diagnostic technique - Bar-le-Duc

Projet urbain de
BAR-LE-DUC
Diagnostic et Pistes de réflexion
Présentation du 20 décembre 2004

Projet urbain de
BAR-LE-DUC
A - Rappel de la démarche
d’élaboration d’un projet urbain

L’élaboration du Projet urbain
Se saisir d’une politique de développement volontariste
Aboutir à un schéma de référence pour le développement
économique, touristique et urbain
Anticiper et construire l’évolution pérenne de BAR-LE-DUC

Projet urbain de
BAR-LE-DUC
B - Diagnostic et pistes de réflexion
CONTEXTE INTERCOMMUNAL
DEMOGRAPHIE
HABITAT
ECONOMIE LOCALE
TOURISME
TRANSPORT ET RESEAUX

-1 -
LA COOPERATION
INTERCOMMUNALE

Une coopération intercommunale forte
mais à organiser …
Structure Bar le Duc
Communauté
de Commune Triangle Pays
Pays
d'accueil Département Région
Date de création 01/01/2002 févr-93 01/06/2001 26/06/1991 1790 1962
Nombres de communes 1 14 3* 128 99 491 2330
Population (Insée 1999) 16 944 27 036 64581* 69 251 64 046 192 200 2 311 000
Superficie 23,61 km² 174 km² 77,75 km²* 1779 Km² NC 6211 km² 23 547 km²
Compétences principales
Logement, aide
sociale,
économie locale,
sport, animation
et culture
Aménagement de
l'espace,
Développement
économique,
Elimination et
valorisation des
déchets ménagers,
Staion d'épuration
économie,
tourisme,
transports,
NTIC, culture,
enseignement,
sports et
communication
Tourisme,
développement
durable,
animation
culturelle, appui
au
développement
économque
Politique de
développement
touristique
Enseignement,
transport, voirie,
patrimoine, social,
habitat
•Bar le Duc, 17 000 habitants, n’est que la deuxième ville du Département,
mais représente le pôle d’équilibre du Sud meusien.
Developpemnent
économique,
formation, lycées,
aménagement du
territoire,
infrastructures
•Le projet de pays semble en sommeil mais pourrait être relancé par l’embauche
d’un animateur avant fin 2003;
•De nombreux organismes intercommunaux partagent la compétence
touristique (et économique pour certains);

ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Bar le Duc doit trouver sa place dans son environnement
Quelles sont les opportunités / menaces liées au positionnement
de Bar le Duc vis à vis des agglomérations « limitrophes »?
Quels choix doit faire la commune de BLD ?
1. Jouer la carte de la coopération :
– Avec le CPT,
économiques,…
dans le domaine du tourisme, de certains volets
– Avec le ville de Nancy dans le cadre d’échanges universitaires et
culturels
– Avec la Ville de Verdun, dans le domaine touristique…
2. Jouer la carte de l’opportunisme en fonction des occasions qui se
présentent;
3. Jouer carte de la différenciation et de la mise en concurrence :
BLD devient un « pôle moyen d’équilibre »;

ORIENTATIONS STRATEGIQUES
• Jouer la carte de l’opportunisme
appropriés selon les projets considérés;
et choisir les partenariats
– Assurer la cohérence des initiatives dans le cadre du projet urbain
barisien;
– Ouvrir le partenariat sur les organismes extérieurs (Meuse, Lorraine,
Verdun…)
– Simplifier le contexte intercommunal et éviter les conflits de
compétences;
• Développer des projets structurants pour la ville qui favorise la
coopération entre la ville et la Communauté de Communes;
• Favoriser les actions de lobbying et de communication pour les
projets stratégiques de long terme (LGV)
SIMPLIFIER ET COORDONNER POUR UNE ACTION PLUS EFFICACE

