />

La création de la République populaire de Chine de<br />

Mao entraîne une violente réaction. Si <strong>les</strong> communistes<br />

ont pris le pouvoir <strong>à</strong> Pékin, c’est bien que <strong>les</strong> experts<br />

américains ont été des incapab<strong>les</strong> ou des traîtres?<br />

1950<br />

Le Président Truman déclare que <strong>les</strong> Etats-Unis<br />

entreprennent la construction de la bombe H.<br />

9 février<br />

Discours de McCarthy <strong>à</strong> Wheeling devant le club des<br />

femmes républicaines, le sénateur <strong>du</strong> Wisconsin,<br />

encore obscur pour quelques heures, prononce ces<br />

quelques phrases, devenues célèbres : «J’ai ici dans<br />

ma main (brandissant une feuille), une liste de 205<br />

noms, communiquée au secrétariat d’Etat, de membres<br />

<strong>du</strong> parti communiste qui malgré tout travaillent encore<br />

au département d’Etat et qui façonnent sa politique ».<br />

La chasse aux sorcières commençait.<br />

25 juin<br />

L’armée de la Corée <strong>du</strong> Nord envahit la Corée <strong>du</strong> Sud<br />

en franchissant la ligne de démarcation.<br />

17 juillet<br />

Arrestation de Julius puis d’Ethel Rosenberg, le 11<br />

août.<br />

Septembre<br />

L’Internal Security Act, plus connu sous le nom de<br />

McCarran Act, adopté malgré le veto <strong>du</strong> président<br />

Truman, a pour but de lutter contre la « conspiration<br />

communiste mondiale » et exige des organisations<br />

communistes ou communisantes, qu’el<strong>les</strong> viennent se<br />

déclarer auprès d’un organisme officiel.<br />

1951<br />

Janvier<br />

Déroute américaine en Corée.<br />

Création <strong>du</strong> comité d'enquête <strong>du</strong> Sénat - Senate<br />

Internal Security Subcommittee.<br />

Mars-juillet<br />

Lente reconquête de la Corée <strong>du</strong> Sud par <strong>les</strong> troupes<br />

américaines sous la direction <strong>du</strong> général Ridgway.<br />

9 avril<br />

Les Rosenberg sont condamnés <strong>à</strong> la peine capitale.<br />

28 avril<br />

Le gouvernement fédéral <strong>du</strong>rcit encore le contrôle de la<br />

loyauté des fonctionnaires. Plus besoin de preuves, de<br />

simp<strong>les</strong> doutes peuvent entraîner sa révocation.<br />

Juin<br />

Les dirigeants <strong>du</strong> PC rentrent dans la clandestinité.<br />

14 juin<br />

McCarthy s’en prend au général Marshall, un homme<br />

unanimement respecté pour ses actions politiques au<br />

sein de l’Etat américain. Il l’accuse de pro-communisme<br />

Histoire > La guerre froide<br />

pour son rôle pendant la guerre et pour ses décisions<br />

sur la politique asiatique des Etats-Unis.<br />

1952<br />

Novembre<br />

Le général Eisenhower gagne l’élection présidentielle.<br />

1953<br />

Février<br />

La circulaire <strong>du</strong> Secrétaire d’Etat John Foster Dul<strong>les</strong><br />

interdit la présence d’œuvres « communistes » dans <strong>les</strong><br />

centres culturels américains <strong>à</strong> l’étranger.<br />

11 février<br />

Eisenhower refuse d’accorder la grâce présidentielle<br />

aux Rosenberg.<br />

5 mars<br />

Mort de Staline<br />

27 avril<br />

Il revient aux fonctionnaires eux-mêmes de démontrer<br />

qu’ils sont loyaux.<br />

19 juin<br />

Exécution des Rosenberg.<br />

Automne<br />

Début de l’enquête de McCarthy sur l’armée.<br />

1954<br />

11 mars<br />

L’armée met en cause McCarthy pour avoir tenté<br />

d’obtenir un traitement préférentiel pour l’un de ses<br />

adjoints, appelé <strong>à</strong> faire son service militaire.<br />

Mars-juin<br />

La confrontation « armée contre McCarthy » <strong>du</strong>re<br />

trente-cinq jours devant le Sénat.<br />

24 août<br />

Communist control Act : le PC est déchu des droits et<br />

privilèges dont jouissent <strong>les</strong> associations.<br />

2 décembre<br />

Le Sénat censure McCarthy pour son attitude par un<br />

vote de 69 contre 23.<br />

1956<br />

XXè congrès <strong>du</strong> PC soviétique qui préconise la<br />

déstalinisation et la coexistence pacifique.<br />

Novembre<br />

Réélection d’Eisenhower<br />

<strong>1957</strong><br />

2 mai<br />

Mort de McCarthy.<br />

17 juin<br />

Lundi Rouge : quatre décisions de la Cour suprême<br />

marquent le début de la fin de la chasse aux sorcières.<br />

Source : www.arte.tv

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