Multiplication végétative d'arganiers par greffage, drageons et ...

sur un très grand nombre de BSR et suivant un dispositif statistique adéquat, l’effet de la
longueur et des diamètres, l’effet de la polarité et de la profondeur lors de leur installation 385
dans le substrat, l’effet du positionnement initial sur la racine-mère, l’effet de la position
horizontale ou verticale et l’évolution du système racinaire après plantation des BSR. Les
conclusions à ce stade sont les suivantes :
- les BSR de 20 cm et 15-60 mm de diamètre, prélevées sur des racines latérales
- les BSR de 20 cm et 15-60 mm de diamètre, prélevées sur des racines latérales d’arbres adultes
d’arbres adultes constituent une voie aisée et peu coûteuse de multiplication végétative ;
- en fonction de ces essais encore partiels, la meilleure saison de récolte des BSR au
Burkina - en fonction se situe de ces en essais mars (26%), encore partiels, puis octobre la meilleure (12%) saison et mai de (7%) récolte et l’enracinement des BSR au Burkina de cette se
espèce demande au moins deux mois, mais ceci aussi est à confirmer en fonction des saisons ;
- les BSR récoltées près de la base du tronc montrent la meilleure efficience, ce qui
peut - les être BSR du récoltées à la fois près à de la la proximité base du tronc des réserves montrent en la glucides meilleure localisées efficience, dans ce qui la peut souche être et du au à
diamètre plus important des zones proximales des racines ;
- en serre, durant la période de néoformation de racines, la position verticale de la BSR
serait à préconiser, car la majorité des jeunes pousses se forment dans sa zone proximale.
constituent une voie aisée et peu coûteuse de multiplication végétative ;
situe en mars (26%), puis octobre (12%) et mai (7%) et l’enracinement de cette espèce demande au
moins deux mois, mais ceci aussi est à confirmer en fonction des saisons ;
la fois à la proximité des réserves en glucides localisées dans la souche et au diamètre plus important
des zones proximales des racines ;
- en serre, durant la période de néoformation de racines, la position verticale de la BSR serait à
préconiser, car la majorité des jeunes pousses se forment dans sa zone proximale.
- En Ouganda en 2005, 2 espèces sur 6 se bouturaient bien par BSR et 4 restaient réfractaires
(Meunier - en Ouganda et al. en 2006). 2005, Parmi 2 espèces les 30 sur testées 6 se en bouturaient 2006 et 2007, bien par 9 sur BSR 20 (car et 4 le restaient BgeSR réfractaires n’a pas été
essayé sur 10 espèces) peuvent être multipliées par MA (Meunier et al. 2008-a et b).
(Meunier et al. 2006). Parmi les 30 testées en 2006 et 2007, 9 sur 20 (car le BgeSR n’a pas été essayé
sur 10 espèces) peuvent être multipliées par MA (Meunier et al. 2008-a et b).
Photo 4. La petite fille tient en main une BSR de Spatodea campanulata (Photo Meunier).
4. Greffage
Photo 4. La petite fille tient en main une BSR de Spatodea campanulata (Photo Meunier).
Greffage
Nous ne reprendrons ici qu’un résumé des résultats obtenus par greffage qui a été déjà traité
dans une autre communication (Bellefontaine et al. 2012-b). Le but de ces essais était
d’observer les réponses des divers types de greffes effectuées à différentes saisons au Centre
de Recherche Forestière de Marrakech. La condition primordiale de réussite du greffage est
d’effectuer les récoltes de greffons quand l’arbre (l’ortet) est physiologiquement en repos
végétatif, alors que le porte-greffe lui doit être «en sève» c’est-à-dire en plus forte activité
physiologique que le greffon. Nos résultats concernent principalement le greffage en fente
terminale en tête (mais il y a eu aussi des greffes en écusson en octobre 2009, car l’écorce se
décollait sans difficulté). Comme porte-greffes, on a utilisé des plants âgés de 2 à 4 ans,
conservés au CRRF en sac de polyéthylène avec fond (racines en chignon), ce qui n’est sans
dans une autre communication (Bellefontaine et al. 2012-b). Le but de ces essais était d’observer les
réponses des divers types de greffes effectuées à différentes saisons au Centre de Recherche Forestière
de Marrakech. La condition primordiale de réussite du greffage est d’effectuer les récoltes de greffons
quand l’arbre (l’ortet) est physiologiquement en repos végétatif, alors que le porte-greffe lui doit être
«en sève» c’est-à-dire en plus forte activité physiologique que le greffon. Nos résultats concernent
principalement le greffage en fente terminale en tête (mais il y a eu aussi des greffes en écusson en
octobre 2009, car l’écorce se décollait sans difficulté). Comme porte-greffes, on a utilisé des plants
âgés de 2 à 4 ans, conservés au CRRF en sac de polyéthylène avec fond (racines en chignon), ce qui
n’est sans doute pas le meilleur choix. Au cours des 2 premiers essais, la moitié des plants greffés
a été placée sous mist sous ambiance ouverte (open), l’autre sous mist et confinement. Les missions
d’appuis ! du CIRAD n’ont pas toujours pu se caler sur les périodes optimales pour le greffage, si bien
que des greffons ont également été prélevés durant diverses saisons, notamment lorsque les ortets
n’étaient plus tout-à-fait en repos végétatif. Les greffons étaient parfois très hétérogènes sur le plan
de l’activité physiologique. Au total, de mai 2008 à octobre 2009, ce sont 919 greffons des 14 têtes de
clone qui ont été greffés dans la pépinière du CRRF. Le greffage sous mist à l’air libre (ambiance open)
a été un échec.
Actes du Premier Congrès International de l’ Arganier, Agadir 15 - 17 Décembre 2011
(!