-2 -
LES CARACTERISTIQUES
DEMOGRAPHIQUES

Une population vieillissante et en déclin…
• Une perte nette de plus de 1120 habitants sur la commune (-0.39% /
an) entre 1982 et 1999 due à un solde migratoire négatif
– Solde naturel entre 1982 et 1999 : +3944
– Solde migratoire entre 1982 et 1999 : - 5450
• Un solde migratoire négatif qui caractérise l’ensemble du territoire :
– La communauté de communes (-0.35%)
– Les pôles de taille moyenne (Saint Dizier, Vitry-le-François, Commercy ou
Verdun)
– Le département de la Meuse
– La région Lorraine
• Une pyramide des ages comprenant 9.5% de plus de 75 ans (7.7% en
France) et seulement 22.9% de moins de 19 ans (24.6% en France)
• Un taux de natalité (1.33%) supérieur à la moyenne départementale
(1.21%) et française (1.28%) pour la période 1990-1999;

Tx de variation en %
0,6
0,4
0,2
0
-0,2
-0,4
-0,6
-0,8
Taux de variation annuel
de la population à Bar le Duc, dans la Meuse et en
France métropolitaine
1982 1990 1999 2010
Période
Projections
Bar le Duc
Meuse
France
UNE TENDANCE A L’AMELIORATION DEPUIS 1990 QUI LAISSE
PRESAGER UN TAUX DE VARIATION POUR LA VILLE SUPERIEUR AU
TAUX DEPARTEMENTAL AVANT 2005 ET UN TAUX POSITIF AVANT
2010.

ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Une priorité : Retenir les populations sur le territoire
• Maîtriser les éléments contraignant le développement de la
population : développement économique, habitat, services à la
population…
• Fournir des emplois et des services adaptés à la demande des
barisiens
• Fixer les jeunes sur le territoire, notamment en soutenant les
secteurs économiques liés aux formations proposées sur le
territoire;
• Renforcer les échanges entre les élus et les habitants et
dynamiser l’image / animer de la ville;
LE REDRESSEMENT DES TENDANCES DEMOGRAPHIQUES NE POURRA SE
FAIRE SANS UNE AMELIORATION DE L’OFFRE DE LOGEMENTS ET DU
CONTEXTE ECONOMIQUE

-3 -
HABITAT

Les problématiques du logement barisien
Approche quantitative de l’habitat :
• 8241 logements (+4% entre 1990 et 1999),
• Une augmentation des logements de petite taille (entre 1990
et 1999, une augmentation de +28,9% des T1, +10,3% des T2,
contre un recul des 3 pièces entre 1990 et 1999 et une hausse
marginale des T4 (+0;5%) et des T5 et + (+5%),
• Une vacance importante : 605 logements, dont 186 en centreville
(11% des logements du quartier sont vacants) et 155 à la
Cote Sainte-Catherine. La vacance concerne surtout les
logements de petite taille.
• Un parc ancien, peu renouvelé (77% des logements datent
d’avant 1974),
• 29% du parc de logement appartient au logement social, dont
55% est concentré sur la Cote Sainte-Catherine.

Les problématiques du logement barisien
Besoins à définir :
• 58,9% des Barisiens sont locataires, + 10% entre 1990 et 1999.
Besoins pour 2005 : + 70 logements locatifs.
• Des données socio-démographiques à intégrer rapidement :
– le vieillissement de la population (hausse continue des plus de 75 ans), =>
logement adapté
– un nombre croissant de ménages de petite taille, => petits logements,
– une précarisation sensible des jeunes décohabitants (55% des allocataires du RMI
sont des jeunes à BLD) => problème de solvabilité.
• Un marché du logement tendu et périodique : la demande est axée sur
les logements de grande taille, ou de petites tailles en centre-ville.
Elle est portée par des ménages de fonctionnaires ou des personnes
âgées, à la recherche de la proximité des services.
• La demande est orientée vers les maisons anciennes tout confort à
réhabiliter à proximité du Centre ou dans la Ville Haute. Besoins
estimés pour 2005 : + 105 logements en accession
• Le rythme de la construction neuve a ralenti : entre 1982 et 1990,
72 logements par an sont construits, tandis qu’entre 1990 et 1999, 46,5
logements ont été construits.

