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1 - DEPOSITUM - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

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Selon McCombs (Viau, 1994), le concept de soi (perception de compét<strong>en</strong>ce<br />

et d'autorégulation) ne doit pas pr<strong>en</strong>dre un caractère statique dans les<br />

théories de la motivation. L'auteur l'aborde plutôt comme la composante <strong>du</strong><br />

« vouloir» de l'élève, terme utilisé pour désigner le caractère changeant de<br />

la motivation. Le concept de soi est constitué de connaissances de soi,<br />

mais égalem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> processus par lequel les perceptions de soi chang<strong>en</strong>t<br />

avec les événem<strong>en</strong>ts. L'appr<strong>en</strong>ant est capable de modifier son concept de<br />

soi tout <strong>en</strong> subissant l'influ<strong>en</strong>ce de son <strong>en</strong>tourage. Dans le contexte<br />

scolaire, McCombs décrit l'<strong>en</strong>tourage de l'<strong>en</strong>fant comme les par<strong>en</strong>ts de<br />

l'élève, ses <strong>en</strong>seignants et les interv<strong>en</strong>ants scolaires. Cet <strong>en</strong>tourage<br />

influ<strong>en</strong>ce les perceptions de soi de l'<strong>en</strong>fant et <strong>en</strong> même temps sa<br />

motivation.<br />

Selon Viau (1994), la motivation est grandem<strong>en</strong>t influ<strong>en</strong>cée par les<br />

perceptions de soi, surtout la perception de compét<strong>en</strong>ce et la perception de<br />

la contrôlabilité <strong>du</strong> comportem<strong>en</strong>t. Ces perceptions chang<strong>en</strong>t selon ce que<br />

vit l'indivi<strong>du</strong>. Elles provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de l'interprétation subjective qu'une personne<br />

fait de son vécu. Les expéri<strong>en</strong>ces à l'école sont à la base de l'image que<br />

l'indivi<strong>du</strong> a de lui-même comme appr<strong>en</strong>ant. Par le processus<br />

d'autoévalutation décrit par Schunk (Viau, 1994), l'indivi<strong>du</strong> évalue sa<br />

performance par rapport à ses buts et se fait une image de sa capacité<br />

d'appr<strong>en</strong>dre. «Ce ne sont pas tant les capacités réelles de l'élève qui<br />

compt<strong>en</strong>t dans l'accomplissem<strong>en</strong>t d'une activité d'appr<strong>en</strong>tissage, mais<br />

bi<strong>en</strong> celles qu'il p<strong>en</strong>se avoir» (Viau, 1994, p. 41).<br />

Quand l'élève participe à une activité d'appr<strong>en</strong>tissage, il se fait égalem<strong>en</strong>t<br />

une image de la contrôlabilité de la situation à travers laquelle il perçoit le<br />

degré de contrôle qu'il déti<strong>en</strong>t sur le déroulem<strong>en</strong>t et les résultats de<br />

l'activité. Cette image est influ<strong>en</strong>cée par deux facteurs, la perception de sa<br />

compét<strong>en</strong>ce que nous v<strong>en</strong>ons de voir et les perceptions attributionnelles<br />

que nous avons vues avec la théorie de l'attribution causale de Weiner<br />

(1980).<br />

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