Interview de Isabelle Finger - Promo 1999 - Anciens diplomés ...

Association des Diplômés de SCIENCES PO LYON
INTERVIEW SCIENCES PO LYON AU FEMININ
NOM : FINGER PRENOM : ISABELLE
ANNEE DE PROMO : 1999
FILIERE : INTER
ACTIVITE ACTUELLE : SENIOR PROJECT
MANAGER
VILLE DE RESIDENCE: HAMBOURG
1 -Pourquoi avez-vous passé le concours de l’IEP ? Qu’est ce que cela
représentait pour vous ?
A la sortie du lycée, je ne voulais pas faire de choix définitif et renoncer de fait à un certain
nombre de matières. Je me suis donc logiquement tournée vers un parcours de généraliste.
L’IEP correspondait parfaitement à ce choix. La réputation de bonne école a bien entendu
aussi joué.
2- À quel métier aspiriez-vous en sortant de l’IEP ?
Après l’IEP, je souhaitais me diriger vers le monde des affaires avec un focus particulier sur
l’international. J’avoue cependant que je n’avais pas une idée très précise de ce que je voulais
faire. L’IEP nous préparait assez mal à ce genre de questions à l’époque.
3 - Est-il en lien direct avec ce que vous faites aujourd’hui ?
Aujourd’hui je travaille au sein d’une société allemande qui produit et vend du café et des
articles non-food. Je suis en charge de tester un concept de magasin pour la Roumanie, la
Pologne, le Turquie et le Danemark. Plus que mes acquis de l’IEP, j’utilise surtout mon MBA
et mon expérience dans un cabinet de conseil (Bain & Company). Je pense cependant que
l’ouverture d’esprit qu’apporte l’IEP rend la communication avec des gens très différent plus
facile.
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4- En quoi l’IEP a t-il pu être un tremplin ?
Lorsque je suis sortie de l’IEP, j’ai constaté que celui-ci n’était un tremplin qu’en France. En
Allemagne, il m’aurait fallu recommencer toutes mes études (et pas en sciences politiques,
cette matière n’ayant pas très bonne réputation). En Suisse, la où j’ai débuté ma carrière, l’IEP
est complètement inconnu et il m’a fallu faire mes preuves directement dans le cadre de mon
travail.
Rentrée en France, mon MBA prit le dessus sur l’IEP devint mon véritable tremplin.
Sur le plan personnel par contre, l’IEP reste irremplaçable puisque j’y ai rencontré mes
meilleurs amis !
5- Quelle est la grande leçon de vos premières années professionnelles ?
Quelle que soit la position à laquelle on débute, il y a toujours des choses à apprendre et des
opportunités à saisir.
6- Pour les parcours internationaux : pourquoi vous-êtes vous expatriée ?
Pourquoi êtes-vous restée/rentrée ? Quel bilan ?
J’ai commencé à travailler en Suisse juste après la fin de mes études. La situation économique
en France n’était pas au beau fixe. Après 18 mois de travail j’ai eu l’occasion de créer un
nouveau département pour le marché suisse en Slovaquie. A l’IEP j’avais pris plusieurs
options sur l’Europe de l’Est et j’avais passé mon année ERASMUS à Leipzig, à l’est de
l’Allemagne. J’aime beaucoup cette région et souhaitais avoir plus de temps pour la
découvrir. Ensuite, je suis partie créer un autre centre en Allemagne. Au bout de 3 ans et après
la naissance de mes deux enfants, je voulais donner un coup de pouce à ma carrière et ai fait
un MBA en France. Curieuse de voir comment les Français travaillaient, j’ai par la suite
accepté un travail à Paris. Enfin, je viens de déménager à Hambourg avec toute ma famille. Il
est certain que j’apprécie le changement et les découvertes.
7- Appartenez-vous à d’autres réseaux ? Lesquels ?
INSEAD, réseaux sociaux
8- Que souhaiteriez-vous dire aux futures diplômées ?
Regardez autour de vous, l’IEP est un bon début, mais en aucun cas un but en soi. Il vous
reste tout à prouver, alors foncez !
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