Les problématiques du logement barisien
La question du foncier :
• Réserves foncières directes : les actuelles zones 1 et 2 NA du POS =
7% de la partie urbanisable de la commune (espace hors zones NC et
ND). 85 parcelles ouvertes à la commercialisation sur la ZAC du Petit
Juré consomment une partie de ces disponibilités. Le foncier disponible
reste cher, car rare.
La capacité théorique d’accueil des réserves actuelles est estimée à
environ 1500 habitants (calcul : 10 pavillons/ha et 2,9
personnes/logement).
• Est-il pertinent de consommer ces espaces périurbains ?
– Existence de réserves foncières indirectes en coeur d’espace
urbanisé dans les friches industrielles et patrimoniales (ha
mutables, proximité des services recherchées, renouvellement
urbain, possibilité de créer de nouvelles formes de logement),
– Un réservoir constitué par la vacance : près de 600 logements
vacants à récupérer, dont 186 en centre-ville,
– Un marché favorable aux logements type maison de ville en
quartier central.

Les acteurs de l’habitat :
des actions en matière d’habitat ciblées et l’émergence de
stratégies claires
L’action publique (stratégie patrimoniale)
OPAH de 1984 à 1996 connaissant une certaine continuité : 485 logements aidés
entre 1996 et 2000,
Un PIG (Programme d’intérêt général) en 2000-2001
Des campagnes de ravalement de façades obligatoires
• Les bailleurs sociaux (stratégie opérationnelle et sociale)
Le principal opérateur habitat de la Ville, qui se repositionne dans la définition des
produits (mixité d’usage, intergénérationnelle, produits nouveaux de standing - EX
: ZAC Theuriet),
L’amélioration du cadre de vie de la Cote Sainte-Catherine (démolition,
aménagement d’espaces publics, résidentialisation...),
Un acteur social (Charte Habitat) - forme de GUP avant l’heure...
• Les acteurs sociaux (l’habitat, comme outil d’insertion sociale)
CLIC et Personnes âgées : vers la mise en place d’un CLIC niveau 3 en renfort à
l’adaptation du logement,
Amélioration de l’image parc HLM et Charte Habitat : pour attirer un public dans
les logements sociaux,
Précarité diffuse et logement indécent : les actions du CCAS et des associations.

• Créer une offre d’habitat adaptée pour favoriser le maintien à domicile des
personnes âgées (OPAH maintien à domicile, pôle gérontologique articulé à
un quartier résidentiel, environnement de services et de soins réactif - CLIC III)
• Résorber la vacance par des mécanismes incitatifs pour offrir de nouveaux
types de logements haut de gamme et améliorer la qualité des logements
anciens;
ORIENTATIONS STRATEGIQUES
• Densifier l’offre de logements sociaux par des opérations-pilotes qui prennent
en considération les besoins de tous les publics. (produits haut de gamme
autour de la HQE, de la construction-bois / produits originaux autour de la citéjardin,
du loft, des maisons de ville...)
• Limiter les extensions résidentielles en préférant des opérations de
renouvellement urbain peu consommatrices d’espaces nouveaux
(restructuration du quartier Saint-Jean / Opération immobilière sur la friche
SOCOBA)
• Assurer une croissance parallèle des services à la population de façon à
éviter l’effet « dortoir » à certains quartiers

