pdf 11 Mo - Angélique des Estuaires
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DESCRIPTION<br />
Plante aquatique à fleurs jaunes.<br />
Description de l’espèce (COSTE 1900).<br />
Physionomie générale et taille : plante vivace.<br />
Tiges : allongées, radicantes ou flottantes, redressées, glabres<br />
ou poilues.<br />
Feuilles : alternes, obovales-oblongues ou lancéolées,<br />
atténuées en pétiole, entières.<br />
BIOLOGIE<br />
Espèce se multipliant de manière végétative et à fort pouvoir colonisateur.<br />
Hélophyte pour qui la multiplication végétative est<br />
incontestablement le moyen le plus efficace de dissémination.<br />
Les diaspores peuvent être <strong>des</strong> fragments de tiges de quelques<br />
centimètres le plus souvent avec une rosette de feuilles : elles<br />
sont susceptibles de reconstituer une plante viable dès lors que<br />
le fragment peut se développer dans un habitat favorable. Ces<br />
diaspores peuvent subsister durant <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> relativement<br />
longues à la surface <strong>des</strong> eaux et résister plusieurs jours à la<br />
<strong>des</strong>siccation (DOSDA 2000). La production de biomasse peut<br />
être très importante : atteignant près de 2 kg de matière sèche<br />
par m² dans les biotopes favorables, elle contribue au potentiel<br />
d’extension <strong>des</strong> plantes par le développement <strong>des</strong> tiges sur<br />
plusieurs mètres de longueur, les rendant ainsi plus fragiles. Les<br />
possibilités de reproduction sexuée n’ont pas encore fait l’objet<br />
d’une évaluation complète (MULLER 2004). Les fleurs de cette<br />
plante seraient stériles (BERNER 1956).<br />
ECOLOGIE<br />
Jussie à gran<strong>des</strong> fleurs<br />
Ludwigia grandiflora (Michx.) Greuter &<br />
Famille <strong>des</strong> Oenotheracées<br />
Burdet<br />
Synonymes : Ludwigia michauxiana Fernald, Jussiaea repens subsp. grandiflora<br />
(Michx.) P.Fourn., Jussiaea michauxiana Fernald, Jussiaea grandiflora Michx., Adenola<br />
grandiflora (Michx.) Raf.<br />
Autre nom commun : Ludwigie à gran<strong>des</strong> fleurs<br />
Espèce naturalisée, peu commune N - PC<br />
Caractère envahissant avéré EA<br />
Milieux aquatiques stagnants ensoleillés ou partiellement ombragés.<br />
Plante qui colonise les milieux aquatiques stagnants ou à faible<br />
courant, comme <strong>des</strong> plans d’eau, zones humi<strong>des</strong>, réseaux de<br />
fossés, cours d’eau à étiages sévères. Sa très vaste amplitude<br />
écologique lui permet de se développer sur d’autres types de<br />
milieux comme par exemple <strong>des</strong> bancs de sédiments en bordure<br />
de cours d’eau à écoulements permanents. Elle s’installe aussi<br />
bien dans <strong>des</strong> milieux de dimensions restreintes que dans de<br />
Plan de conservation <strong>des</strong> berges à angélique <strong>des</strong> estuaires<br />
Fleurs : les jeunes, gran<strong>des</strong>, solitaires, axillaires,<br />
pédicellées, plus courtes que les feuilles avant la<br />
floraison ; ovaire à 5 lobes persistants, lancéolés-aigus ;<br />
5 pétales étalés, obovales, échancrés, 2 fois plus longs<br />
que le calice ; 10 étamines ; style filiforme, à stigmate<br />
en tête.<br />
Fruit : capsule allongée, cylindrique, glabre ou velue,<br />
couronnée par le calice, à 5 loges polyspermes ; graines<br />
sans aigrette.<br />
Type biologique : hélophyte<br />
Multiplication végétative : oui<br />
Floraison : juin à septembre<br />
Multiplication sexuée : entomogame<br />
Dissémination : hydrochore<br />
vastes étendues d’eau où la relative solidité et la densité<br />
de ses tiges lui permettent de résister aux vents et à la<br />
houle. Son réseau dense de tiges peut s’implanter<br />
jusqu’à 3 m de profondeur dans <strong>des</strong> endroits très<br />
favorables et s’étaler jusqu’à 80 cm au-<strong>des</strong>sus de la<br />
surface moyenne <strong>des</strong> eaux dès lors que les sols restent<br />
suffisamment humi<strong>des</strong> (MULLER 2004).<br />
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