-4 -
ECONOMIE LOCALE

Une économie basée sur les TPE et l’emploi
public/parapublic
• 570 entreprises implantées sur la commune de Bar le Duc (11%
des entreprises du département et 35.6 % de la zone d’emploi);
• 90% de PMEs de moins de 10 salariés;
• Une forte proportion d’emplois publics – parapublics:
– 38% des salariés du bassin d’emplois (20% en moyenne
nationale)
– 4 des 6 plus gros employeurs de la ville sont des structures
publiques ou parapubliques (la ville BLD, CHG, DDE, CG, CPAM)
• Une sous-représentation du secteur des services (13% du bassin
d’emplois contre une moyenne française de 28%)
• Mais un territoire qui a achevé sa reconversion : L’industrie du bois
et l’agriculture ne regroupent plus que 4% des emplois
UNE STRUCTURATION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ASSEZ ATYPIQUE : UN
EMPLOI PUBLIC SURREPRESENTE VIS A VIS DES SERVICES AUX ENTREPRISES
ET AUX PERSONNES

3%
11%
2%
Répartition sectorielle de l’emploi dans
le bassin de Bar le Duc
12%
2%
3%
2%
2%
5%
15%
38%
5%
Administration publique, poste, santé et éducation
Construction
Industrie automobile, métallurgie, chimie et bien d'équipement
Industrie textile
Industries du bois et du papier
Industries agricoles et alimentaires
Services personnels et aux entreprises
Transports
Commerces
Activités financières et immobilières
Agriculture, sylviculture et pêche
Autres secteurs

Un taux de création peu soutenu, mais des
entreprises pérennes
• Un nombre de créations qui reste faible… avec un total de 2.3 pour
1000 habitants pour 2002 (contre 2.9 pour 1000 en Lorraine)
• … et qui accentue la structure économique du territoire vis à vis de
celle de la région (-12% de création dans les services et + 17% dans
le commerce).
• Mais un chiffre qui n’est pas particulier à Bar le Duc
– Département de la Meuse : 2.2 pour 1 000 habitants
– Bassin d’emplois de Commercy: 2.0 pour 1 000 habitants
– Bassin d’emplois de Verdun : 2.3 pour 1 000 habitants
• … et une évolution à la hausse … + 13.3% sur la période 1993/2002
(–3.4% dans la Meuse et de +0.3 dans la région);
• Ainsi que le taux de pérennité le plus fort de la région Lorraine
(taux de survie à 3 ans, 75.5% contre 63.5% pour la région)
DES CREATIONS D’ENTREPRISES QUI SONT FAIBLES, COMME DANS TOUT LE
DEPARTEMENT, MAIS QUI AUGMENTENT ET SONT PERENNES

Commerces et artisanat
• 232 entreprises commerciales et artisanales sur la Ville de Bar
le Duc, dont 90.5% comptent moins de dix salariés;
• Un taux de créations annuel de 6% et en hausse :
– Mais des entreprises fragiles, plus du quart ont moins de cinq ans
d’existence;
– Et des créations qui ne répondent pas toujours aux besoins du
marché (c.f. diapo. suivante);
• Une hausse généralisée des grandes surfaces de vente depuis
2000 : + 24.81 % à Bar le Duc (+13,42% en Meuse);
• Mais une baisse globale du nombre de commerces dans le
département;
UNE ACTIVITE COMMERCIALE, DE PROXIMITE OU DE MASSE, EN
HAUSSE, CONTRAIREMENT AUX TENDANCES DEPARTEMENTALES

Commerces et artisanat
Commerce et réparation automobile
Réparation d'articles
25,00%
Intermédiare du commerce
Détail hors magasin
Autres non alimentaires
ménagement de l'habitat
Equipement du foyer
Culture, loisirs, sports
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
Magasins d'alimentation
Produits alimentaires (gros)
Produits non alimentaires (gros)
Produits intermédiares non agricoles (gros
Autres commerces de gros
Médical, parfumerie, produits de beauté, salons de
Autres équipements de la personne
coiffure
Habillement, chaussures
Bar le Duc
France
UNE ACTIVITE COMMERCIALE ET ARTISANALE SUR-REPRESENTEE
DANS CERTAINS METIERS

Commerces et artisanat
La zone de chalandise de Bar le Duc
Trajet en voiture
30 minutes
60 minutes
90 minutes

Marché de l’emploi
• Un taux de chômage bas (8% dans le bassin d’emplois en 2003)
en dessous des moyennes départementale (8,4%), régionale (8.6%)
et nationale (9.3%);
• Certaines populations sont particulièrement touchées :
– 18.7%, de chômeurs de moins de 25 ans dans la zone d’emplois
(19.5% en Lorraine mais seulement 15.6% en France)
– 32.5% de chômeurs de longue durée (26.8 % en Lorraine);
• 2.7 % de RMIstes dans le département (3.1% pour la Meurthe et
Moselle, 2.2 pour les Vosges et 2.1 pour la Moselle)
• 2002, une année particulièrement difficile avec 502 licenciements
économiques (tendance qui semble s’atténuer, -42 % au premier
trimestre 2003);
UN TAUX DE CHOMAGE BAS MAIS QUI TOUCHE PARTICULIEREMENT
CERTAINES POPULATIONS SENSIBLES.

ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Organiser une gestion durable et coordonnée des espaces
économiques, une utilisation efficace, réfléchie et harmonisée des
espaces économiques disponibles, à réhabiliter ou projetés;
Désenclaver le territoire pour favoriser les flux économiques;
Favoriser le développement économique des filières existantes
(agroalimentaires, tourisme…) et préserver les savoirs-faire locaux;
Soutenir le développement de nouvelles filières (gérontologie,
sécurité des aliments);
Favoriser la réinsertion des populations en difficultés;
Orienter, soutenir et pérenniser la création / transmission
d’entreprises;
Renforcer le pôle universitaire – nouvelles filières de formation
Améliorer l’image économique (ex.«Acheter tranquille à BLD»);

-5 -
TOURISME

Un manque d’infrastructures d’accueil
• 5,75 millions de touristes visitent la Lorraine chaque année, dont 2
millions d’étrangers;
• Une capacité d’hébergement départementale très limitée : 291 423
lits (4,4 millions dans le département du Jura);
• Mais un taux d’occupation modeste : 41%;
• Et une distribution spatiale des capacités hôtelières déséquilibrée
au profit de Verdun 40% (700 000 visiteurs / an mais – 30% sur les 5
dernières années) et au détriment de Bar le Duc 8%;
• Un constat « alarment » pour la ville de Bar Le Duc :
– 2 hôtels (4 dans la CC) / 83 lits et 1 camping municipal (25 emplacements)
– 22 restaurants et 1534 couverts, toutes catégories confondues
– 2 nuitées en moyenne, selon l’office de tourisme de Bar le Duc
– Aucun gîte rural ni chambre d’hôtes dans la Communauté de Communes
UNE INFRASTRUCTURE D’ACCUEIL A DEVELOPPER PARALLELEMENT
AUX PRODUITS TOURISTIQUES

UN PROJET POUR LA VILLE DE BAR LE DUC
Impact du projet touristique sur l’économie barisienne
300
250
200
150
100
50
0
Nombre d'hôtels classés par département et par catégorie
Vosges
Moselle
Meuse
0* 1* 2* 3* 4* - 4*L
Meurthe-et-Moselle
Hôtel de tourisme : un retard à combler en Meuse,
particulièrement dans les hôtels 2 et 3 étoiles

Le produit touristique barisien actuel
–Un positionnement central au cœur d’un marché touristique
européen mais difficile d’accès (flux principalement EST-OUEST);
–Un patrimoine culturel / touristique riche
• La ville haute, un secteur sauvegardé depuis 1973;
• Musée Barrois (10 000 entrées / an, scolaires inclus)
• Label « Ville d’art et d’histoire »;
• Projet des Halles
–Un Évènement « phare » : le festival renaissance prenant une
importance croissante (6ème année / attire entre 10 et 13 000
visiteurs/an) et des évènements annexes (Festival Saint Nicolas,
Flâneries renaissances);
–Mais centralisé dans sur le site de Ville Haute
–Des financements européens pour soutenir le projet (LEADER+)

La ville Haute, un produit touristique en devenir
– Un patrimoine riche: l’Église Saint Etienne, la place Saint Pierre et
la rue des Ducs, le Château…
– Des projets en attente : les Halles, le collège Gilles de Trèves
– Mais …
• Un manque de « produits touristiques » formalisés (circuits, produits
à la journée…);
• Un besoin popularisation et d’interprétation du quartier (signalétique,
notes explicatives / historiques…)
• Problématique d’accès à la ville haute et de stationnement en ville;
• Des services touristiques à développer autour du projet (hôtellerie,
restauration et commerces thématiques « renaissance »);
• Besoin de faire intervenir des investisseurs privés;
UN PRODUIT « PHARE » A FORMALISER POUR LE RENDRE PLUS
ATTRACTIF AUPRES DES POPULATIONS TOURISTIQUES

Un développement touristique maîtrisé !
FLUX
AMELIORATION DU CADRE PATRIMONIAL
OPAH
Réhabilitation
Halle
Renaissance
STATIONNEMENT
GESTION DE L’URBANISME
POLES D’ANIMATION
+
EVENEMENTIELS
Restauration
Collège Gilles
de Trêves
REGLEMENTATION POUSSEE
PIETONNISATION

Et une organisation des acteurs touristiques à
construire
• Manque de vision stratégique (en préparation par le CDT, ex.
Projet de l’âge d’Or);
• De nombreux acteurs intervenants sur le périmètre de Bar le Duc :
Ville, Offices du tourisme, Pays, CPT, CDT, CRT…
• Peu de coordination et des difficultés à obtenir une image
cohérente et à développer des projets communs;
• Une identité commune à développer à l’échelle de la Ville / du Pays;
• Des savoirs faire et des spécialités locales encore méconnues,
notamment de la part des habitants eux-mêmes;
• Une démarche qualité / professionnalisation à entreprendre sur
l’ensemble des acteurs (Office du tourisme, hôtellerie…);
UNE STRATEGIE CLAIRE ET PARTAGEE PAR LES ACTEURS !

ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Localisation et axes majeurs
• Définir une stratégie touristique souhaitable et faisable (mieux
connaître notre cible pour mieux la satisfaire !)
• Lier l’ensemble des équipements de la ville autour d’un produit
global
• Fixer les touristes sur le territoire
– Augmenter la capacité d’accueil touristique
– Améliorer la qualité de l’accueil touristique
– Compléter le produit touristique
• Diversifier le produit en le liant à la culture et créant une offre en
dehors du temps fort festivalier;
• Améliorer la visibilité externe du pôle: UNE IMAGE FORTE
– Mettre en place une stratégie de communication autour du produit
– Faire connaître Bar le Duc aux barisiens

-6 -
TRANSPORTS & RESEAUX

Localisation et axes majeurs

Caractéristiques du territoire

Voies navigables
Le Canal de la Marne au Rhin :

Voies ferrées
GARE

TC urbains et interurbains

Organisation du stationnement urbain

Cheminements piétons et zones dédiées

Organisation du réseau cyclable

Axes routiers de circulation

État des lieux du réseau viaire

ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Améliorer la desserte et limiter la consommation d’espace
• La gare Multi-modale sera le nœud de la circulation urbaine,
– Organisation de la GM avec les partenaires publics et privés
Bases de réflexion d’un projet de déplacement urbain
• Carrefour de MARBEAUMONT : Jonction entre 2 Routes
nationales + Pont Levis de Marbot
• Bd de la Rochelle asphyxié par la circulation automobile,
• Flux de véhicules à limiter au niveau du lycée Poincaré,
• Aménagement des entrées de ville
• Action sur la cohérence urbaine en terme de consommation
d’espace
METTRE EN PLACE DES EMPLACEMENTS RESERVES DANS LES
DOCUMENTS D’URBANISME POUR LES GRANDS PROJETS DE
CIRCULATION

-7 -
ANALYSE URBAINE

Constitution du
tissu barisien et
logique de
croissance
urbaine

Une
topographie
propice aux
co-visibilités

VUES SUR LA VIEILLE VILLE
DEPUIS LA COTE SAINTE-CATHERINE
VUES SUR LA COTE SAINTE-CATHERINE
DEPUIS LA VIEILLE VILLE

Géographie
urbaine :
Une centralité
brouillée
par 20 siècles
d’histoire urbaine
urbaine

Fonctionnement
urbain :
Le dessin d’une
boucle centrale

Les espaces
publics :
des places à
mettre
en réseau,
des liens à tisser,
une boucle à
lisser.

La trame verte :
Des liens à
restaurer,
une trame à
hiérarchiser
hiérarchiser

Des transversalités
retrouvées pour un
centre recomposé

Bâtiment/espace
mutables
Centre Leclerc
Hall des
Expositions
Caserne Pompiers
/ Polyclinique
Etablissements
SOCOBA
Gare routière
Archives
départementales
ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Savoir utiliser à bon escient les espaces mutables
Quartier
Entre voie ferrée
et Canal
Ilot Saint-Jean
Ilot Saint-Jean /
Hôtel de Ville
Quartier de la
Préfecture
Quartier
Exelmans
Cote Polval
Mutation à opérer
Espace paysager ou
Nouveau « quartier des
entrepreneurs »
Accueil d’entreprises,
Opérations
immobilières
Pôle gérontologique
Opération immobilière
Espace paysager,
Parking
Extension du Conseil
Général,
Activités tertiaires?
Articulation à d’autres
opérations
Reconquête des bords du canal,
Amélioration des entrées de ville
depuis la voie ferrée
Restructuration du quartier
Saint-Jean
Centre des Congrès
Restructuration du quartier
Saint-Jean
Revitalisation du centre-ville
Reconquête des berges de
l’Ornain,
Plan de requalification urbaine
Restructuration du quartier
Saint-Jean

ORIENTATIONS STRATEGIQUES
La prise en compte des approches paysagères et
environnementales
• Redonner au milieu aquatique sa place dans la Ville par :
– la réhabilitation et l’aménagement du canal des Usines,
– l’aménagement des berges de l’Ornain (partie amont) et du canal de la
Marne au Rhin (possibilité d’aménagement d’un cheminement piéton,
cycliste, relié à un cheminement urbain) et les connecter aux espaces verts,
• Savoir mettre en évidence le dialogue Ville/Nature de BAR-LE-DUC , en :
– Limitant l’extension de l’urbanisation sur les coteaux Sud-Ouest,
– Revalorisant les vergers et engageant une politique urbanistique coercitive
(prescriptions architecturales,...) qui endigue la construction des cabanons
qui défigurent le paysage ou prescrit la réhabilitation de certains pour leur
intégration paysagère,
• Rendre lisible la ceinture verte en créant des liens en ouvrant une coulée verte
de MARBEAUMONT à la Ville Haute via le Parc de l’Hôtel de Ville et en
réussissant l’imbrication des espaces publics minéraux et végétaux,
• Utiliser les vues et les perspectives pour définir des liaisons interquartiers
dans le centre-ville

Plan de
requalification
urbaine
et
valorisation
des
vues

ORIENTATIONS STRATEGIQUES
Engager un projet urbain patrimonial ambitieux
• Réviser et approfondir le règlement du Plan de Sauvegarde et de
Mise en valeur et étendre son périmètre à la Ville Basse,
• Savoir utiliser les possibilités de la loi SRU en imaginant un PLU
patrimonial,
• Éviter la ville musée à ciel ouvert en subordonnant l’aménagement
de l’espace urbain à la résorption des friches patrimoniales, de la
vacance des logements, et en créant des lieux d’accueil de la
population originaux et vivants.
Un urbanisme destiné à faire vivre le label Ville d’Art et d’Histoire
et réciproquement